Le lobby d'Israel - The influence of AIPAC on US Foreign Policy (V.F.); et
Inside Britain's Israel Lobby
Sionisme : veuillez, s’il vous plaît, relier les petits points…
Palestine Solidarité, 24 juin 2010
par Gilad Atzmon
Voici quelques semaines, le Jewish Chronicle publiait une liste de parlementaires britanniques juifs. Il en a nommé au total vingt-quatre, dont 12 Conservateurs, 10 Travaillistes et deux Libéraux Démocrates. Commentant ces chiffres, l’écrivain (et militant pacifiste) Stuart Littlewood a abouti à l’analyse ci-après :
« Au Royaume-Uni, il y a 280 000 juifs, représentant 0,46 % de la population totale du pays. Il y a 650 sièges à la Chambre des Communes, si bien que, proportionnellement, les juifs ne devraient en occuper que trois. La conclusion est joliment évidente. Avec 24 sièges, les juifs sont huit fois trop représentés. Cela signifie, bien entendu, que d’autres groupes doivent nécessairement être sous-représentés, dont des musulmans… Si les musulmans, par exemple, étaient autant surreprésentés que les juifs (à savoir huit fois), ils détiendraient 200 sièges. Le Ciel nous tomberait sur la tête ! »
A ce point, une question doit être posée : pourquoi les juifs sont-ils surreprésentés au Parlement britannique, dans les groupes de pression politiques britanniques et américain, dans le financement de la politique et dans les médias ?
L’Israélo-Américain Haim Saban, magnat des médias multimilliardaire de son état, nous donne la réponse. Le New Yorker a rapporté cette semaine que lors d’une conférence, durant l’automne de l’année dernière, Saban a décrit sa formule pro-israélienne, soulignant « les trois moyens d’avoir une influence sur la politique américaine : faire des donations aux partis politiques, créer des boîtes à idées et contrôler les médias ».
Comme je l’ai déjà indiqué à de multiples reprises par le passé, il n’existe pas de complot juif. Tout est fait au grand jour. Devant des caméras de télévision dans le monde entier, l’ Auteur de propagande israélienne patenté et néanmoins ministre des Affaires étrangères britannique David Miliband a donné aux Israéliens le feu vert pour lancer leur opération Plomb Fondu, en suggérant, à Sdérot, qu’ « Israël doit, avant tout, chercher à protéger ses propres citoyens ». Dans la pratique, Miliband fait de nous tous les complices d’un colossal crime de guerre perpétré par Israël. Le sioniste pur sucre Lord Levy a financé le parti Travailliste précisément au moment où ce parti lançait une guerre criminelle supposée éradiquer la dernière poche de résistance arabe au sionisme. Lui non plus n’a pas été le moins du monde timide à ce sujet. Dans les médias, les journalistes de la publication effrontée Jewish Chronicle Lord Levy et Nick Cohen se sont fait les avocats enthousiastes de cette même guerre criminelle au nom de l’ « interventionnisme moral ». Nick Cohen a également fondé la boîte à idées Euston Manifesto pour soutenir des idéologies néocon des plus douteuses sur cette rive de la mare (la Manche, ndt).
Levy, Cohen, Aaronovitch, Milliband sont tous les uns autant que les autres en accord avec la formule de Saban : influence, dons financiers, boîtes à idées, médias. Pourtant ils ne connaissent pas nécessairement Saban, et ils peuvent très bien ne jamais avoir entendu parler de ce ponte des médias sionistes. Ce n’est pas une obligation. Le fait est que Saban n’a rien inventé. Sa formule est profondément imbibée de tradition religieuse judaïque, de culture juive et d’idéologie juive.
Unis contre Pourim
Le Livre d’Esther est un récit biblique qui sert de base à la célébration de la fête de Pourim, la plus joyeuse des fêtes juives. Il raconte l’histoire d’une tentative de judéocide, mais il raconte aussi une histoire dans laquelle les juifs réussissent à modifier leur sort grâce à l’influence politique. Dans ce récit, les juifs réussissent effectivement à se sauver et même à se venger, le tout grâce à leur infiltration dans les couloirs du pouvoir.
Ce récit se situe à la troisième année du règne d’Ahasuerus, prince régnant généralement identifié au roi de Perse, Xerxès. C’est l’histoire d’un palais, d’un complot, d’une tentative de judéocide et d’une courageuse et belle reine juive (Esther) qui réussi à sauver in extremis son peuple, le peuple juif.
Dans le récit, le roi Ahasuerus est marié à Vashti, qu’il répudie après qu’elle eut rejeté sa proposition de lui « rendre visite » durant une fête. Esther fut sélectionnée parmi les candidates à devenir la nouvelle épouse d’Ahasuerus. Tandis que les péripéties du récit se déroulent, le Premier ministre d’Ahasuerus, Haman, complote pour faire assassiner le roi et tous les juifs, sans savoir qu’Esther, de fait, est juive. Esther, avec son cousin Mordechaï, sauve leur peuple. Esther avertit Ahasuerus du complot anti-juif meurtrier de Haman. Haman et ses fils sont pendus aux gibets que celui-ci destinait à son cousin Mordechaï. Et, comme de juste, Mordechaï prend la place de Haman, et devient le Premier ministre. L’édit de Ahasuerus décrétant l’assassinat de tous les juifs ne pouvant être annulé, il en publie un autre, qui permet aux juifs de prendre les armes et de tuer leurs ennemis, ce dont ils se chargent avec plaisir, bien entendu.
La morale de ce récit biblique est tout à fait claire. Si les juifs veulent survivre, ils ont tout intérêt à se frayer leur chemin dans les couloirs du pouvoir. Ils doivent être au contact des maîtres du monde. Avec Esther, Mordechaï et Pourim à l’esprit, l’Aipac, Lord Levy, l’Anti-Defamation League, David Miliband, Saban et la notion de « pouvoir juif » apparaissent comme autant d’incarnations d’une profonde idéologie biblique tribale et culturelle.
Mais c’est là où nous arrivons à un nœud crucial. Bien que ce récit nous soit présenté comme un récit historique, l’historicité du Livre d’Esther est très largement contestée par la plupart des spécialistes de la Bible et des historiens. L’absence de toute corroboration manifeste entre l’un quelconque des détails de cette histoire et ce que l’on connaît de l’histoire persane à travers les sources classiques est ce qui a conduit les chercheurs à la conclusion que ce récit est dans une grande largeur, voire entièrement, fictionnel.
Autrement dit, même si la morale juive est claire, la tentative de génocide est fictionnelle.
Apparemment, le Livre d’Esther place ses adeptes (juifs) dans syndrome de stress pré-traumatique collectif. Il transforme un fantasme fictionnel de ‘destruction’ en une ‘idéologie de la survie’ très vivante. Et, de fait, d’aucuns voient dans cette histoire une allégorie de juifs quintessenciellement assimilés, qui découvrent qu’ils sont les cibles de l’antisémitisme, mais qu’ils sont aussi en position de se sauver eux-mêmes, et de sauver leurs coreligionnaires.
Le Livre d’Esther a pour fonction de générer une identité tribale exilique cohérente. Il est là pour instiller un stress existentiel. Il est une introduction à la mentalité holocaustique. De plus, il fixe les conditions permettant que l’Holocauste devienne une réalité. En termes herméneutiques, ce texte informe la réalité. Dans la pratique, c’est l’esprit apeuré qui se place lui-même dans un piège tragique de prophétie auto-réalisatrice. L’idéologie shoatique mûrit en un événement réel.
De manière très significative, le Livre d’Esther (dans sa version hébraïque) est l’un des deux livres de la Bible qui ne mentionnent pas directement Dieu (l’autre étant le Cantique des Cantiques). Comme dans les cas de l’idéologie sioniste laïque et de la religion holocaustique, dans le Livre d’Esther, ce sont les juifs qui croient en eux-mêmes, en leur propre pouvoir, en leur caractère sans égal, à leur sophistication, à leur capacité à influencer, à leur capacité à s’emparer du contrôle de royaumes entiers et à leur capacité à sauver leur peau. Le Livre d’Esther tourne tout entier autour de la prise du pouvoir. Il véhicule l’essence et la métaphysique du pouvoir juif tel que l’a décrit Haim Saban et tel qu’il est exercé par l’Aipac.
Sionisme et démocratie
Les sionistes semblent apprécier la démocratie. L’Etat juif clame outrancièrement être « la seule démocratie au Moyen-Orient ». Les partisans d’Israël dans le monde entier soutiennent eux aussi les conflits au nom de la « démocratie ». Pourquoi aiment-ils tant la démocratie ? J’imagine que la réponse est d’une simplicité dévastatrice : la démocratie est la plateforme politique idéale pour les marchands d’influence sioniste.
