Sunday, September 13, 2009

L'arsenal nucléaire israélien au centre de la guerre secrète entre JFK et Israël

Source et inspiration: Final Judgment--The Missing Link in the JFK Assassination Conspiracy, by Michael Collins Piper






Pour une courte introduction en français, visionner cet extrait en français (@2:33) d'un important reportage de la BBC "Israel, Vanunu and the Bomb" (à voir en entier en version française).




L'impasse des relations israélo-étatsuniennes sous JFK a rendu fou de rage le PM d'Israël Ben-Gourion, à un point tel qu'il quitta subitement son poste de premier ministre.

Pour Ben-Gourion, la bombe nucléaire israélienne était littéralement "sainte", sacrée. C'est l'objet de culte par excellence, le Saint des Saints d'Israël.

Par ailleurs, des documents récemment déclassifiés révélent que JFK cherchait à forcer l'American Zionist Council à s'inscrire au registre des agents étrangers (voir la vidéo - émission entière). Bien sûr, après sa mort, Lyndon Johnson laissa tomber cette requête.

Très peu de gens sont au courant de la guerre secrète opposant Israël et JFK.

Ce qui explique pourquoi Ben-Gourion n'est jamais identifié comme étant l'instigateur de la conspiration visant à faire assassiner le président JFK.

Bien sûr, le film d'Oliver Stone sur JFK mentionne toutes les connexions possibles (hispanique cubaine, soviétique, mafia italienne, FBI, CIA, etc.)... sauf la piste du Mossad israélien qui est pourtant évidente, surtout lorsqu'il est question de Permindex, de Clay Shaw ou de Jack Ruby (lire le texte ci-dessous pour plus de détails, ou mieux encore lire le livre --ou le ebook-- de Piper). Faut-il blâmer Stone... ou bien son producteur Arnon Milchan, qui est aussi en l'occurrence l'un des plus grands trafiquants d'armes d'Israël de même que l'un des principaux responsables du développement du nucléaire israélien?

Et pour ceux qui se demanderaient si la mort de son fils John Kennedy Jr. aurait un lien avec sa volonté de rouvrir l'enquête sur l'assassinat de son père: pour cause, le crash de l'avion de JFK Jr. a été considéré dès le départ comme un homicide par les enquêteurs...







par Mark Dankof

Les médias de nouvelles américains, pour toutes les raisons habituelles et les plus évidentes, ont systématiquement ignoré la nouvelle la plus explosive depuis des années, rendue d'autant plus pertinente par le compte à rebours menant à un nouveau conflit au Moyen-Orient alors que des rumeurs crédibles continuent à émerger comme quoi Israël et les États-Unis planifient un acte de guerre préventive contre l'Iran dans les mois à venir.

La nouvelle, qui figurait dans l'Express Newspapers of India le lundi 26 juillet, cite le dénonciateur nucléaire israélien Mordecaï Vanunu attribuant au Mossad israélien l'assassinat du président Kennedy. Encore plus incroyable, Vanunu affirme expressément que le motif du gouvernement israélien dans l'assassinat de Kennedy était lié à l'insistance du président américain pour que l'État sioniste soit honnête et transparent sur son programme nucléaire à la centrale de Dimona dans le fameux désert du Néguev.

Vanunu a été libéré en avril par les autorités israéliennes après 18 ans de prison pour trahison liée à la divulgation de secrets d'État concernant le programme nucléaire israélien. Sa sensationnelle accusation publique sur l'implication du Mossad dans l'assassinat de Kennedy pourrait tout simplement être rejetée comme étant le propos d'un homme mécontent ou déséquilibré, à l'exception d'un autre point.

Michael Collins Piper, l'auteur de "Final Jugement: The Missing Link in the JFK Assassination Conspiracy" (Jugement définitif : le chaînon manquant dans la conspiration pour l'assassinat de JFK -- aucune traduction française disponible présentement), avait déjà présenté une explication concernant la participation directe d'Israël dans l'assassinat de John Kennedy à Dealey Plaza le 22 novembre 1963, qui est à la fois plausible et convaincante. Le témoignage de Vanunu vient simplement souligner et corroborer l'explication que Piper a présenté il y a une décennie. La convergence des thèses de ces deux hommes est extrêmement inquiétante.

Piper apprend au lecteur de Final Judgment que 1963 s'est avérée être une année pivot dans un conflit jamais révélé publiquement opposant le 35e Président des États-Unis et le Premier ministre israélien David Ben Gourion, principalement sur le refus d'Israël de soumettre son opération de Dimona à l'inspection de l'agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), et accessoirement d'arriver à une entente avec les Palestiniens. Il discute ensuite des principaux acteurs présumés du complot d'assassinat lui-même, corroborant les recherches des chercheurs respectés de l'assassinat de Kennedy tels Anthony Summers du Royaume-Uni et le professeur Jim Marrs de l'Université du Texas. Les lecteurs des travaux de Summers et Marrs sont intimement familiers avec des noms comme Sam Giancana, Johnny Roselli, Carlos Marcello, Guy Banister, William Harvey, William Sullivan, George de Mohrenschildt, James Jesus Angleton, Richard Helms, Alpha 66, et Santos Trafficante. Typiquement, les liens démontrés de ces individus avec les syndicats du crime organisé, avec la communauté des cubains anti-castristes exilés au début des années 1960, et avec un élément de l'Agence centrale de renseignement impliquée dans les deux premiers groupes, a abouti à des conclusions provisoires comme quoi le nœud du complot contre Kennedy impliquait une convergence d'intérêt de ces trois (3) constituants clés impliqués dans un triumvirat sordide délibérément caché au public américain il y a 40 ans par la Commission Warren.

Piper ne discrédite aucunement cette conclusion de ses prédécesseurs sur les circonstances ayant conduit certains individus à participer dans un complot pour assassiner le Président. Il démontre simplement ce qui a été caché jusqu'à aujourd'hui: que ceux identifiés par la recherche universitaire méticuleuse de Summers, Marrs, et d'autres, ont même des associations démontrables avec le lobby israélien et les services de renseignements israéliens.

La thèse de Final Judgment à cet égard est principalement construite sur l'importance clé de Meyer Lansky en tant que véritable acteur d'importance dans le crime organisé américain des années 1950 et 1960, le supérieur de Giancana, Roselli, Marcello, Mickey Cohen, Mickey Weiner, Moe Dalitz, Frank Costello, et d'autres mentionnés précédemment en tant que participants au complot contre Kennedy. À son tour, le rôle de Lansky en tant que sioniste engagé et leveur de fonds pour l'État d'Israël impliquait des liens directs et palpables entre son empire criminel, ses banques de Miami et la Banque de Crédit international (BCI) à Genève, en Suisse. Cette dernière entité a été le centre européen de blanchiment d'argent pour les activités mondiales M. Lansky. BCI, à son tour, a été dirigée par un banquier israélien, le rabbin Tibor Rosenbaum, ex-directeur des Finances et de l'approvisionnement pour le Mossad israélien. Piper démontre ensuite que la BCI est un actionnaire principal dans une société basée à Rome appelée CMC/Permindex, dont le président du conseil d'administration était nul autre que Louis M. Bloomfield de Montréal (Canada), un important collecteur de fonds pour Israël et opérateur connu du renseignement israélien. CMC/Permindex, à son tour, se révèle être l'un des principaux points d'intersection qui met le mystérieux Bloomfield en contact direct ou indirect avec Clay Shaw (la principale cible de l'enquête de Jim Garrison à New Orleans), Guy Banister, James Jesus Angleton, le chef de la section 5 du FBI William Sullivan (qui a dirigé l'enquête du FBI pour la Commission Warren et a servi comme agent de liaison du FBI et ami d'Angleton), l'ex-président cubain Carlos Prio Socarras (un trafiquant d'armes avéré partenaire d'affaires de l'assassin d'Oswald Jack Ruby), Ernest Israël Japhet (directeur et président de la Banque israélienne Leumi), Shaul Eisenberg (un personnage clé dans le développement de la bombe nucléaire d'Israël et participant avec Rosenbaum dans la banque d'échange Suisse-israélienne), les éléments de l'Organisation Armée Secrète (OAS) nationaliste française, l'agent de la CIA Théodore Shackley (le chef de la station de la CIA à Miami au moment du plan de la CIA-Lansky pour assassiner Fidel Castro), et Abe Feinberg, un homme d'affaire juif de New York employé par Ben Gourion comme agent de liaison pour des réunions secrètes avec le président Kennedy dans le but de régler le différend des deux partis au sujet de Dimona. C'est donc les liens et les acteurs BCI et CMC/Permindex que Piper emploie pour montrer que les joueurs, les alliances et les actifs ont été fermement en place pour amener ceux qui ont les motifs, les moyens et l'occasion réunis dans un complot qui a abouti à Dallas.

Secondairement, Piper renforce sa thèse en montrant quels ont été les résultats pour Israël à la suite de la tragédie de Dallas en novembre 1963. La suppression de Kennedy a mis un terme aux exigences américaines pour l'inspections du programme nucléaire israélien par l'AIEA et l'accession à la Maison Blanche de Lyndon Johnson, dont les liens de longue date à Meyer Lansky et Carlos Marcello avaient aidé le jeune va-nu-pieds du Texas Hill Country lors de son arrivée au 1600 Pennsylvania Avenue. Plus important encore, l'arrivée de Johnson dans le bureau ovale représenté un changement radical dans la politique américaine au Moyen-Orient, établissant selon Piper la direction "Israel d'abord" adoptée par chaque sous-secrétaire d'État à partir de LBJ, au détriment de l'indépendance du gouvernement américain face à l'influence indue du lobby israélien, du maintien de la paix régionale et de la stabilité dans la zone la plus dangereuse du globe, et tout vestige d'espoir de bonnes relations politiques américaines avec le monde islamique.

Les allégations de Vanunu-Piper relatives à Israël ne vont pas soudainement disparaître. Les révélations de l'existence des liens directs entre Israël et des membres clé de l'équipe des affaires étrangères des Néo-Conservateurs de George W. Bush, groupe le plus favorable à la guerre contre l'Iran; la propriété virtuelle du Congrès des États-Unis par l'AIPAC (American-Israeli Political Action Committee); et les flatteries basses de John Kerry envers ces mêmes intérêts culminera en un point d'ébullition politique aux États-Unis, dans l'éventualité d'une implication amplifiée américaine dans la guerre du Moyen-Orient, le rétablissement de la conscription et le retour du terrorisme moyen-oriental dans la mère-patrie, qui sont en fait liés aux intérêts israéliens et non à ceux des États-Unis. Une plus grande diffusion et corroboration des accusations présentées par Vanunu-Piper à l'effet que le gouvernement d'Israël est la force cachée derrière la mort de John F. Kennedy — conjointement à de nouvelles révélations sur les manipulations par Tel Aviv du gouvernement et des médias américains relativement aux guerres de l'empire – déclenchera une révolte des masses contre les élites, que ni Tel Aviv ni Washington ne pourront contenir ni contrôler.

Entre maintenant et le premier mardi de novembre, les élites et décideurs feront tout ce qu'ils peuvent pour dissimuler la divulgation équitable et les débats relatifs au contrôle du processus actuel ainsi que les bénéfices associés. La suppression de l'information sera leur modus operandi. Bush, Kerry et leur amis haut placés dans les corporations et les médias américains feront de leur mieux pour étouffer la vérité, ignorer le débat sur les enjeux centraux de guerre et paix et dissimuler l'identité réelle des financiers et contrôleurs. La suppression de tout examen sérieux ou de la diffusion du dossier de Vanunu-Piper, qui va à l'encontre des intérêts d'Israël, est déjà un fait accompli. C'est véritablement honteux. Ayez pitié de la république “libre” des États-Unis, car personne n'osera poser à nos deux candidats présidentiels les questions urgentes, entre autres ce qu'ils pensent des documents présidentiels suivants datant d'il y a 41 ans.




5 juillet 1963


M. le Premier Ministre [Levi Eshkol d'Israel]:


Il me fait personnellement plaisir de vous présenter toutes mes félicitations au moment où vous commencez à assumer vos responsabilités en tant que Premier Ministre d'Israël. Nous voulons vous faire part de notre amitié et de nos meilleurs voeux dans vos nouvelles fonctions. C'est en assumant l'un des miennes que je vous écris en ce moment.

Vous êtes au courant, j'en suis convaincu, des échanges que j'ai eu avec le Premier Ministre Ben-Gourion concernant les visites américaines [c'est-à-dire: les inspections] des installations nucléaires israéliennes de Dimona. Plus récemment, le Premier Ministre m'a écrit le 27 mai. Sa réponse reflète sa considération entière et personnelle concernant un problème qui, je le sais, n'est pas aisé pour votre gouvernement, ni pour le mien. Nous avons bien accueilli ce qu'a clairement réaffirmé l'ancien Premier Ministre, que Dimona sera exclusivement utilisé à des fins pacifiques et la réaffirmation de la volonté d'Israël de permettre des visites périodiques [inspections] à Dimona.

Je regrette d'avoir à ajouter au poids de vos fonctions si tôt au début de l'assermentation à votre poste, mais l'importance cruciale qui doit être accordée à ce problème signifie que je dois porter à votre attention certaines considérations additionnelles émanant de la lettre de M. Ben-Gourion du 27 mai, considérations relatives à l'échéancier de ces visites.

Je suis certain que vous conviendrez que ces visites doivent débuter dès que possible, conformément avec les normes internationales, résolvant ainsi tous les doutes relatifs aux intentions pacifiques du projet de Dimona. Tel que j'ai signifié à M. Ben-Gourion, l'engagement de ce gouvernement à appuyer Israël pourrait sérieusement être compromis si nous croyons ne pas pouvoir être en mesure d'obtenir des informations fiables sur un sujet aussi vital pour la paix que la question des efforts nucléaires israéliens.

Par conséquent, j'ai demandé à nos scientifiques de réviser la programmation alternative des visites prévues que vous et moi avons proposées. Si l'objectif d'Israël est d'être clair au-delà du doute raisonnable, je crois que l'échéancier qui servirait au mieux nos objectifs communs se matérialiserait par une visite tôt cet été, une autre visite en juin 1964 et par la suite des visites à des intervalles de six mois. Je suis sûr qu'un tel échéancier ne causerait pas plus de difficultés que ce qui a été proposé par M. Ben-Gourion dans sa lettre du 27 mai. Il est essentiel, et ma compréhension en est que la lettre de M. Ben-Gourion est en accord avec ce point, que nos scientifiques aient accès à tous les secteurs du site de Dimona et à toutes les zones associées au complexe, telles que les installations de fabrication de combustible et l'usine de séparation de plutonium, et que suffisamment de temps soit planifié pour une inspection approfondie.

Sachant que vous appréciez pleinement la signification profonde et vitale de ces enjeux pour le mieux-être futur d'Israël, pour les États-Unis et sur le plan international, je suis convaincu que vous considèrerez soigneusement notre requête et que vous y serez sympathique.


Sincèrement,


John F. Kennedy


Lettre de JFK à Levi Eskhol, président par intérim d'Israël suite à la démission avec facas du président Ben-Gourion.
















Le Mossad et l'assassinat de JFK

Paul Findley
Alter Info
"Israël ne doit pas s'excuser pour l'assassinat de ceux qui cherchent à la détruire. Le premier ordre du jour pour tous les pays est la protection de son peuple. " Washington Jewish Week, October 9, 1997 !

En Mars 1992, le Représentant de l'Illinois Paul Findley disait dans le rapport de Washington sur les affaires du Moyen-Orient, "Il est intéressant - mais pas surprenant - de noter que dans tout ce qui fut écrit et prononcé au sujet de l'assassinat de Kennedy, l'agence de renseignement israélien, le Mossad, n'a jamais été mentionnée."

Considérant que le Mossad est sans doute l'agence de renseignement la plus efficace et cruelle dans le monde, il est plutôt singulier qu'il n'ait jamais été investigué en relation avec l'assassinat de Kennedy, surtout quand pratiquement toutes les autres entités dans le monde (à court d'imitateurs d'Elvis) ont été mis en cause.

Mais tout cela a changé en Janvier 1994 avec la sortie du livre de Michael Collins Piper: Final Judgment. Dans ce livre, Piper dit, "le Mossad israélien a été un joueur de première importance (et critique) dans les coulisses de la conspiration d'assassinat de JFK. Grâce à ses ressources très vastes et à ses contacts internationaux dans la communauté du renseignement et du crime organisé, Israël avait les moyens, il avait l'opportunité, et il avait le motif de jouer un rôle de premier plan dans l'un des plus grands crimes du siècle - et il l'a fait ".

