The Assassination of JFK - The Israel Connection
Debate : "Vatican did it" Eric Jon Phelps vs. "Zionists did it" Michael Collins Piper
Pour une courte introduction en français, visionner cet extrait en français (@2:33) d'un important reportage de la BBC "Israel, Vanunu and the Bomb" (à voir en entier en version française).
... [John F.] Kennedy
placed the limitation of the nuclear arms race at the center of American
foreign policy. . . . Israel's nuclear enterprise was in direct
contradiction with the principles of his policy.... The correspondent
for Ha'aretz in Washington during the Kennedy and Johnson presidencies,
Amos Elon, filed a report saying that in a background talk with James
Reston of The New York Times, Kennedy had said that in nuclear matters
[Israeli Prime Minister David] Ben-Gurion was a "wild man."
—Israeli historian Michael Karpin The Bomb in the Basement: How Israel Went Nuclear and What That Means for the World
The
murder of American President John F. Kennedy-brought to an abrupt end
the massive pressure being applied by the U.S. administration on the
government of Israel to discontinue the nuclear program. [In Israel and
the Bomb, Avner] Cohen demonstrates at length the pressures applied by
Kennedy on Ben-Gurion ... in which Kennedy makes it quite clear to the
Israeli prime minister that he will under no circumstances agree to
Israel becoming a nuclear state. The book implied that, had Kennedy
remained alive, it is doubtful whether Israel would today have a nuclear
option.
—Reuven Pedatzer in Israel's Ha'aretz, Feb. 5, 1999, reviewing Avner Cohen's Israel and the Bomb.
Le 21 novembre 2008, la veille du 45e anniversaire de l’assassinat de JFK, la superstar du mouvement patriote américain Alex Jones recevait à son émission les "experts" de l’assassinat de JFK Jim MARRS (auteur de "The Rise of the Fourth Reich", sur la "nazification" de l’Amérique, et de "Crossfire", sur l’assassinat de JFK) et le photographe juif Robert GRODEN. L’entrevue est disponible en archive et sur YouTube. Jones et ses invités ont été grandement surpris par un appel du public (à 5min22sec sur YouTube) leur recommandant la lecture de "Final Judgment", le bestseller underground de Michael Collins Piper sur l’assassinat de JFK, un ouvrage démontrant l’implication d’Israël, du crime organisé juif et de la CIA sous contrôle du Mossad. Piper démontre que JFK voulait non seulement couper la tête de la mafia (juive) et de la CIA, il voulait également empêcher Israël d’obtenir la bombe atomique (voir ses lettres à Ben-Gourion). Ses sources ne sont pas antisémites, ni même conspirationnistes, mais tout ce qu’il y a de plus "mainstream". Autrement, au sujet de la bombe par exemple, il faudrait considérer Avner Cohen, Stephen Green et Seymour Hersh comme des juifs qui se haïssent eux-mêmes.
Or, Alex Jones a complètement rejeté du revers de la main ces « allégations », invoquant l’autorité de ses invités, « les plus grands spécialistes de l’assassinat de JFK ». Robert Groden dit que rien, aucune preuve n'indique une implication d'Israël dans cet assassinat. Jim Marrs se dit complètement d'accord sur ce point qu'Israël n'aura pas pu faire le coup, en rajoutant qu'Israël n'aurait pas pu subvertir tous à la fois les services secrets, la CIA, le FBI, l'armée, etc.
Pis encore, une source fiable aurait appris à Piper que Alex Jones aurait manigancé en coulisses pour que son émission soit retirée des ondes au Texas.
Groden, qui est juif, a évidemment lui aussi disqualifié la "théorie de l’implication du Mossad" comme étant "antisémite" !
Mike Piper a donc consacré plusieurs émissions (du 25 novembre au 10 décembre) à éduquer Alex Jones sur la piste du Mossad. Ce petit cours en accéléré d’une grande valeur est disponible en archives:25 nov: MP3 Files: Hour 1
suite ici: MP3 Files: Hour 1
suite le lundi suivant: MP3 Files: Hour 1
et enfin le 10 déc: MP3 Files: Hour 1
Dans son livre et dans ces émissions, Piper montre que Jim Marrs n’est pas une source indépendante et objective. Pour preuve : il aurait admis avoir reçu 300 000 $ du producteur du film JFK d’Oliver Stone, l’ex plus grand trafiquant d’armes d’Israël, Arnon Milchan. C’est ainsi que Marrs devint le principal consultant à la recherche pour le film d’Oliver Stone, qui évite méticuleusement la piste israélienne.
Ce qui devrait intéresser les chercheurs sérieux est la
réaction de surprise de Peter Dale Scott, alors qu’il a été confronté, à
l’émission de radio où il était invité, à un appel de l’auteur Michael
Collins Piper lui disant qu’il connaît personnellement I. Irving
Davidson (juif) et que ce dernier lui a confirmé que le livre de Piper intitulé
"Final Judgment—The Missing Link in the JFK Assassination Conspiracy"
révèle "pas mal ce qui s’est passé" ("it’s pretty much what happened").
La raison de son étonnement est que 1/ Scott répudie le travail
"antisémite" de Piper, et 2/ Scott lui-même a écrit que I. Irving
Davidson est sûrement la personne la mieux informée du complot contre
JFK puisqu’il se trouvait impliqué à tous les niveaux du complot ! I.
Irving Davidson est un lobbyiste pour Israël, spécialiste de relations
publiques et vendeur d’armes, qui a des connexions très importantes dans
des hauts cercles d’influence (pègre,etc.).
Le problème majeur avec Scott est qu’il répudie la piste israélienne et n’y prête aucune attention. Selon lui Piper ne devrait pas dire que le Mossad est responsable de l’assassinat de JFK.
Piper considère que le livre de Scott laisse fort à désirer, car rendu à la fin de son livre on ne sait toujours pas qui sont les coupables de l’assassinat. Et il n’entre pas du tout dans l’enquête de Jim Garrison ! Il parle de ceux qui dans le crime organisé et la CIA n’aimaient pas JFK et avaient intérêt à le liquider, ce qui est un bon début, mais il nous déçoit car il n’ose pas aller plus loin. Dans "Deep Politics and the Death of JFK", il va un peu plus loin et souligne les liens du roi de la pègre Meyer Lansky (juif) avec Clay Shaw et avec la CIA. Il indique même le rôle central d’Angleton, (un loyaliste d’Israël à la CIA signale Piper) mais il arrête là. Pas un mot sur la place de Clay Shaw à la direction de Permindex (façade du Mossad servant au blanchiment d’argent dans des banques suisses telles que la BCCI pour financer des assassinats et la vente d’armes.)
Fait intéressant à noter : Scott admet avoir reçu de l’aide pour un de ses livres sur JFK, de la part de Wesley Cune du "Group Research", qui est une façade de l’Anti-Defamation League (qui comme on sait infiltre tous les groupes de droite et de gauche), ainsi que de la part du rabbin Michael Lerner, sioniste de gauche et éditeur de la revue TIKKUN !
Le problème majeur avec Scott est qu’il répudie la piste israélienne et n’y prête aucune attention. Selon lui Piper ne devrait pas dire que le Mossad est responsable de l’assassinat de JFK.
Piper considère que le livre de Scott laisse fort à désirer, car rendu à la fin de son livre on ne sait toujours pas qui sont les coupables de l’assassinat. Et il n’entre pas du tout dans l’enquête de Jim Garrison ! Il parle de ceux qui dans le crime organisé et la CIA n’aimaient pas JFK et avaient intérêt à le liquider, ce qui est un bon début, mais il nous déçoit car il n’ose pas aller plus loin. Dans "Deep Politics and the Death of JFK", il va un peu plus loin et souligne les liens du roi de la pègre Meyer Lansky (juif) avec Clay Shaw et avec la CIA. Il indique même le rôle central d’Angleton, (un loyaliste d’Israël à la CIA signale Piper) mais il arrête là. Pas un mot sur la place de Clay Shaw à la direction de Permindex (façade du Mossad servant au blanchiment d’argent dans des banques suisses telles que la BCCI pour financer des assassinats et la vente d’armes.)
Fait intéressant à noter : Scott admet avoir reçu de l’aide pour un de ses livres sur JFK, de la part de Wesley Cune du "Group Research", qui est une façade de l’Anti-Defamation League (qui comme on sait infiltre tous les groupes de droite et de gauche), ainsi que de la part du rabbin Michael Lerner, sioniste de gauche et éditeur de la revue TIKKUN !
Est-il étonnant que Peter Dale Scott évite soigneusement la piste israélienne ?
"I think that's pretty much what happened ... "
That's what legendary Washington insider--international arms dealer and public relations man I. Irving Davidson, a longtime registered lobbyist for Israel-told Michael Collins Piper in 1994 about the the sis of Finaljudgment after he read the book by Piper, with whom Davidson had been acquainted for more than ten years, having been a reader of The Spotligbt, the newspaper for which Piper was a correspondent.
Davidson's assessment was significant: For years iconic JFK assassination writer Peter Dale Scott repeatedly suggested Davidson was essentially the "man in the middle" of aIl of the key power groups that wanted JFK out of the White House.
Naturally, Scott was astounded to learn in 2008--when Piper called a radio pro gram on which Scott was a guest--that Piper know Davidson quite weIl and that Davidson had endorsed the thesis of Final Judgment.
Another JFK writer, John Davis, called Davidson "a schemer and promoter with a vast international network of powerful acquaintances. Comfortable with almost everybody, from sultans and sheiks to CentralAmerican tyrants and U.S.Mafia bosses, he was a man who somehow knew secrets nobody else in Washington knew."
In fact, an overview of Davidson's colorful career demonstrates why his appraisal of Final Judgment is so instructive. Aside from his long-standing intimate relationship with the Israeli war machine Davidson-who imported the first Israeli Uzi machine guns onto American soil-was also a valued confidant of longtime JFK foes such as Teamsters leader Jimmy Hoffa and New Orleans Mafia boss Carlos Marcello and was the Washington representative for Latin American strongmen as Nicaragua's Samoza, Cuba's Batista, Trujillo of the Dominican Republic and Haiti's infamous "Papa Doc."