La démocratie telle que nous la connaissons aujourd’hui, en particulier dans le monde anglo-saxon, est un système politique qui se spécialise dans le placement de personnalités inadéquates, non qualifiées et douteuses aux postes stratégiques du pouvoir. Deux dirigeants démocratiquement élus ont ainsi lancé les guerres illégales contre l’Irak. Deux dirigeants démocratiquement élus ont entraîné l’Occident dans un désastre financier.
Gérer un Etat n’est pas une tâche facile. Cela requiert indubitablement du talent et une certaine formation. Par le passé, nos dirigeants politiques élus étaient des hommes politiques expérimentés qui avaient déjà mené quelque chose à bien dans leur vie, que ce soit dans le domaine des recherches universitaires, de l’industrie, de l’armée ou dans le monde de la finance. Dans le passé, nos candidats aux postes suprêmes avaient un curriculum vitae à nous montrer. Apparemment, cela n’est plus le cas désormais. Election après élection, nous sommes confrontés au « choix démocratique » consistant à accorder notre vote à tel ou tel jeune looser ridicule. Election après élection, nous voyons des « stars » politiques en ascension, des gens qui n’ont en réalité jamais rien fait dans leur existence et qui n’ont aucune qualification ne serait-ce que pour tenir l’épicerie au coin de la rue, alors, un Etat… ?
Vous êtes fondés à vous demander quelle qualification Blair ou Bush possédaient avant de prendre le volant en mains. Quelle expérience David Cameron a-t-il qui lui permette de sauver la Grande-Bretagne du désastre absolu sur tous les fronts possibles et imaginables (finances, Irak, Afghanistan, éducation, service public de la santé, etc.) ? Quel genre d’expérience a un David Miliband pour postuler au poste de président du parti Travailliste ? La réponse est : rien, queue de chique, que dalle, nada. Nos vies, notre avenir et celui de nos enfants sont entre les mains de personnages falots et totalement désemparés.
Cela explique sans doute pourquoi la Grande-Bretagne se retrouve avec un parlement en suspens. Aucun leader, dans ce pays, n’est parvenu à convaincre la population qu’il avait le talent, l’intégrité, ou même ne serait-ce qu’une graine de leadership authentique.
Mais voici la grande nouvelle : autant nos leaders élus sont totalement impuissants, autant les Saban, les Lord Levy et autres Wolfowitz savent exactement quoi faire. La religion, la culture et l’idéologie juives procurent à leurs adeptes un narratif qui les tire du marasme démocratique. Les Sabans, dans notre monde, sont loin d’être des amateurs ou des gens désemparés ; ils savent exactement quoi faire. Ils le font d’ailleurs depuis trois mille ans. Ils sont les successeurs de Mordechaï et d’Esther. Les Sabans de notre monde savent comment traduire la morale de Pourim dans la praxis britannique et américaine.
Stuart Littlewood semble se demander pourquoi les juifs sont ainsi surreprésentés. En ayant Pourim à l’esprit, nous pouvons suggérer une réponse. Nous avons ici affaire à une composante culturelle exilique qui prêche en faveur du lobbying, de l’influence et de la prise de contrôle. Le modelage de la politique, des médias et des pensées, tel est la véritable signification du Livre d’Esther. Saban fut tout simplement soit assez sincère, soit assez fou pour le reconnaître publiquement. Toutefois, l’absence d’un équivalent du Livre d’Esther au cœur de la culture musulmane ou de la culture hindoue peut expliquer la raison pour laquelle d’autres groupes migratoires marginaux en Grande-Bretagne sont représentés de manière adéquate et proportionnelle dans la vie politique et dans les médias britanniques.
Il est de plus peu vraisemblable que cette situation change bientôt. Par opposition à la plupart des minorités est des identités marginales en Occident, le judaïsme est une religion nationale exilique et l’identité juive est un produit d’un endoctrinement tribal. Cela peut expliquer la raison pour laquelle des juifs émancipés vivant en Grande-Bretagne depuis plusieurs générations en tant que laïcs continuent à opérer au sein des structures politiques et sociales juives et sous des bannières politiques juives.
Tout le monde sait que certains juifs sont extrêmement doués ; ça n’est absolument pas un secret. Il est également tout à fait évident que certains juifs figurent au rang des principaux contributeurs au discours humaniste et universel. Toutefois, ce n’est pas là quelque chose que nous puissions dire au sujet d’Haim Saban, qui désire ouvertement influencer la politique étrangère américaine au moyen de dons, de think tanks et de contrôle des médias.
De même, David Miliband, qui s’est ingénié à amender la Juridiction universelle britannique afin de faciliter leurs visites dans son royaume aux criminels de guerre israéliens, ne saurait lui non plus être considéré un grand humaniste. Nick Cohen, qui a fondé l’Euston Manifesto, une boîte à idées qui fait la promotion des intérêts sionistes au sein de la culture britannique, ne saurait être considéré comme une icône morale. De manière assez étonnante, ils ont tous fait tout ça ouvertement.
Si nous sommes soucieux de la paix et de nos futures générations, nous devons avoir le courage de relier entre eux les petits points. Les Mordechaï et les Esther, au sein de nos médias et de notre vie politique et intellectuelle doivent être dénoncés. Nous devons nous unir contre Pourim. Si le parti Travailliste a encore une once de responsabilité, il doit remettre David Milliband à sa place. Si nos partis veulent que nous croyions à leurs programmes, ils doivent apprendre à dire NON au fric sioniste et aux donateurs juifs par procuration. Si nos médias veulent que nous croyions à leur ‘impartialité’, qu’ils commencent par identifier l’ennemi de l’intérieur. Combien faudra-t-il que d’Irakiens meurent, avant que cela fasse ‘tilt’ ? Comment de militants pacifistes doivent perdre la vie en haute mer avant que nous disions tous « plus jamais ça ! » Combien de travailleurs britanniques devront perdre leur emploi, leur maison et leurs espoirs avant que nous puissions nous permettre de dire ‘NON’ aux guerres sionistes et à ceux qui s’en font les avocats parmi nous ?
Traduit de l’anglais par Marcel Charbonnier
http://www.gilad.co.uk/writings/…
par Gilad Atzmon
Voici quelques semaines, le Jewish Chronicle publiait une liste de parlementaires britanniques juifs. Il en a nommé au total vingt-quatre, dont 12 Conservateurs, 10 Travaillistes et deux Libéraux Démocrates. Commentant ces chiffres, l’écrivain (et militant pacifiste) Stuart Littlewood a abouti à l’analyse ci-après :
« Au Royaume-Uni, il y a 280 000 juifs, représentant 0,46 % de la population totale du pays. Il y a 650 sièges à la Chambre des Communes, si bien que, proportionnellement, les juifs ne devraient en occuper que trois. La conclusion est joliment évidente. Avec 24 sièges, les juifs sont huit fois trop représentés. Cela signifie, bien entendu, que d’autres groupes doivent nécessairement être sous-représentés, dont des musulmans… Si les musulmans, par exemple, étaient autant surreprésentés que les juifs (à savoir huit fois), ils détiendraient 200 sièges. Le Ciel nous tomberait sur la tête ! »
A ce point, une question doit être posée : pourquoi les juifs sont-ils surreprésentés au Parlement britannique, dans les groupes de pression politiques britanniques et américain, dans le financement de la politique et dans les médias ?
L’Israélo-Américain Haim Saban, magnat des médias multimilliardaire de son état, nous donne la réponse. Le New Yorker a rapporté cette semaine que lors d’une conférence, durant l’automne de l’année dernière, Saban a décrit sa formule pro-israélienne, soulignant « les trois moyens d’avoir une influence sur la politique américaine : faire des donations aux partis politiques, créer des boîtes à idées et contrôler les médias ».
Comme je l’ai déjà indiqué à de multiples reprises par le passé, il n’existe pas de complot juif. Tout est fait au grand jour. Devant des caméras de télévision dans le monde entier, l’ Auteur de propagande israélienne patenté et néanmoins ministre des Affaires étrangères britannique David Miliband a donné aux Israéliens le feu vert pour lancer leur opération Plomb Fondu, en suggérant, à Sdérot, qu’ « Israël doit, avant tout, chercher à protéger ses propres citoyens ». Dans la pratique, Miliband fait de nous tous les complices d’un colossal crime de guerre perpétré par Israël. Le sioniste pur sucre Lord Levy a financé le parti Travailliste précisément au moment où ce parti lançait une guerre criminelle supposée éradiquer la dernière poche de résistance arabe au sionisme. Lui non plus n’a pas été le moins du monde timide à ce sujet. Dans les médias, les journalistes de la publication effrontée Jewish Chronicle Lord Levy et Nick Cohen se sont fait les avocats enthousiastes de cette même guerre criminelle au nom de l’ « interventionnisme moral ». Nick Cohen a également fondé la boîte à idées Euston Manifesto pour soutenir des idéologies néocon des plus douteuses sur cette rive de la mare (la Manche, ndt).
