Macron à la défense de la hiérarchie des élites et de la soumission à l'autorité des experts. (À vomir! attention!) Antichristique et antidémocratique au possible... Assez étonnant d'entendre ce genre de discours obscurantiste de soumission aveugle à l'autorité venir du soi-disant "pays des Lumières"...
Nous invitons notre lectorat à diffuser cette citation autour d'eux le plus possible. Nul besoin de commenter davantage ni de recourir à l'exagération hyperbolique en le qualifiant d'antichristique ou d'antidémocratique : la seule lecture de ce propos devrait suffire amplement à réveiller les consciences.
ConspiParisMatch écrit: Dans un entretien fleuve accordé à L’Express, Emmanuel Macron a été invité à s’exprimer sur l’atmosphère de complotisme qui gagne une partie des Français sur fond de crise sanitaire. « Le problème clef pour moi, explique le président de la République, c’est l’écrasement des hiérarchies induit par la société du commentaire permanent : le sentiment que tout se vaut, que toutes les paroles sont égales, celle de quelqu’un qui n’est pas spécialiste mais a un avis sur le virus vaut la voix d’un scientifique. C’est ce poison qui nous menace. Nous l’avons vu dans le champ politique depuis des années – avec une grande intensité au moment de la crise des gilets jaunes où être élu, c’était finalement être frappé du sceau de l’illégitimité, ce qui est un renversement singulier. Ce phénomène gagne désormais le champ scientifique. […] cette société qui s’horizontalise, ce nivellement complet, crée une crise de l’autorité. Et quand cette crise d’autorité touche la science, au moment où l’on attend de cette dernière des vérités définitives auxquelles se raccrocher – même si elles sont provisoires, même si elles sont imparfaites –, les conséquences psychologiques et sociales sont terribles car on finit par ne plus croire en rien. Voici le cercle vicieux : un nivellement, qui crée du scepticisme, engendre de l’obscurantisme et qui, au contraire du doute cartésien fondement de la construction rationnelle et de la vérité, conduit au complotisme. Ce n’est plus “je doute donc je suis”. C’est “je doute donc je me raccroche à une narration collective qui, même si elle est fausse, infondée, a le mérite de sembler robuste” » (source : L’Express, 22 décembre 2020).
Il faudrait fouiller davantage les liens entre ce Macron et la saloperie jésuite (voir le reportage France24, 2018).
Il
devient de plus en plus évident que trop de conspirationnisme tue non
seulement le conspirationnisme mais aussi la raison, la santé
psychoaffective et le courage. Ce qui nous rend aussi vulnérable à la
manipulation que n'importe quelle personne ordinaire tant méprisée par
les conspirationnistes. La présidence Trump visait probablement cela:
tuer une fois pour toute le conspirationnisme en le faisant capoter, en
le rendant véritablement dangereux pour le vivre ensemble et pour soi.
Il
faut aussi ne pas oublier le fait, mentionné plus haut, que les
récentes alliances d'Israël avec ses pays voisins font suite aux
pressions et au lobbying de Pompeo, qui disait en même temps que
l'antisémitisme est maintenant reconnu comme un crime par les USA.
Autrement dit, il est très probable que les anti-Israel et les
conspirationnistes les plus radicaux, peu importe leur alignement
politique ou leur origine ethnique, seront bientôt systématiquement
traqués, capturés pour être "jugés" comme les nazis d'autrefois, en
Israel... L’inquisition qui recommence.
Le
"Grand Réveil" (Great Awakening, mouvement pro-Trump, QAnon) ou comment
les élites sabotent les théories du complot de l'intérieur en plus de
les attaquer de l'extérieur, pour pouvoir anéantir tout ce qui pourrait
s'opposer à la soumission à l'autorité.
Un
bon nombre d'individus perçoivent de mieux en mieux le caractère
néfaste de la domination par les élites et croit de plus en plus qu’un
monde nouveau doit être bâti sur cet ancien monde en perdition qui ne
peut plus être sauvé et ne cherche plus qu’à étouffer toute impulsion
nouvelle. L’humanité veut renouveler la société, elle voit un nouveau
monde de liberté et d’autonomie de la vie spirituelle se profiler, mais
l'ancien monde se braque contre lui. Les groupements divers tels que les
religions, comme toute autre forme ancienne d’organisation de la
société, n’ont aucun intérêt à laisser naître ce nouveau monde, ils
cherchent à étouffer ce qui est en train de naître en prétendant que
seul le maintien et la préservation de l’ancien monde peut assurer
l’avenir de la civilisation.
Le véritable « grand réveil » est en
cours depuis plus d’un siècle, il est global et mondial, mais il existe
sur une base individuelle avant tout, il part d’une compréhension
individuelle de la réalité de l’esprit, du danger du matérialisme et des
formes anciennes d’organisation sociale (qui ont donné le féodalisme,
l’aristocratie, la théocratie, etc.). Le véritable « grand réveil »
appelle à grand renouvellement, or plusieurs le confondent avec le «
nouvel ordre mondial » glorifié par l’élite dominante. Contrairement à
l’impulsion pour un monde nouveau, le « nouvel ordre mondial » est un
épouvantail fabriqué par la grande Réaction pour diaboliser l'idée même
de la possibilité d’un nouveau monde venant remplacer l’ancien en
perdition. On voit effectivement de nos jours l’individu se libérer
progressivement des chaînes de la nation, de la race, mais pour la
Grande Réaction il s’agit d’un grand "complot diabolique des sages de
Sion responsables de tout le mal du monde".
Le peuple est ainsi
abusé par ses élites dominantes qui ont inventé le concept de nouvel
ordre mondial pour diaboliser l’idée même de la possibilité d’un nouveau
monde. Les élites dominantes parlent de « liberté égalité fraternité »
seulement pour nous faire croire qu’ils sont les défenseurs de ce
nouveau monde, alors qu’ils sont en réalité les défenseurs de l’Ancien
monde. Le nouvel ordre mondial professé par l’élite dominante sert
d’épouvantail pour amener les masses à se tourner vers la Grande
Réaction comme source de réconfort et de protection, et en même temps
les amener à lutter contre ce nouveau monde qui est en train de naître.
La Grande Réaction n’est rien d’autre que l’élite dominante elle-même
cachée derrière un autre masque. Le combat contre le nouvel ordre
mondial est un piège pour amener le peuple à combattre aux côtés de la
Grande Réaction au service de l’élite dominante contre tout ce qui peut
ressembler de près ou de loin à l’idée de renouvellement du monde ou au
socialisme.
Les courants de droite fondamentaliste ou
conspirationnistes qui constituent la Grande réaction ne sont rien que
différents masques de la lutte contre le socialisme. Un exemple de cette
lutte au socialisme menée par la grande réaction : l'administration
Trump a tenté de faire assassiner Maduro, de renverser son gouvernement
en fomentant des coups d'État contre le gouvernement vénézuélien,
maintenant les partisans de Trump dénoncent la prétendue interférence du
gouvernement vénézuélien de feu Chavez dans les élections de 2020. Que
de mensonge pour attaquer le socialisme...
Il est clair que la raison d'être du
président Trump est d'incarner un conspirationnisme débile, afin de
discréditer une fois pour toute le conspirationnisme, en montrant à la
face du monde le "danger" qu'il représente pour la santé mentale,
l'entente sociale, la vie en commun et l'avenir de l'humanité. L'élite dominante veut se débarrasser du populisme depuis longtemps et le moyen qu'ils ont trouvé
est de promouvoir un conspirationniste débile comme président des USA,
de lui faire repousser les limites du conspirationnisme jusqu'à
l'absurde, pour que la majorité de la population finisse par croire que
les conspirationnistes sont un danger pour la démocratie, qu'il faut
absolument les combattre, les faire taire, voire les enfermer pour les
empêcher de mettre le pays "à feu et à sang". (Exagération évidente mais
qui sera crédible lorsque le peuple en aura finalement marre des
conspirationnistes débiles et exigera que des mesures radicales soient
prises pour éliminer le conspirationnisme définitivement.) En ce sens,
les conspirationnistes pro-Trump sont les meilleurs amis des
censeurs-ennemis des conspirationnistes.
Parce que le public est maintenant
averti de l’existence de fausses manifestations, de la technique de l’ «
astroturf » trop facile à détecter, l’opération psychologique QAnon
avait besoin, pour avoir l’air « vraie », d’être fondée sur une base
populaire réelle, « grassroots », lui donnant une certaine crédibilité
permettant sa propagation dans l’ensemble de la population (y compris au
sein du monde politique, du gouvernement, des forces de l’ordre,
agences de sécurité, etc.). Des firmes privées comme Blackwater ont
probablement fait le travail, avec de l’argent de la CIA et du budget
noir, « black budget » dont nul ne connaît l’ampleur et la profondeur
véritables.
La nouvelle «menace
radicale » n’est pas qu’une fabrication des médias, c’est une
construction qui s'est développée dans le temps par la manipulation des
réseaux sociaux par les forces de l’État profond, qui ont permis de
créer un mouvement ayant toutes les apparences d’un pur mouvement du
peuple, « grassroots », alors qu’il s’agissait d’une opération de
manipulation psychologique destinée à pousser le peuple à exiger que
toute forme de conspirationnisme soit mis hors d’état de nuire.
Enfin,
comme Trump devait servir à discréditer une fois pour toute les idées
radicales populistes et conspirationnistes en poussant le peuple à
demander l’interdiction de ces idées « rétrogrades, folles, sectaires et
dangereuses », Biden a peut-être été choisi exprès pour discréditer la
fonction de politicien avec ses signes avant-coureurs de démence, pour
que le peuple en vienne à dire: assez de tous ces politiciens séniles et
fous, soyons dirigés par des vrai pros, comme des robots et des
scientifiques qui programment les robots! On se dirigera ainsi plus
sûrement vers l’utopie d'un monde dirigé uniquement par des ingénieurs,
scientifiques et médecins, ayant une vision du monde éclairée et
scientifique. Puisque les médecins et ingénieurs au pouvoir risquent
d'être corrompus, parce que le pouvoir corrompt, il faut avoir une
surveillance constante et totale de tout le monde, dirigeants inclus,
pour s'assurer qu'aucune corruption soit possible.
La nouvelle explication des conspirationnistes déçus de QAnon est qu'il
s'agit d'une opération de type bolchévique appelée le Trust. Encore le
complot communiste... Piper a fait la même analogie pour dénoncer la
subversion de l'IHR par les forces ennemies. Mais le fait est que les
bolchéviques ont tout emprunté à l'Occident, ce
fut un pur produit de l'Ouest, de son matérialisme scientifique et de sa
vision de l'existence basée sur l'économie. Rien de
russe dans tout ça, pas même dans le Trust, type d'opération que les
Anglais mènent depuis bien plus longtemps (dans leurs colonies d'abord
et même après
leur avoir rendu leur "indépendance"). Si l'Ouest s'est empressé de
dénoncer la réalité des Trust soviétiques, c'est pour passer aux yeux du
monde pour le
défenseur de la liberté culturelle et des droits démocratiques.
Le conspirationnisme
débile et excessif favorisé par les réseaux sociaux a permis de
discréditer le jugement personnel et l'exercice du libre choix, pour que
l'obéissance à l'autorité s'impose en définitive comme une nécessité.
Il fallait que ce soit la population elle-même qui en vienne, poussée à
bout, à réclamer des gouvernements l'abolition de la liberté de choix
individuel notamment en matière de santé, d’information ou de vie
privée, puisque les excès de libre-choix seront perçus comme un danger
pour la survie de l'humanité. C’est la population elle-même qui va
demander aux politiciens de mettre hors d’état de nuire ou du moins de
tenir sous surveillance constante (en temps réel grâce à la 5G) ces
individus « dangereux » qui ne croient pas à la dangerosité du virus ou
qui croient à bon droit que l’élite dominante n’a pas les intérêts du
peuple à cœur.
Les excès conspirationnistes de Trump auront
permis de justifier un coup de massue de la censure contre le
conspirationnisme sur toutes les plateformes. Ces nouvelles mesures de
contrôle sont là pour rester. L'héritage le plus significatif et durable
de l'ère Trump sera la victoire des agents provocateurs, car ils ont
réussi à mobiliser les foules et justifier une plus grande répression,
des mesures de contrôle plus contraignantes de la part des autorités.
C'est exactement, au niveau de la libre parole, ce dont la droite accuse
les antifas, c'est-à-dire de provoquer les excès qui serviront à
justifier la répression policière.
Auprès du grand public et des médias, Trump sert de
repoussoir pour la CIA, il permet à la CIA de passer aux yeux du monde
pour le dernier rempart de défense de la démocratie, et même passer pour
le seul défenseur de l'Amérique face au président fou Trump. À cause de
lui, de plus en plus de gens font confiance à la CIA. La CIA appuie
secrètement les pro-Trump (les opérations psychologiques sont toujours
secrètes), mais à la face du monde elle s'assure de passer pour le
représentant du "bien" et de la "démocratie" face au "tyran Trump".
Maintenant
qu'il est impossible de changer les choses, ils nous laissent savoir
l'état de notre domination: cela ne représente aucun risque et ne peut
que créer un état mental de crise profonde, de déprime, de résignation,
ou bien nous rendre hystériques et fous, acharnés à "éclairer" les
autres de force sur la réalité de leur domination, créant en fait
davantage de conflit entre les individus "éclairés" et ceux qu'ils
s'acharnent à "éclairer".
Le complotisme concernant le
virus est un leurre, une attrape, un piège, une trappe pour prendre les
complotistes en souricière, parce qu’ils devenaient trop menaçants.
Le
complot actuel le plus évident, l’opération psychologique actuelle la
plus évidente semble être de répandre le plus d’informations
contradictoires possible, de rendre le monde entier le plus confus
possible concernant tout ce qui entoure le virus, sa source, sa réalité,
sa nocivité, ce que recherche vraiment l’élite dominante dans toute
cette affaire, etc.
Cette confusion crée des tensions et de la
peur, le choc des visions conspirationnistes et anti-conspirationnistes,
ou pro-vax et anti-vax, devient un argument en faveur d'un plus grand
contrôle de l’information, et finalement un plus grand contrôle des
individus, un recul de l'autonomie individuelle au profit des experts et
des autorités. Puisque seuls les experts peuvent comprendre, la prise
de décision doit appartenir non plus à l’individu mais aux autorités qui
se basent sur les avis d’experts. Du fait qu'on a gobé et répandu
n'importe quelle information en quantité industrielle sur les réseaux
sociaux, il est maintenant facile de démontrer que cela ne fait que
générer de la confusion et que la clarté doit venir d’un message clair
et uniforme venant des experts censés être les seuls à savoir ce qui est
bon pour nous.
« The greater good », le bien commun, c'est cela qui
permet de justifier la fluoration. C'est cette notion de bien commun qui est
systématiquement invoquée pour justifier l'entorse à l'éthique et aux libertés
individuelles liée à la fluoration de masse.
Le jugement final du tribunal de Nuremberg avait pourtant
réglé cette question: le bien commun ne justifie pas la médication forcée sur
des personnes non-consentantes... Mais ce jugement était peut-être seulement de
la poudre aux yeux, pour épater la galerie, pour faire croire que les
vainqueurs représentaient le Bien, face au Mal, pendant que le mode
anglo-américains continue de plus belle à anéantir l’éthique, les droits et les
libertés dans le domaine médical et sanitaire.
L'individu ne doit plus compter dans la prise de
décision, étant donné que le « bien collectif » prime. Il s'agit
vraiment de faire reculer et anéantir les avancées récentes du monde
moderne sur le plan de l'autonomie personnelle et du jugement
individuel.
Alors que le dernier
Patriot Act devait exacerber le sentiment patriotique contre un ennemi
extérieur, le prochain Patriot Act qui vient aura pour objet de lutter
contre ce même patriotisme exacerbé, cette fois-ci pour unir le pays
contre un ennemi intérieur! Bonjour la cohérence. Le but est clairement
de tenir en étau, enserrer et écraser des deux côtés, toute liberté de
pensée et de parole, comme toute liberté tout court.
Ainsi donc, que l'on vous affuble de l'épithète d' "anti-américain" par
manque de soutien patriotique aux guerres impériales de l'Otan et du
sionisme, ou que vous soyez convaincus de défendre patriotiquement la
nation contre ses ennemis "anti-américains", peu importe, vous êtes tous
fichés dans la même catégorie des fauteurs de troubles voire de
potentiels "terroristes domestiques", bien que ces deux catégories
s'opposent radicalement l'une à l'autre, tout en étant valorisées par un
camp ou l'autre du vaste spectre d'idées politiques en vogue.
L'objectif final est qu'il n'y ait plus de liberté, tout simplement, que
rien ne puisse exister de manière autonome comme un juste milieu entre
ces deux pôles diviseurs, que les idées radicales associées aux
extrêmités politiques soient interdites, traitées du point de vue
scientifique comme de la folie ou comme du sectarisme, puisque seul le
centrisme et ses variantes, seule la soumission au centrisme peut être
tolérée. Au nom de la défense de la tolérance, il n'y aura plus de
tolérance; pour la défense de nos libertés, nos libertés seront
confisquées.
L'excellent Farron Cousins disait
que ce qui s'est produit au Capitole le 6 janvier dernier a rappelé à
plein de nations travers le monde exactement ce que les États-Unis (la
CIA) leur ont fait subir par le passé: ils ont reconnu une opération sous couverture, COVERT OP. Par opposition à une OVERT OP, comme
l'assassinat d'Allende, par exemple. Mais les médias et le gouvenement
répètent en choeur que c'était en fait un vaste complot de
conspirationnistes radicalisés de part et d'autres de la population
civile et des forces de l'ordre. Un complot de l'intérieur, "inside job"
bref, un peu à la façon des terroristes à la fin du film "Fight Club"
(du producteur et agent du Mossad Arnon Milchan).
Le
WSJ, comme d'autres sites d'info comme par exemple RT, ajoutent ce
"spin" bien
particulier à ce genre de nouvelle, qui dit que : "ce sont les
progressistes qui sont derrière la purge de Big Tech comme toujours,
comme ils sont derrière la culture de l'annulation". C'est de toute
évidence un spin de
droite. La purge touche toute forme de dissidence, de gauche comme
de droite, et comme ce qui est sans lien avec la gauche et la droite.
Sont
mis ensemble dans le même sac: les propos dérangeants et méchants des
gens pleins de préjugés, les délires dangereux et les appels à la
violence, les incitations à la révolte des manifs BLM, et les écrits de
journalistes et commentateurs qui se montrent dissidents face à
l'establishment, sans être forcément de gauche ou de droite. Il faut
faire de la dialectique pour pouvoir écarter les discours prêts-à-penser
que les médias, même alternatifs, nous servent. Les
médias alternatifs sont souvent aussi biaisés et unilatéraux que les
médias ordinaires, car ce sont tous des médias de masse maintenant.
Il
y a une part de distraction dans le fait que l'attention des médias se
tourne vers le problème des purges sur internet, comme la suppression
des comptes twitter de Trump et de ses fans... C'est un débat qui n'est
pas évident à trancher. Il ya des limites à la liberté, et
l'incitation à la violence et à la révolte en est une. Plusieurs
soi-disant victimes de censure l'ont bien cherché en fait, c'est
indéniable. Twitter et compagnie ont le droit d'éjecter n'importe qui
sous n'importe quel prétexte hors de leur plateforme, c'est un espace
qui leur appartient. C'est bien évidemment un problème que l'internet
soit contrôlé par des grandes compagnies, comme Google, mais il y a
pire: on nous prépare à quelque chose de bien pire que des fermetures de
comptes sur des plateformes de réseaux sociaux, quelque chose comme un
nouveau Patriot Act par exemple, possiblement d'autres revanches
"patriotes aidées de l'intérieur par des radicalisés au sein des forces
de l'ordre".