For years, Davidson Cafriend of Richard Nixon) lived on the same block in Washington as FBI Director J. Edgar Hoover and Sen. Lyndon Johnson, whom he also counted as friends. The Capitol Hill lobbyist for Hoover crony--Dallas power-broker Clint Murchison--Davidson was a business partner of LBJ's protege and "bagman," Bobby Baker and also frequently engaged on behalf of the CIA and the National Security Council. And that's just the tip of the iceberg. Today, Piper says: "If anyone knew 'what happened' it was Irv.
When--right there in his office in the Commerce Building--Irv said quietly, 'Your book, Final Judgment, I've read it,' and then told me what he thought (nodding his head, staring me straight in the eye), I nodded back, recalling the old saying, 'Ask me no questions and I'll tell you no lies.' He volunteered nothing further and I asked no questions. But I did have a satisfaction in hearing him say what he did."
That's what legendary Washington insider--international arms dealer and public relations man I. Irving Davidson, a longtime registered lobbyist for Israel-told Michael Collins Piper in 1994 about the the sis of Finaljudgment after he read the book by Piper, with whom Davidson had been acquainted for more than ten years, having been a reader of The Spotligbt, the newspaper for which Piper was a correspondent.
Davidson's assessment was significant: For years iconic JFK assassination writer Peter Dale Scott repeatedly suggested Davidson was essentially the "man in the middle" of aIl of the key power groups that wanted JFK out of the White House.
Naturally, Scott was astounded to learn in 2008--when Piper called a radio pro gram on which Scott was a guest--that Piper know Davidson quite weIl and that Davidson had endorsed the thesis of Final Judgment.
Another JFK writer, John Davis, called Davidson "a schemer and promoter with a vast international network of powerful acquaintances. Comfortable with almost everybody, from sultans and sheiks to CentralAmerican tyrants and U.S.Mafia bosses, he was a man who somehow knew secrets nobody else in Washington knew."
In fact, an overview of Davidson's colorful career demonstrates why his appraisal of Final Judgment is so instructive. Aside from his long-standing intimate relationship with the Israeli war machine Davidson-who imported the first Israeli Uzi machine guns onto American soil-was also a valued confidant of longtime JFK foes such as Teamsters leader Jimmy Hoffa and New Orleans Mafia boss Carlos Marcello and was the Washington representative for Latin American strongmen as Nicaragua's Samoza, Cuba's Batista, Trujillo of the Dominican Republic and Haiti's infamous "Papa Doc."
For years, Davidson Cafriend of Richard Nixon) lived on the same block in Washington as FBI Director J. Edgar Hoover and Sen. Lyndon Johnson, whom he also counted as friends. The Capitol Hill lobbyist for Hoover crony--Dallas power-broker Clint Murchison--Davidson was a business partner of LBJ's protege and "bagman," Bobby Baker and also frequently engaged on behalf of the CIA and the National Security Council. And that's just the tip of the iceberg. Today, Piper says: "If anyone knew 'what happened' it was Irv.
When--right there in his office in the Commerce Building--Irv said quietly, 'Your book, Final Judgment, I've read it,' and then told me what he thought (nodding his head, staring me straight in the eye), I nodded back, recalling the old saying, 'Ask me no questions and I'll tell you no lies.' He volunteered nothing further and I asked no questions. But I did have a satisfaction in hearing him say what he did."
(Michael Collins Piper, FALSE FLAGS---TEMPLATE FOR TERROR: An Analytical Critique of the Covert Model Utilized by the Conspirators who Orchestrated 9/11, the Oklahoma City Bombing, the JFK Assassination, Sandy Hook, and Boston.)
Michael Collins Piper (Final Judgment, Appendix 8) à propos des livres de Peter Dale Scott:
Crime & Cover-Up: The Dallas-Watergate Connection by Peter Dale Scott, a slim monograph on the subject, is fascinating. It examines the special interest groups in Washington that were opposed to JFK and their ties to Organized Crime and the intelligence community. Needless to say, however, Scott doesn't get into the Israeli Connection.Likewise with Scott's equally fascinating, far lengthier, and more recent Deep Politics and The Death of JFK. This book is severely flawed in that just when one thinks that Scott is about to get into the Israeli Connection (whether through his discussion of Organized Crime or through the CIA), Scott very carefully tiptoes away.Scott's research is deficient in that despite the depth and breadth of his work he never gets into the Garrison investigation whatsoever. There I believe is another very serious flaw. One never knows precisely who Scott suspects of responsibility for the assassination. As I have said, Scott says very much, but at the same time, says very little. Nonetheless his writings are well worth your while.
Final Judgment : The Missing Link in the JFK Assassination Conspiracy (2004,6e édition,670 pp.), de l’Américain Michael Collins Piper, démontre que le responsable de l’assassinat de JFK est le Mossad (Israel), aidé du crime organisé juif (Lansky-Bloomfield-Permindex) et de la CIA sous contrôle d’Angleton (loyaliste d’Israel).
C’est un best seller underground aux USA, et la Bible des investigateurs de la mafia juive. La bombe nucléaire israélienne était au coeur du litige opposant les Kennedy et Israel. Par le fait même, le livre décortique les rouages de la grande mafia juive.
Lire un article résumant sa thèse : The Mossad role in the JFK assassination
Extraits de son livre : Final Judgment: The missing link in the JFK assassination conspiracy
Où se le procurer:Lire un article résumant sa thèse : The Mossad role in the JFK assassination
Extraits de son livre : Final Judgment: The missing link in the JFK assassination conspiracy
Amazon
AFP
Wingtv , etc.
Pour plus d’articles et références de Michael Collins Piper sur les responsables sionistes de l’assassinat de JFK, cliquez ici.
Piper vient de publier un ouvrage, The Golem (2007), sur le projet israélien de bombarder l’Iran avec des ogives nucléaires.
En 2006, il fait paraître The Judas Goats, sur l’infiltration, et le sabotage, « cosmopolite » et sioniste (ADL, Mossad) au sein du mouvement nationaliste américain.
Son ouvrage précédent The New Jerusalem présente les plus riches et puissantes familles juives américaines et internationales.
Son précédent livre The High Priests of War portait sur les néoconservateurs, mouvement juif sioniste issu des trotskistes (internationalistes) de NY, et leur guerre en Irak.
Le Mossad et l'assassinat de JFK
Paul FindleyAlter Info
"Israël ne doit pas s'excuser pour l'assassinat de ceux qui cherchent à
la détruire. Le premier ordre du jour pour tous les pays est la
protection de son peuple. " Washington Jewish Week, October 9, 1997 !
En Mars 1992, le Représentant de l'Illinois Paul Findley disait dans le rapport de Washington sur les affaires du Moyen-Orient, "Il est intéressant - mais pas surprenant - de noter que dans tout ce qui fut écrit et prononcé au sujet de l'assassinat de Kennedy, l'agence de renseignement israélien, le Mossad, n'a jamais été mentionnée."
Considérant que le Mossad est sans doute l'agence de renseignement la plus efficace et cruelle dans le monde, il est plutôt singulier qu'il n'ait jamais été investigué en relation avec l'assassinat de Kennedy, surtout quand pratiquement toutes les autres entités dans le monde (à court d'imitateurs d'Elvis) ont été mis en cause.
Mais tout cela a changé en Janvier 1994 avec la sortie du livre de Michael Collins Piper: Final Judgment. Dans ce livre, Piper dit, "le Mossad israélien a été un joueur de première importance (et critique) dans les coulisses de la conspiration d'assassinat de JFK. Grâce à ses ressources très vastes et à ses contacts internationaux dans la communauté du renseignement et du crime organisé, Israël avait les moyens, il avait l'opportunité, et il avait le motif de jouer un rôle de premier plan dans l'un des plus grands crimes du siècle - et il l'a fait ".
Leur motivation? Le renommé Premier ministre israélien David Ben-Gourion, qui a gouverné ce pays depuis sa création en 1948 jusqu'à sa démission le 16 Juin 1963, était tellement furieux que John F. Kennedy n'ait pas permis à Israël de devenir une puissance nucléaire que dans ses derniers jours au pouvoir, affirme Piper, il a commandé le Mossad d'élaborer un complot pour assassiner le président américain
Ben Gourion était tellement convaincu que la survie même d'Israël était menacée qu'il a dit que dans une de ses dernières lettres à JFK: "Monsieur le Président, mon peuple a le droit d'exister, et cette existence est en danger."
Dans les jours qui ont précédé la démission de Ben-Gourion, lui et JFK s'étaient embarqués dans un discret mais controversé débat sur la possibilité d'Israel d'obtenir des capacités nucléaires. Leur désaccord a finalement dégénéré en une véritable guerre de mots qui a été pratiquement ignorée par la presse. Ethan Bronner a écrit sur cette bataille secrète entre JFK et Ben Gourion des années plus tard, dans un article du New York Times du 31 octobre 1998, le qualifiant de "secret farouchement gardé". En fait, les conversations entre Kennedy / Ben Gourion sont toujours classées par le Gouvernement des États-Unis. Peut-être que c'est le cas parce la rage et la frustration de Ben Gourion est devenue si intense - et sa puissance si grande en Israël - que Piper soutient qu'il a été au centre de la conspiration pour tuer John Kennedy. Cette position est soutenue par banquier newyorkais Abe Feinberg, qui décrit la situation ainsi: "Ben-Gourion pouvait être vicieux, et il avait une telle haine du vieux [Joe Kennedy, Sr., le père de JFK]. Ben Gourion méprisait Joe Kennedy parce qu'il sentait qu'il était non seulement un antisémite, mais qu'il avait également favorisé Hitler dans les années 1930 et 40. [Nous allons aborder cet aspect de l'histoire dans un prochain article intitulé La CIA et le crime organisé: les deux faces de la même médaille].
Quoi qu'il en soit, Ben Gourion était convaincu qu'Israël avait besoin d'armes nucléaires pour assurer sa survie, alors que Kennedy était résolument contre. Cette incapacité à parvenir à un accord a entraîné des problèmes évidents. L'un de ces problèmes a découlé de la décision de Kennedy de faire de l'Amérique sa priorité en matière de politique étrangère, et non pas Israël! Kennedy prévoyait honorer la Déclaration tripartite de 1950 qui dit que les États-Unis useraient de représailles contre tout pays au Moyen-Orient qui en attaquerait un autre. Ben Gourion, d'autre part, voulait que l'administration Kennedy leur vende des armes offensives, en particulier des missiles Hawk.
