Pour voir le film complet THE NET (LA TOILE) "Voyage en cybernétique", cliquer ici.
Ce documentaire réalisé par Lutz Dammbeck en 2003, inspiré de son livre Das Netz - die Konstruktion des Unabombers, tente de répondre à la question suivante : « Qu'est-ce qui lie ensemble le théorème d'incomplétude du mathématicien Kurt Gödel, les recherches sur la biologie et les systèmes machiniques de Heinz von Foerster avec le mathématicien Theodore J. Kaczynski devenu le terroriste Unabomber ? »
Les conférences Macy, organisées par la fondation Josuah Macy, devaient permettre d'élaborer une science permettant de prévoir et de contrôler le comportement humain. "Les États-Unis ont une besoin urgent de cette arme pour avoir l'avantage sur le champ de bataille du subconbscient".
Nous découvrons ainsi, à l'instar du psychologue gestaltiste Kurt Lewin, que la nouvelle culture globale du monde à venir a efficacement "détruit les anciens équilibres et valeurs pour rendre les relations fluides. De nouveaux équilibres et valeurs peuvent alors être établis et seront consolidés de façon durable par l'auto régulation. La rééducation devient de l'auto rééducation. Le monde est censé se transformer en une société mondiale post-nationale et multiethnique sans frontières codifiées. Les participants des conférences [Josiah] Macy pensent pouvoir fournir les outils et les plans de construction nécessaires à l'avènement de ce nouvel ordre mondial.
Des machines à calculer nouvelles et plus rapides ainsi qu'une théorie
des systèmes et des modèles cybernétiques grâce auxquels tous les domaines de la science, de la culture et de la politique pourront être contrôlés et dirigés. Cela doit permettre la programmation d'un homme nouveau, un homme anti-autoritaire."
L'étude intitulée "La personnalité autoritaire" est le résultat d'une recherche élaborée par l'école de Francfort, associée aux penseurs Max Horkheimer et Theodor Adorno.
L'échelle F est l'outil qui a été élaboré afin de détecter le potentiel autoritaire d'un individu, afin de cerner son potentiel fasciste et antisémite. Il a été élaboré par l'expert américain des tests de recrutement, Henry Murray.
Pour éradiquer à jamais le fascisme et l'antisémitisme, il leur fallait pénétrer sans opération, au moyen des sciences cognitives, dans la personnalité et la conscience des hommes.
Tel était le but des conférences Macy.
L'étude intitulée "La personnalité autoritaire" est le résultat d'une recherche élaborée par l'école de Francfort, associée aux penseurs Max Horkheimer et Theodor Adorno.
L'échelle F est l'outil qui a été élaboré afin de détecter le potentiel autoritaire d'un individu, afin de cerner son potentiel fasciste et antisémite. Il a été élaboré par l'expert américain des tests de recrutement, Henry Murray.
Pour éradiquer à jamais le fascisme et l'antisémitisme, il leur fallait pénétrer sans opération, au moyen des sciences cognitives, dans la personnalité et la conscience des hommes.
Tel était le but des conférences Macy.
Pour en savoir plus sur l'école de Francfort (théorie critique; marxisme culturel, politiquement correct):
L'héritage empoisonné de l'école de Francfort (dont les grands penseurs furent: Max Horkheimer, Theodor W. Adorno, Herbert Marcuse, Walter Benjamin, Henryk Grossmann, Leo Löwenthal, Siegfried Kracauer, Erich Fromm, Friedrich Pollock, Franz Leopold Neumann, Jürgen Habermas. Note: Les noms juifs sont en gras.)
Notez que même le désormais omniprésent préfixe "cyber-" vient tout droit des conférences Macy!
Incidentally, today's overused prefix "cyber-", as in cyber-sex, cyber-banking, etc. all comes from this original Macy Foundation usage. Literally all of what we now know as "information theory'' has its roots in these Macy researches.
Pour les détails sur Josiah Macy Jr, Fondation Macy, Josiah Macy Foundation (anglais), Macy conferences (anglais). La conférence Macy était financée par l'American Jewish Committee
dans le but de décortiquer les rouages de l'antisémitisme. Il en a
résulté une méthode de manipulation mentale destinée à poser les bases
du nouvel ordre mondial.
Donc, avec l'institut
Tavistock et les connaissances liées au "candidat Manchou" (MK Ultra),
nous détenons désormais, depuis la conférence Macy, tous les outils pour
le contrôle de masse à l'échelle mondiale.
Rappelons que le programme de contrôle mental MK-Ultra a été instigué par le médecin juif Sidney Gottlieb à l'initiative du no.2 à la CIA James Jesus Angleton, qui fut le représentant des services secrets israéliens au sein de la CIA. Notons aussi que les grands idéologues de la torture,
Martin Seligman et Albert D. Biderman, ne doivent rien à l'éternel
épouvantail "Mengele", mais émergent plutôt de scientifiques juifs (et
non juifs non-nazis). On ne saurait passer sous silence que le premier
grand expert de la propagande et de la psychologie des foules, Edward Bernays était un juif américain qui se trouvait être le neveu de Freud. Jan Van Helsing écrit: "Le "social conditioning" du Royal Institute for International Affairs [...] est un moyen de contrôle les masses.
Cet institut forma le commandant JOHN RAWLINGS REES, technicien
militaire, qui inaugura, plus tard, le TAVISTOCK INSTITUTE FOR HUMAN
RELATIONS au Sussex, en Angleterre. Le "Tavistock Institute" est le
noyau dur de la conduite de guerre psychologique de l'Angleterre. Tel
que mentionné précédemment, les méthodes de Tavistock ont été employées
en Angleterre et aussi aux Etats-Unis pour manipuler les masses, en se
servant non seulement de la presse, mais aussi de la radio et du cinéma.
On peut, à présent, qualifier ces méthodes utilisées pendant des
décennies de lavages de cerveau. (...) Ces techniques sont décrites par
Edward Bernay: "La manipulation
consciente et intelligente du comportement et de l'opinion des masses
est un des éléments les plus importants de la société démocratique. Ceux
qui se servent de ces mécanismes sont la véritable puissance dirigeante
de ce monde." (Lire l'orginal: "If we understand the mechanisms and motives of the group mind, it is now possible to control and regiment the masses according to our will without their knowing it ... The
conscious and intelligent manipulation of the organized habits and
opinions of the masses is an important element in democratic society. Those who manipulate this unseen mechanism of society constitute an invisible government which is the true ruling power of our country ... In almost every act of our daily lives, whether in the sphere of politics or business, in our social conduct or our ethical thinking, we are dominated by the relatively small number of persons ... who understand the mental processes and social patterns of the masses. It is they who pull the wires which control the public mind." -The Father of Spin: Edward L. Bernays and the Birth of PR, PR Watch, 2nd Quarter, 1999)
N'oublions pas le rôle de Freud dans cette guerre culturelle contre la civilisation chrétienne européenne:
VIDEO - Modern psychology is jewish science, from Jewish Supremacism, by David Duke (vidéo censurée par Youtube! Elle est disparue à jamais de Youtube et de toute autre plateforme vidéo.)
LA PERSONNALITÉ DISSOLVANTE (+ VIDÉO).
En Allemagne, l’école de « Francfort » qui a produit une série de propositions et de « sciences » dites « sociales » dont la finalité était la destruction de l’esprit européen par l’entremise du « marxisme culturel ». Très vitre y sera associé le « freudisme », c’est à dire la projection sur le monde des « turpitudes sexuelles » comme explications de certains « faits sociaux » et mieux encore comme « modèle sexuel » alternatif.
Ecole de « Francfort » : Max Horkheimer (au premier plan, à gauche), Theodor Adorno (au premier plan, à droite), et Jürgen Habermas en arrière plan, à droite, en 1965 à Heidelberg.
L’ÉCOLE DE FRANCKFORT :
L’école de « Francfort » comprend notamment Theodor Adorno, Max Horkheimer, Herbert Marcuse, Walter Benjamin. Le précurseur de l’école de Francfort fût Carl Grünberg qui fonda en 1923 le premier centre d’études sociales fondé sur les propositions du Karl Marx. On notera que c’est le fils des millionnaires Weil, Felix Weil, qui finança ce premier institut marxiste au sein de l’université allemande.
En 1922 Félix Weil essaya de fédérer les diverses tendances marxistes lors d’un symposium ou on retrouve le fils d’une riche famille juive, Georg Lukacs. Le succès est au rendez vous et il apparaît que les doctrinaires « juifs » présents décident de donner une indépendance totale à l’institut vis à vis du « Parti Communiste Allemand » pour pouvoir produire des théories originales en toute liberté. Très vite l’Institut est rejoint par Erich Fromm, fils de rabbin et ancien élève de « Yeshiva » ou il suivit les cours des Rabbins Horowitz et Rabinkow. Sa vision du monde restera toujours structurée selon le « Talmud ».
LA THÉORIE CRITIQUE
LA THÉORIE CRITIQUE
Max Horkheimer entend proposer une méthode visant à ouvrir la voie au « marxisme » par une approche individuelle, la « théorie critique ».
Il s’agit d’engager les individus dans un vaste mouvement de
déconstruction intérieur de l’ordre occidental en usant de différentes
disciplines chargées de démolir les valeurs européennes, d’un point de
vue juif, et de les remplacer par des valeurs juives de substitution.
Hostile à l’approche dogmatique, extérieur, et purement économiste du « marxisme », il propose une « science sociale »
capable à tous les niveaux de la société de dissoudre les piliers du
monde traditionnel en faisant du subjectif des acteurs un élément clef
d’analyse et de proposition. De cela va jaillir un « freudo-marxisme » culturel devant s’insinuer dans toutes les activités sociales de la population.
C’est précisément dans ces différents domaines que les doctrinaires « juifs » vont agir.
MARCUSE ET LIBÉRATION DU DÉSIR SEXUEL, LIBÉRAL ET LIBERTAIRE
MARCUSE ET LIBÉRATION DU DÉSIR SEXUEL, LIBÉRAL ET LIBERTAIRE
Herbert Marcuse
participe à la première guerre mondiale comme responsable de
l’entretien dans une écurie de Berlin. Cela ne l’empêche guère d’être à
la tête d’un soviet de Soldat lors de la tentative de putsch rouge des
Spartakistes (suivi par Rosa Luxemburg, plus tard éliminée à coups de crosse par des soldats de Corps Francs). Très attaché aux « théories freudiennes »,
il veut les compléter en prônant une libération des désirs sexuels
comme phase essentielle de la destruction de l’ordre en place plutôt que
de les réprimer comme traditionnellement le prône la morale « bourgeoise chrétienne ». Herbert Marcuse sera particulièrement actif dans les mouvements gauchistes des années soixante, ouvrant la voie à la nouvelle société « capitaliste » du désir « sexuel, libérale et libertaire » ou le désir libéré se comble par la consommation.
ADORNO ET LA DESTRUCTION DE L’ORDRE ÉTABLI
ADORNO ET LA DESTRUCTION DE L’ORDRE ÉTABLI
Adorno fera de « l’avant-garde » en art le seul élément réellement pertinent pour une libération individuelle de type « marxiste ». Il avance ainsi que le « Beau » est fait des canons de l’élite « capitaliste » et que seule la transgression permanente de ces canons peut produire une esthétique socialiste. Adorno soutient donc l’idée du salut de l’art par la destruction systématique de l’esthétique que l’élite d’une société produit.
Par ailleurs il dressera un portrait de la « personnalité autoritaire » selon des études à caractère « psychologique » qui réduisent en fait de facto tout ce qui n’est pas « judéo-marxiste » à un élément « proto-fasciste ».
Adorno fait ainsi de tout élément faisant obstacle au programme politique juif une base de ce qu’est le « fascisme ». Les tests qu’ils mènent ont pour thème :
•Echelle d’« antisémitisme » Le sujet doit se positionner par rapport à des propositions antisémites ou pas
•Echelle d’« Ethnocentrisme » Mon groupe est au centre du monde ou pas. On a différentes propositions comme « la méfiance par rapport à d’autres nations » ou encore « le refus de s’identifier à l’ensemble de l’humanité »…
•Echelle de « conservatisme »
Sur le plan politico-économique ; cette échelle oppose le conservatisme
au libéralisme économique; cela correspond à l’axe gauche/droite
classique
•Echelle « F »
Sensé mesurer les tendances profondes de la personnalité. Par exemple ;
la soumission ou la valorisation de l’autorité, le traditionalisme, le
refus de l’introspection posé comme une faiblesse de l’individu, le
rejet à l’extérieur des dangers qui nous menacent ou encore la tendance à
la superstition.
On notera que pour Adorno
le langage est un élément clef de la domination des esprits et que la
création de concepts est un processus déterminant pour diffuser les
théories marxistes et amener la révolution.
LES CONFÉRENCES DE MACY
LES CONFÉRENCES DE MACY
Les conférences « Macy »
furent lancées afin de créer une science capable de prévoir, organiser
et déterminer les comportements individuels et collectifs. On note la
présence de nombreux juifs: Arturo Rosenblueth, Norbert Wiener, Paul Lazarsfled, Kurt Lewin, Roman Jakobson. À noter que Noam Chomsky reprit la suite de ces travaux dans le cadre des « sciences cognitives » comme « linguiste ».
CONCLUSION :
Il apparaît clairement que les « juifs » ont mis en oeuvre un processus de subversion globale de nature asymétrique, c’est à dire culturelle selon une approche Gramsciste, repris et soutenu par les États Unis d’Amérique dans le cadre d’une vaste « restructuration » des sociétés humaines et de les rendre « perméables » à la pénétration de la « démocratie de marché mondiale ».
VIDEO - L'enseignement de la Shoah
EIR report: [les noms juifs sont en gras; jewish names are in bold]
- The Authoritarian Personality -
The first of the two projects was launched in January 1943, by a team of three social psychologists at the University of California at Berkeley, Else Frenkel-Brunswik (a founding member of the Frankfurt Institute for Social Research, known as the '"Frankfurt School''), Daniel J. Levinson, and R. Nevitt Sanford [non-jewish]. What started out as a modest $500 grant to study the roots of anti-Semitism, would soon mushroom into the biggest mass social-profiling project ever undertaken in America, up until that time.
In May 1944, the American Jewish Committee established a Department of Scientific Research, which was headed by Frankfurt School director Max Horkheimer. Horkheimer established a project, called Studies in Prejudice, with generous funding from the AJC and other agencies, including the Rockefeller foundations. The Studies in Prejudice offered employment to a number of Frankfurt School members who, for various reasons, were not coopted directly into the war effort (for example, Herbert Marcuse [non-jewish] and Franz Neumann were brought into the Research and Analysis Section of the Office of Strategic Services, or OSS, the forerunner to today's Central Intelligence Agency). Hede Massing [soviet spy], Marie Jahoda, Morris Janowitz, and Theodor W. Adorno all worked on the Studies, and, under Horkheimer's direction, they all formally reconstituted the International Institute of Social Research, the transplanted incarnation of the original Frankfurt School of Weimar Germany.
The most significant of the five Studies in Prejudice, produced for the AJC during 1944-50, was The Authoritarian Personality (New York: Harper, 1950). Authors Adorno, Frenkel-Brunswik, Levinson, and Sanford assembled a large research team from the Berkeley Public Opinion Study and the International Institute of Social Research, to conduct thousands of interviews of Americans, to profile their allegedly deep-seated tendencies toward authoritarianism, prejudice, and anti-Semitism. Dr. William Morrow, the leading protégé of Dr. Kurt Lewin, who was one key, bridge figure between the Frankfurt School and the Tavistock Institute, was a research director for the Authoritarian Personality project.
The study was an exercise in self-fulfilling prophecy and Marxist/Freudian self-delusion. Long before the first survey questionnaire was drafted, Horkheimer and Adorno had written exhaustively about the "authoritarian'' character of the American nuclear family, about the "problem'' of the American people's belief in a transcendent monotheistic God, and about the underlying fascist character of all forms of American patriotism. They "cooked'' the survey data, in advance, by devising a series of scales, purporting to measure the American population's tendency toward anti-Semitism, ethnocentricity, anti-democratic ideology, and, ultimately, fascism. Not surprisingly, the research team found the American public "guilty as charged,'' and produced dire warnings that, unless a dramatic overhaul of the American ideology and mass culture were carried out, America would soon emerge as a Fourth Reich, repeating the horrors of Hitler on an even grander scale.
The authors of The Authoritarian Personality let it all hang out in the concluding chapter of the book, in which they summarized their findings and spelled out their recipe for social transformation:
"It seems obvious, that the modification of the potentially fascist structure cannot be achieved by psychological means alone. The task is comparable to that of eliminating neurosis, or delinquency, or nationalism from the world. These are products of the total organization of society and are to be changed only as that society is changed. It is not for the psychologist to say how such changes are to be brought about. The problem is one which requires the efforts of all social scientists. All that we would insist upon is that in the councils or round tables where the problem is considered and action planned the psychologist should have a voice. We believe that the scientific understanding of society must include an understanding of what it does to people, and that it is possible to have social reforms, even broad and sweeping ones, which though desirable in their own right would not necessarily change the structure of the prejudiced personality. For the fascist potential to change, or even to be held in check, there must be an increase in people's capacity to see themselves and to be themselves. This cannot be achieved by the manipulation of people, however well grounded in modern psychology the devices of manipulation might be.... It is here that psychology may play its most important role. Techniques for overcoming resistance, developed mainly in the field of individual psychotherapy, can be improved and adapted for use with groups and even for use on a mass scale.''
The authors conclude with this most revealing proposition: "We need not suppose that appeal to emotion belongs to those who strive in the direction of fascism, while democratic propaganda must limit itself to reason and restraint. If fear and destructiveness are the major emotional sources of fascism, eros belongs mainly to democracy.''
Eros was precisely the weapon that the Frankfurt School and their fellow-travellers employed, over the next 50 years, to create a cultural paradigm shift away from the so-called "authoritarian'' matrix of man in the living image of God (imago viva Dei), the sanctity of the nuclear family, and the superiority of the republican form of nation-state over all other forms of political organization. They transformed American culture toward an erotic, perverse matrix, associated with the present "politically correct'' tyranny of tolerance for dehumanizing drug abuse, sexual perversion, and the glorification of violence. For the Marxist/Freudian revolutionaries of the Frankfurt School, the ultimate antidote to the hated Western Judeo-Christian civilization was to tear that civilization down, from the inside, by turning out generations of necrophiliacs.