CNN
dit qu'il y a clairement eu une planification des événements du 6
janvier, ce n'est pas spontané. Un journaliste avocat de l'émission The
Ring of Fire (co-hôte de Papantonio sur RT America), dit que la plupart
des policiers qui gardaient la Capitole étaient avaient déjà quitté pour rentrer à la maison
quand l'émeute et l'intrusion a débuté, signe de planification en
complicité avec les forces de l'ordre oeuvrant au Capitole... De là à
parler d'aide de l'intérieur, "inside job", il n'y a qu'un pas, il a
déjà été franchi et ce même dans les grands médias, fait remarquable qui
devrait attirer notre attention. Des politiciens aussi auraient aidé à
planifier, mais c'est encore sous enquête. C'est l'une des premières
fois où même les politiciens sont visés par des enquêtes pour terrorisme, et pas juste pour avoir appelé à cesser la guerre au terrorisme ou la guerre en Irak ou quelque chose du genre.
Il
y a bien eu des selfies avec les "forces de l'ordre", c'est officiel.
Forces du chaos, plutôt! Cela aboutit au même résultat que la campagne
QAnon qui devait endoctriner et fanatiser des milliers de policiers,
peut-être des millions dans le monde. Il s'agit de démontrer que même la
police est vulnérable à la radicalisation sur internet, et que c'est la
faute aux "fausses nouvelles du dangereux conspirationnisme soi-disant
dissident"---raison de plus de l'écraser sans pitié et sans plus
attendre. Peut-être n'y aura-t-il aucun besoin d'un autre "false flag"
pour atteindre ce but : le monde entier est tellement traumatisé à
l'idée que ça ait pu se produire aux USA, que peu de gens s'opposeront à
un nouveau Patriot Act anti-conspirationniste, basé sur la menace
"démontrée" de MAGA, QAnon. Le Patriot Act original visait surtout
l'anti-américanisme en général et les liens avec des organisations
terroristes connues. Un nouveau Patriot Act pourrait viser toute forme
de radicalité politique et de dissidence, y compris les croyances
conspirationistes. Toutes les radicalités etles dissidences ont en
commun de vouloir confronter un pouvoir ou une menace oppressante, elles
ont toutes peur de quelque chose, peur d'un "complot". À la différence
du 11 septemnre où il y avait contradiction entre une version officielle
gouvernementale et une version alternative, maintenant le gouvernement
débusque un complot de l'intérieur qui semble lui-même fabriqué dans le
but de démontrer ce qu'il veut démontrer : que le conspirationnisme, la
radicalisation des individus loups solitaires sur internet, c'est le
genre de chose qui doit être combattu comme daech ou al-qaida, avec des
armes puissantes et pour les éliminer radicalement. Cette nouvelle
théorie officielle qui implique un complot de l'intérieur, c'est un
degré plus haut dans l'abstraction et l'auto-référentiel, par rapport au
11 septembre. Le 11 septembre c'était la théorie du complot musulman
international, maintenant c'est le complot des populistes et théoriciens
du complot qui ont conspiré, citoyens et forces de l'ordre ensemble,
pour envahir le Capitole... D'où l'importance d'imposer partout des
robots à l'avenir, pour assurer qu'aucun policier humain potentiellement
vulnérable aux théories du complot ne puisse jamais tomber dans le
piège de la radicalisation et permettre qu'une telle intrusion se
produise à nouveau contre le sacro-saint symbole de la démocratie qu'est
le Capitole. Remarquez bien que les médias cette fois ci ne disent pas
seulement qu'il y a eu complot de radicaux américains patriotiques, ils
disent aussi qu'il y a eu complot de l'intérieur, "inside job", et cela a
pour effet de faire paraître la menace plus importante, de renforcer
l'effet de panique, qui sera utilisé pour avancer le prochain Patriot
Act. L'utilisation du mot Patriot sera probablement évitée par contre
cette fois-ci, car il ne s'agit plus de défendre le patriotisme face à
un ennemi extérieur mais de le réprimer, ce même patriotisme, pour ses
excès "démocratiquement suicidaires". C'est comme un renversement: avant
on imposait un fanatisme patriotique, maintenant c'est ce même
fanatisme patriotique qui doit être combattu! C'est de la double
contrainte, "double bind", mais sur le long terme (dans ce cas-ci sur
vingt ans). Recette parfaite pour déstabiliser, créer un état mental de
confusion et rendre les gens manipulables psychologiquement.
S'il
est un point sur lequel il faut absolument insister, c'est
qu'ironiquement cette fois-ci, il faut prendre garde car la théorie du
complot intérieur, "inside job", est elle-même la théorie officielle! Et
elle sert ici clairement les intérêts de ceux qui tentent d'écraser
toute forme de dissidence, de "conspirationnisme", ainsi que toute
véritable liberté de pensée, puisque la vraie liberté de pensée mène
éventuellement à une forme de dissidence ou de "conspirationisme".
Il apparaît de plus en plus sûr que la présidence Trump et son mouvement débile servaient à
illustrer par
l'exemple la dangerosité extrême des théories du complot, en tant que
forme de
"terrorisme stochastique", donc de terrorisme tout court, nécessitant
une intervention drastique et globale des autorités. Le concept de
terrorisme
stochastique signifie que plus on répète un message de haine ou une
théorie délirante poussant à la haine, plus la probabilité statistique
devient certaine qu'un fou radicalisé
entende le message et décide d'agir en conséquence, jusqu'à prendre les
armes, et plus cette probabilité s'approche de 100%. La dimension
stochastique consiste en la simple diffusion d'un message déstabilisant
ou dérangeant, elle n'est pas liée à l'exercice d'une autorité
hiérarchique. (C'est d'ailleurs, très certainement ce qui s'est produit
dans
l'assassinat du président israélien Yitzakh Rabin, assassiné par un juif
radicalisé par la propagande haineuse de Netanyahou et son clan
politique, qui répétaient sans cesse que sa poignée de main avec Arafat
est la trahison ultime et que sa volonté de paix conduira Israel à la
destruction. Rabin savait
que cette poignée de main allait signer son arrêt de mort, Arafat le
savait bien lui aussi.)
Tout
au long de son mandat, Trump a sans cesse démontré qu’il tente de
pousser à l'absurde le raisonnement isolationniste et patriotique
semi-conspirationniste généralement associé au parti républicain, pour
le discréditer et le détruire. Trump a forcé des membres importants du
GOP à prendre parti en sa faveur (les vendus Ted Cruz et compagnie qui
auraient pu reprendre le parti en main) ce qui les expose maintenant aux
attaques virulentes des médias, attaques dont ils ne pourront
probablement jamais se remettre. C'est pourquoi cela ressemble à
une opération de sabotage, de connivence peut-être avec Bill et
Hillary. (Encore des jésuitoïdes, puisque Bill est formé à l'université
jésuite de Georgetown, pendant que Trump a passé deux ans dans une
université jésuite, et que son Nemesis, Dr Fauci, est un fier élève des
jésuites, porteur de leur projet de gouvernement éclairé par la lumière
des experts faisant autorité.) Trump et les Clinton étaient amis
"autrefois" et Trump est un comédien d’expérience (voir imdb) qui jouait
le rôle d’un milliardaire télé, alors qu’il servait en réalité, lui et
sa compagnie, de façade pour la CIA, et pour le blanchiment d'argent par
le Mossad. (Lire Piper à ce sujet, qui prédisait sa campagne
présidentielle, vers laquelle le poussait son mentor Roy Cohn.
Impossible que Roy Cohn ait pu être trompé par Trump, Cohn était un
avocat d'un génie et d'une agressivité inimitables).
Quand
Trump ou QAnon laisse flotter une idée, celle-ci n’est jamais
uniquement vraie ou fausse. C'est toujours de l'influence, pour
infléchir et (ré)orienter notre pensée, tout en nous faisant oublier
qu'il fait du zigzag tout le temps, et qu'il ne faut jamais croire de ce
que lui ou QAnon disent. Il ne faut jamais prendre au premier degré ce
qui est dit par ce manipulateur et comédien d'expérience. Ses propos et
ses incitations sont souvent des références voilées à autre chose auquel
on n'aurait pas pensé. S’il doit y avoir des arrestations massives et
des déportations à Guantanamo ou quelque autre endroit, ce sera
l’arrestation du "daech américain" qu'est devenu l'alt-right trumpienne
qanonienne et/ou antijuive. Et cette purge sera faite avec l’aide
d'Israel, à qui Pompeo a donné le feu vert pour lancer sa grande purge
finale contre ses ennemis internationaux, étiquetés comme « antisémites
». Il faut que le public soit préparé à ça, et les trumpiens qanoniens
sont les parfaits idiots utiles de cette préparation des esprits. Cela
reste hypothétique, car il reste à voir s’il y aura bien des
arrestations massives internationales. À présent les seules arrestations
massives envisageables sont celles des radicalisés pro-Trump qanoniens
ou qui répandent de la « propagande antisémite » ou « conspirationniste
». Ces « antisémites » et « conspirationnistes » sont peut-être la vraie
cible dans tout ça; le daech trumpien étant le prétexte pour justifier
la purge.
On
sera peut-être bientôt obligé d'être authentifié pour avoir accès à
internet. Ça fait un bail que certains groupes font pression sur les
gouvernements et que les médias en parlent. À l'ère du virus de la
terreur omniprésente, on ne pourra avoir accès aux moyens de
subsistance, d'achat ou de vente sans accès aux applications internet,
étant donné que les commerces fermés au public, le couvre-feu et la
distanciation l'exigent de plus en plus. Pour avoir accès aux
applications d'achat et de vente ou de communication en général, il
faudra être individuellement, personnellement authentifié. Peut-être pas
biométriquement, pas pour l'instant, mais avec une sorte de carte
d'identification permettant de débarrer internet pour nous pendant qu'on
l'utilise. Bien sûr ce sera surtout le peuple qui sera sujet à ce genre
de contrainte extrême. On peut déjà entendre d’ici hurler les
chrétiens fondamentalistes dénonçant la "marque de la bête" "666", sans
laquelle l'Apocalypse de Jean dit qu'on ne pourra acheter ni vendre...
Ce ne sera pas un joli spectacle à contempler lorsque la guerre civile
sera à nos portes, dans les familles par exemple.
Le
but semble être de conditionner le peuple, le dresser, comme toujours
avec certains mots clés et images traumatisantes, à haïr les théories du
complot et les complotistes, à voir en elles le « nouveau vecteur du
nazisme et de l'antisémitisme ». Israël pourrait être appelé en renfort
pour traquer et juger tout ce beau monde, puisque les USA ont reconnu,
par la bouche de Pompeo, que l'antisémitisme est un crime de la pensée.
Il suffisait ensuite de prouver que « le complotisme est un masque de
l'antisémitisme et du nazisme », et cela les incidents du Capitole l'ont
déjà amplement « démontré » à la face du monde. L'opération
psychologique a atteint son but, maintenant nous en sommes à l'étape
d'imposer des « solutions pratiques » pour lutter globalement,
mondialement contre cette menace. Les pays arabes ne pourront servir de
refuge à ces « antisémites », car la majorité des états arabes sont
maintenant alliés à Israël, grâce au récent travail de lobbying de
Pompeo.
L'équipe
de Media Roots Radio, incluant une ancienne journaliste de RT, Abby
Martin, fait une bonne analyse des événements récents au Capitole, en
soulignant que tout a été fait durant les derniers mois pour crinquer au
max les masses pro-Trump, y compris embaucher pour sa défense des
incompétents comme Rudy Giuliani et plein d'autres gens compromis, pour
s'assurer que les médias prêtent attention au gros show de marde, que
rien ne fonctionne, que la tension monte, jusqu'à ce que ça pète et que
les radicalisés se lâchent, virent fous. C'est une stratégie politique
écrite par des pros de la scénarisation de films, comme ceux qui
écrivent ses discours d'agitation subtile, ou qui font ses vidéos qui
ont l'air de trailers de films de héros américain. Piper a écrit un
article sur les liens de Giuliani avec la mafia, malgré sa réputation de
"maire qui a détruit la mafia de NY".
En
ce qui concerne les événements du 6 janvier, il semble assez probable
que les gens ont été crinqués, remontés par les sempiternels discours de
terrorisme stochastique de Trump et de qanon, ce qui est plus probable
qu’un « false flag » en tant que tel, même si des acteurs de crise et
des provocateurs experts en opérations psychologiques devaient être de
la partie, de toute évidence. Trump les a remontés pendant des années,
tout en faisant attention de ne pas trop se mouiller, comme un bon
provocateur, pour pouvoir à la fin se retirer. Mais c'est trop tard pour
nous tous, le lapin Energizer avance et il va durer...
L' « impeachment » va fort probablement mettre le feu aux
poudres et déclencher la furie des radicaux, à moins que ce soit une
mise en scène, car nombreux sont ceux qui ont en effet l'impression de
visionner un film, scripté de main de maître et en partie improvisé par
des acteurs, comme la lutte professionnelle. (Les théories délirantes
sur Sandy Hook, pour lesquelles Jones d’Infowars fut publiquement
condamné et humilié, ont discrédité une fois pour toute l'idée que des
acteurs payés peuvent être actifs pour influencer le public via les
médias.) Que la procédure d'impeachment soit ou non couronnée de succès, le Gouvernement va tenter de s'en
prendre à Trump, le traîner en
cour et l'emprisonner. De son côté, il crie son innocence, se faisant
passer pour le bouc émissaire alors qu'il n'assume même pas et nie la
réalité de la radicalisation de ses fans par ses discours de propagande
mensongère. C'est probablement ce qui va mettre le feu aux poudres et
rendre crédible aux yeux du public une attaque terroriste de la part des "patriotes", attaque d'envergure qui convaincra le
monde que les terroristes domestiques sont la nouvelle priorité, ex
aequo avec le virus, puisque ce sont les mêmes conspis radicalisés
pro-Trump qui généralement nient la dangerosité du virus et menacent de facto d'infecter tout le monde...
Matt Drudge est de ceux qui ont le plus popularisé la vidéo du Dr
Piezcenik qui a créé le récit du pizzagate juste avant l'élection de
2016, qui a donné plus tard le mouvement Qanon. Et maintenant Drudge
s'est retourné et dit que "le Mur est pour nous garder en dedans"
(sous-entendu: Trump nous emprisonne!). C'est assez hallucinant d'y penser,
personne n'a pu voir ça venir, et c'est encore plus bizarre de lire un
américain pro-Trump changer subtilement sa chanson pour finir par dire
au contraire que Trump est le pire traître car il est celui qui a bâti
les murs de notre camp de prisonniers...
Alors que Trump se vantait de bientôt finir son mur, il accusait ses
censeurs, Big Tech, d'aller selon lui vers des conséquences
"catastrophiques"... Ça fait penser que l'alerte est donnée déjà par les
autorités concernant le risque d'attaques terroristes contre des
infrastructures technologiques. Sans parler des compagnies de Silicon
Valley, sauf que leur HQ se trouve maintenant en Israel, ce qui tombe
drôlement bien, on croirait presque qu'ils avaient prévus que les USA
allaient sombrer dans la violence et que même Israel serait plus
"sécuritaire" en comparaison. Il est possible
que certains événements soient télévisés, du genre 9/11, attribué
peut-êre à l'Iran, la Russie ou la Chine, ou un de ces états désignés
comme supporteur des terroristes domestiques, du daech américain des
fanatiques pro-Trump. Une telle attaque, plongerait les USA et peut-être aussi l’Amérique du
Nord dans les ténèbres. Facile de propager ensuite dans les médias que
les Russes ou l'Iran ont aidé les terroristes domestiques pour attaquer
le "Grand Satan" (selon l'Iran) ou "l'Amérique libérale décadente"
(selon la Russie). La Chine pourrait être entraînée malgré elle dans une
guerre qui suivrait, car cela démange les Pompeo et compagnie d'en
déclencher une avant de quitter leur poste.
En suivant l'actualité géopolitique des dernières années, il apparaît de
plus en plus probable que la Russie joue sur les deux tableaux dans la
guerre froide Chine vs
USA: elle pousse autant l'un contre l'autre et s'arrange pour se montrer
militairement alliée avec la Chine, pour que l'Ouest ait peur autant de
la Russie que de la Chine. Et de l'autre côté, la Russie fait exprès de
pousser la Chine à se sentir menacée par l'Ouest pour qu'elle se sente
obligée de s'allier à elle. Il y a lieu de se méfier davantage
de la Russie que de la Chine. La menace chinoise est surtout
une menace de tyrannie technologique, que l'Ouest voudrait bien
en fait pouvoir imiter un peu, avec l'aide des grandes corporations
américaines.
Aussi, la menace d'une spiritualité anti-Occident (anti-libérale,
anti-moderne) vient de l'Est: la Russie
poutinienne tente en effet se passer pour le chevalier blanc, qui doit
rétablir les valeurs chrétiennes et sauver le monde de la décadence
occidentale. On dirait que les
gens comme BHL font exprès de s'associer à la critique de la Russie
poutinienne, pour que les lecteurs pensent le contraire, qu'ils aient
envie de prendre parti "pour la Russie, étant donné que le con de BHL
est contre".
Récemment des tours de relais 5G ont été
visées: il y a deux semaines environ un terroriste a fait péter une
bombe à Nashville, visant des installations 5G. Les médias parlent de la
peur des autorités qu'une mode soit lancée entaînant des destructions
de tours de relais 5G, alors les médias font attention de ne pas trop en
parler. Avec le
terrorisme contre les antennes 5G qui a cours actuellement, les théories
du complot liant la 5G à toutes sortes de choses y compris le virus
pourront être plus facilement combattues.
En ce moment, dans quelques pays germanophones, quantité d'antennes 5G
sont détruites, en Allemagne surtout, cela n'est pas tellement mentionné
dans nos médias, qui ne souhaitent probablement pas créer une nouvelle
mode. L'attentat suicide des USA tombe à pic pour "sensibiliser" le
public au fait qu'il va falloir réprimer et enfermer tous ces dangereux
opposants à la 5G, devenus exponentiellement plus nombreux avec la crise
du virus.
Explosion de maladie mentale dûe au confinement et aux mesures
restrictives des libertés, tueries et attentats avec motivations délirantes et convictions conspirationnistes:
c'est une occasion parfaite pour les
autorités de justifier encore plus de surveillance des conspis,
l'arrestation préventive des plus radicaux, ou la radicalisation par les
réseaux sociaux des plus fêlés en les poussant à commettre des gestes
antisociaux afin de justifier ensuite plus de contrôle.
Avec la tension psychique qui s'accumule... cela va devoir se dissiper
d'une manière ou d'une autre. Comme en magie, il y a appel de forces,
formant un égrégore-comglomérat puissant, mais ensuite si ces forces ne
sont pas correctement renvoyées aux éléments, on est pris avec un
puissant conglomérat psychique hautement destructeur et incontrôlable.
Whitney Webb a bcp parlé, écrit, et tweeté sur les origines du "Dark
Winter" et des autres à part Biden qui ont emprunté l'expression depuis
le début de la crise du virus. Toujours ce sombre, "dark", qui revient
sans cesse. Signature d'Ahriman, dieu des ténèbres dans la mythologie
iranienne. Marianne Williams, l'ex-candidate présidentielle de 2020
disait que QAnon est une "sombre force psychique" (dark psychic force).
Mais ce que je trouve aussi très dark, c'est le conspirationnisme en
général même celui qui s'élève contre QAnon (Alex Jones vire plus bcp
fou que d'habitude en ce moment, à attaquer QAnon). Même la nouvel âge
Marianne Williams fait penser à quelque chose de sombrement luciférien
et aquarien, qui devient attirant grâce au repoussoir de QAnon-Trump. Le
confinement total et le couvre-feu sont peut-être pour s'assurer qu'on
suive de près le plus possible l'actualité extrêmement stressante,
tendue et complètement psychotique des derniers jours.
Vous vous méfiez du gouvernement, des élites dominantes, vous
répandez la méfiance envers le gouvernement, vous croyez qu'il ment...
cela signifie que vous êtes sûrement dans une secte, ou dans la
nébuleuse d'un mouvement sectaire diffus. C'est la leçon que Qanon
devait nous enseigner, une très laide fable morale avec à la fin une
leçon bien claire pour l'édification du peuple. Pour l'amener à conclure
de lui-même qu'il faut lancer une vaste chasse aux sorcières
antiterroriste et antisecte aux trousses des radicaux politiques ou
conspirationnistes.