Les deux dirigeants se sont ainsi engagés dans un échange épistolaire brutale, mais Kennedy ne voulait pas bouger. Ben-Gourion, obsédé par cette question, a glissé dans la paranoïa totale, pressentant que l'obstination de Kennedy était une menace flagrante à l'existence même d'Israël en tant que nation. Piper écrit: "Ben-Gourion avait consacré toute sa vie la création d'un Etat juif et à le guider dans l'arène mondiale. Et, dans les yeux de Ben Gourion, John F. Kennedy était un ennemi du peuple juif et de son Etat d'Israël bien-aimé. Il poursuit: « L'option nucléaire » était non seulement au cœur même de la vision personnelle du monde de Ben-Gourion, mais le fondement même de la politique de sécurité nationale d'Israël."
Ben Gourion était tellement préoccupé par l'obtention d'armes nucléaires que le 27 juin 1963, onze jours après avoir démissionné de ses fonctions, il a annoncé: «Je ne connais aucune autre nation dont les voisins déclarent qu'ils souhaitent la détruire, et ne le déclarent pas seulement, mais s'y préparent par tous les moyens à leur disposition. Nous devons avoir aucune illusion que ce qui est déclaré tous les jours au Caire, à Damas, et l'Irak sont que des mots. C'est la pensée qui guide les dirigeants arabes ... Je suis convaincu que la science ... est en mesure de nous fournir les armes qui serviront la paix et dissuaderont nos ennemis. "
Avner Cohen, dans son livre Israel and the Bomb (Israël et la bombe), publié par Columbia University Press, renforce ce sentiment d'urgence en écrivant: «Imprégné des leçons de l'Holocauste, Ben Gourion était consumé par des craintes pour la sécurité ... L'angoisse de l'Holocauste a dépassé Ben Gourion pour insuffler la pensée militaire d'Israël." Il ajoute de la substance à ce point en soulignant, "Ben-Gourion n'a aucun scrupule quant à la nécessité pour Israël d'obtenir des armes de destruction massive", et "la vision du monde de Ben-Gourion et son style de gouvernance est ce qui a donné forme à son rôle crucial dans le déclenchement nucléaires de progression Israël."
Kennedy, d'autre part, a été catégorique dans son refus de promouvoir l'accession d'Israël sur la scène nucléaire. Avner Cohen souligne, dans "Israel and the Bomb: «Aucun président américain n'a été plus préoccupé par le danger de la prolifération nucléaire que John Fitzgerald Kennedy. Il était convaincu que la prolifération des armes nucléaire rend le monde plus dangereux et mine les intérêts des États-Unis". Cohen continue à la fin de ce passage, "Le seul exemple que Kennedy a invoqué sur ce point était Israël."
Réalisant que Kennedy ne changerait pas d'avis, Ben Gourion a décidé de joindre ses forces avec la Chine communiste. Les deux pays se sont montrés très intéressés dans la création d'un programme nucléaire, et c'est ainsi que commencèrent leur relations secrètes conjointes. Travaillant à l'unisson par l'intermédiaire de Shaul Eisenberg, qui a été partenaire du trafiquant d'armes et comptable du Mossad Tibor Rosenbaum, Israël et la Chine procédèrent donc à développer leurs propres capacités nucléaires à l'insu des États-Unis.
Si vous trouvez ce scénario improbable, je vous encourage vivement à lire l'excellent livre de Thomas Gordon, Seeds of Fire (Graines de feu), dans lequel il expose comment le Mossad et le CSIS (les services secrets chinois) ont conspiré à de multiples occasions, non seulement pour voler des secrets militaires américains, mais également pour espionner le programmes de renseignement américains par le biais du logiciel PROMIS du Département de la Justice. Cet exemple, j'en ai bien peur, n'est qu'un premier exemple dans lequel l'écho de l'assassinat de JFK résonne encore aujourd'hui dans notre monde post- 11 septembre. Le danger que représentait la course d'Israël et la Chine en vue d'obtenir la Bombe est devenue une situation très volatile, et a été étroitement surveillé par la CIA.
Dans l'intention de poursuivre sur cette voie, les Israéliens ont construit l'installation nucléaire de Dimona. Quand Kennedy a demandé que les États-Unis inspectent ces installations, Ben Gourion était si furieux qu'il a construit un autre FAUX établissement qui ne présentait aucune preuve de recherche et de développement nucléaire. (Ce scénario ne sonne-t-il pas étrangement familier dans le contexte de ce qui se passe actuellement concernant l'Irak de Saddam Hussein?) Pleinement conscients de leurs manigances, JFK a dit à Charles Bartlett, "Les fils de pute me mentaient constamment sur leurs capacités nucléaires. "
Avner Cohen, dans "Israel and the Bomb", réitère cette déclaration en disant que Ben-Gourion prenait la question nucléaire tellement à cœur qu'il en "a conclu qu'il ne pouvait pas dire la vérité sur Dimona aux dirigeants américains, pas même en privé. "
Dr. Gerald M. Steinberg, professeur de sciences politiques à l'Université Bar-Ilan de BESA Center for Strategic Studies à Tel Aviv, insiste en disant: "Entre 1961 et 1963, l'administration Kennedy a exercé de grandes pression sur Ben-Gourion afin qu'il accepte l'inspection internationale de Dimona et qu'Israël abdique leurs armes nucléaires. Cette pression ne semble pas avoir modifié la politique israélienne, mais elle a été un facteur contribuant à la démission de Ben-Gourion en 1963."
Pour exprimer en termes modernes à quel point la situation était rendue grave, regardez ce qui se passe en Irak avec l'inspection par les équipes de sécurité des Nations Unies des palais royaux et des bunkers cherchant des armes et des matériaux nucléaires. Cette question est si urgente que notre pays est sur le bord de la guerre. Quarante ans plus tôt, la pression que JFK a exercée sur Ben-Gourion était aussi forte que celle que George Bush impose à Saddam Hussein aujourd'hui.
Dans "Israel and the Bomb", Avner Cohen renforce ce point. Pour forcer Ben-Gourion à accepter les conditions, Kennedy a utilisé le levier le plus efficace à la disposition d'un président américain face à Israël: la menace qu'une solution insatisfaisante compromettrait l'engagement et le soutient du gouvernement des États-Unis envers Israël."
La pression sur Ben-Gourion était si intense qu'il a fini par quitter son poste. Mais Kennedy, dans un vrai style pit-bull, n'épargna pas le successeur de Ben-Gourion, Levi Eshkol, selon ce que rapporte Avner Cohen. "Kennedy dit à Eshkol que l'engagement et le soutien des États-Unis envers Israël 'pourrait être sérieusement compromis' si Israël ne laissait pas les États-Unis obtenir des 'informations fiables' au sujet de ses efforts dans le domaine nucléaire. Les demandes de Kennedy étaient sans précédent. Elles conduisent, en effet, à un ultimatum." Cohen conclut cette pensée en affirmant: "La lettre de Kennedy a précipité une situation proche de la crise dans le bureau d'Eshkol."
En fin de compte, comme nous le savons tous, Kennedy a été assassiné en novembre 1963, mais le fait que la Chine a effectué son premier test nucléaire en Octobre 1964 est certainement beaucoup moins connu. Ce qui rend cet événement plus profond est la déclaration de Piper qui dit que même si Israël a déclaré que ses premiers essais nucléaires ont eu lieu en 1979, en fait ils ont réellement eu lieu en octobre 1964 en collaboration avec les Chinois! Si cela est vrai, alors en plus du mois d'août 1945, lorsque les États-Unis ont largué des bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki, le mois d'octobre 1964 pourrait avoir été le mois le plus dangereux dans l'histoire du 20e siècle.
Revenons à l'assassinat de JFK et à ses résultats directs en ce qui concerne le lobby juif, la politique étrangère américaine et la militarisation d'Israël. Pour estimer la puissance considérable du lobby israélien dans ce pays, le vénérable sénateur J. William Fulbright a déclaré à l'émission Face the Nation (CBS) le 15 avril 1973, "Israël contrôle le Sénat des États-Unis". Le Sénat est subordonnée, mais beaucoup trop; nous devrions être plus concernés par les intérêts des États-Unis plutôt que de suivre les ordres d'Israël. La grande majorité du Sénat des États-Unis - autour de 80% - appuie complètement Israël; tout ce qu'Israël veut, Israël l'obtient. Cela a été démontré maintes et maintes fois, et cela a rendu [la politique étrangère] difficile pour notre gouvernement. "
Vous avez entendu ce que le sénateur Fulbright a dit? Ce n'est pas un théoricien de la conspiration, un fou ou un antisémite du KKK. C'est un sénateur américain très respecté qui dit qu'environ 80% du Sénat est dans la poche d'Israël. Ajoutant du poids à cet argument, le Rep. Paul Findley a dit, qui était cité dans le rapport de Washington sur les affaires du Moyen-Orient en mars 1992: "Durant la campagne de John Kennedy à la présidence, un groupe juif de New York avait proposé en privé de couvrir ses frais de campagne s'il voulait les laisser mener sa politique au Moyen Orient. Il n'était pas d'accord ... En tant que président, il a fourni un soutien limité à Israël."
Pour comprendre l'importance des décisions de Kennedy lors de sa présidence de courte durée, nous devons nous pencher sur la question du financement des campagnes électorales. Considérant l'influence que le lobby israélien exerce dans le Sénat des États-Unis (répercutant les paroles du sénateur Fulbright), il a dû être tellement furieux lorsque le président Kennedy a décidé de vraiment couper court aux pratiques en vigueur de financement des campagnes, car cette méthode rendait tant de politiciens dépendants de l'énorme source de financement de la part de groupes d'intérêts particuliers ("lobbyistes"). Malheureusement, Kennedy n'a pas eu le temps de mettre en œuvre ce programme, et à ce jour notre système politique est toujours monopolisé par les lobbyistes des mêmes groupes d'intérêts spéciaux. On peut seulement imaginer quels changements auraient pu se produire dans notre politique étrangère si Kennedy avait éradiqué ces vipères et suceurs de sang des salles de congrès.