If this statement seems harsh, consider the following. In his 1948 work on The Philosophy of Modern Music, Frankfurt School leader Theodor Adorno argued that the purpose of modern music is to literally drive the listener insane. He justified this by asserting that modern society was a hotbed of evil, authoritarianism, and potential fascism, and that, only by first destroying civilization, through the spread of all forms of cultural pessimism and perversity, could liberation occur. On the role of modern music, he wrote, "It is not that schizophrenia is directly expressed therein; but the music imprints upon itself an attitude similar to that of the mentally ill. The individual brings about his own disintegration.... He imagines the fulfillment of the promise through magic, but nonetheless within the realm of immediate actuality.... Its concern is to dominate schizophrenic traits through the aesthetic consciousness. In so doing, it would hope to vindicate insanity as true health.'' Necrophilia, he added, is the ultimate expression of "true health'' in this sick society.
Erich Fromm, another leading Frankfurt School figure, who was instrumental as early as the 1930s in devising the scales used in the Authoritarian Personality study, devoted much of his seminal 1972 work, The Anatomy of Human Destructiveness, to the analysis of necrophilia, which he pronounced to be the dominant trend in modern society. Fromm defined necrophilia as all forms of obsession with death and destruction, particularly those with intense sexual overtones. Ironically, his ostensible "cure'' for this mass social perversion was the drug, rock, sex counterculture of the late 1960s. "Simultaneously with the increasing necrophilous development,'' Fromm wrote in his chapter on "Malignant Aggression: Necrophilia,'' "the opposite trend, that of love of life, is also developing. It manifests itself in many forms: in the protest against the deadening of life, a protest by people among all social strata and age groups, but particularly by the young. There is hope in the rising protest against pollution and war.... This protest is also to be understood in the attraction to drugs among the young.''(...)
Psychopathology of the Left: Some Preliminary Notes, By Kerry Bolton
The following essay was later incorporated into Kerry Bolton’s The Psychotic Left: From Jacobin France to the Occupy Movement, available from Black House Publishing.
The ‘Right’ of the political dichotomy, including even social and moral values that have traditionally been regarded – until recently – as normative, has for approximately eighty years, been the subject of analysis not just politically and sociologically, but psychologically.
The impetus for a psychological analysis of the Right and even of conservative morality, as a mental aberration, was led by the Frankfurt School of Critical Theory which, with the rise of Hitler, was transferred en masse to the USA under the auspices of Columbia University, where it was re-established in New York as the Institute of Social Research.[1] The seminal document issued by this coterie, headed by Theodore Adorno, was The Authoritarian Personality,[2] a psychological study which intended to show through statistical analysis with a survey based on an ‘F’ (Fascism) Scale, that traditional values on morality, and especially the family and parental authority, were in need of psychological reorientation and were symptoms of latent ‘fascism’. In particular, the patriarchal family came under attack as the root institution for the cultivation of a ‘fascist’ mentality.[3]
While Leftist social scientists such as those of the Frankfurt School sought to show through statistical analysis that conservative values are psychologically abnormal, concurrently there was a move to show that Leftists have normative values. Rothman and Lichter in their psycho-historical study of Jews in the US New Left, state that studies by social scientists have been devised to show that Leftists possess positive, normative values. They write that in the USA and to a lesser extent Europe most ‘commentaries and “scientific” studies of the student movement agreed that the radical young represented the best in their societies’. Rothman and Lichter point out that the studies involved very small numbers and that the examiners’ sympathies were with their subjects politically. This coterie of social scientists produced a stream of studies ‘that seemed to prove, that radical students were democratic, humanitarian, psychologically healthy and morally advanced’. ‘All these critical studies are either impressionistic or based on small samples’.[4]
Many social scientists attributed many ‘positive’ personality attributes or political views to the New Left largely because their questionnaires were either constructed in such a manner as to ascribe such attributes to radical students almost by definition, or because the students… knew how to respond ‘appropriately’ to the questions posed.[5]
Hence the perception has persisted that that ‘Right’ is based on values emanating from the mentally dysfunctional, often based in the patriarchal family; and the ‘Left’ is mentally healthy. Rothman and Lichter are critical of the Frankfurt School, and the use of the so-called “‘F’ scale to uncover ‘Fascist’ tendencies as personality types. Rothman and Lichter argue that The Authoritarian Personality was a study intended to confirm the preconceived opinions of the authors.[6]
However, Rothman and Lichter’s studies of New Left students found that ‘radicals were significantly more likely than moderates to manifest tendencies toward a negative identity, masochistic surrender and treating people as concepts’. Jewish radicals typically manifested a tendency to escape from a dominating mother, while non-Jewish radicals regarded their fathers as more dominant but flawed.[7]
Although the synthesis of Freudianism and Marxism was unacceptable to the Stalinists, and the Critical Theorists were rejected by the German Communist Party,[8] the USSR found psychiatry a useful means of silencing ‘dissidents’ by subjecting them to psychiatric examination and routinely diagnosing them as schizophrenic, whereafter they would be confined to a mental asylum and concomitantly anti-Sovietism identified as a form of psychosis.[9]
The celebrated poet Ezra Pound received similar treatment on his forcible return from Italy to the USA after World War II, having first been confined to an open air cage by the American occupation forces in Italy. To avoid the publicity of a treason trial for one of the world’s most eminent literati, Pound was confined to St Elizabeths mental asylum.[10]
Use of Psychiatry against Dissidents in the Liberal West
The Right has continued to be portrayed as a mental aberration, whether in its most extreme Hitlerite forms, or merely as enduring conservative values on the family, such values being portrayed as regressive. For example, the seminal post-War ‘fascist’ philosopher Francis Parker Yockey, upon his arrest for passport violations in San Francisco in 1960, was ordered to undergo a mental examination by the Court[11] ensuring that anyone who tended towards such ideas could likewise be relegated as insane. Indeed, he committed suicide in prison during trial for the very reason that he feared being subjected to lobotomy or medication that would reduce him to a mentally vegetative state.[12] While the Leftist or liberal critic would typically respond that this in itself indicates Yockey’s mental state, the situation is not that simplistic, especially at that time.
Indeed, Dr Thomas Szasz, professor emeritus of psychiatry at the University of Syracuse New York Upstate Medical University, and an eminent critique of Freudianism, has written that ‘we are replacing social controls justified by race with social controls justified by psychiatric diagnosis’. Szasz cites the case of General Edwin Walker, a primary victim of the Kennedy era witch-hunt against ‘Right-wingers’ in the military. Walker was forced to resign due to his anti-Communist education programme among the American military forces in Germany. Apparently the Liberal-American conflict with the USSR was not supposed to extend to an examination of Communist ideology, which might come uncomfortably close to ‘Right-wing extremism’. Gen. Walker, after his forced resignation, became a prominent fighter against desegregation, communism and liberalism. Walker assisted Governor Ross Barnett in leading mass resistance against the desegregation of the University of Mississippi, enforced by the invasion of Mississippi by Federal Troops in 1962. Szasz writes:
Arrested on four federal charges, including ‘inciting, assisting, and engaging in an insurrection against the authority of the United States,’ Walker was taken before a U.S. commissioner and held pending the posting of $100,000 bond. While he was making arrangements to post bail, Attorney General Robert Kennedy ordered Walker flown, on a government aircraft, to Springfield, Missouri, to be incarcerated in the U.S. Medical Center for Prisoners for ‘psychiatric observation’ on suspicion that he was mentally unfit to stand trial.[13]
Walker’s entry in Wikipedia mentions neither this nor the ensuing confrontation between Walker’s legal team and the government’s psychiatric team. The reader is told only that Walker ‘posted bond and returned home to Dallas, where he was greeted by a crowd of 200 supporters. After a federal grand jury adjourned in January 1963 without indicting him, the charges were dropped’.[14]
Szasz is able to write on the Walker case from first-hand experience, as he was asked to advise Walker’s legal team. Of particular interest here is that Szasz writes:
I summarized the evidence for my view that psychiatry is a threat to civil liberties, especially to the liberties of individuals stigmatized as ‘right-wingers’, illustrated by the famous case of Ezra Pound, who was locked up for 13 years while the government ostensibly waited for his ‘doctors’ to restore his competence to stand trial. Now the Kennedys and their psychiatrists were in the process of doing the same thing to Walker.[15]
Had Yockey therefore been so ‘paranoid’ two years previously when he was worried that he would be diagnosed insane, locked away in a facility and subjected to cerebral destruction through the then widely used methods of lobotomy or electric shock?
Szasz told the legal team that it would be no use trying to argue for Walker’s released on the basis of truth. However, the defence expert witness, Dr. Robert L. Stubblefield, chief psychiatrist at the Southwest Medical Center in Dallas, was able to expose Dr. Manfred Guttmacher, long-time chief medical officer at Baltimore City’s Supreme Court, as ‘an evil quack’, as Szasz states it, Walker was declared mentally fit, and a Federal Grand Jury refused to indict him.
Szasz states that even Senator Barry Goldwater two years later, as Republican Presidential candidate, was a target of politicised psychiatry:
Less than two years later, my view that organized American psychiatry was becoming overtly political, seeking the existential invalidation and psychiatric destruction of individuals who do not share the psychiatric establishment’s left-liberal ‘progressive’ views, received further dramatic support. In 1964, when Senator Barry Goldwater was the Republican candidate for president, 1,189 psychiatrists publicly declared–without benefit of examination–that Goldwater was ‘psychologically unfit to be President of the United States’. Many offered a diagnosis of ‘paranoid schizophrenia’ as the basis for their judgment.[16]
The use of psychiatry to marginalize political opponents of Left-liberal dogma is obviously not a mere paranoid delusion of the Right. Hence, for example, The Nizkor Project, which specialises in smearing Rightists and ‘Holocaust deniers’, uses a psychiatric term in describing the US ‘militia movement’ as ‘paranoid’’.[17]
Yet the Left, despite its manifestation of the most extreme forms of sadism since the French Revolution of 1789-92, has largely escaped critical psychological analyses of its leaders and ideologues. The Left is now doctrinally acceptable as normative, and the adherents of its most extreme variation – communism – can maintain respectable positions in academia, and have their books published by the large publishers, while those of the Right are marginalized.
Rather, Karl Marx for example, continues to be feted among respectable quarters as a seminal and still valuable contributor to sociology. While Jim Jones is generally perceived as deranged, he is considered within the context of any other cult leader such as David Koresh, rather than as an apostle of the Left whose actions were consistent with the Left doctrinally and historically, and whose psychological profile is analogous to that of other Leftists still regarded as paragons of democratic and liberal values.
The Left and the Degenerative Personality
The Hungarian physician and sociologist Dr Max Nordau wrote on the degeneration of culture and philosophy as a symptom of mental and moral degeneration. Writing in 1895, Nordau provided a proto-psychohistorical perspective on Leftist revolutions, which was developed several decades later by the American, Dr Lothrop Stoddard, who described such upheavals as the ‘revolt against civilisation’.[18] This theory postulates that civilisational values are an unendurable burden upon the mentally subnormal, including types that are both what might popularly be called the ‘unbalanced genius’ and the common criminal. Hence, the ‘revolt against civilisation’ is rationalised as a political doctrine for the overthrow of social order, and the unleashing of pent-up depravity. The revolutionary Left is rationalised sociopathology.
Dr Nordau described several types of social marginality, which often includes the highly intelligent:
Quite a number of different designations have been found for these persons. Maudsley and Ball call them ‘Borderland dwellers’ – that is to say, dwellers on the borderland between reason and pronounced madness. Magnan gives to them the name of ‘higher degenerates’ and Lombroso[19] speaks of mattoids (from matto, the Italian for insane).[20]
These ‘mattoids’ or ‘borderland dwellers’ provide the leadership of social upheavals, while the types that might typically be found in the criminal underworld provide the mobs. Nordau states:
In the mental development of degenerates, we meet with the same irregularity that we have observed in their physical growth. The asymmetry of face and cranium finds, as it were, its counterpart in their mental faculties. Some of the latter are completely stunted, others morbidly exaggerated. That which nearly all degenerates lack is the sense of morality and of right and wrong. For them there exists no law, no decency, no modesty. In order to satisfy any momentary impulse, or inclination, or caprice, they commit crimes and trespasses with the greatest calmness and self-complacency, and do not comprehend that other persons take offence. When this phenomenon is present in a high degree, we speak of ‘moral insanity’ with Maudsley; there are, nevertheless, lower stages in which the degenerate does not, perhaps, himself commit any act which will bring him into conflict with the criminal code, but at least asserts the theoretical legitimacy of crime; seeks, with philosophically sounding fustian, to prove that ‘good’ and ‘evil,’ virtue and vice, are arbitrary distinctions; goes into raptures over evildoers and their deeds; professes to discover beauties in the lowest and most repulsive things; and tries to awaken interest in, and so-called ‘comprehension’ of, every bestiality. The two psychological roots of moral insanity, in all its degrees of development, are, firstly, unbounded egoism, and, secondly, impulsiveness: – i.e., inability to resist a sudden impulse to any deed; and these characteristics also constitute the chief intellectual stigmata of degenerates.[21]
Nordau considers how the ‘mattoid’ uses revolution as an outlet for destructive urges:
In view of Lombroso’s researches [Lombroso, La Physionomie des Anarchistes, 1891, p. 227] it can scarcely be doubted that the writings and acts of revolutionists and anarchists are also attributable to degeneracy. The degenerate is incapable of adapting himself to existing circumstances. This incapacity, indeed, is an indication of morbid variation in every species, and probably a primary cause of their sudden extinction. He therefore rebels against conditions and views of things which he necessarily feels to be painful, chiefly because they impose upon him the duty of self-control, of which he is incapable on account of his organic weakness of will. Thus he becomes an improver of the world, and devises plans for making mankind happy, which, without exception, are conspicuous just as much by their fervent philanthropy, and often pathetic sincerity, as by their absurdity and monstrous ignorance of all real relations.[22]
It is the ‘mattoids’ who provide the philosophical justification for violence done against civilized values in the name of ‘freedom’, and who continue to be upheld by today’s intelligentsia, itself often of mattoid type, as ‘great thinkers’. Nordau writes of them:
“The degenerate,’’ says Legrain, [Paul Maurice Legrain, Du délire chez les dégénérés; Paris, 1886, p. 11] may be a genius. A badly balanced mind is susceptible of the highest conceptions, while, on the other hand, one meets in the same mind with traits of meanness and pettiness all the more striking from the fact that they co-exist with the most brilliant qualities. ‘As regards their intellect, they can (says Jacques Roubinovitch, Hystérie male et dégénérescence; Paris,1890, p.33) ‘attain to a high degree of development, but from a moral point of view their existence is completely deranged … A degenerate will employ his brilliant faculties quite as well in the service of some grand object as in the satisfaction of the basest propensities (Lombroso has cited a large number of undoubted geniuses who were equally undoubted mattoids, graphomaniacs, or pronounced lunatics.)[23]
It is perhaps more than anything else that the forces of the Left, in both Socialist and Liberal-democratic forms, masquerade as the wave of the future, while any individual, doctrine or institution opposing or blocking them is disparaged as regressive. Yet, as Nordau pointed out over a century ago, these ‘moderns’, these ‘progressives’, who disparage all tradition and want to make the world anew, are the heralds of atavism, whether in the arts, ethics or politics. Nordau continues:
Retrogression, relapse – this is in general the ideal of this band who dare to speak of liberty and progress. They wish to be the future. That is one of their chief pretensions. That is one of the means by which they catch the largest number of simpletons. We have, however, seen in all individual cases that it is not the future but the most forgotten, far-away past Degenerates lisp and stammer, instead of speaking. They utter monosyllabic cries, instead of constructing grammatically and syntactically articulated sentences. They draw and paint like children, who dirty tables and walls with mischievous hands. They compose music like that of the yellow natives of East Asia. They confound all the arts, and lead them back to the primitive forms they had before evolution differentiated them. Every one of their qualities is atavistic, and we know, moreover, that atavism is one of the most constant marks of degeneracy.[24]
Nordau wrote of these ‘modernist’ trends in art, philosophy and politics as going against the normative values that decades later started to be described by Adorno and his team from the Frankfurt School of Critical Theory as incipient ‘fascism’:
The ‘freedom’ and ‘modernity’, the ‘progress’ and ‘truth’, of these fellows are not ours. We have nothing in common with them. They wish for self-indulgence; we wish for work. They wish to drown consciousness in the unconscious; we wish to strengthen and enrich consciousness. They wish for evasive ideation and babble; we wish for attention, observation, and knowledge. The criterion by which true modems may be recognised and distinguished from impostors calling themselves moderns may be this: Whoever preaches absence of discipline is an enemy of progress; and whoever worships his ‘I’ is an enemy to society. Society has for its first premise, neighbourly love and capacity for self-sacrifice; and progress is the effect of an ever more rigorous subjugation of the beast in man, of an ever tenser self-restraint, an ever keener sense of duty and responsibility. The emancipation for which we are striving is of the judgement, not of the appetites.[25]
If one notes what Nordau was describing as normative civilisational values in 1895, he would certainly have been diagnosed as mentally imbalanced and an incipient ‘fascist’, possibly even an ‘anti-Semitism’ – if we disregard his Jewish background and role in later life in the Zionist movement – by Adorno and the other authors of The Authoritarian Personality.
