L’Affaire Michaud :
- Un résumé.
- André Boulerice manigance avec Lawrence Bergman pour poignarder Michaud dans le dos.*
- Bernard Landry a promis des excuses qui ne sont jamais venues.
Lucien Bouchard a été l'instigateur de la motion de blâme et de censure (une première historique!) contre le "robin des banques" Yves Michaud, parce que ce dernier avait "osé" signaler que "les juifs ne sont pas le seul peuple qui a souffert". En fait c'est encore plus compliqué que ça... Il y a eu méprise entre différentes discussions, entendue par un juif du nom de Kolber, bras droit des Bronfman. (Voir l'affaire Michaud dans Wikipedia, Pour rendre justice et honneur à Yves Michaud)
C'est Lucien qui a monté de toutes pièces ce scandale qui a fait énormément de mal à Michaud! Il a pas juste été traité de nazi et d'antisémite, mais aussi de "Robin de la race", etc.
Curieusement, Lucien a toujours monté sur ses grands chevaux lorsqu'il est question des juifs...
L'AUT' JOURNAL
http://www.lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=2077
Bouchard, le capitulard
18 février 2010
Pierre Dubuc
Que l’intervention de Lucien Bouchard ait eu pour objectif, comme l’a souligné pertinemment Jean-François Lisée, de venir en aide à un Jean Charest aux prises avec le scandale des écoles juives crève les yeux.
Est-il nécessaire de rappeler que Lucien Bouchard avait consacré une bonne partie de son discours de démission du poste de premier ministre à l’affaire Michaud? Qu’il n’acceptait pas que des militants contestent la décision de l’Assemblée nationale condamnant les propos prêtés à Yves Michaud sur les « votes ethniques » lors du référendum de 1995 et, plus particulièrement, sur le vote quasi-unanime de la communauté juive en faveur du Non? Photo : Mathieu Roy/AC-Presse
Faut-il rappeler qu’à peine trois semaines après sa démission, Lucien Bouchard se trouvait un emploi au cabinet juridique Davis, Ward, Philipps, Vinebererg? Pas étonnant donc, de voir Lucien Bouchard intervenir publiquement lorsque la question juive fait l’actualité.
Cependant, un autre segment de son intervention au colloque du Devoir devrait attirer notre attention. Selon ce qu’en rapporte Le Devoir du 17 février, Lucien Bouchard était invité, comme les autres panélistes, à discourir sur un des moments-clés de sa carrière politique.
Il a choisi de parler de sa rencontre, à New York, avec les bonzes de Standard and Poor’s qui voulaient décoter le Québec. « J’ai supplié ces gens sans émotions de ne pas nous décoter. J’étais surtout humilié », rapporte le journaliste du Devoir.
Ce n’est pas la première fois que Lucien Bouchard parle de cette honteuse capitulation, sa deuxième depuis qu’il avait pris la direction du Parti Québécois.
Rappelons que sa première a été son refus de précipiter des élections au lendemain du référendum de 1995 – alors que les sondages donnaient le Oui largement en avance et qu’il était au faîte de sa popularité – pour solliciter le droit de tenir un nouveau référendum, la loi référendaire interdisant la tenue de deux référendums au cours d’un même mandat. Le journaliste Lawrence Martin a écrit dans la biographie qu’il a consacré à Jean Chrétien que ce sont les menaces de partition du territoire québécois brandies par le camp fédéraliste qui aurait fait reculer Lucien Bouchard.
Mais revenons à sa rencontre avec les bonzes de Wall Street
Dans un article paru dans le journal Les Affaires du 5 novembre 2005, Lucien Bouchard a révélé comment, à la fin juin 1996, il était accouru à New York – dans un avion loué pour que la chose demeure secrète – pour rencontrer les financiers de Wall Street qui menaçaient de décoter le Québec.
« Nous nous sommes retrouvés devant quatre analystes, manifestement sceptiques. J’avais l’impression d’être devant un tribunal, raconte Bouchard. Je leur ai demandé de nous donner une chance puisque nous avions la ferme intention de remettre de l’ordre dans les finances. On s’est fait répondre que le Québec déviait depuis 40 ans et que le bilan n’était pas bon. »
Le premier ministre avait déjà annoncé avant de partir qu’il imposerait aux employés de l’État une baisse des salaires de 6 % (qui s’est transformée plus tard en un programme de retraites anticipées). « Il a même été question, devant les gens de l’agence de crédit Standard & Poor’s, que je m’engage par écrit à tenir parole. J’aurais refusé. Quand même : un premier ministre, élu démocratiquement, ne va pas jusque là ».(...)
Est-il nécessaire de rappeler que Lucien Bouchard avait consacré une bonne partie de son discours de démission du poste de premier ministre à l’affaire Michaud? Qu’il n’acceptait pas que des militants contestent la décision de l’Assemblée nationale condamnant les propos prêtés à Yves Michaud sur les « votes ethniques » lors du référendum de 1995 et, plus particulièrement, sur le vote quasi-unanime de la communauté juive en faveur du Non? Photo : Mathieu Roy/AC-Presse
Faut-il rappeler qu’à peine trois semaines après sa démission, Lucien Bouchard se trouvait un emploi au cabinet juridique Davis, Ward, Philipps, Vinebererg? Pas étonnant donc, de voir Lucien Bouchard intervenir publiquement lorsque la question juive fait l’actualité.
