Iran forum: Israel must join NPT
Mise à jour 15 avril 2010:
Israël a réitéré son refus de signer le traité de non-prolifération nucléaire malgré la volonté du président américain Barack Obama de le faire observer par tous
Ehud Barak, Ministre israélien de la Défense:
“Nous nous adressons à nos amis et nos alliés: il n'y a pas de marge de manoeuvre pour forcer Israël à signer le traité de non-prolifération nucléaire. Israël n'a jamais menacé de détruire d'autres pays ou nations.”
Israël maintient une politique d'ambiguïté nucléaire, à savoir de refuser de confirmer ou de nier sa capacité. Des spécialistes étrangers estiment que le pays a produit du plutonium suffisant pour propulser jusqu'à 200 ogives. Israël déclare qu'il considérera un accord pour démanteler les armes de destruction massive au Moyen-Orient une fois que la région sera parvenue à la paix complète. Certains pays voisins insistent pour qu'Israël fasse le premier pas.
Israel Evades 'Ambush' at Nuclear Summit
Censored BBC Special: Evidence of Israel's nuclear weapons
Un responsable israélien: "Israël" détient des matières nucléaires dangereuses
Should Israel end ambiguity?
Israeli experts disagree on whether Israel should agree to calls to end nuclear ambiguity
Mise à jour 14 avril 200:
Obama: Israel should sign nuclear non-proliferation treaty
12 avril 2010:
VIDEO - Israel withdraws from nuclear conference - ABC 10/04/09
VIDEO - Israel ~ nuclear rogue state
VIDEO - The Golem: The Story of Israel's Nuclear Arsenal
Une autre des causes cachées derrière les tensions entre l'administration Obama et Israël?
Après que Nétanyahou ait annoncé qu'il n'irait pas à la conférence sur le nucléaire aux USA et qu'il enverrait plutôt un représentant, craignant que le programme nucléaire israélien soit dénoncé par des représentants de pays arabes, une nouvelle a sorti dans les médias israéliens hier, alléguant que le gouvernement américains aurait refusé d'accorder des visas à des scientifiques nucléaires israéliens et que ces derniers auraient été insultés du traitement peu cordial dont ils ont été l'objet. La nouvelle n'a pas été confirmée et ressemble à de la désinfo israélienne... Israel tenterait ainsi de sauver la face et de donner un prétexte pour l'absence de Netanyahou à la conférence américaine. [mise à jour 12 avril: l'info a été officiellement niée par les gouvernements israélien et américain]
Depuis les dernières semaines, le programme nucléaire israélien se trouve de plus en plus sous les feux des projecteurs. De fait, Israel se trouve de plus en plus critiqué en raison de son hypocrisie manifeste dans le dossier du nucléaire iranien - puisque tout le monde sait maintenant qu'Israel possède une quantité enviable de tête nucléaires et n'a toujours pas signé les traités de non-prolifération nucléaire.
Deux semaines plus tôt, le général Creveld révélait dans une entrevue qu'Israel a pointé ses missiles nucléaires sur toutes les capitales mondiales et n'hésiterait pas à s'en servir s'il se sentait menacé.
Sécurité nucléaire
Nétanyahou boudera le sommet d'Obama
Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou ne participera pas au sommet sur la sécurité nucléaire qui doit avoir lieu lundi et mardi à Washington. L'État hébreu sera plutôt représenté par le vice-premier ministre, Dan Meridor.
Selon un responsable israélien, Tel-Aviv craint que des pays comme l'Égypte et la Turquie ne profitent de l'occasion pour réclamer qu'Israël signe le Traité de non-prolifération (TNP).
D'aucuns y verront sans doute un nouvel indice que le torchon brûle entre Israël et les États-Unis. La dernière visite du premier ministre Nétanyahou à Washington le mois dernier s'est particulièrement mal déroulée.(...)
Interrogé par Associated Press quant à la possibilité que le programme nucléaire israélien se retrouve lui aussi sur la sellette, le premier ministre Nétanyahou avait répondu : « Cette conférence porte sur le terrorisme nucléaire. Je ne crois pas que quiconque pensera qu'Israël est un régime terroriste. Tout le monde peut reconnaître un État voyou et terroriste quand ils en voient un, et ils en voient beaucoup autour d'Israël ».