Leur motivation? Le renommé Premier ministre israélien David Ben-Gourion, qui a gouverné ce pays depuis sa création en 1948 jusqu'à sa démission le 16 Juin 1963, était tellement furieux que John F. Kennedy n'ait pas permis à Israël de devenir une puissance nucléaire que dans ses derniers jours au pouvoir, affirme Piper, il a commandé le Mossad d'élaborer un complot pour assassiner le président américain

Ben Gourion était tellement convaincu que la survie même d'Israël était menacée qu'il a dit que dans une de ses dernières lettres à JFK: "Monsieur le Président, mon peuple a le droit d'exister, et cette existence est en danger."

Dans les jours qui ont précédé la démission de Ben-Gourion, lui et JFK s'étaient embarqués dans un discret mais controversé débat sur la possibilité d'Israel d'obtenir des capacités nucléaires. Leur désaccord a finalement dégénéré en une véritable guerre de mots qui a été pratiquement ignorée par la presse. Ethan Bronner a écrit sur cette bataille secrète entre JFK et Ben Gourion des années plus tard, dans un article du New York Times du 31 octobre 1998, le qualifiant de "secret farouchement gardé". En fait, les conversations entre Kennedy / Ben Gourion sont toujours classées par le Gouvernement des États-Unis. Peut-être que c'est le cas parce la rage et la frustration de Ben Gourion est devenue si intense - et sa puissance si grande en Israël - que Piper soutient qu'il a été au centre de la conspiration pour tuer John Kennedy. Cette position est soutenue par banquier newyorkais Abe Feinberg, qui décrit la situation ainsi: "Ben-Gourion pouvait être vicieux, et il avait une telle haine du vieux [Joe Kennedy, Sr., le père de JFK]. Ben Gourion méprisait Joe Kennedy parce qu'il sentait qu'il était non seulement un antisémite, mais qu'il avait également favorisé Hitler dans les années 1930 et 40. [Nous allons aborder cet aspect de l'histoire dans un prochain article intitulé La CIA et le crime organisé: les deux faces de la même médaille].

Quoi qu'il en soit, Ben Gourion était convaincu qu'Israël avait besoin d'armes nucléaires pour assurer sa survie, alors que Kennedy était résolument contre. Cette incapacité à parvenir à un accord a entraîné des problèmes évidents. L'un de ces problèmes a découlé de la décision de Kennedy de faire de l'Amérique sa priorité en matière de politique étrangère, et non pas Israël! Kennedy prévoyait honorer la Déclaration tripartite de 1950 qui dit que les États-Unis useraient de représailles contre tout pays au Moyen-Orient qui en attaquerait un autre. Ben Gourion, d'autre part, voulait que l'administration Kennedy leur vende des armes offensives, en particulier des missiles Hawk.

Les deux dirigeants se sont ainsi engagés dans un échange épistolaire brutale, mais Kennedy ne voulait pas bouger. Ben-Gourion, obsédé par cette question, a glissé dans la paranoïa totale, pressentant que l'obstination de Kennedy était une menace flagrante à l'existence même d'Israël en tant que nation. Piper écrit: "Ben-Gourion avait consacré toute sa vie la création d'un Etat juif et à le guider dans l'arène mondiale. Et, dans les yeux de Ben Gourion, John F. Kennedy était un ennemi du peuple juif et de son Etat d'Israël bien-aimé. Il poursuit: « L'option nucléaire » était non seulement au cœur même de la vision personnelle du monde de Ben-Gourion, mais le fondement même de la politique de sécurité nationale d'Israël."

Ben Gourion était tellement préoccupé par l'obtention d'armes nucléaires que le 27 juin 1963, onze jours après avoir démissionné de ses fonctions, il a annoncé: «Je ne connais aucune autre nation dont les voisins déclarent qu'ils souhaitent la détruire, et ne le déclarent pas seulement, mais s'y préparent par tous les moyens à leur disposition. Nous devons avoir aucune illusion que ce qui est déclaré tous les jours au Caire, à Damas, et l'Irak sont que des mots. C'est la pensée qui guide les dirigeants arabes ... Je suis convaincu que la science ... est en mesure de nous fournir les armes qui serviront la paix et dissuaderont nos ennemis. "

Avner Cohen, dans son livre Israel and the Bomb (Israël et la bombe), publié par Columbia University Press, renforce ce sentiment d'urgence en écrivant: «Imprégné des leçons de l'Holocauste, Ben Gourion était consumé par des craintes pour la sécurité ... L'angoisse de l'Holocauste a dépassé Ben Gourion pour insuffler la pensée militaire d'Israël." Il ajoute de la substance à ce point en soulignant, "Ben-Gourion n'a aucun scrupule quant à la nécessité pour Israël d'obtenir des armes de destruction massive", et "la vision du monde de Ben-Gourion et son style de gouvernance est ce qui a donné forme à son rôle crucial dans le déclenchement nucléaires de progression Israël."

Kennedy, d'autre part, a été catégorique dans son refus de promouvoir l'accession d'Israël sur la scène nucléaire. Avner Cohen souligne, dans "Israel and the Bomb: «Aucun président américain n'a été plus préoccupé par le danger de la prolifération nucléaire que John Fitzgerald Kennedy. Il était convaincu que la prolifération des armes nucléaire rend le monde plus dangereux et mine les intérêts des États-Unis". Cohen continue à la fin de ce passage, "Le seul exemple que Kennedy a invoqué sur ce point était Israël."

Réalisant que Kennedy ne changerait pas d'avis, Ben Gourion a décidé de joindre ses forces avec la Chine communiste. Les deux pays se sont montrés très intéressés dans la création d'un programme nucléaire, et c'est ainsi que commencèrent leur relations secrètes conjointes. Travaillant à l'unisson par l'intermédiaire de Shaul Eisenberg, qui a été partenaire du trafiquant d'armes et comptable du Mossad Tibor Rosenbaum, Israël et la Chine procédèrent donc à développer leurs propres capacités nucléaires à l'insu des États-Unis.

Si vous trouvez ce scénario improbable, je vous encourage vivement à lire l'excellent livre de Thomas Gordon, Seeds of Fire (Graines de feu), dans lequel il expose comment le Mossad et le CSIS (les services secrets chinois) ont conspiré à de multiples occasions, non seulement pour voler des secrets militaires américains, mais également pour espionner le programmes de renseignement américains par le biais du logiciel PROMIS du Département de la Justice. Cet exemple, j'en ai bien peur, n'est qu'un premier exemple dans lequel l'écho de l'assassinat de JFK résonne encore aujourd'hui dans notre monde post- 11 septembre. Le danger que représentait la course d'Israël et la Chine en vue d'obtenir la Bombe est devenue une situation très volatile, et a été étroitement surveillé par la CIA.

Dans l'intention de poursuivre sur cette voie, les Israéliens ont construit l'installation nucléaire de Dimona. Quand Kennedy a demandé que les États-Unis inspectent ces installations, Ben Gourion était si furieux qu'il a construit un autre FAUX établissement qui ne présentait aucune preuve de recherche et de développement nucléaire. (Ce scénario ne sonne-t-il pas étrangement familier dans le contexte de ce qui se passe actuellement concernant l'Irak de Saddam Hussein?) Pleinement conscients de leurs manigances, JFK a dit à Charles Bartlett, "Les fils de pute me mentaient constamment sur leurs capacités nucléaires. "

Avner Cohen, dans "Israel and the Bomb", réitère cette déclaration en disant que Ben-Gourion prenait la question nucléaire tellement à cœur qu'il en "a conclu qu'il ne pouvait pas dire la vérité sur Dimona aux dirigeants américains, pas même en privé. "

Dr. Gerald M. Steinberg, professeur de sciences politiques à l'Université Bar-Ilan de BESA Center for Strategic Studies à Tel Aviv, insiste en disant: "Entre 1961 et 1963, l'administration Kennedy a exercé de grandes pression sur Ben-Gourion afin qu'il accepte l'inspection internationale de Dimona et qu'Israël abdique leurs armes nucléaires. Cette pression ne semble pas avoir modifié la politique israélienne, mais elle a été un facteur contribuant à la démission de Ben-Gourion en 1963."

Pour exprimer en termes modernes à quel point la situation était rendue grave, regardez ce qui se passe en Irak avec l'inspection par les équipes de sécurité des Nations Unies des palais royaux et des bunkers cherchant des armes et des matériaux nucléaires. Cette question est si urgente que notre pays est sur le bord de la guerre. Quarante ans plus tôt, la pression que JFK a exercée sur Ben-Gourion était aussi forte que celle que George Bush impose à Saddam Hussein aujourd'hui.

Dans "Israel and the Bomb", Avner Cohen renforce ce point. Pour forcer Ben-Gourion à accepter les conditions, Kennedy a utilisé le levier le plus efficace à la disposition d'un président américain face à Israël: la menace qu'une solution insatisfaisante compromettrait l'engagement et le soutient du gouvernement des États-Unis envers Israël."

La pression sur Ben-Gourion était si intense qu'il a fini par quitter son poste. Mais Kennedy, dans un vrai style pit-bull, n'épargna pas le successeur de Ben-Gourion, Levi Eshkol, selon ce que rapporte Avner Cohen. "Kennedy dit à Eshkol que l'engagement et le soutien des États-Unis envers Israël 'pourrait être sérieusement compromis' si Israël ne laissait pas les États-Unis obtenir des 'informations fiables' au sujet de ses efforts dans le domaine nucléaire. Les demandes de Kennedy étaient sans précédent. Elles conduisent, en effet, à un ultimatum." Cohen conclut cette pensée en affirmant: "La lettre de Kennedy a précipité une situation proche de la crise dans le bureau d'Eshkol."

En fin de compte, comme nous le savons tous, Kennedy a été assassiné en novembre 1963, mais le fait que la Chine a effectué son premier test nucléaire en Octobre 1964 est certainement beaucoup moins connu. Ce qui rend cet événement plus profond est la déclaration de Piper qui dit que même si Israël a déclaré que ses premiers essais nucléaires ont eu lieu en 1979, en fait ils ont réellement eu lieu en octobre 1964 en collaboration avec les Chinois! Si cela est vrai, alors en plus du mois d'août 1945, lorsque les États-Unis ont largué des bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki, le mois d'octobre 1964 pourrait avoir été le mois le plus dangereux dans l'histoire du 20e siècle.

Revenons à l'assassinat de JFK et à ses résultats directs en ce qui concerne le lobby juif, la politique étrangère américaine et la militarisation d'Israël. Pour estimer la puissance considérable du lobby israélien dans ce pays, le vénérable sénateur J. William Fulbright a déclaré à l'émission Face the Nation (CBS) le 15 avril 1973, "Israël contrôle le Sénat des États-Unis". Le Sénat est subordonnée, mais beaucoup trop; nous devrions être plus concernés par les intérêts des États-Unis plutôt que de suivre les ordres d'Israël. La grande majorité du Sénat des États-Unis - autour de 80% - appuie complètement Israël; tout ce qu'Israël veut, Israël l'obtient. Cela a été démontré maintes et maintes fois, et cela a rendu [la politique étrangère] difficile pour notre gouvernement. "

Vous avez entendu ce que le sénateur Fulbright a dit? Ce n'est pas un théoricien de la conspiration, un fou ou un antisémite du KKK. C'est un sénateur américain très respecté qui dit qu'environ 80% du Sénat est dans la poche d'Israël. Ajoutant du poids à cet argument, le Rep. Paul Findley a dit, qui était cité dans le rapport de Washington sur les affaires du Moyen-Orient en mars 1992: "Durant la campagne de John Kennedy à la présidence, un groupe juif de New York avait proposé en privé de couvrir ses frais de campagne s'il voulait les laisser mener sa politique au Moyen Orient. Il n'était pas d'accord ... En tant que président, il a fourni un soutien limité à Israël."

Pour comprendre l'importance des décisions de Kennedy lors de sa présidence de courte durée, nous devons nous pencher sur la question du financement des campagnes électorales. Considérant l'influence que le lobby israélien exerce dans le Sénat des États-Unis (répercutant les paroles du sénateur Fulbright), il a dû être tellement furieux lorsque le président Kennedy a décidé de vraiment couper court aux pratiques en vigueur de financement des campagnes, car cette méthode rendait tant de politiciens dépendants de l'énorme source de financement de la part de groupes d'intérêts particuliers ("lobbyistes"). Malheureusement, Kennedy n'a pas eu le temps de mettre en œuvre ce programme, et à ce jour notre système politique est toujours monopolisé par les lobbyistes des mêmes groupes d'intérêts spéciaux. On peut seulement imaginer quels changements auraient pu se produire dans notre politique étrangère si Kennedy avait éradiqué ces vipères et suceurs de sang des salles de congrès.

Tragiquement, les idées Kennedy ne se sont jamais réalisées, et sa dure bataille avec le Premier ministre Ben Gourion à savoir si Israël devrait être autorisée à développer un programme nucléaire a été finalement perdue. La raison en est que Lyndon Baines Johnson, que Kennedy voulait rejeter de son ticket de 1964 en raison de son aversion extrême à son égard, fut à l'origine d'un renversement complet de la politique étrangère. Comme vous le verrez, non seulement le programme d'armes nucléaires d'Israël allait se poursuivre loin de toute supervision, mais Israël est également devenu le principal bénéficiaire de notre aide étrangère.

Mais ce revirement absolu ne serait pas arrivé si Kennedy n'avait pas été assassiné. Jusqu'à ce que LBJ devienne président, Kennedy avait traité avec le Moyen-Orient d'une manière qui bénéficiait le plus aux États-Unis. Son objectif principal - et qui serait le plus apte à maintenir la paix - était un équilibre des forces au Moyen-Orient afin que chaque pays soit en sécurité. Cette décision adhérait à la Déclaration tripartite que les États-Unis ont signé en 1950. Mais sous l'administration Johnson, ce fragile équilibre a été rompu, et en 1967 - soit quatre ans seulement après l'assassinat de Kennedy - les États-Unis étaient devenus le principal fournisseur d'armes d'Israël, alors que NOS intérêts étaient relégués loin derrière ceux d'Israël!

Michael Collins Piper l'écrit: « Le bilan est le suivante: JFK était fermement déterminé à empêcher Israël de fabriquer la bombe nucléaire. LBJ a simplement détourné le regard dans la direction opposée. La mort de JFK s'est en effet avérée bénéfique pour les ambitions nucléaires d'Israël comme les preuves l'indiquent."

Reuven Pedatzer écrivait, dans un compte-rendu critique du livre d'Avner Cohen "Israel and the Bomb" paru dans le quotidien israélien Ha'aretz du 5 février 1999: «L'assassinat du président américain John F. Kennedy a mis brutalement fin aux pressions massives exercées par l'administration américaine sur le gouvernement d'Israël en vue que ce dernier mette un terme à son programme nucléaire." Il poursuit, "Kennedy a dit très clairement au Premier ministre israélien qu'il n'accepterait en aucun cas qu'Israël devienne un État nucléaire". Pedatzer poursuit: «Si Kennedy était resté en vie, il est douteux qu'Israël détienne aujourd'hui l'option nucléaire», et que "la décision de Ben Gourion de démissionner en 1963 a été prise dans une large mesure dans le contexte de l'énorme pression que Kennedy exerçait sur lui concernant la question nucléaire."

Si vous n'êtes toujours pas convaincu; que diriez-vous de quelques chiffres? Dans le dernier budget de Kennedy pour l'année 1964, l'aide israélienne était de 40 millions de dollars. Dans le premier budget de LBJ pour 1965, cette aide a grimpé à 71 millions de dollars, et en 1966 elle a plus que triplé par rapport aux deux années antérieures jusqu'à atteindre 130 millions de dollars! De plus, sous l'administration Kennedy, presque aucune aide américaine à Israël n'était de nature militaire. Au lieu de cela, elle était répartie également entre les prêts au développement et l'aide alimentaire en vertu du Programme PL480. Pourtant, en 1965 sous l'administration Johnson, 20% de notre aide à Israël était pour l'armée, tandis qu'en 1966, 71% a été utilisé pour du matériel de guerre.

Poursuivant dans cette même veine, en 1963, l'administration Kennedy a vendu 5 missiles Hawk à Israël dans le cadre d'un système de défense aérienne. En 1965-66, cependant, LBJ a concédé 250 chars sur Israël, 48 avions d'attaque Skyhawk, plus des fusils et de l'artillerie qui étaient tous de nature offensive. Si vous vous demandiez quand la machine de guerre israélienne a été créée, eh bien voilà! LBJ en a été le père.

Selon Stephen Green, dans son livre Taking Sides: America's Secret Relations with a Militant Israel: "Les 92 millions de dollars d'aide militaire fournie durant l'année fiscale 1966 dépassaient le total de toute l'aide militaire officielle fournie à Israël cumulativement pendant toutes les années depuis la fondation de cette nation en 1948."