Jacobinism and Bolshevism: The Revolt of the Under-Man
Lothrop Stoddard, whose works became very widely read in the early 20th century, writing in the aftermath of the Bolshevik upheaval that had reduced Russia to a hell, took up the theme of mental and physical degeneration as causes of revolt against civilisational values by what he termed the ‘under-man’. Giving an account of the personality types of the Bolsheviks and their methods of sadism, Stoddard wrote:
It would be extremely instructive if the Bolshevik leaders could be psycho-analyzed. Certainly, many of their acts suggest peculiar mental states. The atrocities perpetrated by some of the Bolshevik Commissars, for example, are so revolting that they seem explicable only by mental aberrations like homicidal mania or the sexual perversion known as sadism.One such scientific examination of a group of Bolshevik leaders has been made. At the time of the Red terror in the city of Kiev, in the summer of 1919, the medical professors of Kiev University were spared on account of their usefulness to their terrorist masters. Three of these men were competent alienists, who were able to diagnose the Bolshevik leaders mentally in the course of their professional duties. Now their diagnosis was that nearly all the Bolshevik leaders were degenerates, of more or less unsound mind. Furthermore, most of them were alcoholics, a majority were syphilitic, while many were drug fiends…[26]
Stoddard gives a dramatic illustration of the roles being played out in such revolts, when an internationally acclaimed philology scholar, Professor Timofie Florinsky of Kiev University, was brought before the Revolutionary Tribunal, and spontaneously shot by one of the ‘judges’ for giving an ‘irritating reply’ to a question. The murderous Commissar, Rosa Schwartz, a former prostitute, was drunk.[27]
The Kiev event is pregnant with historical and cultural meaning. The clash of two worlds, fundamentally alien to each other but coinciding in time and space: the commissar, a drunken ex-whore, puts to death in an instant of primal savagery the scholar. Such scenes had been played out en masse by the mobs during the French Revolution, continuously plied with alcohol and drugs, pushed onward by prostitutes, pirates and criminals, and agitated by mattoids from among depraved elements of the upper and middle classes.
While it now seems to be regarded as passé to refer to what was once widely called the Red Terror in Bolshevik Russia, attention being drawn almost entirely to the ‘crimes of the Nazis’, any reference to major atrocities other than that involving Jews being regarded as ‘relativising the Holocaust’,[28] the implementation of the Bolshevik policy on terror shows symptoms of mass sadism in a literal, psychotic sense. One must go to the accounts of the time, however, in order to realise the character of the sadism.
After Denikin’s White Army defeated the Bolsheviks at Odessa in August 1919, Rev. R Courtier-Forster, Chaplain of the British forces at Odessa and the Black Sea ports, who had been held captive by the Bolsheviks, reported the horrors of Bolshevism, relating how on the ship “Sinope”, the largest cruiser of the Black Sea Fleet, some of his personal friends had been chained to planks and slowly pushed into the ship’s furnaces to be roasted alive. Others were scalded with steam from the ship’s boilers. Mass rapes were committed, while the local Soviet press debated the possibilities of nationalizing women. The screams from women being raped, and from other victims in what Rev. Courtier-Forster called the ‘Bolshevik’s House of Torture’ at Catherine Square, could be heard for blocks around, while at Catherine Square the Bolsheviks tried to muffle the screams with the noise of lorries thundering up and down the street.[29]
When the Rohrberg Commission of Enquiry entered Kiev, after the Soviets had been driven out in August 1919, it described the ‘execution hall’ of the Bolsehvik secret police, the Cheka, as follows:
All the cement floor of the great garage (the execution hall of the departmental Cheka of Kiev) was flooded with blood. This blood was no longer flowing, it formed a layer of several inches: it was a horrible mixture of blood, brains, of pieces of skull, of tufts of hair and other human remains. All the walls were bespattered with blood; pieces of brains and scalps were sticking to them. A gutter twenty-five centimetres wide by twenty-five centimetres deep and about ten metres long ran from the centre of the garage towards a subterranean drain. This gutter along its whole length was full to the top with blood…Usually as soon as the massacre had taken place the bodies were conveyed out of the town in motor lorries and buried beside the grave about which we have spoken; we found in a corner of the garden another grave which was older and contained about eighty bodies. Here we discovered on the bodies traces of cruelties and mutilations the most varied and unimaginable. Some bodies were disembowelled, others had limbs chopped off, some were literally hacked to pieces. Some had their eyes put out and the head, face, neck and trunk covered with deep wounds. Further on we found a corpse with a wedge driven into the chest. Some had no tongues. In a corner of the grave we discovered a certain quantity of arms and legs….[30]
Such atavistic savagery goes even beyond mass murder. It is the psychosis of a Jeffrey Dahmer,[31] or Edward Gein,[32] rationalised as a political ideology with noble ideals, that continues to have adherents with respectable positions in academia.
The precursor of the Bolshevik Revolution, that of France during the period 1789-1792 unleashed a mass psychosis of revolt of the dregs of France, led by the mattoid elements. As in today’s Western liberal-democracies, the theory is that manifestations of inequality and differences can be eliminated by changing the social structure according to dogma. The doctrine of the French Revolution was a ‘return to Nature’, an idolised and imaginative interpretation of what Nature was supposed to be like, concocted in the drawing rooms of the European intelligentsia, by writers such as Voltaire, Rousseau, and Weishaupt, the founder of the proto-communist Illuminati. According to these ideologues, the cause of tyranny, injustice, violence and inequality, was civilisation. If civilisation itself could be overthrown and humanity returned to a supposed innocent state of nature, then all could live in an idyllic state of happiness, peace and brotherhood. This requires the abolition of civilisational institutions such as marriage, private property, Church, state, monarchy. Karl Marx formalized precisely the same doctrine about half a century later. This atavism is ironically heralded as ‘progressive’.
The French sociologist Gustave Le Bon noted in 1895:
The idea that institutions can remedy the defects of societies, that national progress is the consequence of the improvement of institutions and governments, and that social changes can be effected by decrees – this idea, I say, is still generally accepted. It was the starting point of the French Revolution, and the social theories of the present day are based upon it.[33]
Le Bon later wrote, in the aftermath of the Bolshevik Revolution, of the same atavism that had afflicted France now unfolding in Russia:
The Bolshevik mentality is as old as history. Cain, in the Old Testament, had the mind of a Bolshevik. But it is only in our days that this ancient mentality has met with a political doctrine to justify it. This is the reason of its rapid propagation, which has been undermining the old social scaffolding.[34]
The reader is referred to Nesta H Webster’s history, The French Revolution,[xxxv] which draws on contemporary documents from both Jacobins and Royalists, which dramatically brings to life the depravity and cowardice of the dregs of France, led by disaffected mattoid lawyers and Orleanist aristocrats, and of the heroism of those loyal to the King, including those among the common folk. What is notable in this context is the manner by which the mob could be agitated with the continuous supply of alcohol and narcotics that seemed to maintain a blood frenzy, paid for by the wealth of the Duc d’Orléans, a craven megalomaniac who desired to usurp the Throne on the backs of the criminal underworld that he had unleashed.
Here in the French Revolution is a dress rehearsal for the blood-letting by the Bolsheviks, 130 years later. At the Convent des Carmes, Rue de Vaugirard, up to 200 priests had been incarcerated. Here a drunken mob converged and with pistols and sabres killed the defenceless priests.[26] The Archbishop of Arles had his face cleaved almost in two, as he offered his life in the hope of appeasing the bloodlust and sparing the other priests. The old man’s death only excited the mob further, and they fired upon the priests kneeling in prayer in the chapel.[37] Other such massacres were conducted on priests imprisoned at the Abbaye in Paris. However, there were more victims among ‘the people’ than among the aristocrats and clergy. The revolutionary leaders sought to ‘amputate’ France, and to radically reduce its population, reminiscent of Pol Pot.
In La Vendée region a policy of wholesale extermination was undertaken to eliminate a folk who remained steadfast to King and Church.
Webster notes a curious transformation of France during the era, which shows that the Revolution was a victory of the ‘under-man’ and a return to the atavistic on the ruins of civilisation. She writes that mediocre lawyers such as Robespierre, who now held the power, vented their frustration at years of personal failure by trying to eliminate the talented and intelligent. All those who had devoted themselves to scholarship were targeted. ‘The war on education was even carried out against the treasures of science, art and literature’. One revolutionary luminary proposed killing the collection of rare animals at the Museum of Natural History. A widespread notion of the revolutionaries was to burn all the libraries and retain only books pertaining to the Revolution and to law. Thousands of books and valuable paintings were disposed of or destroyed. ‘Not only education but politeness in all forms was to be destroyed’. It became necessary to assume a ‘rough and boorish manner’ and to present ‘an uncultivated appearance’. ‘A refined countenance, hands that bore no marks of manual labour, well-brushed hair, clean and decent garments, were regarded with suspicion – to make sure of keeping one’s head it was advisable that it should be unkempt’. It was advisable to ruffle one’s hair, grow the thickness of whiskers, soil the hands…’ ‘In a word, it was not only a war on nobility, on wealth, on industry, on art, on intellect; it was a war on civilisation’.[38]
It might be observed today that the cult of the dirty and the unkempt has become a normative aspect of society.
Notes
1. K R Bolton, Revolution from Above (London: Arktos Media Ltd., 2011), p. 101.
2. T W Adorno, et al The Authoritarian Personality (New York: Harper and Row, 1950).
3. K R Bolton, ‘”Sex Pol” Ideology: The Influence of the Freudian-Marxian Synthesis on Politics and Society’, Journal of Social, Political and Economic Studies, Washington, Vol. 35, No. 3, Fall 2010, pp 329-38.
4. S Rothman and S R Lichter, Roots of Radicalism: Jews, Christians and the New Left (New York: Oxford University Press, 1982), pp. 50-52.
5. Ibid., p. 55.
6. Ibid., p. 60.
7. Ibid., p. 286.
8. Myran Sharaf, Fury on Earth – A Biography of Wilhelm Reich (London: Andre Deutsch, 1983), p. 169; K R Bolton, ‘Sex Pol Ideology’, op. cit., pp. 347-348.
9. Ibid., p. 339.
10. E Fuller Torrey, The Roots of Treason: Ezra Pound and the Secrets of St Elizabeth’s (London: Sidgwick and Jackson, 1984).
11. ‘Jailbreak plot’ told in passport case’, San Francisco Chronicle, 15 January 1960, p. 5.
12. Michael O’Meara, ‘Introduction’, Francis Parker Yockey (1949), The Proclamation of London of the European Liberation Front (Shamley Green, England: Wermod & Wermod Publishing Group, 2012), xvi. http://shop.wermodandwermod.com/the-proclamation-of-london-of-the-european-liberation-front.html
13. Yockey was to be subjected to precisely the same procedure.
14. Thomas Szasz, ‘The Shame of Medicine: The Case of General Edwin Walker’, The Freeman, Vol. 59, no. 8, October 2009, http://www.thefreemanonline.org/columns/the-therapeutic-state/the-shame-of-medicine-the-case-of-general-edwin-walker/
15. Ibid.
16. Ibid.
17.‘Paranoia as Patriotism: Far Right Influences on the Militia movement’, The Nizkor Project, http://www.nizkor.org/hweb/orgs/american/adl/paranoia-as-patriotism/minutemen.html
18. Lothrop Stoddard (1922), The Revolt Against Civilization: The Menace of the Under-Man (Wermod & Wermod, 2012).
19. Cesare Lombroso is widely regarded as the founder of criminology.
20. Max Nordau, Degeneration (New York: D Appleton & Co., 1895), p. 18.
21. Ibid., pp. 18-19.
22. Ibid., p. 22.
23. Ibid., pp. 32-33.
24. Ibid., p. 555.
25. Ibid., p. 560.
26. Lothrop Stoddard, op. cit., Chapter VI: ‘Rebellion of the Under-Man’, p. 177,
27. Ibid., p. 177 n.
28. Deborah E Lipstadt, Denying the Holocaust: The Growing Assault on Truth and Memory (London: Penguin Books, 1994). See especially Chapter 11: ‘Watching on the Rhine: The Future Course of Holocaust Denial’, pp. 209-222.
29. R. Courtier-Forster, ‘Bolshevism, Reign of Torture at Odessa’, London Times, 3 December, 1919, pp. 2, 3, 4.
30. S Melgunoff, La terreur rouge (Paris, 1927), cited by Vicomte Leon de Poncins, The Secret Powers Behind Revolution (California: Christian Book Club of America, n.d.), p. 149.
31. Jeffrey Dahmer killed 17 young men during 1978-1991, refrigerated and cannibalised their body parts.
32. Edward Gein was a cannibal, necrophile, and grave robber, who used bodies parts to construct leggings, furniture covering and so forth.
33. Gustave Le Bon, The Crowd, op.cit., p. 86.
34. Gustave Le Bon, The World in Revolt (New York, 1921) p. 179; cited by Stoddard, op. cit., Chapter VII: ‘The War Against Chaos’.
35. Nesta H Webster, The French Revolution, 1919, 1969. Wermod and Wermod, Britain, will be issuing a de luxe edition of The French Revolution in 1912, with an introduction by this author. The pages cited in this article are from the 1969 edition.
36. Ibid., p. 311.
37. Ibid., p. 312.
38. Ibid., pp. 412-413.
Source: Ab Aeterno, no. 10, January-March 2010.
La frontière entre l'homme et la machine s'estompe grâce à la cybernétique de Norbert Weiner @15'35
Ce monde hyperconnecté
The Militarization of Outer Space: The Pentagon's "Space Warriors"
'Smart dust' aims to monitor everything
- The Cybernetics Group -
One of the "Big Lies'' permeating Fromm's Anatomy was the idea that the erotic drug-rock-sex counterculture was the antidote to the cybernetic, technetronic "necrophilous'' society. In reality, the Frankfurt School and their closest allies among the Russell/Wells/Huxley British oligarchy, were the architects of both the cybernetics project and the counterculture project of the 1960s. In fact, the Cybernetics Group, sponsored by the Josiah Macy Foundation, was the umbrella, under which the CIA and British intelligence conducted their mass experimentation with mind-altering psychedelic drugs, including LSD-25, which experiment was, eventually, spilled out onto the streets of San Francisco, New York's Greenwich Village, and every American college campus, giving us the counterculture "paradigm shift'' of 1966-72.The Cybernetics Group, known among its members as the "Man-Machine Project,'' was unofficially launched in May 1942 at a New York City conference called the Cerebral Inhibition Meeting, sponsored by the medical director of the Josiah Macy Foundation, Frank Fremont-Smith. Among the participants were Warren McCulloch, Arturo Rosenblueth, Gregory Bateson, Margaret Mead, and Lawrence K. Frank. Rosenblueth, a protégé of Norbert Wiener, set out the broad parameters of the proposed effort. Speaking on behalf of Wiener and John von Neumann, he proposed to draw together a group of engineers, biologists, neurologists, anthropologists, and psychologists, to devise experiments in social control, based on the quack claim that the human brain was nothing more than a complex input/output machine, and that human behavior could, in effect, be programmed, on both an individual and societal scale. [fn1]World War II prevented the project from getting off the ground for four years. But shortly after the Japanese surrendered, McCulloch asked Fremont-Smith to convene a second gathering under the formal sponsorship of the Macy Foundation. The first of what would be a series of ten major conferences and year-long research efforts, between 1946 and 1953, took place in New York City on March 8-9, 1946, under the title, "The Feedback Mechanisms and Circular Causal Systems in Biology and the Social Sciences Meeting.''What came out of that first meeting was not only a demonic drive to create the ultimate engineered society, based on the fusion of man and machine. A core group of 20 people constituted themselves as a task force to carry out this mission, and would spawn a series of permanent institutions, where the work would continue, to the present day. A year after the founding session of the Macy project, Wiener would coin the term "cybernetics'' to describe their effort.Who were the "Dr. Jekylls'' gathered around the table for the first of the Macy conferences?Warren McCulloch was the titular chairman of all ten of the conferences. At the time of the first meeting, he was a professor of psychiatry and physiology at the University of Illinois, but he would soon move to the Research Laboratory of Electronics at MIT.Walter Pitts, McCulloch's protégé, first at Illinois, and later at MIT.Gregory Bateson, the anthropologist and then-spouse of Margaret Mead, who would soon become the director of research at the Veterans Hospital in Palo Alto, California, where he was a pivotal player in MK-Ultra and other secret government experiments with mind-altering drugs.Margaret Mead, then the assistant curator of ethnology at the American Museum of Natural History in New York, who would function as the "earth goddess'' of the Cybernetics Group, and would help launch the modern feminist movement, through her patronage of Betty Friedan, a student-protégé of Kurt Lewin.Kurt Lewin, founder of the Research Center for Group Dynamics at MIT, a leading Frankfurt School fellow-traveller, whose work with Frankfurt School founder Karl Korsch on linguistics would form a foundation of the field of Artificial Intelligence (AI). Lewin's National Training Laboratory would later become part of the National Education Association, and would facilitate the transformation of public education in America into an approximation of Bertrand Russell's nightmarish scheme for teaching children that "snow is black.''Paul Lazarsfeld, the director of the Bureau of Applied Social Research at Columbia University, who had been the wartime head of the Radio Research Laboratory at Princeton University, and had been the patron there of the Frankfurt School's Theodor Adorno.An incredible collection of guests attended the Cybernetics Group sessions during their seven years of existence. Among them were Max Horkheimer, the head of the Frankfurt School, who collaborated with the Cybernetics Group, while directing the Studies in Prejudice.Dr. Harold Abramson, one of the CIA's top scientists engaged in the secret LSD experimentation, not only attended the Sixth Cybernetics Group conference, but worked with Dr. Frank Fremont-Smith, the research director of the Macy Foundation, on a series of spinoff conferences, where all of the top personnel of MK-Ultra were able to convene under Macy Foundation cover and finances, to plot out their mass drugging of America. In return, Abramson dutifully provided Fremont-Smith with ample personal supplies of LSD-25.The Macy Foundation also provided financing and publicity for the British social engineer Dr. William Sargant, whose 1957 book, Battle for the Mind, provided a "how-to-do-it'' manual for mass brainwashing. Sargant spent 20 years in the United States, working on the MK-Ultra project and other secret mind-control efforts of the U.S. and British governments.Among the nastiest of the projects launched by the Cybernetics Group was the World Federation of Mental Health (WFMH), whose first president, Brig. Gen. John Rawlings Rees, was the director of the Tavistock Institute, Britain's premier psychological warfare center.Rees, Mead, Lawrence K. Frank, Fremont-Smith and Horkheimer were all in Paris together, in the summer of 1948, to launch the WFMH. Although he had died the previous year, Kurt Lewin had been involved in the preparations for launching the Federation, through his involvement, under Frank, in the National Committee for Mental Hygiene, and the London-centered International Committee for Mental Hygiene, with a half-dozen Cybernetics Group members on its board. Both bodies oversaw a network of over 4,000 "psychiatric shock troops,'' in Rees's words, who would be at the heart of a worldwide social-engineering apparatus, penetrated into every community.Margaret Mead and Lawrence K. Frank, two pillars of the Cybernetics Group, authored the founding statement of Rees's World Federation of Mental Health (both Mead and Frank would later succeed Rees as president), which they titled, "Manifesto of the First International.'' Mead and Frank bluntly wrote: "The goal of mental health has been enlarged from the concern for the development of healthy personalities to the larger tasks of creating a healthy society.... The concept of mental health is co-extensive with world order and world community.'' Frank even proposed to create a new religion of mental health.(...)- LSD Freaks Meet Cyber-Hackers -
In 1974, Stewart Brand, chief propagandist for both the psychotropic drug revolution and the personal computer revolution, published a collection of his previously published essays under the title, II Cybernetic Frontiers. Two of the essays consisted of interviews he had conducted with Gregory Bateson, one of the architects of the psychedelic revolution in America, through his posting at the Palo Alto Veterans Hospital, where much MK-Ultra experimentation took place. Bateson was one of the four or five most influential members of the Cybernetics Group. The other, longer essay in the book, "Fanatic Life and Symbolic Death Among the Computer Bums,'' was first published in the December 1972 issue of the leading counterculture publication, Rolling Stone.Brand began the Rolling Stone piece with the startling boast: "Ready or not, computers are coming to the people. That's good news, maybe the best since psychedelics.'' He continued, "It's way off the track of the 'Computers--Threat or Menace?' school of liberal criticism but surprisingly in line with the romantic fantasies of the fore-fathers of the science, such as Norbert Wiener, Warren McCulloch, J.C.R. Licklider, John von Neumann, and Vannevar Bush. The trend owes its health to an odd array of influences: the youthful fervor and firm dis-Establishmentarianism of the freaks who design computer science; an astonishingly enlightened research program from the very top of the Defense Department; an unexpected market-flanking movement by the manufacturers of small calculating machines; and an irrepressible midnight phenomenon known as Spacewar.''Brand provided a detailed explanation of Spacewar, perhaps the very first computer war game to be designed. "Ah, Spacewar. Reliably, at any night-time moment (i.e., non-business hours) in North America, hundreds of computer technicians are effectively out of their bodies, computer-projected onto cathode ray tube display screens, locked in life-or-death space combat for hours at a time, ruining their eyes, numbing their fingers in frenzied mashing of control buttons, joyously slaying their friends and wasting their employers' valuable computer time.''If this sounds like a mild version of the latter-day souped-up sex and violence video games of today--it is!Beginning in 1963, when the U.S. space program was moved out of the military and housed under NASA, J.C.R. Licklider convinced his boss at ARPA (what would later be called DARPA) to devote a fraction of the agency's budget to computer research. At the time, the Department of Defense was the world's largest consumer of computers. Licklider became the director of an ARPA unit called IPTO (Information Processing Techniques Office), and, over the next years, disbursed millions of dollars to a wide range of computer and Artificial Intelligence research centers.Until 1969, when the Mansfield Amendment placed restrictions on how the Pentagon could spend its research and development money, there were no boundary conditions on the kinds of projects that IPTO could bankroll. Billions of dollars went into the early development of computer networking, computer graphics, "virtual reality,'' simulation, and other key facets of what, today, is a $9-11 billion-a-year commercial industry of point-and-shoot video games. The Media Lab at MIT and the Stanford Artificial Intelligence Lab were two of the magnets for this money and the research work which fueled both the Pentagon training-simulation programs and the evolving video-game industry.In his book On Killing, Lt. Col. David Grossman recounts how the advent of high-speed computers allowed the social engineers, responsible for training soldiers to overcome their aversion to killing, provided an unsurpassed technology for stimulus-response behavior modification. The increasingly realistic video graphics, the advanced work on neurological processes--all hallmarks of the cybernetic "man-machine'' project--transformed the U.S. military into a force of programmed killers, and ultimately became the social engineers' "weapon of choice'' for twisting the minds of millions of America's youth.The social engineers seeking to fulfill Adorno, Horkheimer, Russell, and Huxley's visions of a perfectly engineered society, led by a "scientific dictatorship", were never far removed from the computer and AI labs where the technologies were being developed and tested. It was only a matter of time that, like the LSD experiments of the 1960s, the secret military experimental phase ended, and the American population became the targets, this time, of the sex and violence self-programming of Doom, Quake, and the rest.