Israël n'a jamais reconnu qu'il possédait l'arme nucléaire. Il mène depuis longtemps une politique dite d'ambiguïté au sujet de ses capacités nucléaires. N'ayant jamais signé le TNP, l'État hébreu ne s'est pas engagé à ne pas développer l'arme nucléaire et n'est pas assujetti à des inspections de l'Agence internationale de l'énergie atomique.
Les experts en la matière sont cependant d'avis qu'Israël possède des dizaines, voire des centaines, d'ogives nucléaires.
La Turquie confirme pour sa part qu'elle soulèvera la question des capacités nucléaires d'Israël à Washington. « La Turquie croit qu'Israël ne devrait pas posséder d'armes nucléaires, à l'instar des autres pays de la région, et cette opinion sera exprimée lors du sommet », a confirmé un porte-parole du ministère des Affaires étrangères.(...)
Les relations entre Washington et Israël se sont crispées depuis l'arrivée au pouvoir du président Obama. Elles se sont particulièrement détériorées depuis qu'Israël a annoncé la construction de logements dans Jérusalem-Est lors d'une visite du vice-président Joe Biden destinée à relancer les pourparlers de paix avec l'Autorité palestinienne.
Les Palestiniens réclament l'arrêt de la colonisation juive dans les territoires occupés, et notamment à Jérusalem-Est, dont ils veulent faire la capitale de leur futur État. Israël refuse d'agir de la sorte.
Netanyahou évite Washington pour ne pas exposer le nucléaire israélien
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annulé sa visite à Washington pour le sommet sur la sécurité nucléaire, une décision qui semble traduire les craintes d'Israël de devoir s'expliquer sur son arsenal nucléaire présumé.
M. Netanyahu sera représenté par son ministre chargé des services de renseignements, Dan Meridor, à ce sommet qui réunira les représentants de 47 pays lundi et mardi.
"Nous avons appris récemment que certains pays allaient s'en servir (du sommet) pour taper sur Israël", a expliqué à l'AFP un responsable israélien sous couvert de l'anonymat.
Selon des médias israéliens, M. Netanyahu s'est inquiété du fait que certains Etats musulmans participant à la conférence, comme l'Egypte et la Turquie, aient prévu de faire pression pour qu'Israël ouvre ses installations nucléaires aux inspections internationales.(...)
En outre, Israël est persuadé que le régime islamique à Téhéran développe un programme nucléaire militaire sous couvert d'efforts civils et n'a pas exclu des frappes militaires contre l'Iran. Mais les Israéliens n'avaient guère envie de voir leur propre programme nucléaire exposé dans l'arène internationale.
Les experts étrangers estiment qu'Israël, considéré comme le sixième Etat à s'être doté de l'arme atomique, dispose de 100 à 300 ogives nucléaires.
L'Etat hébreu n'a jamais confirmé ni démenti cette capacité, suivant la doctrine dite d'ambiguïté délibérée.(...)
A l'instar d'autres Etats nucléaires, tels que l'Inde ou le Pakistan, Israël n'est pas signataire du traité de non-prolifération nucléaire (TNP), qui l'obligerait à se soumettre aux inspections de l'Agence internationale de l'Energie atomique (AIEA). Le programme nucléaire israélien a été lancé dans les années 1950 par le Premier ministre David Ben Gourion, avec l'aide de la France. Il est centré sur le réacteur de Dimona, dans le désert du Néguev (sud).
Par la suite, l'Etat hébreu a conclu une "entente" en 1969 avec les Etats-Unis aux termes de laquelle les dirigeants israéliens s'abstiennent de toute déclaration publique sur le potentiel nucléaire de leur pays et ne procèdent à aucun test nucléaire. En échange, Washington s'est engagé à s'abstenir d'exercer des pressions sur ce dossier.
Par précaution, tout le programme est protégé par la censure militaire, que les médias israéliens contournent en se retranchant derrière l'avis des "experts étrangers".
Aucun dirigeant israélien n'a osé jusqu'à présent briser le tabou en reconnaissant l'existence d'un arsenal nucléaire. [FAUX: OLMERT L'A ADMIS EN ENTREVUE TÉLÉVISÉE]
Ces dernières années, toutefois, les allusions concernant ce dossier se sont faites de plus en plus transparentes.
