Pour une courte introduction en français, visionner cet extrait en français (@2:33) d'un important reportage de la BBC "Israel, Vanunu and the Bomb" (à voir en entier en version française).
L'impasse des relations israélo-étatsuniennes sous JFK a rendu fou de rage le PM d'Israël Ben-Gourion, à un point tel qu'il quitta subitement son poste de premier ministre.
Et pour ceux qui se demanderaient si la mort de son fils John Kennedy Jr. aurait un lien avec sa volonté de rouvrir l'enquête sur l'assassinat de son père: pour cause, le crash de l'avion de JFK Jr. a été considéré dès le départ comme un homicide par les enquêteurs...
5 juillet 1963M. le Premier Ministre [Levi Eshkol d'Israel]:Il me fait personnellement plaisir de vous présenter toutes mes félicitations au moment où vous commencez à assumer vos responsabilités en tant que Premier Ministre d'Israël. Nous voulons vous faire part de notre amitié et de nos meilleurs voeux dans vos nouvelles fonctions. C'est en assumant l'un des miennes que je vous écris en ce moment.Vous êtes au courant, j'en suis convaincu, des échanges que j'ai eu avec le Premier Ministre Ben-Gourion concernant les visites américaines [c'est-à-dire: les inspections] des installations nucléaires israéliennes de Dimona. Plus récemment, le Premier Ministre m'a écrit le 27 mai. Sa réponse reflète sa considération entière et personnelle concernant un problème qui, je le sais, n'est pas aisé pour votre gouvernement, ni pour le mien. Nous avons bien accueilli ce qu'a clairement réaffirmé l'ancien Premier Ministre, que Dimona sera exclusivement utilisé à des fins pacifiques et la réaffirmation de la volonté d'Israël de permettre des visites périodiques [inspections] à Dimona.Je regrette d'avoir à ajouter au poids de vos fonctions si tôt au début de l'assermentation à votre poste, mais l'importance cruciale qui doit être accordée à ce problème signifie que je dois porter à votre attention certaines considérations additionnelles émanant de la lettre de M. Ben-Gourion du 27 mai, considérations relatives à l'échéancier de ces visites.Je suis certain que vous conviendrez que ces visites doivent débuter dès que possible, conformément avec les normes internationales, résolvant ainsi tous les doutes relatifs aux intentions pacifiques du projet de Dimona. Tel que j'ai signifié à M. Ben-Gourion, l'engagement de ce gouvernement à appuyer Israël pourrait sérieusement être compromis si nous croyons ne pas pouvoir être en mesure d'obtenir des informations fiables sur un sujet aussi vital pour la paix que la question des efforts nucléaires israéliens.Par conséquent, j'ai demandé à nos scientifiques de réviser la programmation alternative des visites prévues que vous et moi avons proposées. Si l'objectif d'Israël est d'être clair au-delà du doute raisonnable, je crois que l'échéancier qui servirait au mieux nos objectifs communs se matérialiserait par une visite tôt cet été, une autre visite en juin 1964 et par la suite des visites à des intervalles de six mois. Je suis sûr qu'un tel échéancier ne causerait pas plus de difficultés que ce qui a été proposé par M. Ben-Gourion dans sa lettre du 27 mai. Il est essentiel, et ma compréhension en est que la lettre de M. Ben-Gourion est en accord avec ce point, que nos scientifiques aient accès à tous les secteurs du site de Dimona et à toutes les zones associées au complexe, telles que les installations de fabrication de combustible et l'usine de séparation de plutonium, et que suffisamment de temps soit planifié pour une inspection approfondie.Sachant que vous appréciez pleinement la signification profonde et vitale de ces enjeux pour le mieux-être futur d'Israël, pour les États-Unis et sur le plan international, je suis convaincu que vous considèrerez soigneusement notre requête et que vous y serez sympathique.
Sincèrement,
John F. Kennedy
Lettre de JFK à Levi Eskhol, président par intérim d'Israël suite à la démission avec facas du président Ben-Gourion.
Le Mossad et l'assassinat de JFK
Paul FindleyAlter Info
En Mars 1992, le Représentant de l'Illinois Paul Findley disait dans le rapport de Washington sur les affaires du Moyen-Orient, "Il est intéressant - mais pas surprenant - de noter que dans tout ce qui fut écrit et prononcé au sujet de l'assassinat de Kennedy, l'agence de renseignement israélien, le Mossad, n'a jamais été mentionnée."
Considérant que le Mossad est sans doute l'agence de renseignement la plus efficace et cruelle dans le monde, il est plutôt singulier qu'il n'ait jamais été investigué en relation avec l'assassinat de Kennedy, surtout quand pratiquement toutes les autres entités dans le monde (à court d'imitateurs d'Elvis) ont été mis en cause.
Mais tout cela a changé en Janvier 1994 avec la sortie du livre de Michael Collins Piper: Final Judgment. Dans ce livre, Piper dit, "le Mossad israélien a été un joueur de première importance (et critique) dans les coulisses de la conspiration d'assassinat de JFK. Grâce à ses ressources très vastes et à ses contacts internationaux dans la communauté du renseignement et du crime organisé, Israël avait les moyens, il avait l'opportunité, et il avait le motif de jouer un rôle de premier plan dans l'un des plus grands crimes du siècle - et il l'a fait ".
Leur motivation? Le renommé Premier ministre israélien David Ben-Gourion, qui a gouverné ce pays depuis sa création en 1948 jusqu'à sa démission le 16 Juin 1963, était tellement furieux que John F. Kennedy n'ait pas permis à Israël de devenir une puissance nucléaire que dans ses derniers jours au pouvoir, affirme Piper, il a commandé le Mossad d'élaborer un complot pour assassiner le président américain
Ben Gourion était tellement convaincu que la survie même d'Israël était menacée qu'il a dit que dans une de ses dernières lettres à JFK: "Monsieur le Président, mon peuple a le droit d'exister, et cette existence est en danger."
Dans les jours qui ont précédé la démission de Ben-Gourion, lui et JFK s'étaient embarqués dans un discret mais controversé débat sur la possibilité d'Israel d'obtenir des capacités nucléaires. Leur désaccord a finalement dégénéré en une véritable guerre de mots qui a été pratiquement ignorée par la presse. Ethan Bronner a écrit sur cette bataille secrète entre JFK et Ben Gourion des années plus tard, dans un article du New York Times du 31 octobre 1998, le qualifiant de "secret farouchement gardé". En fait, les conversations entre Kennedy / Ben Gourion sont toujours classées par le Gouvernement des États-Unis. Peut-être que c'est le cas parce la rage et la frustration de Ben Gourion est devenue si intense - et sa puissance si grande en Israël - que Piper soutient qu'il a été au centre de la conspiration pour tuer John Kennedy. Cette position est soutenue par banquier newyorkais Abe Feinberg, qui décrit la situation ainsi: "Ben-Gourion pouvait être vicieux, et il avait une telle haine du vieux [Joe Kennedy, Sr., le père de JFK]. Ben Gourion méprisait Joe Kennedy parce qu'il sentait qu'il était non seulement un antisémite, mais qu'il avait également favorisé Hitler dans les années 1930 et 40. [Nous allons aborder cet aspect de l'histoire dans un prochain article intitulé La CIA et le crime organisé: les deux faces de la même médaille].
Quoi qu'il en soit, Ben Gourion était convaincu qu'Israël avait besoin d'armes nucléaires pour assurer sa survie, alors que Kennedy était résolument contre. Cette incapacité à parvenir à un accord a entraîné des problèmes évidents. L'un de ces problèmes a découlé de la décision de Kennedy de faire de l'Amérique sa priorité en matière de politique étrangère, et non pas Israël! Kennedy prévoyait honorer la Déclaration tripartite de 1950 qui dit que les États-Unis useraient de représailles contre tout pays au Moyen-Orient qui en attaquerait un autre. Ben Gourion, d'autre part, voulait que l'administration Kennedy leur vende des armes offensives, en particulier des missiles Hawk.
Les deux dirigeants se sont ainsi engagés dans un échange épistolaire brutale, mais Kennedy ne voulait pas bouger. Ben-Gourion, obsédé par cette question, a glissé dans la paranoïa totale, pressentant que l'obstination de Kennedy était une menace flagrante à l'existence même d'Israël en tant que nation. Piper écrit: "Ben-Gourion avait consacré toute sa vie la création d'un Etat juif et à le guider dans l'arène mondiale. Et, dans les yeux de Ben Gourion, John F. Kennedy était un ennemi du peuple juif et de son Etat d'Israël bien-aimé. Il poursuit: « L'option nucléaire » était non seulement au cœur même de la vision personnelle du monde de Ben-Gourion, mais le fondement même de la politique de sécurité nationale d'Israël."
Ben Gourion était tellement préoccupé par l'obtention d'armes nucléaires que le 27 juin 1963, onze jours après avoir démissionné de ses fonctions, il a annoncé: «Je ne connais aucune autre nation dont les voisins déclarent qu'ils souhaitent la détruire, et ne le déclarent pas seulement, mais s'y préparent par tous les moyens à leur disposition. Nous devons avoir aucune illusion que ce qui est déclaré tous les jours au Caire, à Damas, et l'Irak sont que des mots. C'est la pensée qui guide les dirigeants arabes ... Je suis convaincu que la science ... est en mesure de nous fournir les armes qui serviront la paix et dissuaderont nos ennemis. "
Avner Cohen, dans son livre Israel and the Bomb (Israël et la bombe), publié par Columbia University Press, renforce ce sentiment d'urgence en écrivant: «Imprégné des leçons de l'Holocauste, Ben Gourion était consumé par des craintes pour la sécurité ... L'angoisse de l'Holocauste a dépassé Ben Gourion pour insuffler la pensée militaire d'Israël." Il ajoute de la substance à ce point en soulignant, "Ben-Gourion n'a aucun scrupule quant à la nécessité pour Israël d'obtenir des armes de destruction massive", et "la vision du monde de Ben-Gourion et son style de gouvernance est ce qui a donné forme à son rôle crucial dans le déclenchement nucléaires de progression Israël."