En
ce qui concerne les
mesures restrictives du gouvernement, des ONG ("build back better") et
des think tanks ("Great Reset"), les délires du "grand réveil" ("Great
Awakening" de QAnon) et du trumpisme radical : l'idée derrière
toute cette division tous azimuts est peut-être simplement de rendre le
peuple de plus en plus fatigué, déprimé, irrité, frustré, de le pousser à
décrocher mentalement et affectivement, sinon le provoquer (comme le
font les agents provocateurs) jusqu'à ce
qu'il explose de colère, afin de rendre le monde fou, furieux, ou
les
deux en même temps. Pousser le peuple à l'acte, à faire des conneries,
pour pouvoir
profiter du chaos généralisé. L'objectif semble être d'irriter au maximum et pousser le
peuple au ressentiment, à vouloir la destruction des anciennes
structures oppressantes,
à demander enfin leur remplacement par un monde éclairé et
scientifique.. c'est-à-dire par de parfaits robots, justement là où la
Chine s'enligne
déjà de toute façon, comme par hasard. Pendant que
le monde du sport continue de plus belle à grand coup de financement
gouvernemental et d'appui populaire, on laisse la culture crever
en silence: il ne doit rester que l'être biologique de la
science médicale et du sport: bref le gros matérialisme. En résumé, l'objectif pourrait être de provoquer le peuple, le pousser à la révolte, pour justifier une dictature militaire (qui existe déjà secrètement) ou, bien mieux encore, une révolution qui raserait enfin les derniers restes de l’ancien monde et de sa démocratie illusoire, pour faire place à un nouveau monde "éclairé et scientifique", qui sera en fait un véritable enfer sur terre... La révolte et le chaos provoqués peuvent être calculés : ils risquent fort d'être récupérés pour faire progresser ce plan.
Dans certains pays, le gouvernement a reculé face au grand nombre de
citoyens en colère. Mais... C'était peut-être juste pour donner le coup
d'envoi aux révoltes, pour montrer « voyez, ça fonctionne alors allez-y
maintenant », ça ressemble à un piège des autorités déjà prêtes à
remplir les manifs d'agents provocateurs formés pour qui prendre le
contrôle avec une grande facilité, étant formés pour ça, car ce sont des
professionnels. Le fait est que l'écrasante majorité s'oppose à ces
révoltes, comme elle s'oppose à ce conspirationnisme débile lié au virus
depuis mars 2020 (mais sans nécessairement jeter le bébé avec l'eau du
bain, car certains appuient les révoltes des gilets jaunes et/ou le
conspirationnisme rationnel, qui considère par exemple que les élites
dominantes n'ont pas à coeur les intérêts du peuple). Ces révoltes ne
rallieront jamais la majorité, encore moins des millions de gens, elles
ne peuvent qu’accentuer les divisions et accroître la violence de
celles-ci, de même que les mesures répression et de délation, jusque
dans le milieu de travail, jusque dans les familles. De la même façon
que les militants pro-vax (réellement contre l’éthique et le
consentement éclairé) appellent à la vaccination forcée, de même les
anti-conspirationnistes et les anti-révolte, convaincus que la menace du
virus justifie absolument tout, vont exiger que des mesures drastiques
soient prises de toute urgence contre ces fous révoltés et ces dangereux
négligents qui "nous empêchent de vaincre le virus", qui empêchent de
faire respecter les mesures restrictives, vacciner tout le monde et
instaurer le Great Reset. Ce Great Reset qui prévoit des robots partout «
pour assurer la sécurité et la santé de tous », « pour la stabilité de
l’économie » (c’est-à-dire enrichir les milliardaires) s’imposera
peut-être plus tôt qu’on croit, pour « gouverner mieux », de façon
pratiquement infaillible par l’intelligence artificielle, et par la
demande populaire et la nécessité d’agir vite, contre ces hommes et
femmes en colère, « narcissiques », « victimes de fake news », «
embrigadés dans une secte », qui « refusent de coopérer » et «
empêchent de gagner cette guerre contre le virus et pour la survie de
l’humanité ».
Comme les gouvernements sont en train de faire de la
vaccination une affaire aussi futilement émotionnelle que la liberté de
religion et la liberté d’opinion, alors qu’il est question d’éthique
médicale, du droit au consentement éclairé et de ne pas être médicamenté
de force, certains gouvernements jonglent ouvertement avec l’idée de
contrôler les armes à feu aux États-Unis. Il ne sera probablement jamais
possible de désarmer les Américains: il y a trop de gens avec trop
d'armes, plus des caches secrètes que personne ne connaît à part des
miliciens complètement déjantés. Mais l’idée circule d’un
complot du gouvernement pour enlever au peuple ses armes, et ce fantasme
alimente une paranoïa qui peut pousser des milliers à virer fous
dangereux, convaincus que "mieux vaut s'enfuir se cacher avec ses armes
dès maintenant avant que le gouvernement vienne nous les prendre" (ce
qui ne risque pas d'arriver en fait, sauf peut-être à l'intérieur de
certaines zones restreintes). Des tireurs fous et des tueurs en série
étaient parfois des conspirationnistes. Certains y voient le programme
Phénix de la CIA en action en sol américain... Les dominants récupèrent
tout car ils savent prévoir, ils exploitent les failles de la
psychologie humaine pour provoquer le chaos, qui peut ensuite servir à
justifier des changements politiques radicaux contre la liberté de
penser et d'expression sur internet et dans sa vie privée.
Se
faire censurer sur internet et se faire dénoncer comme ennemi public,
comme "danger pour la démocratie et nos précieuses institutions" en
pousse plusieurs à croire qu'ils ont touché une corde sensible, et que
"la vérité dérange", et ce même s'ils ont été censurés pour avoir dit en
gros à peu près n'importe quoi... Pour semer la confusion et
radicaliser les "diseurs de vérité" autoproclamés, rien de mieux que la
censure.
S’il y a des attentats « patriotes » pro-Trump,
s’agira-t-il vraiment d’individus lambdas radicalisés ou d’agents en
mission pour mettre le feu aux poudres et déclencher le chaos final de
la présidence Trump? Ça peut être un mélange des deux. Le diction dit
que ceux qui rendent le changement impossible rendent la révolution
inévitable, s'ils ne peuvent pas manifester leur mécontentement, ces
radicalisés convaincus que l’élection a été volée e que leur héros est
victime de la plus grande injustice de l’histoire, se tourneront en
grand nombre vers les armes, c'est facile à prévoir. On dirait que tout
est fait pour pousser les radicalisés à vouloir la révolution violente.
Tout pour que le gouvernement puisse avoir ensuite une raison de rentrer
dans le tas...
À comparer les manifestations de BLM et les manifestations qanoniennes
et généralement pro-Trump, on constate immédiatement le deux poids deux
mesures au niveau de la violence de la répression policière. En fait,
les manifestations qanoniennes ont toujours été protégées par la police,
ce qui devrait susciter quelque doute dans notre esprit, à l'effet que
ce mouvement est probablement déjà sous contrôle policier. Les
manifestations BLM sont au contraire remplies d'agents
provocateurs dont le travail consiste à court-circuiter la
manifestation, surtout si elle est pacifique et qu'elle risque d'obtenir
l'appui populaire.La
différence majeure entre les manifestations de gauche comme BLM et les
récentes manifestations-émeutes droitières-patriotiques du Capitole,
c'est que les agents infiltrés dans la récente émeute du Capitole
étaient manifestement des coachs motivateurs et non des provocateurs
voulant casser la manifestation. Mais le fait est que la vaste majorité
des individus qui composaient ces émeutes ne sont que des manipulés
crédules manipulés, des têtes brûlées qui gobent n'importe quelle
théorie tant qu'elle est approuvée par Trump, de même que les
manifestants gauchistes BLM sont généralement des gens "woke" et
sincères. Quand
on compare le traitement gentil des manifestants de droite avec le
traitement ultra-violent réservé aux gauchistes de BLM, la différence
apparaît claire et
limpide. Les policiers sont toujours très gentils avec l'ultra droite,
comme avec les manifestations Qanon et "Save the Children" : ils les
protègent littéralement, tandis que les manifs BLM se faisaient
littéralement écraser par des voitures et battre avec de l'équipement
policier. Les morts du Capitole sont dûs au fait que la
police n'était pas prête à refouler la foule, curieusement, alors que les morts des
manifestations BLM sont dûs à la police et aux provocateurs.
Parce que le public est maintenant averti de l’existence de fausses manifestations, la technique de l’astroturf étant éventée et facile à déceler, l’opération psychologique QAnon avait besoin d’avoir l’air d’un mouvement « vrai », fondé sur une base populaire réelle, « grassroots », pour devenir crédible et se propager véritablement dans la masse. Des firmes privées comme Blackwater ont probablement fait le travail, avec de l’argent de la CIA et du budget noir, « black budget » dont nul ne connaît l’ampleur et la profondeur véritables.
Les qanoniens prédisent depuis longtemps des
"arrestations massives" des criminels de la "cabale", plusieurs étaient
au Capitole pour faire des prisonniers du côté d'AOC et compagnie, ces
"traîtres", mais ce qui va probablement arriver c'est l'arrestation
massive des radicalisés et de plein d'autres qui ont juste pris la
mauvaise décision de suivre QAnon sur internet... Pour les chrétiens
fondamentalistes, ça pourrait bien ressembler à ce qu'ils appellent les
"tribulations", où les "chrétiens" seront "persécutés" sous le règne
de l'antéchrist"....
Qanon est sûrement créé pour pouvoir réunir
sous la même enseigne l’ensemble des conspirationnistes et s’attaquer à
eux enfin en tant que « secte » déclarée. Mais pendant des années,
Trump s’en est servi pour raffermir sa base, raviver l'espoir (hopium)
de certains et garder les plus radicaux et les plus fêlés dans une
certaine passivité, malgré leur agitation. Mais maintenant que les
prophéties Qanoniennes sont tombées à l'eau, que croyez-vous que les
fêlés vont faire? Que voudront-ils faire en voyant que le "plan" auquel
ils faisaient confiance a raté? On dirait que tout est fait pour qu'ils
aient une envie irrépressible de "prendre les choses en main", pour
défendre la victoire électorale de leur héros et "arrêter la cabale" qui
tente d'instituer un nouveau "président illégitime". Comme disait
Trump: "ce mouvement ne fait que commencer"... Excellent prétexte pour
que l'administration Biden lance une commission d'enquête et des projets
de lois sur la radicalisation et le terrorisme domestique aux USA, ce
qui risque d'avoir des conséquences encore plus désastreuses pour la
liberté d'expression (autocensure) que celles découlant du Patriot Act
et de ses équivalents adoptés par les gouvernements occidentaux. Prétexte idéal pour casser le pouvoir populaire en développant les moyens d'y parvenir, comme un meilleur arsenal de télésurveillance, contrôle avec bracelet électronique, biométrie, puçage, 5G et intelligence artificielle pour gérer le troupeau humain.
L'élection de Trump a eu lieu un 9 novembre, donc 11/9, inversion
symétrique de 9/11. Des conspirationistes pro-Trump l'avaient signalé, disant
qu'il est un nouveau Cyrus, représentant Rome contre la Judée. Ce genre de chose raffermit la foi des
croyants... Presque tous ceux qui auraient été assez téméraires pour nous défendre
dans les rues ont été abusés et captivés par QAnon et ses variantes, et
c'était probablement le but: écarter et écraser ceux qui auraient pris
le devant de la résistance. On peut nettement discerner une influence
dans le sionisme chrétien évangélique visant à polluer le christianisme,
en particulier son sens éthique et moral, pour l'éliminer. Pousser
ainsi le christianisme à l'absurde le poussera à son autodestruction. Au
profit des puissances qui se servent des scientifiques anti-éthique et
amoraux. Les chrétiens de toutes les allégeances ont grandement protesté
contre la guerre en Irak dès le début de la guerre. Ils se sont
impliqués dans le mouvement anti-guerre, comme ces grands-mères
conscientisées qu'on peut voir au début du film "Fahrenheit 911" de
Michael Moore. A cause de leur positionnement contre l'apartheid
israélien, les églises chrétiennes américaines ont essuyé des attaques
féroces, des accusations d'antisémitisme, etc. Elles ont dû reculer.
Maintenant avec la pourriture QAnon, elles risquent de se dissoudre
définitivement. Qanon est aussi une référence à la "source Q" en
théologie, une des sources anonymes de la Bible chrétienne. Les
mouvements messianiques depuis le moyen âge sont souvent très
problématiques, comme Sabbatai Zevi et Leo Frank, mais c'était bien
moins dangereux à l'époque. Avec les moyens globaux d'aujourd'hui ça
aurait un effet dévastateur sur la culture.
ROME
va prendre le dessus via ses proxies, ses relais intermédiaires, et écraser les églises protestantes, évangéliques,
baptistes, bref tout le christianisme non-catholique, car sa
détermination réactionnaire, sa lutte contre la modernité n'est pas
arrêtable. Les jésuites pilotent l'Église dans le sens de
l'autoritarisme surtout depuis qu'ils en ont pris le contrôle avec
Vatican I. (Fouillez un peu les courants de la Contre-Réforme
jésuitique, et de la Contre-Révolution de Maistrienne, là le jésuitisme
montre son vrai visage réactionnaire, totalement opposé au grand réveil
de l'individualité au sein du monde moderne.)
Le mouvement QAnon
présente une forte tendance catholique, parfois subtile, mais aussi
moins subtile comme chez certains hommes d'Église. Les porte-voix
QAnoniens sont généralement catholiques même s'ils se disent
non-croyants comme Soral. (La chaîne pro-russe RT aussi est fortement
catholique, même si elle n'est pas ouvertement pro-Qanon, elle est un
porte-voix de Trump et des néocons. La Russie incline fortement du côté
de la réaction contre l'Occident et le libéralisme.) Les QAnoniens
non-catholiques, plutôt évangéliques ou protestants, sont en train de
passer pour des débiles, ce sont eux qui vont servir de bouc émissaire
car la religiosité Qanonienne mime, imite, les caractéristiques
évangéliques et charismatiques les plus risibles, les plus
caricaturales. En fait Qanon emmène bien des chrétiens vers le New Age
le plus merdeux, sous couvert de christianisme ostentatoire ou de
patriotisme. Un New Age qui a des connexions d'extrême-droite voire même
israélienne d'extrême-droite, mais aussi des connexions catholiques
intégristes du genre Opus Dei. (Steve Bannon a rencontré l'Opus Dei
quand il était avec la campagne de Trump en 2016 et après.)
Le
"Grand Réveil" de QAnon est un mensonge qui camoufle la réalité d'une
Contre-Révolution en marche (de nature féodale, théocratique et
aristocratique, représentant le système social antérieur à la Révolution
française) que ce "Grand réveil" Qanonien: comme la Révolution
française a discrédité les idées de tripartition en les pervertissant et
en les mélangeant, le "Grand réveil" qanonien fait la même chose que le
New Age le plus merdeux: il discrédite le véritable message de la
responsabilité individuelle, de l'esprit individuel, face à l'autorité
et face au matérialisme, à une époque où le développement spirituel
libre de l'individu et l'entente sociale sont une nécessité criante. Et
c'est son but que ces idées modernes soient perverties, récupérées et
discréditées. Même si l'Église se dit plus ouvertement opposée à la
modernité, elle ne fait qu'user du langage moderniste pour faire avancer
ses propres intérêts, et sa nature profonde n'a pas changé, elle veut
asseoir l'autorité de la tradition sur les individus et étouffer le
réveil de la conscience de la responsabilité individuelle face à
l'autorité extérieure, exactement comme le matérialisme (il y a un
demi-siècle à peine, le Vatican voyait la modernité et la liberté de
pensée comme des faussetés, des idées pathologiques qui relèvent de la
maladie mentale et du rejet de Dieu).
QAnon et le "Grand réveil"
est une caricature simiesque de la responsabilité morale vraie en tant
que non-soumission à l'autorité, qui est de plus en plus nécessaire de
nos jours. Il y a effectivement un grand réveil qui se produit, c'est le
réveil de l'individu face à la soumission à l'autorité, c'est pourquoi
les réactionnaires autoritariens doivent à tout prix sauver la foi en
l'autorité du matérialisme. Et puisque la fin justifie les moyens, tous
le smoyens sont bons, même créer un faux mouvement anti-autoritarien
comme QAnon et son pseudo-"grand réveil". Ce mouvement sert à mettre à
mort le véritable mouvement contre la soumission à l'autorité et pour la
liberté individuelle.
Ceux qui n'auront pas été récupéré par
QAnon et préfèrent se soumettre à l'autorité de la science matérialiste
peuvent suivre le Docteur Fauci, un autre autoritarien qui a été formé
par les jésuites et qui en est fier. (Fauci est souvent comparé un
Docteur Faust, ce qui montre encore une fois de quelle nature jésutique
est l'inversion en cours: les jésuites ont juré d'exterminer la science
goethéenne et le goethéanisme, c'est un combat à mort!) Un jour, la vérité de Fauci est "blanc", le jour siuvant c'est "noir",
exactement comme dans le jésuitisme, où le blanc est noir et le noir est
blanc si le Pape l'a dit. C'est pour nous rendre confus au point de ne
plus vouloir chercher à comprendre, au point de vouloir abandonner toute
tentative de comprendre, pour qu'on décroche mentalement et qu'on se
dise enfin: "si l'expert dit cela et que la loi l'impose aujourd'hui
alors c'est comme ça, et si la vérité de Fauci change encore demain et
que la loi change demain, alors je n'essaierai pas de comprendre, je
suis fatigué, ça ne sert à rien, je suis les avis des experts et je me
soumets". Exactement l'idéal jésuite d'être "passif comme un cadavre
entre les mains divines". On pourrait aussi comparer avec 1984, où les
alliés et les ennemis changent au gré des jours et des semaines, alors
que personne n'a le droit de mentionner que la guerre a changé d'ennemi
et change constamment et que ça n'a absolument aucun sens, le but étant
de nous confondre, de tout embrouiller, pour assurer une soumission la
moins éclairée et la plus aveugle qui soit à l'autorité.
Le Vatican infiltre et corrompt tout
groupe autonome pour le discréditer et pouvoir ensuite se présenter
comme le grand et l'unique représentant de la vertu, ayant l'autorité
morale de déterminer ce qui est bien.
Les
jésuites ont aussi un faux rebelle - Malachi Martin - qui a contribué à
Vatican II. Le modernisme de Vatican II fait penser à un repoussoir, un
homme de paille moderniste fait sur mesure pour permettre aux jésuites
de justifier, par opposition, leur posture autoritarienne et
réactionnaire. L'opération Malachi Martin est brillante, mais bien des
gens ont reconnu que c'est un piège.
Il est tout à fait possible
que la présidence Trump, le trumpisme et son grand Réveil qanonien
soient une revanche du courant de droite radicale représenté par Benoit
XVI, qui fut évincé du trône papal et remplacé par François 1er sous les
ordres d'Obama (Washington est allié au Vatican depuis JPII et Reagan).
Quand on connait la haine mutuelle qui existe entre Obama et Flynn,
Obama et Trump, les qanoniens et Obama, ou quand on constate les
ressemblances entre François 1er et Obama... il se dégage de tout ça une
image très claire. La lutte légendaire entre Rome et la Judée est
évoquée dans la petite mise en scène de Trump en lutte contre les
démocrates et la gauche antifa. Pour ce qui est de QAnon et de qui a
intérêt à diffuser cette théorie, il est de toute évidence dans
l'intérêt de l'Église catholique romaine de faire diversion et de nous
faire oublier son implication criminelle dans des milliers d'affaires
sordides de réseaux de protection de pédophiles, ce que la théorie QAnon
réusssit à merveille. Du fait que QAnon nuit à la crédibilité des vrais
enquêtes sur les réseaux pédophiles et nuit à la lutte réelle contre
les abus réels, l'Église catholique romaine n'est plus dans le viseur et
peut même prendre le rôle du défenseur, comme on peut le voir avec les
membres du clergé qui défendent publiquement QAnon et dénoncent le
"Great Reset".
