Détenus afghans: le gouvernement dépose 2500 pages de documents censurés
«C'est du mépris envers cette chambre, envers les élus et surtout envers les Canadiens»
Afghanistan: les États-Unis voudraient contourner la motion du Parlement canadien
Le Canada dit non aux États-Unis
Flou autour de la fin de la mission en Afghanistan
Plus de troupes en Afghanistan après 2011, assure Cannon
Détenus afghans: le Bloc veut une décision rapide sur les documents.
Ottawa nie avoir fermé les yeux
Allégations non fondées, dit Cannon
«Les Afghans torturent leurs femmes»
L'homme considéré comme le mentor politique de Stephen Harper, Tom Flanagan, ne s'émeut pas des allégations de torture des détenus transférés aux autorités afghanes par les soldats canadiens. Il croit que la torture est commune dans ce pays. «En Afghanistan, les maris torturent leurs femmes. C'est commun. On ne peut pas contrôler (la torture)», a dit Tom Flanagan en entrevue à La Presse.
Crimes de guerre et torture par le gouvernement canadien en Afghanistan
Les loyalistes de Bush s'attaquent à plus de 400 avocats qui ont poursuivi l'administration Bush pour crimes de guerre et torture à Guantanamo
Nouvelles révélations sur les crimes canadiens en Afghanistan
16 avril 2010
La Commission parlementaire canadienne sur la mission en Afghanistan a auditionné le Canadien Malgarai Ahmadshah, dit Pasha, le 14 avril 2010.
M. Ahmadshah, fut traducteur des forces armées canadienne à Kandahar de juin 2007 à juin 2008. Il a témoigné de ce que les militaires canadiens avaient maquillé, arrêtaient n’importe qui, et transféraient leurs prisonniers au NDS afghan pour qu’il les torture.
Malgarai Ahmadshah a admis ne pas avoir été témoin oculaire de ce qu’il rapportait, mais se fonder sur les séances d’interrogatoire au cours des quelles il officiait. Il a déclarer avoir dénoncer plusieurs fois cette situation à ses supérieurs et avoir été sanctionné en retour (sa véritable identité aurait été révélée aux insurgés de sorte qu’ils se vengent sur sa famille).
Selon M. Ahmadshah, le ministre canadien de la Défense ne pouvait ignorer ce qui se passait sur le terrain, tant ces tortures étaient systématiques et connues de tous. Le Canada ne transférait pas ces prisonniers à des tortionnaires sans savoir ce qui adviendrait, mais précisément pour que cela advienne.
Le transfert de prisonniers à des tiers en sachant qu’ils peuvent être torturés constitue un crime de guerre en vertu de la Convention de Genève.
Richard Colvin maintient son témoignage sur les tortures en Afghanistan
15 avril 2010
La Commission canadienne d’examen des plaintes contre la police militaire (CEPPM) a en définitive auditionné Richard Colvin, six heures durant, le 13 avril 2010. Le Parti conservateur a vainement multiplié les embuches pour empêcher le diplomate de sortir de la réserve exigée par son statut.
M. Colvin, qui fut 18 mois en poste à Kandahar en 2006-07, a confirmé le témoignage qu’il avait livré à la Commission parlementaire sur la mission en Afghanistan, le 5 octobre 2009. Selon lui, tous les prisonniers remis par les forces canadiennes aux autorités afghanes ont été torturées par ces dernières. Le transfert de prisonniers à des tiers en sachant qu’ils peuvent être torturés constitue un crime de guerre en vertu de la Convention de Genève.
Durant son service en Afghanistan, Richard Colvin avait adressé 17 rapports circonstanciés à sa hiérarchie à Ottawa, n’hésitant pas à distribuer jusqu’à 75 copies à des responsables divers aussi bien au ministère des Affaires étrangères qu’à celui de la Défense.
M. Colvin s’était précédemment illustré lors de sa mission à Ramallah après la mort du président Yasser Arafat en alertant sa hiérarchie sur les circonstances de l’empoisonnement et l’évolution interne du Fatah. Il est aujourd’hui Premier secrétaire de l’ambassade du Canada à Washington et officier de liaison pour le Renseignement.
La Commission a également eu connaissance des rapports d’un autre diplomate canadien Chris Alexander, quant à lui détaché auprès de l’ONU. Selon ce haut responsable, l’ancien gouverneur de Kandahar, Asadullah Khalil, aurait commandité l’assassinat de cinq employés des Nations Unies et disposerait d’une prison cachée sous sa résidence privée. Toujours selon M. Alexander, la plupart des attentats commis contre des étrangers ne seraient pas le fait des insurgés, mais des narco-trafiquants liés au gouvernement afghan, qui ont intérêt à prolonger l’insécurité.
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Wed, 07 Apr 2010 13:33 EDT
Zahir Ebrahim