Kennedy, d'autre part, a été catégorique dans son refus de promouvoir l'accession d'Israël sur la scène nucléaire. Avner Cohen souligne, dans "Israel and the Bomb: «Aucun président américain n'a été plus préoccupé par le danger de la prolifération nucléaire que John Fitzgerald Kennedy. Il était convaincu que la prolifération des armes nucléaire rend le monde plus dangereux et mine les intérêts des États-Unis". Cohen continue à la fin de ce passage, "Le seul exemple que Kennedy a invoqué sur ce point était Israël."
Réalisant que Kennedy ne changerait pas d'avis, Ben Gourion a décidé de joindre ses forces avec la Chine communiste. Les deux pays se sont montrés très intéressés dans la création d'un programme nucléaire, et c'est ainsi que commencèrent leur relations secrètes conjointes. Travaillant à l'unisson par l'intermédiaire de Shaul Eisenberg, qui a été partenaire du trafiquant d'armes et comptable du Mossad Tibor Rosenbaum, Israël et la Chine procédèrent donc à développer leurs propres capacités nucléaires à l'insu des États-Unis.
Si vous trouvez ce scénario improbable, je vous encourage vivement à lire l'excellent livre de Thomas Gordon, Seeds of Fire (Graines de feu), dans lequel il expose comment le Mossad et le CSIS (les services secrets chinois) ont conspiré à de multiples occasions, non seulement pour voler des secrets militaires américains, mais également pour espionner le programmes de renseignement américains par le biais du logiciel PROMIS du Département de la Justice. Cet exemple, j'en ai bien peur, n'est qu'un premier exemple dans lequel l'écho de l'assassinat de JFK résonne encore aujourd'hui dans notre monde post- 11 septembre. Le danger que représentait la course d'Israël et la Chine en vue d'obtenir la Bombe est devenue une situation très volatile, et a été étroitement surveillé par la CIA.
Dans l'intention de poursuivre sur cette voie, les Israéliens ont construit l'installation nucléaire de Dimona. Quand Kennedy a demandé que les États-Unis inspectent ces installations, Ben Gourion était si furieux qu'il a construit un autre FAUX établissement qui ne présentait aucune preuve de recherche et de développement nucléaire. (Ce scénario ne sonne-t-il pas étrangement familier dans le contexte de ce qui se passe actuellement concernant l'Irak de Saddam Hussein?) Pleinement conscients de leurs manigances, JFK a dit à Charles Bartlett, "Les fils de pute me mentaient constamment sur leurs capacités nucléaires. "
Avner Cohen, dans "Israel and the Bomb", réitère cette déclaration en disant que Ben-Gourion prenait la question nucléaire tellement à cœur qu'il en "a conclu qu'il ne pouvait pas dire la vérité sur Dimona aux dirigeants américains, pas même en privé. "
Dr. Gerald M. Steinberg, professeur de sciences politiques à l'Université Bar-Ilan de BESA Center for Strategic Studies à Tel Aviv, insiste en disant: "Entre 1961 et 1963, l'administration Kennedy a exercé de grandes pression sur Ben-Gourion afin qu'il accepte l'inspection internationale de Dimona et qu'Israël abdique leurs armes nucléaires. Cette pression ne semble pas avoir modifié la politique israélienne, mais elle a été un facteur contribuant à la démission de Ben-Gourion en 1963."
Pour exprimer en termes modernes à quel point la situation était rendue grave, regardez ce qui se passe en Irak avec l'inspection par les équipes de sécurité des Nations Unies des palais royaux et des bunkers cherchant des armes et des matériaux nucléaires. Cette question est si urgente que notre pays est sur le bord de la guerre. Quarante ans plus tôt, la pression que JFK a exercée sur Ben-Gourion était aussi forte que celle que George Bush impose à Saddam Hussein aujourd'hui.
Dans "Israel and the Bomb", Avner Cohen renforce ce point. Pour forcer Ben-Gourion à accepter les conditions, Kennedy a utilisé le levier le plus efficace à la disposition d'un président américain face à Israël: la menace qu'une solution insatisfaisante compromettrait l'engagement et le soutient du gouvernement des États-Unis envers Israël."
La pression sur Ben-Gourion était si intense qu'il a fini par quitter son poste. Mais Kennedy, dans un vrai style pit-bull, n'épargna pas le successeur de Ben-Gourion, Levi Eshkol, selon ce que rapporte Avner Cohen. "Kennedy dit à Eshkol que l'engagement et le soutien des États-Unis envers Israël 'pourrait être sérieusement compromis' si Israël ne laissait pas les États-Unis obtenir des 'informations fiables' au sujet de ses efforts dans le domaine nucléaire. Les demandes de Kennedy étaient sans précédent. Elles conduisent, en effet, à un ultimatum." Cohen conclut cette pensée en affirmant: "La lettre de Kennedy a précipité une situation proche de la crise dans le bureau d'Eshkol."
En fin de compte, comme nous le savons tous, Kennedy a été assassiné en novembre 1963, mais le fait que la Chine a effectué son premier test nucléaire en Octobre 1964 est certainement beaucoup moins connu. Ce qui rend cet événement plus profond est la déclaration de Piper qui dit que même si Israël a déclaré que ses premiers essais nucléaires ont eu lieu en 1979, en fait ils ont réellement eu lieu en octobre 1964 en collaboration avec les Chinois! Si cela est vrai, alors en plus du mois d'août 1945, lorsque les États-Unis ont largué des bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki, le mois d'octobre 1964 pourrait avoir été le mois le plus dangereux dans l'histoire du 20e siècle.
Revenons à l'assassinat de JFK et à ses résultats directs en ce qui concerne le lobby juif, la politique étrangère américaine et la militarisation d'Israël. Pour estimer la puissance considérable du lobby israélien dans ce pays, le vénérable sénateur J. William Fulbright a déclaré à l'émission Face the Nation (CBS) le 15 avril 1973, "Israël contrôle le Sénat des États-Unis". Le Sénat est subordonnée, mais beaucoup trop; nous devrions être plus concernés par les intérêts des États-Unis plutôt que de suivre les ordres d'Israël. La grande majorité du Sénat des États-Unis - autour de 80% - appuie complètement Israël; tout ce qu'Israël veut, Israël l'obtient. Cela a été démontré maintes et maintes fois, et cela a rendu [la politique étrangère] difficile pour notre gouvernement. "
Vous avez entendu ce que le sénateur Fulbright a dit? Ce n'est pas un théoricien de la conspiration, un fou ou un antisémite du KKK. C'est un sénateur américain très respecté qui dit qu'environ 80% du Sénat est dans la poche d'Israël. Ajoutant du poids à cet argument, le Rep. Paul Findley a dit, qui était cité dans le rapport de Washington sur les affaires du Moyen-Orient en mars 1992: "Durant la campagne de John Kennedy à la présidence, un groupe juif de New York avait proposé en privé de couvrir ses frais de campagne s'il voulait les laisser mener sa politique au Moyen Orient. Il n'était pas d'accord ... En tant que président, il a fourni un soutien limité à Israël."
Pour comprendre l'importance des décisions de Kennedy lors de sa présidence de courte durée, nous devons nous pencher sur la question du financement des campagnes électorales. Considérant l'influence que le lobby israélien exerce dans le Sénat des États-Unis (répercutant les paroles du sénateur Fulbright), il a dû être tellement furieux lorsque le président Kennedy a décidé de vraiment couper court aux pratiques en vigueur de financement des campagnes, car cette méthode rendait tant de politiciens dépendants de l'énorme source de financement de la part de groupes d'intérêts particuliers ("lobbyistes"). Malheureusement, Kennedy n'a pas eu le temps de mettre en œuvre ce programme, et à ce jour notre système politique est toujours monopolisé par les lobbyistes des mêmes groupes d'intérêts spéciaux. On peut seulement imaginer quels changements auraient pu se produire dans notre politique étrangère si Kennedy avait éradiqué ces vipères et suceurs de sang des salles de congrès.
Tragiquement, les idées Kennedy ne se sont jamais réalisées, et sa dure bataille avec le Premier ministre Ben Gourion à savoir si Israël devrait être autorisée à développer un programme nucléaire a été finalement perdue. La raison en est que Lyndon Baines Johnson, que Kennedy voulait rejeter de son ticket de 1964 en raison de son aversion extrême à son égard, fut à l'origine d'un renversement complet de la politique étrangère. Comme vous le verrez, non seulement le programme d'armes nucléaires d'Israël allait se poursuivre loin de toute supervision, mais Israël est également devenu le principal bénéficiaire de notre aide étrangère.
Mais ce revirement absolu ne serait pas arrivé si Kennedy n'avait pas été assassiné. Jusqu'à ce que LBJ devienne président, Kennedy avait traité avec le Moyen-Orient d'une manière qui bénéficiait le plus aux États-Unis. Son objectif principal - et qui serait le plus apte à maintenir la paix - était un équilibre des forces au Moyen-Orient afin que chaque pays soit en sécurité. Cette décision adhérait à la Déclaration tripartite que les États-Unis ont signé en 1950. Mais sous l'administration Johnson, ce fragile équilibre a été rompu, et en 1967 - soit quatre ans seulement après l'assassinat de Kennedy - les États-Unis étaient devenus le principal fournisseur d'armes d'Israël, alors que NOS intérêts étaient relégués loin derrière ceux d'Israël!
Michael Collins Piper l'écrit: « Le bilan est le suivante: JFK était fermement déterminé à empêcher Israël de fabriquer la bombe nucléaire. LBJ a simplement détourné le regard dans la direction opposée. La mort de JFK s'est en effet avérée bénéfique pour les ambitions nucléaires d'Israël comme les preuves l'indiquent."
Reuven Pedatzer écrivait, dans un compte-rendu critique du livre d'Avner Cohen "Israel and the Bomb" paru dans le quotidien israélien Ha'aretz du 5 février 1999: «L'assassinat du président américain John F. Kennedy a mis brutalement fin aux pressions massives exercées par l'administration américaine sur le gouvernement d'Israël en vue que ce dernier mette un terme à son programme nucléaire." Il poursuit, "Kennedy a dit très clairement au Premier ministre israélien qu'il n'accepterait en aucun cas qu'Israël devienne un État nucléaire". Pedatzer poursuit: «Si Kennedy était resté en vie, il est douteux qu'Israël détienne aujourd'hui l'option nucléaire», et que "la décision de Ben Gourion de démissionner en 1963 a été prise dans une large mesure dans le contexte de l'énorme pression que Kennedy exerçait sur lui concernant la question nucléaire."
