Goldman Sachs s’apprête à verser près de 12 milliards de dollars en salaires et en primes… après avoir touché sa subvention de 10 milliards de dollars
Bien que cette société ait demandé au gouvernement américain une aide d’urgence – Goldman Sachs est sur le point de payer des bonus de plusieurs millions d’euros à ses cadres supérieurs.
Par Simon Duke,
Daily Mail, le 30 octobre 2008
article original : "Goldman Sachs ready to hand out £7bn salary and bonus package... after its £6bn bail-out"
Il est ressorti hier que cette banque de Wall Street censée éprouver des difficultés a mis de côté près de 12 milliards de dollars [9 milliards d’euros] pour payer des salaires et des bonus de fin d’année.
Chacun des 443 associés de cette banque est sur le point d’empocher un bonus de Noël moyen de plus de 3,8 millions d’euros.
La dimension de cette cagnotte éclipse aisément la bouée de sauvetage de 10 milliards de dollars [7,6 milliards d’euros] que le gouvernement américain a lancée à Goldman dans son plan général de sauvetage de 700 milliards de dollars [environ 550 milliards d’euros].
Alors que Washington déverse de l’argent dans cette banque, le cash sera immédiatement canalisé vers les employés de Goldman déjà pleins aux as.
La nouvelle de la largesse de cette firme ravivera la colère contre la culture de "la prime à l’échec", endémique dans le monde de la haute finance.
Ces mêmes banquiers qui ont mis l’économie mondiale à genou semblent empocher la même sorte de récompense que celle qu’ils ont obtenue pendant les années de croissance folle.
Comme mesure d’accompagnement de son sauvetage de 500 milliards de livres [650 milliards d’euros] de l’industrie bancaire britannique, Gordon Brown a juré de sévir contre la culture de l’avidité qui règne dans la City. Mais cela n’affectera pas la centaine d’associés qui travaillent au siège londonien de Goldman Sachs.
Cette firme – surnommée Goldman Sacks [Goldman "mise à sac"] pour les bonus record qu’elle verse à ses cadres supérieurs – devrait réduire ses dépenses d’un tiers cette année. Cependant, les bénéfices chutent beaucoup plus vite. Cette année, les profits ont jusqu’à présent plongé de 47% pour cent, en plein milieu de la pire crise financière depuis la Grande Dépression.
Cela a effacé plus de 50 % de la valeur boursière de cette société.
traduction : JFG-QuestionsCritiques Goldman Sachs (Wikipedia)
Dans la deuxième partie de l'année 2007, Goldman Sachs est l'une des seules entreprises dans le domaine financier à ne pas avoir perdu d'argent en anticipant la crise des "subprimes" (???). Mais en 2008, le groupe bancaire a fait part d'un bénéfice en baisse de 70%.
Le 21 septembre 2008, en raison des pertes considérables subies par leurs implications dans la crise des subprimes, le groupe demande et reçoit l’approbation du la Réserve Fédérale (FeD) pour un changement de statut : de banque d’investissement (investment bank) elle devient la quatrième holding company du pays.[ http://www.reuters.com/article/mergersNews/idUSNWEN838420080922]. Le groupe peut alors bénéficier des nouvelles liquidités de la Réserve Fédérale (FeD) débloquées par le plan Paulson [ http://www2.goldmansachs.com/our-firm/press/press-releases/current/bank-holding-co.html. Henry Paulson étant ancien président et directeur de la banque Goldman Sachs Henry Paulson des critiques s’émeuvent de ces conflits d’intérêts possibles stipulant que la firme tire bon partie du plan Paulson (cela la sauve) et certainement meilleur partie que les autres compagnies [1], [2]. Ce sauvetage semble ne pas être sans contreparties : le capital de Goldman Sachs change de mains. Ainsi officiellement Warren Buffett rentre dans le capital de la banque
Conflict Of Interest? Report Says Goldman Sachs ‘Among Biggest Beneficiaries’ Of Paulson’s Bailout Tuesday, Sept 23, 2008
Goldman Sachs chief: Rabbi, Jewish groups helped me succeed Mais c'est un stéréotype antijuif quand c'est un Goy qui le dit...