Levy, Cohen, Aaronovitch, Milliband sont tous les uns autant que les autres en accord avec la formule de Saban : influence, dons financiers, boîtes à idées, médias. Pourtant ils ne connaissent pas nécessairement Saban, et ils peuvent très bien ne jamais avoir entendu parler de ce ponte des médias sionistes. Ce n’est pas une obligation. Le fait est que Saban n’a rien inventé. Sa formule est profondément imbibée de tradition religieuse judaïque, de culture juive et d’idéologie juive.
Unis contre Pourim
Le Livre d’Esther est un récit biblique qui sert de base à la célébration de la fête de Pourim, la plus joyeuse des fêtes juives. Il raconte l’histoire d’une tentative de judéocide, mais il raconte aussi une histoire dans laquelle les juifs réussissent à modifier leur sort grâce à l’influence politique. Dans ce récit, les juifs réussissent effectivement à se sauver et même à se venger, le tout grâce à leur infiltration dans les couloirs du pouvoir.
Ce récit se situe à la troisième année du règne d’Ahasuerus, prince régnant généralement identifié au roi de Perse, Xerxès. C’est l’histoire d’un palais, d’un complot, d’une tentative de judéocide et d’une courageuse et belle reine juive (Esther) qui réussi à sauver in extremis son peuple, le peuple juif.
Dans le récit, le roi Ahasuerus est marié à Vashti, qu’il répudie après qu’elle eut rejeté sa proposition de lui « rendre visite » durant une fête. Esther fut sélectionnée parmi les candidates à devenir la nouvelle épouse d’Ahasuerus. Tandis que les péripéties du récit se déroulent, le Premier ministre d’Ahasuerus, Haman, complote pour faire assassiner le roi et tous les juifs, sans savoir qu’Esther, de fait, est juive. Esther, avec son cousin Mordechaï, sauve leur peuple. Esther avertit Ahasuerus du complot anti-juif meurtrier de Haman. Haman et ses fils sont pendus aux gibets que celui-ci destinait à son cousin Mordechaï. Et, comme de juste, Mordechaï prend la place de Haman, et devient le Premier ministre. L’édit de Ahasuerus décrétant l’assassinat de tous les juifs ne pouvant être annulé, il en publie un autre, qui permet aux juifs de prendre les armes et de tuer leurs ennemis, ce dont ils se chargent avec plaisir, bien entendu.
La morale de ce récit biblique est tout à fait claire. Si les juifs veulent survivre, ils ont tout intérêt à se frayer leur chemin dans les couloirs du pouvoir. Ils doivent être au contact des maîtres du monde. Avec Esther, Mordechaï et Pourim à l’esprit, l’Aipac, Lord Levy, l’Anti-Defamation League, David Miliband, Saban et la notion de « pouvoir juif » apparaissent comme autant d’incarnations d’une profonde idéologie biblique tribale et culturelle.
Mais c’est là où nous arrivons à un nœud crucial. Bien que ce récit nous soit présenté comme un récit historique, l’historicité du Livre d’Esther est très largement contestée par la plupart des spécialistes de la Bible et des historiens. L’absence de toute corroboration manifeste entre l’un quelconque des détails de cette histoire et ce que l’on connaît de l’histoire persane à travers les sources classiques est ce qui a conduit les chercheurs à la conclusion que ce récit est dans une grande largeur, voire entièrement, fictionnel.
Autrement dit, même si la morale juive est claire, la tentative de génocide est fictionnelle.
Apparemment, le Livre d’Esther place ses adeptes (juifs) dans syndrome de stress pré-traumatique collectif. Il transforme un fantasme fictionnel de ‘destruction’ en une ‘idéologie de la survie’ très vivante. Et, de fait, d’aucuns voient dans cette histoire une allégorie de juifs quintessenciellement assimilés, qui découvrent qu’ils sont les cibles de l’antisémitisme, mais qu’ils sont aussi en position de se sauver eux-mêmes, et de sauver leurs coreligionnaires.
Le Livre d’Esther a pour fonction de générer une identité tribale exilique cohérente. Il est là pour instiller un stress existentiel. Il est une introduction à la mentalité holocaustique. De plus, il fixe les conditions permettant que l’Holocauste devienne une réalité. En termes herméneutiques, ce texte informe la réalité. Dans la pratique, c’est l’esprit apeuré qui se place lui-même dans un piège tragique de prophétie auto-réalisatrice. L’idéologie shoatique mûrit en un événement réel.
De manière très significative, le Livre d’Esther (dans sa version hébraïque) est l’un des deux livres de la Bible qui ne mentionnent pas directement Dieu (l’autre étant le Cantique des Cantiques). Comme dans les cas de l’idéologie sioniste laïque et de la religion holocaustique, dans le Livre d’Esther, ce sont les juifs qui croient en eux-mêmes, en leur propre pouvoir, en leur caractère sans égal, à leur sophistication, à leur capacité à influencer, à leur capacité à s’emparer du contrôle de royaumes entiers et à leur capacité à sauver leur peau. Le Livre d’Esther tourne tout entier autour de la prise du pouvoir. Il véhicule l’essence et la métaphysique du pouvoir juif tel que l’a décrit Haim Saban et tel qu’il est exercé par l’Aipac.
Sionisme et démocratie
Les sionistes semblent apprécier la démocratie. L’Etat juif clame outrancièrement être « la seule démocratie au Moyen-Orient ». Les partisans d’Israël dans le monde entier soutiennent eux aussi les conflits au nom de la « démocratie ». Pourquoi aiment-ils tant la démocratie ? J’imagine que la réponse est d’une simplicité dévastatrice : la démocratie est la plateforme politique idéale pour les marchands d’influence sioniste.
La démocratie telle que nous la connaissons aujourd’hui, en particulier dans le monde anglo-saxon, est un système politique qui se spécialise dans le placement de personnalités inadéquates, non qualifiées et douteuses aux postes stratégiques du pouvoir. Deux dirigeants démocratiquement élus ont ainsi lancé les guerres illégales contre l’Irak. Deux dirigeants démocratiquement élus ont entraîné l’Occident dans un désastre financier.
Gérer un Etat n’est pas une tâche facile. Cela requiert indubitablement du talent et une certaine formation. Par le passé, nos dirigeants politiques élus étaient des hommes politiques expérimentés qui avaient déjà mené quelque chose à bien dans leur vie, que ce soit dans le domaine des recherches universitaires, de l’industrie, de l’armée ou dans le monde de la finance. Dans le passé, nos candidats aux postes suprêmes avaient un curriculum vitae à nous montrer. Apparemment, cela n’est plus le cas désormais. Election après élection, nous sommes confrontés au « choix démocratique » consistant à accorder notre vote à tel ou tel jeune looser ridicule. Election après élection, nous voyons des « stars » politiques en ascension, des gens qui n’ont en réalité jamais rien fait dans leur existence et qui n’ont aucune qualification ne serait-ce que pour tenir l’épicerie au coin de la rue, alors, un Etat… ?
Vous êtes fondés à vous demander quelle qualification Blair ou Bush possédaient avant de prendre le volant en mains. Quelle expérience David Cameron a-t-il qui lui permette de sauver la Grande-Bretagne du désastre absolu sur tous les fronts possibles et imaginables (finances, Irak, Afghanistan, éducation, service public de la santé, etc.) ? Quel genre d’expérience a un David Miliband pour postuler au poste de président du parti Travailliste ? La réponse est : rien, queue de chique, que dalle, nada. Nos vies, notre avenir et celui de nos enfants sont entre les mains de personnages falots et totalement désemparés.
Cela explique sans doute pourquoi la Grande-Bretagne se retrouve avec un parlement en suspens. Aucun leader, dans ce pays, n’est parvenu à convaincre la population qu’il avait le talent, l’intégrité, ou même ne serait-ce qu’une graine de leadership authentique.
Mais voici la grande nouvelle : autant nos leaders élus sont totalement impuissants, autant les Saban, les Lord Levy et autres Wolfowitz savent exactement quoi faire. La religion, la culture et l’idéologie juives procurent à leurs adeptes un narratif qui les tire du marasme démocratique. Les Sabans, dans notre monde, sont loin d’être des amateurs ou des gens désemparés ; ils savent exactement quoi faire. Ils le font d’ailleurs depuis trois mille ans. Ils sont les successeurs de Mordechaï et d’Esther. Les Sabans de notre monde savent comment traduire la morale de Pourim dans la praxis britannique et américaine.