Si vous n'êtes toujours pas convaincu; que diriez-vous de quelques chiffres? Dans le dernier budget de Kennedy pour l'année 1964, l'aide israélienne était de 40 millions de dollars. Dans le premier budget de LBJ pour 1965, cette aide a grimpé à 71 millions de dollars, et en 1966 elle a plus que triplé par rapport aux deux années antérieures jusqu'à atteindre 130 millions de dollars! De plus, sous l'administration Kennedy, presque aucune aide américaine à Israël n'était de nature militaire. Au lieu de cela, elle était répartie également entre les prêts au développement et l'aide alimentaire en vertu du Programme PL480. Pourtant, en 1965 sous l'administration Johnson, 20% de notre aide à Israël était pour l'armée, tandis qu'en 1966, 71% a été utilisé pour du matériel de guerre.
Poursuivant dans cette même veine, en 1963, l'administration Kennedy a vendu 5 missiles Hawk à Israël dans le cadre d'un système de défense aérienne. En 1965-66, cependant, LBJ a concédé 250 chars sur Israël, 48 avions d'attaque Skyhawk, plus des fusils et de l'artillerie qui étaient tous de nature offensive. Si vous vous demandiez quand la machine de guerre israélienne a été créée, eh bien voilà! LBJ en a été le père.
Selon Stephen Green, dans son livre Taking Sides: America's Secret Relations with a Militant Israel: "Les 92 millions de dollars d'aide militaire fournie durant l'année fiscale 1966 dépassaient le total de toute l'aide militaire officielle fournie à Israël cumulativement pendant toutes les années depuis la fondation de cette nation en 1948."
Green poursuit: «70% de toute l'aide officielle des États-Unis à Israël a été militaire. Les États-Unis ont donné à Israël plus de 17 milliards $ d'aide militaire depuis 1946, dont la quasi-totalité - plus de 99% - ont été fournis depuis 1965."
Pouvez-vous voir ce qui se passe ici? Moins de deux ans après l'assassinat de JFK, Israël est passé d'un pays faible membre de la volatile communauté moyen-orientale qui n'était pas été autorisé à développer des armes nucléaires, à celui d'un pays en bonne voie de devenir une force militaire indéniable sur la scène mondiale. John Kennedy a mis catégoriquement son poing sur la table et a refusé de permettre à Israël de développer un programme nucléaire, alors que LBJ a fait exactement le contraire en l'aidant et en le soutenant. «En 1968, le président n'avait pas l'intention de faire quoi que ce soit pour arrêter la bombe israélienne."
Le résultat de ce changement de cap entre les administrations Kennedy et Johnson est, à mon avis, la raison principale derrière nos problèmes actuels au Moyen-Orient qui ont abouti aux attaques du 11 septembre et à notre prochaine guerre contre l'Irak (et au-delà). J'ai une grande confiance en cette déclaration, car tel que Michael Collins Piper le souligne, voici les résultats de l'assassinat de john F. Kennedy:
1) Notre aide étrangère et militaire à Israël a augmenté de façon spectaculaire après que LBJ soit devenu président.
2) Plutôt que d'essayer de maintenir un équilibre au Moyen-Orient, Israël a soudainement émergé comme la force dominante.
3) Depuis l'administration LBJ, Israël a toujours eu des armes de loin supérieures à ses voisins directs.
4) En raison de cette évident et indéniable accroissement de la machine de guerre israélienne, le Moyen-Orient est dans la tourmente constante.
5) LBJ a également permis à Israël de poursuivre son développement nucléaire, ce qui lui permit de devenir la sixième plus grande force nucléaire au monde.
6) Enfin, nos énormes dépenses en aide étrangère à Israël (qui représente au bout du compte environ 10 milliards $ / an) a créé une situation de belligérance et de représailles sans fin au Moyen-Orient, plus un mépris et une hostilité envers les États-Unis pour leur rôle favorisant l'armée d'Israël. En Israël, et surtout aux yeux de David Ben-Gourion à l'époque, quelles étaient leurs alternatives -- rester affaibli (ou au moins équilibré) par rapport à leurs voisins et les mains liées par le refus de JFK de se plier à leur volonté, ou encore TUER l'homme qui les empêche de devenir la force dominante au Moyen-Orient, le bénéficiaire d'énormes quantités d'aide militaire, et l'une des forces nucléaires de première importance dans le monde? C'est quelque chose à penser. Aussi, tandis que ces pensées se bousculent dans votre tête, posez-vous cette question. Si Kennedy, Lyndon B. Johnson, et toutes les administrations ultérieures avaient adhéré à la Déclaration tripartite de 1950 et fait tout en leur pouvoir pour maintenir l'équilibre au Moyen-Orient au lieu de pousser Israël à l'avant-garde, nos tours jumelles auraient-elles été attaquées le 11 septembre 2001, et serions-nous aujourd'hui au bord d'une guerre potentiellement catastrophique? C'est certainement quelque chose à méditer.
Le rôle du Mossad dans la conspiration d'assassinat de JFK
article original en anglais: http://afrocubaweb.com/news/mossadjfk.htm
Voici le texte préparé par Michael Collins Piper dans le cadre d'une conférence sur son livre de 760 pages Final Judgment: The Missing Links in the JFK Assassination Conspiracy, qui accuse les services de renseignement d'Israël, le Mossad, d'avoir collaboré aux côtés de la CIA dans l'assassinat du président américain John F. Kennedy.
Par Michael Collins Piper
L'agent des renseignements français Herve Lemarr a écrit que: «L'assassinat du président Kennedy a été l'œuvre de magiciens. C'était un tour de passe-passe, avec tous les accessoires et faux miroirs, et lorsque le rideau est tombé les acteurs et même les décors ont disparu. Or les magiciens n'étaient pas des illusionnistes mais des professionnels, des artistes en leur genre.»
Depuis le 22 novembre 1963, de nombreuses personnes ont passé quantité de temps à étudier l'assassinat, en présentant un large éventail de théories.
La plupart des travaux ont été consacrés à ce qu'un critique très perspicace a décrit comme «une préoccupation obsessionnelle pour la quête microanalytique de faits sur la manière dont l'assassinat a été accompli», faisant remarquer en même temps qu'«il n'y a pratiquement pas eu de réflexion systématique sur le pourquoi de l'assassinat du président Kennedy».
Alors, pendant que les gens essayaient de savoir combien d'assassins ont été impliqués, et combien de coups ont été tirés sur JFK, d'où venaient les tirs et où les balles l'ont atteint, la vraie question sur les responsables de l'assassinat -- non pas qui a tiré, mais qui parrainait les assassins qui ont fait feu -- a été largement ignorée.
Ainsi, pour savoir qui est responsable de l'assassinat de JFK, nous devons découvrir POURQUOI il a été assassiné et quelle était la motivation de ceux qui l'ont fait assassiner.
Prenons le large éventail de suspects qui ont été désignés:
* Lee Harvey Oswald, agissant seul;
* Le KGB soviétique;
* Fidel Castro;
* Les Cubains anti-Castro;
* La "mafia";
* Des opérateurs rebelles de la CIA coopérant avec les Cubains anti-Castristes en collaboration avec des éléments de «la mafia»;
* J. Edgar Hoover et le FBI;
* Lyndon Baines Johnson;
* D'anciens agents des services secrets nazis;
* Les barons du pétrole au Texas, et
* Le complexe militaro-industriel.
Il y a dix ans, en 1992, un nouveau suspect a été ajouté à la liste. L'ancien représentant Paul Findley (R-Ill.) a fait le commentaire suivant, peu remarqué mais intrigant, dans le numéro de mars 1992 du Washington Report on Middle East Affairs, disant qu'«il est intéressant mais pas surprenant de constater que dans tous les écrits sur l'assassinat de John F. Kennedy, l'agence de renseignements d'Israël, le Mossad, n'a jamais été mentionnée, malgré le fait évident que la complicité du Mossad est tout aussi plausible que n'importe quelle autre de ces théories. »
Ce que Findley ne savait pas, c'est qu'à ce moment précis j'étais en train de préparer un livre expliquant que le rôle du Mossad, aux côtés de la CIA dans l'assassinat de JFK, était, en fait, le grand secret -- le "chaînon manquant" -- qui explique l'intégralité et l'entièreté de la conspiration contre JFK. (...)
Ce que je trouve tout à fait remarquable, c'est que tandis que beaucoup d'Israéliens estiment aujourd'hui que les services de renseignement israéliens ont joué un rôle dans l'assassinat du Premier ministre israélien Yitzhak Rabin, d'un autre côté un grand nombre d'amis d'Israël en Amérique ont réagi de façon hystérique à mon affirmation comme quoi le Mossad a joué un rôle dans l'assassinat du président américain.
En outre, bien que plusieurs pensent que la CIA a participé à l'assassinat de JFK, bon nombre d'entre eux ont peur d'évoquer un éventuel rôle du Mossad. Pourtant, comme le journaliste Andrew Cockburn l'a souligné:
«Il existe depuis les débuts de l'État israélien et depuis les premiers jours de la CIA, un lien secret par lequel les renseignements israéliens ont fait des opérations pour la CIA et le reste des services secrets américains. Vous ne pouvez pas comprendre ce qui se passe avec les opérations secrètes américaines et les opérations secrètes israéliennes à moins de comprendre cet arrangement secret ».
Ces mots de Cockburn donnent un aperçu sommaire de la thèse que j'ai présenté dans Final Judgment.
Même si Final Judgment n'a jamais été distribué dans une grande librairie depuis sa première publication il y a plus d'une décennie, quelque 30 000 exemplaires sont en circulation -- soit plus de copies que bien des livres largement médiatisés sur le sujet. C'est vraiment un "best-seller underground". Il est maintenant dans sa 5e édition de 760 pages, documentée avec quelque 1114 notes. Et en date du 9 novembre, Dar El Ilm Lilmalayin, la plus ancienne et la plus grande maison d'édition privée au Moyen-Orient a publié la première édition en langue arabe.