Extraits de Videodrome (1993, David Cronenberg):
Extrait de : Comment les réseaux sociaux manipulent nos cerveaux
(...)
Kurt Levin
Kurt Lewin fut un pionnier de la « dynamique de groupe », avait participé aux débuts de l’école de Francfort avant de fuir l’Allemagne lorsque Hitler accéda au pouvoir. Il établit aux Etats-Unis en 1933, aux frais des Rockefeller. Sur le chemin, il fit étape à Cambridge, en Angleterre, pour visiter la Clinique Tavistock d’Eric Trist. Arrivé aux Etats-Unis, Lewin s’installa à l’Université de l’Iowa, où il fut professeur de Psychologie infantile. Il collabora avec les services de renseignement américain de l’époque (OSS), et, mena des travaux similaires à ceux de ses collègues de la Clinique Tavistock dans l’armée, où il étudia les dynamiques de groupe concernant le moral des troupes, la psychologie du rationnement alimentaire, et d’autres éléments de guerre psychologique. Voici un extrait de son livre Time Perspective and Morale, illustrant son attachement à la guerre psychologique :
« L’une des principales techniques permettant de casser le moral des troupes avec une “stratégie de la terreur” consiste précisément à maintenir les personnes dans un flou constant entre le lieu où elles se trouvent et celui où elles désireraient aller. Si l’on ajoute à cela une alternance fréquente de mesures disciplinaires sévères et de promesses de bon traitement, tout en répandant des nouvelles contradictoires, la « structure cognitive » est tellement perturbée que l’individu devient incapable de savoir si un plan particulier pourrait le mener vers son objectif ou l’en éloigner. Dans ces conditions, même les individus ayant des objectifs définis et étant prêts à prendre des risques, seront paralysés par de graves conflits intérieurs sur ce qu’ils doivent faire ». [7]
Kurt Levin (photo Mécanopolis)
(...)
Lewin et ses disciples développèrent des techniques basées sur le degré d’attraction entre les individus afin de modéliser les dynamiques de groupe ; et pour décrire les rapports sociaux, il utilisa le langage de l’électromagnétisme emprunté à la « théorie des champs » de Maxwell. (...) Appliquer l’entropie à des aimants ou des singes est une chose, mais qu’arrive-t-il lorsque les mêmes règles sont appliquées aux êtres humains ? Est-ce que l’économie humaine est assujettie aux mêmes règles que l’écosystème des singes ? Pour Lewin, Maxwell, les Tavistokiens, et tous les rejetons intellectuellement attardés de Bertrand Russell, la réponse est « oui » ! Le voilà notre problème ! C’est là que tombe le masque des ingénieurs sociaux pour révéler un « fascisme à visage démocratique. » [8]
Les êtres humains sont créatifs. Nous pouvons, au-delà de la perception sensorielle, découvrir les lois de la nature les appliquer sous forme de technologies, ce qui nous permet de renouveler sans cesse l’assiette des « ressources » disponibles, autrement limitée. La conception erronée de l’entropie avancée par les positivistes de Russell se retrouve du même coup réfutée. En tant qu’humains, nous pouvons également développer notre maîtrise des principes sociaux, comme l’agape, dans le domaine de la composition artistique Classique. Notre capacité à communiquer ces principes d’une génération à l’autre, donne à notre culture une capacité propre de transformation continuelle. Les nations ne peuvent accomplir ce progrès qu’en favorisant le développement de l’esprit souverain de leurs citoyens. Un tel développement culturel constitue la véritable mission d’une république.
Les rejetons de « Dirty Berty » avaient besoin d’éliminer ces esprits souverains, afin d’écarter la menace qu’ils représentaient pour l’équilibre « prédéterminé » de leur écosystème.Au sein du réseau électromagnétique de Lewin, ces « aimants », qui attirent d’autres « aimants » par leur habilité à partager des idées et à créer de nouvelles capacités pour la survie de l’humanité, devaient nécessairement être neutralisés. Le système requiert alors des« agents de changement » assurant l’uniformité du consensus et préservant l’équilibre au sein de l’écosystème. (...) :
« Pour inciter aux changements menant à la démocratie, il faut créer une situation où, pendant un certain temps, le leader exerce un contrôle suffisant pour exclure toute influence qu’il refuse, et pour arriver à manipuler suffisamment la situation. L’objectif d’un leader démocratique dans cette période de transition devra être le même que tout bon professeur, c’est-à-dire de se rendre inutile… » [9]
Bien sûr, pour Lewin comme pour les autres ingénieurs sociaux, cette « période de transition » ne se terminait jamais. Lewin et ses « agents de changement » devaient se rendre tous les jours sur le terrain, à la recherche de ce qu’ils appellent les « personnalités autoritaires. » Et, comme J.R. Rees de la Clinique Tavistock, ils devaient tenter de dresser le troupeau en érigeant des barrières électriques dans les esprits.
Paul Lazarsfeld lui aussi, avait fuit le fascisme en Europe, pour venir s’installer aux Etats-Unis et y promouvoir le fascisme mou, celui du consensus [note: c-à-d la démocratie et le nouvel ordre mondial]. En 1942, Lazarsfeld et Lewin participèrent à une conférence de l’America Society of Cybernetics, financée par la fondation Josiah Macy. Cette conférence était un véritable « Who’s Who » du projet d’« unification des sciences » de Bertrand Russell. Lazarsfeld travailla avec Lewin sur différents projets de dynamiques de groupe, et plus particulièrement sur des études au sujet du rôle des médias dans la création d’une psychologie de masse. Comme Lewin, il utilisa la modélisation mathématique [10] afin de traiter d’importants ensembles de données liées au marketing des produits, et plus tard, de la politique et de la culture elle-même.
Paul Lazarsfeld (photo Mécanopolis)
L’un des premiers projets de Lazarsfeld aux Etats-Unis fut le Projet Radio à Princeton, où lui et d’autres étudièrent les effets sociologiques de l’émission de radio « War of the Worlds » (la guerre des mondes), conçue par le membre éminent de la société Fabienne britannique H.GWells. Théodore Adorno, membre de l’école de Frankfort, qui fut plus tard l’un des auteurs de La Personnalité Autoritaire, [11] travailla également avec Lazarsfeld sur le Projet Radio. Au sein de ce projet, Adorno concentra certains de ses travaux sur l’effet psychologique de la musique moderne, tel que la capacité de la musique à induire des psychoses dans la population.
Par la suite, le lavage de cerveau appliqué à la génération du baby-boom a amené à croire que les Lazarsfeld et les Adorno n’étaient que de simples critiques du grand et méchant Etat, ou « Big Brother » dans le vocable de George Orwell. En réalité, Lazarsfeld et Adorno étaient les domestiques des fondations de l’Empire britannique - Rockefeller, Josiah Macy, et Russell Sage. Ils étaient abondamment financés par ces fondations, dont l’objectif était de mettre en pièces l’héritage culturel de la cause républicaine. Les ingénieurs sociaux matèrent la génération des baby-boomers avec les « deux minutes pour haïr » orwelliennes, contre l’Etat-nation de Lincoln et de Roosevelt, et, par un tour de passe-passe, ils devinrent les yeux et les oreilles de « Big Brother », au service des oligarques financiers.
Ecoutez Adorno :
« Il semble évident que la modification de la structure potentiellement fasciste ne peut pas être réalisée seulement par des moyens psychologiques. Cette tâche peut être comparée à celle visant à éliminer les névroses, ou la criminalité, ou le nationalisme, à travers le monde. Ces problèmes sont les produits de l’organisation d’ensemble de la société et ne peuvent être changés que lorsque la société tout entière change. Ce n’est pas au psychologue de dire comment de tels changements doivent être apportés. Ce problème appelle les efforts de tous les scientifiques sociaux. Nous devrions cependant insister pour que les psychologues aient leur mot à dire dans tous les conseils et les tables rondes où ce problème est soulevé, et où des actions sont planifiées. Nous croyons que la compréhension scientifique de la société doit inclure la compréhension de ce qu’elle fait aux gens, et qu’il est possible de réaliser des réformes sociales, même de grandes réformes, qui, bien que désirables par elles-mêmes, ne changeraient pas nécessairement la structure de la personnalité discriminée. Pour modifier le potentiel fasciste, ou même le mettre sous contrôle, il faut qu’il y ait une augmentation des capacités des gens à se voir eux-mêmes et à être eux-mêmes. Ceci ne peut pas être accompli en manipulant les gens, bien que les techniques de manipulation soient bien ancrées dans la psychologie moderne (…) C’est là que la psychologie pourrait bien jouer son rôle le plus important. Les techniques pour vaincre toute résistance, principalement développées dans le champ de la psychothérapie individuelle, peuvent être améliorées et adaptées pour l’usage sur des groupes et même à une échelle de masse » (c’est nous qui soulignons). [12]
Les Congrès Internationaux pour l’Unité des Sciences
Les trajectoires intellectuelles de Lewin et Lazarsfeld s’étaient déjà croisés avant qu’ils ne se rendent aux États-Unis. Lazarsfeld avait été membre du « Cercle de Vienne », le foyer des positivistes logiques comme Norbert Wiener et John von Neumann. Plus tard, Wiener et von Neumann furent des personnages clés de la conférence sur la cybernétique.(...)
Les « barreurs »
(...)Norbert Wiener inventa le terme cybernétique à partir du mot Grec kubernetes, qui veut dibarreur ». Le barreur devait diriger les rameurs, et bien sûr, il devait avoir un retour afin de pouvoir donner les bons ordres à son équipage. Si le barreur donnait un rythme trop rapide ou trop lent, alors l’équilibre était rompu, chose inévitable dans tout système fermé. (...)
Par la suite, le lavage de cerveau appliqué à la génération du baby-boom a amené à croire que les Lazarsfeld et les Adorno n’étaient que de simples critiques du grand et méchant Etat, ou « Big Brother » dans le vocable de George Orwell. En réalité, Lazarsfeld et Adorno étaient les domestiques des fondations de l’Empire britannique - Rockefeller, Josiah Macy, et Russell Sage. Ils étaient abondamment financés par ces fondations, dont l’objectif était de mettre en pièces l’héritage culturel de la cause républicaine. Les ingénieurs sociaux matèrent la génération des baby-boomers avec les « deux minutes pour haïr » orwelliennes, contre l’Etat-nation de Lincoln et de Roosevelt, et, par un tour de passe-passe, ils devinrent les yeux et les oreilles de « Big Brother », au service des oligarques financiers.
Ecoutez Adorno :
« Il semble évident que la modification de la structure potentiellement fasciste ne peut pas être réalisée seulement par des moyens psychologiques. Cette tâche peut être comparée à celle visant à éliminer les névroses, ou la criminalité, ou le nationalisme, à travers le monde. Ces problèmes sont les produits de l’organisation d’ensemble de la société et ne peuvent être changés que lorsque la société tout entière change. Ce n’est pas au psychologue de dire comment de tels changements doivent être apportés. Ce problème appelle les efforts de tous les scientifiques sociaux. Nous devrions cependant insister pour que les psychologues aient leur mot à dire dans tous les conseils et les tables rondes où ce problème est soulevé, et où des actions sont planifiées. Nous croyons que la compréhension scientifique de la société doit inclure la compréhension de ce qu’elle fait aux gens, et qu’il est possible de réaliser des réformes sociales, même de grandes réformes, qui, bien que désirables par elles-mêmes, ne changeraient pas nécessairement la structure de la personnalité discriminée. Pour modifier le potentiel fasciste, ou même le mettre sous contrôle, il faut qu’il y ait une augmentation des capacités des gens à se voir eux-mêmes et à être eux-mêmes. Ceci ne peut pas être accompli en manipulant les gens, bien que les techniques de manipulation soient bien ancrées dans la psychologie moderne (…) C’est là que la psychologie pourrait bien jouer son rôle le plus important. Les techniques pour vaincre toute résistance, principalement développées dans le champ de la psychothérapie individuelle, peuvent être améliorées et adaptées pour l’usage sur des groupes et même à une échelle de masse » (c’est nous qui soulignons). [12]
Les Congrès Internationaux pour l’Unité des Sciences
Les trajectoires intellectuelles de Lewin et Lazarsfeld s’étaient déjà croisés avant qu’ils ne se rendent aux États-Unis. Lazarsfeld avait été membre du « Cercle de Vienne », le foyer des positivistes logiques comme Norbert Wiener et John von Neumann. Plus tard, Wiener et von Neumann furent des personnages clés de la conférence sur la cybernétique.(...)
Les « barreurs »
(...)Norbert Wiener inventa le terme cybernétique à partir du mot Grec kubernetes, qui veut dibarreur ». Le barreur devait diriger les rameurs, et bien sûr, il devait avoir un retour afin de pouvoir donner les bons ordres à son équipage. Si le barreur donnait un rythme trop rapide ou trop lent, alors l’équilibre était rompu, chose inévitable dans tout système fermé. (...)
Plus tard, les héritiers des cybernéticiens furent impliqués dans la création d’une « super autoroute de l’information ». Ils créèrent un logiciel pour contrôler le flux d’« informations » sur Internet, tel un énorme tableau électrique muni de disjoncteurs régulant la tension. Ce concept était au cœur du « social networking » (réseaux sociaux), et de l’établissement de matrices modelées selon la théorie des jeux [14], et qui visent à renforcer le consensus. La mécanisation des relations sociales était basée sur l’idée de Wiener qu’il était possible de mécaniser la pensée. Pour soutenir cette conception absurde de l’esprit humain, Norbert Wiener est allé jusqu’à mentir au sujet de Leibniz, affirmant que ce dernier aurait donné sa bénédiction à une « machine raisonnant ».
