Sunday, August 26, 2018

Thomas Frank sur la stratégie perdante du parti Démocrate américain, son rejet des travailleurs, sa complaisante adoration des élites, alors que les Républicains l'emportent en récupérant les forces vives du populisme liées au mécontentement populaire



Qui l'eût cru: le Parti démocrate a déjà été le parti le plus populiste, le parti du petit peuple mécontent de ses élites...

La stratégie gagnante des Républicains qui conduisit à l'élection de Trump fut de coopter et canaliser les forces de mécontentement du grand public américain méfiant de ses médias et de ses élites (par ex. dans le Tea Party)... 

Ce mécontentement populaire qui gêne tant le parti Démocrate, surtout depuis l'ère Clinton (NAFTA-ALENA, etc.)... C'est-à-dire depuis que le parti Démocrate a déclaré la guerre au populisme et vendu son âme aux intérêts d'une classe de riches yuppies de Wall Street, de Silicon Valley, etc., et d'autres domaines aussi "complexes", une classe de diplomés des plus grandes écoles et des plus prestigieuses universités du pays. 

Voilà le sens de l'échec des Démocrates, explique Thomas Frank. Le parti Démocrate n'a que lui-même à blâmer, c'est son propre rejet du petit peuple (et des politiciens comme Sanders) qui le condamne à l'échec à l'avenir.


L'OBS - Pourquoi Trump a gagné ? "Hillary Clinton et les démocrates n'ont que du mépris pour le peuple" Dans son dernier livre "Pourquoi les riches votent à gauche" (ed. Agone https://agone.org/contrefeux/pourquoilesrichesvotentagauche/) , le journaliste et essayiste américain Thomas Frank livre son analyse de la défaite de la démocrate Hillary Clinton face à Donald Trump. Pour l'auteur, les démocrates ont coupé tous les liens avec le peuple américain, qui n'a pas bénéficié des fruits de la croissance pendant la présidence Obama. Très libéraux sur les questions sociétales (féminisme, défense des droits LGBTQ, etc.), cette nouvelle classe de "winners" urbaine, riche et surdiplômée s'avère très frileuse sur les questions sociales : salaires, inégalités, réduction d'impôts pour les rentiers et les actionnaires... L'auteur appelle cette nouvelle classe "Les Professionnels". Ils ne jurent que par la méritocratie. "Ceux qui n'ont pas fait de grandes universités ne reçoivent que du mépris de leur part (...) Les revendications des travailleurs ordinaires ne les touchent pas : les vigiles, les serveurs de fast-foods, les aides à domicile et les gardes d’enfant – dont la plupart sont des femmes et des personnes de couleur – qui n’ont pas de diplôme universitaire.",, écrit l'auteur. En réaction à ces professionnels adeptes de la méritocratie, défendant l'Alena et les intérêts de Wall Street, les classes populaires se sont tournées vers Donald Trump et son programme protectionniste. Ecoutez Thomas Frank, interviewé par l'Obs. (4-6-2018)


L'OBS - Thomas Frank : "Trump won because Clinton and the Democrats dismissed the concerns of working people" 


Thomas Frank sur la stratégie de Donald Trump


Thomas Frank - Inequality and Populism: The Vicious Circle - YouTube


 The Open Mind: What's the Matter with the Democrats? - Thomas Frank - YouTube


Thomas Frank - Whatever Happened to the Party of the People? - YouTube


What to Make of the Age of Trump by Thomas Frank - YouTube


Thomas Frank: Populism or Bust! - YouTube


How The Democratic Party BETRAYED Workers &Its Base - THOMAS FRANK Interview Part 1 - YouTube Pt 1Pt2 - Pt3 - Pt4


Thomas Frank: We're All Kansas Now

Thomas Frank on the Demise of the Democratic Party

Thomas Frank LIVE: What's the Matter with Liberals? par Katie Halper

Five Questions For: Author Thomas Frank - Progressive.org

Can liberals please work out how to win back the working class? | Thomas Frank | Opinion | The Guardian