Stuart Littlewood semble se demander pourquoi les juifs sont ainsi surreprésentés. En ayant Pourim à l’esprit, nous pouvons suggérer une réponse. Nous avons ici affaire à une composante culturelle exilique qui prêche en faveur du lobbying, de l’influence et de la prise de contrôle. Le modelage de la politique, des médias et des pensées, tel est la véritable signification du Livre d’Esther. Saban fut tout simplement soit assez sincère, soit assez fou pour le reconnaître publiquement. Toutefois, l’absence d’un équivalent du Livre d’Esther au cœur de la culture musulmane ou de la culture hindoue peut expliquer la raison pour laquelle d’autres groupes migratoires marginaux en Grande-Bretagne sont représentés de manière adéquate et proportionnelle dans la vie politique et dans les médias britanniques.
Il est de plus peu vraisemblable que cette situation change bientôt. Par opposition à la plupart des minorités est des identités marginales en Occident, le judaïsme est une religion nationale exilique et l’identité juive est un produit d’un endoctrinement tribal. Cela peut expliquer la raison pour laquelle des juifs émancipés vivant en Grande-Bretagne depuis plusieurs générations en tant que laïcs continuent à opérer au sein des structures politiques et sociales juives et sous des bannières politiques juives.
Tout le monde sait que certains juifs sont extrêmement doués ; ça n’est absolument pas un secret. Il est également tout à fait évident que certains juifs figurent au rang des principaux contributeurs au discours humaniste et universel. Toutefois, ce n’est pas là quelque chose que nous puissions dire au sujet d’Haim Saban, qui désire ouvertement influencer la politique étrangère américaine au moyen de dons, de think tanks et de contrôle des médias.
De même, David Miliband, qui s’est ingénié à amender la Juridiction universelle britannique afin de faciliter leurs visites dans son royaume aux criminels de guerre israéliens, ne saurait lui non plus être considéré un grand humaniste. Nick Cohen, qui a fondé l’Euston Manifesto, une boîte à idées qui fait la promotion des intérêts sionistes au sein de la culture britannique, ne saurait être considéré comme une icône morale. De manière assez étonnante, ils ont tous fait tout ça ouvertement.
Si nous sommes soucieux de la paix et de nos futures générations, nous devons avoir le courage de relier entre eux les petits points. Les Mordechaï et les Esther, au sein de nos médias et de notre vie politique et intellectuelle doivent être dénoncés. Nous devons nous unir contre Pourim. Si le parti Travailliste a encore une once de responsabilité, il doit remettre David Milliband à sa place. Si nos partis veulent que nous croyions à leurs programmes, ils doivent apprendre à dire NON au fric sioniste et aux donateurs juifs par procuration. Si nos médias veulent que nous croyions à leur ‘impartialité’, qu’ils commencent par identifier l’ennemi de l’intérieur. Combien faudra-t-il que d’Irakiens meurent, avant que cela fasse ‘tilt’ ? Comment de militants pacifistes doivent perdre la vie en haute mer avant que nous disions tous « plus jamais ça ! » Combien de travailleurs britanniques devront perdre leur emploi, leur maison et leurs espoirs avant que nous puissions nous permettre de dire ‘NON’ aux guerres sionistes et à ceux qui s’en font les avocats parmi nous ?
Traduit de l’anglais par Marcel Charbonnier
http://www.gilad.co.uk/writings/…
Connecting the Zionist dots: roots of Zionist domination of Britain and the United States
26 June 2010
By Gilad Atzmon
Gilad Atzmon views the historical and cultural roots of Zionist domination of Western politics, especially in Britain and the United States, tracing the Israel stooges’ tools of choice – political donations, think tanks and media control – to the tales of the Book of Esther and Purim.
”If our media outlets want us to believe in their “impartiality”, they had better identify the enemy within. How many Iraqis will need to die before the penny drops? How many peace activist should die on the high seas before we all say NO MORE? How many British workers will need to lose their jobs, homes and hopes before we can allow ourselves to say NO to Zionist wars and to their advocates in our midst?”A few weeks ago the Jewish Chronicle published a list of Jewish MPs in the UK parliament. It named 24 in total, comprising 12 Conservatives, 10 Labour and two Liberal Democrats. Author and peace activist Stuart Littlewood elaborated on these figures and presented the following analysis:
“The Jewish population in the UK is 280,000 or 0.46 per cent. There are 650 seats in the House of Commons so, as a proportion, Jewish entitlement is only three seats. The conclusion is pretty obvious. With 24 seats, Jews are eight times over-represented. Which means, of course, that other groups must be under-represented, including Muslims... If Muslims, for instance, were over-represented to the same extent as the Jews (i.e. eight times) they’d have 200 seats. All hell would break loose.”A question must be raised here. Why are Jews overwhelmingly over-represented in the British parliament, in British and American political pressure groups, in political fundraising and in the media?
Haim Saban, the Israeli-American, multibillionaire media mogul, offers the answer. The New Yorker reported that at a conference in autumn 2009 Saban described his pro-Israeli formula, outlining “three ways to be influential in American politics... make donations to political parties, establish think tanks and control media outlets”.
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Levy, Cohen, Aaronovitch, Miliband are all in line with Saban’s formula: influence, donations, think tanks, media. Yet they don’t necessarily know Saban, and may never even have heard about the Zionist media mogul. It isn’t necessary. The fact is, Saban didn’t invent anything himself. His formula is deeply brewed in the Judaic religious tradition, Jewish culture and ideology.
United against Purim
The Book of Esther is a biblical story that is the basis for the celebration of Purim, the most joyous Jewish festival. The book tells the story of an attempted Judaeocide, but it also tells a story in which Jews manage to change their fate by means of political influence. In the story, the Jews manage to rescue themselves and even to mete out revenge, all through infiltration into the corridors of power.It is set in the third year of Ahasuerus, and the ruler is a king of Persia usually identified with Xerxes I. It is the story of a palace, a conspiracy, an attempted Judaeocide and a brave and beautiful Jewish queen (Esther) who manages to save the Jewish people at the very last minute.
In the story, King Ahasuerus is married to Vashti, whom he repudiates after she rejects his offer to “visit” him during a feast. Esther was selected from the candidates to be Ahasuerus's new wife. As the story progresses, Ahasuerus's Prime Minister Haman plots to have the king kill all the Jews without knowing that Esther is actually Jewish. Esther, together with her cousin Mordechai saves the day for their people. Esther warns Ahasuerus of Haman's murderous anti-Jewish plot. Haman and his sons are hanged on the 50 cubit gallows he had originally built for cousin Mordechai. As it happens, Mordechai takes Haman's place, becoming the prime minister. Ahasuerus's edict decreeing the murder of the Jews cannot be rescinded, so he issues another edict allowing the Jews to take up arms and kill their enemies, which they obviously do.
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However, here is an interesting twist. Although the story is presented as a historical tale, the historical accuracy of the Book of Esther is largely disputed by most modern Bible scholars and historians. The lack of any clear corroboration of between any of the details of the story with known of Persian history from classical sources is what has led scholars to come to the conclusion that the story is mostly, or even totally, fictional.
In other words, though the Jewish moral is clear, the attempted genocide is fictional. Seemingly, the Book of Esther sets its (Jewish) followers into a collective pre-traumatic stress disorder. It transforms a fictional fantasy of “destruction” into a vivid “ideology of survival”. And indeed, some read the story as an allegory of quintessentially assimilated Jews who discover that they are targets of anti-Semitism, but are also in a position to save themselves and their fellow Jews.
The Book of Esther exists to form a coherent exilic tribal identity. It is there to plant an existential stress. It introduces the Holocaust mentality. Furthermore, it fixes the conditions which turn the Holocaust into reality. In hermeneutic terms, the text shapes the reality. In practice, it is the fearful mind the sets itself into a tragic trap of self-fulfilling prophecy. The Shoa [Holocaust] ideology matures into a real event.
Interestingly enough, the Book of Esther (in the Hebrew version) is one of only two books of the Bible that do not directly mention God (the other is Song of Songs). As in the case of Zionist secular ideology and the Holocaust religion, in the Book of Esther it is the Jews who believe in themselves, in their own power, in their uniqueness, in their sophistication, in their ability to influence, in their ability to take over kingdoms, and in their ability to save themselves. The Book of Esther is all about empowerment. It conveys the essence and metaphysics of Jewish power, as described by Haim Saban and performed by AIPAC.
Zionism and democracy
Zionists seem to love democracy. The Jewish state outrageously claims to be “the only democracy in the Middle East”. Israel’s supporters around the world also advocate conflicts in the name of “democracy”. Why do they love democracy so much? I guess that the answer is devastatingly simple. Democracy is the ideal political platform for the Zionist influence merchant.Democracy in its current state, especially in the English-speaking world, is a political system that specializes in positioning inadequate, unqualified and dubious characters in leading positions. Two democratically elected leaders launched the illegal war in Iraq. Two democratically elected leaders marched the West into a financial disaster.