Cependant, un autre segment de son intervention au colloque du Devoir devrait attirer notre attention. Selon ce qu’en rapporte Le Devoir du 17 février, Lucien Bouchard était invité, comme les autres panélistes, à discourir sur un des moments-clés de sa carrière politique.
Il a choisi de parler de sa rencontre, à New York, avec les bonzes de Standard and Poor’s qui voulaient décoter le Québec. « J’ai supplié ces gens sans émotions de ne pas nous décoter. J’étais surtout humilié », rapporte le journaliste du Devoir.
Ce n’est pas la première fois que Lucien Bouchard parle de cette honteuse capitulation, sa deuxième depuis qu’il avait pris la direction du Parti Québécois.
Rappelons que sa première a été son refus de précipiter des élections au lendemain du référendum de 1995 – alors que les sondages donnaient le Oui largement en avance et qu’il était au faîte de sa popularité – pour solliciter le droit de tenir un nouveau référendum, la loi référendaire interdisant la tenue de deux référendums au cours d’un même mandat. Le journaliste Lawrence Martin a écrit dans la biographie qu’il a consacré à Jean Chrétien que ce sont les menaces de partition du territoire québécois brandies par le camp fédéraliste qui aurait fait reculer Lucien Bouchard.
Mais revenons à sa rencontre avec les bonzes de Wall Street
Dans un article paru dans le journal Les Affaires du 5 novembre 2005, Lucien Bouchard a révélé comment, à la fin juin 1996, il était accouru à New York – dans un avion loué pour que la chose demeure secrète – pour rencontrer les financiers de Wall Street qui menaçaient de décoter le Québec.
« Nous nous sommes retrouvés devant quatre analystes, manifestement sceptiques. J’avais l’impression d’être devant un tribunal, raconte Bouchard. Je leur ai demandé de nous donner une chance puisque nous avions la ferme intention de remettre de l’ordre dans les finances. On s’est fait répondre que le Québec déviait depuis 40 ans et que le bilan n’était pas bon. »
Le premier ministre avait déjà annoncé avant de partir qu’il imposerait aux employés de l’État une baisse des salaires de 6 % (qui s’est transformée plus tard en un programme de retraites anticipées). « Il a même été question, devant les gens de l’agence de crédit Standard & Poor’s, que je m’engage par écrit à tenir parole. J’aurais refusé. Quand même : un premier ministre, élu démocratiquement, ne va pas jusque là ».(...)
...
25 fev 2010
(...)Quant à savoir si, par ses attaques gratuites, "Lucien Bouchard vient de plomber le débat", c’est lui accorder un pouvoir qu’il n’a pas. Il n’a même pas daigné d’excuser de s’être trompé en accusant Pauline Marois d’avoir traité son frère Gérard d’Elvis Gratton. Ça vous donne une idée du manque de classe de l’associé principal du bureau d’avocats de Toronto Davis, Ward, Philipps, Vineberg qui défend Coventree dans l’affaire des Papiers commerciaux. (voir le texte capital de Pierre Cloutier : "Le vrai visage de Lucien Bouchard"). Quand il s’agit des Juifs, Lucien Bouchard grimpe vite dans les rideaux. On l’a vu dans l’affaire Yves Michaud. On vient de le voir dans l’affaire de la modification du régime pédagogique pour "accommoder" six écoles juives qui vivent encore à l’époque du Talmud. Pour comprendre pourquoi, lisez le texte de Michel David, "Les sueurs de Lucien" où il explique les rapports du bleuet à l’argent. Ça donne une drôle de teinte à ses références démagogiques à la "générosité" de René Lévesque par rapport aux immigrants que Pauline Marois serait en train de trahir. Quand René Lévesque a compris que ses défaites dans Laurier étaient causées par le vote inconditionnel fédéraliste des ex-immigrants, je me demande s’il s’est senti si généreux que cela. Pierre Drouilly et Michel Lepage l’ont convaincu de changer de comté et de se présenter dans Taillon, un comté à 95% francophone où il fut élu, évidemment.(...)
http://www.vigile.net/Denise-Bombardier-Lucien-Bouchard...
Avez-vous oublié l'affaire Michaud? Qui avait fait des pressions pour le bannir et l'avait ostracisé?
Citation: |
[...]B’nai Brith vient de publier son fameux rapport sur les incidents antisémites au Canada. Surprise : l’Affaire Michaud n’y figure pas. C’est pourtant l’organisme qui est à l’origine de cette crise. ROBERT LIBMAN, directeur du chapitre québécois, trouve-t-il qu’on est allé trop loin? [...] |
http://www.vigile.net/spip.php?page=archives&u=http://archives.vigile.net/01-3/voir-bnai-brith.html
Citation: |
[...]Le malentendu prend sa source dans les déclarations de M. Yves Michaud, qui sollicite l'investiture péquiste dans Mercier. Dans une entrevue, M. Michaud a affirmé qu'il avait raconté à un ami juif qu'il était prêt à attendre 100 ans l'indépendance du Québec. Son ami lui aurait répliqué que les Québécois n'étaient pas dans la même situation que les Juifs avant la création de l'État d'Israël. M. Michaud a alors déploré le fait que les Juifs laissaient parfois entendre qu'ils étaient le seul peuple à avoir souffert, oubliant que les Arméniens et que les Palestiniens, entre autres, avaient aussi souffert.