(...) On peut identifier assez facilement quatre grandes catégories d’opposants :
Les confessionnalistes Les réactionnaires + Les révolutionnaires Les rationalistes
Les confessionnalistes ont été les premiers adversaires de l’anthroposophie au début du 20e siècle. Les Églises établies reconnaissent le divin et l’esprit, mais seulement dans la mesure où ils sont codifiés et enfermés dans des formes fixes pré-établies (Écritures, dogmes, révélations). Pour les confessionnalistes, l’anthroposophie semble menaçante car elle cherche l’esprit à travers l’expérience directe, individuelle et toujours renouvelée. Pour elle, l’esprit est la vie qui s’écoule sans cesse dans d’infinies variations, sa révélation n’est pas achevée, pas même par l’anthroposophie. Aux yeux des confessionnalistes, l’anthroposophie est anti-chrétienne, luciférienne (elle prône l’auto-rédemption), satanique, diabolique, gnostique et hérétique.
Les réactionnaires (conservateurs, radicaux de droite, fascistes) se sont sutout opposés à l’anthroposophie dans la première moitié du 20e siècle. Ils prônent l’inégalité foncière des individus: inégalité par la naissance, la race, la classe sociale. Ils s’opposent à l’anthroposophie car celle-ci met en avant l’égalité fondamentale de tous les hommes. C’est
ainsi que Steiner a été traité de « socialiste », « bolchevique », «
internationaliste », « cosmopolite », « subversif », « hostile au peuple
», « hostile à l’État ».
Les révolutionnaires (progressistes, gauchistes, antifascistes) s’opposent à l’anthroposophie pour des raisons exactement inverses des précédents. Ils lui reprochent de reconnaître l’inégalité foncière des individus comme une réalité à la fois intellectuelle et naturelle. En fait, chacun de ces deux courants politiques ne veut voir qu’une moitié de l’anthroposophie, celle qui s’oppose à leurs convictions. Ils refusent de voir que l’anthroposophie reconnaît tout autant l’égalité que l’inégalité. Les révolutionnaires tiennent l’anthroposophie pour « réactionnaire », « élitiste », « fasciste », « raciste ». Ils sont surtout actifs depuis la seconde moitié du 20e siècle.
Les rationalistes militants dominent le discours polémique contre l’anthroposophie à l’heure actuelle. Ils sont les véritables négateurs de l’esprit. À leurs yeux, l’esprit est une illusion, une croyance, voire une duperie. Seule la matière dénuée d’esprit existe, et comme on ne peut pas prouver matériellement l’existence de l’esprit, c’est que l’esprit n’existe pas. Ils vont jusqu’à nier la liberté de l’esprit. L’anthroposophie étant essentiellement fondée sur cette liberté de l’esprit, il ne peut s’agir à leurs yeux que d’« irrationalisme », d’« ignorance », de « gourouisme », de « lavage de cerveau » ou d’« endoctrinement ». »
On oublie là par contre un élément dialectique important : le fait d'être harcelé par des zététiciens athéistes agressants et délibérément repoussants, ouvertement démoniaques parfois, cela a pour effet repoussoir-dialectique de pousser les anthroposophes dans les bras des gentils gourous mystico-zozotériques, autrement dit de réorienter l'anthroposophie vers une voie de garage: la marginalisation du mysticisme détaché et séparé de la science. Marginalisation qui leur fera gaspiller leur énergie et empêchera de mettre cette connaissance spirituelle à contribution de la société, bloquant l'avancement des connaissances scientifiques spirituelles pour attirer les intéressés vers le milieu marginal des sectes et de l'ésotérisme de pacotille, inoffensif, rétrograde, retardataire et crépusculaire... Ceux qui ne seront pas attirés par cette néo-anthroposophie à saveur mystico-zozotérique, qui trouvent repoussant cette religiosité frelatée qui se berce repue dans sa tradition, resteront loin de l'anthroposophie, ainsi celle-ci ne pourra se développer car elle repoussera la jeunesse. Cette jeunesse qui a conscience des enjeux de notre temps et qui cherche à se doter des moyens réels d'agir dans le monde et de faire profiter la société des dons spirituels qu'ils ont apportés avec eux sur Terre en s'incarnant, mais au lieu de cela rencontre desvieux anthroposophes zozotérisés qui ambitionnent de devenir de grands mystiques, le ventre plein d'une mystique égoïste bien grasse...
(...) Je découvris de surcroît que la campagne me visant provenait de ces
groupes de zététiciens fanatiques qui déshonorent la zététique en se
comportant comme un mouvement sectaire. Avec pour particularité de
harceler en meute des cibles selon des procédés que tout être humain
honnête devrait inconditionnellement réprouver.
Les groupes en question s’avèrent de surcroît entretenir des liens
étroits avec des industries polluantes et corruptrices (comme les
pharmas, le nucléaire, les producteurs de pesticides et d’OGM) dont ils
constituent en quelque sorte la milice numérique.
Avec une double mission : désinformer en produisant de la fausse
science (selon le modèle éprouvé mis au point il y a plus de 70 ans par
l’industrie du tabac) pour semer la confusion au sein de l’opinion
publique ; et traquer, calomnier et harceler les penseurs et
scientifiques dérangeant les intérêts qu’ils servent.
Mobilisant trolls et bots (auxiliaires humains ou algorithmes), ils
déferlent dès que l’occasion se présente pour salir les réputations à
coups de calomnies et de commentaires diffamatoires. J’ai moi-même été
très tôt pris en chasse par ces groupes malveillants et malfaisants,
notamment par un énergumène se faisant passer pour une autorité
scientifique alors que ses états de service se limitent à avoir co-signé
(avec six à sept auteurs !) une poignée d’articles dans un domaine
hyper-confidentiel.
Le candidat du Chaos, président Trump, pourrait bien remplir sa promesse de révolution patriotique en entraînant les États-Unis dans la loi martiale. Ses partisans galvanisés et enragés par les allégations de fraude électorale pourraient rejeter le changement d'administration en attaquant divers niveaux de gouvernement, après l'intronisation de Biden ou durant le chaos causé par un refus de Trump de passer les pouvoirs à son successeur. Ces attaques pourraient être sous faux drapeau (false flag) ou bien réelles, le résultat serait le même dans les deux cas.
Un mois plus tôt, l'Académie militaire américaine faisait part de ses inquiétudes quant à de possibles attaques terroristes par propagation volontaire du virus mortel du Covid-19.
Pour rappel: on pourrait croire que les médias sont plus sionistes que Trump: or, contrairement aux médias, les organisations sionistes les plus radicalement droitistes, Zionist Organization of America (ZOA) et le Republican Jewish Council (RJC) appuient Trump en ne reconnaissant pas Biden comme président-élu: RJC and ZOA, two right-wing Jewish groups, won’t say ‘president-elect’ Biden for now
Parmi ses loyalistes remplaçant Esper et les autres au Pentagone, on retrouve Ezra Cohen-Watnick, un sioniste lié à Michael Flynn (pro-QAnon), un proche de Michael Ledeen, probablement le plus caricatural des néocons (pire que John Bolton) avec sa théorie de la "destruction créatrice". Cohen-Watnick avait été éjecté plusieurs années plus tôt par le général McMaster, contre lequel l'admin Trump a mené une vendetta très intense (voir à ce sujet Les réseaux impliqués dans quelques-unes des principales opérations secrètes de notre temps). Même au Pentagone ces rempacements partisans inquiètent terriblement...
Le
conspirationnisme a été à ce point pollué et dévoyé qu'il est devenu hors de contrôle sous l'influence du trumpisme, changé en une troupe de choc, une armée de militants, pouvant être activée et commandée par l'intermédiaire des agents provocateurs qui y sont infiltrés. S'ils sont activés et que les révoltes opposant les pro-Trump aux pro-Biden mettent les rues à feu et à sang, le chaos justifierait la prise de contrôle total par l'État profond via l'imposition de la loi martiale. Cela se produirait aussi bien sous Trump ou sous Biden, car il y a lieu de suspecter que les hauts niveaux de la classe politique proche de la classe oligarchique sont complices de ce plan, chacun jouant son rôle dans ce scénario de film catastrophe. Si cela se produisait, nos soupçons seraient ainsi confirmés, comme quoi Trump était le candidat du Chaos devant conduire le pays à la guerre civile et à la loi martiale au service des tireurs de ficelles.
Et si le "Great Reset" n'était que l'autre face du "grand réveil" ("Great Awakening"), deux émanations génératrices d'hystérie?
On
peut trouver le Great Reset (plan de reconstruction de l'économie et de
la société à l'ère du Covid) beaucoup plus effrayant que le soi-disant
"Grand Réveil" Qanonien basé sur rien du tout. Mais ce n'est pas qu'une
question d'idéologie ou de programme, c'est aussi et avant tout un
facteur de division sociale, une division du peuple en lui-même et
contre lui-même, qui ne sert qu'aux dominants qui veulent écraser le
peuple par tous les moyens.
Les divisions n'ont jamais été aussi graves et violentes. La gauche
a très peur de la droite et de son discours délirant appelé "Great
Awakening" (déni du covid et rejet du masque, QAnon et Messie Trump
contre pédosatanistes, extrême-droite raciste violente, révolte et délégitimation de l'élection présidentielle, etc.) et réclame davantage de mesures de contrôle pour éliminer ce "danger". De leur côté, les droitistes ont très peur de la gauche et de son discours délirant "Great Reset"
(manifs BLM, dénonciations, techno-communisme et panopticon au nom de la
lutte au covid) et réclame davantage de mesures de contrôle contre eux, par exemple la loi martiale.
Ça n'est qu'une
campagne de terreur à deux volets, un volet pour terroriser la gauche,
l'autre volet pour terroriser la droite. Les droitistes terrorisés
demandent que l'État les défende en mettant les gauchistes d'état de
nuire, alors que les gauchistes terrorisés demandent que l'État les
défende en mettant les droitistes hors d'état de nuire. Recette idéale
pour pousser un groupe contre l'autre, à revendiquer que la police
enferme les partisans du camp adverse, demandant tous à l'unisson un
plus grand contrôle social global.
Les pro-Trump sont déjà en trance: convaincus de devoir résister
héroïquement, patriotiquement à l'usurpation du pouvoir, incités à la
sédition stochastique par un président convaincu que l'élection lui a
été volée, ils agiront concrètement, suivant l'insurrection des milices
et les mercenaires CIA-Phoenix qui les agitent et les manipulent de
l'intérieur. Ou bien, le président lancera l'armée sur les foules
gauchistes pro-Biden, pendant que les pro-Trump, les fans de QAnon
seront ravis d'admirer le spectacle.
Il apparaît de plus en plus sûr que la présidence Trump et son mouvement débile servaient à
illustrer par
l'exemple la dangerosité extrême des théories du complot, en tant que
forme de
"terrorisme stochastique", donc de terrorisme tout court, nécessitant
une intervention drastique et globale des autorités. Le concept de
terrorisme
stochastique signifie que plus on répète un message de haine ou une
théorie délirante poussant à la haine, plus la probabilité statistique
devient certaine qu'un fou radicalisé
entende le message et décide d'agir en conséquence, jusqu'à prendre les
armes, et plus cette probabilité s'approche de 100%. La dimension
stochastique consiste en la simple diffusion d'un message déstabilisant
ou dérangeant, elle n'est pas liée à l'exercice d'une autorité
hiérarchique. (C'est d'ailleurs, très certainement ce qui s'est produit
dans
l'assassinat du président israélien Yitzakh Rabin, assassiné par un juif
radicalisé par la propagande haineuse de Netanyahou et son clan
politique, qui répétaient sans cesse que sa poignée de main avec Arafat
est la trahison ultime et que sa volonté de paix conduira Israel à la
destruction. Rabin savait
que cette poignée de main allait signer son arrêt de mort, Arafat le
savait bien lui aussi.)
Le président Trump fait exactement ce que Q a prédit que
les Démocrates feraient pour contester les résultats de l'élection
menant à la "victoire" de Trump. Le lien youtube est une émission de Tucker Carlson, recrue de la CIA. (Vidéo QAnonAnonymous on Twitch. Notez que QAnon Anonyme est un goupe de trois journalistes qui examinent de près et critiquent Qanon.)
Bref, considérant le contexte actuel du chaos lié à l'élection, et considérant la popularité du mouvement conspirationniste QAnon (qui a révélé les
liens entre le conspirationisme d'Alex Jones et les milices patriotiques
pro-Trump), il y a lieu de croire que ces éléments ont été mis en place suivant un script de film destiné à faire croire au public à une tentative de putsch des milices contre le gouvernement. (En réalité les milices sont sous contrôle de la CIA via le programme
Phoenix et ses troupes de mercenaires.) Une seconde "révolution
américaine" (fabriquée de toutes pièces) justifierait l'imposition de la loi martiale et
l'arrestation de tous les dissidents. Une sorte de grande attaque sous
faux drapeau des milices patriotiques, comme Oklahoma City ou le 11 septembre, mais se produisant un peu partout au
pays, donnant les pleins pouvoirs à l'État profond de déclarer la loi
martiale et d'emprisonner tous les individus étiquetés comme
éléments problématiques.
La source des
allégations sur les filigranes ("watermarks") sur les bulletins de vote est le
Dr Steve Pieczenik. Dr Steve Piecznik fut co-auteur du légendaire Tom Clancy, psychiatre pour la CIA, proche du Mossad, issu de la diaspora juive mais convaincu par sa tradition
familiale directement liée, exactement comme Bibi Netanyahou, aux
sionistes extrémistes Menachem Begin et Vladimir Jabotinski. Il se vante couramment d'avoir participé à plein d'opérations américaines secrètes contre des gouvernements socialistes.
David Knight, n'a cessé de répéter que Pieczenik tente de les manipuler et de les
piéger en lançant des idées folles aux populistes pour les radicaliser
en lien avec l'élection... Pour sa dénonciation de Dr
Steve, David Knight a été congédié d'Infowars. Homme de l'État profond, Dr Steve Pieczenik est co-auteur
du légendaire Tom Clancy, fut l'un des premiers à lancer la théorie que "la tuerie de Sandy Hook n'a pas eu lieu", et
c'est lui qui a convaincu Alex Jones de cette théorie, pour laquelle il fut condamné en cour. Pieczenik a donné
naissance (dans une vidéo postée une semaine avant l'élection de 2016)
au récit du pizzagate qui a muté plus tard en QAnon.
Tout semble en place pour l' "hiver le plus sombre"... comme certains politiciens nous le rappellent sans cesse. (En référence claire à l'exercice d'état d'urgence sanitaire "Dark Winter" qui précéda les attaques à l'Anthrax aux États-Unis).
Ne pas manquer enfin les explications de John Brisson, Jeremy Rothe-Kushel et Greg McCarron, très informatives et rigoureuses, chose très rare sur Youtube.
VISUP: Fort Bragg: Strange Deaths and Stranger Moves There have been some interesting developments concerning US special operations forces of late. As I recently noted, Trump has made some incredible moves during his (presumptive) final months in office. They included making a veteran special operator the acting Secretary of Defense; placing one of General Michael T. Flynn's cronies in charge of all special operators and military intelligence; and effectively elevating the US Special Operations Command (USSOCOM) into it's own branch of the Armed Forces.
Un bon nombre d'individus perçoivent de mieux en mieux le caractère néfaste de la domination par les élites et croit de plus en plus qu’un monde nouveau doit être bâti sur cet ancien monde en perdition qui ne peut plus être sauvé et ne cherche plus qu’à étouffer toute impulsion nouvelle. L’humanité veut renouveler la société, elle voit un nouveau monde de liberté et d’autonomie de la vie spirituelle se profiler, mais l'ancien monde se braque contre lui. Les groupements divers tels que les religions, comme toute autre forme ancienne d’organisation de la société, n’ont aucun intérêt à laisser naître ce nouveau monde, ils cherchent à étouffer ce qui est en train de naître en prétendant que seul le maintien et la préservation de l’ancien monde peut assurer l’avenir de la civilisation.
Le "Grand Réveil" (Great Awakening, mouvement pro-Trump, QAnon) ou
comment les élites sabotent les théories du complot de l'intérieur en
plus de les attaquer de l'extérieur, pour pouvoir anéantir tout ce qui
pourrait s'opposer à la soumission à l'autorité.
Le véritable « grand réveil » est en cours depuis plus d’un siècle, il est global et mondial, mais il existe sur une base individuelle avant tout, il part d’une compréhension individuelle de la réalité de l’esprit, du danger du matérialisme et des formes anciennes d’organisation sociale (qui ont donné le féodalisme, l’aristocratie, la théocratie, etc.). Le véritable « grand réveil » appelle à grand renouvellement, or plusieurs le confondent avec le « nouvel ordre mondial » glorifié par l’élite dominante. Contrairement à l’impulsion pour un monde nouveau, le « nouvel ordre mondial » est un épouvantail fabriqué par la grande Réaction pour diaboliser l'idée même de la possibilité d’un nouveau monde venant remplacer l’ancien en perdition. On voit effectivement de nos jours l’individu se libérer progressivement des chaînes de la nation, de la race, mais pour la Grande Réaction il s’agit d’un grand "complot diabolique des sages de Sion responsables de tout le mal du monde".
Le peuple est ainsi abusé par ses élites dominantes qui ont inventé le concept de nouvel ordre mondial pour diaboliser l’idée même de la possibilité d’un nouveau monde. Les élites dominantes parlent de « liberté égalité fraternité » seulement pour nous faire croire qu’ils sont les défenseurs de ce nouveau monde, alors qu’ils sont en réalité les défenseurs de l’Ancien monde. Le nouvel ordre mondial professé par l’élite dominante sert d’épouvantail pour amener les masses à se tourner vers la Grande Réaction comme source de réconfort et de protection, et en même temps les amener à lutter contre ce nouveau monde qui est en train de naître. La Grande Réaction n’est rien d’autre que l’élite dominante elle-même cachée derrière un autre masque. Le combat contre le nouvel ordre mondial est un piège pour amener le peuple à combattre aux côtés de la Grande Réaction au service de l’élite dominante contre tout ce qui peut ressembler de près ou de loin à l’idée de renouvellement du monde ou au socialisme.
Les courants de droite fondamentaliste ou conspirationnistes qui constituent la Grande réaction ne sont rien que différents masques de la lutte contre le socialisme. Un exemple de cette lutte au socialisme menée par la grande réaction : l'administration Trump a tenté de faire assassiner Maduro, de renverser son gouvernement en fomentant des coups d'État contre le gouvernement vénézuélien, maintenant les partisans de Trump dénoncent la prétendue interférence du gouvernement vénézuélien de feu Chavez dans les élections de 2020. Que de mensonge pour attaquer le socialisme...
Il est clair que la raison d'être du
président Trump est d'incarner un conspirationnisme débile, afin de
discréditer une fois pour toute le conspirationnisme, en montrant à la
face du monde le "danger" qu'il représente pour la santé mentale,
l'entente sociale, la vie en commun et l'avenir de l'humanité. L'élite
dominante veut se débarrasser du populisme depuis longtemps et le moyen
qu'ils ont trouvé
est de promouvoir un conspirationniste débile comme président des USA,
de lui faire repousser les limites du conspirationnisme jusqu'à
l'absurde, pour que la majorité de la population finisse par croire que
les conspirationnistes sont un danger pour la démocratie, qu'il faut
absolument les combattre, les faire taire, voire les enfermer pour les
empêcher de mettre le pays "à feu et à sang". (Exagération évidente mais qui sera crédible lorsque le peuple en aura finalement marre des conspirationnistes débiles et exigera que des mesures radicales soient prises pour éliminer le conspirationnisme définitivement.) En ce sens, les conspirationnistes pro-Trump sont les meilleurs amis des censeurs-ennemis des conspirationnistes.