À bien des égards, Final Judgment est plus qu'un livre sur l'assassinat de JFK. Il révèle également la politique du pouvoir global occulte de la dernière moitié du 20ème siècle.
Final Judgment documente le fait qu'en 1963, JFK était embourbé dans un conflit amer secret avec le leader israélien David Ben-Gourion concernant la course israélienne à la bombe atomique; il documente le fait que Ben Gourion a démissionné par dégoût, disant qu'en raison des politiques de JFK, «l'existence d'Israel [était] en danger ». Puis, après l'assassinat de JFK, la politique américaine vis-à-vis Israël a commencé un revirement immédiat à 180 degré.
Le nouveau livre de l'historien israélien Avner Cohen, Israel and the Bomb, confirme le conflit entre JFK et Israël si puissamment que le journal Ha'aretz d'Israël a déclaré que les révélations de Cohen «nécessiteraient la réécriture de l'histoire entière d'Israël.»
En tout cas, Cohen a souligné que «la transition de Kennedy à [Lyndon] Johnson a bénéficié au programme nucléaire israélien.»
Ethan Bronner, dans le New York Times, a qualifié la course d'Israël à la bombe nucléaire de « sujet férocement caché.»
Cela explique pourquoi les chercheurs de l'assassinat de JFK n'ont jamais considéré la connexion israélienne jusqu'à ce que Final Judgment fournisse les pièces manquantes, assemblant «l'image secrète de l'autre côté du puzzle».
Alors que tout cela constitue un puissant motif pour Israël de sévir contre JFK, Final Judgment documente aussi ce que le journaliste israélien Barry Chamish appelle « un exposé très convaincant» sur la collaboration du Mossad avec la CIA dans le complot d'assassinat.
Le fait est que lorsque le District Attorney (Procureur) de la Nouvelle-Orléans Jim Garrison poursuivait l'exécutif commercial Clay Shaw pour complot dans l'assassinat, Garrison a trébuché sur la connexion du Mossad.
Bien que (après son acquittement) Shaw fut exposé comme étant un collaborateur de la CIA, en 1963 Shaw siégeait au conseil d'une société basée à Rome nommée Permindex, qui était en réalité une façade pour une opération de trafic d'armes parrainée par le Mossad.
L'actionnaire principal dans Permindex, la Banque de Crédit Internationale de Genève, était non seulement le fief de Tibor Rosenbaum, un haut responsable du Mossad, mais aussi le centre opérant du blanchiment d'argent pour Meyer Lansky, parrain du syndicat du crime et loyaliste israélien de longue date.
L'exécutif en chef de Permindex était Louis Bloomfield de Montreal, un figure prééminente du lobby d'Israël et un opérateur de la famille Bronfman, associés intimes de Lansky et grand Parrain d'Israël.
Permindex était clairement la connexion israélienne à l'assassination de JFK, à un tel point que Garrisson a fait circuler le manuscrit d'un roman inédit dans lequel il pointe du doigt le Mossad en tant que principal responsable du complot, cela bien que Garrisson n'ait jamais mentionné cette connexion publiquement.
Vous pouvez vous demander pourquoi le soi-disant "cinéaste radical" hollywoodien Oliver Stone, dont le film JFK était pratiquement un hommage à Garrison, n'a jamais parlé de tout cela.
Je suggère que Stone a omis de mentionner ce détail dans JFK parce que le film a été financé par Arnon Milchan, un vendeur d'armes israélien lié à la contrebande de matériel pour le programme nucléaire israélien -- et c'est justement là le point de discorde entre JFK et Israël.
Le rôle de Milchan dans la production de JFK n'est pas un secret, soit dit en passant. Il figure au générique comme "producteur exécutif", ce qui, dans le langage d'Hollywood, veut dire qu'il était "la bailleur de fond", pour ainsi dire, derrière le film.
La connexion Permindex investiguée par M. Garrison à New Orleans explique aussi la «French Connection» dans l'assassinat, en vedette dans le documentaire populaire "The Men Who Killed Kennedy", mais qui omet de dire toute l'histoire racontée dans Final Judgment. Par exemple:
Que l'opération Permindex citée précédemment (impliquant Clay Shaw et d'autres agents de la CIA souvent publiquement associés à l'assassinat de JFK) était également impliquée dans des tentatives d'assassinat contre le président français Charles De Gaulle par l'"Organisation Armée Secrète" (OAS) française, qui avait elle-même des liens étroits avec le Mossad.
Comme l'OAS, les Israéliens détestaient De Gaulle non seulement parce qu'il a donné l'indépendance à l'Algérie, un nouvel état arabe majeur, mais aussi parce que De Gaulle, qui avait assisté le programme de développement nucléaire d'Israël, avait retiré son appui, s'opposant (comme JFK) aux démarches d'Israël en vue d'acquérir l'arsenal atomique.
Au cours de l'écriture du livre, un ancien officier de renseignement français --Pierre Neuville, le fils de l'ancien consul général français à Jérusalem-- m'a révélé qu'il avait appris que le Mossad avait engagé un sous-traitant comme assassin de JFK -- probablement un tireur Corse -- grâce à un responsable du renseignement français déloyal à De Gaulle et qui détestait JFK pour avoir soutenu l'indépendance algérienne.
JFK prévoyait également une attaque contre le programme nucléaire de la Chine Rouge -- un plan qui fut sabordé par Lyndon Johnson un mois après l'assassinat de JFK.
Durant cette même période, en fait, Israël et la Chine Rouge ont participé à des recherches secrètes sur la bombe nucléaire avec un joueur clé du réseau Permindex, Shaul Eisenberg, servant d'agent de liaison du Mossad avec la Chine.
Final Judgment fut le premier à souligner que James Angleton, la liaison de la CIA avec le Mossad, était un partisan dévoué d'Israël, qui a non seulement a orchestré le scénario reliant l'accusé assassin Lee Oswald au KGB soviétique, mais qui a par la suite diffusé de fausses informations afin de confondre les enquêtes sur l'assassinat. (...)
Bien que les médias américains d'aujourd'hui promeuvent l'idée selon laquelle John F. Kennedy était un ami dévoué de Israël, rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité.
Il y avait une longue histoire d'inimitié opposant John F. Kennedy et son puissant père, l'ambassadeur Joseph P. Kennedy au patron du crime organisé Meyer Lansky, en raison notamment des ententes de Kennedy senior avec le monde interlope. Toutefois, cela n'a pas empêché la famille Kennedy de conclure des ententes avec le syndicat du crime alors qu'il s'agissait de gagner les élections.
Les soupçons d'anti-sémitisme à l'endroit de la famille Kennedy n'ont rien fait pour améliorer les relations de JFK avec Israël et son lobby américain non plus. En tant que sénateur américain, l'intervention de Kennedy dans la question française de l'indépendance algérienne a également attiré de vives critiques du lobby israélien.
Pourtant, quand John F. Kennedy convoitait la présidence, il était disposé à conclure des marchés avec le lobby israélien -- à un certain prix.
À la fin de sa présidence, toutefois, Kennedy a manqué à ses devoirs, non seulement envers le Parrain d'Israël, Meyer Lansky, et ses acolytes dans le crime organisé, mais aussi envers le lobby israélien.
Qu'en est-il de la soi-disante connexion "Mafieuse" et du crime organisé à l'assassinat? En fait, ces connexions pointent aussi vers le Mossad.
Si ce n'avait été du Parrain du crime organisé international Meyer Lansky, l'État d'Israël aurait pu ne jamais voir le jour. C'est quelque chose qu'Israël préfèrerait qu'on oublie.
La preuve indique fermement que la création d'Israël en tant qu'État est due, en majeure partie, au soutien politique, financier et moral de Meyer Lansky et ses associés et acolytes au sein du crime organisé. Les intérêts de Lansky et les intérêts d'Israël étaient presque incestueux.
Comme je l'ai déjà noté, la Banque européenne qui servait de centrale au blanchiment d'argent de Meyer Lansky était une opération dirigée par l'un des pères fondateurs d'Israël, Tibor Rosenbaum, un officier de haut niveau et de longue date du Mossad.
Les liens intimes (et tout à fait secrets) de Lansky avec les renseignements américains (y compris la CIA et le FBI) ont fait de ce mafieux Russe d'origine juive un "intouchable", Parrain du syndicat mondial du crime organisé.
L'homme de main de Meyer Lansky en Louisianne, Carlos Marcello, est devenu une cible privilégiée pour les chercheurs de l'assassinat de JFK qui aiment proclamer que «la mafia --c'est-à-dire des figures du crime italo-américaines-- ont tué JFK. »
Marcello n'est qu'un engrenage à l'intérieur du Syndicat Lansky. Marcello avait aussi des liens avec les alliés d'Israël dans la CIA.
Deux autres grandes personnalités du crime italo-américain --Johnny Rosselli et Santo Trafficante Jr.-- ont souvent été reliés à l'assassinat de JFK.
Bien que Rosselli et Trafficante aient tous deux été des acteurs majeurs dans l'univers du crime, les deux étaient, en fait -- comme Carlos Marcello -- subordonnés de Meyer Lansky.
Rosselli et Trafficante étaient des représentants de Lansky dans ses relations avec les alliés d'Israël dans la CIA, en vue de faire assassiner Fidel Castro.
En fait, la présence juive dans le crime organisé en Amérique est un phénomène peu connu que les médias obsédés par la "mafia" ont réussi à garder secret.
Qu'en est-il de Jack Ruby (Rubenstein), l'opérateur de discothèque juif, qui a tué Lee Harvey Oswald, l'accusé assassin du président?
Les connexions de Ruby au monde interlope criminalisé sont bien documentées. Cependant, ce qui reste ignoré est le lien intégral de Ruby au Syndicat du crime de Meyer Lansky -- et non pas « la mafia » -- et aux alliés d'Israël dans la CIA.
Dans Final Judgment j'ai documenté des connexions supplémentaires entre Jack Ruby et l'État d'Israël et son trafic d'armes et ses conduits financiers aux États-Unis.
Des documents du FBI, longtemps étouffés, révèlent que Ruby lui-même a visité Israël en 1955 et que, lorsque Ruby était à San Francisco cette année-là, il aurait déclaré à un ami, «Après être parti d'ici, je m'en vais en Floride acheter une charge de contrebande pour l'envoyer en Israël ».