« Tout comme le calcul s’est prêté lui-même à une mécanisation allant du boulier et de la machine à compter, jusqu’aux machines ultrarapides d’aujourd’hui, de même le « calculus ratiocinator » de Leibniz contient les germes de la « machina ratiocinatrix », la machine raisonnant. En effet, Leibniz lui-même, comme son prédécesseur Pascal, s’intéressait à la construction de machines à calculer en métal. Il n’est donc pas moins surprenant que la même impulsion intellectuelle qui avait mené au développement de la logique mathématique ait mené en même temps à la mécanisation idéale ou réelle des processus de la pensée. » [15]
L’Institut Rhodes Livingston
Margaret Mead et son mari, Gregory Bateson, tentèrent d’« unifier les sciences » en introduisant à la conférence sur la cybernétique de 1942, leur concept frelaté d’anthropologie. Pour eux, l’anthropologie n’était que de la zoologie, avec des cages mentales. Mead et Bateson pensaient qu’une structure tribale, telle qu’il la voyait dans leur vision romantique, était plus proche d’une conception cybernétique pour la société que les complexités de la vie urbaine moderne. Ainsi, tandis que la fondation Josiah Macy versait de l’argent à la conférence sur la cybernétique, l’argent des Rockefeller affluait de l’autre coté de l’Atlantique, dans les succursales de l’ingénierie sociale des régions d’Afrique riches en minéraux, où les anthropologues étaient utilisés pour déstabiliser les nations émergentes. Les anthropologues commencèrent à profiler les structures tribales, à l’aide de « sociogrammes » et d’arbres généalogiques, ce qui donna à l’Empire britannique une vue d’ensemble sur l’Afrique coloniale, comme si, en observant les « autochtones » depuis un hélicoptère, ils pouvaient cartographier l’activité tribale telles les colonnes de fourmi sur une fourmilière. Par la suite, la « fourmilière » se retrouvait agitée par des guerres civiles, des machinations, et des assassinats.
L’une des principales agences de profilage du British Colonial Social Science Research Council (Conseil de Recherche en Science Sociale pour les Colonies Britanniques) était l’Institut Rhodes Livingstone (RLI), dont le premier directeur fut Godfrey Wilson, qui après son suicide fut remplacé par Max Gluckman. Gluckman, qui avait des racines « positivistes », était connu pour son « Utilité du modèle d’équilibre dans l’étude du changement social » ; il dirigea plus tard l’école de Manchester. Il était également très connu pour sa relation avec la tribu des Mau-Mau au Kenya et avec l’insurrection qui y eut lieu, l’une des nombreuses rébellions qui se déroulèrent à travers l’Afrique contre les puissances coloniales. Beaucoup d’anthropologues étaient utilisés comme agents d’une « troisième force », déstabilisant les Etats-nations en voix de développement, pour le compte des cartels miniers anglo-hollandais. [16]
Un “sociogramme” du RLI montrant le réseau d’individus en conflit en Zambie
Lord Hailey, qui avait supervisé le RLI, faisait également partie de la Table ronde de Lord Milner, et fut gouverneur de Panjab de 1924 à 1928, avant de devenir gouverneur des Provinces Unies de 1928 à 1930. Les propos de John C.M. MacBeth lors de son introduction à Lord Hailey au club impérial du Canada, donnent un sens de qui il était :
« Nous allons entendre le directeur de la Commission Consultative sur la Recherche Coloniale, le fer de lance de la politique des dominions et des colonies actuelles, en faveur de l’unité d’intention dans l’indépendance d’action, si on peut l’exprimer ainsi. » [17]
Franklin Roosevelt avait fustigé à de nombreuses reprises les politiques coloniales de l’Empire britannique. Lord Hailey, parmi d’autres, fut chargé de déguisé la politique d’Empire pour la faire paraître plus douce et plus acceptable, en l’appelant « Commonwealth ». Hailey utilisa le RLI pour explorer des techniques de « gouvernement indirect », bien plus efficaces et bien moins coûteuses, que la politique désuète consistant à maintenir des gouverneurs régionaux assurant à leur tour l’exercice de la force coloniale britannique ou hollandaise. « Le gouvernement indirect » était équivalent aux techniques employées au Centre de Recherche sur les Dynamiques de Groupe de Kurt Lewin, ou au sein des « groupes de travail autorégulés » de Eric Trist aux mines de Calico en Inde.
Agissant pour le compte des cartels anglo-hollandais, Hailey demandait aux anthropologues de profiler les membres de la structure tribale, afin d’isoler les « personnalités autoritaires », ou les « réseaux de personnes », qui s’opposaient au système esclavagiste de l’Empire. Une fois que les meneurs étaient éliminés, un consensus s’imposait aux « indigènes » : la mondialisation était inévitable, et les choix au sein de la matrice définie par la théorie des jeux imposait, soit de travailler comme esclave dans les mines de cuivre, soit de mourir de faim.
Toutefois, en guise de consolation, ces ingénieurs sociaux « démocrates » du Commonwealth autorisèrent dans ce cadre, un débat sur les « droits de l’homme », les droits des femmes ou l’égalité raciale.
Henrika Kuklick critiqua le Conseil Britannique de Recherche en Sciences Sociales, les qualifiant de « domestique du colonialisme ». Elle attaqua l’ancien directeur du RLI, Bronislaw Malinowski, l’accusant d’avoir reçu des fonds provenant des Rockefeller et d’avoir utilisé l’anthropologie à des fins malintentionnés : « Malinowski assurait à la fondation que ces fonds serviraient à un usage constructif, subvenant aux besoins de l’application de l’anthropologie en tant qu’« ingénierie sociale », dans des territoires où le capitalisme occidental exerce une pression. » [18]
Le changement d’après-guerre
Après la mort de Franklin Roosevelt en 1945, les Britanniques utilisèrent les techniques développées par les ingénieurs sociaux dans le domaine militaire pour provoquer un changement de paradigme dans la génération du baby-boom. Ce nouveau paradigme eut pour fondation différentes variétés d’existentialisme qui réussirent à changer l’orientation de la société en la sortant de l’ère de productivité et de progrès de Roosevelt, pour l’emmener vers « l’écologisme vert » si populaire aujourd’hui. Ils contribuèrent ainsi à ce que les Etats-Unis détruisent leur propre puissance industrielle.
D’après une de nos sources, des organisations comme celles des Rockefeller voulaient « trouver une entité prête à entreprendre, en temps de paix, le genre de psychiatrie sociale qui avait été développée au sein de l’armée en temps de guerre. C’est ainsi que débuta dés 1946, un processus amenant la fondation Rockefeller à accorder des financements illimités sans lesquels les plans d’après-guerre de l’IPCO (Interim Planning Commitee, Commission de Plannification Intérimaire), n’auraient jamais vu le jour. » [19]
Tandis que la Clinique Tavistock poursuivait sa transformation d’une entité dépendante du gouvernement britannique en une entreprise financée quasiment à 100% par des fonds privés, le nouveau Tavistock Institute of Human Relations fusionna ses tentacules avec celles de sa contrepartie américaine, par le biais du journal Human Relations.
Ecoutons de nouveau, les propos d’Eric Trist sur les fondements de Tavistock : « un journal nouveau était nécessaire afin de revendiquer la connexion entre la théorie du champ et la psychanalyse des relations entre objets. Avec le groupe de Lewin aux Etats-Unis, le Centre de Recherche pour les Dynamiques de Groupe, aujourd’hui situé à l’Université du Michigan, l’Institut a créé un nouveau journal international, Human Relations, dont le but était de favoriser l’intégration de la psychologie et des sciences sociales, et de lier la théorie à la pratique. » [20]
Plus tard, en 1954, les « barreurs » de la Cybernetics Society se renommèrent en Society for General Systems Research (Société pour la Recherche en Systèmes Généraux), et s’établirent à Stanford, au Center for Advanced Studies in the Behavioral Sciences (CASBS, Centre de Recherches Avancées dans les Sciences Comportementales). Ce groupe incluait Ludwig von Bertalanffy et Anatol Rappaport. Margaret Mead, qui était proche de Kurt Lewin, allait en devenir l’un des présidents, de même que Karl Deutsch, qui finança par la suite le département des sciences politiques du Massachusetts Institute of Technology (MIT). Alex Bavelas devait diriger un groupe à l’Université du Michigan, qui devint également un avant-poste de l’Institut Tavistock.
Tandis que Lazarsfeld se concentrait sur le changement de paradigme par le biais des médias, les « agents de changement » de Lewin étaient envoyés à l’intérieur des syndicats de travailleurs pour y mener une guerre psychologique et détruire l’industrie. L’un des protégés de Lewin au MIT, George P. Shultz [21], repris, en tant que Ministre du Travail américain, les conceptions de Lewin dans le domaine des dynamiques de groupe, et les appliqua pour détruire les syndicats.
D’une manière qui n’est pas sans rappeler les techniques utilisées dans les mines d’Afrique, les médiateurs du ministère devaient servir d’agents pour la « troisième force », au service des cartels. A la table des négociations, procédant par clin d’œil ou signe de tête, le représentant du cartel essayait, par le biais du médiateur, de convaincre le président du syndicat de l’inévitabilité du consensus. « Une grève ne serait pas souhaitable maintenant, n’est-ce pas ? De plus, la mondialisation est là pour durer. C’est inévitable. Nous devons travailler ensemble pour parvenir à un consensus, même si ce n’est pas forcément bon pour nous. » Et de la même manière que le « Commonwealth » a autorisé des débats prédéterminés portant sur quelques améliorations sociales, il fut permis aux syndicats de se battre pour des miettes de pain, mais pas de combattre la mondialisation elle-même.
INSNA
L’INSNA fut créé en 1976, l’année de la mort de Paul Lazarsfeld. Il rassembla différents ingénieurs sociaux qui venaient d’organisations comme le Tavistock Institute, le Cybernetics Group, et l’Institut Rhodes Livingston. Harrison White pris la place de Lazarsfeld au Bureau des Recherches Sociales Appliquées, qui était anciennement le Projet Radio de Princeton, et qui est connu aujourd’hui sous le nom d’Institute for Social and Economic Research and Policy (ISERP, Institut pour la Politique et la Recherche Economique et Sociale). [22] Barry Wellman, un étudiant d’Harrison White, fut le fondateur de l’INSNA. Wellman, lors de la création de l’INSNA, fit une dédicace à J. Clyde Mitchell, qui fut chercheur à l’Institut Rhodes Livingston, sous la direction de Gluckman.
Mitchell accueillit Wellman dans le British Networks Analysis en 1974, et fut un membre enthousiaste de l’INSNA, ainsi qu’un contributeur régulier à Connections, jusqu’à sa mort en 1995. Plus tard, Wellman développa le concept de « mise en réseau du village global », en cohérence avec le « modèle d’équilibre » de Gluckman. John A. Barnes fut également directeur de l’Institut Rhodes Livingston, et, en compagnie de Mitchell, il reçut la plus haute distinction de l’INSNA, le Simmel Award.
Qui était Georg Simmel ? Malgré le fait que les citations suivantes de Simmel, à propos de la méthode vénitienne de contre-renseignement, pourraient bien retourner l’estomac des patriotes, rappelez-vous cependant que la méthodologie vénitienne a toujours été conçue pour et par des sots paresseux. Les Vénitiens passaient leur temps à créer toutes sortes d’intrigues par ennui de leur propre existence. Iago, dans Othello de Shakespeare, en est un excellent exemple.
« Le gouvernement vénitien », écrit Simmel, « utilisa de manière efficace ce moyen, en créant les conditions pour que les gens soient poussés à dénoncer tout comportement suspect. Personne ne savait plus si ses proches était ou n’était pas au service de cette inquisition civique, et ainsi, tout projet révolutionnaire, qui présupposait une confiance réciproque au sein d’un groupe de personnes, était tué dans l’oeuf ; c’est ainsi que dans l’histoire de Venise, les révoltes n’ont quasiment jamais eu lieu. » [23]
Bien que Karl Rove, l’ancien chef de cabinet et directeur de campagne de George W. Bush, ne soit pas membre de l’INSNA, vous reconnaîtrez les ombres de sa méthode dans la citation suivante de Simmel, toujours sur la méthode vénitienne. Pensez à ces idiots de politiciens qui clament haut et fort être des beaux parleurs, alors qu’ils se sont laissés piéger dans les thèmes imposés par Rove. Les opposants politiques de Rove ont souvent couru à leur propre perte, parce qu’ils se sont conformé aux « règles du jeu », comme un accro de MySpace :
« La forme la plus limpide du divide et impera, l’instigation d’un combat entre deux éléments, pourrait trouver son objectif dans la relation de la troisième partie avec chacune des deux autres, ou bien en tant qu’objet existant hors d’eux. Ce dernier cas arrive lorsque l’un des trois candidats pour un poste comprend comment monter les deux autres l’un contre l’autre, de telle manière que, à l’aide de rumeurs et de calomnies que chacun lance contre l’autre, ils gâchent mutuellement leurs chances. Dans tous les cas de ce genre, l’art du troisième réside dans le degré de recule qu’il est assez sage de placer entre lui et l’action dont il est l’instigateur. Moins les fils par lesquels il guide le conflit sont visibles, plus il comprend comment orienter le feu de telle manière à ce qu’il continue de brûler sans avoir à intervenir davantage, et plus tranchante et directe sera la lutte entre les deux, jusqu’à ce que s’accomplisse leur ruine réciproque ; mais, plus que cela, la récompense résultant de la lutte faisant rage entre eux, ou l’objet convoité par la troisième partie, semblera lui tomber dans les bras. Pour ces techniques, aussi, les Vénitiens étaient des maîtres. » [24]
Internet
Regardez maintenant comment les techniques vénitiennes de Simmel sont appliquées pour les réseaux sociaux ; demandez-vous alorssi MySpace est réellement à vous ?
« Issu des travaux de Georg Simmel, le « tertius gaudens » se définit comme le « troisième qui récolte les bénéfices » (Simmel, 1923). Cette personne tire profit de la discorde entre deux autres (…) née de vides structurés qui offrent la possibilité de stratégies tertius, et l’information est la matière permettant de mettre en oeuvre cette stratégie (Burt, 1992). Des informations précises, pertinentes et diffusées entre deux contacts, peuvent créer une excellente occasion de négocier et contrôler les relations entre les deux protagonistes. Là est le pouvoir de ces vides structurés, et c’est la raison pour laquelle la théorie est si pertinente pour les réseaux d’affaires sur Internet. » [25]
Avec l’avènement d’Internet, la théorie des jeux devait prendre un tout autre sens. Les réseaux sociaux se sont ainsi vu offrir la possibilité de « changer ce que les gens croient et ce qu’ils font. » [26] Les « barreurs » de l’INSNA devaient désormais cartographier les réseaux du Web comme s’il s’agissait de grilles électromagnétiques géantes, en développant des logiciels basés sur les travaux de Moreno sur les sociogrammes, [27] et finalement en développant des modélisations en 3-D.
L’INSNA et ses savants se sont donc d’abord intéressé aux réseaux sociaux internet avec l’EIES, Electronic Information Exchange System (Système d’Echange d’Information Electronique), l’une des toutes premières technologies de réseau, et ils coordonnèrent leurs premières conférences avec cette technologie.
Les apprentis sorciers de l’INSNA développèrent des logiciels d’analyse des réseaux sociaux, tel que UCINET et SOCNET, capables d’analyser des sites de réseaux sociaux comme MySpace, Facebook, Ancestry, ou les interfaces de jeu comme Counterstrike. Les « agents de changement » de la cybernétique développèrent des technologies permettant de cartographier les flots de rumeurs parcourant la société, dont ils disaient qu’elles se répandaient comme la transmission d’épidémies, tel que le SIDA. [28] Cette technologie pouvait également être utilisée pour créer des mouvements sociaux, ce qui inclus la possibilité d’organiser des groupes criminels et antagonistes - des techniques complètement cohérentes avec celles utilisées dans les doctrines coloniales vénitiennes et britanniques.
Il devenait possible de guider ou de « dresser » l’opinion populaire dans la direction voulue, à une condition : qu’il existe des cobayes volontaires. C’est-à-dire des personnes se prêtant suffisamment au jeu pour fournir leur profil psychologique complet, pouvant ensuite être utilisés pour les manipuler. Et si les cobayes avalent la conception positiviste « binaire » de l’homme, alors la matrice de la théorie des jeux peut être mise en place, à l’aide d’une vaste gamme de « thèmes imposés », à la Karl Rove. En d’autres termes, les ingénieurs sociaux pouvaient ainsi esquisser une matrice de « pensée de groupe », comme les livres « choisis ta propre aventure. »
Ainsi, les sites de réseaux sociaux se remplirent progressivement de jeunes qui suivaient la « mode ». On leur disait que désormais ils n’auraient plus à prendre part aux aspects rebutants de la vie sociale. Ils n’auraient plus à regarder les gens dans les yeux, ou à s’asseoir dans la même pièce qu’eux. Au lieu de cela, ils peuvent s’asseoir dans leur cyber-nid, et devenir des nid-hilistes. Chaque jeune peut voyager entre son cyber-nid sur l’ordinateur du bureau ou de l’école, jusqu’à son cyber-nid sur l’ordi de sa chambre. Il pourrait alors se protéger du monde extérieur, en reliant son cyber-nid à des écouteurs, créant ainsi un cyber-nid mobile, dans un cyber-monde dénué d’interactions humaines. Et c’est là le piège : de temps en temps, le nid-hiliste s’offre une aventure anonyme dans la réalité. Il pourrait jouer le rôle de L’étranger de Georg Simmel. Il pourrait se retrouver avec d’autres nid-hilistes anonymes pour une orgie « spontanée » [29], ce qui constituerait sa seule expérience non-cyber.