Le conspirationnisme débile et excessif favorisé par les réseaux sociaux a permis de discréditer le jugement personnel et l'exercice du libre choix, pour que l'obéissance à l'autorité s'impose en définitive comme une nécessité. Il fallait que ce soit la population elle-même qui en vienne, poussée à bout, à réclamer des gouvernements l'abolition de la liberté de choix individuel notamment en matière de santé, d’information ou de vie privée, puisque les excès de libre-choix seront perçus comme un danger pour la survie de l'humanité. C’est la population elle-même qui va demander aux politiciens de mettre hors d’état de nuire ou du moins de tenir sous surveillance constante (en temps réel grâce à la 5G) ces individus « dangereux » qui ne croient pas à la dangerosité du virus ou qui croient à bon droit que l’élite dominante n’a pas les intérêts du peuple à cœur.
Parce que le public est maintenant
averti de l’existence de fausses manifestations, de la technique de l’ «
astroturf » trop facile à détecter, l’opération psychologique QAnon
avait besoin, pour avoir l’air « vraie », d’être fondée sur une base
populaire réelle, « grassroots », lui donnant une certaine crédibilité
permettant sa propagation dans l’ensemble de la population (y compris au
sein du monde politique, du gouvernement, des forces de l’ordre,
agences de sécurité, etc.). Des firmes privées comme Blackwater ont
probablement fait le travail, avec de l’argent de la CIA et du budget
noir, « black budget » dont nul ne connaît l’ampleur et la profondeur
véritables.
La nouvelle «menace
radicale » n’est pas qu’une fabrication des médias, c’est une
construction qui s'est développée dans le temps par la manipulation des
réseaux sociaux par les forces de l’État profond, qui ont permis de
créer un mouvement ayant toutes les apparences d’un pur mouvement du
peuple, « grassroots », alors qu’il s’agissait d’une opération de
manipulation psychologique destinée à pousser le peuple à exiger que
toute forme de conspirtionnisme soit mis hors d’état de nuire.
Enfin,
comme Trump devait servir à discréditer une fois pour toute les idées
radicales populistes et conspirationnistes en poussant le peuple à
demander l’interdiction de ces idées « rétrogrades, folles, sectaires et
dangereuses », Biden a peut-être été choisi exprès pour discréditer la
fonction de politicien avec ses signes avant-coureurs de démence, pour
que le peuple en vienne à dire: assez de tous ces politiciens séniles et
fous, soyons dirigés par des vrai pros, comme des robots et des
scientifiques qui programment les robots! On se dirigera ainsi plus
sûrement vers l’utopie d'un monde dirigé uniquement par des ingénieurs,
scientifiques et médecins, ayant une vision du monde éclairée et
scientifique. Puisque les médecins et ingénieurs au pouvoir risquent
d'être corrompus, parce que le pouvoir corrompt, il faut avoir une
surveillance constante et totale de tout le monde, dirigeants inclus,
pour s'assurer qu'aucune corruption soit possible.
La nouvelle explication des conspirationnistes déçus de QAnon est qu'il
s'agit d'une opération de type bolchévique appelée le Trust. Encore le
complot communiste... Piper a fait la même analogie pour dénoncer la
subversion de l'IHR par les forces ennemies. Mais le fait est que les
bolchéviques ont tout emprunté à l'Occident, ce
fut un pur produit de l'Ouest, de son matérialisme scientifique et de sa
vision de l'existence basée sur l'économie. Rien de
russe dans tout ça, pas même dans le Trust, type d'opération que les
Anglais mènent depuis bien plus longtemps (dans leurs colonies d'abord
et même après
leur avoir rendu leur "indépendance"). Si l'Ouest s'est empressé de
dénoncer la réalité des Trust soviétiques, c'est pour passer aux yeux du
monde pour le
défenseur de la liberté culturelle et des droits démocratiques.
Les excès conspirationnistes de Trump auront permis de justifier un coup de massue de la censure contre le conspirationnisme sur toutes les plateformes. Ces nouvelles mesures de contrôle sont là pour rester. L'héritage le plus significatif et durable de l'ère Trump sera la victoire des agents provocateurs, car ils ont réussi à mobiliser les foules et justifier une plus grande répression, des mesures de contrôle plus contraignantes de la part des autorités. C'est exactement, au niveau de la libre parole, ce dont la droite accuse les antifas, c'est-à-dire de provoquer les excès qui serviront à justifier la répression policière.
Auprès du grand public et des médias, Trump sert de
repoussoir pour la CIA, il permet à la CIA de passer aux yeux du monde pour le
dernier rempart de défense de la démocratie, et même passer pour le seul
défenseur de l'Amérique face au président fou Trump. À cause de lui, de plus en
plus de gens font confiance à la CIA. La CIA appuie secrètement les pro-Trump
(les opérations psychologiques sont toujours secrètes), mais à la face du monde
elle s'assure de passer pour le représentant du "bien" et de la
"démocratie" face au "tyran Trump".
Maintenant que c'est impossible de changer les choses, ils
nous laissent savoir l'état de notre domination: cela ne représente aucun
risque et ne peut que créer un état mental de crise profonde, de déprime, de
résignation, ou bien nous rendre hystériques et fous, acharnés à
"éclairer" les autres de force sur la réalité de leur domination,
créant en fait davantage de conflit entre les individus "éclairés" et
ceux qu'ils s'acharnent à "éclairer".
Le complotisme concernant le virus est un leurre, une attrape, un piège, une trappe pour prendre les complotistes en souricière, parce qu’ils devenaient trop menaçants.
Le complot actuel le plus évident, l’opération psychologique actuelle la plus évidente semble être de répandre le plus d’informations contradictoires possible, de rendre le monde entier le plus confus possible concernant tout ce qui entoure le virus, sa source, sa réalité, sa nocivité, ce que recherche vraiment l’élite dominante dans toute cette affaire, etc.
Cette confusion crée des tensions et de la peur, le choc des visions conspirationnistes et anti-conspirationnistes, ou pro-vax et anti-vax, devient un argument en faveur d'un plus grand contrôle de l’information, et finalement un plus grand contrôle des individus, un recul de l'autonomie individuelle au profit des experts et des autorités. Puisque seuls les experts peuvent comprendre, la prise de décision doit appartenir non plus à l’individu mais aux autorités qui se basent sur les avis d’experts. Du fait qu'on a gobé et répandu n'importe quelle information en quantité industrielle sur les réseaux sociaux, il est maintenant facile de démontrer que cela ne fait que générer de la confusion et que la clarté doit venir d’un message clair et uniforme venant des experts censés être les seuls à savoir ce qui est bon pour nous.
L'individu ne doit plus compter dans la prise de décision, étant donné que le « bien collectif » prime. Il s'agit vraiment de faire reculer et anéantir les avancées récentes du monde moderne sur le plan de l'autonomie personnelle et du jugement individuel.
« The greater good », le bien commun, c'est cela qui
permet de justifier la fluoration. C'est cette notion de bien commun qui est
systématiquement invoquée pour justifier l'entorse à l'éthique et aux libertés
individuelles liée à la fluoration de masse.
Le jugement final du tribunal de Nuremberg avait pourtant
réglé cette question: le bien commun ne justifie pas la médication forcée sur
des personnes non-consentantes... Mais ce jugement était peut-être seulement de
la poudre aux yeux, pour épater la galerie, pour faire croire que les
vainqueurs représentaient le Bien, face au Mal, pendant que le mode
anglo-américains continue de plus belle à anéantir l’éthique, les droits et les
libertés dans le domaine médical et sanitaire.
Tout
au long de son mandat, Trump a sans cesse démontré qu’il tente de
pousser à l'absurde le raisonnement isolationniste et patriotique
semi-conspirationniste généralement associé au parti républicain, pour
le discréditer et le détruire. Trump a forcé des membres importants du
GOP à prendre parti en sa faveur (les vendus Ted Cruz et compagnie qui
auraient pu reprendre le parti en main) ce qui les expose maintenant aux
attaques virulentes des médias, attaques dont ils ne pourront
probablement jamais se remettre. C'est pourquoi ça ressemble selon moi à
une opération de sabotage, de connivence peut-être avec Bill et
Hillary. (Encore des jésuitoïdes, puisque Bill est formé à l'université
jésuite de Georgetown, pendant que Trump a passé deux ans dans une
université jésuite, et que son Nemesis, Dr Fauci, est un fier élève des
jésuites, porteur de leur projet de gouvernement éclairé par la lumière
des experts faisant autorité.) Un jour, la vérité de Fauci est "blanc", le jour siuvant c'est "noir",
exactement comme dans le jésuitisme, où le blanc est noir et le noir est
blanc si le Pape l'a dit. C'est pour nous rendre confus au point de ne
plus vouloir chercher à comprendre, au point de vouloir abandonner toute
tentative de comprendre, pour qu'on décroche mentalement et qu'on se
dise enfin: "si l'expert dit cela et que la loi l'impose aujourd'hui
alors c'est comme ça, et si la vérité de Fauci change encore demain et
que la loi change demain, alors je n'essaierai pas de comprendre, je
suis fatigué, ça ne sert à rien, je suis les avis des experts et je me
soumets". Exactement l'idéal jésuite d'être "passif comme un cadavre
entre les mains divines". On pourrait aussi comparer avec 1984, où les
alliés et les ennemis changent au gré des jours et des semaines, alors
que personne n'a le droit de mentionner que la guerre a changé d'ennemi
et change constamment et que ça n'a absolument aucun sens, le but étant
de nous confondre, de tout embrouiller, pour assurer une soumission la
moins éclairée et la plus aveugle qui soit à l'autorité. Trump et les Clinton étaient amis
"autrefois" et Trump est un comédien d’expérience (voir imdb) qui jouait
le rôle d’un milliardaire télé, alors qu’il servait en réalité, lui et
sa compagnie, de façade pour la CIA, et pour le blanchiment d'argent par
le Mossad. (Lire Piper à ce sujet, qui prédisait sa campagne
présidentielle, vers laquelle le poussait son mentor Roy Cohn.
Impossible que Roy Cohn ait pu être trompé par Trump, Cohn était un
avocat d'un génie et d'une agressivité inimitables. Comme Cohn, Trump et son père étaient liés à la John Birch Society, mouvement réactionnaire américain par exellence, dirigé au début des anées 2000 par un fier élève des Jésuites, John F. McManus.).
Quand
Trump ou QAnon laisse flotter une idée, celle-ci n’est jamais
uniquement vraie ou fausse. C'est toujours de l'influence, pour
infléchir et (ré)orienter notre pensée, tout en nous faisant oublier
qu'il fait du zigzag tout le temps, et qu'il ne faut jamais croire de ce
que lui ou QAnon disent. Il ne faut jamais prendre au premier degré ce
qui est dit par ce manipulateur et comédien d'expérience. Ses propos et
ses incitations sont souvent des références voilées à autre chose auquel
on n'aurait pas pensé. S’il doit y avoir des arrestations massives et
des déportations à Guantanamo ou quelque autre endroit, ce sera
l’arrestation du "daech américain" qu'est devenu l'alt-right trumpienne
qanonienne et/ou antijuive. Et cette purge sera faite avec l’aide
d'Israel, à qui Pompeo a donné le feu vert pour lancer sa grande purge
finale contre ses ennemis internationaux, étiquetés comme « antisémites
». Il faut que le public soit préparé à ça, et les trumpiens qanoniens
sont les parfaits idiots utiles de cette préparation des esprits. Cela
reste hypothétique, car il reste à voir s’il y aura bien des
arrestations massives internationales. À présent les seules arrestations
massives envisageables sont celles des radicalisés pro-Trump qanoniens
ou qui répandent de la « propagande antisémite » ou « conspirationniste
». Ces « antisémites » et « conspirationnistes » sont peut-être la vraie
cible dans tout ça; le daech trumpien étant le prétexte pour justifier
la purge.
Matt Drudge est de ceux qui ont le plus popularisé la vidéo du Dr
Piezcenik qui a créé le récit du pizzagate juste avant l'élection de
2016, qui a donné plus tard le mouvement Qanon. Et maintenant Drudge
s'est retourné et dit que "le Mur est pour nous garder en dedans"
(sous-entendu: Trump nous emprisonne!). C'est assez hallucinant d'y penser,
personne n'a pu voir ça venir, et c'est encore plus bizarre de lire un
américain pro-Trump changer subtilement sa chanson pour finir par dire
au contraire que Trump est le pire traître parce qu'il est celui qui a bâti
les murs de notre camp de prisonniers...
Aujourd'hui,
alors que Trump se vantait de bientôt finir son mur, il accusait ses
censeurs, Big Tech, d'aller selon lui vers des conséquences
"catastrophiques"... Ça fait penser que l'alerte est donnée déjà par les
autorités concernant le risque d'attaques terroristes contre des
infrastructures technologiques. Sans parler des compagnies de Silicon
Valley, sauf que leur HQ se trouve maintenant en Israel, ce qui tombe
drôlement bien, on croirait presque qu'ils avaient prévus que les USA
allaient sombrer dans la violence et que même Israel serait plus
"sécuritaire" en comparaison. Il est possible
que certains événements soient télévisés, du genre 9/11, attribué
peut-êre à l'Iran, la Russie ou la Chine, ou un de ces états désignés
comme supporteur des terroristes domestiques, du daech américain des
fanatiques pro-Trump. Une telle attaque, plongerait les USA et peut-être aussi l’Amérique du
Nord dans les ténèbres. Facile de propager ensuite dans les médias que
les Russes ou l'Iran ont aidé les terroristes domestiques pour attaquer
le "Grand Satan" (selon l'Iran) ou "l'Amérique libérale décadente"
(selon la Russie). La Chine pourrait être entraînée malgré elle dans une
guerre qui suivrait, car cela démange les Pompeo et compagnie d'en
déclencher une avant de quitter leur poste.
Récemment des tours de relais 5G ont été
visées: il y a deux semaines environ un terroriste a fait péter une
bombe à Nashville, visant des installations 5G. Les médias parlent de la
peur des autorités qu'une mode soit lancée entaînant des destructions
de tours de relais 5G, alors les médias font attention de ne pas trop en
parler. Avec le
terrorisme contre les antennes 5G qui a cours actuellement, les théories
du complot liant la 5G à toutes sortes de choses y compris le virus
pourront être plus facilement combattues.
En ce moment, dans quelques pays germanophones, quantité d'antennes 5G
sont détruites, en Allemagne surtout, cela n'est pas tellement mentionné
dans nos médias, qui ne souhaitent probablement pas créer une nouvelle
mode. L'attentat suicide des USA tombe à pic pour "sensibiliser" le
public au fait qu'il va falloir réprimer et enfermer tous ces dangereux
opposants à la 5G, devenus exponentiellement plus nombreux avec la crise
du virus.
Explosion de maladie mentale dûe au confinement et aux mesures
restrictives des libertés, tueries et attentats avec motivations délirantes et convictions conspirationnistes:
c'est une occasion parfaite pour les
autorités de justifier encore plus de surveillance des conspis,
l'arrestation préventive des plus radicaux, ou la radicalisation par les
réseaux sociaux des plus fêlés en les poussant à commettre des gestes
antisociaux afin de justifier ensuite plus de contrôle.
On
sera peut-être bientôt obligé d'être authentifié pour avoir accès à
internet. Ça fait un bail que certains groupes font pression sur les
gouvernements et que les médias en parlent. À l'ère du virus de la
terreur omniprésente, on ne pourra avoir accès aux moyens de
subsistance, d'achat ou de vente sans accès aux applications internet,
étant donné que les commerces fermés au public, le couvre-feu et la
distanciation l'exigent de plus en plus. Pour avoir accès aux
applications d'achat et de vente ou de communication en général, il
faudra être individuellement, personnellement authentifié. Peut-être pas
biométriquement, pas pour l'instant, mais avec une sorte de carte
d'identification permettant de débarrer internet pour nous pendant qu'on
l'utilise. Bien sûr ce sera surtout le peuple qui sera sujet à ce genre
de contrainte extrême. On peut déjà entendre d’ici hurler les
chrétiens fondamentalistes dénonçant la "marque de la bête" "666", sans
laquelle l'Apocalypse de Jean dit qu'on ne pourra acheter ni vendre...
Ce ne sera pas un joli spectacle à contempler lorsque la guerre civile
sera à nos portes, dans les familles par exemple.
Le
but semble être de conditionner le peuple, le dresser, comme toujours
avec certains mots clés et images traumatisantes, à haïr les théories du
complot et les complotistes, à voir en elles le « nouveau vecteur du
nazisme et de l'antisémitisme ». Israël pourrait être appelé en renfort
pour traquer et juger tout ce beau monde, puisque les USA ont reconnu,
par la bouche de Pompeo, que l'antisémitisme est un crime de la pensée.
Il suffisait ensuite de prouver que « le complotisme est un masque de
l'antisémitisme et du nazisme », et cela les incidents du Capitole l'ont
déjà amplement « démontré » à la face du monde. L'opération
psychologique a atteint son but, maintenant nous en sommes à l'étape
d'imposer des « solutions pratiques » pour lutter globalement,
mondialement contre cette menace. Les pays arabes ne pourront servir de
refuge à ces « antisémites », car la majorité des états arabes sont
maintenant alliés à Israël, grâce au récent travail de lobbying de
Pompeo.
L'équipe
de Media Roots Radio, incluant une ancienne journaliste de RT, Abby
Martin, fait une bonne analyse des événements récents au Capitole, en
soulignant que tout a été fait durant les derniers mois pour crinquer au
max les masses pro-Trump, y compris embaucher pour sa défense des
incompétents comme Rudy Giuliani et plein d'autres gens compromis, pour
s'assurer que les médias prêtent attention au gros show de marde, que
rien ne fonctionne, que la tension monte, jusqu'à ce que ça pète et que
les radicalisés se lâchent, virent fous. C'est une stratégie politique
écrite par des pros de la scénarisation de films, comme ceux qui
écrivent ses discours d'agitation subtile, ou qui font ses vidéos qui
ont l'air de trailers de films de héros américain. Michael Collins Piper a écrit un
article sur les liens de Giuliani avec la mafia, malgré sa réputation de
"maire qui a détruit la mafia de NY".
En
ce qui concerne les événements du 6 janvier, il semble assez probable
que les gens ont été crinqués, remontés par les sempiternels discours de
terrorisme stochastique de Trump et de qanon, ce qui est plus probable
qu’un « false flag » en tant que tel, même si des acteurs de crise et
des provocateurs experts en opérations psychologiques devaient être de
la partie, de toute évidence. Trump les a remontés pendant des années,
tout en faisant attention de ne pas trop se mouiller, comme un bon
provocateur, pour pouvoir à la fin se retirer. Mais c'est trop tard pour
nous tous, le lapin Energizer avance et il va durer... L'étrange
retrait de Trump qui semble contredire ses convictions profondes
s'explique du fait qu'il devait rester en retrait après avoir crinqué au
maximum et donné des piles électriques neuves à ses lapins Energizer,
qui vont durer longtemps. Ce retrait
est comme un signal, un "cue", à l'attention de ses supporteurs à qui il
avait dit, il y a quelques mois, "stand down and stand back". Le signal de
son retrait veut dire: le temps est venu maintenant d'agir pour sauver mon
élection, je ne peux pas vaincre seul. Il s'avoue et se montre vaincu
pour galvaniser leur rage.En
ce qui concerne le moment d'instauration du confinement et du
couvre-feu dans plein de pays, comme en réponse non-avouée aux événement
sdu 6 janvier, il semble bien que les ordres viennent d'en haut, même
si c'est de l'OMS (on sait que l'OMS est dans les griffes de lobbyistes,
voir le reportage d'Arte). On parle trop souvent de la CIA pour parler
de l'État profond : l'État profond ce sont des grandes compagnies
privées, c'est plus opaque et ainsi plus salaud. La CIA doit encore,
dans une certaine mesure, rendre des comptes au gouvernement, elle ne
peut plus faire tout ce qu'elle veut, elle est plus restreinte et
limitée dans ses pouvoirs, c'est pourquoi le privé a dû prendre le
dessus, d'où l'alliance de Trump avec les Erik Prince et compagnie.