En outre, notez que Lawrence Meyers, un ami de longue date de Ruby qu'il a rencontré la veille de l'assassinat de JFK, était un vendeur pour Ero Manufacturing, une entreprise liée à une corporation sous enquête pour envois illégaux d'armes à Israël.
En outre, nous savons aussi que Jack Ruby était sur la liste de paie de la famille connectée au Syndicat du crime Lansky: les Bronfman (actuellement dirigée par Edgar Bronfman, président du Congrès juif mondial). Considérant les liens intimes de la famille Bronfman avec la créature du Mossad "Permindex" qui a joué un rôle central dans le comlpot d'assassinat de JFK, la connexion de Ruby à la famille Bronfman pointe effectivement, encore une fois, vers une autre autre connexion israélienne à l'assassinat de JFK.
La genèse de l'implication israélienne dans l'assassinat de JFK était le conflit croissant de JFK avec Israël concernant le projet d'Israël d'obtenir la bombe nucléaire.
Alors que les livres d'histoire nous ont parlé des luttes épiques de John F. Kennedy avec Fidel Castro et les Soviétiques dans la débâcle de la Baie des Cochons et la crise des missiles cubains, ce n'est que ces dernières années que nous avons commencé à en apprendre un peu sur la guerre secrète de Kennedy avec Israël.
D'ici la mi-1963, le Premier ministre israélien David Ben-Gourion détestait Kennedy avec passion. En fait, il estimait que JFK représentait une menace pour la survie même de l'État juif.
Pour ce qui est d'écrire spécifiquement sur ce que j'ai appelé la «guerre secrète de JFK avec Israël», je m'appuie principalement sur trois sources:
1) The Samson Option: Israel's Nuclear Arsenal and American Foreign Policy, par le vétéran journaliste du New York Times et récipiendaire du prix Pulitizer Seymour Hersh.
2) Dangerous Liaison: The Inside Story of US-Israeli Covert Relationship, par les époux Andrew et Leslie Cockburn, tous deux journalistes "libéraux" respectés.
3) Taking Sides: America's Secret Relationships With a Militant Israel, par Stephen Green, qui a été associé au très «mainstream» Council on Foreign Relations et au Carnegie Endowment for International Peace.
En passant, Hersh et Greene sont juifs. Ces trois livres ont été publiés par des maisons d'édition «mainstream» respectées.
Aucun chercheur honnête de l'assassinat de JFK ne peut prétendre être parfaitement informé de la dynamique de la conspiration jusqu'à ce qu'il ou elle ait lu ces volumes, qui montrent très clairement que JFK et le Premier ministre israélien David Ben Gourion étaient en violent désaccord, au point que Ben Gourion estimait que la politique de JFK était une menace pour la survie même d'Israël -- et il l'a d'ailleurs dit.
Après l'assassinat de JFK, la politique américaine vis-à-vis le Moyen-Orient a fait un étonnant volte-face en virant à 180 degrés -- le résultat le plus immédiat de l'assassinat du président américain.
Il s'agit d'un fait solide, indiscutable, qui ne peut être soumis à débat. La preuve n'est que trop claire.
Dans Final Judgment, j'ai souligné en citant Hersh que la presse israélienne et la presse mondiale "ont dit au monde que la démission soudaine de Ben-Gourion était le résultat de son mécontentement au sujet des scandales politiques internes et des turbulences qui agitaient Israël."
Toutefois, Hersh poursuit, très significativement, qu'il n'y avait "aucun moyen pour le public israélien" de savoir qu'il y avait "un tout autre facteur" derrière la démission: en particulier, pour reprendre les termes de Hersh, l'« impasse de plus en plus âpre que vivait Ben-Gourion avec Kennedy au sujet d'un Israël doté de l'arme nucléaire.»
La confrontation finale avec JFK au sujet de la bombe nucléaire était clairement la raison «première» derrière la démission de Ben-Gourion.
La volonté d'obtenir la bombe nucléaire n'était pas seulement un objectif majeur de la politique de défense d'Israël (son fondement même) mais aussi un intérêt spécial particulier de Ben-Gourion.
Le fait est que les révélations de Seymour Hersh sur JFK et Ben-Gourion ont été facilement éclipsées par un volume plus récent sur le même sujet: celui-ci écrit par un intellectuel israélien, Avner Cohen.
Lorsque Cohen a publié son livre «Israël and the Bomb» en 1999 (New York: Columbia University Press), le livre a créé une véritable sensation en Israël, au point que le journaliste Tom Segev a écrit dans le journal israélien Ha'aretz que « le livre de Cohen nécessitera la réécriture de l'histoire entière d'Israël. »
Dans les premières pages de son livre, Cohen écrit longuement à propos de l'intérêt spécial de Ben-Gourionr dans la construction de la bombe nucléaire d'Israël et à propos du raisonnement qui le sous-tend.
Cohen a écrit, en partie:
Ben-Gourion était consumé par ses craintes pour la sécurité d'Israël. . .
Dans sa correspondance avec le président John F. Kennedy en 1963, il écrit:
«M. Président, mon peuple a le droit d'exister, tant en Israël qu'en quelque lieu que ce soit, et cette existence est en danger. ". . .
Les planificateurs militaires israéliens ont toujours envisagé le scénario dans lequel une coalition arabe unie militaire lancerait une guerre contre Israël dans le but de libérer la Palestine et de détruire l'Etat juif. Cela était évoqué au début des années 1950 sous le nom de "mikre, hkol", ou le "scénario de tout".
Ce type de planification était unique à Israël, étant donné que peu de nations ont des plans militaires d'urgence visant à empêcher l'apocalypse.
Ben Gourion n'avait aucune hésitation quant à la nécessité pour Israël d'obtenir des armes de destruction massive . . . Ben Gourion a vu l'hostilité arabe envers Israël comme étant profonde et de longue durée . . . Le pessimisme de Ben-Gourion . . . a influencé la politique étrangère et de défense d'Israël pendant des années. La vision du monde et le style de gouvernance de Ben-Gourion ont façonné son rôle crucial dans le lancement du programme nucléaire d'Israël.
Le 27 Juin 1963, onze jours après qu'il ait annoncé sa démission, Ben-Gurion a prononcé un discours d'adieu aux employés de l'Autorité de développement de l'armement dans lequel. . . Il a fourni la justification pour le projet nucléaire: "Je ne connais aucune autre nation dont les voisins déclarent vouloir l'élimination, et ne la déclarent pas seulement mais la recherchent par tous les moyens à leur disposition. Nous devons pas nous faire d'illusion comme quoi ce qui est déclaré chaque jour au Caire, à Damas, l'Irak ne sont que des mots.
C'est la pensée qui guide les dirigeants arabes . . . Je suis confiant . . . que la science est en mesure de nous fournir l'arme qui va assurer la paix et dissuader nos ennemis. "
Pour résumer:
L'option «nucléaire» était non seulement au cœur même de la vision générale du monde de Ben-Gourion, mais aussi le fondement même de la politique de sécurité nationale d'Israël.
Les Israéliens étaient essentiellement prêts, si nécessaire, à "faire sauter le monde" --y compris eux-mêmes-- s'ils devaient le faire pour vaincre leurs ennemis arabes.
C'est ce que Seymour Hersh indique que les planificateurs nucléaires israéliens appelaient « l'option Samson » -- comme Samson dans la Bible, qui après avoir été capturé par les Philistins, abattit le temple de Dagon à Gaza et se tua lui-même avec ses ennemis.
Comme l'a dit Hersh à la page 137 de son livre «Pour les défenseurs d'un Israël nucléaire, l'option Samson est devenue une autre façon de dire « plus jamais » (en référence à empêcher un autre Holocauste).
Tous les éléments de preuve, mis en commun dans une plus large perspective, démontrent clairement que c'était bien «L'option Sampton» qui était la principale cause de la démission de Ben-Gourion.
L'essentiel est que -- en 1963 -- la question du conflit de JFK avec Ben Gourion était un secret à la fois pour le public israélien et le public américain et le resta pendant plus de 20 ans au moins et le demeure encore aujourd'hui, en dépit de la publication du livre de Hersh, suivie par Final Judgment et puis par le livre d'Avner Cohen.
Le livre très puissant d'Avner Cohen a essentiellement confirmé tout ce que Hersh a écrit, mais il est allé encore plus loin.
Cohen décrit comment le conflit entre JFK et Ben-Gourion était à son apogée en 1963 et comment, le 16 Juin de cette année, JFK a envoyé une lettre au dirigeant israélien que Cohen a décrite à la page 134 de son livre comme étant "le message le plus dur et le plus explicite" à date. Cohen ajoute:
Le but de cette lettre est de solidifier les termes de la visite américaine [à l'usine nucléaire de Dimona en Israël] d'une manière qui soit conforme à ces conditions minimales sur lesquelles la communauté du renseignement insistait.
Pour forcer Ben-Gourion à accepter les conditions, Kennedy a utilisé le levier le plus utile pour un président américain traitant avec Israël: une menace qu'une solution satisfaisante pourrait compromettre l'engagement et de l'appui du gouvernement américain pour Israël. . . L'épreuve de force que Ben-Gourion voulait éviter semblait maintenant imminente.
Ben Gourion n'a jamais lu la lettre. Elle a été câblée à [l'ambassadeur américain en Israël Walworth Barbour], le samedi 15 Juin, avec des instructions de la livrer en main propre à Ben-Gourion le lendemain, mais ce dimanche-là, Ben-Gurion a annoncé sa démission.
Cohen a dit que Ben Gourion n'a jamais fourni d'explication à sa décision, à part des "raisons personnelles". À ses collègues du Cabinet, Ben Gourion a dit qu'il "devait" démissionner et qu' «aucun problème d'Etat ou événement n'en est la cause.»
Cohen ajoute à la page 136, que Ben Gourion avait « conclu qu'il ne pouvait pas dire la vérité sur Dimona aux dirigeants américains, pas même en privé. »
Et ce n'est pas peu dire, compte tenu des efforts des critiques de Final Judgment pour dire qu'Israël et les États-Unis sont de tels « proches alliés» que les Israéliens ne penseraient jamais -- jamais -- à faire quelque chose de désagréable à un président américain -- pas même à celui qui était fermement déterminé à empêcher Israël d'établir un système de défense nucléaire que les dirigeants nationaux considéraient comme étant essentiel à la survie de la nation.