Green poursuit: «70% de toute l'aide officielle des États-Unis à Israël a été militaire. Les États-Unis ont donné à Israël plus de 17 milliards $ d'aide militaire depuis 1946, dont la quasi-totalité - plus de 99% - ont été fournis depuis 1965."

Pouvez-vous voir ce qui se passe ici? Moins de deux ans après l'assassinat de JFK, Israël est passé d'un pays faible membre de la volatile communauté moyen-orientale qui n'était pas été autorisé à développer des armes nucléaires, à celui d'un pays en bonne voie de devenir une force militaire indéniable sur la scène mondiale. John Kennedy a mis catégoriquement son poing sur la table et a refusé de permettre à Israël de développer un programme nucléaire, alors que LBJ a fait exactement le contraire en l'aidant et en le soutenant. «En 1968, le président n'avait pas l'intention de faire quoi que ce soit pour arrêter la bombe israélienne."

Le résultat de ce changement de cap entre les administrations Kennedy et Johnson est, à mon avis, la raison principale derrière nos problèmes actuels au Moyen-Orient qui ont abouti aux attaques du 11 septembre et à notre prochaine guerre contre l'Irak (et au-delà). J'ai une grande confiance en cette déclaration, car tel que Michael Collins Piper le souligne, voici les résultats de l'assassinat de john F. Kennedy:

1) Notre aide étrangère et militaire à Israël a augmenté de façon spectaculaire après que LBJ soit devenu président.

2) Plutôt que d'essayer de maintenir un équilibre au Moyen-Orient, Israël a soudainement émergé comme la force dominante.

3) Depuis l'administration LBJ, Israël a toujours eu des armes de loin supérieures à ses voisins directs.

4) En raison de cette évident et indéniable accroissement de la machine de guerre israélienne, le Moyen-Orient est dans la tourmente constante.

5) LBJ a également permis à Israël de poursuivre son développement nucléaire, ce qui lui permit de devenir la sixième plus grande force nucléaire au monde.

6) Enfin, nos énormes dépenses en aide étrangère à Israël (qui représente au bout du compte environ 10 milliards $ / an) a créé une situation de belligérance et de représailles sans fin au Moyen-Orient, plus un mépris et une hostilité envers les États-Unis pour leur rôle favorisant l'armée d'Israël. En Israël, et surtout aux yeux de David Ben-Gourion à l'époque, quelles étaient leurs alternatives -- rester affaibli (ou au moins équilibré) par rapport à leurs voisins et les mains liées par le refus de JFK de se plier à leur volonté, ou encore TUER l'homme qui les empêche de devenir la force dominante au Moyen-Orient, le bénéficiaire d'énormes quantités d'aide militaire, et l'une des forces nucléaires de première importance dans le monde? C'est quelque chose à penser. Aussi, tandis que ces pensées se bousculent dans votre tête, posez-vous cette question. Si Kennedy, Lyndon B. Johnson, et toutes les administrations ultérieures avaient adhéré à la Déclaration tripartite de 1950 et fait tout en leur pouvoir pour maintenir l'équilibre au Moyen-Orient au lieu de pousser Israël à l'avant-garde, nos tours jumelles auraient-elles été attaquées le 11 septembre 2001, et serions-nous aujourd'hui au bord d'une guerre potentiellement catastrophique? C'est certainement quelque chose à méditer. 







Le rôle du Mossad dans la conspiration d'assassinat de JFK

article original en anglais: http://afrocubaweb.com/news/mossadjfk.htm

Voici le texte préparé par Michael Collins Piper dans le cadre d'une conférence sur son livre de 760 pages Final Judgment: The Missing Links in the JFK Assassination Conspiracy, qui accuse les services de renseignement d'Israël, le Mossad, d'avoir collaboré aux côtés de la CIA dans l'assassinat du président américain John F. Kennedy.


Par Michael Collins Piper

L'agent des renseignements français Herve Lemarr a écrit que: «L'assassinat du président Kennedy a été l'œuvre de magiciens. C'était un tour de passe-passe, avec tous les accessoires et faux miroirs, et lorsque le rideau est tombé les acteurs et même les décors ont disparu. Or les magiciens n'étaient pas des illusionnistes mais des professionnels, des artistes en leur genre.»

Depuis le 22 novembre 1963, de nombreuses personnes ont passé quantité de temps à étudier l'assassinat, en présentant un large éventail de théories.

La plupart des travaux ont été consacrés à ce qu'un critique très perspicace a décrit comme «une préoccupation obsessionnelle pour la quête microanalytique de faits sur la manière dont l'assassinat a été accompli», faisant remarquer en même temps qu'«il n'y a pratiquement pas eu de réflexion systématique sur le pourquoi de l'assassinat du président Kennedy».

Alors, pendant que les gens essayaient de savoir combien d'assassins ont été impliqués, et combien de coups ont été tirés sur JFK, d'où venaient les tirs et où les balles l'ont atteint, la vraie question sur les responsables de l'assassinat -- non pas qui a tiré, mais qui parrainait les assassins qui ont fait feu -- a été largement ignorée.

Ainsi, pour savoir qui est responsable de l'assassinat de JFK, nous devons découvrir POURQUOI il a été assassiné et quelle était la motivation de ceux qui l'ont fait assassiner.

Prenons le large éventail de suspects qui ont été désignés:

* Lee Harvey Oswald, agissant seul;
* Le KGB soviétique;
* Fidel Castro;
* Les Cubains anti-Castro;
* La "mafia";
* Des opérateurs rebelles de la CIA coopérant avec les Cubains anti-Castristes en collaboration avec des éléments de «la mafia»;
* J. Edgar Hoover et le FBI;
* Lyndon Baines Johnson;
* D'anciens agents des services secrets nazis;
* Les barons du pétrole au Texas, et
* Le complexe militaro-industriel.

Il y a dix ans, en 1992, un nouveau suspect a été ajouté à la liste. L'ancien représentant Paul Findley (R-Ill.) a fait le commentaire suivant, peu remarqué mais intrigant, dans le numéro de mars 1992 du Washington Report on Middle East Affairs, disant qu'«il est intéressant mais pas surprenant de constater que dans tous les écrits sur l'assassinat de John F. Kennedy, l'agence de renseignements d'Israël, le Mossad, n'a jamais été mentionnée, malgré le fait évident que la complicité du Mossad est tout aussi plausible que n'importe quelle autre de ces théories. »

Ce que Findley ne savait pas, c'est qu'à ce moment précis j'étais en train de préparer un livre expliquant que le rôle du Mossad, aux côtés de la CIA dans l'assassinat de JFK, était, en fait, le grand secret -- le "chaînon manquant" -- qui explique l'intégralité et l'entièreté de la conspiration contre JFK. (...)

Ce que je trouve tout à fait remarquable, c'est que tandis que beaucoup d'Israéliens estiment aujourd'hui que les services de renseignement israéliens ont joué un rôle dans l'assassinat du Premier ministre israélien Yitzhak Rabin, d'un autre côté un grand nombre d'amis d'Israël en Amérique ont réagi de façon hystérique à mon affirmation comme quoi le Mossad a joué un rôle dans l'assassinat du président américain.

En outre, bien que plusieurs pensent que la CIA a participé à l'assassinat de JFK, bon nombre d'entre eux ont peur d'évoquer un éventuel rôle du Mossad. Pourtant, comme le journaliste Andrew Cockburn l'a souligné:

«Il existe depuis les débuts de l'État israélien et depuis les premiers jours de la CIA, un lien secret par lequel les renseignements israéliens ont fait des opérations pour la CIA et le reste des services secrets américains. Vous ne pouvez pas comprendre ce qui se passe avec les opérations secrètes américaines et les opérations secrètes israéliennes à moins de comprendre cet arrangement secret ».

Ces mots de Cockburn donnent un aperçu sommaire de la thèse que j'ai présenté dans Final Judgment.

Même si Final Judgment n'a jamais été distribué dans une grande librairie depuis sa première publication il y a plus d'une décennie, quelque 30 000 exemplaires sont en circulation -- soit plus de copies que bien des livres largement médiatisés sur le sujet. C'est vraiment un "best-seller underground". Il est maintenant dans sa 5e édition de 760 pages, documentée avec quelque 1114 notes. Et en date du 9 novembre, Dar El Ilm Lilmalayin, la plus ancienne et la plus grande maison d'édition privée au Moyen-Orient a publié la première édition en langue arabe.

À bien des égards, Final Judgment est plus qu'un livre sur l'assassinat de JFK. Il révèle également la politique du pouvoir global occulte de la dernière moitié du 20ème siècle.

Final Judgment documente le fait qu'en 1963, JFK était embourbé dans un conflit amer secret avec le leader israélien David Ben-Gourion concernant la course israélienne à la bombe atomique; il documente le fait que Ben Gourion a démissionné par dégoût, disant qu'en raison des politiques de JFK, «l'existence d'Israel [était] en danger ». Puis, après l'assassinat de JFK, la politique américaine vis-à-vis Israël a commencé un revirement immédiat à 180 degré.

Le nouveau livre de l'historien israélien Avner Cohen, Israel and the Bomb, confirme le conflit entre JFK et Israël si puissamment que le journal Ha'aretz d'Israël a déclaré que les révélations de Cohen «nécessiteraient la réécriture de l'histoire entière d'Israël.»

En tout cas, Cohen a souligné que «la transition de Kennedy à [Lyndon] Johnson a bénéficié au programme nucléaire israélien.»

Ethan Bronner, dans le New York Times, a qualifié la course d'Israël à la bombe nucléaire de « sujet férocement caché.»

Cela explique pourquoi les chercheurs de l'assassinat de JFK n'ont jamais considéré la connexion israélienne jusqu'à ce que Final Judgment fournisse les pièces manquantes, assemblant «l'image secrète de l'autre côté du puzzle».

Alors que tout cela constitue un puissant motif pour Israël de sévir contre JFK, Final Judgment documente aussi ce que le journaliste israélien Barry Chamish appelle « un exposé très convaincant» sur la collaboration du Mossad avec la CIA dans le complot d'assassinat.

Le fait est que lorsque le District Attorney (Procureur) de la Nouvelle-Orléans Jim Garrison poursuivait l'exécutif commercial Clay Shaw pour complot dans l'assassinat, Garrison a trébuché sur la connexion du Mossad.

Bien que (après son acquittement) Shaw fut exposé comme étant un collaborateur de la CIA, en 1963 Shaw siégeait au conseil d'une société basée à Rome nommée Permindex, qui était en réalité une façade pour une opération de trafic d'armes parrainée par le Mossad.

L'actionnaire principal dans Permindex, la Banque de Crédit Internationale de Genève, était non seulement le fief de Tibor Rosenbaum, un haut responsable du Mossad, mais aussi le centre opérant du blanchiment d'argent pour Meyer Lansky, parrain du syndicat du crime et loyaliste israélien de longue date.

L'exécutif en chef de Permindex était Louis Bloomfield de Montreal, un figure prééminente du lobby d'Israël et un opérateur de la famille Bronfman, associés intimes de Lansky et grand Parrain d'Israël.

Permindex était clairement la connexion israélienne à l'assassination de JFK, à un tel point que Garrisson a fait circuler le manuscrit d'un roman inédit dans lequel il pointe du doigt le Mossad en tant que principal responsable du complot, cela bien que Garrisson n'ait jamais mentionné cette connexion publiquement.

Vous pouvez vous demander pourquoi le soi-disant "cinéaste radical" hollywoodien Oliver Stone, dont le film JFK était pratiquement un hommage à Garrison, n'a jamais parlé de tout cela.

Je suggère que Stone a omis de mentionner ce détail dans JFK parce que le film a été financé par Arnon Milchan, un vendeur d'armes israélien lié à la contrebande de matériel pour le programme nucléaire israélien -- et c'est justement là le point de discorde entre JFK et Israël.

Le rôle de Milchan dans la production de JFK n'est pas un secret, soit dit en passant. Il figure au générique comme "producteur exécutif", ce qui, dans le langage d'Hollywood, veut dire qu'il était "la bailleur de fond", pour ainsi dire, derrière le film.

La connexion Permindex investiguée par M. Garrison à New Orleans explique aussi la «French Connection» dans l'assassinat, en vedette dans le documentaire populaire "The Men Who Killed Kennedy", mais qui omet de dire toute l'histoire racontée dans Final Judgment. Par exemple:

Que l'opération Permindex citée précédemment (impliquant Clay Shaw et d'autres agents de la CIA souvent publiquement associés à l'assassinat de JFK) était également impliquée dans des tentatives d'assassinat contre le président français Charles De Gaulle par l'"Organisation Armée Secrète" (OAS) française, qui avait elle-même des liens étroits avec le Mossad.

Comme l'OAS, les Israéliens détestaient De Gaulle non seulement parce qu'il a donné l'indépendance à l'Algérie, un nouvel état arabe majeur, mais aussi parce que De Gaulle, qui avait assisté le programme de développement nucléaire d'Israël, avait retiré son appui, s'opposant (comme JFK) aux démarches d'Israël en vue d'acquérir l'arsenal atomique.

Au cours de l'écriture du livre, un ancien officier de renseignement français --Pierre Neuville, le fils de l'ancien consul général français à Jérusalem-- m'a révélé qu'il avait appris que le Mossad avait engagé un sous-traitant comme assassin de JFK -- probablement un tireur Corse -- grâce à un responsable du renseignement français déloyal à De Gaulle et qui détestait JFK pour avoir soutenu l'indépendance algérienne.

JFK prévoyait également une attaque contre le programme nucléaire de la Chine Rouge -- un plan qui fut sabordé par Lyndon Johnson un mois après l'assassinat de JFK.

Durant cette même période, en fait, Israël et la Chine Rouge ont participé à des recherches secrètes sur la bombe nucléaire avec un joueur clé du réseau Permindex, Shaul Eisenberg, servant d'agent de liaison du Mossad avec la Chine.

Final Judgment fut le premier à souligner que James Angleton, la liaison de la CIA avec le Mossad, était un partisan dévoué d'Israël, qui a non seulement a orchestré le scénario reliant l'accusé assassin Lee Oswald au KGB soviétique, mais qui a par la suite diffusé de fausses informations afin de confondre les enquêtes sur l'assassinat. (...)

Bien que les médias américains d'aujourd'hui promeuvent l'idée selon laquelle John F. Kennedy était un ami dévoué de Israël, rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité.

Il y avait une longue histoire d'inimitié opposant John F. Kennedy et son puissant père, l'ambassadeur Joseph P. Kennedy au patron du crime organisé Meyer Lansky, en raison notamment des ententes de Kennedy senior avec le monde interlope. Toutefois, cela n'a pas empêché la famille Kennedy de conclure des ententes avec le syndicat du crime alors qu'il s'agissait de gagner les élections.

Les soupçons d'anti-sémitisme à l'endroit de la famille Kennedy n'ont rien fait pour améliorer les relations de JFK avec Israël et son lobby américain non plus. En tant que sénateur américain, l'intervention de Kennedy dans la question française de l'indépendance algérienne a également attiré de vives critiques du lobby israélien.

Pourtant, quand John F. Kennedy convoitait la présidence, il était disposé à conclure des marchés avec le lobby israélien -- à un certain prix.

À la fin de sa présidence, toutefois, Kennedy a manqué à ses devoirs, non seulement envers le Parrain d'Israël, Meyer Lansky, et ses acolytes dans le crime organisé, mais aussi envers le lobby israélien.

Qu'en est-il de la soi-disante connexion "Mafieuse" et du crime organisé à l'assassinat? En fait, ces connexions pointent aussi vers le Mossad.

Si ce n'avait été du Parrain du crime organisé international Meyer Lansky, l'État d'Israël aurait pu ne jamais voir le jour. C'est quelque chose qu'Israël préfèrerait qu'on oublie.

La preuve indique fermement que la création d'Israël en tant qu'État est due, en majeure partie, au soutien politique, financier et moral de Meyer Lansky et ses associés et acolytes au sein du crime organisé. Les intérêts de Lansky et les intérêts d'Israël étaient presque incestueux.

Comme je l'ai déjà noté, la Banque européenne qui servait de centrale au blanchiment d'argent de Meyer Lansky était une opération dirigée par l'un des pères fondateurs d'Israël, Tibor Rosenbaum, un officier de haut niveau et de longue date du Mossad.

Les liens intimes (et tout à fait secrets) de Lansky avec les renseignements américains (y compris la CIA et le FBI) ont fait de ce mafieux Russe d'origine juive un "intouchable", Parrain du syndicat mondial du crime organisé.

L'homme de main de Meyer Lansky en Louisianne, Carlos Marcello, est devenu une cible privilégiée pour les chercheurs de l'assassinat de JFK qui aiment proclamer que «la mafia --c'est-à-dire des figures du crime italo-américaines-- ont tué JFK. »

Marcello n'est qu'un engrenage à l'intérieur du Syndicat Lansky. Marcello avait aussi des liens avec les alliés d'Israël dans la CIA.