Empire of the Sunglasses: How ‘They Live’ Took on Republicans and Won (Why 'They Live' is a Subversice 1980s Masterpiece)  John Carpenter’s underrated sci-fi horror movie did more than skewer yuppies — it gave us the last word on the Reagan era
Le film de John Carpenter "They Live" (Invasion Los Angeles en v.f.) sorti en 1988 se veut une allégorie sur les excès de la classe privilégiée américaine, sans âme et inhumaine, et comment les abus du système économique de Tatcher et Reagan ont fait avancer les intérêts de ces yuppies inhumains, comment ils ont détruit les États-Unis et menacent la planète entière. Mais on peut expliquer ce film de façon très ludique en disant qu'il suggère au spectateur de se doter de "lunettes anti-spooks", autrement dit d'un sixième sens permettant de reconnaître et débusquer, les "spooks" infiltrés à tous les niveaux de la société c'est-à-dire ces individus qui ne sont pas du tout ce qu'ils paraissent parce qu'ils travaillent main dans la main avec la dictature militaire secrète.



Christian Bale About American Psycho, Yuppies And Wall Street Le film American Psycho demeure la meilleure métaphore pour illustrer l'évolution du parti Démocrate depuis les années Reagan.


Sur ce blog:

De Reagan à Sanders
 

Thursday, August 23, 2018

Nouveau documentaire de Grayzone Project (2018) "Inside America's Meddling Machine": Au coeur de la machine interventionniste des États-Unis: le National Endowment for Democracy et autres organisations néoconservatrices pour un "changement de régime" en Corée du Nord. Une mise en perspective pour mieux entrevoir l'hypocrisie "patriotique" et l'indignation sélective concernant le Russiagate.

Du même réalisateur que "Je ne suis pas Charlie", Max Blumenthal.


VIDEO - Inside America's Meddling Machine: The US Funded Group that Interferes in Elections Around the Globe

On remarquera que nombre de complots imputés à George Soros par des représentants de la droite politique (qui s'en servent pour cautionner leur théorie du "complot de George Soros pour un socialisme mondial") s'avèrent être des opérations du National Endowment for Democracy (NED), qui est rien de moins qu'une extention de la CIA; pensons seulement aux révolutions colorées...  Ainsi des politiciens américains de droite qui n'ont jamais vus une guerre qu'ils n'aimaient pas se retrouvent ensemble pour communier à la fois en faveur des projets du NED de changement de régime et d'intervention militaire en Syrie, en Iran, etc., et pour dénoncer tout ce qui ressemble à du socialisme comme étant "au service de George Soros". Il va sans dire que le documentaire ne s'adresse pas à eux, mais plutôt aux gens capables de réflexion et de remise en question.

Autre exemple: les activités du NED contre le gouvernement du Nicaragua:

U.$. Pushing For Regíme Change In Nícaragua w/ Kevin Zeese (Redacted Tonight, RT)


Max Blumenthal on US Interference in Nicaragua


Max Blumenthal Interviews President Daniel Ortega of Nicaragua


National Endowment For Regime Change & Other U.S. Meddling


From CIA-Backed Wars to Cartel Violence: Inside the Roots of the Refugee Crisis in Central America


How murderous US imperialism in Latin America created the immigration crisis


How Nicaragua defeated a right-wing US-backed coup: A report from Managua (Ep. 22)


US has tortured Nicaragua for decades, and backs its violent right-wing opposition today


Debate: Who Is Behind Nicaragua's Turmoil? (Pt 1/3)


- (Pt 2/3)


- (Pt 3/3)


How Nicaragua's 'left-wing' opposition MRS are NGO opportunists lobbying the West


Dismantling media propaganda on Venezuela and Nicaragua, with Abby Martin


Mainstream's Media Regime Change Journalists Aller direct@15m:05s


The U.S. Helped Destabilize Honduras. Now Honduran Migrants Are Fleeing Political & Economic Crisis


MBS Crimes a Distraction for US Regime Change Plan in Iran - Q&A with Paul Jay (Pt 3/6)


Voir aussi:

US funds organization to sow chaos abroad, but complains about Russian ‘meddling’ – Max Blumenthal — RT US News

Max Blumenthal: From Russiagate to Nicaragua - YouTube

Max Blumenthal & Glenn Greenwald on the other side of John McCain - YouTube

John McCain's imperial funeral: Veteran Mike Prysner on the warmonger's betrayal (Ep. 24) - YouTube

La canonisation de John McCain : les médias et l’élite politique transforment le belliciste en saint

Consortium News on Flashpoints: John McCain and the Real Russian Interference in US Politics