Je dois ajouter que le revirement du président français De Gaulle sur la question du soutien français qui était clairement crucial pour les ambitions nucléaires d'Israël est tout à fait significatif en effet, particulièrement à la lumière de ce qui est documenté dans Final Judgment.
Sans entrer dans tous les détails ici (qui peuvent être facilement trouvés dans Final Judgment où ils sont largement explicités), le fait est que Permindex, l'opération du Mossad de blanchiment d'argent et de trafic d'armes que le District Attorney de la Nouvelle-Orleans Jim Garrison a exposé lors de son enquête sur l'assassinat de JFK avait également été relié à des tentatives d'assassinat contre Charles De Gaulle avant l'assassinat du président Kennedy.
Ce n'est pas par hasard que Permindex soit relié à des complots d'assassinat visant deux dirigeants étrangers qui se trouvaient à être unis dans leur opposition aux ambitions nucléaires d'Israël.
En outre, ainsi que le documente Final Judgement en se basant sur une variété de sources "responsables", les Israéliens avaient encore une autre raison de s'opposer à De Gaulle:
Le président français avait accordé l'indépendance à la colonie française d'Algérie arabe, une action qui enflamma non seulement Israël, mais aussi certains éléments des services secrets et militaires de De Gaulle, ce qui les poussa à conclure une alliance avec Israël contre De Gaulle.
Les lecteurs intéressées à cette affaire peuvent se référer à Final Judgment, mais contentons-nous de dire qu'il y a beaucoup plus dans cette "French Connection" qu'il paraît.
En tout cas, ce qui s'est passé entre JFK et le nouveau Premier ministre israélien, Levi Eshkol, qui succéda à Ben Gourion après la démission de celui-ci est très significatif.
Immédiatement après l'intronisation d'Eshkol, JFK écrivit une lettre au nouveau Premier ministre qui était évidemment encore plus féroce que les précédentes communications de JFK avec Ben Gourion. Avner Cohen écrit:
Jamais depuis le message d'Eisenhower à Ben Gourion au milieu de la crise de Suez en Novembre 1956 un président américain n'avait été si brutal avec un Premier ministre israélien.
Kennedy dit à Eshkol que l'engagement et le soutien des États-Unis envers Israël "pourraient être sérieusement compromis" si Israël ne laisse pas les États-Unis obtenir "des informations fiables" sur ses efforts dans le domaine nucléaire.
Kennedy présente des instructions techniques détaillées sur la manière dont ses requêtes doivent être exécutées.
Les demandes de Kennedy étaient sans précédent. Elles révélaient en fait un ultimatum.
Cohen relève à la page 159 que: "Du point de vue [d'Eshkol], les demandes de Kennedy semblaient diplomatiquement inappropriées; elles étaient incompatibles avec la souveraineté nationale. Il n'y avait aucune base légale ou précédent politique pour de telles demandes ", dit Cohen, "la lettre de Kennedy a provoqué une situation de quasi-crise dans le bureau du Premier ministre. "
Ainsi, Kennedy était tout aussi bouleversant pour le nouveau Premier ministre qu'il l'avait été pour David Ben-Gourion!
Les pressions de Kennedy sur Israël n'ont pas pris fin avec la démission de Ben Gourion. Au lieu de cela, elles se sont clairement intensifiées.
Cohen décrit ensuite une "réunion secrète de novembre" qui s'est tenue à Washington DC (13-14 novembre) entre des Israéliens et des Américains et affirme qu'Israël "avait un ordre du jour plus large. . . que les États-Unis étaient prêts à discuter. "
Pourtant, Cohen indique que la question nucléaire était si sensible que, durant la rencontre secrète face-à-face entre les États-Unis et les autorités israéliennes où ils discutaient d'autres questions, le sujet de la bombe nucléaire d'Israël n'a pas été pas discuté.
La question était à ce point brûlante. Elle fut reportée à des discussions futures. Mais JFK a été assassiné au bout de huit jours, et la dynamique des relations Us-israéliennes a changé dramatiquement par voie de conséquence.
Le journal israélien Ha'aretz a publié une critique du livre de Cohen, le 5 Février 1999, qualifiant ce livre de "véritable bombe." La critique de Ha'aretz, par Reuven Pedatzur, est assez intéressante. Elle se lit en partie:
L'assassinat du Président américain John F. Kennedy a mis une fin abrupte aux pressions massives appliquées par l'administration américaine sur le gouvernement d'Israël pour qu'il mette fin à son programme nucléaire.
Cohen démontre en long et en large que les pressions exercées par Kennedy sur Ben-Gourion. Il livre l'échange fascinant de lettres entre les deux hommes, dans lequel Kennedy affirme très clairement au Premier ministre israélien qu'il n'acceptera en aucun cas de laisser Israël devenir un Etat nucléaire.
Le livre suggère que si Kennedy était resté en vie, il est douteux qu'Israël aurait aujourd'hui une option nucléaire.
(...)
Qu'en est-il de la Commission Warren, qui a enquêté -- la plupart estimeront qu'elle a plutôt «couvert» la vérité -- sur l'assassinat?
Veuillez prendre note que des 22 procureurs de personnel de la Commission Warren, au moins neuf d'entre eux étaient juifs. Un autre était marié à une femme juive. En outre, plusieurs autres avaient des liens connus et intimes avec le lobby israélien en Amérique.
L'un des membres les plus actifs de la Commission -- Rep. Gerald R. Ford (R-Mich.) -- était le protégé de Max Fisher, un homme d'affaires millionnaire ayant des liens étroits à la fois au Mossad et au Syndicat du crime Lansky. Un autre, John McCloy, était connecté à la famille Bronfman, les commanditaires de l'entité Permindex mentionnée précédemment, et à l'empire bancaire juif international Warburg.
Bien sûr, le Washington Post, le New York Times, et une foule d'autres journaux "responsables" n'ont pas révisé Final Jufgment, même si je leur ai envoyé des copies.
Pourtant, à cet égard, je ne peux m'empêcher de noter que lorsque, le 22 Novembre 1964, le Washington Post a missioné quelqu'un pour écrire ce qui s'est avéré être un examen favorable du rapport de la Commission Warren, accompagné de commentaires négatifs de plusieurs ouvrages critiques du rapport, le Washington Post a choisi Eugene Rostow, alors doyen de la Faculté de droit de Yale. Voici ce que le prestigieux Dean Rostow a écrit sur le rapport Warren: s'il-vous-plaît suivez bien. C'est vraiment "trop"! Rostow a écrit:
Le rapport est un document d'État magistral et convaincant. Il a le poli de la rédaction juridique à son meilleur, bien composés, laconique, sobre et méticuleuse. [Il a] un ton détaché et judicieux . . .
Mais voilà le problème . . .
Ce que ni le Washington Post, ni Rostow a révélé, c'est que Rostow était lui-même la première personne à suggérer au président Johnson qu'une commission d'enquête telle que la Commission Warren soit mise sur pied!
Et en passant, juste pour la mémoire, si le Mossad avait une main dans l'assassinat de JFK, vous pouvez être certain que Rostow n'aurait jamais écrit sur celle-ci. Voici pourquoi:
Rostow a été membre du conseil de l'Institut Juif pour les Affaires de sécurité nationale (Jewish Institute for National Security Affairs), qui a été décrit comme étant "dirigée par des personnes étroitement identifiées avec les intérêts israéliens et peut être considérée comme étant à toute fins pratique une organisation de lobbying pour l'État d'Israël."
Bien entendu, l'assassinat en 1968 du Sénateur Robert F. Kennedy, le frère cadet du président assassiné, était essentiel pour que reste occultée la vérité sur l'assassinat de JFK.
Si RFK s'était rendu à la Maison Blanche, il aurait enfin eu le pouvoir de livrer les tueurs de son frère à la justice.
Le meurtre de Robert F. Kennedy relie non seulement Israël et ses alliés de la CIA, mais aussi la SAVAK, la police secrète du Shah d'Iran. La SAVAK était une création conjointe de la CIA et du Mossad, ainsi que des services secrets britanniques, et a coopéré étroitement avec ces agences sur de nombreux fronts -- y compris l'assassinat de RFK. Cet aspect est examiné dans les pages de Final Judgment.
Le lien entre l'assassinat de Kennedy et l'affaire du Watergate qui a renversé Richard Nixon a été la base d'une quantité incroyable de mésinformation et de désinformation depuis la chute du président Nixon en 1974.
Il ya en effet une connexion entre le Watergate et l'assassinat de JFK, mais ç'en est une que même les chercheurs les plus intrépides de l'assassinat de JFK semblent en quelque sorte avoir manqué.
La véritable connection Dallas-Watergate se trouve dans le rôle longtemps caché de l'homme d'Israël au sein de la CIA, James Jesus Angleton -- le principal moteur de la CIA non seulement derrière l'assassinat de JFK, mais aussi derrière la démission forcée de Richard M. Nixon. Cela est également exploré dans Final Judgment.
(...)
Pour conclure
Un lecteur de Final Judgment a rencontré le célèbre reporter de nouvelles de CBS M. Cronkite à Martha's Vineyard. Il a informé Cronkite de la théorie mise de l'avant dans Final Judgment, et Cronkite écouté attentivement. Face à la mer, Cronkite a remarqué assez succinctement: «Je ne peux penser à aucun groupe -- à l'exception des services de renseignement israéliens -- qui ait pu cacher le complot d'assassinat de JFK pendant si longtemps.»
Il s'agit de notre "jugement final": le Mossad israélien est un acteur primordial (et critique) agissant derrière la scène dans la conspiration qui a mis fin à la vie de John F. Kennedy. Grâce à ses vastes ressources et ses contacts internationaux dans la communauté du renseignement et du crime organisée, Israël avait les moyens, il avait eu l'occasion, et il avait le motif pour jouer un rôle majeur de premier plan dans le crime du siècle -- et il l'a fait.
Secret 1969 White House Memo on 'Dangers' of Israel Nuclear Weapons - PDF
By David Bedein, Middle East Correspondent
According to GlobalSecurity.org, Israel is suspected to have between 100 and 200 nuclear weapons based on various intelligence estimates.