L' « impeachment » de Trump va fort probablement mettre le feu aux
poudres et déclencher la furie des radicaux, à moins que ce soit une
mise en scène, car nombreux sont ceux qui ont en effet l'impression de
visionner un film, scripté de main de maître et en partie improvisé par
des acteurs, comme la lutte professionnelle. (Les théories délirantes
sur Sandy Hook, pour lesquelles Jones d’Infowars fut publiquement
condamné et humilié, ont discrédité une fois pour toute l'idée que des
acteurs payés peuvent être actifs pour influencer le public via les
médias.) Que la procédure d'impeachment soit ou non couronnée de succès, le Gouvernement va tenter de s'en
prendre à Trump, le traîner en
cour et l'emprisonner. De son côté, il crie son innocence, se faisant
passer pour le bouc émissaire alors qu'il n'assume même pas et nie la
réalité de la radicalisation de ses fans par ses discours de propagande
mensongère. C'est probablement ce qui va mettre le feu aux poudres et
rendre crédible aux yeux du public une attaque terroriste de la part des "patriotes", attaque d'envergure qui convaincra le
monde que les terroristes domestiques sont la nouvelle priorité, ex
aequo avec le virus, puisque ce sont les mêmes conspis radicalisés
pro-Trump qui généralement nient la dangerosité du virus et menacent de facto d'infecter tout le monde...
Il est possible
que certains événements soient télévisés, du genre 9/11, attribué
peut-êre à l'Iran, la Russie ou la Chine, ou un de ces états désignés
comme supporteur des terroristes domestiques, du daech américain des
fanatiques pro-Trump. En suivant l'actualité géopolitique des dernières années, il apparaît de
plus en plus probable que la Russie joue sur les deux tableaux dans la
guerre froide Chine vs
USA: elle pousse autant l'un contre l'autre et s'arrange pour se montrer
militairement alliée avec la Chine, pour que l'Ouest ait peur autant de
la Russie que de la Chine. Et de l'autre côté, la Russie fait exprès de
pousser la Chine à se sentir menacée par l'Ouest pour qu'elle se sente
obligée de s'allier à elle. Il y a lieu de se méfier davantage
de la Russie que de la Chine. La menace chinoise est surtout
une menace de tyrannie technologique, que l'Ouest voudrait bien
en fait pouvoir imiter un peu, avec l'aide des grandes corporations
américaines.
Aussi, la menace d'une spiritualité anti-Occident (anti-libérale,
anti-moderne) vient de l'Est: la Russie
poutinienne tente en effet se passer pour le chevalier blanc, qui doit
rétablir les valeurs chrétiennes et sauver le monde de la décadence
occidentale. On dirait que les
gens comme BHL font exprès de s'associer à la critique de la Russie
poutinienne, pour que les lecteurs pensent le contraire, qu'ils aient
envie de prendre parti "pour la Russie, étant donné que le con de BHL
est contre".
L'élection de Trump a eu lieu un 9 novembre, donc 11/9, inversion
symétrique de 9/11. Des conspirationistes pro-Trump l'avaient signalé, disant
qu'il est un nouveau Cyrus, représentant Rome contre la Judée. Ce genre de chose raffermit la foi des
croyants... Presque tous ceux qui auraient été assez téméraires pour nous défendre
dans les rues ont été abusés et captivés par QAnon et ses variantes, et
c'était probablement le but: écarter et écraser ceux qui auraient pris
le devant de la résistance. On peut nettement discerner une influence
dans le sionisme chrétien évangélique visant à polluer le christianisme,
en particulier son sens éthique et moral, pour l'éliminer. Pousser
ainsi le christianisme à l'absurde le poussera à son autodestruction. Au
profit des puissances qui se servent des scientifiques anti-éthique et
amoraux. Les chrétiens de toutes les allégeances ont grandement protesté
contre la guerre en Irak dès le début de la guerre. Ils se sont
impliqués dans le mouvement anti-guerre, comme ces grands-mères
conscientisées qu'on peut voir au début du film "Fahrenheit 911" de
Michael Moore. A cause de leur positionnement contre l'apartheid
israélien, les églises chrétiennes américaines ont essuyé des attaques
féroces, des accusations d'antisémitisme, etc. Elles ont dû reculer.
Maintenant avec la pourriture QAnon, elles risquent de se dissoudre
définitivement. Qanon est aussi une référence à la "source Q" en
théologie, une des sources anonymes de la Bible chrétienne. Les
mouvements messianiques depuis le moyen âge sont souvent très
problématiques, comme Sabbatai Zevi et Leo Frank, mais c'était bien
moins dangereux à l'époque. Avec les moyens globaux d'aujourd'hui ça
aurait un effet dévastateur sur la culture.
Alors que le dernier
Patriot Act devait exacerber le sentiment patriotique contre un ennemi
extérieur, le prochain Patriot Act qui vient aura pour objet de lutter
contre ce même patriotisme exacerbé, cette fois-ci pour unir le pays
contre un ennemi intérieur! Bonjour la cohérence. Le but est clairement
de tenir en étau, enserrer et écraser des deux côtés, toute liberté de
pensée et de parole, comme toute liberté tout court.
Ainsi donc, que l'on vous affuble de l'épithète d' "anti-américain" par
manque de soutien patriotique aux guerres impériales de l'Otan et du
sionisme, ou que vous soyez convaincus de défendre patriotiquement la
nation contre ses ennemis "anti-américains", peu importe, vous êtes tous
fichés dans la même catégorie des fauteurs de troubles voire de
potentiels "terroristes domestiques", bien que ces deux catégories
s'opposent radicalement l'une à l'autre, tout en étant valorisées par un
camp ou l'autre du vaste spectre d'idées politiques en vogue.
L'objectif final est qu'il n'y ait plus de liberté, tout simplement, que
rien ne puisse exister de manière autonome comme un juste milieu entre
ces deux pôles diviseurs, que les idées radicales associées aux
extrêmités politiques soient interdites, traitées du point de vue
scientifique comme de la folie ou comme du sectarisme, puisque seul le
centrisme et ses variantes, seule la soumission au centrisme peut être
tolérée. Au nom de la défense de la tolérance, il n'y aura plus de
tolérance; pour la défense de nos libertés, nos libertés seront
confisquées.
L'excellent Farron Cousins disait
que ce qui s'est produit au Capitole le 6 janvier dernier a rappelé à
plein de nations travers le monde exactement ce que les États-Unis (la
CIA) leur ont fait subir par le passé: ils ont reconnu une opération sous couverture, COVERT OP.
Par opposition à une OVERT OP, comme l'assassinat d'Allende, par
exemple. Mais les médias et le gouvenement répètent en choeur que
c'était en fait un vaste complot de populistes et de conspirationnistes
radicalisés de part et d'autres de la population civile et des forces de
l'ordre. Un complot de l'intérieur, "inside job" bref, un peu à la
façon des terroristes à la fin du film "Fight Club" (du producteur et
agent du Mossad Arnon Milchan).
Le
WSJ, comme d'autres sites d'info comme par exemple RT, ajoutent ce
"spin" bien
particulier à ce genre de nouvelle, qui dit que : "ce sont les
progressistes qui sont derrière la purge de Big Tech comme toujours,
comme ils sont derrière la culture de l'annulation". C'est de toute
évidence un spin de
droite. La purge touche toute forme de dissidence, de gauche comme
de droite, et comme ce qui est sans lien avec la gauche et la droite.
Sont
mis ensemble dans le même sac: les propos dérangeants et méchants des
gens pleins de préjugés, les délires dangereux et les appels à la
violence, les incitations à la révolte des manifs BLM, et les écrits de
journalistes et commentateurs qui se montrent dissidents face à
l'establishment, sans être forcément de gauche ou de droite. Il faut
faire de la dialectique pour pouvoir écarter les discours prêts-à-penser
que les médias, même alternatifs, nous servent. Les
médias alternatifs sont souvent aussi biaisés et unilatéraux que les
médias ordinaires, car ce sont tous des médias de masse maintenant.
Il
y a une part de distraction dans le fait que l'attention des médias se
tourne vers le problème des purges sur internet, comme la suppression
des comptes twitter de Trump et de ses fans... C'est un débat qui n'est
pas évident à trancher. Il ya des limites à la liberté, et
l'incitation à la violence et à la révolte en est une. Plusieurs
soi-disant victimes de censure l'ont bien cherché en fait, c'est
indéniable. Twitter et compagnie ont le droit d'éjecter n'importe qui
sous n'importe quel prétexte hors de leur plateforme, c'est un espace
qui leur appartient. C'est bien évidemment un problème que l'internet
soit contrôlé par des grandes compagnies, comme Google, mais il y a
pire: on nous prépare à quelque chose de bien pire que des fermetures de
comptes sur des plateformes de réseaux sociaux, quelque chose comme un
nouveau Patriot Act par exemple, possiblement d'autres revanches
"patriotes aidées de l'intérieur par des radicalisés au sein des forces
de l'ordre".
CNN
dit qu'il y a clairement eu une planification des événements du 6
janvier, ce n'est pas spontané. Un journaliste avocat de l'émission The
Ring of Fire (co-hôte de Papantonio sur RT America), dit que la plupart
des policiers qui gardaient la Capitole étaient avaient déjà quitté pour rentrer à la maison
quand l'émeute et l'intrusion a débuté, signe de planification en
complicité avec les forces de l'ordre oeuvrant au Capitole... De là à
parler d'aide de l'intérieur, "inside job", il n'y a qu'un pas, il a
déjà été franchi et ce même dans les grands médias, fait remarquable qui
devrait attirer notre attention. Des politiciens aussi auraient aidé à
planifier, mais c'est encore sous enquête. C'est l'une des premières
fois où même les politiciens sont visés par des enquêtes pour terrorisme, et pas juste pour avoir appelé à cesser la guerre au terrorisme ou la guerre en Irak ou quelque chose du genre.
Il
y a bien eu des selfies avec les "forces de l'ordre", c'est officiel.
Forces du chaos, plutôt! Cela aboutit au même résultat que la campagne
QAnon qui devait endoctriner et fanatiser des milliers de policiers,
peut-être des millions dans le monde. Il s'agit de démontrer que même la
police est vulnérable à la radicalisation sur internet, et que c'est la
faute aux "fausses nouvelles du dangereux conspirationnisme soi-disant
dissident"---raison de plus de l'écraser sans pitié et sans plus
attendre. Peut-être n'y aura-t-il aucun besoin d'un autre "false flag"
pour atteindre ce but : le monde entier est tellement traumatisé à
l'idée que ça ait pu se produire aux USA, que peu de gens s'opposeront à
un nouveau Patriot Act anti-conspirationniste, basé sur la menace
"démontrée" de MAGA, QAnon. Le Patriot Act original visait surtout
l'anti-américanisme en général et les liens avec des organisations
terroristes connues. Un nouveau Patriot Act pourrait viser toute forme
de radicalité politique et de dissidence, y compris les croyances
conspirationistes. Toutes les radicalités etles dissidences ont en
commun de vouloir confronter un pouvoir ou une menace oppressante, elles
ont toutes peur de quelque chose, peur d'un "complot". À la différence
du 11 septemnre où il y avait contradiction entre une version officielle
gouvernementale et une version alternative, maintenant le gouvernement
débusque un complot de l'intérieur qui semble lui-même fabriqué dans le
but de démontrer ce qu'il veut démontrer : que le conspirationnisme, la
radicalisation des individus loups solitaires sur internet, le populisme
déchaîné des médias sociaux, c'est le genre de chose qui doit être
combattu comme daech ou al-qaida, avec des armes puissantes et pour les
éliminer radicalement. Cette nouvelle théorie officielle qui implique
un complot de l'intérieur, c'est un degré plus haut dans l'abstraction
et l'auto-référentiel, par rapport au 11 septembre. Le 11 septembre
c'était la théorie du complot musulman international, maintenant c'est
le complot des populistes et théoriciens du complot qui ont conspiré,
citoyens et forces de l'ordre ensemble, pour envahir le Capitole... D'où
l'importance d'imposer partout des robots à l'avenir, pour assurer
qu'aucun policier humain potentiellement vulnérable aux théories du
complot ne puisse jamais tomber dans le piège de la radicalisation et
permettre qu'une telle intrusion se produise à nouveau contre le
sacro-saint symbole de la démocratie qu'est le Capitole. Remarquez bien
que les médias cette fois ci ne disent pas seulement qu'il y a eu
complot de populistes et de conspirationnistes radicalisés, ils
soulignent également qu'il y a eu complot de l'intérieur, "inside job",
et cela a pour effet de faire paraître la menace plus importante, de
renforcer l'effet de panique, qui sera utilisé pour avancer le prochain
Patriot Act. L'utilisation du mot Patriot sera probablement évitée par
contre cette fois-ci, car il ne s'agit plus de défendre le patriotisme
face à un ennemi extérieur mais de le réprimer, ce même patriotisme,
pour ses excès "démocratiquement suicidaires". C'est comme un
renversement: avant on imposait un fanatisme patriotique, maintenant
c'est ce même fanatisme patriotique qui doit être combattu! C'est de la
double contrainte, "double bind", mais sur le long terme (dans ce cas-ci
sur vingt ans). Recette parfaite pour déstabiliser, créer un état
mental de confusion et rendre les gens manipulables psychologiquement.
S'il
est un point sur lequel il faut absolument insister, c'est
qu'ironiquement cette fois-ci, il faut prendre garde car la théorie du
complot intérieur, "inside job", est elle-même la théorie officielle! Et
elle sert ici clairement les intérêts de ceux qui tentent d'écraser
toute forme de dissidence, de "conspirationnisme", ainsi que toute
véritable liberté de pensée, puisque la vraie liberté de pensée mène
éventuellement à une forme de dissidence ou de "conspirationisme".
Il
apparaît de plus en plus sûr que la présidence Trump et son mouvement
débile servaient à illustrer par
l'exemple la dangerosité extrême des théories du complot, en tant que
forme de
"terrorisme stochastique", donc de terrorisme tout court, nécessitant
une intervention drastique et globale des autorités. Le concept de
terrorisme
stochastique signifie que plus on répète un message de haine ou une
théorie délirante poussant à la haine, plus la probabilité statistique
devient certaine qu'un fou radicalisé
entende le message et décide d'agir en conséquence, jusqu'à prendre les
armes, et plus cette probabilité s'approche de 100%. La dimension
stochastique consiste en la simple diffusion d'un message déstabilisant
ou dérangeant, elle n'est pas liée à l'exercice d'une autorité
hiérarchique. (C'est d'ailleurs, très certainement ce qui s'est produit
dans
l'assassinat du président israélien Yitzakh Rabin, assassiné par un juif
radicalisé par la propagande haineuse de Netanyahou et son clan
politique, qui répétaient sans cesse que sa poignée de main avec Arafat
est la trahison ultime et que sa volonté de paix conduira Israel à la
destruction. Rabin savait
que cette poignée de main allait signer son arrêt de mort, Arafat le
savait bien lui aussi.)
Tout
au long de son mandat, Trump a sans cesse démontré qu’il tente de
pousser à l'absurde le raisonnement isolationniste, populiste plus ou
moins clairement conspirationniste généralement associé au parti
républicain, pour
le discréditer et le détruire. Trump a forcé des membres importants du
GOP à prendre parti en sa faveur (les vendus Ted Cruz et compagnie qui
auraient pu reprendre le parti en main) ce qui les expose maintenant aux
attaques virulentes des médias, attaques dont ils ne pourront
probablement jamais se remettre. C'est pourquoi cela ressemble à
une opération de sabotage. Trump et les Clinton étaient amis
"autrefois" ; Trump est un comédien d’expérience (voir imdb) qui jouait
le rôle d’un milliardaire télé, alors qu’il servait en réalité, lui et
sa compagnie, de façade pour la CIA, et pour le blanchiment d'argent par
le Mossad. (Lire Piper à ce sujet, qui prédisait sa campagne
présidentielle, vers laquelle le poussait son mentor Roy Cohn.
Impossible que Roy Cohn ait pu être trompé par Trump, Cohn était un
avocat d'un génie et d'une agressivité inimitables).
Quand
Trump ou QAnon laisse flotter une idée, celle-ci n’est jamais
uniquement vraie ou fausse. C'est toujours de l'influence, pour
infléchir et (ré)orienter notre pensée, tout en nous faisant oublier
qu'il fait du zigzag tout le temps, et qu'il ne faut jamais croire de ce
que lui ou QAnon disent. Il ne faut jamais prendre au premier degré ce
qui est dit par ce manipulateur et comédien d'expérience. Ses propos et
ses incitations sont souvent des références voilées à autre chose auquel
on n'aurait pas pensé. S’il doit y avoir des arrestations massives et
des déportations à Guantanamo ou quelque autre endroit, ce sera
l’arrestation du "daech américain" qu'est devenu l'alt-right trumpienne
qanonienne et/ou antijuive. Et cette purge sera faite avec l’aide
d'Israel, à qui Pompeo a donné le feu vert pour lancer sa grande purge
finale contre ses ennemis internationaux, étiquetés comme « antisémites
». Il faut que le public soit préparé à ça, et les trumpiens qanoniens
sont les parfaits idiots utiles de cette préparation des esprits. Cela
reste hypothétique, car il reste à voir s’il y aura bien des
arrestations massives internationales. À présent les seules arrestations
massives envisageables sont celles des radicalisés pro-Trump qanoniens
ou qui répandent de la « propagande antisémite » ou « conspirationniste
». Ces « antisémites » et « conspirationnistes » sont peut-être la vraie
cible dans tout ça; le daech trumpien étant le prétexte pour justifier
la purge.
En
ce qui concerne les événements du 6 janvier, il semble assez probable
que les gens ont été crinqués, remontés par les sempiternels discours de
terrorisme stochastique de Trump et de qanon, ce qui est plus probable
qu’un « false flag » en tant que tel, même si des acteurs de crise et
des provocateurs experts en opérations psychologiques devaient être de
la partie, de toute évidence. Trump les a remontés pendant des années,
tout en faisant attention de ne pas trop se mouiller, comme un bon
provocateur, pour pouvoir à la fin se retirer. Mais c'est trop tard pour
nous tous, le lapin Energizer avance et il va durer... L'étrange
retrait de Trump qui semble contredire ses convictions profondes
s'explique du fait qu'il devait rester en retrait après avoir crinqué au
maximum et donné des piles électriques neuves à ses lapins Energizer,
qui vont durer longtemps. Ce retrait
est comme un signal, un "cue", à l'attention de ses supporteurs à qui il
avait dit, il y a quelques mois, "stand down and stand back". Le signal
de
son retrait veut dire: le temps est venu maintenant d'agir pour sauver
mon
élection, je ne peux pas vaincre seul. Il s'avoue et se montre vaincu
pour galvaniser leur rage.
En
ce qui concerne le moment d'instauration du confinement et du
couvre-feu dans plein de pays, comme en réponse non-avouée aux événement
sdu 6 janvier, il semble bien que les ordres viennent d'en haut, même
si c'est de l'OMS (on sait que l'OMS est dans les griffes de lobbyistes,
voir le reportage d'Arte). On parle trop souvent de la CIA pour parler
de l'État profond : l'État profond ce sont des grandes compagnies
privées, c'est plus opaque et ainsi plus salaud. La CIA doit encore,
dans une certaine mesure, rendre des comptes au gouvernement, elle ne
peut plus faire tout ce qu'elle veut, elle est plus restreinte et
limitée dans ses pouvoirs, c'est pourquoi le privé a dû prendre le
dessus, d'où l'alliance de Trump avec les Erik Prince et compagnie.