Running a state is not an easy task. It surely takes some talent and training. In the past, our elected political leaders were experienced politicians who had achieved something in their lives, whether in academia, industry, the military or the financial world. In the past, our candidates for premiership had a curriculum vitae to share with us. Apparently this is not the case anymore. Time after time we are left with a “democratic choice” to give our vote to one or another laughable young failure. Time after time we see rising political “stars”, people who have really achieved nothing in their lives and who are unqualified to run even a corner shop, let alone a state.
You may want to ask yourself what qualification Blair or Bush possessed before they took the wheel of state in their hands. What experience does David Cameron have at his disposal in order to rescue Britain from total disaster on every possible front (financial, Iraq, Afghanistan, education, the National Health Service and so on)? What kind of experience does David Miliband bring with him in the bid for the Labour premiership? The answer is none. Our lives, our future and the future of our children are in the hands of ludicrous, clueless characters. This may explain why Britain ended up with a hung parliament. Not a single leader in this country could convince the public that he had the talent, the integrity or even just a seed of true leadership.
But here is the news. As much as our elected leaders are totally clueless, the Sabans, the Lord Levys and the Wolfowitzes know exactly what to do. The Jewish religion, culture and ideology provides its followers with a narrative that saves us of the democratic limbo. The Sabans of this world are far from being amateurs or clueless; they know exactly what to do. They have been doing it for three thousand years. They are the followers of Mordechai and Esther. The Sabans of the world know how to translate the moral of Purim into British and American practice.
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It is not a secret that a few Jews out there are very gifted. It is also rather obvious that some Jews are among the leading contributors to the humanist and universal discourse. However, this is not something we can say about Haim Saban, who openly desires to influence American foreign policy by means of donations, think tanks and media control. Similarly, David Milliband, who struggled to amend British universal Jurisdiction to make it easy for Israeli war criminals to visit his kingdom, should not be regarded as a great humanist. Nick Cohen, who founded the Euston Manifesto, a think tank that promotes Zionist interests within British intellectual culture, cannot be regarded as an ethical icon. Amazingly enough, they all did it in the open.
If we care about peace and about our future generations, we must be brave enough to connect the dots. The Mordechais and Esthers within our media, intellectual and political life must be confronted. We must unite against Purim. If the Labour Party still carries any ethical responsibility, it should put David Milliband in his place. If our parties want us to believe in their agendas, they had better learn to say NO to Zionist money and Jewish proxy donators. If our media outlets want us to believe in their “impartiality”, they had better identify the enemy within. How many Iraqis will need to die before the penny drops? How many peace activist should die on the high seas before we all say NO MORE? How many British workers will need to lose their jobs, homes and hopes before we can allow ourselves to say NO to Zionist wars and their to advocates in our midst?
Gilad Atzmon is an Israeli-born musician, writer and anti-racism campaigner. His latest jazz album, "In loving memory of America", was released on 1 March 2009 and can be purchased here
VIDEO - Israel suspend le dialogue avec le Royaume-Uni en raison d'une loi britannique permettant de poursuivre en justice de présumés criminels de guerre...
(Et dire qu'il y en a qui disent que c'est la Reine et "l'empire britannique" qui mènent les sionistes par le bout du nez... Cette info contredit radicalement cette théorie.)
TIMELINE OF JEWISH WORLD DOMINATION
Sources Listed Below
By Brother Nathanael Kapner, Copyright 2008
Articles May Be Reproduced Only With Authorship of Br Nathanael Kapner
& Link To Real Jew News (SM)
Here’s how it happened:
1649: Jews finance Cromwell’s beheading of Charles I. Cromwell reciprocates by allowing Jews to return to England.
1694: William of Orange, King of England, asks Jews for financial help to keep the Stuarts at bay. Jews issue bank notes on interest to William of Orange and first central bank has its beginnings.
1697: London Stock Exchange becomes the world’s largest “purse.” Twelve ruling seats are reserved for Jews only.
1750: The Jew, Mayer Amschel Rothschild, becomes prime money lender to the Crown. The House of the Red Shield is established.
1753: King George II, a pawn of Mayer Rothschild and Amsterdam Jewish bankers, passes a Naturalization Bill allowing Jews to become British subjects.
1808: Napoleon becomes master of Europe. He issues a decree which the Jews termed the Decret Infame (Infamous Decree). The Decret Infame placed many justifiable restrictions on the Jews. Jews plan their revenge.
1814: The Battle of Waterloo signifies the end of Napoleon’s heroic anti-Jewish rule & the Christian domination of Europe. Both James Rothschild of France and Nathan Rothschild of England finance Wellington’s victory over Napoleon at Waterloo.
~ Thus if one European nation became too powerful, the other nations would rally and attack it. This meant that a nation that the Jews considered their enemy, would undergo punitive measures from Jewish “pawns.”
1848: Jews demand that the Gentiles turn over their property to them through the book The Communist Manifesto written by Rothschild-agent, Karl Marx.
1890: The largest munitions factory in the world, Vickers of England, is established by the Rothschilds. The stage is set for the Rothschild’s engineering of World War I and all future wars.
1906: Guglielmo Marconi’s invention of the radio is marketed and taken over by the Jew, David Sarnoff. Sarnoff establishes the Marconi Company in England and RCA in America. Thus begins the Jewish control of the media.
1910: Jews take over the office of Minister of Finance throughout Europe. Louis Klotz becomes Minister of Finance of France; Michael Luzzati of Italy; Bernhard Dernburg of Germany; Rufus Isaacs of England; and Djavid Bey of Turkey. All Jews.
1916: Germany is winning the war. Zionist Jew, Chaim Weizmann invents a deadly poisonous gas and promises England its use and American intervention if they will support Zionism. Prime Minister Lloyd George accepts the offer.
1917: Lord Balfour makes formal Lloyd George’s capitulation to Weizmann in a letter to Lord Rothschild known as The Balfour Declaration. The Zionist theft of Arab lands is made “official.”
1919: Jews insure Germany’s humiliation with their Treaty of Versailles. The Jew Bernard Baruch advises Wilson at the conference. The Jew Phillip Sassoon, the Parliamentary Private Secretary, advises Lloyd George. The Jew, Georges Mandel, (aka Louis Rothschild), French Minister of the Interior, advises Georges Clemenceau.
For More See: “How The Jews Took Great Britain ” Click Here
Gilad Atzmon, penseur radical
avr 23, 2014
À l’occasion de sa conférence à Genève le 20 mars dernier, L’Armurerie a rencontré Gilad Atzmon
pour lui poser quelques questions. Connu comme musicien, le jazzman
britannique et ancien ressortissant israélien n’est pas qu’un
saxophoniste talentueux mais aussi un critique radical du sionisme et du judaïsme dans « son essence empirique« . Nous voulions l’opinion de ce citoyen hors-norme sur la récente affaire Dieudonné, le travail d’Hervé Ryssen
et bien d’autres sujets. Prière de laisser les personnes fragiles
éloignées de cette lecture, en particulier antiracistes, femmes
enceintes et les personnes âgées comme Michel Drucker.
(The English version of this interview is available)
Je crois que vous avez répondu à ma première question pendant la conférence…
Ne t’inquiète pas pour ça, pose la quand meme, je pourrais changer d’avis ! (rires)
Quand on observe la campagne médiatique de l’intelligentsia juive contre Dieudonné en France,
on ne comprend pas bien où ils vont de cette façon. Leur comportement
n’est pas très raisonnable, même d’un point de vue tribal (i.e. :
“restons cachés pour faire nos affaires”).
Tu as lu mon livre, donc tu comprendras
que ce que toi tu peux considérer comme “raisonnable” n’a pas grand
chose à voir avec le raisonnement juif. Là où les traumatismes
entraînent généralement un stress appelé “stress post-traumatique”,
dans le cas des juifs, il s’agit de stress pré-traumatique. Les juifs
sont bien souvent tourmentés par un fantasme de danger imminent et c’est
ce fantasme qui façonne leurs actions. Par exemple, ils inventent le
fantasme d’une menace nucléaire iranienne, ce fantasme de terreur va
façonner leurs actions, ce qui finalement apportera peut être un
désastre sur eux et sur nous tous. Par exemple, puisque les iraniens
sont –pour une bonne raison– en état d’alerte, ils pourraient mal
interpréter un mouvement dans l’espace aérien israélien ce qui les
inciterait à réagir !
Curieusement, et c’est la première fois que j’en parle en public, quand vous regardez “La liste de Schindler” et que vous voyez la foule de juifs à l’écran discuter des chambres à gaz (“attention, on a entendu qu’il y a des chambres à gaz”), en tant que spectateur, vous êtes vous aussi terrifié par le concept. Lorsque les juifs sont envoyés aux douches,
nous anticipons complètement un massacre de masse et c’est bien sûr le
pic dramatique du film. Mais c’est en fait le produit d’un stress
pré-traumatique. C’est un fantasme ! Puisque comme nous nous apprêtons à
le découvrir, il n’y a pas de gaz, il s’agit de douches tout à fait
ordinaires, dont seule de l’eau s’écoule.