Plus d'infos sur le NED:


Documentary by Oliver Stone - Ukraine on Fire - Interview with Robert Parry at 31:30


Le grand bluff de Ronald Reagan ARTE

NED Honors Legacy and Impact of President Reagan’s Westminster Address – NATIONAL ENDOWMENT FOR DEMOCRACY

America’s ‘World Revolution’: Neo-Trotskyist Foundations of U.S. Foreign Policy By Kerry R. Bolton

Stalin: the Enduring Legacy By Kerry R. Bolton

Revolution From Above By Kerry R. Bolton

The Transparent Cabal: The Neoconservative Agenda, War in the Middle East, and the National Interest of Israel By Stephen Sniegoski

Intox: Guerre des étoiles: le gigantesque bluff de Ronald Reagan le président tricheur
(À noter: la présence dans l'admin Reagan du néocon Richard Perle, aussi au centre de la guerre en Irak dans cet autre docu de la série Intox)

Comment la CIA prépare les révolutions colorées

Quand la CIA infiltrait la culture (Congrès pour la Liberté de la Culture et guerre froide)

The War Party - Zionist Influence on Neocon Foreign Policy (BBC)

Goldnadel Contre Soros Réponse - La France Libre.tv


Sur ce blog:

Noam Chomsky: peu importe ce que la Russie a pu faire pour influencer les élections américaines, cette influence est sans commune mesure avec l'influence israélienne, une influence immense, connue de tous et qui ne se cache même pas. Le scandale en lui-même révèle en fait l'ignorance crasse du public et l'hypocrisie sans borne et la double éthique des médias et des politiciens.

Conflit entre la Corée du Nord et Israël, et possible conflit nucléaire avec les USA de Trump: rappelons les menaces de l'ancien ambassadeur d'Israël aux Nations unies Dan Gillerman sur Fox News en 2013: "Si la Corée du Nord continue dans cette voie, elle devrait être rayée de la carte, ce serait un excellent message, très clair, au reste du monde et spécialement à l'endroit des Iranien"

Le président du National Endowment for Democracy (marionnettiste du "printemps arabe") est un ancien de l'Anti-Defamation League of B'nai Brith

Rappel sur les liens de l'ancien dictateur du Panama Manuel Noriega avec le Mossad et la CIA. Autre exemple révélateur du soutien sioniste et américain aux dictateurs anti-révolutionnaires et de l'entraînement des Contras après la Seconde Guerre mondiale.

L'ère messianique reaganienne

Pour aller plus loin que le film "Raisons d'État" (The Good Shepherd, 2006), un nouveau livre sur James Jesus Angleton, liaison entre Israel et la CIA

Wednesday, August 1, 2018

Noam Chomsky: peu importe ce que la Russie a pu faire pour influencer les élections américaines, cette influence est sans commune mesure avec l'influence israélienne, une influence immense, connue de tous et qui ne se cache même pas. Le scandale en lui-même révèle en fait l'ignorance crasse du public et l'hypocrisie sans borne et la double éthique des médias et des politiciens.


Noam Chomsky Comments Russiagate


Democracy Now: Noam Chomsky on Mass Media Obsession with Russia and the Stories not Being Covered in the Trump Era (Full segment)
L'extrait pertinent débute à @ 5:25.

Selon Chomsky, le Russiagate ferait diversion par rapport à d'autres influences bien plus graves et significatives, comme par exemple l'influence israélienne dans les élections américaines.  (Laissons de côté pour le moment les innombrables cas avérés d'interférence américaine dans les élections de dizaines d'autres pays, sans parler des coups d'État et des assassinats.)

On a déjà connu Chomsky bien plus timide et circonspect dans ses condamnations envers Israël (par exemple son rejet du mouvement BDS, son rejet de la thèse du lobby israélien qui dominerait la politique étrangère américaine, etc.). Rendons à César ce qui lui revient: Chomsky fait preuve d'une grande intelligence et d'une grande perspicacité, malgré sa prudence un peu excessive.

Sera-t-il bientôt accusé d'être un agent russe pour avoir osé "franchir la ligne rouge" en minimisant le soi-disant scandale du "Russiagate"?