L' « impeachment » de Trump va fort probablement mettre le feu aux
poudres et déclencher la furie des radicaux, à moins que ce soit une
mise en scène, car nombreux sont ceux qui ont en effet l'impression de
visionner un film, scripté de main de maître et en partie improvisé par
des acteurs, comme la lutte professionnelle télévisée. (Les théories délirantes
sur Sandy Hook, pour lesquelles Jones d’Infowars fut publiquement
condamné et humilié, ont discrédité une fois pour toute l'idée que des
acteurs payés peuvent être actifs pour influencer le public via les
médias.) Que la procédure d'impeachment soit ou non couronnée de succès, le Gouvernement va tenter de s'en
prendre à Trump, le traîner en
cour et l'emprisonner. De son côté, il crie son innocence, se faisant
passer pour le bouc émissaire alors qu'il n'assume même pas et nie la
réalité de la radicalisation de ses fans par ses discours de propagande
mensongère. C'est probablement ce qui va mettre le feu aux poudres et
rendre crédible aux yeux du public une attaque terroriste de la part des "patriotes", attaque d'envergure qui convaincra le
monde que les terroristes domestiques sont la nouvelle priorité, ex
aequo avec le virus, puisque ce sont les mêmes conspirationnistes et populistes radicalisés
pro-Trump qui généralement nient la dangerosité du virus et menacent de facto d'infecter tout le monde...
Matt Drudge est de ceux qui ont le plus popularisé la vidéo du Dr
Piezcenik qui a créé le récit du pizzagate juste avant l'élection de
2016, qui a donné plus tard le mouvement Qanon. Et maintenant Drudge
s'est retourné et dit que "le Mur est pour nous garder en dedans"
(sous-entendu: Trump nous emprisonne!). C'est assez hallucinant d'y penser,
personne n'a pu voir ça venir, et c'est encore plus bizarre de lire un
américain pro-Trump changer subtilement sa chanson pour finir par dire
au contraire que Trump est le pire traître car il est celui qui a bâti
les murs de notre camp de prisonniers...
Aujourd'hui,
alors que Trump se vantait de bientôt finir son mur, il accusait ses
censeurs, Big Tech, d'aller selon lui vers des conséquences
"catastrophiques"... Ça fait penser que l'alerte est donnée déjà par les
autorités concernant le risque d'attaques terroristes contre des
infrastructures technologiques. Sans parler des compagnies de Silicon
Valley, sauf que leur HQ se trouve maintenant en Israel, ce qui tombe
drôlement bien, on croirait presque qu'ils avaient prévus que les USA
allaient sombrer dans la violence et que même Israel serait plus
"sécuritaire" en comparaison. Il est possible
que certains événements soient télévisés, du genre 9/11, attribué
peut-êre à l'Iran, la Russie ou la Chine, ou un de ces états désignés
comme supporteur des terroristes domestiques, du daech américain des
fanatiques pro-Trump. Une telle attaque, plongerait les USA et peut-être aussi l’Amérique du
Nord dans les ténèbres. Facile de propager ensuite dans les médias que
les Russes ou l'Iran ont aidé les terroristes domestiques pour attaquer
le "Grand Satan" (selon l'Iran) ou "l'Amérique libérale décadente"
(selon la Russie). La Chine pourrait être entraînée malgré elle dans une
guerre qui suivrait, car cela démange les Pompeo et compagnie d'en
déclencher une avant de quitter leur poste. L'élection de Trump a eu lieu un 9 novembre, donc 11/9, inversion
symétrique de 9/11.
En
suivant l'actualité géopolitique des dernières années, il apparaît de
plus en plus probable que la Russie joue sur les deux tableaux dans la
guerre froide Chine vs
USA: elle pousse autant l'un contre l'autre et s'arrange pour se montrer
militairement alliée avec la Chine, pour que l'Ouest ait peur autant de
la Russie que de la Chine. Et de l'autre côté, la Russie fait exprès de
pousser la Chine à se sentir menacée par l'Ouest pour qu'elle se sente
obligée de s'allier à elle. Il y a lieu de se méfier davantage
de la Russie que de la Chine. La menace chinoise est surtout
une menace de tyrannie technologique, que l'Ouest voudrait bien
en fait pouvoir imiter un peu, avec l'aide des grandes corporations
américaines.
Aussi, la menace d'une spiritualité anti-Occident (anti-libérale,
anti-moderne) vient de l'Est: la Russie
poutinienne tente en effet se passer pour le chevalier blanc, qui doit
rétablir les valeurs chrétiennes et sauver le monde de la décadence
occidentale. On dirait que les
gens comme BHL font exprès de s'associer à la critique de la Russie
poutinienne, pour que les lecteurs pensent le contraire, qu'ils aient
envie de prendre parti "pour la Russie, étant donné que le con de BHL
est contre".
Récemment
des tours de relais 5G ont été visées: il y a deux semaines environ un
terroriste a fait péter une bombe à Nashville, visant des installations
5G. Les médias parlent de la peur des autorités qu'une mode soit lancée
entaînant des destructions de tours de relais 5G, alors les médias font
attention de ne pas trop en parler. Avec le
terrorisme contre les antennes 5G qui a cours actuellement, les théories
du complot liant la 5G à toutes sortes de choses y compris le virus
pourront être plus facilement combattues.
En ce moment, dans quelques pays germanophones, quantité d'antennes 5G
sont détruites, en Allemagne surtout, cela n'est pas tellement mentionné
dans nos médias, qui ne souhaitent probablement pas créer une nouvelle
mode. L'attentat suicide des USA tombe à pic pour "sensibiliser" le
public au fait qu'il va falloir réprimer et enfermer tous ces dangereux
opposants à la 5G, devenus exponentiellement plus nombreux avec la crise
du virus.
Explosion de maladie mentale dûe au confinement et aux mesures
restrictives des libertés, tueries et attentats avec motivations délirantes et convictions conspirationnistes:
c'est une occasion parfaite pour les
autorités de justifier encore plus de surveillance des
conspirationnistes et des populistes,
l'arrestation préventive des plus radicaux, ou la radicalisation par les
réseaux sociaux des plus fêlés, les poussant à commettre des gestes
antisociaux afin de justifier plus de contrôle.
Avec
la tension psychique qui s'accumule... cela va devoir se dissiper d'une
manière ou d'une autre. Comme en magie, il y a appel de forces, mais
ensuite si ces forces ne sont pas correctement renvoyées aux éléments,
on est pris avec un puissant conglomérat psychique hautement destructeur
et incontrôlable. Whitney Webb a beaucoup parlé, écrit, et tweeté sur
les origines du "Dark Winter" et des autres à part Biden qui ont
emprunté l'expression depuis le début de la crise du virus. Toujours ce
sombre, "dark", qui revient sans cesse. C'est Ahriman, dieu des ténèbres
dans la mythologie iranienne. Marianne Williams, l'ex-candidate
présidentielle de 2020 disait que QAnon est une "sombre force
psychique", "dark psychic force". Il y a un côté très sombre dans le
conspirationnisme en général même dans celui qui s'élève contre QAnon.
Alex Jones semble devenir encore plus fou en attaquant maintenant QAnon.
Même la nouvelâge Marianne Williams fait penser à quelque chose de
sombrement luciférien et aquarien, qui devient attirant grâce au
repoussoir de QAnon-Trump. Le confinement total et le couvre-feu sont
peut-être pour s'assurer qu'on suive de près le plus possible
l'actualité extrêmement stressante, tendue et complètement psychotique
des derniers jours.
Vous vous méfiez du gouvernement, des élites dominantes, vous
répandez la méfiance envers le gouvernement, vous croyez qu'il ment...
cela signifie que vous êtes sûrement dans une secte, ou dans la
nébuleuse d'un mouvement sectaire diffus. C'est la leçon que Qanon
devait nous enseigner, une très laide fable morale avec à la fin une
leçon bien claire pour l'édification du peuple. Pour l'amener à conclure
de lui-même qu'il faut lancer une vaste chasse aux sorcières
antiterroriste et antisecte aux trousses des radicaux politiques ou
conspirationnistes.
En
ce qui concerne les
mesures restrictives du gouvernement, des ONG ("build back better") et
des think tanks ("Great Reset"), les délires du "grand réveil" ("Great
Awakening" de QAnon) et du trumpisme radical : l'idée derrière
toute cette division tous azimuts est peut-être simplement de rendre le
peuple de plus en plus fatigué, déprimé, irrité, frustré, de le pousser à
décrocher mentalement et affectivement, sinon le provoquer (comme le
font les agents provocateurs) jusqu'à ce
qu'il explose de colère, afin de rendre le monde fou, furieux, ou
les
deux en même temps. Pousser le peuple à l'acte, à faire des conneries,
pour pouvoir
profiter du chaos généralisé. L'objectif semble être d'irriter au maximum et pousser le
peuple au ressentiment, à vouloir la destruction des anciennes
structures oppressantes,
à demander enfin leur remplacement par un monde éclairé et
scientifique.. c'est-à-dire par de parfaits robots, justement là où la
Chine s'enligne
déjà de toute façon, comme par hasard. Pendant que
le monde du sport continue de plus belle à grand coup de financement
gouvernemental et d'appui populaire, on laisse la culture crever
en silence: il ne doit rester que l'être biologique de la
science médicale et du sport: bref le gros matérialisme. En résumé, l'objectif est de provoquer le peuple, le pousser à la révolte, pour justifier une dictature militaire (qui existe déjà secrètement) ou, bien mieux encore, une révolution qui raserait enfin les derniers restes de l’ancien monde et de sa démocratie illusoire, pour faire place à un nouveau monde "éclairé et scientifique", qui sera en fait un véritable enfer sur terre... La révolte et le chaos provoqués peuvent être calculés : ils risquent fort d'être récupérés pour faire progresser ce plan.
Dans certains pays, le gouvernement a reculé face au grand nombre de
citoyens en colère. Mais... C'était peut-être juste pour donner le coup
d'envoi aux révoltes, pour montrer « voyez, ça fonctionne alors allez-y
maintenant », ça ressemble à un piège des autorités déjà prêtes à
remplir les manifs d'agents provocateurs formés pour qui prendre le
contrôle avec une grande facilité, étant formés pour ça, car ce sont des
professionnels. Le fait est que l'écrasante majorité s'oppose à ces
révoltes, comme elle s'oppose à ce conspirationnisme débile lié au virus
depuis mars 2020 (mais sans nécessairement jeter le bébé avec l'eau du
bain, car certains appuient les révoltes des gilets jaunes et/ou le
conspirationnisme rationnel, qui considère par exemple que les élites
dominantes n'ont pas à coeur les intérêts du peuple). Ces révoltes ne
rallieront jamais la majorité, encore moins des millions de gens, elles
ne peuvent qu’accentuer les divisions et accroître la violence de
celles-ci, de même que les mesures répression et de délation, jusque
dans le milieu de travail, jusque dans les familles. De la même façon
que les militants pro-vax (réellement contre l’éthique et le
consentement éclairé) appellent à la vaccination forcée, de même les
anti-conspirationnistes et les anti-révolte, convaincus que la menace du
virus justifie absolument tout, vont exiger que des mesures drastiques
soient prises de toute urgence contre ces fous révoltés et ces dangereux
négligents qui "nous empêchent de vaincre le virus", qui empêchent de
faire respecter les mesures restrictives, vacciner tout le monde et
instaurer le Great Reset. Ce Great Reset qui prévoit des robots partout «
pour assurer la sécurité et la santé de tous », « pour la stabilité de
l’économie » (c’est-à-dire enrichir les milliardaires) s’imposera
peut-être plus tôt qu’on croit, pour « gouverner mieux », de façon
pratiquement infaillible par l’intelligence artificielle, et par la
demande populaire et la nécessité d’agir vite, contre ces hommes et
femmes en colère, « narcissiques », « victimes de fake news », «
embrigadés dans une secte », qui « refusent de coopérer » et «
empêchent de gagner cette guerre contre le virus et pour la survie de
l’humanité ».
Comme les gouvernements sont en train de faire de la
vaccination une affaire aussi futilement émotionnelle que la liberté de
religion et la liberté d’opinion, alors qu’il est question d’éthique
médicale, du droit au consentement éclairé et de ne pas être médicamenté
de force, certains gouvernements jonglent ouvertement avec l’idée de
contrôler les armes à feu aux États-Unis. Il ne sera probablement jamais
possible de désarmer les Américains: il y a trop de gens avec trop
d'armes, plus des caches secrètes que personne ne connaît à part des
miliciens complètement déjantés. Mais l’idée circule d’un
complot du gouvernement pour enlever au peuple ses armes, et ce fantasme
alimente une paranoïa qui peut pousser des milliers à virer fous
dangereux, convaincus que "mieux vaut s'enfuir se cacher avec ses armes
dès maintenant avant que le gouvernement vienne nous les prendre" (ce
qui ne risque pas d'arriver en fait, sauf peut-être à l'intérieur de
certaines zones restreintes). Des tireurs fous et des tueurs en série
étaient parfois des conspirationnistes. Certains y voient le programme
Phénix de la CIA en action en sol américain... Les dominants récupèrent
tout car ils savent prévoir, ils exploitent les failles de la
psychologie humaine pour provoquer le chaos, qui peut ensuite servir à
justifier des changements politiques radicaux contre la liberté de
penser et d'expression sur internet et dans sa vie privée.
Se
faire censurer sur internet et se faire dénoncer comme ennemi public,
comme "danger pour la démocratie et nos précieuses institutions" en
pousse plusieurs à croire qu'ils ont touché une corde sensible, et que
"la vérité dérange", et ce même s'ils ont été censurés pour avoir dit en
gros à peu près n'importe quoi... Pour semer la confusion et
radicaliser les "diseurs de vérité" autoproclamés, rien de mieux que la
censure.
S’il y a des attentats « patriotes » pro-Trump,
s’agira-t-il vraiment d’individus lambdas radicalisés ou d’agents en
mission pour mettre le feu aux poudres et déclencher le chaos final de
la présidence Trump? Ça peut être un mélange des deux. Le diction dit
que ceux qui rendent le changement impossible rendent la révolution
inévitable, s'ils ne peuvent pas manifester leur mécontentement, ces
radicalisés convaincus que l’élection a été volée e que leur héros est
victime de la plus grande injustice de l’histoire, se tourneront en
grand nombre vers les armes, c'est facile à prévoir. On dirait que tout
est fait pour pousser les radicalisés à vouloir la révolution violente.
Tout pour que le gouvernement puisse avoir ensuite une raison de rentrer
dans le tas...
À comparer les manifestations de BLM et les manifestations qanoniennes et généralement pro-Trump, on constate immédiatement le deux poids deux mesures au niveau de la violence de la répression policière. En fait, les manifestations qanoniennes ont toujours été protégées par la police, ce qui devrait susciter quelque doute dans notre esprit, à l'effet que ce mouvement est probablement déjà sous contrôle policier. Les manifestations BLM sont au contraire remplies d'agents
provocateurs dont le travail consiste à court-circuiter la manifestation, surtout si elle est pacifique et qu'elle risque d'obtenir l'appui populaire.La
différence majeure entre les manifestations de gauche comme BLM et les récentes manifestations-émeutes droitières-patriotiques du Capitole, c'est que les agents infiltrés dans la récente émeute du Capitole étaient manifestement des coachs motivateurs et non des provocateurs voulant casser la manifestation. Mais le fait est que la vaste majorité des individus qui composaient ces émeutes ne sont que des manipulés
crédules manipulés, des têtes brûlées qui gobent n'importe quelle théorie tant qu'elle est approuvée par Trump, de même que les manifestants gauchistes BLM sont généralement des gens "woke" et sincères. Quand
on compare le traitement gentil des manifestants de droite avec le
traitement ultra-violent réservé aux gauchistes de BLM, la différence apparaît claire et
limpide. Les policiers sont toujours très gentils avec l'ultra droite, comme avec les manifestations Qanon et "Save the Children" : ils les
protègent littéralement, tandis que les manifs BLM se faisaient
littéralement écraser par des voitures et battre avec de l'équipement policier. Les morts du Capitole sont dûs au fait que la
police n'était pas prête à refouler la foule, curieusement, alors que les morts des
manifestations BLM sont dûs à la police et aux provocateurs.
Parce que le public est maintenant averti de l’existence de fausses manifestations, la technique de l’astroturf étant éventée et facile à déceler, l’opération psychologique QAnon avait besoin d’avoir l’air d’un mouvement « vrai », fondé sur une base populaire réelle, « grassroots », pour devenir crédible et se propager véritablement dans la masse. Des firmes privées comme Blackwater ont probablement fait le travail, avec de l’argent de la CIA et du budget noir, « black budget » dont nul ne connaît l’ampleur et la profondeur véritables.
Les qanoniens prédisent depuis longtemps des
"arrestations massives" des criminels de la "cabale", plusieurs étaient
au Capitole pour faire des prisonniers du côté d'AOC et compagnie, ces
"traîtres", mais ce qui va probablement arriver c'est l'arrestation
massive des radicalisés et de plein d'autres qui ont juste pris la
mauvaise décision de suivre QAnon sur internet... Pour les chrétiens
fondamentalistes, ça pourrait bien ressembler à ce qu'ils appellent les
"tribulations", où les "chrétiens" seront "persécutés" sous le règne
de l'antéchrist"....
Qanon est sûrement créé pour pouvoir réunir
sous la même enseigne l’ensemble des conspirationnistes et s’attaquer à
eux enfin en tant que « secte » déclarée. Mais pendant des années,
Trump s’en est servi pour raffermir sa base, raviver l'espoir (hopium)
de certains et garder les plus radicaux et les plus fêlés dans une
certaine passivité, malgré leur agitation. Mais maintenant que les
prophéties Qanoniennes sont tombées à l'eau, que croyez-vous que les
fêlés vont faire? Que voudront-ils faire en voyant que le "plan" auquel
ils faisaient confiance a raté? On dirait que tout est fait pour qu'ils
aient une envie irrépressible de "prendre les choses en main", pour
défendre la victoire électorale de leur héros et "arrêter la cabale" qui
tente d'instituer un nouveau "président illégitime". Comme disait
Trump: "ce mouvement ne fait que commencer"... Excellent prétexte pour
que l'administration Biden lance une commission d'enquête et des projets
de lois sur la radicalisation et le terrorisme domestique aux USA, ce
qui risque d'avoir des conséquences encore plus désastreuses pour la
liberté d'expression (autocensure) que celles découlant du Patriot Act
et de ses équivalents adoptés par les gouvernements occidentaux. Prétexte idéal pour casser le pouvoir populaire en développant les moyens d'y parvenir, comme un meilleur arsenal de télésurveillance, contrôle avec bracelet électronique, biométrie, puçage, 5G et intelligence artificielle pour gérer le troupeau humain.
L'élection de Trump a eu lieu un 9 novembre, donc 11/9, inversion
symétrique de 9/11. Des conspirationistes pro-Trump l'avaient signalé, disant
qu'il est un nouveau Cyrus, représentant Rome contre la Judée. Ce genre de chose raffermit la foi des
croyants... Presque tous ceux qui auraient été assez téméraires pour nous défendre
dans les rues ont été abusés et captivés par QAnon et ses variantes, et
c'était probablement le but: écarter et écraser ceux qui auraient pris
le devant de la résistance. On peut nettement discerner une influence
dans le sionisme chrétien évangélique visant à polluer le christianisme,
en particulier son sens éthique et moral, pour l'éliminer. Pousser
ainsi le christianisme à l'absurde le poussera à son autodestruction. Au
profit des puissances qui se servent des scientifiques anti-éthique et
amoraux. Les chrétiens de toutes les allégeances ont grandement protesté
contre la guerre en Irak dès le début de la guerre. Ils se sont
impliqués dans le mouvement anti-guerre, comme ces grands-mères
conscientisées qu'on peut voir au début du film "Fahrenheit 911" de
Michael Moore. A cause de leur positionnement contre l'apartheid
israélien, les églises chrétiennes américaines ont essuyé des attaques
féroces, des accusations d'antisémitisme, etc. Elles ont dû reculer.
Maintenant avec la pourriture QAnon, elles risquent de se dissoudre
définitivement. Qanon est aussi une référence à la "source Q" en
théologie, une des sources anonymes de la Bible chrétienne. Les
mouvements messianiques depuis le moyen âge sont souvent très
problématiques, comme Sabbatai Zevi et Leo Frank, mais c'était bien
moins dangereux à l'époque. Avec les moyens globaux d'aujourd'hui ça
aurait un effet dévastateur sur la culture.