Et, depuis leurs hélicoptères, les voyeurs milliardaires observent et jouent avec leur petits « indigènes. » Ils s’amusent avec la fourmilière, et regardent ses caractéristiques changer :
« De la même façon, dans la théorie des échanges, nos suppositions sur ce que les indigènes savent de la nature de leurs réseaux, sont décisives pour notre théorisation. D’après Malinowski (1922), nous adorons le système de Kula parce que la forme d’ensemble du réseau, hormis ses conséquences pour la solidarité sociale, était quelque chose dont ‘même le plus intelligent des indigènes n’a pas d’idée claire.’ L’aspect le plus intellectuellement attirant des analyses de réseaux c’est qu’ils nous donnent la capacité de rendre visible ce qui, sans notre « macroscope », est invisible pour les indigènes. Nous pouvons ainsi, depuis notre hélicoptère, voir les réseaux d’échanges dans lesquels sont les indigènes. De plus, dans mes recherches, je n’ai jamais rencontré de cas où les conceptions de l’indigène au sujet de la structure qui l’englobe soient entièrement exactes. Et ceci est également vrai pour les « plus intelligents de nos indigènes », ceux que l’on appelle intellectuels. Lors de mon étude sur l’élite intellectuelle américaine (Kadushin 1974), nous avions demandé à un échantillon de personnes d’identifier les cercles intellectuels. Aucun d’entre eux n’en avait une conception correcte. Je sais que notre représentation de ces réseaux était exacte, non pas seulement parce qu’elle « fonctionnait », avait un sens, et était reconnue comme correcte et « évidente » par les indigènes dès qu’ils la voyaient, mais parce que, bien que je ne l’avais pas encore réalisé à ce moment-là, elle pouvait prédire quelles seraient les caractéristiques des cercles intellectuels dix ans plus tard. On pouvait voir très clairement, dans le coin en haut à droite de notre sociogramme informatique (dont la direction est définie de façon entièrement accidentelle et arbitraire), le cercle qui allait par la suite être connu comme les néo-conservateurs » [30]
Peut-être est-ce ce qui attira Rupert Murdoch vers cette technologie des réseaux sociaux : il espérait pouvoir suivre à la trace son mouvement fasciste préféré - les néo-conservateurs.
« Dans une fourmilière, la structure sociale devient visible ; les mouvements et les contacts que l’on y voit ne sont pas hasardeux mais structurés. Nous devrions également être capable d’observer la structure de la vie d’une communauté américaine, si nous avions un point de vue suffisamment éloigné, à partir duquel les gens apparaîtraient comme des petits points se déplaçant… Nous verrions que ces points ne vont pas les uns vers les autres de façon aléatoire, mais que certains se rencontrent souvent, et d’autres jamais (…) Si quelqu’un pouvait s’éloigner suffisamment de cela, la vie deviendrait de purs modèles. » [31] (...)
Ces schémas d’ingénierie sociale, apparemment brillants et très élaborés, ont un défaut capital : ils s’écroulent complètement dans le cas où personne ne se prête plus au « jeu ». C’est-à-dire que si personne ne daigne adopter la vision considérant l’esprit humain comme seulement capable de répondre « oui » ou « non » à des stimuli extérieurs, alors, « ils » seront incapables de « jouer » avec le troupeau.
Socrate n’avait pas permis que l’on joue avec lui. Il refusa de jouer dans la « règle du jeu », et il montra constamment les absurdités des axiomes de son époque. La méthode socratique est aujourd’hui utilisée, par des esprits souverains, afin de dissiper la brume mentale créée par les empires du passé.(...)
David Christie
Notes :
[1] http://credibilityserver.stanford.edu/captology/facebook
[2] Eric Trist, « The Formative Years, The Founding Tradition, pre-War Antecedents » (disponible sur moderntimesworkplace.com)
[3] Après que Rudolf Hess ait été ramené en Angleterre sous bonne garde, il développa une relation de confiance avec son docteur, John Rawlings Rees. Des travaux approfondis furent réalisés sur Rees et l’Institut Tavistock par le National Caucus of Labor Commitees (ICLC), et publiés dans The Campaigner, dans les années 1970. Voir, par exemple, « The Tavistock Grin », parties 1 et 2, dans les numéros d’avril et mai 1974 de The Campaigner. Disponible sur www.wlym.com/PDF-68-76/CAM7404.pdf.
[4] Trist, idem note [1].
[5] Idem.
[6] Idem.
[7] K. Lewin (1942), « Time Perspective and Morale », aux éditions G. Watson, Civilian Morale, deuxième livre annuel du SPSSl (Boston : Houghton Mifflin)
[8] Voir, par exemple, le numéro de novembre-décembre 1974 de The Campaigner, « le « fascismeà visage démocratique » des Rockefeller », étude stratégique du ICLC.
[9] K. Lewin, Resolving Social Conflicts : Selected Papers on Group Dynamic, aux éditions Gertrude W. Lewin (New York : Harper Row, 1948).
[10] Lazarsfeld étudia et utilisa la « sociométrie » de Jacob Moreno. La citation suivante vient de « Leadership and Sociometric choice », Helen H. Jennings, Sociometric Institute : « Le test sociométrique, conçu par Moreno, divulgue les sentiments qu’ont les individus à l’égard d’autres individus, par rapport au groupe auquel ils appartiennent à un moment donné (de façon idéale, tout groupe dans lequel ils sont ou pourraient être). C’est une action test. Le critère de choix doit avoir pour le sujet concerné un sens explicite, et il doit lui offrir la possibilité de fournir l’information pour la reconstruction (ou la rétention) des situations dans lesquelles il se trouve. Les résultats sont rendus opérationnels dans la satisfaction optimale des sujets. Ainsi, par rapport au critère de formation du groupe, la position psychologique de chaque membre au sein de la structure du groupe est mise en lumière. Par le biais de tests périodiques, de tels procédés permettent de tracer, suivre et évaluer tous les changements se déroulant au sein de cette structure. » (On croirait entendre une pub pour MySpace, non ?)
Ces modèles sont appelés sociogrammes. L’INSNA fait référence à Moreno comme l’une des figures les plus importantes dans la conceptualisation des réseaux sociaux. Moreno travailla en tant que psychiatre auto désigné des prostitués de Vienne. Il fut également psychiatre à la prison Sing Sing, et plus tard à l’« école réformée » connue comme l’Ecole Hudson pour filles, où il rassembla toutes les données qu’il utilisa ensuite dans son livre Who Shall Survive ? (écrit avec Helen Jennings). C’est l’un des textes de référence pour tous ceux qui s’intéressent de près à la théorie des jeux, à la psychologie de masse, et à l’ingénierie sociale.
[11] Théodore Adorno et al, The Authoritarian Personality, (New York : Harper, 1950).
[12] Idem.
[13] Norbert Wiener, The Human Use of Human Beings (L’usage humain des êtres humains) (Cambridge, Mass. : Da Capo Press, 1950).
[14] Pour un bref résumé de la « matrice de la théorie des jeux », sans maths, prenez un livre de poche « Choisis ta propre aventure ». Si vous vous ennuyez à force d’aller et venir de page en page, n’en achetez pas un nouveau, mais essayez plutôt « Donjons et Dragons ». Si vous ne comprenez toujours pas ce qu’est la théorie des jeux, observez un accro de MySpace ou de Facebook allant de page en page, et y repassant, à n’en plus finir. Si tous ces jeux prédéterminés vous ennuient à mourir - c’est bon, vous avez échappé à la matrice.
[15] Norbert Wiener, Cybernetics : Or the Control and Communication in the Animal and the Machine (Cambridge, Mass. : MIT Press, 1948). Wiener alla même plus loin, déclarant que« s’il devait y avoir un saint patron de la cybernétique, ce serait Leibniz. »
[16] Alvin Wolfe, de l’INSNA, déclara : « au début des années 1960, mes études concernant les problèmes dans les nouveaux états africains (…) m’amenèrent à apprécier l’importance des entreprises multinationales dans les industries minières et métallurgiques - pas tant dans leurs actions individuelles que dans leur organisation systémique à un niveau supranational. Mon écrit de 1962, « The Rules of Mining in Southern Africa » (Les règles de l’exploitation minière en Afrique du Sud), fut la première représentation du réseau des sociétés qui constituent le corps de ce titre. Un écrit de 1963, intitulé « The African Mineral Industry : Evolution of a Supranational Level of Integration » (L’industrie minière africaine : évolution d’un niveau supranational d’intégration), est le premier où je reconnais que le développement d’un système supranational constitue une situation évolutionnaire majeure… » liste en ligne UrbAnth-L, 11 mars 2006.
[17] The Empire Club of Canada Speeches 1942-1943 (Toronto : The Empire Club of Canada, 1943), pages 239 à 255.
[18] Frank Salamone, « The International African Institute : The Rockefeller Foundation and the Development of British Social Anthropology in Africa. » Il y cite la référence d’Henrika Kuklick aux fonds fournis par les Rockefeller à l’Institut africain international.
[19] Eric Trist, idem note [2].
[20] Idem.
[21] Scott Thompson et Nancy Spannaus, « George Pratt Shultz : Profile of a Hit Man » (George Pratt Shultz : profil d’un assassin économique), Executive Intelligence Review, 10 décembre 2004 : « Le premier mentor de George Shultz fut Kurt Lewin, qui travaillait à l’Institut Tavistock de Londres, et qui avait établit le Research Center for Group Dynamics sur le campus du MIT. Parmi les objectifs de contrôle mental de Kurt Lewin, il y avait la réduction des coûts du travail. Dans la deuxième moitié des années 1940, Shultz collabora dans ce Centre de recherche avec John T. Dunlop, sur une étude qui montra la faisabilité de réformes visant à accélérer le rythme de travail et à compresser les salaires, non seulement par des pressions directes, mais aussi en faisant planer la menace de la dépression économique et du chômage. En 1954, Shultz fut nommé directeur de la Division des Relations Industrielles au MIT.
[22] « L’ISERP émane du Bureau for Applied Social Research (BASR, Bureau de Recherche Sociale Appliquée), établi en 1944 par le sociologue Paul F. Lazarsfeld, après que le Projet Radio de Princeton ait migré à l’Université de Columbia. Le bureau fit de Columbia une institution pionnière dans les sciences sociales, faisant des contributions clés pour nombre de recherches en communications, sondages d’opinion publique, études organisationnelles, et méthodologie des sciences sociales. Suite à la mort de Lazarsfeld en 1976, l’héritage du bureau fut entretenu par le Centre des Sciences Sociales, qui plus tard fut renommé en l’honneur de Lazarsfeld. Sous les directeurs Harold Watts, Jonathan Cole, et Harrison White, le centre perpétua la tradition visant à repousser les limites de la méthodologie en sciences sociales et de la recherche interdisciplinaire, particulièrement dans les domaines de la sociologie des sciences et des analyses de réseaux. » www.iserp.columbia.edu
[23] Georg Simmel. « The Number of Members as Determining the Sociological Form of the Group : II », American Journal of Sociology, 8 (1902), pages 158 à 196.
[24] Idem.
Anatol Rappaport, l’un des pionniers de l’INSNA, amena la stratégie tertius d’une autre manière, suite à sa victoire dans un tournoi de théorie des jeux avec sa stratégie « TIT-FOR-TAT » : « Comment est-ce qu’on a gagné le tournoi ? En incitant toutes les autres stratégies à s’éliminer mutuellement.Je vous laisse vous battre ! », expliquait Rappaport. Il donna quelques exemples illustrant le principe. Un ancien étudiant et son collègue avaient développé un scénario nommé « truel » - un duel pour trois tireurs, tous devant tirer au même moment. Le premier est connu pour être un tireur d’élite ; il touche la cible dans 95% des cas. Le second est quasiment aussi bon ; il touche la cible à 90%. Le troisième est un piètre tireur ; il ne touche la cible que dans 50% des cas. Lequel des trois a donc le plus de chance de survivre ? Réponse : le troisième. Les deux autres se tueront l’un l’autre, laissant le plus mauvais tireur indemne. La victoire du TIT-FOR-TAT représente un résultat similaire : elle induit les autres stratégies à s’éliminer mutuellement. » (Metta Spencer, « Rappaport at Ninety », Connections magazine).
[25] Cette citation a été prise sur un blog se référant à la théorie de Ron Burt à propos des vides structurés (structural holes). Burt, de l’INSNA, était le directeur du Leadership Institute of Raytheon, le géant de l’industrie militaire. http://www.ux-sa.com/2007/09/struct…
[26] « Le Stanford Persuasive Technology Lab donne un aperçu sur comment les produits informatiques - depuis les sites Internet jusqu’aux logiciels de téléphonie mobile - peuvent être conçu de façon à changer ce que les gens croient et ce qu’ils font. C’est pour cette raison que nous étudions Facebook - c’est hautement persuasif. » Voir note [1].
[27] Voir note [9].
[28] Center for Models of Life, par le Niels Bohr Institute. http://cmol.nbi.dk/models/inforew/inforew.html.
[29] Vous vous rappelez de Matrix II ? « La nouvelle philosophie des relations interhumaines, la sociométrie, nous donne une méthodologie et un guide en vue de la détermination de la structure centrale de la société, à travers l’évocation de la spontanéité des agents-sujets humains. Une fois que ces facteurs sont localisés et schématisés, ils établissent la base sur laquelle la planification des nombreuses facettes et activités de la société peut être entreprise - depuis l’éducation juvénile et adulte jusqu’aux supers gouvernements et gouvernements mondiaux. » Et, « la tâche du scientifique social est d’inventer les instruments adéquats pour l’exploration d’un domaine choisi. Pour ce qui est des relations interhumaines, ce domaine est fait des spontanéités interactives de tous les individus présents. C’est pourquoi la tâche des scientifiques sociaux est d’élaborer les instruments le rendant capable d’exciter l’individu jusqu’à un point suffisant de spontanéité, sur une échelle tendant au maximum. Mais les individus ne peuvent pas être excités - ou alors à un degré insuffisant - par des moyens non dynamiques ou automatiques. Les individus doivent être motivés de façon adéquate de telle manière que leurs réponses spontanées surviennent de pleine force. Ainsi, l’intention et la formation des méthodes d’investigation sociale et de provocation de réactions, les pensées et sensations des personnes sur lesquelles ces méthodes sont utilisées, doivent aller main dans la main. »
« Sociometric View of the Community », J.L. Moreno. Moreno est reconnu comme le pionnier du « psychodrame », et c’est lui qui développa la sociométrie.
[30] Charles Kadushin, « The Next Ten Years », Connections, 1998.
[31] La citation est de Roger Brown de l’Université du Michigan, qui fit une étude sur l’impact psychologique de l’assassinat de John F. Kennedy. www.insna.org/INSNA/na_inf.html.
[32] Georg Simmel, idem note [23].
Lien de l'article: http://www.mecanopolis.org/?p=5194&type=1
Par David Livingstone (abrégé par Henry Makow)
Plus
précisément, ces tendances étaient elles-mêmes une excroissance du
programme MK-Ultra de la CIA ayant popularisé la prise de drogue dans un
but de « croissance spirituelle ».
(Stewart Brand, aujourd’hui âgé de 75 ans.)
Un des représentants éminent de cette tendance, qui est à l’origine du
terme « ordinateur personnel » (P.C.), fut Stewart Brand, un agent
MK-Ultra et le fondateur du magazine influent Whole Earth Catalogue.
Au milieu des années 1960, Brand était de connivence avec l’agent
MK-Ultra et auteur Ken Kesey, ainsi qu’avec ses « Merry Pranksters ». À
San Francisco, Brand produisit le Trips Festival, incluant de la musique
Rock et des spectacles de lumière. Ce fut un des premiers évènements au
cours duquel se produisit Grateful Dead à San Francisco. Brand est
évoqué au début du livre de Tom Wolfe écrit en 1968 : The Electric
Kool-Aid Acid Test.
Brand était grandement influencé par le
visionnaire de la cybernétique Norbert Wiener, le théoricien des médias
Marshall McLuhan, et l’architecte et designer Buckminster Fuller.
Jeffrey Steinberg dans son ouvrage From Cybernetics to Littleton : Techniques of Mind Control,
relate que leur but « était le développement des ordinateurs, et le
projet de combiner les ordinateurs ultra rapide avec la prétendue
intelligence artificielle afin de parvenir littéralement à ‘programmer’
la race humaine. »
Sous-jacent à tous leurs efforts, était la
croyance absurde que l’esprit humain est une machine, ainsi qu’une
conviction semblable à la Tour de Babel laissant penser que son
fonctionnement pouvait être reproduit et éventuellement surpassé par les
ordinateurs.
En 1974, Steward Brand écrivit un essai annonçant :
« Que nous soyons prêts ou pas, les ordinateurs débarqueront chez les
gens. »
Brand créa le Whole Earth Catalogue, publié entre 1968 et
1971, qui identifiait et promouvait les produits clefs ou les outils de
vie en commun, et aidait à « la transformation de l’individu en une
personne capable et créative. » D’après Steve Jobs, le fondateur d’Apple
Computers, le magazine était « une des bibles de ma génération. »
Travaillant aussi aux côtés de Brand, il y avait Howard Rheingold, qui était un des éditeurs fondateurs de Hotwired,
un des premiers sites commercial publié en 1994 par Wired magazine. Sa
fascination de toute une vie pour l’amélioration des capacités
intellectuelles et ses différentes méthodes, avaient conduit Rheingold à
intégrer l’Institut des Sciences Noétiques (IONS) et le Xerox PARC.
PARC est une compagnie de recherche et de développement à Palo Alto,
possédant une réputation distinguée pour son importante contribution à
l’amélioration des ordinateurs personnels, y compris l’interface
graphique utilisateur (GUI), comportant des fenêtres et des icônes
activées par une souris. La petite histoire veut que Steve Jobs se soit
vu accorder l’accès aux développements de PARC, avant d’être capable de
les transformer en produits commerçables grâce à leur intégration au
sein du Macintosh.
La PARC recruta beaucoup d’employés issus du
tout proche Augmentation Research Center du Stanford Research Institute
(SRI), car les financements du DARPA, de la NASA et de l’US Air Force
avaient commencé à diminuer. Fondé à l’origine comme un moyen d’attirer
les recherches commerciales de la Stanford University de Californie, le
SRI commença alors à remplir des missions militaires et de
renseignement, dont la plupart étaient classées top-secret.
En mai
1974, le SRI mena une étude sur la manière de transformer les
États-Unis en Meilleur des mondes à la Huxley, cette dernière était
intitulée « Changing Images of Man. » Le rapport insistait sur
l’importance des États-Unis pour la promotion des idéaux maçonniques,
afin d’accompagner la création effective de l’État maçonnique idéal.
Willis Harman (1918-1997) (à gauche) dirigeait les recherches. En tant
qu’ancien consultant de la Maison Blanche et ayant été impliqué dans
les recherches sur le LSD au service de la CIA.
En 1976, Harman écrivit An Incomplete Guide to the Future,
dans lequel il défendait la vision d’une société basée sur les idéaux
de la Franc-maçonnerie. Harman pensait que le symbole de la pyramide
surmontée de l’œil qui voit tout figurant sur le grand sceau,
« indiquait que la nation ne prospérerait que si ses dirigeants étaient
guidés par une intuition supra-consciente », qu’il définissait comme
« l’intérieur divin ».