Deux autres grandes personnalités du crime italo-américain --Johnny Rosselli et Santo Trafficante Jr.-- ont souvent été reliés à l'assassinat de JFK.

Bien que Rosselli et Trafficante aient tous deux été des acteurs majeurs dans l'univers du crime, les deux étaient, en fait -- comme Carlos Marcello -- subordonnés de Meyer Lansky.

Rosselli et Trafficante étaient des représentants de Lansky dans ses relations avec les alliés d'Israël dans la CIA, en vue de faire assassiner Fidel Castro.

En fait, la présence juive dans le crime organisé en Amérique est un phénomène peu connu que les médias obsédés par la "mafia" ont réussi à garder secret.

Qu'en est-il de Jack Ruby (Rubenstein), l'opérateur de discothèque juif, qui a tué Lee Harvey Oswald, l'accusé assassin du président?

Les connexions de Ruby au monde interlope criminalisé sont bien documentées. Cependant, ce qui reste ignoré est le lien intégral de Ruby au Syndicat du crime de Meyer Lansky -- et non pas « la mafia » -- et aux alliés d'Israël dans la CIA.

Dans Final Judgment j'ai documenté des connexions supplémentaires entre Jack Ruby et l'État d'Israël et son trafic d'armes et ses conduits financiers aux États-Unis.

Des documents du FBI, longtemps étouffés, révèlent que Ruby lui-même a visité Israël en 1955 et que, lorsque Ruby était à San Francisco cette année-là, il aurait déclaré à un ami, «Après être parti d'ici, je m'en vais en Floride acheter une charge de contrebande pour l'envoyer en Israël ».

En outre, notez que Lawrence Meyers, un ami de longue date de Ruby qu'il a rencontré la veille de l'assassinat de JFK, était un vendeur pour Ero Manufacturing, une entreprise liée à une corporation sous enquête pour envois illégaux d'armes à Israël.

En outre, nous savons aussi que Jack Ruby était sur la liste de paie de la famille connectée au Syndicat du crime Lansky: les Bronfman (actuellement dirigée par Edgar Bronfman, président du Congrès juif mondial). Considérant les liens intimes de la famille Bronfman avec la créature du Mossad "Permindex" qui a joué un rôle central dans le comlpot d'assassinat de JFK, la connexion de Ruby à la famille Bronfman pointe effectivement, encore une fois, vers une autre autre connexion israélienne à l'assassinat de JFK.

La genèse de l'implication israélienne dans l'assassinat de JFK était le conflit croissant de JFK avec Israël concernant le projet d'Israël d'obtenir la bombe nucléaire.

Alors que les livres d'histoire nous ont parlé des luttes épiques de John F. Kennedy avec Fidel Castro et les Soviétiques dans la débâcle de la Baie des Cochons et la crise des missiles cubains, ce n'est que ces dernières années que nous avons commencé à en apprendre un peu sur la guerre secrète de Kennedy avec Israël.

D'ici la mi-1963, le Premier ministre israélien David Ben-Gourion détestait Kennedy avec passion. En fait, il estimait que JFK représentait une menace pour la survie même de l'État juif.

Pour ce qui est d'écrire spécifiquement sur ce que j'ai appelé la «guerre secrète de JFK avec Israël», je m'appuie principalement sur trois sources:

1) The Samson Option: Israel's Nuclear Arsenal and American Foreign Policy, par le vétéran journaliste du New York Times et récipiendaire du prix Pulitizer Seymour Hersh.

2) Dangerous Liaison: The Inside Story of US-Israeli Covert Relationship, par les époux Andrew et Leslie Cockburn, tous deux journalistes "libéraux" respectés.

3) Taking Sides: America's Secret Relationships With a Militant Israel, par Stephen Green, qui a été associé au très «mainstream» Council on Foreign Relations et au Carnegie Endowment for International Peace.

En passant, Hersh et Greene sont juifs. Ces trois livres ont été publiés par des maisons d'édition «mainstream» respectées.

Aucun chercheur honnête de l'assassinat de JFK ne peut prétendre être parfaitement informé de la dynamique de la conspiration jusqu'à ce qu'il ou elle ait lu ces volumes, qui montrent très clairement que JFK et le Premier ministre israélien David Ben Gourion étaient en violent désaccord, au point que Ben Gourion estimait que la politique de JFK était une menace pour la survie même d'Israël -- et il l'a d'ailleurs dit.

Après l'assassinat de JFK, la politique américaine vis-à-vis le Moyen-Orient a fait un étonnant volte-face en virant à 180 degrés -- le résultat le plus immédiat de l'assassinat du président américain.

Il s'agit d'un fait solide, indiscutable, qui ne peut être soumis à débat. La preuve n'est que trop claire.

Dans Final Judgment, j'ai souligné en citant Hersh que la presse israélienne et la presse mondiale "ont dit au monde que la démission soudaine de Ben-Gourion était le résultat de son mécontentement au sujet des scandales politiques internes et des turbulences qui agitaient Israël."

Toutefois, Hersh poursuit, très significativement, qu'il n'y avait "aucun moyen pour le public israélien" de savoir qu'il y avait "un tout autre facteur" derrière la démission: en particulier, pour reprendre les termes de Hersh, l'« impasse de plus en plus âpre que vivait Ben-Gourion avec Kennedy au sujet d'un Israël doté de l'arme nucléaire.»

La confrontation finale avec JFK au sujet de la bombe nucléaire était clairement la raison «première» derrière la démission de Ben-Gourion.

La volonté d'obtenir la bombe nucléaire n'était pas seulement un objectif majeur de la politique de défense d'Israël (son fondement même) mais aussi un intérêt spécial particulier de Ben-Gourion.

Le fait est que les révélations de Seymour Hersh sur JFK et Ben-Gourion ont été facilement éclipsées par un volume plus récent sur le même sujet: celui-ci écrit par un intellectuel israélien, Avner Cohen.

Lorsque Cohen a publié son livre «Israël and the Bomb» en 1999 (New York: Columbia University Press), le livre a créé une véritable sensation en Israël, au point que le journaliste Tom Segev a écrit dans le journal israélien Ha'aretz que « le livre de Cohen nécessitera la réécriture de l'histoire entière d'Israël. »

Dans les premières pages de son livre, Cohen écrit longuement à propos de l'intérêt spécial de Ben-Gourionr dans la construction de la bombe nucléaire d'Israël et à propos du raisonnement qui le sous-tend.

Cohen a écrit, en partie:

Ben-Gourion était consumé par ses craintes pour la sécurité d'Israël. . .

Dans sa correspondance avec le président John F. Kennedy en 1963, il écrit:

«M. Président, mon peuple a le droit d'exister, tant en Israël qu'en quelque lieu que ce soit, et cette existence est en danger. ". . .

Les planificateurs militaires israéliens ont toujours envisagé le scénario dans lequel une coalition arabe unie militaire lancerait une guerre contre Israël dans le but de libérer la Palestine et de détruire l'Etat juif. Cela était évoqué au début des années 1950 sous le nom de "mikre, hkol", ou le "scénario de tout".

Ce type de planification était unique à Israël, étant donné que peu de nations ont des plans militaires d'urgence visant à empêcher l'apocalypse.

Ben Gourion n'avait aucune hésitation quant à la nécessité pour Israël d'obtenir des armes de destruction massive . . . Ben Gourion a vu l'hostilité arabe envers Israël comme étant profonde et de longue durée . . . Le pessimisme de Ben-Gourion . . . a influencé la politique étrangère et de défense d'Israël pendant des années. La vision du monde et le style de gouvernance de Ben-Gourion ont façonné son rôle crucial dans le lancement du programme nucléaire d'Israël.

Le 27 Juin 1963, onze jours après qu'il ait annoncé sa démission, Ben-Gurion a prononcé un discours d'adieu aux employés de l'Autorité de développement de l'armement dans lequel. . . Il a fourni la justification pour le projet nucléaire: "Je ne connais aucune autre nation dont les voisins déclarent vouloir l'élimination, et ne la déclarent pas seulement mais la recherchent par tous les moyens à leur disposition. Nous devons pas nous faire d'illusion comme quoi ce qui est déclaré chaque jour au Caire, à Damas, l'Irak ne sont que des mots.

C'est la pensée qui guide les dirigeants arabes . . . Je suis confiant . . . que la science est en mesure de nous fournir l'arme qui va assurer la paix et dissuader nos ennemis. "


Pour résumer:

L'option «nucléaire» était non seulement au cœur même de la vision générale du monde de Ben-Gourion, mais aussi le fondement même de la politique de sécurité nationale d'Israël.

Les Israéliens étaient essentiellement prêts, si nécessaire, à "faire sauter le monde" --y compris eux-mêmes-- s'ils devaient le faire pour vaincre leurs ennemis arabes.

C'est ce que Seymour Hersh indique que les planificateurs nucléaires israéliens appelaient « l'option Samson » -- comme Samson dans la Bible, qui après avoir été capturé par les Philistins, abattit le temple de Dagon à Gaza et se tua lui-même avec ses ennemis.

Comme l'a dit Hersh à la page 137 de son livre «Pour les défenseurs d'un Israël nucléaire, l'option Samson est devenue une autre façon de dire « plus jamais » (en référence à empêcher un autre Holocauste).

Tous les éléments de preuve, mis en commun dans une plus large perspective, démontrent clairement que c'était bien «L'option Sampton» qui était la principale cause de la démission de Ben-Gourion.

L'essentiel est que -- en 1963 -- la question du conflit de JFK avec Ben Gourion était un secret à la fois pour le public israélien et le public américain et le resta pendant plus de 20 ans au moins et le demeure encore aujourd'hui, en dépit de la publication du livre de Hersh, suivie par Final Judgment et puis par le livre d'Avner Cohen.

Le livre très puissant d'Avner Cohen a essentiellement confirmé tout ce que Hersh a écrit, mais il est allé encore plus loin.

Cohen décrit comment le conflit entre JFK et Ben-Gourion était à son apogée en 1963 et comment, le 16 Juin de cette année, JFK a envoyé une lettre au dirigeant israélien que Cohen a décrite à la page 134 de son livre comme étant "le message le plus dur et le plus explicite" à date. Cohen ajoute:

Le but de cette lettre est de solidifier les termes de la visite américaine [à l'usine nucléaire de Dimona en Israël] d'une manière qui soit conforme à ces conditions minimales sur lesquelles la communauté du renseignement insistait.

Pour forcer Ben-Gourion à accepter les conditions, Kennedy a utilisé le levier le plus utile pour un président américain traitant avec Israël: une menace qu'une solution satisfaisante pourrait compromettre l'engagement et de l'appui du gouvernement américain pour Israël. . . L'épreuve de force que Ben-Gourion voulait éviter semblait maintenant imminente.

Ben Gourion n'a jamais lu la lettre. Elle a été câblée à [l'ambassadeur américain en Israël Walworth Barbour], le samedi 15 Juin, avec des instructions de la livrer en main propre à Ben-Gourion le lendemain, mais ce dimanche-là, Ben-Gurion a annoncé sa démission.

Cohen a dit que Ben Gourion n'a jamais fourni d'explication à sa décision, à part des "raisons personnelles". À ses collègues du Cabinet, Ben Gourion a dit qu'il "devait" démissionner et qu' «aucun problème d'Etat ou événement n'en est la cause.»

Cohen ajoute à la page 136, que Ben Gourion avait « conclu qu'il ne pouvait pas dire la vérité sur Dimona aux dirigeants américains, pas même en privé. »

Et ce n'est pas peu dire, compte tenu des efforts des critiques de Final Judgment pour dire qu'Israël et les États-Unis sont de tels « proches alliés» que les Israéliens ne penseraient jamais -- jamais -- à faire quelque chose de désagréable à un président américain -- pas même à celui qui était fermement déterminé à empêcher Israël d'établir un système de défense nucléaire que les dirigeants nationaux considéraient comme étant essentiel à la survie de la nation.

Je dois ajouter que le revirement du président français De Gaulle sur la question du soutien français qui était clairement crucial pour les ambitions nucléaires d'Israël est tout à fait significatif en effet, particulièrement à la lumière de ce qui est documenté dans Final Judgment.

Sans entrer dans tous les détails ici (qui peuvent être facilement trouvés dans Final Judgment où ils sont largement explicités), le fait est que Permindex, l'opération du Mossad de blanchiment d'argent et de trafic d'armes que le District Attorney de la Nouvelle-Orleans Jim Garrison a exposé lors de son enquête sur l'assassinat de JFK avait également été relié à des tentatives d'assassinat contre Charles De Gaulle avant l'assassinat du président Kennedy.

Ce n'est pas par hasard que Permindex soit relié à des complots d'assassinat visant deux dirigeants étrangers qui se trouvaient à être unis dans leur opposition aux ambitions nucléaires d'Israël.

En outre, ainsi que le documente Final Judgement en se basant sur une variété de sources "responsables", les Israéliens avaient encore une autre raison de s'opposer à De Gaulle:

Le président français avait accordé l'indépendance à la colonie française d'Algérie arabe, une action qui enflamma non seulement Israël, mais aussi certains éléments des services secrets et militaires de De Gaulle, ce qui les poussa à conclure une alliance avec Israël contre De Gaulle.

Les lecteurs intéressées à cette affaire peuvent se référer à Final Judgment, mais contentons-nous de dire qu'il y a beaucoup plus dans cette "French Connection" qu'il paraît.

En tout cas, ce qui s'est passé entre JFK et le nouveau Premier ministre israélien, Levi Eshkol, qui succéda à Ben Gourion après la démission de celui-ci est très significatif.

Immédiatement après l'intronisation d'Eshkol, JFK écrivit une lettre au nouveau Premier ministre qui était évidemment encore plus féroce que les précédentes communications de JFK avec Ben Gourion. Avner Cohen écrit:

Jamais depuis le message d'Eisenhower à Ben Gourion au milieu de la crise de Suez en Novembre 1956 un président américain n'avait été si brutal avec un Premier ministre israélien.

Kennedy dit à Eshkol que l'engagement et le soutien des États-Unis envers Israël "pourraient être sérieusement compromis" si Israël ne laisse pas les États-Unis obtenir "des informations fiables" sur ses efforts dans le domaine nucléaire.

Kennedy présente des instructions techniques détaillées sur la manière dont ses requêtes doivent être exécutées.

Les demandes de Kennedy étaient sans précédent. Elles révélaient en fait un ultimatum.

Cohen relève à la page 159 que: "Du point de vue [d'Eshkol], les demandes de Kennedy semblaient diplomatiquement inappropriées; elles étaient incompatibles avec la souveraineté nationale. Il n'y avait aucune base légale ou précédent politique pour de telles demandes ", dit Cohen, "la lettre de Kennedy a provoqué une situation de quasi-crise dans le bureau du Premier ministre. "

Ainsi, Kennedy était tout aussi bouleversant pour le nouveau Premier ministre qu'il l'avait été pour David Ben-Gourion!

Les pressions de Kennedy sur Israël n'ont pas pris fin avec la démission de Ben Gourion. Au lieu de cela, elles se sont clairement intensifiées.

Cohen décrit ensuite une "réunion secrète de novembre" qui s'est tenue à Washington DC (13-14 novembre) entre des Israéliens et des Américains et affirme qu'Israël "avait un ordre du jour plus large. . . que les États-Unis étaient prêts à discuter. "

Pourtant, Cohen indique que la question nucléaire était si sensible que, durant la rencontre secrète face-à-face entre les États-Unis et les autorités israéliennes où ils discutaient d'autres questions, le sujet de la bombe nucléaire d'Israël n'a pas été pas discuté.

La question était à ce point brûlante. Elle fut reportée à des discussions futures. Mais JFK a été assassiné au bout de huit jours, et la dynamique des relations Us-israéliennes a changé dramatiquement par voie de conséquence.

Le journal israélien Ha'aretz a publié une critique du livre de Cohen, le 5 Février 1999, qualifiant ce livre de "véritable bombe." La critique de Ha'aretz, par Reuven Pedatzur, est assez intéressante. Elle se lit en partie:

L'assassinat du Président américain John F. Kennedy a mis une fin abrupte aux pressions massives appliquées par l'administration américaine sur le gouvernement d'Israël pour qu'il mette fin à son programme nucléaire.

Cohen démontre en long et en large que les pressions exercées par Kennedy sur Ben-Gourion. Il livre l'échange fascinant de lettres entre les deux hommes, dans lequel Kennedy affirme très clairement au Premier ministre israélien qu'il n'acceptera en aucun cas de laisser Israël devenir un Etat nucléaire.

Le livre suggère que si Kennedy était resté en vie, il est douteux qu'Israël aurait aujourd'hui une option nucléaire.

(...)