Canceled Netanyahu trip spotlights Israel nukes (Associated Press)
Leading article: Israel's nuclear ambiguity
Cowardly Netanyahu Fears Calls To Disarm Israeli Nukes
Israeli PM calls off trip to nuclear conference
Apr 8 2010. By MARK LAVIE--Associated Press Writer
JERUSALEM (AP) - Israel's Prime Minister called off his trip to Washington next week to attend a conference on the spread of nuclear weapons, officials in his office said, fearing Israel would be singled out over its own nuclear program.
Benjamin Netanyahu had said he would attend the conference to underline the dangers of terrorists acquiring nuclear weapons, but suddenly called off the trip less than two days after he announced he would take part.
Officials in his office said early Friday that Netanyahu reversed himself because some nations planned to use the conference to target Israel over its barely concealed nuclear weapons program. The officials spoke on condition of anonymity because no announcement has been made.(...)
The Israeli officials did not name the states thought to be planning to single out Israel, which has not signed the nuclear nonproliferation treaty. Muslim nations—including Egypt, which has a peace treaty with Israel—have often complained about Israel's nuclear program.
Israel has not admitted to possessing nuclear weapons, preferring a policy it calls "ambiguity." Based on evidence, international experts have estimated that Israel has dozens, possibly hundreds, of nuclear bombs.
The most detailed evidence emerged in 1986, when a former technician at Israel's main nuclear facility leaked pictures and information to the London Sunday Times. The technician, Mordechai Vanunu, was captured and served an 18-year prison sentence in Israel.(...)
Commentaire: Grâce à Vanunu, on sait maintenant qu'Israël a plus de 400 têtes nucléaires, bien qu'Israel refuse toujours d'admettre leur existence. Connaissez-vous l'Option Samson? C'est comme la "machine infernale" dans le film Dr Folamour (Dr Strangelove) de Kubrick.
Report: US Fighting Israel's Nuclear Program
A former Dimona worker told Maariv that the problems between Israel and America went beyond denied visas. The US has also created a “de-facto embargo” on equipment needed in the Dimona reactor, he said.
mise à jour 12 avril:
U.S. and Israeli officials discounted reports that the Obama administration is denying visas to Israeli nuclear scientists
White House denies Israeli visa story The story, whose sourcing is a bit hazy, says that "Israel’s Dimona nuclear reactor’s employees have told Israel’s Maariv daily that they have been having problems recently getting visas to the United States where they have for years attended seminars in Chemistry, Physics and Nuclear Engineering. They also complain
of being treated in an ‘insulting manner’ by President Obama’s people. Until recently, employees of the Nuclear Research Center routinely traveled to the United States for seminars and courses."
Translation of Maariv article 4/7/2010 on Dimona nuclear scientists
NRG/Maariv reports today that workers at the Dimona reactor who submitted VISA requests to visit the United States for ongoing University education in Physics, Chemistry and Nuclear Engineering — have all been rejected, specifically because of their association with the Dimona reactor. This is a new policy decision of the Obama administration, since there never used to be an issue with the reactor’s workers from study in the USA, and till recently, they received VISAs and studied in the USA.(...)
Radiation detectors, for example have to be purchased now in France because the USA refuses to sell these to Israel.”
Israel’s Dimona nuclear reactor’s employees have told Israel’s Maariv daily that they have been having problems recently getting visas to the United States where they have for years attended seminars in Chemistry, Physics and Nuclear Engineering (link in Hebrew, Hat Tip: BA Wilson). They also complain of being treated in an ‘insulting manner’ by President Obama’s people. Until recently, employees of the Nuclear Research Center routinely traveled to the United States for seminars and courses.(...)
Professor Zeev Alfasi, the Chairman of the Nuclear Engineering Department at Ben – Gurion University, who is aware of what is going on, describes the deterioration of the American attitude regarding the nuclear reactor. “Some of our people did not receive visas to the United States because they are employees of Nuclear Research Center,” explained Professor Alfasi(...)
10.04.2010
L’ARSENAL NUCLEAIRE « QUI N’EXISTE PAS »
"Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a décidé de ne pas se rendre la semaine prochaine à la conférence sur le nucléaire à Washington.