Tragiquement, les idées Kennedy ne se sont jamais réalisées, et sa dure bataille avec le Premier ministre Ben Gourion à savoir si Israël devrait être autorisée à développer un programme nucléaire a été finalement perdue. La raison en est que Lyndon Baines Johnson, que Kennedy voulait rejeter de son ticket de 1964 en raison de son aversion extrême à son égard, fut à l'origine d'un renversement complet de la politique étrangère. Comme vous le verrez, non seulement le programme d'armes nucléaires d'Israël allait se poursuivre loin de toute supervision, mais Israël est également devenu le principal bénéficiaire de notre aide étrangère.
Mais ce revirement absolu ne serait pas arrivé si Kennedy n'avait pas été assassiné. Jusqu'à ce que LBJ devienne président, Kennedy avait traité avec le Moyen-Orient d'une manière qui bénéficiait le plus aux États-Unis. Son objectif principal - et qui serait le plus apte à maintenir la paix - était un équilibre des forces au Moyen-Orient afin que chaque pays soit en sécurité. Cette décision adhérait à la Déclaration tripartite que les États-Unis ont signé en 1950. Mais sous l'administration Johnson, ce fragile équilibre a été rompu, et en 1967 - soit quatre ans seulement après l'assassinat de Kennedy - les États-Unis étaient devenus le principal fournisseur d'armes d'Israël, alors que NOS intérêts étaient relégués loin derrière ceux d'Israël!
Michael Collins Piper l'écrit: « Le bilan est le suivante: JFK était fermement déterminé à empêcher Israël de fabriquer la bombe nucléaire. LBJ a simplement détourné le regard dans la direction opposée. La mort de JFK s'est en effet avérée bénéfique pour les ambitions nucléaires d'Israël comme les preuves l'indiquent."
Reuven Pedatzer écrivait, dans un compte-rendu critique du livre d'Avner Cohen "Israel and the Bomb" paru dans le quotidien israélien Ha'aretz du 5 février 1999: «L'assassinat du président américain John F. Kennedy a mis brutalement fin aux pressions massives exercées par l'administration américaine sur le gouvernement d'Israël en vue que ce dernier mette un terme à son programme nucléaire." Il poursuit, "Kennedy a dit très clairement au Premier ministre israélien qu'il n'accepterait en aucun cas qu'Israël devienne un État nucléaire". Pedatzer poursuit: «Si Kennedy était resté en vie, il est douteux qu'Israël détienne aujourd'hui l'option nucléaire», et que "la décision de Ben Gourion de démissionner en 1963 a été prise dans une large mesure dans le contexte de l'énorme pression que Kennedy exerçait sur lui concernant la question nucléaire."
Si vous n'êtes toujours pas convaincu; que diriez-vous de quelques chiffres? Dans le dernier budget de Kennedy pour l'année 1964, l'aide israélienne était de 40 millions de dollars. Dans le premier budget de LBJ pour 1965, cette aide a grimpé à 71 millions de dollars, et en 1966 elle a plus que triplé par rapport aux deux années antérieures jusqu'à atteindre 130 millions de dollars! De plus, sous l'administration Kennedy, presque aucune aide américaine à Israël n'était de nature militaire. Au lieu de cela, elle était répartie également entre les prêts au développement et l'aide alimentaire en vertu du Programme PL480. Pourtant, en 1965 sous l'administration Johnson, 20% de notre aide à Israël était pour l'armée, tandis qu'en 1966, 71% a été utilisé pour du matériel de guerre.
Poursuivant dans cette même veine, en 1963, l'administration Kennedy a vendu 5 missiles Hawk à Israël dans le cadre d'un système de défense aérienne. En 1965-66, cependant, LBJ a concédé 250 chars sur Israël, 48 avions d'attaque Skyhawk, plus des fusils et de l'artillerie qui étaient tous de nature offensive. Si vous vous demandiez quand la machine de guerre israélienne a été créée, eh bien voilà! LBJ en a été le père.
Selon Stephen Green, dans son livre Taking Sides: America's Secret Relations with a Militant Israel: "Les 92 millions de dollars d'aide militaire fournie durant l'année fiscale 1966 dépassaient le total de toute l'aide militaire officielle fournie à Israël cumulativement pendant toutes les années depuis la fondation de cette nation en 1948."
Green poursuit: «70% de toute l'aide officielle des États-Unis à Israël a été militaire. Les États-Unis ont donné à Israël plus de 17 milliards $ d'aide militaire depuis 1946, dont la quasi-totalité - plus de 99% - ont été fournis depuis 1965."
Pouvez-vous voir ce qui se passe ici? Moins de deux ans après l'assassinat de JFK, Israël est passé d'un pays faible membre de la volatile communauté moyen-orientale qui n'était pas été autorisé à développer des armes nucléaires, à celui d'un pays en bonne voie de devenir une force militaire indéniable sur la scène mondiale. John Kennedy a mis catégoriquement son poing sur la table et a refusé de permettre à Israël de développer un programme nucléaire, alors que LBJ a fait exactement le contraire en l'aidant et en le soutenant. «En 1968, le président n'avait pas l'intention de faire quoi que ce soit pour arrêter la bombe israélienne."
Le résultat de ce changement de cap entre les administrations Kennedy et Johnson est, à mon avis, la raison principale derrière nos problèmes actuels au Moyen-Orient qui ont abouti aux attaques du 11 septembre et à notre prochaine guerre contre l'Irak (et au-delà). J'ai une grande confiance en cette déclaration, car tel que Michael Collins Piper le souligne, voici les résultats de l'assassinat de john F. Kennedy:
1) Notre aide étrangère et militaire à Israël a augmenté de façon spectaculaire après que LBJ soit devenu président.
2) Plutôt que d'essayer de maintenir un équilibre au Moyen-Orient, Israël a soudainement émergé comme la force dominante.
3) Depuis l'administration LBJ, Israël a toujours eu des armes de loin supérieures à ses voisins directs.
4) En raison de cette évident et indéniable accroissement de la machine de guerre israélienne, le Moyen-Orient est dans la tourmente constante.
5) LBJ a également permis à Israël de poursuivre son développement nucléaire, ce qui lui permit de devenir la sixième plus grande force nucléaire au monde.
6) Enfin, nos énormes dépenses en aide étrangère à Israël (qui représente au bout du compte environ 10 milliards $ / an) a créé une situation de belligérance et de représailles sans fin au Moyen-Orient, plus un mépris et une hostilité envers les États-Unis pour leur rôle favorisant l'armée d'Israël. En Israël, et surtout aux yeux de David Ben-Gourion à l'époque, quelles étaient leurs alternatives -- rester affaibli (ou au moins équilibré) par rapport à leurs voisins et les mains liées par le refus de JFK de se plier à leur volonté, ou encore TUER l'homme qui les empêche de devenir la force dominante au Moyen-Orient, le bénéficiaire d'énormes quantités d'aide militaire, et l'une des forces nucléaires de première importance dans le monde? C'est quelque chose à penser. Aussi, tandis que ces pensées se bousculent dans votre tête, posez-vous cette question. Si Kennedy, Lyndon B. Johnson, et toutes les administrations ultérieures avaient adhéré à la Déclaration tripartite de 1950 et fait tout en leur pouvoir pour maintenir l'équilibre au Moyen-Orient au lieu de pousser Israël à l'avant-garde, nos tours jumelles auraient-elles été attaquées le 11 septembre 2001, et serions-nous aujourd'hui au bord d'une guerre potentiellement catastrophique? C'est certainement quelque chose à méditer.
En Mars 1992, le Représentant de l'Illinois Paul Findley disait dans le rapport de Washington sur les affaires du Moyen-Orient, "Il est intéressant - mais pas surprenant - de noter que dans tout ce qui fut écrit et prononcé au sujet de l'assassinat de Kennedy, l'agence de renseignement israélien, le Mossad, n'a jamais été mentionnée."
Considérant que le Mossad est sans doute l'agence de renseignement la plus efficace et cruelle dans le monde, il est plutôt singulier qu'il n'ait jamais été investigué en relation avec l'assassinat de Kennedy, surtout quand pratiquement toutes les autres entités dans le monde (à court d'imitateurs d'Elvis) ont été mis en cause.
Mais tout cela a changé en Janvier 1994 avec la sortie du livre de Michael Collins Piper: Final Judgment. Dans ce livre, Piper dit, "le Mossad israélien a été un joueur de première importance (et critique) dans les coulisses de la conspiration d'assassinat de JFK. Grâce à ses ressources très vastes et à ses contacts internationaux dans la communauté du renseignement et du crime organisé, Israël avait les moyens, il avait l'opportunité, et il avait le motif de jouer un rôle de premier plan dans l'un des plus grands crimes du siècle - et il l'a fait ".
Leur motivation? Le renommé Premier ministre israélien David Ben-Gourion, qui a gouverné ce pays depuis sa création en 1948 jusqu'à sa démission le 16 Juin 1963, était tellement furieux que John F. Kennedy n'ait pas permis à Israël de devenir une puissance nucléaire que dans ses derniers jours au pouvoir, affirme Piper, il a commandé le Mossad d'élaborer un complot pour assassiner le président américain
Ben Gourion était tellement convaincu que la survie même d'Israël était menacée qu'il a dit que dans une de ses dernières lettres à JFK: "Monsieur le Président, mon peuple a le droit d'exister, et cette existence est en danger."