La disciple de Willis Harman, Marilyn Ferguson, dépeignit la contre-culture New Age dans son best-seller The Aquarian Conspiracy, comme
l’accomplissement de la Conspiration à Découvert de H.G. Wells, tout en
tentant de la rendre populaire en décrivant le besoin de répandre les
doctrines New Age comme un développement spontané et positif.
Ferguson mena une enquête auprès de 185 dirigeants sur le potentiel
humain du mouvement New Age et trouva que les penseurs les plus
influents mentionnés, étaient le philosophe et prêtre français également
associé de Julian Huxley : Teilhard de Chardin, à l’origine de la
supercherie de l’Homme de Piltdown. Venait ensuite Carl Jung qui
travailla de concert avec le patron de la CIA Allen Dulles, ainsi
qu’avec Aldous Huxley, la figure de proue du programme MK-Ultra.
Le frère d’Aldous, Julian, écrivit la préface du livre de Chardin Le Phénomène Humain.
Aldous et Julian étaient tous deux les petits-fils de Thomas H. Huxley,
le fondateur du groupe Round Table, d’où sortit plus tard le Council on
Foreign Relations (CFR).
Thomas H. Huxley était également connu comme le « bouledogue de
Darwin » pour sa défense de la théorie de l’évolution, qui d’après le
rabbin Kook (1865-1935), le plus illustre représentant du Sionisme
Religieux : « est en voie de conquérir le monde, et plus encore que
toutes les autres théories philosophiques, se trouve conforme aux
secrets kabbalistiques du monde. » D’après Julian Huxley : « l’évolution
n’est rien d’autre que la matière devenant consciente d’elle-même. »
L’intérêt pour le Darwinisme provient de la notion théosophique de
l’évolution spirituelle. Basé sur la kabbale, elle affirme que la nature
ainsi que la conscience humaine, est prise dans un processus
d’évolution. Tout cela formait la base d’une croyance au sein d’une
transformation culturelle pilotée qui allait caractériser la plupart des
pensées occultistes du XXème siècle et du courant New Age.
(Teilhard de Chardin est souvent considéré comme le saint patron d’Internet)
Souvent désigné comme le « Darwin Catholique », Teilhard de Chardin
prépara le terrain pour le projet de création d’intelligence
artificielle en expliquant qu’à mesure que l’humanité s’organiserait en
réseaux sociaux complexes, la Noosphère grandirait, culminant dans le
but de l’histoire, qu’il désignait comme le Point Omega, un niveau de
complexité maximum et de conscience vers lequel il pensait que l’univers
tendait.
Teilhard en appelait à l’humanité pour créer une
« sphère de conscience mutuelle renforcée, en faisant le siège, le
support et l’instrument d’une super-vision et de super-idées. »
En
d’autres termes, l’humanité devait construire la Noosphère.
Effectivement, l’homme devra créer Dieu, l’œil tout puissant inscrit au
dos du billet d’un dollar, flottant au-dessus de la société humaine,
dont l’omniscience et la sagesse sera le produit des données accumulées
par l’enregistrement de toutes les facettes de l’activité humaine.
AMERICAN FREE PRESS
Psy-Ops Standard Fare for U.S.
• CIA, Mossad have been dabbling in mind control for decades
• Secret U.S. documents reveal infatuation with “brainwashing”
by Michael Collins Piper
Recent
articles in AMERICAN FREE PRESS about “mind control” have led some
readers to dismiss the topic as a “conspiracy theory” bordering on
science fiction.
In fact, there are several carefully documented
books on the history of mind-control experimentation demonstrating that
not only the CIA but also Israel’s Mossad and the Soviet KGB long
engaged in extensive experimentation in this arena.
And don’t
forget: In its simplest form, mind control is basically old-fashioned
hypnosis. There are few who deny hypnotic states can be induced.
One
of the earliest known “experts” in this bizarre science was George Estabrooks, chairman of the Department of Psychology at Colgate
University, who worked for the War Department in World War II. In his
book Hypnosis, Estabrooks described the importance of mind control for use in intelligence operations:
First, there is no danger of the agent selling out. More important would be the conviction of innocence which the man himself had. . . . He would never “act guilty” and if ever accused of seeking information would be quite honestly indignant. This conviction of innocence . . . is perhaps his greatest safeguard under questioning by authorities. Finally, it would be impossible to “third degree” him and so pick up the links of a chain.
Estabrooks said people under mind control could
be encouraged to engage in “fifth column” activities: “Through them, we
would hope to be kept informed of the activities of their ‘friends,’
this information, of course, being obtained in the trance state.”
During
the 1950s the newly established CIA, the Mossad and the KGB began
heavy-duty research in this field. The CIA’s mind control
project—initially code-named “Bluebird” and then “Artichoke”—eventually
became MK-ULTRA.
However, it wasn’t until 1975—in the midst of a
controversial inquiry into the CIA conducted by then-Sen. Frank Church
(D-Idaho)—that the first details about the CIA’s mind-control ventures
reached public attention.
Until then, Americans believed only “Communists” and “Nazis” engaged in unpleasant experiments to manipulate human behavior.
In
the wake of the Senate hearings, former State Department officer John D. Marks, co-author—with former high-ranking CIA official Victor Marchetti—of The CIA and the Cult of Intelligence (the first book censored prior to publication by the CIA) undertook his own in-depth research into CIA mind-control operations.
Utilizing the Freedom of Information Act, Marks pried 16,000 pages of documents out of the CIA and in 1979 published his book, The Search for the Manchurian Candidate,
subtitled “The CIA and Mind Control: The Story of the Agency’s Secret
Efforts to Control Human Behavior.” Issued by a subdivision of The New York Times and no “extremist tract” by any estimation, Marks’s book remains the standard on this subject.
Marks
revealed that the impetus for the CIA’s mind-control operations came
from Richard Helms, who later became CIA director. Helms’s idea was
approved by then-CIA chief Allen Dulles. Under the supervision of James
Angleton, the CIA’s chief of counterintelligence and devoted CIA liaison
to Israel’s Mossad, chief of operations for the experiments was Sidney
Gottlieb, the director of the CIA’s technical services section, TSS.
According
to Marks, in June 1960 Gottlieb launched an expanded program of
operational experiments in hypnosis in cooperation with the CIA’s
counterintelligence [CI] staff who believed the hypnosis program could
provide “a potential breakthrough in clandestine technology.”
The
MK-ULTRA staff focused on developing mind-control techniques in the
laboratory while CIA operators handled “field experimentation” in order
to achieve three goals, as described by
Marks: “(1) to induce
hypnosis very rapidly in unwitting subjects; (2) to create durable
amnesia; and (3) to implant durable and operationally useful
posthypnotic suggestions.”
Among the “additional avenues to the
control of human behavior” Gottlieb found appropriate to investigate
were “radiation, electro-shock, various fields of psychology,
psychiatry, sociology and anthropology, graphology, harassment
substances and paramilitary devices and materials.”
The New York Times
reported on Sept. 20, 1977 that, for over a decade, the CIA carried out
tests in New York and San Francisco in which prostitutes—“perhaps men
as well as women”—lured unsuspecting subjects to “safe houses” where
they “were offered cocktails laced with various chemicals while unseen
CIA officials observed, photographed and recorded their reactions.”
In
1975 the CIA admitted experiments were conducted at the Federal
Addiction Research Center in Lexington, Ky. involving the administration
of hallucinogens to prisoner volunteers. A key figure at the Lexington
operation was the base chaplain, Rabbi Maurice Davis, who later emerged
as an operative of the Anti-Defamation League, an arm of Israel’s
Mossad.
Considering all of this, it’s no surprise that mind-control
dabblers have been intensely interested in so-called “cults” that have
existed in virtually every culture, in one form or another. That cult
members—popularly said to be “brainwashed”—are pliable and do what their
masters tell them has made cults and their members special targets of
the CIA and Mossad.
For years it’s been openly speculated that one
of today’s best-known cults—the Unification Church—was actually created
by the CIA, using CIA assets inside Korean intelligence.
There is
solid evidence another well-known cult was taken over at its highest
level by a clique of Jewish lawyers and that since then the cult’s vast
worldwide financial (and membership) resources have been utilized on
behalf of the Mossad agenda.
Generally from all walks of
life—whether working inside banks, telephone companies, historical
revisionist institutes, government agencies or fastfood restaurants—cult
members are thus available for deployment when higher-ups (operating
under the direction of CIA or Mossad controllers) want to use them in
some particular operation.
How many “lone gunmen” exploited by the
media to promote gun control were actually subjected to mind control is a
question that may never be answered, but the bottom line is this: Mind
control is for real.
—— Michael Collins Piper is a world-renowned author, journalist, lecturer and radio show host.
He has spoken in Russia, Malaysia, Iran, Abu Dhabi, Japan, Canada and,
of course, the United States. He is the author of Final Judgment, The
New Jerusalem, The High Priests of War, Dirty Secrets, My First Days in
the White House, The New Babylon, Share the Wealth: Huey Long vs Wall
Street, The Judas Goats: The Enemy Within, Target: Traficant and The
Golem: Israel’s Nuclear Hell Bomb.
THE JUDAS GOATS
THE ENEMY WITHIN
by Michael Collins Piper
THE ENEMY WITHIN
by Michael Collins Piper
Chapter Twenty-Four
Intelligence Agency Manipulation
of the Science of Mind Control
And Exploitation of the Cult Phenomenon:
A Very Real Tactic of The Enemy Within
Intelligence Agency Manipulation
of the Science of Mind Control
And Exploitation of the Cult Phenomenon:
A Very Real Tactic of The Enemy Within
In light of speculation that Oklahoma City bomber Timothy McVeigh was subjected at one time or another to some form of “mind control,”it is worth reviewing some of the solid evidence which demonstrates that extensive experimentation in the field of mind control has been conducted by not only the CIA and its allies in Israel’s intelligence agency, the Mossad, but also by the Soviet KGB and other agencies.
The subject of mind control un-nerves many people who dismiss the topic as some form of “science fiction” or “conspiracy theory.”
However, the truth is that mind control—in perhaps its simplest form—is nothing more than old-fashioned hypnosis—and there are few who deny that hypnotic states can be induced.
There are several well-written and thoroughly-researched books that have examined the history of mind control experimentation and technology.
One of the earliest known “experts” in the bizarre science of mind control was George Estabrooks, chairman of the Department of Psychology at Colgate University who came to Washington to work for the War Department in World War II. In his book Hypnosis, Estabrooks described how important mind-control could be for use in intelligence operations. ”First,” he wrote:
Following Estabrooks’ pioneering work, it was during the 1950s that the newly-formed CIA (and its allies in Israel’s Mossad)—as well as the Soviet KGB—began heavy-duty research in this field.
Perhaps the most authoritative work examining the CIA’s activity is The Search for the Manchurian Candidate, subtitled “The CIA and Mind Control: The Story of the Agency’s Secret Efforts to Control Human Behavior.” First published in 1979, the book was very rare and only recently went back into print. Certainly no “extremist tract,” the book was first published by a subdivision of no less than the prestigious New York Times.The author was John Marks, best known as the co-author, with flamboyant former high-ranking CIA official Victor Marchetti, of The CIA and the Cult of Intelligence, the first book ever censored prior to publication by the CIA.
(Marks’ book title was a play on the title of a famous 1958 Richard Condon novel—later a popular motion picture—The Manchurian Candidate. In Condon’s horrifying scenario, an American soldier is brainwashed by the communists during the Korean War, falsely set up as a “war hero,” and later manipulated in an assassination plot upon his return to the United States.
(It turns out that the hero’s own mother is actually a secret communist agent—despite the fact that she is one of the best known “anticommunists” in America—and is using her son as part of a communist plot to seize control of the United States in the guise of fighting communism—truly The Enemy Within.The mind-control victim never knows he is being manipulated—until it is too late.)
Marks’s book was not a novel. Instead, Marks’ study was based largely on some 16,000 pages of documents that Marks pried out of the CIA through the Freedom of Information Act.
Several years before Marks’ book came out, the first details about the CIA’s adventures in this bizarre field reached the pages of daily newspapers in the wake of a controversial series of Senate hearings conducted by Sen. Frank Church (D-Idaho) into the activities of the CIA.
Until then, Americans believed that only the “Communists” and the “Nazis” had engaged in unpleasant experiments to study the process of manipulating human behavior.
In truth, the CIA had delved into mind control beginning just shortly after its creation in 1947.The CIA’s mind control project was initially known as “Bluebird” and then later expanded into “Artichoke” by 1953.
The overall code name for the operation became known as MK-ULTRA.
The impetus for the CIA’s mind-control operations came from Richard Helms who went on to head the CIA’s entire clandestine operations program, and then become CIA director. Helms’ idea was approved by then-CIA chief Allen Dulles who gave the go-ahead for the project. Chief of operations for the experiments was the chief of the agency’s technical services section (TSS), one Dr. Sidney Gottlieb, although he was under the supervision of James Jesus Angleton, the CIA’s chief of counterintelligence and the Israeli Mossad’s devoted liaison at the CIA.
According to Marks, in June 1960 [Gottlieb’s] TSS officials launched an expanded program of operational experiments in hypnosis in cooperation with the CIA’s Counterintelligence [CI] staff:
According to formerly secret CIA documents released under the Freedom of Information Act, among the “additional avenues to the control of human behavior” that Gottlieb’s operatives found appropriate to investigate were “radiation, electro-shock, various fields of psychology, psychiatry, sociology and anthropology, graphology, harassment substances and paramilitary devices and materials.”
The New York Times reported on September 20, 1977 that “The documents show that the tests were carried out in New York City and San Francisco between 1953 and 1966, in CIA ‘safe houses,’ mainly apartments and motel rooms, that were secretly rented for the agency by an official of the old Federal Bureau of Narcotics, since supplanted by the Drug Enforcement Administration.
“Prostitutes, perhaps men as well as women, may have been employed to lure the subjects to the safe houses, where they were offered cocktails laced with various chemicals while unseen CIA officials observed, photographed and recorded their reactions.”
The CIA is also known to have conducted drug experiments with drug addicts held at a federal facility. In 1975 the CIA formally admitted that experiments were conducted at the Federal Addiction Research Center in Lexington, Kentucky, involving the administration of drugs, including hallucinogens, to prisoner volunteers.
One prisoner, James H. Childs, testified to a Senate committee of inquiry that the prisoners who participated in the CIA program were paid by the CIA in the form of addictive drugs.
Another former prisoner who testified, Edward M. Flowers, said that LSD was given to prisoners in cookies during experiments. From 1952 to 1955, he said, prisoners were allowed to take their pay for being in the programs in either drugs or time off their sentences.
One of the key figures at the CIA’s Lexington, Kentucky operation was the on-base chaplain, Rabbi Maurice Davis who, in later years, emerged as a widely-known operative of the Anti-Defamation League, the politically influential American-based intelligence and propaganda arm of Israel’s secret service, the Mossad.
Other experiments in drug-induced mind-control were conducted at the Vacaville prison facility in California. It was there, according to one witness, that Donald DeFreeze, later head of the violent terrorist group, the Symbionese Liberation Army, told another inmate that he, too, was part of the CIA’s mind-control experiments.
DeFreeze and his gang later kidnapped Patty Hearst of the Hearst publishing empire and brought her into their criminal activities. Later Miss Hearst’s attorneys said they believed she showed signs of being under the influence of drugs.
Considering all of this, it is no surprise that the CIA and the Mossad have long had a particular interest in the phenomenon of cults, which have long been in existence in virtually every culture, in one form or another. Cult members are typically very pliable and willing to do whatever their masters tell them.
And this is one reason why the CIA and the Mossad have been especially determined to gain control of cult groups at the highest levels and thereby use those cults—and their members—to advance their own agendas.
In addition, there is widespread speculation that some of the best known cults today—such as the infamous Unification Church of Sun Myung Moon, to name just one—are actually outright creations of state intelligence services. In another case, a group of Zionist lawyers, largely based in California, are known to have grabbed control, at the highest levels, behind the scenes, of another well-known “religious” organization—called a “church”by its members but often described as a “cult” by its critics—and utilized the vast financial (and membership) resources of that cult for their own purposes.
Here’s how the mind control operations of the CIA and the Mossad (utilizing cult groups) work:While these intelligence agencies actually control the cults, the lower-level cult members do not know, of course, that they are now part of a highly-sophisticated intelligence-based mindcontrol operation.
While the cult members are completely subservient to their higher-ups, subject to their discipline, the cult members, naturally, are from all walks of life and some reach high positions of influence within the companies and organizations in which they work in their day-to-day life outside the cult. However they always remain loyal because of the “brainwashing” process to which they have been subjected.
Sometimes the cult members are open about their cult membership.
Other times—for strategic reasons—they do not reveal their cult affiliation, if the cult association could hinder the “black op” underway.
Whether the cult members are employed by political groups, historical revisionist research institutes, banks, insurance companies, government agencies, or even fast-food restaurants,they will always be available for deployment when their higher-ups in the cult (operating at the behest of the CIA or the Mossad) make the decision to carry out some particular intelligence operation.
For example: suppose a member of a Mossad-controlled cult is employed by a maverick, dissident political group which is considered dangerous to the Establishment. If the Mossad wishes to undermine that organization, it will utilize its control of the cult to manipulate that individual to work to wreck the organization from within.
Liberty Lobby, the populist institution that published The Spotlight until Liberty Lobby was driven into bankruptcy and destroyed by a corrupt federal judge in 2001, had its own unpleasant experiences with the operatives of one cult.
Over a period of many years, admitted, overt operatives of the cult made friendly contact with Liberty Lobby.
The cult members supplied Liberty Lobby with hard-hitting and factual information about corrupt activities within the federal government.
Behind-the-scenes, however, the cultists were working to disrupt the work of Liberty Lobby on other fronts.
A cult member (Matthew Peter Balic)—who did not reveal his membership in the cult—frequently attended Liberty Lobby meetings, visited Liberty Lobby headquarters, and socialized with Liberty Lobby employees, gaining their confidence.
(This was the same modus operandi of the infamous Roy Edward Bullock, now exposed as a long-time operative of the CIA-allied, Israeli Mossad-controlled Anti-Defamation League.)