Cela dit, il ne saurait être question de nier en bloc toute influence russe. Il s'agit plutôt de relativiser l'importance de ce danger en prenant conscience qu'il existe une menace bien plus réelle et bien plus grande, qui est pourtant restée cachée pendant des décennies et l'est encore aujourd'hui malgré le travail acharné des médias alternatifs. C'est dire que les médias alternatifs ne font toujours pas le poids face aux grands médias. 

Par ailleurs, tous les observateurs attentifs sont d'accord pour dire que les grands médias devraient remercier Trump puisque c'est grâce à lui que la population, jusque là blasée et écoeurée des médiasmensonges, a recommencé à regarder la télé et à suivre les chaînes de nouvelles, ces dernières étant toutes alignés sur une ligne anti-Trump des plus paresseuse et facile. Malgré la dénonciation constante des médiasmensonges par Trump, ce dernier est du pain béni pour les grands médias. Savoureuse ironie, puisque c'est précisément grâce à la perte de confiance de la population envers les médias que les électeurs ont choisi Trump: en effet, les attaques constantes et la détestation des médias envers Trump et leur promotion éhontée d'Hillary a eu pour effet, en raison de la méfiance grandissante du public vis-à-vis des médias, de pousser de nombreux électeurs à favoriser Trump contre Hillary la chouchou des médias (et probable origine de toute la diversion du Russiagate).


Selon Noam Chomsky, l’ingérence dans la politique américaine vient surtout d'Israël et non de Russie  
https://francais.rt.com/international/53077-selon-noam-chomsky-ingerence-dans-politique-americaine-vient-d-israel
31 juil. 2018, 12:51
Dans un récent entretien, le célèbre linguiste a exprimé ses doutes quant à l’ingérence russe présumée dans le processus électoral américain, qualifiant l'obsession des médias à ce sujet de «blague», avant d'accuser d'interférence... Israël.
«Est-ce que les Russes ont interféré dans nos élections ? Cette question a monopolisé l’attention des médias [...] c’est une vaste blague», dénonce l’intellectuel américain Noam Chomsky, sympathisant du mouvement anarcho-syndicaliste, dans un long entretien accordé à Democracy Now, un média américain contestataire le 30 juillet. Il faisait alors références aux accusations d'ingérence russe dans l'élection présidentielle américaine de 2016, qui agitent toujours autant la presse américaine.
Selon le penseur et linguiste, «quoi que les Russes aient fait [lors de la présidentielle américaine], cela compte à peine» à côté de ce qu’un autre Etat fait «ouvertement, effrontément et avec beaucoup de soutien». 
«L’intervention israélienne dans le processus électoral américain dépasse largement ce qu’ont pu faire les Russes», a assuré Noam Chomsky. L'intellectuel a pointé du doigt le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, qu’il accuse notamment de s’être adressé directement au Congrès américain pour affaiblir les prérogatives du président américain en 2015, pendant le mandat de Barack Obama.
«Est-ce que Vladimir Poutine est allé s’adresser au Congrès pour tenter d’infléchir la politique américaine, sans même en informer le président ?», a-t-il questionné.
Noam Chomsky fait référence à un déplacement du chef du gouvernement israélien répondant à l’invitation du président de la Chambre des représentants des Etats-Unis, John Boehner, en 2015. Benjamin Netanyahou s’était directement adressé au Congrès pour évoquer l’accord sur le nucléaire iranien, sans en référer officiellement à la Maison Blanche, déclenchant en conséquence la colère du président américain de l'époque. 
«Voici juste une infime partie de cette influence écrasante. Si vous vous intéressez à l’influence étrangère dans les élections, certaines zones sont à observer», a affirmé Noam Chomsky. Il a conclu sa réflexion sur l’attention démesurée accordée par les médias à des sujets «marginaux» alors que de graves problèmes sont passés sous silence, comme les décisions de Donald Trump relatives au climat et au réchauffement climatique qu’il juge «réellement destructrices». «Voici le genre de choses dont on devrait discuter», a-t-il estimé.