Dans les jours qui ont précédé la démission de Ben-Gourion, lui et JFK s'étaient embarqués dans un discret mais controversé débat sur la possibilité d'Israel d'obtenir des capacités nucléaires. Leur désaccord a finalement dégénéré en une véritable guerre de mots qui a été pratiquement ignorée par la presse. Ethan Bronner a écrit sur cette bataille secrète entre JFK et Ben Gourion des années plus tard, dans un article du New York Times du 31 octobre 1998, le qualifiant de "secret farouchement gardé". En fait, les conversations entre Kennedy / Ben Gourion sont toujours classées par le Gouvernement des États-Unis. Peut-être que c'est le cas parce la rage et la frustration de Ben Gourion est devenue si intense - et sa puissance si grande en Israël - que Piper soutient qu'il a été au centre de la conspiration pour tuer John Kennedy. Cette position est soutenue par banquier newyorkais Abe Feinberg, qui décrit la situation ainsi: "Ben-Gourion pouvait être vicieux, et il avait une telle haine du vieux [Joe Kennedy, Sr., le père de JFK]. Ben Gourion méprisait Joe Kennedy parce qu'il sentait qu'il était non seulement un antisémite, mais qu'il avait également favorisé Hitler dans les années 1930 et 40. [Nous allons aborder cet aspect de l'histoire dans un prochain article intitulé La CIA et le crime organisé: les deux faces de la même médaille].
Quoi qu'il en soit, Ben Gourion était convaincu qu'Israël avait besoin d'armes nucléaires pour assurer sa survie, alors que Kennedy était résolument contre. Cette incapacité à parvenir à un accord a entraîné des problèmes évidents. L'un de ces problèmes a découlé de la décision de Kennedy de faire de l'Amérique sa priorité en matière de politique étrangère, et non pas Israël! Kennedy prévoyait honorer la Déclaration tripartite de 1950 qui dit que les États-Unis useraient de représailles contre tout pays au Moyen-Orient qui en attaquerait un autre. Ben Gourion, d'autre part, voulait que l'administration Kennedy leur vende des armes offensives, en particulier des missiles Hawk.
Les deux dirigeants se sont ainsi engagés dans un échange épistolaire brutale, mais Kennedy ne voulait pas bouger. Ben-Gourion, obsédé par cette question, a glissé dans la paranoïa totale, pressentant que l'obstination de Kennedy était une menace flagrante à l'existence même d'Israël en tant que nation. Piper écrit: "Ben-Gourion avait consacré toute sa vie la création d'un Etat juif et à le guider dans l'arène mondiale. Et, dans les yeux de Ben Gourion, John F. Kennedy était un ennemi du peuple juif et de son Etat d'Israël bien-aimé. Il poursuit: « L'option nucléaire » était non seulement au cœur même de la vision personnelle du monde de Ben-Gourion, mais le fondement même de la politique de sécurité nationale d'Israël."
Ben Gourion était tellement préoccupé par l'obtention d'armes nucléaires que le 27 juin 1963, onze jours après avoir démissionné de ses fonctions, il a annoncé: «Je ne connais aucune autre nation dont les voisins déclarent qu'ils souhaitent la détruire, et ne le déclarent pas seulement, mais s'y préparent par tous les moyens à leur disposition. Nous devons avoir aucune illusion que ce qui est déclaré tous les jours au Caire, à Damas, et l'Irak sont que des mots. C'est la pensée qui guide les dirigeants arabes ... Je suis convaincu que la science ... est en mesure de nous fournir les armes qui serviront la paix et dissuaderont nos ennemis. "
Avner Cohen, dans son livre Israel and the Bomb (Israël et la bombe), publié par Columbia University Press, renforce ce sentiment d'urgence en écrivant: «Imprégné des leçons de l'Holocauste, Ben Gourion était consumé par des craintes pour la sécurité ... L'angoisse de l'Holocauste a dépassé Ben Gourion pour insuffler la pensée militaire d'Israël." Il ajoute de la substance à ce point en soulignant, "Ben-Gourion n'a aucun scrupule quant à la nécessité pour Israël d'obtenir des armes de destruction massive", et "la vision du monde de Ben-Gourion et son style de gouvernance est ce qui a donné forme à son rôle crucial dans le déclenchement nucléaires de progression Israël."
Kennedy, d'autre part, a été catégorique dans son refus de promouvoir l'accession d'Israël sur la scène nucléaire. Avner Cohen souligne, dans "Israel and the Bomb: «Aucun président américain n'a été plus préoccupé par le danger de la prolifération nucléaire que John Fitzgerald Kennedy. Il était convaincu que la prolifération des armes nucléaire rend le monde plus dangereux et mine les intérêts des États-Unis". Cohen continue à la fin de ce passage, "Le seul exemple que Kennedy a invoqué sur ce point était Israël."
Réalisant que Kennedy ne changerait pas d'avis, Ben Gourion a décidé de joindre ses forces avec la Chine communiste. Les deux pays se sont montrés très intéressés dans la création d'un programme nucléaire, et c'est ainsi que commencèrent leur relations secrètes conjointes. Travaillant à l'unisson par l'intermédiaire de Shaul Eisenberg, qui a été partenaire du trafiquant d'armes et comptable du Mossad Tibor Rosenbaum, Israël et la Chine procédèrent donc à développer leurs propres capacités nucléaires à l'insu des États-Unis.
Si vous trouvez ce scénario improbable, je vous encourage vivement à lire l'excellent livre de Thomas Gordon, Seeds of Fire (Graines de feu), dans lequel il expose comment le Mossad et le CSIS (les services secrets chinois) ont conspiré à de multiples occasions, non seulement pour voler des secrets militaires américains, mais également pour espionner le programmes de renseignement américains par le biais du logiciel PROMIS du Département de la Justice. Cet exemple, j'en ai bien peur, n'est qu'un premier exemple dans lequel l'écho de l'assassinat de JFK résonne encore aujourd'hui dans notre monde post- 11 septembre. Le danger que représentait la course d'Israël et la Chine en vue d'obtenir la Bombe est devenue une situation très volatile, et a été étroitement surveillé par la CIA.
Dans l'intention de poursuivre sur cette voie, les Israéliens ont construit l'installation nucléaire de Dimona. Quand Kennedy a demandé que les États-Unis inspectent ces installations, Ben Gourion était si furieux qu'il a construit un autre FAUX établissement qui ne présentait aucune preuve de recherche et de développement nucléaire. (Ce scénario ne sonne-t-il pas étrangement familier dans le contexte de ce qui se passe actuellement concernant l'Irak de Saddam Hussein?) Pleinement conscients de leurs manigances, JFK a dit à Charles Bartlett, "Les fils de pute me mentaient constamment sur leurs capacités nucléaires. "
Avner Cohen, dans "Israel and the Bomb", réitère cette déclaration en disant que Ben-Gourion prenait la question nucléaire tellement à cœur qu'il en "a conclu qu'il ne pouvait pas dire la vérité sur Dimona aux dirigeants américains, pas même en privé. "
Dr. Gerald M. Steinberg, professeur de sciences politiques à l'Université Bar-Ilan de BESA Center for Strategic Studies à Tel Aviv, insiste en disant: "Entre 1961 et 1963, l'administration Kennedy a exercé de grandes pression sur Ben-Gourion afin qu'il accepte l'inspection internationale de Dimona et qu'Israël abdique leurs armes nucléaires. Cette pression ne semble pas avoir modifié la politique israélienne, mais elle a été un facteur contribuant à la démission de Ben-Gourion en 1963."
Pour exprimer en termes modernes à quel point la situation était rendue grave, regardez ce qui se passe en Irak avec l'inspection par les équipes de sécurité des Nations Unies des palais royaux et des bunkers cherchant des armes et des matériaux nucléaires. Cette question est si urgente que notre pays est sur le bord de la guerre. Quarante ans plus tôt, la pression que JFK a exercée sur Ben-Gourion était aussi forte que celle que George Bush impose à Saddam Hussein aujourd'hui.
Dans "Israel and the Bomb", Avner Cohen renforce ce point. Pour forcer Ben-Gourion à accepter les conditions, Kennedy a utilisé le levier le plus efficace à la disposition d'un président américain face à Israël: la menace qu'une solution insatisfaisante compromettrait l'engagement et le soutient du gouvernement des États-Unis envers Israël."
La pression sur Ben-Gourion était si intense qu'il a fini par quitter son poste. Mais Kennedy, dans un vrai style pit-bull, n'épargna pas le successeur de Ben-Gourion, Levi Eshkol, selon ce que rapporte Avner Cohen. "Kennedy dit à Eshkol que l'engagement et le soutien des États-Unis envers Israël 'pourrait être sérieusement compromis' si Israël ne laissait pas les États-Unis obtenir des 'informations fiables' au sujet de ses efforts dans le domaine nucléaire. Les demandes de Kennedy étaient sans précédent. Elles conduisent, en effet, à un ultimatum." Cohen conclut cette pensée en affirmant: "La lettre de Kennedy a précipité une situation proche de la crise dans le bureau d'Eshkol."
En fin de compte, comme nous le savons tous, Kennedy a été assassiné en novembre 1963, mais le fait que la Chine a effectué son premier test nucléaire en Octobre 1964 est certainement beaucoup moins connu. Ce qui rend cet événement plus profond est la déclaration de Piper qui dit que même si Israël a déclaré que ses premiers essais nucléaires ont eu lieu en 1979, en fait ils ont réellement eu lieu en octobre 1964 en collaboration avec les Chinois! Si cela est vrai, alors en plus du mois d'août 1945, lorsque les États-Unis ont largué des bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki, le mois d'octobre 1964 pourrait avoir été le mois le plus dangereux dans l'histoire du 20e siècle.
Revenons à l'assassinat de JFK et à ses résultats directs en ce qui concerne le lobby juif, la politique étrangère américaine et la militarisation d'Israël. Pour estimer la puissance considérable du lobby israélien dans ce pays, le vénérable sénateur J. William Fulbright a déclaré à l'émission Face the Nation (CBS) le 15 avril 1973, "Israël contrôle le Sénat des États-Unis". Le Sénat est subordonnée, mais beaucoup trop; nous devrions être plus concernés par les intérêts des États-Unis plutôt que de suivre les ordres d'Israël. La grande majorité du Sénat des États-Unis - autour de 80% - appuie complètement Israël; tout ce qu'Israël veut, Israël l'obtient. Cela a été démontré maintes et maintes fois, et cela a rendu [la politique étrangère] difficile pour notre gouvernement. "
Vous avez entendu ce que le sénateur Fulbright a dit? Ce n'est pas un théoricien de la conspiration, un fou ou un antisémite du KKK. C'est un sénateur américain très respecté qui dit qu'environ 80% du Sénat est dans la poche d'Israël. Ajoutant du poids à cet argument, le Rep. Paul Findley a dit, qui était cité dans le rapport de Washington sur les affaires du Moyen-Orient en mars 1992: "Durant la campagne de John Kennedy à la présidence, un groupe juif de New York avait proposé en privé de couvrir ses frais de campagne s'il voulait les laisser mener sa politique au Moyen Orient. Il n'était pas d'accord ... En tant que président, il a fourni un soutien limité à Israël."