Qu'en est-il de la Commission Warren, qui a enquêté -- la plupart estimeront qu'elle a plutôt «couvert» la vérité -- sur l'assassinat?

Veuillez prendre note que des 22 procureurs de personnel de la Commission Warren, au moins neuf d'entre eux étaient juifs. Un autre était marié à une femme juive. En outre, plusieurs autres avaient des liens connus et intimes avec le lobby israélien en Amérique.

L'un des membres les plus actifs de la Commission -- Rep. Gerald R. Ford (R-Mich.) -- était le protégé de Max Fisher, un homme d'affaires millionnaire ayant des liens étroits à la fois au Mossad et au Syndicat du crime Lansky. Un autre, John McCloy, était connecté à la famille Bronfman, les commanditaires de l'entité Permindex mentionnée précédemment, et à l'empire bancaire juif international Warburg.

Bien sûr, le Washington Post, le New York Times, et une foule d'autres journaux "responsables" n'ont pas révisé Final Jufgment, même si je leur ai envoyé des copies.

Pourtant, à cet égard, je ne peux m'empêcher de noter que lorsque, le 22 Novembre 1964, le Washington Post a missioné quelqu'un pour écrire ce qui s'est avéré être un examen favorable du rapport de la Commission Warren, accompagné de commentaires négatifs de plusieurs ouvrages critiques du rapport, le Washington Post a choisi Eugene Rostow, alors doyen de la Faculté de droit de Yale. Voici ce que le prestigieux Dean Rostow a écrit sur le rapport Warren: s'il-vous-plaît suivez bien. C'est vraiment "trop"! Rostow a écrit:

Le rapport est un document d'État magistral et convaincant. Il a le poli de la rédaction juridique à son meilleur, bien composés, laconique, sobre et méticuleuse. [Il a] un ton détaché et judicieux . . .

Mais voilà le problème . . .

Ce que ni le Washington Post, ni Rostow a révélé, c'est que Rostow était lui-même la première personne à suggérer au président Johnson qu'une commission d'enquête telle que la Commission Warren soit mise sur pied!

Et en passant, juste pour la mémoire, si le Mossad avait une main dans l'assassinat de JFK, vous pouvez être certain que Rostow n'aurait jamais écrit sur celle-ci. Voici pourquoi:

Rostow a été membre du conseil de l'Institut Juif pour les Affaires de sécurité nationale (Jewish Institute for National Security Affairs), qui a été décrit comme étant "dirigée par des personnes étroitement identifiées avec les intérêts israéliens et peut être considérée comme étant à toute fins pratique une organisation de lobbying pour l'État d'Israël."

Bien entendu, l'assassinat en 1968 du Sénateur Robert F. Kennedy, le frère cadet du président assassiné, était essentiel pour que reste occultée la vérité sur l'assassinat de JFK.

Si RFK s'était rendu à la Maison Blanche, il aurait enfin eu le pouvoir de livrer les tueurs de son frère à la justice.

Le meurtre de Robert F. Kennedy relie non seulement Israël et ses alliés de la CIA, mais aussi la SAVAK, la police secrète du Shah d'Iran. La SAVAK était une création conjointe de la CIA et du Mossad, ainsi que des services secrets britanniques, et a coopéré étroitement avec ces agences sur de nombreux fronts -- y compris l'assassinat de RFK. Cet aspect est examiné dans les pages de Final Judgment.

Le lien entre l'assassinat de Kennedy et l'affaire du Watergate qui a renversé Richard Nixon a été la base d'une quantité incroyable de mésinformation et de désinformation depuis la chute du président Nixon en 1974.

Il ya en effet une connexion entre le Watergate et l'assassinat de JFK, mais ç'en est une que même les chercheurs les plus intrépides de l'assassinat de JFK semblent en quelque sorte avoir manqué.

La véritable connection Dallas-Watergate se trouve dans le rôle longtemps caché de l'homme d'Israël au sein de la CIA, James Jesus Angleton -- le principal moteur de la CIA non seulement derrière l'assassinat de JFK, mais aussi derrière la démission forcée de Richard M. Nixon. Cela est également exploré dans Final Judgment.


(...)

Pour conclure

Un lecteur de Final Judgment a rencontré le célèbre reporter de nouvelles de CBS M. Cronkite à Martha's Vineyard. Il a informé Cronkite de la théorie mise de l'avant dans Final Judgment, et Cronkite écouté attentivement. Face à la mer, Cronkite a remarqué assez succinctement: «Je ne peux penser à aucun groupe -- à l'exception des services de renseignement israéliens -- qui ait pu cacher le complot d'assassinat de JFK pendant si longtemps.»

Il s'agit de notre "jugement final": le Mossad israélien est un acteur primordial (et critique) agissant derrière la scène dans la conspiration qui a mis fin à la vie de John F. Kennedy. Grâce à ses vastes ressources et ses contacts internationaux dans la communauté du renseignement et du crime organisée, Israël avait les moyens, il avait eu l'occasion, et il avait le motif pour jouer un rôle majeur de premier plan dans le crime du siècle -- et il l'a fait.



... [John F.] Kennedy placed the limitation of the nuclear arms race at the center of American foreign policy. . . . Israel's nuclear enterprise was in direct contradiction with the principles of his policy.... The correspondent for Ha'aretz in Washington during the Kennedy and Johnson presidencies, Amos Elon, filed a report saying that in a background talk with James Reston of The New York Times, Kennedy had said that in nuclear matters [Israeli Prime Minister David] Ben-Gurion was a "wild man."
 —Israeli historian Michael Karpin The Bomb in the Basement: How Israel Went Nuclear and What That Means for the World 

The murder of American President John F. Kennedy-brought to an abrupt end the massive pressure being applied by the U.S. administration on the government of Israel to discontinue the nuclear program. [In Israel and the Bomb, Avner] Cohen demonstrates at length the pressures applied by Kennedy on Ben-Gurion ... in which Kennedy makes it quite clear to the Israeli prime minister that he will under no circumstances agree to Israel becoming a nuclear state. The book implied that, had Kennedy remained alive, it is doubtful whether Israel would today have a nuclear option.
 —Reuven Pedatzer in Israel's Ha'aretz, Feb. 5, 1999, reviewing Avner Cohen's Israel and the Bomb.






Secret 1969 White House Memo on 'Dangers' of Israel Nuclear Weapons - PDF







By David Bedein, Middle East Correspondent
Thursday, May 07, 2009
Jerusalem — For the first time since the Kennedy administration, a senior American official has commented explicitly and negatively about Israel’s nuclear capability.

According to GlobalSecurity.org, Israel is suspected to have between 100 and 200 nuclear weapons based on various intelligence estimates.

Assistant Secretary of State Rose Gottemoeller called on Israel to sign the Nuclear Non-Proliferation Treaty (NPT) along with Pakistan, India and North Korea.

Ms. Gottemoeller said this on Tuesday, on the second day of a gathering of representatives of the 189 states that are signatories of the treaty.

“Universal adherence to the NPT itself, including by India, Israel, Pakistan and North Korea (countries that are not members of the treaty despite being considered to have nuclear capabilities) remains a fundamental objective of the United States,” Ms. Gottemoeller said.

She did not mention Iran even once in her address, thereby breaking the custom during the Bush administration, when officials used to specify and condemn Iran and North Korea in every meeting of NPT members.

Ms. Gottemoeller refused to address the question of whether Washington would initiate new measures in order to pressure Israel to join the NPT and give up the nuclear weapons that it allegedly holds, while speaking later to reporters.

She said the Obama administration encourages all countries that have not signed the treaty to join it.

A former senior Israel Foreign Ministry legal adviser Alan Baker, who is an expert on international law, said that this was a “surprising and worrying statement.”

“I don’t think the Americans have said such a thing in the past,” he said. “This sounds to me like the new administration is shooting from the hip, without having studied in depth the diplomatic situation and our positions. If they study the material properly, they will find that our approach is that we will not sign this treaty as long as we are threatened by our neighbors.

“The Americans know what our position is, and as long as we are under a threat from neighboring countries, both in the immediate circle and in the external circle, we cannot be expected to assume commitments that will place us at a disadvantage.”

The Obama administration’s newfound opposition to Israel’s formally undisclosed nuclear program reverses nearly 50 years of American silence on the subject.

President John F. Kennedy pressured then-Israeli Prime Minister David Ben Gurion to drop Israel’s plans for nuclear weapons in a May 1963 communiqué delivered by the U.S. ambassador.

Dr. Avner Cohen details the Kennedy administration’s efforts in his seminal 1998 book, Israel And The Bomb.

He wrote that Ben Gurion defended Israel’s need for nuclear weapons in the context of the mass murder of the Jews at the hands of the Nazis and the “scenario of a united Arab military coalition launching a war to liberate Palestine and destroy the Jewish state.”

He documents in his book how Ben Gurion tried in vain to convince President Kennedy that the surrounding Arab states posed just such an existential threat to the Jewish state, conjuring up memories of the Nazi threat from World War II.

In a letter to President Kennedy, dated May 12 1963, Ben Gurion told the president: “I know that it is difficult for civilized people to visualize such a thing — even after they have witnessed what had happened to us during the Second World War … I cannot dismiss the possibility that this may occur again ... if the Arab leaders continue to insist on and pursue their policy of belligerency towards Israel”

President Kennedy refused to budge and continued to push Israel to abandon its nuclear option until his death on Nov. 22, 1963. No American president has made an issue of Israel’s nuclear capability — until now.

David Bedein can be reached at bedein@thebulletin.us






COMMENT L'ARSENAL NUCLÉAIRE ISRAÉLIEN NOUS MET TOUS EN DANGER


Un Massada des temps modernes est une possibilité nucléaire. Avec leur immense arsenal (estimé à entre 200 à 400 ogives), ces extrémistes religieux pourraient provoquer un chaos mondial.

Jeff Gates
The Palestine Telegraph


http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/4/49/B-83_nuclear_weapon.jpg 
Le Président John F. Kennedy avait
tenté de bloquer Israël au début de
la course à l’arme nucléaire au

Moyen-Orient.

Le 24 septembre, le Président des Etats-Unis, Barack Obama, présidera une session du Conseil de sécurité des Nations unies sur la non prolifération et le désarmement nucléaires. En mars 2010, Moscou accueillera le sommet nucléaire mondial auquel les USA ont accepté de participer.
Les six prochains mois peuvent se révéler encourageants ou bien nocifs, en fonction de l’impact qu’ils auront sur l’arsenal nucléaire d’Israël. Avec l’appui des USA, Tel-AViv a jusqu’à présent échappé aux contraintes du Traité sur la non prolifération des armes nucléaires, tout comme la Corée du Nord, l’Inde et le Pakistan.
Le Président John F. Kennedy avait tenté de bloquer Israël au début de la course à l’arme nucléaire au Moyen-Orient. En juin 1963, dans une lettre adressée au Premier ministre, David Ben Gourion, il exigeait une preuve « indubitable » qu’Israël ne développait pas l’arme nucléaire dans les installations de son réacteur à Dimona. Alors que cette lettre était câblée à l’ambassade des Etats-Unis, Ben Gourion donna sa démission (donnant des raisons personnelles non divulguées) avant que le message ne puisse lui être délivré physiquement.
Les ambitions d’Israël étant remises en cause par son principal allié, cette démission, qui est tombée stratégiquement au bon moment, a dupé le jeune Président sans expérience et lui a refusé une victoire diplomatique qui aurait pu empêcher les guerres engagées au Moyen-Orient à l’heure actuelle.
Avec la démission de Ben Gourion, JFK s’est retrouvé sans gouvernement israélien avec lequel il aurait pu négocier. Quand un nouveau gouvernement israélien a été formé, la menace Kennedy avait été écartée et Tel-Aviv pouvait reprendre les négociations à zéro avec le successeur, Lyndon Johnson, qui était de loin beaucoup plus ouvert aux objectifs de l’Etat sioniste.
Cette stratégie a refait surface lors de la récente démission du Premier ministre Ehud Olmert alors que la Feuille de route, menace pour la paix, surgissait à l’horizon. Le successeur d’Olmert, Benjamin Netanyahu, s’est alors servi des dispositions de la Feuille de route comme d’un atout dans les négociations pour commencer un marchandage - avec un jeune Président sans expérience - pour faire sanctionner l’Iran.
Le démocrate Lyndon Johnson a fait ses preuves comme Président proisraélien absolument malléable, tout comme son successeur le républicain Richard Nixon. Décrit par le Premier ministre, Golda Meir, comme le « meilleur ami qu’Israël n’ai jamais eu », Nixon accepta en 1969 de donner son aval à une « ambiguïté constructive » qui permettait à Tel-Aviv de masquer son arsenal nucléaire. Dans le même temps, les sionistes coloniaux brandissaient la menace de cet arsenal pour s’emparer de terres qu’ils convoitaient pour le Grand Israël.
Les incursions israéliennes ont provoqué les réactions attendues qui ont permis à Tel-Aviv de se présenter comme une pauvre victime ayant besoin du soutien US dans un environnement hostile et antisémite. Quatre ans après que Kennedy ait écrit à Ben Gourion, Israël lançait une offensive massive de six jours contre les nations voisines, occupant des territoires qui restent au cœur des hostilités, hostilités contre lesquelles Tel-Aviv soutient avec force qu’il a besoin des armes nucléaires pour se défendre.
Avec une guerre en Iraq prête à s’étendre à l’Iran, les six prochains mois présentent une rare opportunité pour réexaminer non seulement l’arsenal nucléaire d’Israël mais aussi - compte tenu de la cohérence de son comportement au cours de ces six décennies - la légitimité de l’entreprise sioniste.


Gestion de la menace pour le sionisme : JFK, RFK et Fulbright
En 1962, le sénateur William Fulbright de l’Arkansas, président de la Commission des relations étrangères, organisait des auditions pour s’assurer que le Conseil sioniste américain - créé par l’Agence juive - était enregistré comme agent d’un gouvernement étranger. JFK était alors Président et son frère Robert, Attorney General (ministre de la Justice). Edward (« Ted ») Kennedy fut élu au Sénat la même année, occupant le siège de son frère Jack. En octobre 1963, le Département de la Justice - dirigé par Robert Kennedy - exigeait que le Conseil soit enregistré comme agent de l’étranger.
Après l’assassinat de Kennedy, en novembre 1963, Nicholas Katzenbach succéda à RFK comme Attorney General pour le Président Lyndon Johnson. Pour éviter l’enregistrement, le Conseil sioniste s’est métamorphosé en Comité aux Affaires publiques israélo-américaines (AIPAC). Cette organisation de tutelle - toujours camouflée en un lobby intérieur - continue de coordonner les efforts de dizaines d’organisations soutenant un environnement politique américain favorable à une nation étrangère.
Les frères Kennedy partageaient une idée peu connue, ils étaient certains qu’Israël exerçait une influence politique à travers les orientations politiques des partis. Dans les dernières semaines de sa campagne présidentielle de 1960, le candidat Kennedy s’était rendu à New York pour rechercher un soutien financier auprès des principaux hommes d’affaires juifs. A son retour à Washington, il a appelé son vieil ami Charlie Bartlett qui avait présenté Jack à Jackie.
D’après Bartlett, Kennedy était furieux contre ceux qu’il avait rencontrés à Manhattan et qui lui avaient assuré que les fonds dont il avait besoin étaient disponibles mais seulement s’il leur confiait l’élaboration de la politique US pour le Moyen-Orient. Avec son frère « Bobby », responsable de la stratégie de sa campagne, cette expérience leur est venue sans aucun doute à l’esprit quand, en 1963, JFK a confirmé qu’Israël - tout en se présentant lui-même comme un allié des USA - lui avait menti à plusieurs reprises à propos de son développement de l’arme nucléaire.
Israël contre les Kennedy
En pleine guerre impopulaire du Vietnam, Robert Kennedy est réapparu pour remettre en cause la politique du Texan qui avait remplacé son frère en tant que Président, en 1963. Personne ne sait avec certitude si, en tant que Président, RFK aurait gardé la position de JFK sur l’arsenal nucléaire de l’Etat sioniste. Ni s’il aurait réitéré la même exigence pour que le lobby d’Israël soit enregistré comme agent d’un gouvernement étranger.
Quand la seconde menace Kennedy fut éliminée par un nouvel assassinat, en juin 1968, Tel-Aviv a bien accueilli Richard Nixon à la Maison-Blanche, lequel a suivi une politique « ambiguë » stratégiquement essentielle pour Israël sur les armes nucléaires. John Mitchell, ministre de la Justice de Nixon, avait été associé dans le cabinet d’avocats de New York (Mudge, Rose, Guthrie & Alexander) que Nixon avait rejoint en 1963 après ses tentatives ratées pour être élu Président, perdant devant JFK en 1960, et gouverneur de Californie, deux années plus tard. En l’honneur de l’élection de Nixon, le cabinet à dominante juive fut rebaptisé Nixon, Mudge, Rose, Guthrie & Alexander.
En 1973, cinq ans après la mort de RFK, le sénateur Fulbright pouvait annoncer avec certitude qu’ « Israël contrôlait le Sénat des Etats-Unis ». En 1974, il était remplacé au Sénat. La journaliste Helen Thomas suivait alors Nixon, l’un des dix présidents de sa longue carrière en tant que correspondante de la Maison-Blanche. Lors de la première conférence de presse d’Obama, elle a cherché à lever l’ambiguïté et à savoir qui représentait une menace nucléaire dans la région. Sa question posée au nouveau Commandant en chef : quelle nation au Moyen-Orient possède l’arme nucléaire ?
En réponse, Barack Obama, de Chicago, a fait le « pas de deux de Tel-Aviv ». Plutôt que de répondre à la question, il a parlé de la nécessité de la non prolifération et du désarmement nucléaires. Jamais depuis, Thomas n’a été autorisée à poser une autre question. A la place, elle a été soumise à un barrage méprisant d’attaques personnelles par les journalistes télé et radio prosionistes qui cherchaient à faire croire que c’était elle - et non la réponse à sa question - le problème.
A toute occasion, Tel Aviv soutient que le programme nucléaire de Téhéran constitue une menace « existentielle ». Cette affirmation est juste, mais pas pour la raison que le lobby d’Israël voudrait faire croire aux Etats-Uniens. Si Israël n’arrive pas à persuader les USA de s’associer à une attaque contre l’Iran (ou de la cautionner), un léger semblant de stabilité pourrait être acquis au Moyen-Orient. Avec la stabilité, viendra alors la possibilité de confirmer la source commune des services de renseignements soudoyés qui ont incité les Etats-Unis à envahir l’Iraq en réaction à l’assassinat massif du 11 Septembre.
Un seul pays avait les moyens, le mobile, l’occasion et, surtout, les services de renseignements stables d’un Etat pour monter une telle supercherie à l’intérieur des USA. Comme ce fait devient évident, une opinion américaine informée insistera pour que ses dirigeants réexaminent la légitimité de l’entreprise sioniste en même temps que les coûts que cette « relation spéciale » a engendrés pour les USA en sang, en fonds publics et en crédibilité durement acquise.