Assistant Secretary of State Rose Gottemoeller called on Israel to sign the Nuclear Non-Proliferation Treaty (NPT) along with Pakistan, India and North Korea.
Ms. Gottemoeller said this on Tuesday, on the second day of a gathering of representatives of the 189 states that are signatories of the treaty.
She did not mention Iran even once in her address, thereby breaking the custom during the Bush administration, when officials used to specify and condemn Iran and North Korea in every meeting of NPT members.
Ms. Gottemoeller refused to address the question of whether Washington would initiate new measures in order to pressure Israel to join the NPT and give up the nuclear weapons that it allegedly holds, while speaking later to reporters.
She said the Obama administration encourages all countries that have not signed the treaty to join it.
A former senior Israel Foreign Ministry legal adviser Alan Baker, who is an expert on international law, said that this was a “surprising and worrying statement.”
“I don’t think the Americans have said such a thing in the past,” he said. “This sounds to me like the new administration is shooting from the hip, without having studied in depth the diplomatic situation and our positions. If they study the material properly, they will find that our approach is that we will not sign this treaty as long as we are threatened by our neighbors.
“The Americans know what our position is, and as long as we are under a threat from neighboring countries, both in the immediate circle and in the external circle, we cannot be expected to assume commitments that will place us at a disadvantage.”
The Obama administration’s newfound opposition to Israel’s formally undisclosed nuclear program reverses nearly 50 years of American silence on the subject.
President John F. Kennedy pressured then-Israeli Prime Minister David Ben Gurion to drop Israel’s plans for nuclear weapons in a May 1963 communiqué delivered by the U.S. ambassador.
Dr. Avner Cohen details the Kennedy administration’s efforts in his seminal 1998 book, Israel And The Bomb.
He wrote that Ben Gurion defended Israel’s need for nuclear weapons in the context of the mass murder of the Jews at the hands of the Nazis and the “scenario of a united Arab military coalition launching a war to liberate Palestine and destroy the Jewish state.”
He documents in his book how Ben Gurion tried in vain to convince President Kennedy that the surrounding Arab states posed just such an existential threat to the Jewish state, conjuring up memories of the Nazi threat from World War II.
In a letter to President Kennedy, dated May 12 1963, Ben Gurion told the president: “I know that it is difficult for civilized people to visualize such a thing — even after they have witnessed what had happened to us during the Second World War … I cannot dismiss the possibility that this may occur again ... if the Arab leaders continue to insist on and pursue their policy of belligerency towards Israel”
President Kennedy refused to budge and continued to push Israel to abandon its nuclear option until his death on Nov. 22, 1963. No American president has made an issue of Israel’s nuclear capability — until now.
David Bedein can be reached at bedein@thebulletin.us
COMMENT L'ARSENAL NUCLÉAIRE ISRAÉLIEN NOUS MET TOUS EN DANGER
Un Massada des temps modernes est une possibilité nucléaire. Avec leur immense arsenal (estimé à entre 200 à 400 ogives), ces extrémistes religieux pourraient provoquer un chaos mondial.
Jeff Gates
The Palestine Telegraph
Le Président John F. Kennedy avait
tenté de bloquer Israël au début de
la course à l’arme nucléaire au
Moyen-Orient.
Gestion de la menace pour le sionisme : JFK, RFK et Fulbright
Israël est la véritable menace pour Israël
2009-09-14
How Israel’s Nuclear Arsenal endangers Us All
by Jeff Gates, for Middle East Online
Obama has shown no inclination to address the perils that this entangled alliance with Jewish extremists imposes on US national security and on the prospects for peace. The focal point for peace in the Middle East should not be those nations that do not have nuclear weapons but the one nation that does, notes Jeff Gates .
On September 24th, US President Barack Obama will preside over a U.N. Security Council session on nuclear nonproliferation and disarmament. In March 2010, Moscow will host a Global Nuclear Summit that the US has agreed to attend.
The next six months could prove hopeful or harmful—depending on the impact on Israel’s nuclear arsenal. With US backing, Tel Aviv has thus far avoided compliance with the Nuclear Non-Proliferation Treaty—joining North Korea, India and Pakistan.
President John F. Kennedy tried to stop Israel from starting a nuclear arms race in the Middle East. In a June 1963 letter to Prime Minister David Ben-Gurion, he insisted on proof “beyond a reasonable doubt” that Israel was not developing nuclear weapons at its Dimona reactor facility. Though his letter was cabled to the US embassy, Ben-Gurion resigned (citing undisclosed personal reasons) before the message could be physically delivered.
With Israel’s nuclear ambitions under attack by its key ally, that strategically well-timed resignation duped an inexperienced young president and denied him a diplomatic victory that might well have precluded the wars now being waged in the Middle East.
With Ben-Gurion’s resignation, JFK was left without an Israeli government with which he could negotiate. By the time a new government was formed, the Kennedy threat had been eliminated and Tel Aviv could start haggling from scratch with successor Lyndon Johnson who was far more sympathetic to the goals of the Zionist state.
That strategy resurfaced in the recent resignation of Prime Minister Ehud Olmert just as the Road Map gained traction and the threat of peace loomed on the horizon. Olmert’s successor, Benjamin Netanyahu, then used the terms of the Road Map as a bargaining chip to start haggling—with an inexperienced young president—over sanctions against Iran.
Democrat Lyndon Johnson proved himself a reliably pliant pro-Israeli president as did his successor, Republican Richard Nixon. Described by Prime Minister Golda Meir as “the best friend Israel ever had,” Nixon agreed in 1969 to endorse “constructive ambiguity” as a means for Tel Aviv to obscure its nuclear arsenal. Meanwhile Colonial Zionists brandished the threat of that arsenal to seize land they sought for Greater Israel.
Israeli incursions provoked the reactions one would expect, enabling Tel Aviv to portray itself as a hapless victim in need of US support in a hostile and anti-Semitic neighborhood. Four years after Kennedy wrote to Ben-Gurion, Israel mounted a massive six-day assault on neighboring nations, occupying lands that remain at the heart of the hostilities against which Tel Aviv insists it needs nuclear weapons to defend itself.
With the war in Iraq poised to expand to Iran, the next six months offer a rare opportunity to revisit not only Israel’s nuclear arsenal but also—in light of the consistency of its behavior over six decades—the legitimacy of the Zionist enterprise.
Managing the Threat to Zionism: JFK, RFK and Fulbright
In 1962, Senator William Fulbright of Arkansas, chairman of the Foreign Relations Committee, convened hearings to ensure that the American Zionist Council—funded by the Jewish Agency—register as the agent of a foreign government. JFK was then president and brother Robert his attorney general. Edward (”Ted”) Kennedy was elected to the Senate that year to fill his brother Jack’s seat. In October 1963, the Department of Justice—led by Robert Kennedy—demanded that the Council register as a foreign agent.
Following the Kennedy assassination in November 1963, Nicholas Katzenbach succeeded RFK as Attorney General for Lyndon Johnson. To avoid registration, the Zionist Council morphed into the American Israel Public Affairs Committee (AIPAC). That umbrella organization—still disguised as a domestic lobby—continues to coordinate the efforts of dozens of organizations that sustain a US policy environment favorable to a foreign nation.
The Kennedy brothers shared a little-known insight into the confidence with which Israel wields political influence across party lines. In the closing weeks of his 1960 presidential campaign, candidate Kennedy traveled to New York to seek financial support from Jewish business leaders. On his return to Washington, he called his old friend Charlie Bartlett who had introduced Jack to Jackie.
According to Bartlett, Kennedy was livid after those he met in Manhattan assured him that the funds he sought were available but only if he turned over to them the formulation of US policy in the Middle East. With brother “Bobby” his chief campaign strategist, that experience doubtless came to mind when, in 1963, JFK confirmed that Israel—while portraying itself a US ally—repeatedly lied to him about its development of nuclear weapons.
Israel vs. the Kennedys
At the height an unpopular war in Vietnam, Robert Kennedy emerged to challenge the policies of the Texan who replaced his brother as president in 1963. No one knows for sure that, as president, RFK would have followed JFK’s stance on the Zionist state’s nuclear arsenal. Nor do we know for certain that he would have renewed his insistence that the Israel lobby register as the agent of a foreign government.
When a second Kennedy threat was eliminated with an assassination in June 1968, Tel Aviv welcomed to the White House Richard Nixon who supported Israel’s strategically essential “ambiguous” policy on nuclear arms. Nixon Attorney General John Mitchell was a partner in the same New York law firm (Mudge, Rose, Guthrie & Alexander) that Nixon joined in 1963 after his failed bids as president, losing to JFK in 1960, and as governor of California two years later. In honor of Nixon’s arrival, the dominantly Jewish firm was renamed Nixon, Mudge, Rose, Guthrie & Alexander.
In 1973, five years after RFK’s death, Senator Fulbright could announce with confidence that “Israel controls the US Senate.” By 1974, he was replaced in the Senate. Journalist Helen Thomas was then covering Nixon, one of ten presidents in her lengthy career as White House correspondent. In Obama’s first press conference, she sought to clarify the ambiguity about just who posed a nuclear threat in the region. Her question for this latest Commander in Chief: which nation in the Middle East has nuclear weapons?
In response, Chicagoan Barack Obama did the “Tel Aviv Two-Step.” Rather than answer the question, he spoke about the need for nuclear nonproliferation and disarmament. Not since then has Thomas been allowed to ask another question. Instead she was subjected to a withering barrage of personal attacks by pro-Zionist broadcasters who sought to make it appear that she—not the answer to her question—is the problem.
At every opportunity, Tel Aviv insists that Tehran’s nuclear energy program poses an “existential threat.” That claim is correct though not for the reason that the Israel lobby would have Americans believe. If Israel cannot persuade the US to join (or condone) an attack on Iran, some faint semblance of stability may yet be attained in the Middle East. With stability will come an opportunity to confirm the common source of the fixed intelligence that induced the US to invade Iraq in response to the mass murder of 911.
Only one nation had the means, motive, opportunity and, importantly, the stable nation state intelligence to mount such a deception inside the US As that fact becomes apparent, an informed American public will insist that its leadership revisit the legitimacy of the Zionist enterprise along with the costs that this “special relationship” has imposed on the US in blood, treasure and hard-earned credibility.