Pour comprendre l'importance des décisions de Kennedy lors de sa présidence de courte durée, nous devons nous pencher sur la question du financement des campagnes électorales. Considérant l'influence que le lobby israélien exerce dans le Sénat des États-Unis (répercutant les paroles du sénateur Fulbright), il a dû être tellement furieux lorsque le président Kennedy a décidé de vraiment couper court aux pratiques en vigueur de financement des campagnes, car cette méthode rendait tant de politiciens dépendants de l'énorme source de financement de la part de groupes d'intérêts particuliers ("lobbyistes"). Malheureusement, Kennedy n'a pas eu le temps de mettre en œuvre ce programme, et à ce jour notre système politique est toujours monopolisé par les lobbyistes des mêmes groupes d'intérêts spéciaux. On peut seulement imaginer quels changements auraient pu se produire dans notre politique étrangère si Kennedy avait éradiqué ces vipères et suceurs de sang des salles de congrès.
Tragiquement, les idées Kennedy ne se sont jamais réalisées, et sa dure bataille avec le Premier ministre Ben Gourion à savoir si Israël devrait être autorisée à développer un programme nucléaire a été finalement perdue. La raison en est que Lyndon Baines Johnson, que Kennedy voulait rejeter de son ticket de 1964 en raison de son aversion extrême à son égard, fut à l'origine d'un renversement complet de la politique étrangère. Comme vous le verrez, non seulement le programme d'armes nucléaires d'Israël allait se poursuivre loin de toute supervision, mais Israël est également devenu le principal bénéficiaire de notre aide étrangère.
Mais ce revirement absolu ne serait pas arrivé si Kennedy n'avait pas été assassiné. Jusqu'à ce que LBJ devienne président, Kennedy avait traité avec le Moyen-Orient d'une manière qui bénéficiait le plus aux États-Unis. Son objectif principal - et qui serait le plus apte à maintenir la paix - était un équilibre des forces au Moyen-Orient afin que chaque pays soit en sécurité. Cette décision adhérait à la Déclaration tripartite que les États-Unis ont signé en 1950. Mais sous l'administration Johnson, ce fragile équilibre a été rompu, et en 1967 - soit quatre ans seulement après l'assassinat de Kennedy - les États-Unis étaient devenus le principal fournisseur d'armes d'Israël, alors que NOS intérêts étaient relégués loin derrière ceux d'Israël!
Michael Collins Piper l'écrit: « Le bilan est le suivante: JFK était fermement déterminé à empêcher Israël de fabriquer la bombe nucléaire. LBJ a simplement détourné le regard dans la direction opposée. La mort de JFK s'est en effet avérée bénéfique pour les ambitions nucléaires d'Israël comme les preuves l'indiquent."
Reuven Pedatzer écrivait, dans un compte-rendu critique du livre d'Avner Cohen "Israel and the Bomb" paru dans le quotidien israélien Ha'aretz du 5 février 1999: «L'assassinat du président américain John F. Kennedy a mis brutalement fin aux pressions massives exercées par l'administration américaine sur le gouvernement d'Israël en vue que ce dernier mette un terme à son programme nucléaire." Il poursuit, "Kennedy a dit très clairement au Premier ministre israélien qu'il n'accepterait en aucun cas qu'Israël devienne un État nucléaire". Pedatzer poursuit: «Si Kennedy était resté en vie, il est douteux qu'Israël détienne aujourd'hui l'option nucléaire», et que "la décision de Ben Gourion de démissionner en 1963 a été prise dans une large mesure dans le contexte de l'énorme pression que Kennedy exerçait sur lui concernant la question nucléaire."
Si vous n'êtes toujours pas convaincu; que diriez-vous de quelques chiffres? Dans le dernier budget de Kennedy pour l'année 1964, l'aide israélienne était de 40 millions de dollars. Dans le premier budget de LBJ pour 1965, cette aide a grimpé à 71 millions de dollars, et en 1966 elle a plus que triplé par rapport aux deux années antérieures jusqu'à atteindre 130 millions de dollars! De plus, sous l'administration Kennedy, presque aucune aide américaine à Israël n'était de nature militaire. Au lieu de cela, elle était répartie également entre les prêts au développement et l'aide alimentaire en vertu du Programme PL480. Pourtant, en 1965 sous l'administration Johnson, 20% de notre aide à Israël était pour l'armée, tandis qu'en 1966, 71% a été utilisé pour du matériel de guerre.
Poursuivant dans cette même veine, en 1963, l'administration Kennedy a vendu 5 missiles Hawk à Israël dans le cadre d'un système de défense aérienne. En 1965-66, cependant, LBJ a concédé 250 chars sur Israël, 48 avions d'attaque Skyhawk, plus des fusils et de l'artillerie qui étaient tous de nature offensive. Si vous vous demandiez quand la machine de guerre israélienne a été créée, eh bien voilà! LBJ en a été le père.
Selon Stephen Green, dans son livre Taking Sides: America's Secret Relations with a Militant Israel: "Les 92 millions de dollars d'aide militaire fournie durant l'année fiscale 1966 dépassaient le total de toute l'aide militaire officielle fournie à Israël cumulativement pendant toutes les années depuis la fondation de cette nation en 1948."
Green poursuit: «70% de toute l'aide officielle des États-Unis à Israël a été militaire. Les États-Unis ont donné à Israël plus de 17 milliards $ d'aide militaire depuis 1946, dont la quasi-totalité - plus de 99% - ont été fournis depuis 1965."
Pouvez-vous voir ce qui se passe ici? Moins de deux ans après l'assassinat de JFK, Israël est passé d'un pays faible membre de la volatile communauté moyen-orientale qui n'était pas été autorisé à développer des armes nucléaires, à celui d'un pays en bonne voie de devenir une force militaire indéniable sur la scène mondiale. John Kennedy a mis catégoriquement son poing sur la table et a refusé de permettre à Israël de développer un programme nucléaire, alors que LBJ a fait exactement le contraire en l'aidant et en le soutenant. «En 1968, le président n'avait pas l'intention de faire quoi que ce soit pour arrêter la bombe israélienne."
Le résultat de ce changement de cap entre les administrations Kennedy et Johnson est, à mon avis, la raison principale derrière nos problèmes actuels au Moyen-Orient qui ont abouti aux attaques du 11 septembre et à notre prochaine guerre contre l'Irak (et au-delà). J'ai une grande confiance en cette déclaration, car tel que Michael Collins Piper le souligne, voici les résultats de l'assassinat de john F. Kennedy:
1) Notre aide étrangère et militaire à Israël a augmenté de façon spectaculaire après que LBJ soit devenu président.
2) Plutôt que d'essayer de maintenir un équilibre au Moyen-Orient, Israël a soudainement émergé comme la force dominante.
3) Depuis l'administration LBJ, Israël a toujours eu des armes de loin supérieures à ses voisins directs.
4) En raison de cette évident et indéniable accroissement de la machine de guerre israélienne, le Moyen-Orient est dans la tourmente constante.
5) LBJ a également permis à Israël de poursuivre son développement nucléaire, ce qui lui permit de devenir la sixième plus grande force nucléaire au monde.
6) Enfin, nos énormes dépenses en aide étrangère à Israël (qui représente au bout du compte environ 10 milliards $ / an) a créé une situation de belligérance et de représailles sans fin au Moyen-Orient, plus un mépris et une hostilité envers les États-Unis pour leur rôle favorisant l'armée d'Israël. En Israël, et surtout aux yeux de David Ben-Gourion à l'époque, quelles étaient leurs alternatives -- rester affaibli (ou au moins équilibré) par rapport à leurs voisins et les mains liées par le refus de JFK de se plier à leur volonté, ou encore TUER l'homme qui les empêche de devenir la force dominante au Moyen-Orient, le bénéficiaire d'énormes quantités d'aide militaire, et l'une des forces nucléaires de première importance dans le monde? C'est quelque chose à penser. Aussi, tandis que ces pensées se bousculent dans votre tête, posez-vous cette question. Si Kennedy, Lyndon B. Johnson, et toutes les administrations ultérieures avaient adhéré à la Déclaration tripartite de 1950 et fait tout en leur pouvoir pour maintenir l'équilibre au Moyen-Orient au lieu de pousser Israël à l'avant-garde, nos tours jumelles auraient-elles été attaquées le 11 septembre 2001, et serions-nous aujourd'hui au bord d'une guerre potentiellement catastrophique? C'est certainement quelque chose à méditer.
Mordecaï Vanunu et Michael Collins Piper Convergent:
Le Mossad israélien a assassiné JFK
par Mark Dankof
Les médias de nouvelles américains, pour toutes les raisons habituelles et les plus évidentes, ont systématiquement ignoré la nouvelle la plus explosive depuis des années, rendue d'autant plus pertinente par le compte à rebours menant à un nouveau conflit au Moyen-Orient alors que des rumeurs crédibles continuent à émerger comme quoi Israël et les États-Unis planifient un acte de guerre préventive contre l'Iran dans les mois à venir.
La nouvelle, qui figurait dans l'Express Newspapers of India le lundi 26 juillet, cite le dénonciateur nucléaire israélien Mordecaï Vanunu attribuant au Mossad israélien l'assassinat du président Kennedy. Encore plus incroyable, Vanunu affirme expressément que le motif du gouvernement israélien dans l'assassinat de Kennedy était lié à l'insistance du président américain pour que l'État sioniste soit honnête et transparent sur son programme nucléaire à la centrale de Dimona dans le fameux désert du Néguev.