Vous voulez dire, dans le film ?
Oui, je parle bien du film. Mais c’est
un cas classique et il est surprenant que Spielberg ait décidé
d’éclairer cet aspect de la psyché juive dans le cinéma. Spielberg est
un personnage très intéressant. Prenons son film “ET” par exemple :
c’est tout simplement l’histoire d’un juif qui est sorti du ghetto, qui a
eu des problèmes mais qui finalement s’est lié d’amitié avec des
goyims. Cela dit, il veut tout de même rentrer chez lui, dans le ghetto !
Mais pour l’instant, il est avec tous ces goyims qui l’aiment, chose
qui n’est sans doute jamais arrivé à Spielberg lui-même (rires).
Habituellement –pas en Israël évidemment mais en Europe– cette intelligentsia essaie de nous manipuler, comme vous dites “par la tromperie” (“by way of deception”,
la devise du Mossad), prétendant être constituée de citoyens comme les
autres. Et pourtant dans le cas de Dieudonné, ils révèlent leur
stratégie et leur pouvoir politique au grand jour. Où cela va-t-il les
mener ?
J’ai un grand respect pour Dieudonné et
je pense que c’est réciproque. En fait, cette histoire a été l’emblème
de la politique identitaire juive. Ils ressassent en permanence “the personal is political” (“ce qui est personnel est politique”), alors Dieudonné a répondu “oh,
très bien, dans ce cas puisque je suis noir, ma politique sera noire,
je vais m’intéresser à des questions qui touchent les noirs comme la
discrimination ou l’esclavage et je vais moins m’intéresser à votre
truc, la Shoah, ça c’est votre truc à vous”. Mais apparemment, “ce qui est personnel est politique”
si et seulement si vous n’amoindrissez ou n’éclipsez pas la souffrance
juive. Parce que la souffrance juive est LE sujet principal et
l’Holocauste en est la nouvelle religion, une religion épouvantable.
Dans le christianisme par exemple, il s’agit de propager la bonté ; l’Islam parle de la paix (“Salaam”),
de se trouver soi-même. La religion de l’Holocauste par contre, prône
la vengeance. Un philosophe israélien d’envergure – feu Yeshayahu Leibowitz-
disait que les juifs croyaient en beaucoup de choses… Ils croient dans
le judaïsme, ils croient en Bouddha ; vous avez des “juifs pour ceci”,
des “juifs pour cela” et des “juifs pour les palestiniens”,
mais tous sans exception croient à l’Holocauste. L’Holocauste est la
nouvelle religion juive, c’est un problème qui leur appartient. Mais
quand ils vous demandent à vous, peuple français, de faire de l’Holocauste votre nouvelle religion, cela interfère avec votre système de valeurs occidental.
Avez vous lu quelques-uns des nombreux auteurs français qui ont proposé une lecture critique de la question juive, comme Proudhon, Toussenel, Drumont ou Sorel ?J’ai lu Georges Sorel oui, il est très intéressant !
Saviez vous qu’il était
judéophile au départ par opposition au cléricalisme chrétien avant de
devenir clairement antisémite après les conséquences de l’Affaire Dreyfus ? Il est aujourd’hui uniquement étiqueté comme tel.
D’abord, ça n’est pas très difficile
d’être étiqueté comme antisémite. Il suffit de dire la vérité ! Vous
savez, les antisémites sont tout simplement des gens “brutalement
honnêtes”, la plupart du temps d’origine juive ! (rires)
Beaucoup de français
partagent votre opinion. Par exemple Hervé Ryssen, un écrivain militant
utilise la même métaphore que vous lorsque vous évoquez le miroir qu’il faut tendre aux juifs vous accusant d’antisémitisme pour lire leur racisme envers les goyims projeté sur autrui.
J’utilise en fait le mot “projection”, mais l’image du miroir est sans aucun doute similaire. La projection est d’ailleurs quelque chose que Freud nous a appris.
Vous savez, nous devons admettre que quelques uns des humanistes les
plus intéressants dans l’Histoire occidentale sont juifs. Le Christ, Spinoza, Marx
étaient juifs. Pourquoi ça ? Vous voyez, même si vous n’êtes pas
religieux et que vous croyez en l’égalité des gens et des peuples et que
tout va plutôt bien, quel genre de nouveau concept humaniste
pouvez-vous trouver dans votre pensée ? Mais si vous êtes plein de haine
et que vous vous retournez contre votre système de pensée, il y a
beaucoup à dire. Je regarde ma judéité ou mon “israélité” et cela
soulève beaucoup d’idées qui sont un peu plus intéressantes que celles
des gens qui ont grandi dans un environnement très libéral et tolérant.
Maintenant, il est intéressant de noter
–et de nouveau, c’est la première fois que j’en parle- que la gauche est
dévastée par le parcours d’un David Duke
par exemple, qui a fait partie du KKK dans sa jeunesse. Voici quelque
chose d’incroyable : je l’ai lu et j’ai été choqué de découvrir que ce
type en connaissait plus sur l’identité juive que moi-même ! Comment un goy soit-disant “raciste” qui n’a probablement jamais franchi le seuil d’une synagogue pourrait en savoir plus que moi sur le judaïsme ? La raison est en fait très simple : nous parlons d’un homme blanc et fier,
c’est à dire digne. Il se sent concerné par le nationalisme, par la
culture de son propre peuple, donc il comprend des choses auxquelles je
ne suis meme pas autorisé à penser, car croyez-le ou non, même en tant
que juif, je n’avais pas le droit de me considérer comme un raciste.
J’étais un raciste, j’en suis peut être toujours un, mais je n’étais pas
autorisé à le reconnaître. Une fois que David Duke le reconnait, il
parle des droits des hommes blancs ; dans un sens, il raisonne comme Avigdor Lieberman ! Mais en réalité, il est bien meilleur que Lieberman. David Duke est un humaniste puisqu’il dit “Je veux célébrer mes droits et vous devriez célébrer vos droits”
que vous soyez musulman, noir ou peu importe. Il croit que tous les
peuples devraient célébrer leurs droits, c’est sa philosophie actuelle.
Avigdor Liberman n’est pas un humaniste, car il veut célébrer ses droits
au détriment des autres peuples.
Cette façon de voir les
choses est très américaine : chaque communauté œuvrant pour ses propres
droits. En France, on nous enseigne que la solution réside dans
l’universalisme et que nous ne devrions pas penser en termes de
communautés. Pourtant nous avons des communautés, dont
certaines extrêmement puissante, comme le CRIF dont vous parliez durant
la conférence. En dehors de cette communauté spécifique, nous
devrions être universalistes et anti-communautaristes. Nous ne pouvons
pas ici nous organiser en communauté comme aux USA. Même le patriotisme
et le nationalisme sont considérés comme quelque chose de mauvais.
Bien sûr, et c’est exactement le
problème. Si on vous autorise à célébrer votre racisme juif en France,
chaque autre groupe devrait pouvoir en faire de même, et c’est en effet
un défi pour la société française, mais jusqu’ici sous la dictature du
CRIF, vous ne pouvez pas le relever.
Vous avez parlé du politiquement correct. Pensez vous que tout ce qui est interdit par ce politiquement correct, comme l’étude du fascisme ou de la deuxième guerre mondiale dans tous ses aspects pourrait mener à la solution ?
Je pense qu’éliminer le politiquement
correct et démanteler le pouvoir des gens qui imposent cette dictature
et cette frustration formelle est la solution. Quel en sera le résultat ?
Je ne suis pas un prophète. Je crois en l’humanité. Je crois dans la
beauté de l’humanité. Je crois que dans le monde dans lequel je suis né,
avant la domination juive et le politiquement correct de gauche –ce qui
est en fait est la même chose (la gauche est juive par procuration) –
nous avions de la grande musique, de la grande poésie, une grande
pensée, de grands défis. C’était un monde dans lequel nous pensions que
le système politique était le miroir de notre condition humaine.
Mais maintenant nous sommes réduits à
l’état de consommateurs et le système politique n’a pour rôle que de
faciliter la consommation. Le politiquement correct est le véhicule qui
facilite ce désastre. Donc peu importe si le résultat de tout cela nous
amène à regarder de plus près l’histoire de la seconde guerre mondiale,
cela me va à 100%. Et qui sait, peut être découvrirons nous que les
juifs disent la vérité. Ce serait formidable ! Et alors je dirais : “vous savez quoi, je suis juif “ (rires).
Avez vous une opinion positive du révisionnisme ?