Il n'en fallait pas plus pour que le groupe B'nai Brith demande au premier ministre Lucien Bouchard d'écarter la candidature de M. Michaud à l'investiture péquiste dans Mercier.[...]
Mercredi, M. Michaud a refusé de s'excuser pour ces propos, demandant pour quels propos, au juste, on lui demandait de s'excuser.
M. Michaud a affirmé que le groupe B'Nai Brith était plutôt extrémiste, anti-souverainiste et anti-Québécois. Il a rappelé que cet organisme avait déjà demandé que l'on change le nom de la station de métro montréalaise Lionel-Groulx, nommée en l'honneur du chanoine qui a marqué l'histoire québécoise.
M. Robert Libman, directeur général de la Ligue des droits de la personne B'Nai Brith Canada région du Québec et ancien chef du Parti égalité en a rajouté, traitant M. Michaud de «dinosaure».[...]
|
[...]Une organisation sioniste offre un service d’assistance 24 heures sur 24 aux personnes qui croient avoir besoin d’un accommodement raisonnable. Le B’nai Brith prend cette initiative par crainte que les audiences de la commission Bouchard-Taylor aient créé «un climat d’animosité et de méfiance envers les immigrants et les communautés minoritaires» au Québec. Dans un guide distribué partout au Québec dans les CLSC et les établissements d’enseignement, ainsi qu’aux commissions scolaires, aux députés et aux médias, l’organisation explique aux personnes se croyant victimes de discrimination comment obtenir un accommodement raisonnable.[...]
...
Lucien a toujours monté sur ses grands chevaux lorsqu'il est question des juifs...
C'est Lucien qui a monté de toutes pièces ce scandale qui a fait énormément de mal à Michaud! Il a pas juste été traité de nazi et d'antisémite, mais aussi de "Robin de la race", etc.
Nous apprenons dans l'article suivant de Pierre Cloutier:
"Mais voilà, depuis 9 ans, [Lucien Bouchard] est avocat au sein d’un important cabinet d’avocats juif de Montréal: Davies, Wards, Phillips, Vineberg." source: http://www.vigile.net/L-avocat-Lucien-Bouchard
On se souvient aussi que Gérard Bouchard a pété une coche lorsqu'un monsieur a dénoncé la taxe cachère dans le cadre de la session de Québec de la commission Bouchard-Taylor, à un point tel que Gérard a décrété la fin de la séance immédiatement après cette intervention. Gérard ne l'a pas laissé finir, il s'est levé debout pour exiger qu'on lui coupe le micro et il a injurié le monsieur en le traitant d'antisémite. Plusieurs articles qui concernaient cet incident ne sont plus trouvables sur Internet.
http://www.vigile.net/Le-vrai-visage-de-Lucien-Bouchard
Le vrai visage de Lucien Bouchard
[1] La vraie question qu’il faut se poser concernant Lucien Bouchard est simple : quels intérêts servait-il quand il était premier ministre de la "province" de Québec et quels intérêts sert-il maintenant ?
[2] Ancien avocat des communautés religieuses au Saguenay, Lucien Bouchard a toujours été un "privilégié", pour ne pas dire un carriériste et un opportuniste. Libéral en 1970, il obtient plusieurs mandats du gouvernement du Québec (libéral et péquiste) entre 1970 et 1985 :
* Président des tribunaux d’arbitrage dans le secteur de l’éducation (1970-1976) ; * Procureur principal de la commission Cliche d’enquête dans l’industrie de la construction (1974-1975) ; * Co-Président de la commission d’études sur les secteurs public et para-public (Commission Martin-Bouchard) (1975) * Coordonnateur et membre de plusieurs équipes spéciales de négociations du gouvernement du Québec avec les syndicats du secteur public .
[3] En 1985, il est nommé ambassadeur du Canada en France par son ami Brian Mulroney, puis secrétaire d’État et ministre de l’Environnement dans le gouvernement Mulroney..
[4] De fédéraliste, il devient prétendument "souverainiste", ponctue ses discours de citations choisies de René Lévesque et fonde le Bloc québécois après l’échec des accords du Lac Meech. Dans son livre intitulé "Jacques Parizeau, vol.3 : le Régent", 1985-1995, le journaliste Pierre Deschênes raconte avec moultes détails tous les coups bas et les crocs en jambe que Lucien Bouchard donne à Jacques Parizeau pour l’empêcher de réaliser son plan de match menant à l’indépendance, à un point tel qu’il est impossible aujourd’hui de faire assoir à la même table les 2 hommes.(1)
[5] Après la démission de Jacques Parizeau, Lucien Bouchard devient premier ministre de la "province" de Québec. Jugeant que les "conditions gagnantes" pour un nouveau référendum ne sont pas au rendez-vous, il adopte une politique d’austérité provinciale pour le Québec, avec des coupes importantes dans la santé et l’éducation et la fusion des municipalités. En 2003, le résultat s’en fera sentir et le Parti québécois perdra le pouvoir.
[6] En décembre 2000, Lucien Bouchard est l’instigateur principal d’une motion de blâme - unique et déshonorante dans l’histoire de l’Assemblée Nationale - contre Yves Michaud (2) pour des propos tenus en privé avec le sénateur canadien Léo Kolber, hommes affaires éminent de la communauté juive de Montréal et fédéraliste reconnu et notoire.(3) M. Michaud, privé de son droit le plus élémentaire de se défendre, n’en n’est jamais vraiment revenu.Ce fut son billet d’entrée dans le grand réseau de l’argent.