Vanunu a été libéré en avril par les autorités israéliennes après 18 ans de prison pour trahison liée à la divulgation de secrets d'État concernant le programme nucléaire israélien. Sa sensationnelle accusation publique sur l'implication du Mossad dans l'assassinat de Kennedy pourrait tout simplement être rejetée comme étant le propos d'un homme mécontent ou déséquilibré, à l'exception d'un autre point.
Michael Collins Piper, l'auteur de "Final Jugement: The Missing Link in the JFK Assassination Conspiracy" (Jugement définitif : le chaînon manquant dans la conspiration pour l'assassinat de JFK -- aucune traduction française disponible présentement), avait déjà présenté une explication concernant la participation directe d'Israël dans l'assassinat de John Kennedy à Dealey Plaza le 22 novembre 1963, qui est à la fois plausible et convaincante. Le témoignage de Vanunu vient simplement souligner et corroborer l'explication que Piper a présenté il y a une décennie. La convergence des thèses de ces deux hommes est extrêmement inquiétante.
Piper apprend au lecteur de Final Judgment que 1963 s'est avérée être une année pivot dans un conflit jamais révélé publiquement opposant le 35e Président des États-Unis et le Premier ministre israélien David Ben Gourion, principalement sur le refus d'Israël de soumettre son opération de Dimona à l'inspection de l'agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), et accessoirement d'arriver à une entente avec les Palestiniens. Il discute ensuite des principaux acteurs présumés du complot d'assassinat lui-même, corroborant les recherches des chercheurs respectés de l'assassinat de Kennedy tels Anthony Summers du Royaume-Uni et le professeur Jim Marrs de l'Université du Texas. Les lecteurs des travaux de Summers et Marrs sont intimement familiers avec des noms comme Sam Giancana, Johnny Roselli, Carlos Marcello, Guy Banister, William Harvey, William Sullivan, George de Mohrenschildt, James Jesus Angleton, Richard Helms, Alpha 66, et Santos Trafficante. Typiquement, les liens démontrés de ces individus avec les syndicats du crime organisé, avec la communauté des cubains anti-castristes exilés au début des années 1960, et avec un élément de l'Agence centrale de renseignement impliquée dans les deux premiers groupes, a abouti à des conclusions provisoires comme quoi le nœud du complot contre Kennedy impliquait une convergence d'intérêt de ces trois (3) constituants clés impliqués dans un triumvirat sordide délibérément caché au public américain il y a 40 ans par la Commission Warren.
Piper ne discrédite aucunement cette conclusion de ses prédécesseurs sur les circonstances ayant conduit certains individus à participer dans un complot pour assassiner le Président. Il démontre simplement ce qui a été caché jusqu'à aujourd'hui: que ceux identifiés par la recherche universitaire méticuleuse de Summers, Marrs, et d'autres, ont même des associations démontrables avec le lobby israélien et les services de renseignements israéliens.
La thèse de Final Judgment à cet égard est principalement construite sur l'importance clé de Meyer Lansky en tant que véritable acteur d'importance dans le crime organisé américain des années 1950 et 1960, le supérieur de Giancana, Roselli, Marcello, Mickey Cohen, Mickey Weiner, Moe Dalitz, Frank Costello, et d'autres mentionnés précédemment en tant que participants au complot contre Kennedy. À son tour, le rôle de Lansky en tant que sioniste engagé et leveur de fonds pour l'État d'Israël impliquait des liens directs et palpables entre son empire criminel, ses banques de Miami et la Banque de Crédit international (BCI) à Genève, en Suisse. Cette dernière entité a été le centre européen de blanchiment d'argent pour les activités mondiales M. Lansky. BCI, à son tour, a été dirigée par un banquier israélien, le rabbin Tibor Rosenbaum, ex-directeur des Finances et de l'approvisionnement pour le Mossad israélien. Piper démontre ensuite que la BCI est un actionnaire principal dans une société basée à Rome appelée CMC/Permindex, dont le président du conseil d'administration était nul autre que Louis M. Bloomfield de Montréal (Canada), un important collecteur de fonds pour Israël et opérateur connu du renseignement israélien. CMC/Permindex, à son tour, se révèle être l'un des principaux points d'intersection qui porte le mystérieux Bloomfield en contact direct ou indirect avec Clay Shaw (la principale cible de l'enquête de Jim Garrison à New Orleans), Guy Banister, James Jesus Angleton, le chef de la section 5 du FBI William Sullivan (qui a dirigé l'enquête du FBI pour la Commission Warren et a servi comme agent de liaison du FBI et ami de Angleton), l'ex-président cubain Carlos Prio Socarras (un trafiquant d'armes avéré partenaire d'affaires de l'assassin d'Oswald Jack Ruby), Ernest Israël Japhet (directeur et président de la Banque israélienne Leumi), Shaul Eisenberg (un personnage clé dans le développement de la bombe nucléaire d'Israël et participant avec Rosenbaum dans la banque d'échange Suisse-israélienne), les éléments de l'Organisation Armée Secrète (OAS) nationaliste française, l'agent de la CIA Théodore Shackley (le chef de la station de la CIA à Miami au moment du plan de la CIA-Lansky pour assassiner Fidel Castro), et Abe Feinberg, un homme d'affaire juif de New York employé par Ben Gourion comme agent de liaison pour des réunions secrètes avec le président Kennedy dans le but de régler le différend des deux partis au sujet de Dimona. C'est donc les liens et les acteurs BCI et CMC/Permindex que Piper emploie pour montrer que les joueurs, les alliances et les actifs ont été fermement en place pour amener ceux qui ont les motifs, les moyens et l'occasion réunis dans un complot qui a abouti à Dallas.
Secondairement, Piper renforce sa thèse en montrant quels ont été les résultats pour Israël à la suite de la tragédie de Dallas en novembre 1963. La suppression de Kennedy a mis un terme aux exigences américaines pour l'inspections du programme nucléaire israélien par l'AIEA et l'accession à la Maison Blanche de Lyndon Johnson, dont les liens de longue date à Meyer Lansky et Carlos Marcello avaient aidé le jeune va-nu-pieds du Texas Hill Country lors de son arrivée au 1600 Pennsylvania Avenue. Plus important encore, l'arrivée de Johnson dans le bureau ovale représenté un changement radical dans la politique américaine au Moyen-Orient, établissant selon Piper la direction "Israel d'abord" adoptée par chaque sous-secrétaire d'État à partir de LBJ, au détriment de l'indépendance du gouvernement américain face à l'influence indue du lobby israélien, du maintien de la paix régionale et de la stabilité dans la zone la plus dangereuse du globe, et tout vestige d'espoir de bonnes relations politiques américaines avec le monde islamique.
Les allégations de Vanunu-Piper relatives à Israël ne vont pas soudainement disparaître. Les révélations de l'existence des liens directs entre Israël et des membres clé de l'équipe des affaires étrangères des Néo-Conservateurs de George W. Bush, groupe le plus favorable à la guerre contre l'Iran; la propriété virtuelle du Congrès des États-Unis par l'AIPAC (American-Israeli Political Action Committee); et la flatteries basses de John Kerry envers ces mêmes intérêts culminera en un point d'ébullition politique aux États-Unis, dans l'éventualité d'une implication amplifiée américaine au dans la guerre du Moyen-Orient, le rétablissement de la conscription et la retour du terrorisme moyen-oriental dans la mère-patrie, qui sont en fait liés aux intérêts israéliens et non à ceux des États-Unis. Une plus grande exposition et corroboration des accusations présentées par Vanunu-Piper à l'effet que le gouvernement d'Israël est la force cachée derrière la mort de John F. Kennedy—conjointement à de nouvelles révélations sur les manipulations de Tel Aviv du gouvernement et des médias américains relativement aux guerres de l'empire –déclenchera la révolte des masses contre les élites que ni Tel Aviv ni Washington en pourront contenir ni contrôler.
Les allégations de Vanunu-Piper relatives à Israël ne vont pas soudainement disparaître. Les révélations de l'existence des liens directs entre Israël et des membres clé de l'équipe des affaires étrangères des Néo-Conservateurs de George W. Bush, groupe le plus favorable à la guerre contre l'Iran; la propriété virtuelle du Congrès des États-Unis par l'AIPAC (American-Israeli Political Action Committee); et la flatteries basses de John Kerry envers ces mêmes intérêts culminera en un point d'ébullition politique aux États-Unis, dans l'éventualité d'une implication amplifiée américaine au dans la guerre du Moyen-Orient, le rétablissement de la conscription et la retour du terrorisme moyen-oriental dans la mère-patrie, qui sont en fait liés aux intérêts israéliens et non à ceux des États-Unis. Une plus grande exposition et corroboration des accusations présentées par Vanunu-Piper à l'effet que le gouvernement d'Israël est la force cachée derrière la mort de John F. Kennedy—conjointement à de nouvelles révélations sur les manipulations de Tel Aviv du gouvernement et des médias américains relativement aux guerres de l'empire –déclenchera la révolte des masses contre les élites que ni Tel Aviv ni Washington en pourront contenir ni contrôler.
Entre maintenant et le premier mardi de novembre, les élites et décideurs feront tout ce qu'elles peuvent pour dissimuler la divulgation équitable et les débats relatifs au contrôle du processus actuel ainsi que les bénéfices associés. La suppression de l'information sera leur modus operandi. Bush, Kerry et leur amis haut placés dans les corporations et les médias américains feront de leur mieux pour étouffer la vérité, ignorer le débat sur les enjeux centraux relatifs de guerre et paix, et dissimuler l'identité réelle des financiers et contrôleurs. La suppression de tout examen sérieux ou de la diffusion du dossier de Vanunu-Piper, qui va à l'encontre des intérêts d'Israël est déjà un fait accompli. C'est véritablement honteux. Ayez de la pitié pour la république “libre” des États-Unis, car personne n'osera poser à nos deux candidats présidentiels les questions urgentes, entre autres, ce qu'ils pensent des documents présidentiels suivants d'il y a 41 ans.