Non seulement j’en ai une opinion
positive, mais surtout je soutiens que les seuls historiens sur cette
planète sont des révisionnistes. L’Histoire, c’est la capacité à
regarder le passé à mesure que nous nous éloignons et à réviser ce que
nous pensons du passé tandis que nous avançons. C’est le vrai sens de
l’Histoire en tant que discipline des sciences sociales.
Avez vous déjà lu certains des livres de Christopher Lasch ? C’est un penseur américain qui a écrit au sujet de la révolte des élites contre le peuple, comparant l’élite occidentale à des pharisiens rêvant d’une terre promise. En France, c’est suffisant pour être taxé d’antisémitisme !
Intéressant. Je ne l’ai pas lu. J’essaie
de lire beaucoup mais malheureusement je ne peux pas tout lire. J’adore
être en France, j’y rencontre beaucoup de gens qui sont très
intelligents et stimulants.
Vous n’êtes évidemment pas
un gauchiste, je pense que nous l’avons tous compris, mais vous n’êtes
pas de droite non plus. Êtes vous anarchiste ?
Non, c’est plus simple : je crois que la
dichotomie gauche/droite est obsolète. Je suis un penseur
post-politique et je m’intéresse à l’émergence de la conscience éthique.
Et je crois que l’Occident a connu un grand moment d’inspiration
lorsqu’il était éclairé par Athènes. Aujourd’hui, il est envahi par
Jérusalem et c’est pourquoi nous devons restaurer Athènes.
Vous parlez de la démocratie originelle d’Athènes, avec le tirage au sort ?
Non, je ne parle même pas de démocratie.
Je parle de la naissance de la culture polythéiste, avec beaucoup de
reflets variés de nous-mêmes qui nous rappelaient qui nous étions, et je
parle d’éthique. Jérusalem fonctionne avec un dieu ; oui/non,
bon/mauvais, juif/goy, tout est dans l’opposition. Et plus important, à
Jérusalem vous n’avez pas de conscience éthique. Vous avez 10
commandements : ne tue pas, ne bois pas, ne fais pas, ni ça, ni ça, ni
ça… Les peuples éthiques n’ont pas besoin de 10 commandements. Ça, c’est
Athènes.
Est-ce que vous votez encore ?
Je ne participe pas à la mascarade démocratique.
Vous avez eu une conversation avec Jacob Cohen dans un café français qui a été enregistrée. Je l’ai vue et je l’ai trouvée très intéressante parce que Jacob Cohen, qui se considère comme un juif anti-sioniste, avait l’air mal à l’aise en face de vous, comme pris dans ses contradictions.
Beaucoup de gens ont vu cette vidéo.
Jacob Cohen est un type gentil. Quand il me parle, il est renvoyé à son
tribalisme, mais ça n’est pas une mauvaise chose. C’est un type bien qui
possède une belle âme, cette discussion avec moi a été stimulante pour
lui. Il a des contradictions, c’est vrai, mais la contradiction est une
bonne chose et nous devons apprendre des nôtres pour les dépasser. J’ai
aussi des contradictions vous savez. Je parle de moi comme d’un “juif
fièrement antisémite” (proud self-hating jew), et parfois comme d’un ex-juif. Vous voyez… je dois me décider, mais je ne le fais pas, je rebondis de droite à gauche.
Dans la même vidéo, vous
dites que vous êtes en quelque sorte “sorti de la judéité” avant de vous
reprendre et d’expliquer que non finalement, et qu’au vu du temps que
vous consacriez à cette question, votre famille et même vos enfants
seraient “dedans”. Comment pensez vous que vos enfants se considéreront ?
C’est une grande question. Ça n’est pas
facile de grandir avec un penseur et un musicien et j’espère qu’ils
seront heureux et c’est leur choix plein et entier. Même si mon fils
décidait de devenir rabbin, je le laisserais faire. Mais je ne pense pas
que cela va se produire (rires).
Parfois la radicalité de certains poussent leurs enfants à être radicaux dans l’opposition, donc cela pourrait arriver, non ?
Je ne pense pas être si radical. Et
d’ailleurs, pendant cette conférence, j’ai parlé pour la première fois
du génie juif. On dit souvent qu’ils dominent le monde, mais si nous
avons un problème, ce n’est pas parce qu’ils sont stupides, c’est bien
plutôt parce qu’ils sont intelligents. Admettons cela et essayons
d’analyser ce phénomène, et le meilleur moyen d’y parvenir est de
commencer à étudier la psychologie évolutionniste, ce que la gauche et
les juifs ne nous autorisent pas à faire. Heidegger, comme de nombreux
autres auteurs disait que ce que les juifs détestaient tant chez Hitler,
c’était le reflet de ce qu’ils portaient en eux-mêmes. Otto Weininger a saisi cela 20 ans avant lui.
Quand on déteste quelque chose chez l’autre, c’est généralement quelque
chose qu’on déteste d’abord en soi. Weininger suggérait que c’était la
raison pour laquelle tant d’antisémites étaient juifs : parce qu’ils
voyaient dans les juifs ce qu’ils ne supportaient pas en eux.
Une critique suggérait
que Bernard-Henri Lévy serait le produit de la pensée juive qui aurait
implosée dans les plus hautes sphères de la bourgeoisie française. Cela
vous semble-t-il pertinent ?
Je pense que c’est juste. Ce qu’il
serait intéressant de comprendre c’est ce qui attire la bourgeoisie
française dans l’intelligentsia juive.
Cela semble pertinent,
d’autant plus que c’est lié à cette vision que vous défendez d’un
sécularisme juif né à la veille du capitalisme moderne à l’époque de la
révolution industrielle. Est-ce que la pensée juive et la judéité sont
un meilleur logiciel pour la machine capitaliste, un logiciel plus
performant, plus efficace ?
C’est presque ça. Le capitalisme, du
moins traditionnellement, est associé à la manufacture et à l’industrie.
Comme nous le savons, les juifs ne s’intéressent pas à l’industrie. Les
deux derniers siècles ont vu l’élite juive s’installer confortablement
dans le domaine de l’argent, les centres financiers ainsi que dans les
médias et la culture. D’une certaine manière, l’émergence de l’économie
mondiale de services alliée à l’effondrement de la manufacture dans le
monde occidental n’est pas surprenante. L’élite montante est une
communauté mondiale déconnectée de la vie rurale comme de toute forme de
production. Elle est animée par des principes d’économie de marché et
par la cupidité, comme Milton Friedmann le disait, l’économie de marché est très bonne pour les juifs.
J’ai lu un économiste français, Francis Delaisi, qui a écrit un livre en 1942 au sujet de l’économie et de la politique nazie,
livre qui était introuvable avant qu’Alain Soral ne le réédite. Je
trouve très intéressante sa théorie selon laquelle Hitler a refusé
catégoriquement de remettre son pays sous la domination des banques de
Wall Street (qui selon lui étaient tenues par les juifs) et que c’est
pour cette raison que lui et ses compatriotes ont été anéantis. Certains
français pensent aujourd’hui que la religion de l’Holocauste est un
moyen d’empêcher quiconque de s’approcher de ces études en ramenant tout
de manière hystérique à ce sujet.
Tout à fait. La Shoah est un instrument
politique fructueux. Au nom du passé juif, on élimine l’avenir de la
France et même celui de l’Occident.
De nombreux véritables socialistes, des socialistes originels
comme Leroux ou Considerant utilisaient le mot “juif” pour incarner une
métaphore du capitalisme débridé. De nos jours, la gauche a tendance à
prétendre que c’était le fruit d’une époque antisémite, mais pour elle,
l’histoire entière le serait. Qu’en pensez-vous ?
Je pense que la peur de l’antisémitisme
va mener les juifs à des problèmes majeurs à une échelle mondiale. Le
niveau de ressentiment ne fait qu’augmenter et le manque de critiques
conduit à un sentiment d’impunité pour l’élite juive. C’est très
dangereux.
Abraham Leon a publié en 1943 un livre intitulé “La Conception matérialiste de la question juive”
dans lequel il déclarait que les juifs tendent à se comporter comme une
classe, courant derrière des statuts élevés dans la bourgeoisie. Le
sionisme serait la dernière étape d’un capitalisme commençant déjà à
pourrir. Êtes vous d’accord avec lui ?
Abraham Leon fait simplement une
sympathique tentative intellectuelle juive comme il y en a d’autres pour
expliquer l’anormalité culturelle et sociale juive, voilà le piège. Les
juifs ne sont pas une classe, un peuple, une race, un culte, une
ethnie, une nationalité ou les gens les plus intelligents sur cette
planète, mais en même temps ils peuvent être n’importe quoi parmi cela
ou tout cela à la fois. La judéité est une culture d’exil, hautement
adaptable. Ce seul fait explique chaque aspect de la politique, de la
culture et même du talent juifs.