Noam Chomsky: Russian Interference Isn’t Influencing US Elections—But Israel Definitely Is   
While Americans obsess over alleged "Russian hacking," Noam Chomsky questions why political influence from Israel is being ignored. 
 https://thefreethoughtproject.com/noam-chomsky-israil-influence-meddling/
By John Vibes - July 31, 2018
 World-renowned author and lecturer Noam Chomsky pointed out in a recent interview that Israel has actually had far more influence in the United States political system than Russia ever has, in the wake of mass media hysteria about alleged “collusion” in the 2016 election.
In an interview with Amy Goodman of Democracy Now, Chomsky said:
 So, take, say, the huge issue of interference in our pristine elections. Did the Russians interfere in our elections? An issue of overwhelming concern in the media. I mean, in most of the world, that’s almost a joke. First of all, if you’re interested in foreign interference in our elections, whatever the Russians may have done barely counts or weighs in the balance as compared with what another state does, openly, brazenly and with enormous support. Israeli intervention in U.S. elections vastly overwhelms anything the Russians may have done, I mean, even to the point where the prime minister of Israel, Netanyahu, goes directly to Congress, without even informing the president, and speaks to Congress, with overwhelming applause, to try to undermine the president’s policies—what happened with Obama and Netanyahu in 2015. Did Putin come to give an address to the joint sessions of Congress trying to—calling on them to reverse U.S. policy, without even informing the president? And that’s just a tiny bit of this overwhelming influence. So if you happen to be interested in influence of—foreign influence on elections, there are places to look. But even that is a joke.
 Chomsky went on to point out that:
 That’s only one part of it. Lobbyists practically write legislation in congressional offices. In massive ways, the concentrated private capital, corporate russector, super wealth, intervene in our elections, massively, overwhelmingly, to the extent that the most elementary principles of democracy are undermined. Now, of course, all that is technically legal, but that tells you something about the way the society functions. So, if you’re concerned with our elections and how they operate and how they relate to what would happen in a democratic society, taking a look at Russian hacking is absolutely the wrong place to look. Well, you see occasionally some attention to these matters in the media, but very minor as compared with the extremely marginal question of Russian hacking.
Chomsky is one of the few intellectuals in the public eye who can get away with being so critical of Israel, because he has Jewish heritage, despite being non-religious. It is common for anyone critical of Israel’s policies to be labeled as an anti-semitic.
Pink Floyd frontman Roger Waters, another outspoken critic of Israel, said in a 2016 interview that anyone who speaks out about the apartheid state is labeled as anti-semitic.
“The only response to BDS is that it is anti-Semitic, I know this because I have been accused of being a Nazi and an anti-Semite for the past 10 years. My industry has been particularly recalcitrant in even raising a voice [against Israel]. There’s me and Elvis Costello, Brian Eno, Manic Street Preachers, one or two others, but there’s nobody in the United States where I live. I’ve talked to a lot of them, and they are scared s***less….” he said.
“If they say something in public they will no longer have a career. They will be destroyed. I’m hoping to encourage some of them to stop being frightened and to stand up and be counted because we need them. We need them desperately in this conversation in the same way we needed musicians to join protesters over Vietnam,” Waters added.
In recent years, as the horror that the Israeli government unleashes upon the prisoners of Palestine has been exposed, global public opinion is finally beginning to shift against the apartheid state. In response, the governments in the U.S. and Israel have both been forcing legislation to keep a lid on the genocide that is taking place.
Last month, The Free Thought Project reported that South Carolina passed a law to legally define criticism of Israel as “anti-Semitism,” showing a concerted effort to stifle criticism of a government that is indiscriminately killing innocent people, and keeping an entire population in poverty and constant terror.
As The Free Thought Project also reported, 41 other members of Congress came together to champion proposed legislation in July 2017 that would “make literal criminals of any Americans boycotting Israel—a brazen, if not explicit, attack on the BDS Movement, incidentally exploding in popularity worldwide as the belligerent nation continues its occupation of Palestinian lands.”
Governments are not alone in this suppression of information either, tech corporations that now control the media narrative are also taking efforts to prevent people from seeing the true face of the Israeli military. YouTube has been engaging in censorship of Israeli war crimes, as journalist Abby Martin called attention to earlier this year when a video that she made about the violence in Isreal was flagged as “hate speech” and blocked by YouTube in 28 countries.
Journalist Max Blumenthal, who was featured in the interview, suggested that pro-Israel lobbyists have major tech companies on their payroll:
My comments were based entirely on my extensive journalistic experience in the region and my analysis was clinical in nature. At no point did I denigrate anyone based on their faith or ethnicity. The trend of censoring material that presents Israel in a less than favorable light has only intensified as establishment attacks on critical voices expands. This latest episode confirms my view that the pro-Israel lobby and its willing accomplices in Silicon Valley present one of the greatest threats to free speech in the West.”
Despite the best efforts of the Israeli government and their NATO allies, the world is beginning to wake up to the struggle of the Palestinian people. Even the United Nations is taking a new interest in the situation, with the recent announcement of a war crimes investigation of the Israeli government’s actions.