5 juillet 1963
Cher M. le Premier Ministre [Levi Eshkol d'Israel]:
Il me fait personnellement plaisir de vous présenter mes toutes félicitations au moment où vous commencez à assumer vos responsabilités en tant que Premier Ministre d'Israël. Nous voulons vous faire part de notre amitiés et de nos meilleurs voeux dans vos nouvelles fonctions. C'est en assumant l'un des miennes que je vous écris en ce moment.
Vous êtes au courant, j'en suis convaincu, des échanges que j'ai eu avec le Premier Ministre Ben-Gourion concernant les visites américaines [c'est-à-dire: les inspections] des installations nucléaires israéliennes de Dimona. Plus récemment, le Premier Ministre m'a écrit le 27 mai. Sa réponse reflète sa considération entière et personnelle concernant un problème qui, je le sais, n'est pas aisée pour votre gouvernement, ni pour le mien. Nous avons bien accueilli ce qu'à clairement réaffirmé l'ancien Premier Ministre, que Dimona sera exclusivement utilisé à des objectifs pacifiques et la réaffirmation de la volonté d'Israël de permettre des visites périodiques [inspections] à Dimona.
Je regrette d'avoir à ajouter au poids de vos fonctions si tôt au début de l'assermentation à votre poste, l'importance cruciale de l'attention qui doit être portée à ce problème signifie que je doive porter à votre attention certaines considérations additionnelles émanant de la lettre de M. Ben-Gourion du 27 mai, considérations relatives à l'échéancier de ces visites.
Je suis certain que vous conviendrez que ces visites doivent débuter dès que possible, conformément avec les normes internationales, résolvant ainsi tous les doutes relatifs aux intentions pacifiques du projet de Dimona. Tel que j'ai à M. Ben-Gourion, l'engagement de ce gouvernement à appuyer Israël pourrait sérieusement être compromis advenant si nous croyons ne pas pouvoir être en mesure d'obtenir de l'information fiable sur un sujet aussi vital pour la paix que la question des efforts nucléaires israéliens.
Par conséquent, j'ai demandé à nos scientifiques de réviser la programmation alternative des visite prévues que vous et moi avons proposé. Si l'objectif d'Israël est d'être clair au delà du doute raisonnable, je crois que l'échéancier qui servirait au mieux nos objectifs communs se matérialiserait par une visite tôt cet été, un autre visite en juin 1964 et par la suite des visites à des intervalles de six mois. Je suis sûr qu'un tel échéancier ne causerait pas plus de difficultés que ce qui a été proposé par M. Ben-Gurion dans sa lettre du 27 mai. Il est essentiel, et ma compréhension en est que la lettre de M. Ben-Gourion est en accord avec ce point, que nos scientifiques aient accès à tous les secteurs du site de Dimona et à toutes les zones associées au complexe, telles que les installations de fabrication de combustible et l'usine de séparation de plutonium, et que suffisamment de temps soit planifié pour une inspection approfondie.
Sachant que vous appréciez pleinement la signification profonde et vitale de ces enjeux pour le mieux-être futur d'Israël, pour les États-Unis et sur le plan international, je suis convaincu que vous considèrerez soigneusement notre requête et que vous y serez sympathique.
Sincèrement,
John F. Kennedy
KILL JFK = 'OPERATION HAMAN'
Voir: Haman et les assassinats politiques (HUSSEIN, STALINE, HITLER, LE TSAR, etc.)
Haman associé à la Croix du Christ (symbole de la croix: une "abomination" associée au Christ et à Haman pendu à un gibet en croix.)
Voir: Haman et les assassinats politiques (HUSSEIN, STALINE, HITLER, LE TSAR, etc.)
Haman associé à la Croix du Christ (symbole de la croix: une "abomination" associée au Christ et à Haman pendu à un gibet en croix.)
Operation Haman comme nom de l'opération visant à tuer JFK... C'est pas prouvé mais vraisemblable. Ce nom illustre bien ce
que représentait l'opération consistant à tuer Kennedy, quels intérêts
ça servait. Pour comprendre le personnage maudit de Haman dans le drame
du peuple juif devant-toujours-se-battre-pour-sa-survie, il faut relire
le livre d'Esther.
Voyez ce que le livre de Michael Collins Piper sur l'assassinat de JFK intitulé "FINAL JUDGMENT"
révèle concernant cette habitude juive consistant à identifier ses
ennemis à Haman pour les faire assassiner. Piper intitule même sa
conclusion "Operation Haman? The Theory That Works":
(...)However, the primary reason behind Ben-Gurion's departure was the Israeli leader's inability to pressure JFK into accepting Israel's demands. According to Hersh: "There was no way for the Israeli public . . . to suspect that there was yet another factor in Ben-Gurion's demise: his increasingly bitter impasse with Kennedy over a nuclear-armed Israel." (143) Ben-Gurion had failed. The battle had been lost, but the war between the two men was still to be won.
A MODERN-DAY HAMAN?
What was on Ben-Gurion's mind as he turned over the reins of government to his successor? What was David Ben-Gurion's final act as Prime Minister of the Jewish State? In light of Ben-Gurion's explicit comment to John F. Kennedy that "my people have the right to exist . . and this existence is in danger," we can certainly make a good presumption.
In Ben-Gurion's eyes, John F. Kennedy was clearly a modern-day Haman—an enemy of the Jewish people. In Jewish folklore, Haman was a descendant of the Amalekites who served as prime minister to King Ahasueros of Persia. It was Haman who sought to convince the king that all of the Jews of his empire should be exterminated forever.
However, according to legend, a beautiful Jewish temptress named Esther used her feminine wiles on Ahasueros and, in the end, it was Haman who was instead put to death. The important Jewish holiday of Purim celebrates the deliverance of the Jews from Haman's intended holocaust.
In the Bible—Deut 25:19, I Sam. 15:8—the ancient Hebrews were urged to "blot out the memory of the Amalekites" from whom Haman descended.
In Israel—in 1963—David Ben-Gurion certainly looked upon John F. Kennedy as a modern-day Haman, a son of the Amalekites. As he pondered the brutal conflict with JFK, Ben-Gurion no doubt remembered the meditation that is read on Purim:
"A wicked man, an arrogant offshoot of the seed of Amalek, rose up against us. Insolent in his riches, he digged himself a pit, and his own greatness laid him a snare. In his mind he thought to entrap, but was himself entrapped; he sought to destroy, but was himself speedily destroyed . . . he made him a gallows, and was himself hanged thereon."
(...)
THE COMING OF THE MESSIAH
With John F. Kennedy lying in a grave in Arlington National Cemetery, Israel was safe—for the time being at least. The modern-day heir of Haman's legacy had been destroyed. That Lyndon Johnson—a man with a steadfast history of loyalty to Israel and its American lobby—was in line to assume the American presidency was a fact not gone unnoticed. Israel's messiah had come.
(...)"CONCLUSION: Operation Haman? The Theory That Works"(...)
Was there a code name for the conspiracy against President Kennedy? More than likely. But we, of course, will surely never know its name. Did the Mossad, perhaps, call it "Operation Haman"—naming the conspiracy to kill the American president after Haman, the ancient Amalekite conspirator who desired the destruction of the Jewish people? That code name would be as reasonable as any, considering Ben-Gurion's hatred for Kennedy—a modern-day Haman in his eyes.
(...)
In 1979 when Connally launched a well-financed bid for the 1980 Republican presidential nomination, he publicly challenged the power of the Israeli lobby in a highly controversial speech that, by all accounts, led to the end of Connally's presidential ambitions once and for all.
But what is interesting is that Connally' s speech was considered so inflammatory by the Israelis and their Americans supporters that a prominent Israeli educator and philosopher, Emmanuel Rackman, president of Bal Ilan University, actually called for Connally's assassination.
Comparing Connally to Haman, the ancient enemy of the Jewish people, Rackman—a rabbi—issued his call for Connally's assassination in the November 18, 1979 issue of The Jewish Week-American Examiner, the publication of the Israeli-government owned Jewish Telegraph Agency, a subdivision of the worldwide Jewish Agency.
Rackman's vicious attack on Connally was headlined: "John Connally Campaign Seen as Dire Threat to Israel and U.S. Jewry." Rackman quoted New York Times columnist William Safire as having said that for "the first time, a candidate for President has delivered a major address which he knew would disturb and dismay every American supporter of Israel."(986)
Rackman commented: "This is true. But does not this observation signify more than it says? Does it not mean that in Connally we have, for the first time, a candidate who in no uncertain terms is telling the American people that he does not want the support of Jews and that he wants to prove that one can be elected president without Jewish support.
"Furthermore, does it not mean that at long last we have a candidate who hopes to get elected by mobilizing support from all who share his total disregard of how Jews feel about him and is this not an invitation to all anti-Semites to rally behind him? I am generally not an alarmist but nothing in American politics in recent years so disturbed me as Connally's subtle communication to Jews that they can `go to the devil.' Even the Nixon tapes were not so upsetting.
"The American Jewish community must be alerted. If only we had stopped Hitler early enough, millions of Jews would still be alive. And Connally must be stopped at all costs. He must not even get near the nomination! He must be destroyed, at least politically, as soon as possible.
It is sufficiently early to make Connally look ridiculous and destroy him politically without bloodshed.
"Perhaps I am overreacting," said Rackman. "But if I have learned anything especially from the rabbinic view of Biblical history it is that we are less fearful and more forgiving of enemies who at least accord us a modicum of respect than we are of enemies who treat us with disdain, with contempt. That makes Arafat more acceptable than Connally." (987)
Rackman compared Connally with Amalek, another foe of the Jewish people: "'Remember Amalek,' we are told. 'Don't forget.' Eradicate him from the face of the earth. Simply because Amalek had no respect for us. He encountered us in his path and casually sought to exterminate us as vermin.
It is my fervent prayer," said this Jewish religious leader, "that American Jewry will not minimize the importance of the challenge they have been given and will act speedily and with devastating effectiveness."(988)
John Connally was not eradicated as Rackman urged. But his political career came to a halt after the major media began a campaign against him.
However, when John Connally died in 1993, the doctors said that Connally's fatal lung condition was a direct outgrowth of the chest wounds that he had received in the shooting in Dallas on November 22, 1963. So ultimately, in the end, John Connally did prove to be yet another victim of Israel—as much as if he had died on the same day as John F. Kennedy.