After some time, however, it became apparent that Balic, ostensibly a friend of Liberty Lobby, was, in fact, trying to undermine the populist institution and its weekly newspaper in a wide variety of ways. It was not until later that Liberty Lobby’s suspicions were confirmed and Balic's affiliation with the cult was exposed.
Liberty Lobby learned that Balic was a former alcoholic who joined the cult and then reformed. In the process, however, Balic became subject to the cult’s discipline (and its controllers) and emerged as one of the cult’s key national intelligence operatives, in this case deployed against Liberty Lobby.
It was precisely at the time that Liberty Lobby learned that Balic was a cult operative that the previously-friendly other members of the cult (who had openly acknowledged their affiliation) abruptly broke off all contact with Liberty Lobby.
Later, the cult played a special role in a broad-ranging conspiracy that resulted in the destruction of Liberty Lobby.
But the role of cults in the world of intelligence intrigue is something that few understand or know about.
In another case, it was revealed that a Justice Department special task force was investigating charges that a notorious cult known as “the Finders”was used by the CIA as a front group during the 1980’s.
What makes the intelligence agency’s reported link to this particular cult especially troubling is that the Finders have been accused of engaging in Satanic rituals, child abuse and pornography. Federal authorities were also trying to determine whether the CIA impeded state and local investigations of child abuse within the cult in order to protect its own intelligence operations.
The CIA, never known to own up to its own misdeeds, responded to the charges by saying, “Most days we expect our share of unusual questions, but his one is clear off the wall. Any claim that we obstructed justice in this case is nuts.”
A CIA spokesman, David Christian, admitted, however, that it had sent some of its agents to a company called Future Enterprises, Inc. for computer training. However, according to Christian, the nation’s crack intelligence agency did not know about connections between the computer company and the Finders cult.
Christian claimed that the company “was in no sense a CIA front or ever owned or operated by anyone for the CIA.”
However, the president of Future Enterprises, Joseph Marinich, admitted that his company was under contract to the CIA for computer training. Marinich admitted, further, that his tax accountant, R. Gardner Terrell,was a Finders member.
Finders cult members claimed that Terrell’s work for Future Enterprises had nothing to do with his membership in the cult.
Finally, an April 13, 1987 report by a Customs Service Agent who was investigating the Finders cult said that the CIA “admitted to owning the Finders organization as a front for a domestic computer training operation but that it had ‘gone bad.’”
(In other words, the CIA had been using the Finders as a front, but that the cult members had become engaged in activities beyond the control of the CIA and, as such, had “gone bad.’)
Clearly, the use of “mind control” in general, as well as the secret control and manipulation of cults, by the CIA and the Mossad and myriad other evil-doers has a very real (and ugly) history that many people are too eager to discredit as “science fiction” or “conspiracy theories.”
Mind control is a fact.
It is another mechanism used by The Enemy Within to wage war against political dissidents in America.The next time you hear someone claim that he has an “implant,” put in his head by the CIA, don’t dismiss what he’s saying out of hand. For it may very well be true.
How many “lone assassins,”“lone bombers,”“right-wing racist gunmen,” and other such poster boys for the media monopoly in America to exploit have been subjected to some form of mind control is a question that may never be answered, but the bottom line is this:
Mind control is for real.
The subject of mind control un-nerves many people who dismiss the topic as some form of “science fiction” or “conspiracy theory.”
However, the truth is that mind control—in perhaps its simplest form—is nothing more than old-fashioned hypnosis—and there are few who deny that hypnotic states can be induced.
There are several well-written and thoroughly-researched books that have examined the history of mind control experimentation and technology.
One of the earliest known “experts” in the bizarre science of mind control was George Estabrooks, chairman of the Department of Psychology at Colgate University who came to Washington to work for the War Department in World War II. In his book Hypnosis, Estabrooks described how important mind-control could be for use in intelligence operations. ”First,” he wrote:
There is no danger of the agent selling out. More important would be the conviction of innocence which the man himself had, and this is a great aid in many situations. He would never “act guilty” and if ever accused of seeking information would be quite honestly indignant. This conviction of innocence on the part of a criminal is perhaps his greatest safeguard under questioning by authorities. Finally, it would be impossible to ‘third degree’ him and so pick up the links of a chain.Estabrooks said that people under mind-control can be encouraged to engage in so-called “fifth column” activities. “Through them,” he wrote, “we would hope to be kept informed of the activities of their ‘friends,’ this information, of course, being obtained in the trance state.”
Following Estabrooks’ pioneering work, it was during the 1950s that the newly-formed CIA (and its allies in Israel’s Mossad)—as well as the Soviet KGB—began heavy-duty research in this field.
Perhaps the most authoritative work examining the CIA’s activity is The Search for the Manchurian Candidate, subtitled “The CIA and Mind Control: The Story of the Agency’s Secret Efforts to Control Human Behavior.” First published in 1979, the book was very rare and only recently went back into print. Certainly no “extremist tract,” the book was first published by a subdivision of no less than the prestigious New York Times.The author was John Marks, best known as the co-author, with flamboyant former high-ranking CIA official Victor Marchetti, of The CIA and the Cult of Intelligence, the first book ever censored prior to publication by the CIA.
(Marks’ book title was a play on the title of a famous 1958 Richard Condon novel—later a popular motion picture—The Manchurian Candidate. In Condon’s horrifying scenario, an American soldier is brainwashed by the communists during the Korean War, falsely set up as a “war hero,” and later manipulated in an assassination plot upon his return to the United States.
(It turns out that the hero’s own mother is actually a secret communist agent—despite the fact that she is one of the best known “anticommunists” in America—and is using her son as part of a communist plot to seize control of the United States in the guise of fighting communism—truly The Enemy Within.The mind-control victim never knows he is being manipulated—until it is too late.)
Marks’s book was not a novel. Instead, Marks’ study was based largely on some 16,000 pages of documents that Marks pried out of the CIA through the Freedom of Information Act.
Several years before Marks’ book came out, the first details about the CIA’s adventures in this bizarre field reached the pages of daily newspapers in the wake of a controversial series of Senate hearings conducted by Sen. Frank Church (D-Idaho) into the activities of the CIA.
Until then, Americans believed that only the “Communists” and the “Nazis” had engaged in unpleasant experiments to study the process of manipulating human behavior.
In truth, the CIA had delved into mind control beginning just shortly after its creation in 1947.The CIA’s mind control project was initially known as “Bluebird” and then later expanded into “Artichoke” by 1953.
The overall code name for the operation became known as MK-ULTRA.
The impetus for the CIA’s mind-control operations came from Richard Helms who went on to head the CIA’s entire clandestine operations program, and then become CIA director. Helms’ idea was approved by then-CIA chief Allen Dulles who gave the go-ahead for the project. Chief of operations for the experiments was the chief of the agency’s technical services section (TSS), one Dr. Sidney Gottlieb, although he was under the supervision of James Jesus Angleton, the CIA’s chief of counterintelligence and the Israeli Mossad’s devoted liaison at the CIA.
According to Marks, in June 1960 [Gottlieb’s] TSS officials launched an expanded program of operational experiments in hypnosis in cooperation with the CIA’s Counterintelligence [CI] staff:
Counterintelligence officials wrote that the hypnosis program could provide a ‘potential breakthrough in clandestine technology.’Their arrangement with TSS was that the MK-ULTRA men would develop the technique in the laboratory, while they took care of ‘field experimentation.’ The Counterintelligence program had three goals: (1) to induce hypnosis very rapidly in unwitting subjects; (2) to create durable amnesia; and (3) to implant durable and operationally useful posthypnotic suggestions.Marks noted that the CIA’s prime locale for its mind-control experiments was Mexico City.The Mexican capital was, during the Cold War period, according to all accounts, the Western Hemisphere’s primary nest of international intelligence intrigue. It was in Mexico City where—as we’ve noted—E. Howard Hunt served as the CIA’s station chief and one of his CIA lieutenants was none other than future pundit,William F. Buckley, Jr.,who emerged as a leading figure in the effort to bend traditional American conservatism toward internationalism. Mexico City was also a major base of operations for Israel’s Mossad.
According to formerly secret CIA documents released under the Freedom of Information Act, among the “additional avenues to the control of human behavior” that Gottlieb’s operatives found appropriate to investigate were “radiation, electro-shock, various fields of psychology, psychiatry, sociology and anthropology, graphology, harassment substances and paramilitary devices and materials.”
The New York Times reported on September 20, 1977 that “The documents show that the tests were carried out in New York City and San Francisco between 1953 and 1966, in CIA ‘safe houses,’ mainly apartments and motel rooms, that were secretly rented for the agency by an official of the old Federal Bureau of Narcotics, since supplanted by the Drug Enforcement Administration.
“Prostitutes, perhaps men as well as women, may have been employed to lure the subjects to the safe houses, where they were offered cocktails laced with various chemicals while unseen CIA officials observed, photographed and recorded their reactions.”
The CIA is also known to have conducted drug experiments with drug addicts held at a federal facility. In 1975 the CIA formally admitted that experiments were conducted at the Federal Addiction Research Center in Lexington, Kentucky, involving the administration of drugs, including hallucinogens, to prisoner volunteers.
One prisoner, James H. Childs, testified to a Senate committee of inquiry that the prisoners who participated in the CIA program were paid by the CIA in the form of addictive drugs.
Another former prisoner who testified, Edward M. Flowers, said that LSD was given to prisoners in cookies during experiments. From 1952 to 1955, he said, prisoners were allowed to take their pay for being in the programs in either drugs or time off their sentences.
One of the key figures at the CIA’s Lexington, Kentucky operation was the on-base chaplain, Rabbi Maurice Davis who, in later years, emerged as a widely-known operative of the Anti-Defamation League, the politically influential American-based intelligence and propaganda arm of Israel’s secret service, the Mossad.
Other experiments in drug-induced mind-control were conducted at the Vacaville prison facility in California. It was there, according to one witness, that Donald DeFreeze, later head of the violent terrorist group, the Symbionese Liberation Army, told another inmate that he, too, was part of the CIA’s mind-control experiments.
DeFreeze and his gang later kidnapped Patty Hearst of the Hearst publishing empire and brought her into their criminal activities. Later Miss Hearst’s attorneys said they believed she showed signs of being under the influence of drugs.
Considering all of this, it is no surprise that the CIA and the Mossad have long had a particular interest in the phenomenon of cults, which have long been in existence in virtually every culture, in one form or another. Cult members are typically very pliable and willing to do whatever their masters tell them.
And this is one reason why the CIA and the Mossad have been especially determined to gain control of cult groups at the highest levels and thereby use those cults—and their members—to advance their own agendas.
In addition, there is widespread speculation that some of the best known cults today—such as the infamous Unification Church of Sun Myung Moon, to name just one—are actually outright creations of state intelligence services. In another case, a group of Zionist lawyers, largely based in California, are known to have grabbed control, at the highest levels, behind the scenes, of another well-known “religious” organization—called a “church”by its members but often described as a “cult” by its critics—and utilized the vast financial (and membership) resources of that cult for their own purposes.
Here’s how the mind control operations of the CIA and the Mossad (utilizing cult groups) work:While these intelligence agencies actually control the cults, the lower-level cult members do not know, of course, that they are now part of a highly-sophisticated intelligence-based mindcontrol operation.
While the cult members are completely subservient to their higher-ups, subject to their discipline, the cult members, naturally, are from all walks of life and some reach high positions of influence within the companies and organizations in which they work in their day-to-day life outside the cult. However they always remain loyal because of the “brainwashing” process to which they have been subjected.
Sometimes the cult members are open about their cult membership.
Other times—for strategic reasons—they do not reveal their cult affiliation, if the cult association could hinder the “black op” underway.
Whether the cult members are employed by political groups, historical revisionist research institutes, banks, insurance companies, government agencies, or even fast-food restaurants,they will always be available for deployment when their higher-ups in the cult (operating at the behest of the CIA or the Mossad) make the decision to carry out some particular intelligence operation.
For example: suppose a member of a Mossad-controlled cult is employed by a maverick, dissident political group which is considered dangerous to the Establishment. If the Mossad wishes to undermine that organization, it will utilize its control of the cult to manipulate that individual to work to wreck the organization from within.
Liberty Lobby, the populist institution that published The Spotlight until Liberty Lobby was driven into bankruptcy and destroyed by a corrupt federal judge in 2001, had its own unpleasant experiences with the operatives of one cult.
Over a period of many years, admitted, overt operatives of the cult made friendly contact with Liberty Lobby.
The cult members supplied Liberty Lobby with hard-hitting and factual information about corrupt activities within the federal government.
Behind-the-scenes, however, the cultists were working to disrupt the work of Liberty Lobby on other fronts.
A cult member (Matthew Peter Balic)—who did not reveal his membership in the cult—frequently attended Liberty Lobby meetings, visited Liberty Lobby headquarters, and socialized with Liberty Lobby employees, gaining their confidence.
(This was the same modus operandi of the infamous Roy Edward Bullock, now exposed as a long-time operative of the CIA-allied, Israeli Mossad-controlled Anti-Defamation League.)
After some time, however, it became apparent that Balic, ostensibly a friend of Liberty Lobby, was, in fact, trying to undermine the populist institution and its weekly newspaper in a wide variety of ways. It was not until later that Liberty Lobby’s suspicions were confirmed and Balic's affiliation with the cult was exposed.
Liberty Lobby learned that Balic was a former alcoholic who joined the cult and then reformed. In the process, however, Balic became subject to the cult’s discipline (and its controllers) and emerged as one of the cult’s key national intelligence operatives, in this case deployed against Liberty Lobby.
It was precisely at the time that Liberty Lobby learned that Balic was a cult operative that the previously-friendly other members of the cult (who had openly acknowledged their affiliation) abruptly broke off all contact with Liberty Lobby.
Later, the cult played a special role in a broad-ranging conspiracy that resulted in the destruction of Liberty Lobby.
But the role of cults in the world of intelligence intrigue is something that few understand or know about.
In another case, it was revealed that a Justice Department special task force was investigating charges that a notorious cult known as “the Finders”was used by the CIA as a front group during the 1980’s.
What makes the intelligence agency’s reported link to this particular cult especially troubling is that the Finders have been accused of engaging in Satanic rituals, child abuse and pornography. Federal authorities were also trying to determine whether the CIA impeded state and local investigations of child abuse within the cult in order to protect its own intelligence operations.
The CIA, never known to own up to its own misdeeds, responded to the charges by saying, “Most days we expect our share of unusual questions, but his one is clear off the wall. Any claim that we obstructed justice in this case is nuts.”
A CIA spokesman, David Christian, admitted, however, that it had sent some of its agents to a company called Future Enterprises, Inc. for computer training. However, according to Christian, the nation’s crack intelligence agency did not know about connections between the computer company and the Finders cult.
Christian claimed that the company “was in no sense a CIA front or ever owned or operated by anyone for the CIA.”
However, the president of Future Enterprises, Joseph Marinich, admitted that his company was under contract to the CIA for computer training. Marinich admitted, further, that his tax accountant, R. Gardner Terrell,was a Finders member.
Finders cult members claimed that Terrell’s work for Future Enterprises had nothing to do with his membership in the cult.
Finally, an April 13, 1987 report by a Customs Service Agent who was investigating the Finders cult said that the CIA “admitted to owning the Finders organization as a front for a domestic computer training operation but that it had ‘gone bad.’”
(In other words, the CIA had been using the Finders as a front, but that the cult members had become engaged in activities beyond the control of the CIA and, as such, had “gone bad.’)
Clearly, the use of “mind control” in general, as well as the secret control and manipulation of cults, by the CIA and the Mossad and myriad other evil-doers has a very real (and ugly) history that many people are too eager to discredit as “science fiction” or “conspiracy theories.”
Mind control is a fact.
It is another mechanism used by The Enemy Within to wage war against political dissidents in America.The next time you hear someone claim that he has an “implant,” put in his head by the CIA, don’t dismiss what he’s saying out of hand. For it may very well be true.
How many “lone assassins,”“lone bombers,”“right-wing racist gunmen,” and other such poster boys for the media monopoly in America to exploit have been subjected to some form of mind control is a question that may never be answered, but the bottom line is this:
Mind control is for real.
Project Humanbeingsfirst.org
Wed, 07 Apr 2010 13:33 EDT
Zahir Ebrahim
Wed, 07 Apr 2010 13:33 EDT
Zahir Ebrahim
Once the hectoring hegemons have created a core-lie and got people to believe or accept it, namely, that 'war on terror' is real and "our war", then many truths within the core-lie can be fabricated, and also are created due to their own natural dynamics with proper black-ops channeling to mobilize insurgency and then officially fighting it as "counter-insurgency". A cook-book recipe for fabricating "revolutionary times", for indeed, "what is inconceivable in normal times is possible in revolutionary times"! A self-sustaining system dynamics comes into existence which is closely managed and continually harvested to sustain "imperial mobilization"
These dynamics are the puppetshows of harvest that Rafia Zakaria is commenting on in her DAWN article of April 07, 2010: "Reinventing the Taliban", while she is strategically silent on the core lie itself: Read More...
The Victory of ‘Perception Management’
Special Report: In the 1980s, the Reagan administration pioneered
“perception management” to get the American people to “kick the Vietnam
Syndrome” and accept more U.S. interventionism, but that propaganda
structure continues to this day getting the public to buy into endless
war, writes Robert Parry.
2015 : Une année charnière pour des crises économiques et financières et des guerres ? Rodrigue Tremblay
De
nos jours, des néoconservateurs (‘‘Neocons’) militaristes exercent un
contrôle quasi complet sur le gouvernement américain derrière la façade
de quiconque est le président en poste. En effet, on les retrouve
derrière les politiques du Département d'État, du Pentagone, du Trésor
américain et de la banque centrale américaine. Ils sont ainsi en mesure
d'influencer et de dicter la politique étrangère, la politique
militaire, les politiques économiques et financières et la politique
monétaire des États-Unis. Ce n’était guère le cas avant l’arrivée au
pouvoir du gouvernement de Ronald Reagan (1981-1989) alors que celui-ci
adopta une « politique étrangère dite musclée » d’inspiration neocon,
laquelle reposait sur l'interventionnisme militaire américain à
l'étranger, la guerre perpétuelle, les renversements arbitraires de
gouvernements étrangers, et une gouvernance mondiale impériale exercée
par les États Unis sur tout enjeu impliquant des intérêts américains et
ceux de leurs alliés les plus proches.
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