Voir aussi:


Facebook Taps Militarist Think Tank Atlantic Council to Police its Content (Pt 1/2)


Russiagate Frenzy Targets Leftist Sites (Pt 2/2)


Dem: Why my fellow Democrats are wrong on Russia


MAX BLUMENTHAL FULL ONE-ON-ONE EXPLOSIVE INTERVIEW WITH TUCKER CARLSON (11/14/2017)


Thomas Frank: From Russia, With Absurdity


Big Tech's dangerous crackdown on social media - with Abby Martin (Ep. 23)

US funds organization to sow chaos abroad, but complains about Russian ‘meddling’ – Max Blumenthal — RT US News

Max Blumenthal: From Russiagate to Nicaragua - YouTube

The Real Russian Interference in US Politics


Les comptes censurés sur Facebook et Twitter ont surtout en commun d’être ouvertement anti-guerre.
La liste noire vient d'une officine liée à "The Atlantic Council". Ce dernier fait partie intégrante de la machine de propagande de guerre par laquelle les néocons arrivent à prendre les commandes de la machine de guerre des États-Unis pour en faire leur gendarme planétaire.
Mais alors qu'un néocon revendique le mérite d'être à l'origine de cette vaste campagne de censure, les liens entre le lobby israélien et ces faucons de guerre restent dans l'ombre dans la plupart des compte-rendus journalistiques... Incluant les comptes-rendus des médias alternatifs.

Max Blumenthal on Twitter: In candid remarks, neocon bomb-bomb-Iran activist @jamiemfly appeared to claim credit for Facebook's recent purge of alternative media outlets and promised, "This is just the beginning." Fly helps lead a top McCarthyism outfit hyping the Russian bot scare.


https://grayzoneproject.com/2018/10/23/facebook-censorship-of-alternative-media-just-the-beginning-says-top-neocon-insider/
New McCarthyism
October 23, 2018   
Facebook Censorship of Alternative Media “Just the Beginning,” Says Top Neocon Insider
At a Berlin security conference, hardline neocon Jamie Fly appeared to claim some credit for the recent coordinated purge of alternative media. By Max Blumenthal and Jeb Sprague

Jamie Fly, rise of a neocon cadre


Jamie Fly is an influential foreign policy hardliner who has spent the last year lobbying for the censorship of “fringe views” on social media. Over the years, he has advocated for a military assault on Iran, a regime change war on Syria, and hiking military spending to unprecedented levels. He is the embodiment of a neoconservative cadre.
Like so many second-generation neocons, Fly entered government by burrowing into mid-level positions in George W. Bush’s National Security Council and Department of Defense.
In 2009, he was appointed director of the Foreign Policy Initiative (FPI), a rebranded version of Bill Kristol’s Project for a New American Century, or PNAC. The latter outfit was an umbrella group of neoconservative activists that first made the case for an invasion of Iraq as part of a wider project of regime change in countries that resisted Washington’s sphere of influence.
By 2011, Fly was advancing the next phase in PNAC’s blueprint by clamoring for military strikes on Iran. “More diplomacy is not an adequate response,” he argued. A year later, Fly urged the US to “expand its list of targets beyond the [Iranian] nuclear program to key command and control elements of the Republican Guard and the intelligence ministry, and facilities associated with other key government officials.”
Fly soon found his way into the senate office of Marco Rubio, a neoconservative pet project, assuming a role as his top foreign policy advisor. Amongst other interventionist initiatives, Rubio has taken the lead in promoting harsh economic sanctions targeting Venezuela, even advocating for a U.S. military assault on the country. When Rubio’s 2016 presidential campaign floundered amid a mass revolt of the Republican Party’s middle American base against the party establishment, Fly was forced to cast about for new opportunities.
He found them in the paranoid atmosphere of Russiagate that formed soon after Donald Trump’s shock election victory.
(...)