[7] En mars 2001, à mi-mandat, Lucien Bouchard démissionne comme premier ministre de la "province" de Québec et 3 semaines plus tard on le retrouve associé principal au cabinet juridique Davis Ward Philipps Vineberg, prestigieux bureau pan canadien de droit des affaires.(4) Ce cabinet (5) est celui qui s’occupe des questions légales entourant la vente de PCAA ("papier commercial adossé à des actifs") pour la firme Coventree de Toronto, actuellement sous enquête par la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario(6).(...)
Pierre Cloutier
(1) http://www.amazon.ca/Jacques-Parizeau-Régent-Pierre-Duchesne/dp/2764402805 (2) http://fr.wikipedia.org/wiki/Affair... . (3) http://fr.wikipedia.org/wiki/Leo_Kolberhttp://www.dwpv.com/fr/17625_4724.aspx (5) http://research.cibcwm.com/commerci.... (6) http://www.lesaffaires.com/secteurs... (7) http://www.ledevoir.com/economie/21...) (...) (4)
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AFFAIRE MICHAUD - actualité
Yves Michaud
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"(...) M. Yves Michaud, a tenu des propos qui sont de toute évidence inacceptables, qui ne laissent aucune place à l'interprétation non plus.
Et, pour reprendre brièvement ce qu'il a dit hier devant la Commission, il parlait de vote ethnique contre la souveraineté du peuple québécois, des mots qui résonnent encore aujourd'hui suite aux déclarations de l'ancien premier ministre Parizeau. Il a même ajouté, en parlant de B'nai Brith, extrémistes, il parlait d'un mouvement d'extrémistes antiquébécois et antisouverainistes." Jean J. Charest |
«[...] à défaut de retirer cette motion de blâme, il faudrait qu'une majorité des 109 députés qui l'ont précipitamment appuyée, sans débat, la dénoncent publiquement dans les années à venir. Sinon, ce jour du 14 décembre 2000 passera à l'Histoire comme un jour de honte dans les annales politiques du Québec.»
Rodrigue Tremblay, L'HEURE JUSTE, Stanké, - Chapitre 10 - "Censure et délits d'opinion". L'affaire Michaud, un an après - Tirer les leçons d'un épisode pénible Jean-Marc Léger, journaliste - Vigile 14.12.01 «À relire un an plus tard, attentivement, le texte d'Yves Michaud devant la Commission des États Généraux, on n'y relève trace ni de racisme, ni d'antisémitisme, ni de xénophobie, à moins de pratiquer le soupçon et l'amalgame et de viser en fait plus un homme que ses propos, dans une circonstance donnée. Je veux bien admettre que certaines personnes aient pu considérer, de bonne foi, que l'un ou l'autre passage de l'intervention de Michaud étaient inopportuns ou maladroits mais il n’y avait pas sur le fond motif à censure ou à condamnation.» Yves Michaud : injustement et anti-démocratiquement condamné GUY DURAND (extrait de "LE PAYS DONT JE RÊVE - Regard d’un éthicien sur la politique", Éditions Fides – 2ième trimestre 2003) - TRIBUNE LIBRE 16.7.2003 - Même si on n’apprécie pas le citoyen Michaud, celui-ci a été injustement et anti-démocratiquement condamné. Il a droit à une réhabilitation par l’Assemblée même qui a commis l’erreur. Il a fait déjà des compromis importants en acceptant un simple amendement aux règlements de l’Assemblée, puis une modeste déclaration ministérielle. Loin d’en sortir humiliés, les membres de l’Assemblée en seraient grandis. |
- Site Internet : L'ASSOCIATION Solidarité Yves Michaud
- Des témoignages à l'appui de Yves Michaud
Solidarité Yves Michaud (Numérisé par Jean-Luc Dion, 17 septembre 2002) - POUR RENDRE JUSTICE ET HONNEUR À YVES MICHAUD, par Thérèse-Isabelle Saulnier
- HONTE À ...Thérèse-Isabelle Saulnier - 6.2.01 - «Que tous ces gens, ainsi que tous ceux et celles qui les ont suivis aveuglément, qui les ont crus sur parole et ont répété comme des perroquets leurs faux-dires, leurs calomnies, leurs exagérations et leurs mensonges éhontés, fassent maintenant AMENDE HONORABLE et rendent honneur et justice à M. Yves Michaud.»
- Le sionismeGilles Pelletier - La masse critique - Après tout le battage médiatique, qui, dans la population en général, peut faire la différence entre antisémitiste et antisionisme? Petite histoire de l'implantation sioniste en Palestine, la couverture des médias selon FAIR, une conclusion par Edgar Morin... et, bien sûr, petit retour sur le pathétique adieu de notre premier ministre québécois.
- «D'abord, jamais plus il ne faut tolérer ici ou ailleurs que l'on assimile le projet québécois qui est totalement inclusif à quelque dessein ethnique que ce soit.»
Bernard Landry
Verchères, le 21 janvier 2001 - «Ce qui est très grave dans ce pays, c'est, par exemple, qu'on y traite sciemment des gens d'antisémites pour les punir d'être séparatistes.»