Israël est la véritable menace pour Israël
La menace existentielle pour Israël est réelle, mais elle n’a pas pour origine l’Iran. La véritable menace, c’est la réalité que Tel-Aviv pourrait encore cacher s’il réussissait à provoquer une nouvelle crise dans la région. Cette réalité apporte la confirmation de l’illégitimité de l’entreprise sioniste en tant qu’Etat-nation.
La menace pour Barack Obama pourrait devenir existentielle s’il agissait en conformité avec son serment d’investiture. Pour l’instant, il ne s’est pas montré disposé à affronter les risques que cette alliance étroite avec les extrémistes juifs fait peser sur la sécurité nationale des Etats-Unis et sur les perspectives de paix.
Comme la source de la fourberie qui a incité les Etats-Unis à entrer en guerre devient connue, les Américains vont insister sur la question des responsabilités. Les fanatiques sionistes pourraient choisir un autre cap. Un Massada des temps modernes est une possibilité nucléaire. Avec leur immense arsenal (estimé à entre 200 à 400 ogives), ces extrémistes religieux pourraient prendre les devants de la responsabilisation en provoquant un chaos mondial, tout en accusant les fascistes « islamistes » pour essayer de garder intact de façon vraisemblable leur statut de victimes.
Eliminer la menace existentielle posée par les extrémistes religieux détenteurs de l’arme nucléaire exige que les Etats-Unis - en tant qu’allié principal d’Israël - isolent l’entreprise sioniste, retirent leur reconnaissance d’Israël en tant qu’Etat légitime et reclassent ses partisans comme agents de l’étranger. Ce changement, qui aurait dû intervenir depuis longtemps, dans le statut juridique du lobby d’Israël - tenté déjà en 1962 - permettra une loi relative au maintien de l’ordre, afin de lancer des poursuites contre les agents du lobby pour avoir apporté aide et réconfort à un ennemi intérieur.
Le point central pour la paix au Moyen-Orient, ce ne sont pas ces nations qui n’ont pas d’armes nucléaires mais la seule nation qui en possède. En l’absence de pression extérieure, le comportement israélien ne changera pas.
Ceux qui recherchent la paix dans la région doivent boycotter les exportations israéliennes, se désinvestir des entreprises israéliennes et exiger des sanctions contre Israël, équivalentes à celles qu’Israël veut imposer aux autres. Si on fait moins, il est sûr que les extrémistes sionistes continueront de nous mettre tous en danger.

Jeff Gates est un écrivain largement apprécié, avocat, banquier d’affaires, éducateur et consultant auprès du gouvernement, d’entreprises et de syndicats dans le monde. Il est conseiller à la Commission des Finances du Sénat des Etats-Unis.
Son dernier livre : Guilt by Association - How Deception and Self-Deceit Took Amarica to War (2008).
Londres, le 14 septembre 2009 - The Palestine Telegraph - traduction : JPP





2009-09-14
How Israel’s Nuclear Arsenal endangers Us All
by Jeff Gates, for Middle East Online

Obama has shown no inclination to address the perils that this entangled alliance with Jewish extremists imposes on US national security and on the prospects for peace. The focal point for peace in the Middle East should not be those nations that do not have nuclear weapons but the one nation that does, notes Jeff Gates .

On September 24th, US President Barack Obama will preside over a U.N. Security Council session on nuclear nonproliferation and disarmament. In March 2010, Moscow will host a Global Nuclear Summit that the US has agreed to attend.
The next six months could prove hopeful or harmful—depending on the impact on Israel’s nuclear arsenal. With US backing, Tel Aviv has thus far avoided compliance with the Nuclear Non-Proliferation Treaty—joining North Korea, India and Pakistan.
President John F. Kennedy tried to stop Israel from starting a nuclear arms race in the Middle East. In a June 1963 letter to Prime Minister David Ben-Gurion, he insisted on proof “beyond a reasonable doubt” that Israel was not developing nuclear weapons at its Dimona reactor facility. Though his letter was cabled to the US embassy, Ben-Gurion resigned (citing undisclosed personal reasons) before the message could be physically delivered.
With Israel’s nuclear ambitions under attack by its key ally, that strategically well-timed resignation duped an inexperienced young president and denied him a diplomatic victory that might well have precluded the wars now being waged in the Middle East.
With Ben-Gurion’s resignation, JFK was left without an Israeli government with which he could negotiate. By the time a new government was formed, the Kennedy threat had been eliminated and Tel Aviv could start haggling from scratch with successor Lyndon Johnson who was far more sympathetic to the goals of the Zionist state.
That strategy resurfaced in the recent resignation of Prime Minister Ehud Olmert just as the Road Map gained traction and the threat of peace loomed on the horizon. Olmert’s successor, Benjamin Netanyahu, then used the terms of the Road Map as a bargaining chip to start haggling—with an inexperienced young president—over sanctions against Iran.
Democrat Lyndon Johnson proved himself a reliably pliant pro-Israeli president as did his successor, Republican Richard Nixon. Described by Prime Minister Golda Meir as “the best friend Israel ever had,” Nixon agreed in 1969 to endorse “constructive ambiguity” as a means for Tel Aviv to obscure its nuclear arsenal. Meanwhile Colonial Zionists brandished the threat of that arsenal to seize land they sought for Greater Israel.
Israeli incursions provoked the reactions one would expect, enabling Tel Aviv to portray itself as a hapless victim in need of US support in a hostile and anti-Semitic neighborhood. Four years after Kennedy wrote to Ben-Gurion, Israel mounted a massive six-day assault on neighboring nations, occupying lands that remain at the heart of the hostilities against which Tel Aviv insists it needs nuclear weapons to defend itself.
With the war in Iraq poised to expand to Iran, the next six months offer a rare opportunity to revisit not only Israel’s nuclear arsenal but also—in light of the consistency of its behavior over six decades—the legitimacy of the Zionist enterprise.

Managing the Threat to Zionism: JFK, RFK and Fulbright

In 1962, Senator William Fulbright of Arkansas, chairman of the Foreign Relations Committee, convened hearings to ensure that the American Zionist Council—funded by the Jewish Agency—register as the agent of a foreign government. JFK was then president and brother Robert his attorney general. Edward (”Ted”) Kennedy was elected to the Senate that year to fill his brother Jack’s seat. In October 1963, the Department of Justice—led by Robert Kennedy—demanded that the Council register as a foreign agent.
Following the Kennedy assassination in November 1963, Nicholas Katzenbach succeeded RFK as Attorney General for Lyndon Johnson. To avoid registration, the Zionist Council morphed into the American Israel Public Affairs Committee (AIPAC). That umbrella organization—still disguised as a domestic lobby—continues to coordinate the efforts of dozens of organizations that sustain a US policy environment favorable to a foreign nation.
The Kennedy brothers shared a little-known insight into the confidence with which Israel wields political influence across party lines. In the closing weeks of his 1960 presidential campaign, candidate Kennedy traveled to New York to seek financial support from Jewish business leaders. On his return to Washington, he called his old friend Charlie Bartlett who had introduced Jack to Jackie.
According to Bartlett, Kennedy was livid after those he met in Manhattan assured him that the funds he sought were available but only if he turned over to them the formulation of US policy in the Middle East. With brother “Bobby” his chief campaign strategist, that experience doubtless came to mind when, in 1963, JFK confirmed that Israel—while portraying itself a US ally—repeatedly lied to him about its development of nuclear weapons.

Israel vs. the Kennedys

At the height an unpopular war in Vietnam, Robert Kennedy emerged to challenge the policies of the Texan who replaced his brother as president in 1963. No one knows for sure that, as president, RFK would have followed JFK’s stance on the Zionist state’s nuclear arsenal. Nor do we know for certain that he would have renewed his insistence that the Israel lobby register as the agent of a foreign government.
When a second Kennedy threat was eliminated with an assassination in June 1968, Tel Aviv welcomed to the White House Richard Nixon who supported Israel’s strategically essential “ambiguous” policy on nuclear arms. Nixon Attorney General John Mitchell was a partner in the same New York law firm (Mudge, Rose, Guthrie & Alexander) that Nixon joined in 1963 after his failed bids as president, losing to JFK in 1960, and as governor of California two years later. In honor of Nixon’s arrival, the dominantly Jewish firm was renamed Nixon, Mudge, Rose, Guthrie & Alexander.
In 1973, five years after RFK’s death, Senator Fulbright could announce with confidence that “Israel controls the US Senate.” By 1974, he was replaced in the Senate. Journalist Helen Thomas was then covering Nixon, one of ten presidents in her lengthy career as White House correspondent. In Obama’s first press conference, she sought to clarify the ambiguity about just who posed a nuclear threat in the region. Her question for this latest Commander in Chief: which nation in the Middle East has nuclear weapons?
In response, Chicagoan Barack Obama did the “Tel Aviv Two-Step.” Rather than answer the question, he spoke about the need for nuclear nonproliferation and disarmament. Not since then has Thomas been allowed to ask another question. Instead she was subjected to a withering barrage of personal attacks by pro-Zionist broadcasters who sought to make it appear that she—not the answer to her question—is the problem.
At every opportunity, Tel Aviv insists that Tehran’s nuclear energy program poses an “existential threat.” That claim is correct though not for the reason that the Israel lobby would have Americans believe. If Israel cannot persuade the US to join (or condone) an attack on Iran, some faint semblance of stability may yet be attained in the Middle East. With stability will come an opportunity to confirm the common source of the fixed intelligence that induced the US to invade Iraq in response to the mass murder of 911.
Only one nation had the means, motive, opportunity and, importantly, the stable nation state intelligence to mount such a deception inside the US As that fact becomes apparent, an informed American public will insist that its leadership revisit the legitimacy of the Zionist enterprise along with the costs that this “special relationship” has imposed on the US in blood, treasure and hard-earned credibility.

Israel is the Real Threat to Israel

The existential threat to Israel is real but its source is not Iran. The real threat is the facts that Tel Aviv may again obscure if it succeeds in provoking yet another crisis in the region. Those facts confirm the illegitimacy of the Zionist enterprise as a nation state.
The threat to Barack Obama could become existential should he act consistent with his oath of office. As yet he has shown no inclination to address the perils that this entangled alliance with Jewish extremists imposes on US national security and on the prospects for peace.
As the source of the duplicity that induced the US to war becomes known, Americans will insist on accountability. Zionist fanatics may choose another course. A modern-day Masada is a nuclear possibility. With their vast arsenal (estimates range from 200 to 400 warheads), these religious extremists could preempt accountability by creating chaos worldwide while affixing blame on “Islamo” fascists in an attempt to keep their victim status plausibly intact.
To eliminate the existential threat posed by nuclear-armed religious extremists requires that the US—as Israel’s key ally—isolate the Zionist enterprise, withdraw its recognition as a legitimate state and reclassify its advocates as foreign agents. That long overdue change in the legal status of the Israel lobby—first sought in 1962—will enable US law enforcement to pursue its operatives for giving aid and comfort to an enemy within.
The focal point for peace in the Middle East should not be those nations that do not have nuclear weapons but the one nation that does. Absent external pressure, Israeli behavior will not change. Those who seek peace in the region must boycott Israeli exports, divest from Israeli firms and insist on sanctions against Israel akin to those it seeks against others. Anything less will ensure that Zionist extremists continue to endanger us all.
Jeff Gates is author of Guilt By Association, Democracy at Risk and The Ownership Solution. See www.criminalstate.com.




Le message fut clair pour tous sur la Colline du Capitole, clair à entendre et à comprendre : « Ne vous mettez pas sur notre chemin pour nous empêcher d’influencer l’opinion publique, la politique et les lois. »