Est-il juste de dire que le
judaïsme d’Europe de l’Est était une tentative pour certains juifs
d’échapper aux coutumes communautaires et de faire valoir de nouveaux
droits dans leurs relations aux autres, une tentative de se réaliser
uniquement par l’abstraction au lieu d’utiliser leur plein potentiel
(physique, social, etc.) ? Il semble que le judaïsme en Europe de l’Est a
longtemps été un moyen pour quelques personnes de dominer des
communautés soustraites au fait social (i.e. ghettoïsées) mais aussi de
dominer d’autres peuples par leurs élites selon Israel Shahak.
Pourrions nous dire que leur conversion à cette religion particulière
était un moyen parfait de satisfaire l’appétit de prédation de ces gens?
Il semblerait que vous mélangiez deux questions ici. Pour commencer, la conversion des Khazars
au judaïsme n’a pas grand chose à voir avec la référence de Shahak aux
juifs devenant plus tard l’instrument de l’oppression au service de
l’élite d’Europe de l’Est.
Les Khazars se sont convertis au
judaïsme en raison des conditions géopolitiques spécifiques au IXème
siècle. Les juifs sont devenus une classe oppressive dans l’Est suite à
leur libération qui leur a permis de se mettre au service des
propriétaires terriens et de l’aristocratie locale. Shahak soutient que
ce rôle et cette affinité unique avec le pouvoir sont inhérents à la
culture juive, compatibles avec le Talmud. Cela ne fait aucun doute que
Shahak a raison et l’histoire juive démontre cette affinité avec le
pouvoir à différents endroits et à différentes époques.
Que pensez-vous du Hezbollah
en tant que mouvement de résistance au sionisme ? En France, il est
impossible d’utiliser leur nom si ce n’est pour le condamner.
C’est une belle chose. Une authentique
force de libération. Il serait intéressant d’étudier leurs bases
culturelles et de découvrir pourquoi le Hezbollah a réussi là où le
Hamas et les Frères Musulmans ont échoué.
Selon vous, l’Europe devrait
revenir à Athènes et oublier Jérusalem. Pourtant les deux nous ramènent
à l’esclavage sous une forme (physique) ou une autre
(dette). Ne serait-il pas temps pour nous de penser moins à la
conscience éthique mais plutôt de rendre aux gens leur bon sens, leur
sens commun (comme Orwell l’appelait, la décence ordinaire, c’est à dire une perception ordinaire et spontanée de ce qui est juste et de ce qui ne l’est pas) ?
N’est ce pas exactement cela, la vergogne ? Qui décide ce qui est bon pour les gens, le Guardian de Sion
? L’Observateur de Judée ou devrions-nous simplement l’appeler Big
Brother ? Je crois qu’Athènes, par principe, permet aux gens de penser
indépendamment et de façon éthique. Ça va bien au delà de la Torah et
des commandements.
Nous cherchons la réponse à
cette prochaine question depuis très longtemps. L’Histoire juive nous
dit que les juifs ont été persécutés depuis la nuit des temps parce que
personne ne les aimait. Mais après la chute de l’Empire Romain, le soi-disant Moyen-Âge
était une ère profondément enracinée dans laquelle les gens étaient
interconnectés à travers des communautés organiques, du respect, parfois
peut être des guerres mais tout de même, des liens réels. A cette
époque, il est bien connu que les juifs étaient considérés comme des
gens vicieux, nos professeurs d’histoire nous enseignent que ceci a été
inventé par l’Eglise. A travers toutes mes recherches, j’ai trouvé des
procès, des controverses
qui étaient remplies d’accusations spécifiques, pas seulement
d’injures. Comment peut-on nous dire aujourd’hui sans l’ombre d’un doute
que toutes ces accusations étaient fausses quand, étonnamment, les
romains, les européens de l’Est, les Goths et d’autres ont rapporté les
mêmes choses au sujet des juifs à travers l’Histoire ?
L’Histoire se présente comme une
tentative de raconter le passé, mais en pratique c’est une chronique de
dissimulations de notre honte. À travers cette chronique de la honte
nous apprenons ce qui pouvait embarrasser les gens à différentes
époques. Les juifs ont un grave dilemme à cet égard. D’un côté, ils
adoreraient être traités en victimes suprêmes, mais alors, si tout le
monde les déteste tout autant cela pourrait suggérer que quelque chose
ne va pas. En tant que révisionniste je suis là pour suggérer qu’à
travers le présent nous pouvons saisir le passé. A travers notre
rencontre avec BHL, Israël, le CRIF, nous saisissons le passé. Si les
juifs veulent changer leur passé ils feraient bien de faire disparaître
leurs lobbies bellicistes.
Être si radical peut causer des problèmes. Avez-vous subi des menaces ?
Je ne suis pas si radical !Vous l’êtes. J’ai regardé “American Radical” de Norman Finkelstein, j’ai beaucoup de respect pour lui, mais s’il y a un radical, c’est vous.
Ceux qui ont peur de moi ne sont pas les
sionistes ou les juifs. Ceux qui ont le plus peur de moi, c’est la
gauche juive. Parce que je soutiens que la gauche juive est un leurre.
C’est un oxymore ! Si vous êtes de gauche, vous êtes sensé être
universaliste. Si vous conservez votre identité tribale juive, vous êtes
orienté racialement. Donc, la gauche juive serait en fait
nationale-socialiste. Mais le national-socialisme est une belle chose.
Si vous êtes national-socialiste, vous croyez dans la terre, le sol,
vous êtes patriote, vous courez nu dans la forêt (d’ailleurs je n’ai
jamais vu un juif courir nu dans la forêt) mais vous croyez aussi à
l’égalité, à la justice sociale universelle.
Les juifs ont une ruse politique très
intéressante : ils capturent toujours les deux pôles du discours. Ils
sont les capitalistes à Wall Street mais simultanément ils tiennent
aussi l’opposition, la révolution, et au moment où les goyim comprennent
ce qui se passe, les juifs ont déjà des années d’avance. Ils vont en
Palestine, ils la transforment en Israël, puis on découvre que tous les
antisionistes sont eux aussi dominés par les juifs. De nouveau, au
moment où nous réalisons cela, ils sont déjà passés à l’étape suivante
et nous n’avons pas la moindre idée de ce que cela peut être. C’est la
raison pour laquelle -et ça n’est pas surprenant- Marx, qui était juif
après tout, nous a présenté la pensée dialectique : parce que la pensée
dialectique est profondément intégrée dans leur culture.
Vous parlez du pilpoul ? [Note: Forme talmudique de dialogue cherchant à réconcilier les contradictions dans le Talmud]Oui ! Le pilpoul (rires)… Il serait temps qu’ils utilisent leur pilpoul pour faciliter la pensée universelle et éthique plutôt que pour faire avancer leur non-sens tribal.
Alain Soral dit que lorsque
vous discutez avec une personne de gauche, vous pouvez avoir un débat
d’une heure avant d’en arriver au cœur du sujet, alors qu’avec une
personne de droite, vous pouvez au moins aller directement au but.
Laissez moi vous dire quelque chose que je n’ai jamais dit à la presse française…(rires) Nous ne sommes pas la presse, mais allons-y !
Pour moi vos êtes la presse la plus importante…. parce que vous êtes la seule qui me parle ! (rires). Egalité et Réconciliation par exemple est plus populaire que la plupart des médias en France.
Maintenant, voici un élément important :
à droite, vous avez une dichotomie claire entre le militantisme et le
savoir. Le militantisme, c’est l’idée qu’on peut changer la réalité
sociale et amener la justice. Le savoir, c’est l’idée de la vérité.
Heidegger était un érudit. D’autres nazis étaient des militants et ils
ont formé le régime. A gauche, il n’y a pas de dichotomie, c’est la
raison pour laquelle ils compromettent systématiquement la réalité au
nom du discours social. Ils finissent toujours très vite par tenir un
discours détaché de la réalité, de la vérité, de l’humanité. Et c’est
pour cette raison que nous allons gagner et que nous gagnons déjà en
fait. Vous savez, c’est agréable de vous parler. Hier, nous avons vu Richard Falk.
C’était très intéressant mais la salle était remplie d’un public
gériatrique qui ne sera pas là dans dix ans. Est-ce cela la résistance
palestinienne ? Aujourd’hui par contre, nous avons vu de jeunes gens.
J’en suis très heureux.
Pour en savoir plus :
- Le livre de Gilad Atzmon, « La parabole d’Esther« , excellente introduction à la problématique de l’identité juive
- Une intervention publique de Gilad Atzmon en Angleterre
- Alan Dershowitz réagit à la sortie du livre aux USA (le taux de pilpoul est assez élevé, prenez garde)
- La version originale de cette interview est disponible !
Cameron appelé à revendiquer son identité juive
Qu'est-ce que le judaïsme?