- - Pierre Foglia, LP 29.11.01
- L'unanimité parlementaire
- G. Fraser 11.6.98 (rappel) Dans une affaire (au Canada) autrement plus grave, Fraser conclut: «Mais que les députés décident, unanimement, de priver un individu de son droit de parole, peu importe son message, est malsain. Qu'ils le dénoncent plutôt.» Opinion publiée dans LeDevoir et non dans La Gâzette... - Vigile
LE CONGRÈS DE 1996 - Pages 21 - 23
La république de Côte Saint-Luc ! - Pages 24 - 33
Pour un tribunal Louis Riel
Le fédéralisme «extrême»
Les cumulards de l’État- Pages 34 - 43
L’épouvantail de l’incertitude- Pages 44 – 49, 54 – 55.
Extraits choisis par Jean-Luc Dion - Une lecture fortement recommandée à ceux qui voudraient approfondir les raisons de l'attaque injustifiée de la plupart des membres de l'Assemblée Nationale contre Yves Michaud en décembre 2000. On se souviendra que cet homme de parole, patriote et humaniste, briguait l'investiture comme candidat du Parti Québécois à une élection partielle, ce qui dérangeait certains notables...
Denis Lessard - La Presse Le jeudi 18 avril 2002 - Nouvelle présidence, vieux contentieux: Louise Harel se retrouve avec «l'affaire Michaud» sur les bras. Le vétéran péquiste a donné un ultimatum de 15 jours à la présidente de l'Assemblée nationale avant de traîner le Parlement devant les tribunaux. L'ancien copain de René Lévesque n'a jamais cessé son combat depuis qu'en décembre 2000 l'Assemblée nationale l'avait unanimement blâmé pour avoir tenu des propos antisémites.
Un message très important
Jacques Bergeron, pour lui-même et comme président de la section Ludger-Duvernay de la SSJB de Montréal 17.3.2002
Jacques Bergeron, pour lui-même et comme président de la section Ludger-Duvernay de la SSJB de Montréal 17.3.2002
Un an après
L'affaire Michaud refait des vagues
Il y a un an, l'Assemblée nationale adoptait une motion de blâme à l'endroit d'Yves Michaud. Par un vote unanime, les parlementaires condamnaient les propos jugés inacceptables de M. Michaud à l'endroit de la communauté juive lors des États généraux sur la langue française.
Yves Michaud est revenu à la charge jeudi pour demander réparation. Selon lui, l'Assemblée nationale l'aurait traité injustement en refusant d'entendre la transcription complète de ses propos. Le député de l'Assomption, Jean-Claude St-André, a déposé au nom d'Yves Michaud une pétition pour qu'il obtienne réparation. (TVA 14.12.01)
Le sens politique de l’affaire Michaud, un an après Gilles Verrier - Vigile 14 décembre 2001 L’Assemblée nationale se doit de mériter notre respect Guy ROCHER, 8.5.01 «L’Assemblée nationale s’est inventé un Yves Michaud, autre que celui qui est le vrai, pour pouvoir le condamner. Elle a produit "une invention nuisible" [...] Alors qu’elle croyait condamner Yves Michaud, l’Assemblée nationale s’est condamnée elle-même et fait un grave accroc à notre démocratie québécoise.» | Chroniques des petits pas fascistes ordinaires Jean-Yves Durocher - Vigile 14 décembre 2001 L'Assemblée Nationale doit abroger sa motion de blâme à l'endroit de M. Yves Michaud Le RIQ a été le premier à souligner l'illégalité du geste de l'Assemblée nationale dans l'Affaire Michaud - Communiqué du 17 février 2001 - Rappel |
Dépôt d'une pétition en redressement d'un grief
Yves Michaud demande à l'Assemblée nationale d’adopter une motion portant réparation - 10.12.01
«Par cette motion portant sur une matière qui n’est pas de son ressort et de surcroît sans connaître et évaluer les propos soi disant exécrés, l’Assemblée nationale m’a injustement infligé l’opprobe.
Je prie donc cette respectable Assemblée de réparer l’injustice résultant de la motion du 14 décembre 2000 en adoptant, à son choix, l’une ou l’autre des motions suivantes [...]»
«Le canal choisi par M. Michaud d’une pétition à l’Assemblée nationale et d’autres gestes réglementaires pour l’avenir que pourrait poser l’Assemblée nationale m’apparaissent des voies prometteuses. Ce qui est mis de l’avant par Michaud ne me semble pas déraisonnable.»
- Déclaration du premier ministre Bernard Landry le 2 mai 2001
(Cette citation a été envoyée par le président de Solidarité Yves Michaud, le Dr Georges-Étienne Cartier, à tous les députés et ministres du PQ.)
-------------------------- Déclaration du premier ministre Bernard Landry le 2 mai 2001
(Cette citation a été envoyée par le président de Solidarité Yves Michaud, le Dr Georges-Étienne Cartier, à tous les députés et ministres du PQ.)
Vigile
mercredi 27 octobre 2010 304 visites 1 message
La motion (contre Yves Michaud) a été présentée par Bergman et Boulerice. Bergman on comprend. Mais Boulerice ?
mercredi 27 octobre 2010 304 visites 1 message
La motion (contre Yves Michaud) a été présentée par Bergman et Boulerice. Bergman on comprend. Mais Boulerice ?
Boulerice a toujours été le plus sioniste des députés québécois. Une espèce très rare dans un parti essentiellement pro-palestinien.
Est-ce que quelqu’un sait pourquoi Boulerice était aussi sioniste ?
Boulerice a démissionné en 2005 sans explication. Est-ce quelqu’un sait pourquoi ?