Israel is the Real Threat to Israel
The existential threat to Israel is real but its source is not Iran. The real threat is the facts that Tel Aviv may again obscure if it succeeds in provoking yet another crisis in the region. Those facts confirm the illegitimacy of the Zionist enterprise as a nation state.
The threat to Barack Obama could become existential should he act consistent with his oath of office. As yet he has shown no inclination to address the perils that this entangled alliance with Jewish extremists imposes on US national security and on the prospects for peace.
As the source of the duplicity that induced the US to war becomes known, Americans will insist on accountability. Zionist fanatics may choose another course. A modern-day Masada is a nuclear possibility. With their vast arsenal (estimates range from 200 to 400 warheads), these religious extremists could preempt accountability by creating chaos worldwide while affixing blame on “Islamo” fascists in an attempt to keep their victim status plausibly intact.
To eliminate the existential threat posed by nuclear-armed religious extremists requires that the US—as Israel’s key ally—isolate the Zionist enterprise, withdraw its recognition as a legitimate state and reclassify its advocates as foreign agents. That long overdue change in the legal status of the Israel lobby—first sought in 1962—will enable US law enforcement to pursue its operatives for giving aid and comfort to an enemy within.
The focal point for peace in the Middle East should not be those nations that do not have nuclear weapons but the one nation that does. Absent external pressure, Israeli behavior will not change. Those who seek peace in the region must boycott Israeli exports, divest from Israeli firms and insist on sanctions against Israel akin to those it seeks against others. Anything less will ensure that Zionist extremists continue to endanger us all.
Jeff Gates is author of Guilt By Association, Democracy at Risk and The Ownership Solution. See www.criminalstate.com.
Le message fut clair pour tous sur la Colline du Capitole, clair à entendre et à comprendre : « Ne vous mettez pas sur notre chemin pour nous empêcher d’influencer l’opinion publique, la politique et les lois. »
« Israël n’a pas besoin de s’excuser pour l’assassinat ou la destruction de ceux qui cherchent à le détruire. Le devoir premier de tout pays est de protéger son peuple. »
Il peut être contacté à l’adresse : tillawi@currentissues.tv.
http://www.info-palestine.net/
| |||||
UN body urges Israel to allow nuclear inspection | |||||
By Reuters |
Arab states in the United Nations nuclear assembly on Friday won narrow approval of a resolution urging Israel to put all its atomic sites under the world body's inspection and join the Non-Proliferation Treaty.
Israel deplored the measure for singling it out while many of its neighbors remained hostile to its existence, and said it would not cooperate with it.
The non-binding resolution, which passed for the first time in 18 years of attempts thanks to more developing nation votes, voiced concern about "Israeli nuclear capabilities" and urged the International Atomic Energy Agency to tackle the issue.Israel is one of only three countries worldwide along with India and Pakistan outside the nuclear NPT and is widely assumed to have the Middle East's only nuclear arsenal, though it has never confirmed or denied this.
Iranian Ambassador Ali Asghar Soltanieh, whose country's disputed nuclear program is under IAEA investigation, told reporters Friday's vote was a "glorious moment" and "a triumph for the oppressed nation of Palestine".
UN Security Council members Russia and China also backed the resolution, which passed by 49 votes to 45 against in a floor vote at the IAEA's annual member states conference.
The vote split along Western and developing nation lines. There were 16 abstentions.
"Israel will not cooperate in any matter with this resolution which is only aiming at reinforcing political hostilities and lines of division in the Middle East region," chief Israeli delegate David Danieli told the chamber.
Western states said it was unfair and counterproductive to isolate one member state. They said an IAEA resolution passed on Thursday, urging all Middle East nations to foreswear atomic bombs, included Israel and made Friday's proposal unnecessary.
Arab nations said Israel had brought the resolution on itself by having never signed the 40-year-old NPT.
Before the vote, U.S. Ambassador Glyn Davies said the resolution was "redundant ... Such an approach is highly politicized and does not address the complexities at play regarding crucial nuclear-related issues in the Middle East."
Calling the resolution "unbalanced", Canada tried to block a vote on the floor with a "no-action motion". But the procedural maneuver lost by an eight-vote margin. The same motion prevailed in 2007 and 2008.
A senior diplomat from the non-aligned movement of developing nations said times had changed.
"People and countries are bolder now, willing to call a spade a spade. You cannot hide or ignore the truth, the double standards, of Israel's nuclear capability forever," he said.
"The new U.S. [Obama] administration has certainly helped this thinking with its commitment to universal nuclear disarmament and nuclear weapons-free zones," they said.
The measure was last voted on in 1991 when it passed by 39-31 with 13 abstentions when IAEA membership was much smaller.
Since then there have only been official summaries of debate on this item or successful motions for adjournment or no action.
lu sur: cristos.over-blog.com (le blog de Bob Gratton)
Nucléaire: l'AIEA invite Israël à adhérer au traité de non-prolifération (médias)
Israël est, avec l'Inde et le Pakistan, l'un des trois pays qui n'ont pas signé le traité. L'Etat hébreu [NDLR : en fait l'état juif ] est présumé posséder l'arme nucléaire, mais les autorités israéliennes refusent de le reconnaître.
Votée vendredi à Vienne lors d'une conférence annuelle de l'AIEA, la révolution a recueilli 49 voix pour, 45 voix contre et 16 absentions. La Russie et la Chine ont voté pour ce document.
Le représentant d'Israël à l'AIEA s'est empressé de déclarer que son pays regrettait de voir l'agence adopter la résolution, sans avoir l'intention de l'appliquer.
"Sur aucune question Israël ne suivra cette résolution qui vise à aggraver l'animosité politique au Proche-Orient", a affirmé après le vote le directeur adjoint de la Commission israélienne de l'énergie nucléaire David Danieli.
Source : Ria Novosti
NDLR :
Toutes les études de l'AIEA montrent que l'Iran ne développe pas l'arme nucléaire.
Toutes les études montrent que les juifs israéliens ont développé illégalement l'arme nucléaire.
Et les juifs israéliens accusent (à tort) l'Iran d'un délit que seuls les juifs israéliens ont commis. Cela s'appelle une inversion accusatoire : c'est ce que pratique systématiquement l'entité sioniste pour cacher ses crimes à travers l'histoire. Elle utilise pour ceci toutes les ruses et tous les artifices possibles : la propagande intensive par les médias, les faux enseignements scolaires, les lois mémorielles staliniennes afin d'empécher les historiens et les journalistes de s'exprimer (comme cette fameuse loi "Martin Luther King" en gestation)...
Cette réaction de la communauté internationale devant le danger de l'entité juive israélienne est une excellente nouvelle.
alterinfo.net:
L'arsenal atomique d'Israel "préoccupe" la Conférence générale de l'AIEA
19/09/2009
Les Etats arabes ont réussi à faire passer un texte, non contraignant cependant, exprimant "la préoccupation sur les capacités nucléaires israéliennes et (appelant) Israël à adopter le Traité de non-prolifération (TNP) et placer ses sites nucléaires sous les garanties de sauvegarde de l'Agence internationale de l'énergie atomique".
Ennaharonline/ AFP
The Missing Link in the JFK Assassination Conspiracy
by Michael Collins Piper
First soft cover edition published in 1994. Sixth edition, second printing, published in 2005.
665 pages (including index) The most recent sixth edition offered by America First Books as an ebook.
eBook Summary: Arguably this is the best analysis in existence of one of the most pivotal crimes of the Twentieth Century. It is also a vital expose of the hidden real power structure of America whose virulent poison has been steadily spreading corruption throughout our increasingly distressed country.
Final Judgment documents how Israel's leaders, the Mossad, the Meyer Lansky-run organized crime syndicate, and a pro-Zionist faction of the CIA colluded to assassinate President ,John F. Kennedy. The general pattern of the JFK covert operation, to include the skillful use of "limited hang-outs," "patsies," and "false flags," has very likely been repeated in various later forms such as in the assassination of Bobby Kennedy, the murder of Martin Luther King, the mysterious death of former CIA Director William Colby, the very suspicious Oklahoma City bombing, and the Mossad-linked "controlled demolition" of World Trade Center towers on September 11, 2001. More recently, we have seen how the "High Priests of War" have flexed raw Israeli-lobby power by pushing American interventions in Afghanistan and Iraq and by promoting saber-rattling at Iran and Syria.
JFK planned a military strike to prevent an Israeli-Red Chinese scientific partnership from building the first atomic bombs for China and Israel. He sought to thwart the CIA-Mossad-Meyer Lansky partnership that controlled the heroin trade stemming from the Golden Triangle by pulling U.S. troops out of Vietnam. JFK even transferred control of Cold War espionage operations from the CIA to the Chairman of the Joint Chiefs of Staff. Through his support of Algerian independence and an "even-handedness" policy towards other Arab nations, JFK infuriated the French Secret Army Organization (OAS) and its Mossad supporters who had sent professional assassins against French President Charles DeGaulle. JFK's brother Bobby, as Attorney General, moved aggressively against the lower levels of Meyer Lansky-dominated organized crime in America. Lastly, the Kennedy family quietly talked about shutting down America's privately owned Federal Reserve banking cartel that has provided vital fiat money financing for Zionist projects.
Secret 1969 White House Memo on 'Dangers' of Israel Nuclear Weapons -PDF
The Bloomfield-Rothschild Permindex Connection
JFK: un autre mythe s'écroule
45e anniversaire de l'assassinat de JFK
Michael Collins Piper contre la mafia juive
Kosher Nostra
Khadafi: le Mossad a assassiné JFK
Israel's Secret Nuclear Weapons Program
Secrets nucléaires vendus à Israël par des agents de l'AIPAC
Vanunu en prison et le nucléaire israélien
L'Option Samson: s'ils vont en enfer, ils nous y entraînent avec eux
Nixon s'est opposé à l'acquisition de la bombe nucléaire par Israël
Des héros Israéliens: Ostrovsky, Vanunu, etc.
Walter Cronkite et le Mossad responsable de l'assassinat de JFK
Zionist Lobby Says Obama a Threat for Israel's Survival
Obama Follows JFK Example And Pressures Israel To Limit Nuclear Capability