Un revirement inattendu
L'entourage du chef du gouvernement tente d'expliquer ce revirement. Pour certains, le Premier ministre redouterait l'hostilité de certains participants - notamment la Turquie et l'Egypte - et leur intention d'utiliser la conférence pour pointer du doigt le programme nucléaire de l'Etat hébreu.
A Washington, le porte-parole du Conseil à la Sécurité nationale, Mike Hammer, a confirmé qu'Israël avait d'ores et déjà prévenu les Etats-Unis de sa décision. Dan Meridor, ministre chargé des Renseignements, qui remplacera donc le chef du gouvernement à la tête de la délégation israélienne."
La Turquie effectivement n’a pas caché son intention de mettre ce sujet hyper sensible sur la table. Le premier ministre turc l’a déclaré en toutes lettres la semaine dernière à Paris où il faisait étape avant de se rendre à la conférence de Washington: "Israël est la principale menace aujourd'hui sur la paix régionale (…) Israël possède l'arme nucléaire mais n'adhère pas au TNP (…) Est-ce que cela veut dire que ceux qui n'ont pas signé le TNP sont dans une position privilégiée ?"
Il sera très intéressant de suivre les démêlés et règlements de compte feutrés qui ne manqueront pas à cette conférence. La Turquie n’est plus l’alliée d’Israël. Cela change bien des choses dans cette région du monde. Si Israël est attaqué sur cette question à la conférence, que fera Obama ? Est-il bien logique de faire grief à l’Iran d’un arsenal qui n’existe pas encore alors qu’Israël en a un tout à fait réel, dont il est défendu de parler car officiellement, il n’existe pas? Mais justement, on risque d’en parler de plus en plus, ces prochains temps.
Petit rappel : le traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), conclu en 1968, a été signé par la plupart des pays du monde. Sauf par l’Inde, le Pakistan et Israël.
mise à jour 5 mai 2010:
Clinton: The Mideast must be freed of nuclear weapons
John Bolton [Neocon]: Obama pressuring Israel on nukes
Manufacturing Consent For Attack On Iran : Elliot Abrams: U.S. must address Iran’s threat to Israel: "If the world does not act, I believe Israel will act, and I hope the U.S. will.”
Obama, don't pressure Israel'
IAEA to discuss Israel's nuclear activities for first time Israeli nuclear capabilities are on the provisional agenda for the International Atomic Energy Agency's June 7 meeting.
'IAEA set to focus on Israel' Document handed to AP says UN nuke agency may discuss Israel's atom program for first time
Voir aussi:
S'ils vont en enfer ils nous emportent avec eux
Menaces sionistes visant le président et le vice-président des États-Unis
La Judée déclare la guerre à Obama
L'Option Samson contre Rome (van Creveld)
Netanyahou dans le miroir du judaïsme
Pourquoi pas des sanctions contre Israël?
Israel's Secret Nuclear Weapons Program
Nixon s'est opposé à l'acquisition du nucléaire par Israël
VIDEO - DIMONA THE SCANDAL- J-F KENNEDY WANTED TO STOP THEM ....HE WAS KILLED
L'arsenal nucléaire israélien au centre de la guerre d'Israël contre JFK
La connexion israélienne: la seule à réunir toutes les pièces du puzzle
L'assassinat de JFK: une décision de l'administration Ben-Gourion
Le retour de Netanyahou et la réalisation du Grand Israël
Comment arrivera la victoire
Relations Jérusalem-Washington: la crise
Israël rejette en bloc l'ONU comme étant antisémite
Vanunu et l'arsenal nucléaire secret d'Israel (BBC)
Le lobby d'Israel - The influence of AIPAC on US Foreign Policy (V.F.)
David Perlmutter, professeur à l'université de l'État de Louisianne, écrivait dans le The Los Angeles Times du 7 avril 2002:
Qu'est-ce [Israël] va faire? J'ai d'autres rêves aussi - des rêves apocalyptiques. Je pense que: Israël construit des armes nucléaires depuis trente ans. Les juifs ont compris ce que l'acceptation passive et impuissante de leur malheur a signifié pour eux dans le passé et ils se sont assurés contreune telle éventualité. Masada n'était pas un exemple à suivre - ça n'a pas fait mal aux Romains le moins du monde, mais, Samson à Gaza? Avec une bombe H?