Jacques Noel, 27 octobre 2010 (commentaire)
***
Est-ce que quelqu’un sait pourquoi Boulerice était aussi sioniste ?
Boulerice a démissionné en 2005 sans explication. Est-ce quelqu’un sait pourquoi ?
Jacques Noel, 27 octobre 2010 (commentaire)
***
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Vos commentaires:
Boulerice était impliqué dans une business technologique (GenStar je crois) d’appareils colonnaires d’annonces qui servait de couverture de blanchiment pour les Hell’s Angels.
Son vis-à-vis des Hells était "Trooper".
Il a démissionner le jour qu’il devait annoncer une réponse à Radio-Canada pour une entrevus à ce sujet.
Je crois que c’est l’émission Enjeux qui en parlait.
Son vis-à-vis des Hells était "Trooper".
Il a démissionner le jour qu’il devait annoncer une réponse à Radio-Canada pour une entrevus à ce sujet.
Je crois que c’est l’émission Enjeux qui en parlait.
Boulerice n’est pas le seul "sioniste" du parti.
Beaucoup de députés ont accepté de visiter Israël, frais payés, par le conseil Canada-Israël.
Une grave erreur de jugement.
Beaucoup de députés ont accepté de visiter Israël, frais payés, par le conseil Canada-Israël.
Une grave erreur de jugement.
Je suppose que lorsqu’on sait que plusieurs l’ont fait avant soi, il semble que ce soit une pratique acceptable et accepté. Rien de tel qu’un voyage pour nous ouvrir l’esprit sur une communauté. Et pourtant, s’ils savaient ce que Israel ou ses lobbys défenseurs pouvaient apprendre, ils refuseraient net de faire de tels voyages.
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Yves Michaud: "Mon exécution parlementaire"
Le 14 décembre 2000, l’Assemblée nationale adoptait à l’unanimité et sans débat une motion par laquelle elle condamnait des propos qu’Yves Michaud avait tenus. Citant le chanoine Lionel Groulx, M. Michaud avait affirmé que les Québécois devraient s’inspirer de l’«âpre volonté de survivance», de l’«invincible esprit de solidarité» et de l’«impérissable armature morale» du peuple juif.
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Photo : Jacques Nadeau - Le Devoir
Le 14 décembre 2000, l’Assemblée nationale adoptait à l’unanimité et sans débat une motion par laquelle elle condamnait des propos qu’Yves Michaud avait tenus. Citant le chanoine Lionel Groulx, M. Michaud avait affirmé que les Québécois devraient s’inspirer de l’«âpre volonté de survivance», de l’«invincible esprit de solidarité» et de l’«impérissable armature morale» du peuple juif.
À retenir
- Nous publions l'allocution prononcée hier soir par M. Michaud à l'occasion du lancement du livre L'Affaire Michaud. Chronique d'une exécution parlementaire (Gaston Deschênes, Septentrion)
Je me suis régalé du livre de Gaston Deschênes, ancien directeur de la recherche à l'Assemblée nationale du Québec, non que j'en sois le sujet, mais quelle maîtrise des faits, de la langue, d'une histoire rocambolesque, d'un événement sans précédent depuis l'instauration des institutions démocratiques issues du suffrage universel il y a plusieurs siècles! Le fait que l'Assemblée nationale, dont je fus jadis un acteur insoumis, se soit égarée et transformée en Parlement croupion a entaché le respect que j'avais pour cette institution.
Dix ans après le vote de la motion scélérate du 14 décembre 2000, je reste encore abasourdi devant l'obéissance aveugle de députés présumés d'intelligence et a priori respectueux des droits et libertés de la personne. À l'appel des chefs de la meute parlementaire, péquiste et libérale, j'ai vu de mes yeux vus, ce jour-là, 109 d'entre eux, chiens couchants aux ordres des maîtres et de leurs séides, d'une servilité à faire vomir, jeter l'opprobre sur le citoyen que je suis. Pas un seul ne s'est levé pour poser une question d'une simplicité évangélique. Pouvons-nous prendre connaissance des propos que nous sommes appelés à condamner? Motus et bouche cousue.
Je les ai vus sortir d'une boîte à ressort et condamner des propos dont aucun n'a lu un traître mot. Tous ont renoncé à leur libre arbitre et à l'exercice de leur jugement, aplatis, muets, rampants, avachis devant l'imperium des chefs de violer impunément les droits fondamentaux de la personne: liberté d'expression, comparution de l'intimé, lecture de l'acte d'accusation et réponse de l'intimé, procès en bonne et due forme suivant la règle millénaire de l'audition des parties (audi alteram partem).
Écartèlement
Tout cela me fut refusé mesquinement. Qu'avais-je donc dit, juste Ciel, pour subir cet écartèlement obscène sur la place publique? La motion maudite dénonce «les propos inacceptables à l'égard des communautés ethniques et, en particulier, à l'égard de la communauté juive tenus par Yves Michaud à l'occasion des audiences des états généraux sur le français à Montréal». Voici ce que j'ai dit, extrait du texte officiel de la commission Larose: «Mes propres citoyens devraient suivre l'exemple de ce que le chanoine Groulx disait à propos du peuple juif.» Le chanoine Groulx invitait ses compatriotes «à posséder, comme les Juifs, leur âpre volonté de survivance, leur invincible esprit de solidarité, leur impérissable armature morale», ajoutant que «l'antisémitisme était une attitude antichrétienne et que les chrétiens sont, en un sens, spirituellement sémites».