Less than three weeks after Clinton’s defeat, the Washington Post’s Craig Timberg published a dubiously sourced report headlined, “Russian propaganda effort helped spread ‘fake news.'” The article hyped up a McCarthyite effort by a shadowy, anonymously run organization called PropOrNot to blacklist some 200 American media outlets as Russian “online propaganda.”
The alternative media outfits on the PropOrNot blacklist included some of those recently purged by Facebook and Twitter, such as The Free Thought Project and Anti-Media. Among the criteria PropOrNot identified as signs of Russian propaganda were “Support for policies like Brexit, and the breakup of the EU and Eurozone” and “Opposition to Ukrainian resistance to Russia and Syrian resistance to Assad.” PropOrNot called for “formal investigations by the U.S. government” into the outlets it had blacklisted.
(...)
Though the German Marshall Fund did not name the donors that specifically sponsored its Alliance for Securing Democracy initiative, it hosts a who’s who of bipartisan national-security hardliners on the ASD’s advisory council, providing the endeavor with the patina of credibility. They range from neocon movement icon Bill Kristol to former Clinton foreign policy advisor Jake Sullivan and ex-CIA director Michael Morell.
Jamie Fly, a German Marshall Fund fellow and Asia specialist, emerged as one of the most prolific promoters of the new Russian bot tracker in the media. Together with Laura Rosenberger, a former foreign policy aide to Hillary Clinton’s 2016 campaign, Fly appeared in a series of interviews and co-authored several op-eds emphasizing the need for a massive social media crackdown.


(...)

Enter the Atlantic Council


In his conversation with Sprague, the German Marshall Fund’s Fly stated that he was working with the Atlantic Council in the campaign to purge alternative media from social media platforms like Facebook.
The Atlantic Council is another Washington-based think tank that serves as a gathering point for neoconservatives and liberal interventionists pushing military aggression around the globe. It is funded by NATO and repressive, US-allied governments including Saudi Arabia, Bahrain and Turkey, as well as by Ukrainian oligarchs like Victor Pynchuk.
This May, Facebook announced a partnership with the Atlantic Council’s Digital Forensic Research Lab (DFRLab) to “identify, expose, and explain disinformation during elections around the world.”
The Atlantic Council’s DFRLab is notorious for its zealous conflation of legitimate online dissent with illicit Russian activity, embracing the same tactics as PropOrNot and the ASD.
(...)


Comment by ABE:
Facebook Censorship of Alternative Media ‘Just the Beginning,’ Warns Top pro-Israel Lobby Insider.
Generalized terms like “Neocon” and “foreign policy hardliner” fail to fully identify characters like Fly, former executive director of the Foreign Policy Initiative (FPI) during 2009-2013.
Fly used his perch at the Weekly Standard blog to propagate pro-Israel Lobby perspectives, including pressing a hardline on Iran, criticizing President Barack Obama for “engaging” “terrorists,” and excoriating the international community for criticizing the mid-2010 Israeli commando attack on an international aid flotilla to Gaza.
On Alternative Media and Social Media, people have been willing to talk and write about the pro-Israel Lobby openly, instead of being silenced by false charges of “anti-Semitism”.
Elements of the pro-Israel Lobby, the more obvious “we” of Fly’s remarks, have pushed very hard for censorship of critical discussion of Israeli government actions, pro-Israel Lobby influence on American foreign policy, and Israeli interference in US electoral politics, all under the guise of fighting “anti-Semitism”.
The appearance of PropOrNot, the formation of the Google-sponsored “First Draft” propaganda coalition, and other attacks on Alternative Media are a concerted effort to marginalize and suppress media outlets that expose the agenda of the pro-Israel Lobby.


Facebook's NATO-Led Crackdown on Alternative Media 'Only Just Starting' Kit Klarenberg

VIDEO - Facebook ‘Purge’ a Step Toward Censorship?

VIDEO - Facebook & Twitter Purge 800 Anti-Establishment Alt-Media Accounts

VIDEO - Alternative Media Is Under Attack From All Angles & So Are Selfies


Russiagate Fear-mongers 'Have Nothing To Say' - Max Blumenthal
Sur ce blog:


"Hollywood, D.C.": Hollywood et les grands médias américains non seulement grouillent d'agents de la CIA, ils sont entièrement au service de la CIA