Qu'est-ce qui ferait mieux payer au monde haineux des juifs pour ces milliers d'années de massacres, qu'un hiver nucléaire? Ou inviter tous ces chefs d'État européens bien-pensants et des militants pacifistes à nous rejoindre dans les fours?
Pour la première fois dans l'histoire, un peuple qui a fait face à l'extermination pendant que le tout le monde ricanait ou détournait le regard ... détient le pouvoir de détruire le monde. La justice ultime?
Qu'est-ce qui ferait mieux payer au monde haineux des juifs pour ces milliers d'années de massacres, qu'un hiver nucléaire? Ou inviter tous ces chefs d'État européens bien-pensants et des militants pacifistes à nous rejoindre dans les fours?
Pour la première fois dans l'histoire, un peuple qui a fait face à l'extermination pendant que le tout le monde ricanait ou détournait le regard ... détient le pouvoir de détruire le monde. La justice ultime?
According to Israeli historian Michael Karpin, writing in his book, The Bomb in the Basement, Ben-Gurion referred to the Jewish money lords who donated some $40 million in the 1950s (the equivalent of $250 million today) to seed the weapons program as the "makdishim," or consecrators, and to their contributions as "hakdasha," consecration. Karpin noted:
Both of these Hebrew words derive from the word kadosh, sacred, which is also the root of the world Mikdash, or Temple -- the holiest institution of Judaism. And inside the Temple is the Kodesh Hakodashim, the Holy of Holies. And like the Temple, which was erected with the contributions of the children of Israel (Exodus 25 :1), so too Israel's nuclear program would be built with contributions. In Ben-Gurion's eyes, the nuclear project was holy. [Emphasis added.]
(...)Professor David Perlmutter of Louisiana State University, writing in The Los Angeles Times of April 7, 2002:
What [is Israel] to do? I have other dreams as well -- apocalyptic ones. I think: Israel has been building nuclear weapons for thirty years. The Jews understand what passive and powerless acceptance of doom has meant for them in the past and they have ensured against it. Masada was not an example to follow -- it hurt the Romans not a whit, but, Samson in Gaza? With an H-bomb?
What would serve the Jew-hating world better in repayment for thousands of years of massacres but a Nuclear Winter? Or invite all those tut-tutting European statesmen and peace activists to join us in the ovens?
For the first time in history, a people facing extermination while the world either cackles or looks away ... have the power to destroy the world. The ultimate justice?
* * *
"Israel, everyone
agrees, is an established nuclear weapon state. It was the sixth nation
in the world—and the first in the Middle East—to develop and acquire
nuclear weapons. Indeed, while exact figures are speculative, Israel's
nuclear forces are believed to be (in qualitative terms at least) more
like those of France and the United Kingdom than India's and
Pakistan's.
Yet
Israel's code of conduct and discourse in the nuclear field differs
distinctly from the other established nuclear weapon states. Unlike the
seven acknowledged nuclear nations—the five de jure nuclear weapon
states under the nuclear Non-Proliferation Treaty (NPT) (the United
States, Russia, United Kingdom, France, and China) and the two de facto
nuclear weapon states outside the NPT (India and Pakistan)—Israel has
never advertised or even admitted its nuclear status __
Nobody—in
or out of Israel—cares to ask Israeli leaders uncomfortable questions
about the nation's nuclear status... In Washington, and subsequently in
other Western capitals, the Israeli bomb has become a most sensitive
issue, almost untouchable ... under which the United States treats
Israel as a special (and unique) nuclear case. Under this policy, the
United States has exercised its diplomatic influence and power to ignore
and shield the Israeli case. Israel is treated as an exception, somehow
exempt from the nonproliferation regime that applies to everyone else.
Friends
and foes of Israel (and of the United States) have to reckon with this
aura of exceptionalism. For friends it is a matter of political
embarrassment; for foes it highlights the double standard and inequality
of America's unevenhanded approach to non-proliferation."
—Israeli historian Avner Cohen "The Last Taboo: Israel's Bomb Revisited" Current History - April 2005