Allô! Propos inacceptables! Allô! Motion de blâme! Allô! Indépendance des élus de la nation!
Il y a des jours, disait quelqu'un dont je ne me souviens plus du nom, où je suis étonné de la stupidité des hommes, mais stupéfait qu'elle n'aille pas plus loin! Au pays du Québec, sous le couvert de l'immunité parlementaire, les massacreurs de réputations peuvent s'en donner à coeur joie, protégés par le silence ouaté des tribunaux qui ne voient rien de répréhensible à ce que les élus de la nation procèdent à une exécution sommaire. Sous un Parlement [en état d'] hypnose et la complicité d'anciens ministres conservateurs du Parlement fédéral, recyclés dans la politique québécoise, j'ai été jeté en pâture et au mépris de mes compatriotes.
Meneurs hargneux
Le chef du PQ et son vis-à-vis libéral ne pouvaient souffrir qu'un franc-tireur revienne à l'Assemblée nationale. La parade était facile: M. Bouchard n'avait qu'à refuser de signer mon éventuelle investiture dans Mercier. Point final. En guise de substitution, avec la complicité joyeuse et hypocrite de l'opposition, l'Assemblée nationale me crucifie sur la place publique. Avec des relents de république bananière, je frémis en évoquant une souveraineté québécoise sous Lucien Bouchard. Horresco referens!
Dix ans se sont écoulés et 22 députés*, participants à la curée du 10 décembre 2000, ronflent dans leur fauteuil capitonné comme si rien ne s'était passé. Dix longues années sans que l'Assemblée corrige ses règlements qui permettent des saloperies du genre de celles dont j'ai été la cible. MM. Bouchard et Charest, vous vous êtes comportés de façon malpropre à mon égard. J'ai essayé sans succès d'oublier votre rancoeur à mon endroit. Vous ne vous êtes pas grandis en cherchant à me déshonorer.
Le 14 décembre 2000, vous avez dépassé les bornes de la décence et de la justice. Je me prends à espérer, sans trop y croire, qu'une autre Assemblée nationale, débarrassée de meneurs hargneux, retrouvera son honneur et sa dignité perdus, tant et aussi longtemps qu'elle ne modifiera pas ses règlements qui l'autorisent à se transformer en tribunal d'inquisition.
* Des 109 députés qui ont voté la motion ignoble, 22 siègent encore à l'Assemblée nationale. Parti québécois: (9) Pauline Marois, Agnès Maltais, Nicole Léger, Louise Beaudoin, Claude Pinard, Sylvain Simard, François Gendron, Stéphane Bédard, Danielle Doyer. Parti libéral: (13) Jean Charest, Pierre Paradis, Yvon Vallières, Laurence S. Bergman, Fatima Houda-Pepin, François-Henri Gautrin, Jean-Marc Fournier, Pierre Marsan, Line Beauchamp, Geoffrey Kelly, David Whissell, Yvon Marcoux, François Ouimet.
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On sait que Michaud n'aurait jamais dû parler ainsi en présence de Kolber alors qu'il était chez son coiffeur... Kolber est juif (pas que sioniste): proche ami de Shimon Peres et ami très intime des Bronfman (notez que ce nom revient souvent en lien avec Kolber). Il fut notamment président du conseil de l'hôpital général juif de 1997-1999... Dans "Leo A Life", on rapporte que Bronfman a dit que Kolber était "un gentil petit juif qui cherche à faire fortune... ("A little jewish boy on the make")
http://en.wikipedia.org/wiki/Leo_Kolber
Kolber was President of CEMP Investments, a family holding company for the children of Samuel Bronfman. In the 1960's, Kolber played a key role in the construction of the Toronto Dominion Centre, a landmark building complex designed by Mies van der Rohe that is credited with helping to elevate Toronto to the status of a world class city. Kolber was also instrumental in two major Bronfman deals: Seagram's purchase of a stake in DuPont and the sale of the Cadillac-Fairview real estate company at the height of its value in 1987. In the process, Kolber acquired considerable wealth in his own right, including $100 million for arranging the Cadillac-Fairview sale. Author Peter C. Newman wrote in his 1975 book The Canadian Establishment that Kolber was so close to the Bronfman family that "Sam [Bronfman] treated him as a son and Leo worshipped Sam as a father." Newman calls Kolber "the non-Bronfman Bronfman with the big brain" and "a tough cookie," but goes on to say that Kolber "was always honest and had a sense of humor about himself." A character based on a caricature of Kolber appears in the Mordecai Richler novel Solomon Gursky Was Here; the portrait is highly unflattering.
For many years, Kolber was the chief fundraiser for the Liberal Party of Canada. He also served on the boards of many companies, including Seagram, MGM, and the Toronto-Dominion Bank. Kolber's late wife Sandra was a published poet and film executive who served on the board of The Canadian Broadcasting Corporation and received an arts award from the Governor General. Sandra and Leo Kolber were among Montreal's most active philanthropists. Causes included The Montreal Symphony Orchestra, McGill University and The Jewish General Hospital.
Kolber's close friendship with Israeli President Shimon Peres dates back to the 1950s. Kolber's son Jonathan is an Israeli citizen who was chairman of Koor Industries Ltd., a leading Israeli investment firm.