Hesham Tillawi - The Palestine Chronicle Mardi 15 Septembre 2009

« Israël n’a pas besoin de s’excuser pour l’assassinat ou la destruction de ceux qui cherchent à le détruire. Le devoir premier de tout pays est de protéger son peuple. »
Washington Jewish Week - 9 octobre 1997
J’ai quitté un pays occupé militairement par Israël pour celui de « la liberté et du courage », pour découvrir que lui aussi était occupé par Israël, politiquement.
Le peuple palestinien, qui s’accroche à tout lambeau d’espoir, compte sur les Américains d’aujourd’hui pour qu’ils s’aperçoivent de la fausseté de leurs méthodes, changent d’opinion sur la situation globale au Moyen-Orient et la comprennent telle qu’elle est vraiment : celle d’un peuple dominé, opprimé, qui vit une existence d’enfer sous une puissance occupante démente, un peuple qui va contacter leurs élus au Congrès et mettra sur eux la pression pour qu’Israël applique totalement les accords qu’il a conclus il y a des années avec l’OLP (organisation de libération de la Palestine) tels qu’Oslo, Taba, Camp David, Wye River, la Feuille de route, ou même Annapolis.
La triste réalité cependant, c’est que les Américains - pour autant qu’ils prennent fait et cause eux-mêmes en tant que « peuple libre » - ne sont pas mieux lotis que les Palestiniens. Au contraire, la situation états-unienne est pire que celle des Palestiniens. Les Palestiniens peuvent identifier l’ennemi - c’est celui avec un fusil qui abat leurs êtres chers. Ils se savent occupés et opprimés. Ils savent comment Israël a occupé la Palestine, tué ses habitants et obligé la majorité de ceux qui ont survécu au carnage à quitter leurs maisons et leurs terres pour aller vivre comme des étrangers dans des camps de réfugiés.
Mais les Américains n’en ont aucune idée. Tel un toxicomane qui croit se sentir en pleine forme après s’être shooté, l’Américain ne réalise pas qu’il est un esclave, de sa came et de son revendeur. L’histoire ne fait pas de mystère sur la façon dont l’Angleterre a été contrôlée par les sionistes. Grâce au contrôle juif sur le gouvernement britannique, celui-ci publia la Déclaration Balfour qui a « donné » la terre de Palestine aux juifs après la Deuxième Guerre mondiale, une terre qu’il ne possédait pas et dont il ne pouvait disposer.
Mais comment diable ont-ils pu occuper politiquement les Etats-Unis ? Il n’existe pas de véritable « Déclaration Balfour » que l’on pourrait présenter comme preuve.
Ou le pouvons-nous ?
L’influence juive sur la politique américaine - même si elle existe depuis les premiers jours et certainement durant les administrations Wilson, Roosevelt et Truman - n’a pas eu le poids qu’elle a aujourd’hui jusqu’à l’ère Kennedy ou, plutôt, après l’ère Kennedy.
Comme nous le savons tous, en 1961 John Kennedy est devenu le 35è Président des Etats-Unis, une présidence qui fut interrompue par son assassinat à Dallas, le 22 novembre 1963. Robert Kennedy, le plus jeune frère du Président, était Attorney General (ministre de la Justice) des Etats-Unis et par conséquent, il dirigeait le Département de la Justice.
Ce que l’on sait moins, c’est que les Kennedy s’étaient très vite rendus compte que le pays avait en réalité une difficulté et qu’il fallait faire quelque chose. La difficulté en l’occurrence était l’influence qui s’insinuait dans la vie politique américaine depuis un Etat lointain qui existait seulement depuis environ 12 ans sous le nom d’Israël. Les deux frères Kennedy, qui ont appris la politique sur les genoux de leur père Joseph, ont compris la dynamique de ce que l’on appelait « les intérêts juifs », comment ils se développeraient et quelles en seraient les répercussions pour l’Amérique.
De toutes les questions qui tournaient autour d’Israël et du sionisme, les deux plus importantes en tant que dépendantes de l’Etat juif étaient (A) le programme nucléaire d’Israël et (B), une organisation connue sous le nom de Conseil sioniste américain.
Selon le lauréat du Prix Pulitzer, Hersh Seymour, le Président Kennedy s’était profondément engagé pour la non prolifération du nucléaire et catégoriquement opposé aux armes nucléaires au Moyen-Orient, ce qui signifiait une opposition au programme nucléaire d’Israël. Hersh affirme que JFK a exercé des pressions fortes sur Israël pour l’arrêt de son programme et qu’il était ferme à ce propos. A l’époque, Kennedy se trouvait en pleine gestion de crise avec les Russes, essayant de conclure un traité de non prolifération avec eux et dès lors, le programme nucléaire d’Israël était particulièrement embarrassant. En plus d’être un embarras, ce programme ouvrait la possibilité d’un conflit nucléaire avec la Russie par les alliances de celle-ci au Moyen-Orient, de façon d’autant plus crédible à la suite de la crise des missiles de Cuba qui avait failli déclencher une guerre nucléaire entre les deux géants. John Kennedy faisait des cauchemars de la perspective de la prolifération nucléaire, « Je suis hanté par le sentiment que, à moins que nous ne réussissions, d’ici 1970, il pourrait y avoir dix puissances nucléaires au lieu de quatre, et d’ici 1975, quinze à vingt... Je vois la possibilité, pour le Président des Etats-Unis dans les années 70, d’être confronté à un monde où quinze ou vingt nations posséderaient ces armes. Je considère cela comme le plus grand danger possible. »
Des lettres secrètes et des rencontres secrètes entre Kennedy et Ben Gourion donnent une image claire de la difficulté à laquelle s’est trouvé confronté Kennedy lors des négociations avec le Premier ministre israélien, lequel avait déclaré maintes fois que rien ne pouvait sauver Israël si ce n’est la force nucléaire. Selon Michael Collins Piper, dans son livre, Le Jugement final, Ben Gourion a écrit à Kennedy en lui disant ceci : « Monsieur le Président, mon peuple a le droit d’exister, et cette existence est en danger. »
Pas besoin d’un traducteur qualifié pour comprendre ce que Ben Gourion voulait dire, à savoir que l’opposition de Kennedy aux armes nucléaires au Moyen-Orient était considérée comme une menace existentielle pour le peuple juif et son Etat nouvellement formé. Allant plus loin, Kennedy avait insisté pour des inspections du programme d’Israël, comme en témoigne une lettre secrète adressée au Premier ministre israélien d’alors, Levy Eshkol, disant que le soutien américain à Israël « pourrait être compromis » si les Américains n’étaient pas autorisés à inspecter les installations nucléaires israéliennes.
Comme si ce qui précède ne suffisait pas, il y eut un autre front dans cette guerre privée entre Kennedy et l’ « Etat juif », tout aussi important par sa portée si nous comprenons quelles sortes de forces y étaient en jeu, qui a conduit à un changement de politique de l’Amérique à l’égard d’Israël. Il porte sur les questions de l’espionnage, de la corruption et du contrôle direct de personnalités politiques américaines par une puissance étrangère ; et au centre de tout cela, il y avait le Conseil sioniste américain et l’exigence de Kennedy pour enregistrer celui-ci comme agent de l’étranger dans les conditions prévues par la FARA, la loi sur l’enregistrement des agents étrangers, adoptée par le Congrès en 1938 pour empêcher les agents allemands aux Etats-Unis d’infiltrer le système gouvernemental américain et l’opinion publique. L’objectif de la FARA était « de s’assurer que l’opinion américaine et ses législateurs connaissaient la source de la propagande/information qui visait à influencer l’opinion, la politique et les lois. »
En d’autres termes, les Kennedy avaient compris le danger du mouvement sioniste pour les Etats-Unis d’Amérique et le traitaient comme l’Allemagne l’avait été durant les années Hitler. Les Kennedy avaient compris la réalité de la situation telle qu’elle était à l’époque où ils gouvernaient, que le Conseil sioniste américain (CSA) était l’agent d’un gouvernement étranger, Israël, et qu’ils devaient l’empêcher d’acheter des politiciens américains et d’exercer toute sorte d’influence sur l’opinion publique, ce qui est, aujourd’hui, quasiment un fait accompli.
Les négociations ont fait la navette entre le Département de la Justice dirigée par Robert, le frère du Président, et le Conseil sioniste américain. Le Conseil refusait d’être enregistré et le Département de la Justice essayait de faire pression sur lui, allant un moment jusqu’à lui donner 72 heures pour s’enregistrer, mais en vain. L’examen de documents récemment déclassifiés contenant les comptes rendus de ces réunions entre le DJ et le CSA nous montre qu’on y a utilisé un langage de gangster. Dans l’un de ces documents, daté du 2 mai 1963, le responsable du service juridique du CSA, Simon H. Rifkind, explique aux représentants du Département de la Justice quelle est la nature du CSA, disant, « Le Conseil est composé de représentants des différentes organisations sionistes aux Etats-Unis » et de ce fait, il représente au fond « la grande majorité des juifs organisés dans ce pays. » Le message était clair : au regard de ces organisations, le Conseil est grand et puissant. Le juge Rifkind cherchait évidemment à s’assurer que les Kennedy savaient qu’ils cherchaient la bagarre avec un gorille, et non avec une quelconque petite souris.
Il ne s’en tint pas là, allant jusqu’à déclarer que le grand nombre de juifs qui avaient adhéré aux principes du sionisme ne comprendraient pas comment « notre Administration » pourrait « faire tant de mal au mouvement sioniste et compromettre l’efficacité du Conseil par son insistance pour son enregistrement. »
Ici, le juge Rifkind a veillé à utiliser l’expression « notre Administration » et non « notre gouvernement » pour faire remarquer précisément qu’il s’adressait à Kennedy en personne, que c’était les juifs qui pouvaient lui obtenir d’être élu et que s’il continuait dans son agenda, il entrait en fait en guerre avec la communauté juive organisée.
Une autre réunion très importante qu’il est intéressant de noter s’est tenue le 17 octobre 1963 entre le Département de la Justice et le Conseil sioniste américain. Lors de cette rencontre, le juge Rifkind a exigé le non enregistrement, invoquant le fait que « l’opinion de la plupart des personnes affiliées au Conseil était qu’un tel enregistrement... finirait par anéantir le mouvement sioniste », ajoutant qu’il ne croyait pas que ses clients puissent faire « la moindre demande de document ou signer le moindre papier qui porteraient l’indication que l’organisation était l’agent d’un mandant étranger ». Autrement dit, « Allez vous faire voir, les Américains, vous et vos lois, nous ferons ce que nous voulons », et il s’agissait tout autant d’une menace à l’Administration, indiquant qui, en réalité, gouvernait le pays, non pas les frères Kennedy mais les personnes « affiliées » au CSA. Une fois traduite de son langage de gangster en langage politique compréhensible, cette déclaration était effectivement un avertissement, une menace directe, à l’Administration que la guerre était commencée. Il fallait en tenir compte ou non, les Kennedy ont compris cela comme une véritable menace mais néanmoins, l’Administration décida de maintenir sa position.
Le 22 novembre 1963, le Président John Kennedy était assassiné à Dallas. Comme le CSA en était à son crépuscule, l’AIPAC arriva au galop, créé et dirigé par les mêmes personnes qui avaient fondé et géré le CSA, avec le même objectif. Cette fois pourtant, le message fut clair pour tous sur la Colline du Capitole, clair à entendre et à comprendre : « Ne vous mettez pas sur notre chemin pour nous empêcher d’influencer l’opinion publique, la politique et les lois. »
Manifestement, le message a été efficace pour tous les dirigeants états-uniens, sauf quelques-uns comme James Traficant qui a agi selon les instructions. Selon l’ancien membre du Congrès, Israël reçoit 15 milliards de dollars d’aides, sur l’argent des contribuables états-uniens, sans le moindre débat ou une simple discussion au niveau de la Chambre des Représentants ou du Sénat. Pourquoi ? Parce que personne n’ose poser de questions. Pourquoi la plupart de nos hommes politiques vont-ils faire un pèlerinage à Tel-Aviv et sur le « Mur des lamentations » à Jérusalem pour avoir la bénédiction d’Israël avant même d’être acceptés par leur propre parti politique, ici, aux Etats-Unis ? Pourquoi notre Congrès est-il toujours partagé sur toutes les autres questions qu’il a à débattre, sauf quand il s’agit d’Israël ? Nous nous souvenons tous du commentaire de l’ancien Premier ministre israélien, Ariel Sharon, à son ministre des Affaires étrangères, Shimon Peres, en octobre 2001 : « Ne t’inquiète pas à propos de la pression américaine, nous le peuple juif, nous contrôlons l’Amérique. » Quand ceux qui veulent voir font le constat de cette situation, ils sont traités d’antisémites, bien que ce qu’ils disent ne soit que la vérité.
Le « contrôle » dont Sharon parlait existait depuis longtemps déjà. Pensez à ce que le défunt sénateur Fulbright (qui présidait la Commission des relations étrangères du Sénat et qui a tenu des audiences en 1963 à propos du Conseil sioniste américain pour qu’il soit enregistré comme agent étranger), ce sénateur Fulbright a déclaré sur la chaîne de télévision CBS, à l’émission Face à la Nation, « Je me rends compte à quel point il est presque impossible dans ce pays de conduire une politique étrangère qui ne soit pas approuvée par les juifs... Un contrôle épouvantable que les juifs possèdent sur les médias d’informations et le barrage qu’ils ont construit au Congrès... L’influence juive ici domine totalement la scène et fait qu’il est presque impossible d’obtenir du Congrès quelque chose qu’ils n’approuvent pas. » Ces mots n’ont pas été prononcés par un chercheur ou un journaliste, mais par un héros américain courageux qui a vraiment vécu et expérimenté l’influence juive sur notre système politique et nos médias.
Cette occupation politique israélienne des Etats-Unis ne devrait pas se poursuivre sans être remise en cause, et la communauté juive américaine devrait comprendre que les secrets ne peuvent être cachés au peuple indéfiniment. Il faut au moins une révolution pour corriger cette situation. Cette action correctrice doit être décidée dans les urnes, en élisant des gens qui ne craignent pas de défier l’AIPAC et consorts et de faire une politique étrangère américaine, vraiment américaine, et non israélienne.
Comme première étape dans ce processus, gardons les mots de notre cher Président martyr, John F. Kennedy, à l’esprit : « Ceux qui rendent la révolution pacifique impossible rendent la révolution violente inévitable. »

(JPG) Hesham Tillawi, docteur en relations internationales, est journaliste palestino-américain, analyste politique et animateur radio et télé. Il a rédigé cet article pour PalestineChronicle.com.
Voir le site : http://www.currentissues.tv
Il peut être contacté à l’adresse : tillawi@currentissues.tv.
NDT : S’agissant d’une dénonciation de la politique sioniste, d’Israël, du Conseil sioniste américain puis de l’AIPAC, il est clair que le terme « juifs » est utilisé dans l’article pour « sionistes ».
14 septembre 2009 - Source : Palestine Chronicle et Current Issues TV- traduction : JPP


http://www.info-palestine.net/



The Israeli Occupation of America: How Israel Gained Control of American Foreign Policy and Public Opinion
By Hesham Tillawi, PhD
”Israel need not apologize for the assassination or destruction of those who seek to destroy it. The first order of business for any country is the protection of its people.”Washington Jewish Week, October 9, 1997
I came from a country occupied militarily by Israel to the land of “the free and the brave” only to find out it too was occupied politically by Israel.
The Palestinian people, holding on to whatever shred of hope they can, are counting on the day Americans see the error of their ways and change their opinion of the whole Middle East situation and understand it for what it truly is–A conquered, oppressed people living a hellish existence under a maniacal, occupying power and who will then contact their representatives in Congress and have them put the heat on Israel in fulfilling the agreements she made years ago with the PLO such as Oslo, Taba, Camp David, Wye River, the Road Map, or even Annapolis.
The sad fact however is that the Americans–as much as they champion themselves as a “free people”–are in no better shape than the Palestinians. On the contrary, the American position is worse than that of the Palestinians. The Palestinians can identify the enemy–he is the one with the gun and blowing away their loved ones. They KNOW they are occupied and oppressed. They KNOW how Israel occupied Palestine, killed its inhabitants and forced the majority of those who survived the carnage out of their homes and lands to then live as strangers in refugee camps.
The Americans however, have no idea. Like a drug addict who thinks he feels great after shooting up, he does not realize he is a slave, to his substance and to his pusher. The history of how the Zionists’ controlled England is not shrouded in mystery. Through Jewish control of the British government the Balfour Declaration was drafted that “gave” the land of Palestine to the Jews after WWI, a land they did not own or possess.
But how in the world did they occupy the United States politically? There is no real “Balfour Declaration” we can point to as proof.
Or can we?
Jewish influence in American politics–while there from the earliest days and certainly apparent during the Wilson, Roosevelt and Truman administrations–did not become the force it is today until the Kennedy era, or, rather, AFTER the Kennedy era.
As all know, in 1961 John Kennedy became the 35th President of the United States, a presidency cut short as a result of his assassination in Dallas on November 22, 1963. Robert Kennedy, the president’s younger brother was Attorney General of the United States and therefore the head of the Department of Justice.
What is little-known is that the Kennedy’s realized early on that indeed the country was in trouble and that something needed to be done about it. The trouble in this case was the influence slithering its way into American political life from a far-away state only about 12 years old known as Israel. Both Kennedy brothers, learning politics at their father Joseph’s knee, understood the dynamic of this thing known as “Jewish interests”, how it would play out and what the repercussions would be for America.
Of the many issues revolving around Israel and the Zionist question the two more important as pertains the Jewish state were (A) Israel’s nuclear program, and (B) the issue of an organization known as the American Zionist Council.
According to Pulitzer Prize winning author Seymour Hersh, President Kennedy was profoundly committed to nuclear nonproliferation and was categorically opposed to nuclear weapons in the Middle East, which meant opposing Israel’s nuclear program. Hersh states that JFK exerted heavy pressure on Israel to stop the program and was serious about it. At the time Kennedy was in the middle of crises mode with the Russians in trying to arrange a nonproliferation treaty with them and therefore Israel’s nuclear program would be a big embarrassment. In addition to being an embarrassment it would open up the possibility of a nuclear conflict with Russia, given her allies in the Middle East, something made all the more believable in the aftermath of the Cuban Missile Crisis that almost resulted in a nuclear war between the two giants. John Kennedy had nightmares about the prospect of nuclear proliferation, saying “I am haunted by the feeling that by 1970, unless we are successful, there may be ten nuclear powers instead of four, and by 1975, 15 to 20…. I see the possibility in the 1970s of the president of the United States having to face a world in which 15 or 25 nations may have these weapons. I regard this as the greatest possible danger and hazard.”
Secret letters and secret meetings between Kennedy and Ben-Gurion give a clear picture of the difficulty Kennedy faced in negotiating with the Israeli Prime Minister who stated many times that nothing will save Israel but nuclear power. According to author Michael Collins Piper in his book Final Judgment Ben Gurion wrote Kennedy saying: “Mr. President, my people have the right to exist, and this existence is in danger.”
It does not take a skilled translater to figure out what Ben Gurion was saying, namely that Kennedy’s opposition to nuclear weapons in the Middle East was seen as an existential threat to the Jewish people and their newly-formed state. Going further, Kennedy insisted on inspections of Israel’s program as evidenced in a secret letter sent to then-Israeli Prime Minister Levy Eshkol that stated that American support of Israel “could be jeopardized” if the Americans were not allowed to inspect the Israeli nuclear facilities.
As if the aforementioned were not enough, there was another front in this private war between Kennedy and the “Jewish state” equally important in its scope if we are to understand what kinds of forces were at play here that led to America’s change of policy with regards to Israel. It involves the issue of spying, bribery and the direct controlling of American politicians by a foreign power and the one creature at the center of all of it was something known as the American Zionist Council and the Kennedys’ insistence it register as a foreign agent under the provisos of FARA, the Foreign Agent Registration Act passed by Congress back in 1938 to prevent German agents in the U.S. from buying their way into the American system of government and public opinion. The purpose of FARA was “to insure that American public and its law makers know the source of information- propaganda intended to sway public opinion, policy, and laws.”
In other words the Kennedy’s understood the danger of the Zionist Movement on the United States of America and treated it just like Germany was treated during the Hitler years. The Kennedy’s understood the reality of the situation as it existed during their days in government, that the AZC was an agent of a foreign government, Israel, which would prevent it from buying American politicians and exerting the kind of influence over public opinion making that for all intents and purposes is now is a fait accompli.
Negotiations went back and forth between the Department of Justice headed by the President’s brother Robert and the American Zionist Council. The council refused to register and the DOJ tried to exert pressure on them, even going so far in one instance as giving them 72 hours to register, but at no avail. Examining the newly-de-classified documents containing the minutes of those meetings between the DOJ and the AZC one can see the language of gangsters being used. In one of those documents dated May 2, 1963 the head legal counsel Simon H. Rifkind for the AZC explained to the representatives of the DOJ the nature of the AZC, saying “The council is composed of representatives of the various Zionist organizations in the United States” and thereby, in effect, it represented “the vast majority of organized Jewry within this country.” The message was clear here–As far as organizations go it is big and powerful. Judge Rifkind obviously wanted to make sure the Kennedy’s knew they were picking a fight with a gorilla and not some small mouse.
He did not stop there but went further by stating that the vast number of Jews who adhered to the principles of Zionism could not understand how “our administration” could “do such harm to the Zionist movement and impair the effectiveness of the council by insistence on registration.”
Here Judge Rifkind made sure he used the phrase “our administration” instead of “our government” to make a specific point, namely that he was talking about Kennedy personally, that it was the Jews responsible for him getting elected and that if he continued with his agenda he was in effect entering into a war with organized Jewry.
Another meeting very much worth noting was held on October 17, 1963 between DOJ and AZC. In this meeting Judge Rifkind insisted on non registering, citing that fact that “It was the opinion of most of the persons affiliated with the Council that such registration…would eventually destroy the Zionist movement” and adding that he did not believe his clients would “file any papers or sign any papers indicating that the organization was an agent of a foreign principal”. In other words, “Screw You America and your laws, we’ll do what we want” as well as threatening the administration and telling them who really ruled the country, not the Kennedy brothers but rather the persons “affiliated” with AZC. Once translated from Gangsterese into understandable political language, this statement was in effect a direct warning/threat to the Administration that the war was on. It is up for grabs whether or not the Kennedys understood this to be the real threat it was, but nevertheless the Administration decided to continue with its position.
On November 22, 1963 President John Kennedy was assassinated in Dallas. As the AZC went away into the sunset, AIPAC came riding in, born and led by the same persons who created and managed AZC for the same purpose. This time however, the message went out clearly for all on Capitol Hill to hear and understand–“Do not stand in our way of influencing public opinion, policy, or laws.”
Obviously, the message has been effective, as all American leaders save a few such as James Traficant have done as instructed. According to the former Congressman, Israel receives $15 Billion worth of aid from the American Taxpayers without a single discussion or a single argument on the floor of either the house of Representatives or the Senate. Why? Because no one dares to question it. Why is it that most of our politicians make pilgrimage to Tel Aviv and the “wailing wall” in Jerusalem to get the blessing of Israel before they are even approved by their own political parties here in the United States? Why is it our Congress is always split down the middle on all other issues presented to them except when it deals with Israel? We all still remember the comment made by former Israeli Prime Minster Ariel Sharon to his Foreign Minister Shimon Peres in October 2001: “Don’t worry about American pressure, we the Jewish people control America.” When people with eyes to see state that fact they are called anti-Semites, despite the fact that what is being said is the truth.
The “control” Sharon spoke about has been there for a long time now. Consider what the late Senator Fulbright (who chaired the Senate Foreign Relations Committee and who held hearings back in 1963 regarding the AZC and the fact it should be registered as a Foreign Agent registration) said when speaking on the CBS television program “Face the Nation” had to say–
“I am aware how almost impossible it is in this country to carry out a foreign policy not approved by the Jews…Terrific control the Jews have over the news media and the barrage the Jews have built up on Congress… the Jewish influence here is completely dominating the scene and making it almost impossible to get Congress to do anything they (the Jews) don’t approve of.”
These words were not spoken by a researcher or a reporter but by a brave American hero who actually lived through and experienced the Jewish influence over our political system and media.
This Israeli political occupation of the United States should not go on unchallenged, and American Jewry should understand that secrets cannot be hidden from the people forever. Nothing less than a revolution will correct this situation. The corrective action should be taken at the ballot boxes by electing people who are not afraid to challenge AIPAC and the likes and make America’s Foreign Policy truly American and not Israeli.
As a first step in this process, let us keep the words of our dear martyred President John F Kennedy in mind– “Those who make peaceful revolution impossible will make violent revolution inevitable”.
Hesham Tillawi, PhD International Relations is a Palestinian American writer, Political Analyst and a TV and Radio Talk Show Host. His program Current issues with Hesham Tillawi can be viewed Live every Thursday evening at 6:30PM Central Standard Time on Cox Cable system Channel 15 in Louisiana, Nationwide on Bridges TV, and Worldwide on Amazonas Satellite, as well as Live on the Internet at http://www.currentissues.tv and can be contacted at tillawi@currentissues.tv Interviews then archived for on demand viewing at www.currentissues.tv Radio show broadcast on RBN www.republicbroadcasting.org every Saturday at 4-6 PM Central Time



18/09/2009
UN body urges Israel to allow nuclear inspection
By Reuters

Arab states in the United Nations nuclear assembly on Friday won narrow approval of a resolution urging Israel to put all its atomic sites under the world body's inspection and join the Non-Proliferation Treaty.

Israel deplored the measure for singling it out while many of its neighbors remained hostile to its existence, and said it would not cooperate with it.

The non-binding resolution, which passed for the first time in 18 years of attempts thanks to more developing nation votes, voiced concern about "Israeli nuclear capabilities" and urged the International Atomic Energy Agency to tackle the issue.Israel is one of only three countries worldwide along with India and Pakistan outside the nuclear NPT and is widely assumed to have the Middle East's only nuclear arsenal, though it has never confirmed or denied this.

Iranian Ambassador Ali Asghar Soltanieh, whose country's disputed nuclear program is under IAEA investigation, told reporters Friday's vote was a "glorious moment" and "a triumph for the oppressed nation of Palestine".

UN Security Council members Russia and China also backed the resolution, which passed by 49 votes to 45 against in a floor vote at the IAEA's annual member states conference.

The vote split along Western and developing nation lines. There were 16 abstentions.

"Israel will not cooperate in any matter with this resolution which is only aiming at reinforcing political hostilities and lines of division in the Middle East region," chief Israeli delegate David Danieli told the chamber.

Western states said it was unfair and counterproductive to isolate one member state. They said an IAEA resolution passed on Thursday, urging all Middle East nations to foreswear atomic bombs, included Israel and made Friday's proposal unnecessary.

Arab nations said Israel had brought the resolution on itself by having never signed the 40-year-old NPT.

Before the vote, U.S. Ambassador Glyn Davies said the resolution was "redundant ... Such an approach is highly politicized and does not address the complexities at play regarding crucial nuclear-related issues in the Middle East."

Calling the resolution "unbalanced", Canada tried to block a vote on the floor with a "no-action motion". But the procedural maneuver lost by an eight-vote margin. The same motion prevailed in 2007 and 2008.

A senior diplomat from the non-aligned movement of developing nations said times had changed.

"People and countries are bolder now, willing to call a spade a spade. You cannot hide or ignore the truth, the double standards, of Israel's nuclear capability forever," he said.

"The new U.S. [Obama] administration has certainly helped this thinking with its commitment to universal nuclear disarmament and nuclear weapons-free zones," they said.

The measure was last voted on in 1991 when it passed by 39-31 with 13 abstentions when IAEA membership was much smaller.

Since then there have only been official summaries of debate on this item or successful motions for adjournment or no action.




lu sur: cristos.over-blog.com (le blog de Bob Gratton)

Ria Novosri : 18/ 09/ 2009MOSCOU, 18 septembre - RIA Novosti. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a approuvé vendredi une résolution invitant Israël à se joindre au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires et à ouvrir ses sites nucléaires aux inspecteurs de l'ONU, rapportent les agences européennes.
Israël est, avec l'Inde et le Pakistan, l'un des trois pays qui n'ont pas signé le traité. L'Etat hébreu [NDLR : en fait l'état juif ] est présumé posséder l'arme nucléaire, mais les autorités israéliennes refusent de le reconnaître.

Votée vendredi à Vienne lors d'une conférence annuelle de l'AIEA, la révolution a recueilli 49 voix pour, 45 voix contre et 16 absentions. La Russie et la Chine ont voté pour ce document.

Le représentant d'Israël à l'AIEA s'est empressé de déclarer que son pays regrettait de voir l'agence adopter la résolution, sans avoir l'intention de l'appliquer.

"Sur aucune question Israël ne suivra cette résolution qui vise à aggraver l'animosité politique au Proche-Orient", a affirmé après le vote le directeur adjoint de la Commission israélienne de l'énergie nucléaire David Danieli.

Source : Ria Novosti

NDLR :

Toutes les études de l'AIEA montrent que l'Iran ne développe pas l'arme nucléaire.
Toutes les études montrent que les juifs israéliens ont développé illégalement l'arme nucléaire.
Et les juifs israéliens accusent (à tort) l'Iran d'un délit que seuls les juifs israéliens ont commis. Cela s'appelle une inversion accusatoire : c'est ce que pratique systématiquement l'entité sioniste pour cacher ses crimes à travers l'histoire. Elle utilise pour ceci toutes les ruses et tous les artifices possibles : la propagande intensive par les médias, les faux enseignements scolaires, les lois mémorielles staliniennes afin d'empécher les historiens et les journalistes de s'exprimer (comme cette fameuse loi "Martin Luther King" en gestation)...

Cette réaction de la communauté internationale devant le danger de l'entité juive israélienne est une excellente nouvelle.

alterinfo.net:

L'arsenal atomique d'Israel "préoccupe" la Conférence générale de l'AIEA
19/09/2009

image
VIENNE - La Conférence générale de l'AIEA a exprimé vendredi "sa préoccupation" face à l'arsenal atomique d'Israël, dont l'existence n'est ni confirmée ni démentie par Jérusalem, dans une résolution appelant par ailleurs l'Etat hébreu à abandonner l'arme nucléaire.


Les Etats arabes ont réussi à faire passer un texte, non contraignant cependant, exprimant "la préoccupation sur les capacités nucléaires israéliennes et (appelant) Israël à adopter le Traité de non-prolifération (TNP) et placer ses sites nucléaires sous les garanties de sauvegarde de l'Agence internationale de l'énergie atomique".

Les pays occidentaux ont dans un premier temps tenté d'empêcher un vote sur cette résolution jugée contreproductive, surtout après l'adoption d'un autre texte jeudi appelant tous les Etats du Proche-Orient à renoncer aux armes nucléaires.Mais leur motion a été repoussée et la résolution a été adoptée par 49 voix pour, 45 contre et 16 abstentions. C'est la première fois depuis 1991 qu'une telle résolution est adoptée à l'AIEA sur Israël, considéré comme l'unique puissance atomique du Proche-Orient.

La délégation israélienne a "déploré" ce vote et annoncé que l'Etat hébreu "ne coopèrera pas". Le responsable adjoint de la Commission israélienne de l'énergie atomique David Danieli a souligné que le seul but de la résolution était de "renforcer les lignes de division et les hostilités politiques au Proche-Orient".

L'Iran, qui ne reconnaît pas Israël et dont le président Mahmoud Ahmadinejad lance régulièrement des diatribes contre l'Etat hébreu, a soutenu le document des pays arabes. Son représentant à l'AIEA, Ali Asghar Soltanieh, a jugé que l'arsenal israélien "est une menace potentielle pour la paix et la sécurité du monde" et sape la crédibilité du régime de non-prolifération. L'adoption de ce texte est, selon lui, "une très bonne nouvelle et un triomphe pour la nation oppressée de Palestine".
Ennaharonline/ AFP
Algerie







FINAL JUDGMENT: EBOOK (US$10,00)
The Missing Link in the JFK Assassination Conspiracy

by Michael Collins Piper

First soft cover edition published in 1994. Sixth edition, second printing, published in 2005.
665 pages (including index) The most recent sixth edition offered by America First Books as an ebook.

eBook Summary: Arguably this is the best analysis in existence of one of the most pivotal crimes of the Twentieth Century. It is also a vital expose of the hidden real power structure of America whose virulent poison has been steadily spreading corruption throughout our increasingly distressed country.

Final Judgment documents how Israel's leaders, the Mossad, the Meyer Lansky-run organized crime syndicate, and a pro-Zionist faction of the CIA colluded to assassinate President ,John F. Kennedy. The general pattern of the JFK covert operation, to include the skillful use of "limited hang-outs," "patsies," and "false flags," has very likely been repeated in various later forms such as in the assassination of Bobby Kennedy, the murder of Martin Luther King, the mysterious death of former CIA Director William Colby, the very suspicious Oklahoma City bombing, and the Mossad-linked "controlled demolition" of World Trade Center towers on September 11, 2001. More recently, we have seen how the "High Priests of War" have flexed raw Israeli-lobby power by pushing American interventions in Afghanistan and Iraq and by promoting saber-rattling at Iran and Syria.

JFK planned a military strike to prevent an Israeli-Red Chinese scientific partnership from building the first atomic bombs for China and Israel. He sought to thwart the CIA-Mossad-Meyer Lansky partnership that controlled the heroin trade stemming from the Golden Triangle by pulling U.S. troops out of Vietnam. JFK even transferred control of Cold War espionage operations from the CIA to the Chairman of the Joint Chiefs of Staff. Through his support of Algerian independence and an "even-handedness" policy towards other Arab nations, JFK infuriated the French Secret Army Organization (OAS) and its Mossad supporters who had sent professional assassins against French President Charles DeGaulle. JFK's brother Bobby, as Attorney General, moved aggressively against the lower levels of Meyer Lansky-dominated organized crime in America. Lastly, the Kennedy family quietly talked about shutting down America's privately owned Federal Reserve banking cartel that has provided vital fiat money financing for Zionist projects.
The Kennedy brothers definitely made enemies who had not only the resources to carry out an assassination, but also had the web of allies in the controlled national media necessary to sustain a long term cover up. JFK entered office as a liberal playboy and ended up martyring himself in resonance with the ancient Celtic tune The Minstrel Boy. Final Judgment suggests that behind the scenes, JFK fought for the American national interest and lived up to the heroic imagery contained in his book Profiles in Courage and in the 1963 movie PT 109 about his WWII exploits.

Zionist Lobby Says Obama a Threat for Israel's Survival

Obama Follows JFK Example And Pressures Israel To Limit Nuclear Capability


Israel, everyone agrees, is an established nuclear weapon state. It was the sixth nation in the world—and the first in the Middle East—to develop and acquire nuclear weapons. Indeed, while exact figures are speculative, Israel's nuclear forces are believed to be (in qualitative terms at least) more like those of France and the United Kingdom than India's and Pakistan's. Yet Israel's code of conduct and discourse in the nuclear field differs distinctly from the other established nuclear weapon states. Unlike the seven acknowledged nuclear nations—the five de jure nuclear weapon states under the nuclear Non-Proliferation Treaty (NPT) (the United States, Russia, United Kingdom, France, and China) and the two de facto nuclear weapon states outside the NPT (India and Pakistan)—Israel has never advertised or even admitted its nuclear status __ Nobody—in or out of Israel—cares to ask Israeli leaders uncomfortable questions about the nation's nuclear status... In Washington, and subsequently in other Western capitals, the Israeli bomb has become a most sensitive issue, almost untouchable ... under which the United States treats Israel as a special (and unique) nuclear case. Under this policy, the United States has exercised its diplomatic influence and power to ignore and shield the Israeli case. Israel is treated as an exception, somehow exempt from the nonproliferation regime that applies to everyone else. Friends and foes of Israel (and of the United States) have to reckon with this aura of exceptionalism. For friends it is a matter of political embarrassment; for foes it highlights the double standard and inequality of America's unevenhanded approach to non-proliferation. 
—Israeli historian Avner Cohen "The Last Taboo: Israel's Bomb Revisited" Current History - April 2005


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