In 1957 liquor magnate Sam Bronfman wanted to shake up a conservatively-run family trust called Cemp Investment in order to produce more exciting yields. The man he chose to accomplish this, Leo Kolber, was an unusual, even eccentric, choice. Kolber after all was just 28 and his successes were limited to a few small real estate developments in Montreal. Ostensibly Kolber’s prime qualification was that he was a college buddy of Sam’s son, Charles, from McGill University. Because of this friendship, Kolber had managed to become a guest at the Bronfman’s Westmount mansion regularly enough that Charles’s mother Saidye wondered whether Kolber wasn’t just a gold digger. But Sam Bronfman liked Kolber. He recognized a hard-edged will to succeed in Kolber not unlike his own. Apparently, Bronfman approvingly told his wife that Kolber was “a little Jewish boy on the make.”
Kolber was given the task and his success was decidedly stellar. Although Bronfman was personally nervous about real estate, Kolber was attracted to it to the exclusion of most everything else. In his autobiography, Leo: A Life, which he has written with the help of journalist Ian MacDonald, Kolber admits he was lucky. He was the right man in the right place at the right time. In the late fifties and early sixties, Canadian urban real estate was cheap just when there was a ferocious demand for new development. The results were business complexes like the TD Centre in Toronto and gargantuan enclosed shopping centres so beloved by middle class shoppers. Through Kolber’s foresight in exploiting these trends, the Bronfman family managed to add a second real estate fortune to that of its well known liquor business.
Kolber wasn’t just the mastermind. Because he was given a percentage of profits from the start, he became extremely wealthy himself. He gave lavishly to the arts and to Israeli causes. He became the bagman of the federal Liberal party and a senator who chaired the Senate Banking Committee. He managed to stay out of the limelight and he seems to have preferred it that way. Yet he did attract some decidedly unwelcome attention. In the summer of 1971, Kolber and Mordecai Richler used to hang out, and Richler drained him of anecdotes about the Bronfmans which ended up in Richler’s work, particularly Solomon Gursky was Here. Kolber ruefully admits he turned up himself in the novel as the figure Harvey Schwartz with a poet wife who was quite like his own. In his novel, Richler had pilloried Harvey Schwartz as the “pet cobra” of the Gurskys.
There’s not too much evidence of the cobra in Leo. If he wanted to allay any impression of that, he has done a good job. In the areas of his personal life he often overdoes the sentimentality and self-indulgence. He never tires of telling us about the social perks of being very wealthy. Because of Cemp’s part ownership in MGM, he says, Cary Grant, who served like Kolber on the board, used to dine with him in Hollywood and call him in Montreal on his birthday. Similarly, he was able to open the door of his mansion on his 40th birthday to find Danny Kaye pretending to be a delivery man for the party’s smoked meat. On his fiftieth birthday it was famous hollywood songwriter Sammy Cahn leading the orchestra at the Ritz Hotel reception. A more recent thrill was to schmooze with Tiger Woods.
When he talks about the Bronfmans and the operation of his businesses, he is much more sober and acute. Being so close to the Bronfmans, he is able to analyze the foibles and manifold differences of Sam and Saidye and their four children whose trust he was managing. Understandably he gives a glowing account of his personal friend, the amiable Charles, who was the least Bronfman-like of the Bronfmans. He shows a bit of caution towards the official family heir, Edgar, who had his periods of personal turmoil. Yet he agrees that Edgar managed to keep the Bronfman interests on track. It was Edgar who bought up attractive DuPont stocks. Kolber shows no patience with Edgar’s son, Edgar Jr., whose poor judgment in investing recently destroyed much of the family’s wealth. These facts of course are now well known. Edgar Jr. managed to convince the family to cash in their attractive part ownership of DuPont and invest heavily in Hollywood’s MCA just at the time the value of its stocks horribly collapsed.
Kolber blames Edgar Jr. but also points to deteriorating business practices antithetical to his own conservative investment strategies. Creative accounting principles like EBITDA (Earnings Before Interest, Taxes, Depreciation and Amortization) led to fantasies of riches and the collapse of large companies. Noting Edgar Jr. was a great fan of EBITDA, he adds that EBITDA was “one of the reasons we’ve had a crisis of corporate governance. By 2003 corporate America was rushing to restate its earnings. But by then the damage had been done, not only to investor portfolios, but also to confidence in markets and business leaders.”
In the end, Kolber wants us to know that he has done very well in life. He has made enormous amounts of money and come to know the perks and fine life of the wealthy. But he has done so with a management style which rarely fails because it knows its own strengths and responsible limits.
John Ayer (Books in Canada)--This text refers to the Hardcover edition.
Review
"The most fascinating reading comes when Kolber pulls back the curtains on the private world of the Bronfmans, especially the fall of the business empire that made the family, in the words of Peter C. Newman, the Rothschilds of the New World." The Montreal Gazette "Kolber shares insights into the Bronfman family and the intertwined corporate history of one of Canada's most storied businesses and is unusually indiscreet for a member of the establishment." Financial Post "The best business memoir I've ever read." Rod McQueen, author of The Icarus Factor: The Rise and Fall of Edgar Bronfman Jr. "Leo Kolber's surprisingly candid and entertaining memoir is a jazzy, fast-paced book, filled with his insider and at times wild stories about working for the Bronfman family dynasty for thirty years." The Hill Times
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Le PQ intolérant clame le Congrès juif
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Intolérant, le Parti québécois?
Les partis d'opposition, comme le gouvernement, se laisseraient trop facilement distraire par des anecdotes montées en épingle dans les médias... PC
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