Il
devient de plus en plus évident que trop de conspirationnisme tue non
seulement le conspirationnisme mais aussi la raison, la santé
psychoaffective et le courage. Ce qui nous rend aussi vulnérable à la
manipulation que n'importe quelle personne ordinaire tant méprisée par
les conspirationnistes. La présidence Trump visait probablement cela:
tuer une fois pour toute le conspirationnisme en le faisant capoter, en
le rendant véritablement dangereux pour le vivre ensemble et pour soi.
Il
faut aussi ne pas oublier le fait, mentionné plus haut, que les
récentes alliances d'Israël avec ses pays voisins font suite aux
pressions et au lobbying de Pompeo, qui disait en même temps que
l'antisémitisme est maintenant reconnu comme un crime par les USA.
Autrement dit il est très probable que les anti-Israel et les
conspirationnistes les plus radicaux, peu importe leur alignement
politique ou leur origine ethnique, seront bientôt systématiquement
traqués, capturés pour être "jugés" comme les nazis d'autrefois, en
Israel... L’inquisition qui recommence.
Un
bon nombre d'individus perçoivent de mieux en mieux le caractère
néfaste de la domination par les élites et croit de plus en plus qu’un
monde nouveau doit être bâti sur cet ancien monde en perdition qui ne
peut plus être sauvé et ne cherche plus qu’à étouffer toute impulsion
nouvelle. L’humanité veut renouveler la société, elle voit un nouveau
monde de liberté et d’autonomie de la vie spirituelle se profiler, mais
l'ancien monde se braque contre lui. Les groupements divers tels que les
religions, comme toute autre forme ancienne d’organisation de la
société, n’ont aucun intérêt à laisser naître ce nouveau monde, ils
cherchent à étouffer ce qui est en train de naître en prétendant que
seul le maintien et la préservation de l’ancien monde peut assurer
l’avenir de la civilisation.
Le
"Grand Réveil" (Great Awakening, mouvement pro-Trump, QAnon) ou comment
les élites sabotent les théories du complot de l'intérieur en plus de
les attaquer de l'extérieur, pour pouvoir anéantir tout ce qui pourrait
s'opposer à la soumission à l'autorité.
Le véritable « grand réveil » est en
cours depuis plus d’un siècle, il est global et mondial, mais il existe
sur une base individuelle avant tout, il part d’une compréhension
individuelle de la réalité de l’esprit, du danger du matérialisme et des
formes anciennes d’organisation sociale (qui ont donné le féodalisme,
l’aristocratie, la théocratie, etc.). Le véritable « grand réveil »
appelle à grand renouvellement, or plusieurs le confondent avec le «
nouvel ordre mondial » glorifié par l’élite dominante. Contrairement à
l’impulsion pour un monde nouveau, le « nouvel ordre mondial » est un
épouvantail fabriqué par la grande Réaction pour diaboliser l'idée même
de la possibilité d’un nouveau monde venant remplacer l’ancien en
perdition. On voit effectivement de nos jours l’individu se libérer
progressivement des chaînes de la nation, de la race, mais pour la
Grande Réaction il s’agit d’un grand "complot diabolique des sages de
Sion responsables de tout le mal du monde".
Le peuple est ainsi
abusé par ses élites dominantes qui ont inventé le concept de nouvel
ordre mondial pour diaboliser l’idée même de la possibilité d’un nouveau
monde. Les élites dominantes parlent de « liberté égalité fraternité »
seulement pour nous faire croire qu’ils sont les défenseurs de ce
nouveau monde, alors qu’ils sont en réalité les défenseurs de l’Ancien
monde. Le nouvel ordre mondial professé par l’élite dominante sert
d’épouvantail pour amener les masses à se tourner vers la Grande
Réaction comme source de réconfort et de protection, et en même temps
les amener à lutter contre ce nouveau monde qui est en train de naître.
La Grande Réaction nous entraîne dans une nouvelle Grande noirceur. La
Grande Réaction n’est rien d’autre que l’élite dominante elle-même
cachée derrière un autre masque. Le combat contre le nouvel ordre
mondial est un piège pour amener le peuple à combattre aux côtés de la
Grande Réaction au service de l’élite dominante contre tout ce qui peut
ressembler de près ou de loin à l’idée de renouvellement du monde ou au
socialisme.
Les courants de droite fondamentaliste ou
conspirationnistes qui constituent la Grande réaction ne sont rien que
différents masques de la lutte contre le socialisme. Un exemple de cette
lutte au socialisme menée par la grande réaction : l'administration
Trump a tenté de faire assassiner Maduro, de renverser son gouvernement
en fomentant des coups d'État contre le gouvernement vénézuélien,
maintenant les partisans de Trump dénoncent la prétendue interférence du
gouvernement vénézuélien de feu Chavez dans les élections de 2020. Que
de mensonge pour attaquer le socialisme...
Quand on croit que la
folie ne pourrait pas aller plus loin, Trump nous surprend encore et
dépasse toutes les limites. Il est clair que la raison d'être du
président Trump est d'incarner un conspirationnisme débile, afin de
discréditer une fois pour toute le conspirationnisme, en montrant à la
face du monde le "danger" qu'il représente pour la santé mentale,
l'entente sociale, la vie en commun et l'avenir de l'humanité. Bien sûr
le bon conspirationnisme n'est pas le problème, c'est une partie de la
solution, l'élite veut s'en débarrasser et le moyen qu'ils ont trouvé
est de promouvoir un conspirationniste débile comme président des USA,
de lui faire repousser les limites du conspirationnisme jusqu'à
l'absurde, pour que la majorité de la population finisse par croire que
les conspirationnistes sont un danger pour la démocratie, qu'il faut
absolument les combattre, les faire taire, voire les enfermer pour les
empêcher de mettre le pays "à feu et à sang". (Exagération évidente mais
qui deviendra crédible lorsque le peuple en aura finalement marre des
conspirationnistes débiles et exigera que des mesures radicales soient
prises pour éliminer le conspirationnisme définitivement.) En ce sens,
les conspirationnistes pro-Trump sont les meilleurs amis des
censeurs-ennemis des conspirationnistes.
Maintenant
qu'il est impossible de changer les choses, ils nous laissent savoir
l'état de notre domination: cela ne représente aucun risque et ne peut
que créer un état mental de crise profonde, de déprime, de résignation,
ou bien nous rendre hystériques et fous, acharnés à "éclairer" les
autres de force sur la réalité de leur domination, créant en fait
davantage de conflit entre les individus "éclairés" et ceux qu'ils
s'acharnent à "éclairer".
Le conspirationnisme
débile et excessif favorisé par les réseaux sociaux a permis de
discréditer le jugement personnel et l'exercice du libre choix, pour que
l'obéissance à l'autorité s'impose en définitive comme une nécessité.
Il fallait que ce soit la population elle-même qui en vienne, poussée à
bout, à réclamer des gouvernements l'abolition de la liberté de choix
individuel notamment en matière de santé, d’information ou de vie
privée, puisque les excès de libre-choix seront perçus comme un danger
pour la survie de l'humanité. C’est la population elle-même qui va
demander aux politiciens de mettre hors d’état de nuire ou du moins de
tenir sous surveillance constante (en temps réel grâce à la 5G) ces
individus « dangereux » qui ne croient pas à la dangerosité du virus ou
qui croient à bon droit que l’élite dominante n’a pas les intérêts du
peuple à cœur.
Les excès conspirationnistes de Trump auront
permis de justifier un coup de massue de la censure contre le
conspirationnisme sur toutes les plateformes. Ces nouvelles mesures de
contrôle sont là pour rester. L'héritage le plus significatif et durable
de l'ère Trump sera la victoire des agents provocateurs, car ils ont
réussi à mobiliser les foules et justifier une plus grande répression,
des mesures de contrôle plus contraignantes de la part des autorités.
C'est exactement, au niveau de la libre parole, ce dont la droite accuse
les antifas, c'est-à-dire de provoquer les excès qui serviront à
justifier la répression policière.
Auprès du grand public et des médias, Trump sert de
repoussoir pour la CIA, il permet à la CIA de passer aux yeux du monde
pour le dernier rempart de défense de la démocratie, et même passer pour
le seul défenseur de l'Amérique face au président fou Trump. À cause de
lui, de plus en plus de gens font confiance à la CIA. La CIA appuie
secrètement les pro-Trump (les opérations psychologiques sont toujours
secrètes), mais à la face du monde elle s'assure de passer pour le
représentant du "bien" et de la "démocratie" face au "tyran Trump".
Le complotisme concernant le
virus est un leurre, une attrape, un piège, une trappe pour prendre les
complotistes en souricière, parce qu’ils devenaient trop menaçants.
Le
complot actuel le plus évident, l’opération psychologique actuelle la
plus évidente semble être de répandre le plus d’informations
contradictoires possible, de rendre le monde entier le plus confus
possible concernant tout ce qui entoure le virus, sa source, sa réalité,
sa nocivité, ce que recherche vraiment l’élite dominante dans toute
cette affaire, etc.
Cette confusion crée des tensions et de la
peur, le choc des visions conspirationnistes et anti-conspirationnistes,
ou pro-vax et anti-vax, devient un argument en faveur d'un plus grand
contrôle de l’information, et finalement un plus grand contrôle des
individus, un recul de l'autonomie individuelle au profit des experts et
des autorités. Puisque seuls les experts peuvent comprendre, la prise
de décision doit appartenir non plus à l’individu mais aux autorités qui
se basent sur les avis d’experts. Du fait qu'on a gobé et répandu
n'importe quelle information en quantité industrielle sur les réseaux
sociaux, il est maintenant facile de démontrer que cela ne fait que
générer de la confusion et que la clarté doit venir d’un message clair
et uniforme venant des experts censés être les seuls à savoir ce qui est
bon pour nous.
« The greater good », le bien commun, c'est cela qui
permet de justifier des mesures anti-libérales, anti-démocratiques et anti-éthique. C'est cette notion de bien commun qui est
systématiquement invoquée pour justifier l'entorse à l'éthique et aux libertés
individuelles, dans le monde médical et dans la planification sanitaire gouvernementale, notamment.
Le jugement final du tribunal de Nuremberg avait pourtant
réglé cette question: le bien commun ne justifie pas la médication forcée sur
des personnes non-consentantes... Mais ce jugement était peut-être seulement de
la poudre aux yeux, pour épater la galerie, pour faire croire que les
vainqueurs représentaient le Bien, face au Mal, pendant que le mode
anglo-américains continue de plus belle à anéantir l’éthique, les droits et les
libertés dans le domaine médical et sanitaire.
L'individu ne doit plus compter dans la prise de
décision, étant donné que le « bien collectif » prime. Il s'agit
vraiment de faire reculer et anéantir les avancées récentes du monde
moderne sur le plan de l'autonomie personnelle et du jugement
individuel.
Le
"Grand Réveil" de QAnon est un mensonge qui camoufle la réalité d'une
Contre-Révolution en marche (de nature féodale, théocratique et
aristocratique, représentant le système social antérieur à la Révolution
française) que ce "Grand réveil" Qanonien: comme la Révolution
française a discrédité les idées de tripartition en les pervertissant et
en les mélangeant, le "Grand réveil" qanonien fait la même chose que le
New Age le plus merdeux: il discrédite le véritable message de la
responsabilité individuelle, de l'esprit individuel, face à l'autorité
et face au matérialisme, à une époque où le développement spirituel
libre de l'individu et l'entente sociale sont une nécessité criante. Et
c'est son but que ces idées modernes soient perverties, récupérées et
discréditées. Même si l'Église se dit plus ouvertement opposée à la
modernité, elle ne fait qu'user du langage moderniste pour faire avancer
ses propres intérêts, et sa nature profonde n'a pas changé, elle veut
asseoir l'autorité de la tradition sur les individus et étouffer le
réveil de la conscience de la responsabilité individuelle face à
l'autorité extérieure, exactement comme le matérialisme (il y a un
demi-siècle à peine, le Vatican voyait la modernité et la liberté de
pensée comme des faussetés, des idées pathologiques qui relèvent de la
maladie mentale et du rejet de Dieu).
Le "Grand réveil"
est une caricature simiesque de la responsabilité morale vraie en tant
que non-soumission à l'autorité, qui est de plus en plus nécessaire de
nos jours. Il y a effectivement un grand réveil qui se produit, c'est le
réveil de l'individu face à la soumission à l'autorité, c'est pourquoi
les réactionnaires autoritariens doivent à tout prix sauver la foi en
l'autorité du matérialisme. Et puisque la fin justifie les moyens, tous
le smoyens sont bons, même créer un faux mouvement anti-autoritarien
comme QAnon et son pseudo-"grand réveil". Ce mouvement sert à mettre à
mort le véritable mouvement contre la soumission à l'autorité et pour la
liberté individuelle.
Ceux qui n'auront pas été récupéré par
QAnon et préfèrent se soumettre à l'autorité de la science matérialiste
peuvent suivre le Docteur Fauci, un autre autoritarien qui a été formé
par les jésuites et qui en est fier.
Il
devient de plus en plus évident que trop de conspirationnisme tue non
seulement le conspirationnisme mais aussi la raison, la santé
psychoaffective et le courage. Ce qui nous rend aussi vulnérable à la
manipulation que n'importe quelle personne ordinaire tant méprisée par
les conspirationnistes. La présidence Trump visait probablement cela:
tuer une fois pour toute le conspirationnisme en le faisant capoter, en
le rendant véritablement dangereux pour le vivre ensemble et pour soi.
Il
faut aussi ne pas oublier le fait, mentionné plus haut, que les
récentes alliances d'Israël avec ses pays voisins font suite aux
pressions et au lobbying de Pompeo, qui disait en même temps que
l'antisémitisme est maintenant reconnu comme un crime par les USA.
Autrement dit il est très probable que les anti-Israel et les
conspirationnistes les plus radicaux, peu importe leur alignement
politique ou leur origine ethnique, seront bientôt systématiquement
traqués, capturés pour être "jugés" comme les nazis d'autrefois, en
Israel... L’inquisition qui recommence.
ROME va prendre le dessus et écraser les églises protestantes, évangéliques, baptistes, bref tout le christianisme non-catholique, car sa détermination réactionnaire, sa lutte contre la modernité n'est pas arrêtable. Les jésuites pilotent l'Église dans le sens de l'autoritarisme surtout depuis qu'ils en ont pris le contrôle avec Vatican I. (Fouillez un peu les courants de la Contre-Réforme jésuitique, et de la Contre-Révolution de Maistrienne, là le jésuitisme montre son vrai visage réactionnaire, totalement opposé au grand réveil de l'individualité au sein du monde moderne.)
Le mouvement QAnon présente une forte tendance catholique, parfois subtile, mais aussi moins subtile comme chez certains hommes d'Église. Les porte-voix QAnoniens sont généralement catholiques même s'ils se disent non-croyants comme Soral. (La chaîne pro-russe RT aussi est fortement catholique, même si elle n'est pas ouvertement pro-Qanon, elle est un porte-voix de Trump et des néocons. La Russie incline fortement du côté de la réaction contre l'Occident et le libéralisme.) Les QAnoniens non-catholiques, plutôt évangéliques ou protestants, sont en train de passer pour des débiles, ce sont eux qui vont servir de bouc émissaire car la religiosité Qanonienne mime, imite, les caractéristiques évangéliques et charismatiques les plus risibles, les plus caricaturales. En fait Qanon emmène bien des chrétiens vers le New Age le plus merdeux, sous couvert de christianisme ostentatoire ou de patriotisme. Un New Age qui a des connexions d'extrême-droite voire même israélienne d'extrême-droite, mais aussi des connexions catholiques intégristes du genre Opus Dei. (Steve Bannon a rencontré l'Opus Dei quand il était avec la campagne de Trump en 2016 et après.)
Le "Grand Réveil" de QAnon est un mensonge qui camoufle la réalité d'une Contre-Révolution en marche (de nature féodale, théocratique et aristocratique, représentant le système social antérieur à la Révolution française) que ce "Grand réveil" Qanonien: comme la Révolution française a discrédité les idées de tripartition en les pervertissant et en les mélangeant, le "Grand réveil" qanonien fait la même chose que le New Age le plus merdeux: il discrédite le véritable message de la responsabilité individuelle, de l'esprit individuel, face à l'autorité et face au matérialisme, à une époque où le développement spirituel libre de l'individu et l'entente sociale sont une nécessité criante. Et c'est son but que ces idées modernes soient perverties, récupérées et discréditées. Même si l'Église se dit plus ouvertement opposée à la modernité, elle ne fait qu'user du langage moderniste pour faire avancer ses propres intérêts, et sa nature profonde n'a pas changé, elle veut asseoir l'autorité de la tradition sur les individus et étouffer le réveil de la conscience de la responsabilité individuelle face à l'autorité extérieure, exactement comme le matérialisme (il y a un demi-siècle à peine, le Vatican voyait la modernité et la liberté de pensée comme des faussetés, des idées pathologiques qui relèvent de la maladie mentale et du rejet de Dieu).
QAnon et le "Grand réveil" est une caricature simiesque de la responsabilité morale vraie en tant que non-soumission à l'autorité, qui est de plus en plus nécessaire de nos jours. Il y a effectivement un grand réveil qui se produit, c'est le réveil de l'individu face à la soumission à l'autorité, c'est pourquoi les réactionnaires autoritariens doivent à tout prix sauver la foi en l'autorité du matérialisme. Et puisque la fin justifie les moyens, tous le smoyens sont bons, même créer un faux mouvement anti-autoritarien comme QAnon et son pseudo-"grand réveil". Ce mouvement sert à mettre à mort le véritable mouvement contre la soumission à l'autorité et pour la liberté individuelle.
Le Vatican infiltre et corrompt tout groupe autonome pour le
discréditer et pouvoir ensuite se présenter comme le grand et l'unique
représentant de la vertu, ayant l'autorité morale de déterminer ce qui est
bien.
Ceux qui n'auront pas été récupéré par QAnon et préfèrent se soumettre à l'autorité de la science matérialiste peuvent suivre le Docteur Fauci, un autre autoritarien qui a été formé par les jésuites et qui en est fier. (Fauci est souvent comparé un Docteur Faust, ce qui montre encore uns fois de quelle nature jésutique est l'inversion en cours: les jésuites ont juré d'exterminer la science goethéenne et le goethéanisme, c'est un combat à mort!)
Les jésuites ont aussi un faux rebelle - Malachi Martin - qui a contribué à Vatican II. Le modernisme de Vatican II fait penser à un repoussoir, un homme de paille moderniste fait sur mesure pour permettre aux jésuites de justifier, par opposition, leur posture autoritarienne et réactionnaire. L'opération Malachi Martin est brillante, mais bien des gens ont reconnu que c'est un piège.
Il est tout à fait possible que la présidence Trump, le trumpisme et son grand Réveil qanonien soient une revanche du courant de droite radicale représenté par Benoit XVI, qui fut évincé du trône papal et remplacé par François 1er sous les ordres d'Obama (Washington est allié au Vatican depuis JPII et Reagan). Quand on connait la haine mutuelle qui existe entre Obama et Flynn, Obama et Trump, les qanoniens et Obama, ou quand on constate les ressemblances entre François 1er et Obama... il se dégage de tout ça une image très claire. La lutte légendaire entre Rome et la Judée est évoquée dans la petite mise en scène de Trump en lutte contre les démocrates et la gauche antifa. Pour ce qui est de QAnon et de qui a intérêt à diffuser cette théorie, il est de toute évidence dans l'intérêt de l'Église catholique romaine de faire diversion et de nous faire oublier son implication criminelle dans des milliers d'affaires sordides de réseaux de protection de pédophiles, ce que la théorie QAnon réusssit à merveille. Du fait que QAnon nuit à la crédibilité des vrais enquêtes sur les réseaux pédophiles et nuit à la lutte réelle contre les abus réels, l'Église catholique romaine n'est plus dans le viseur et peut même prendre le rôle du défenseur, comme on peut le voir avec les membres du clergé qui défendent publiquement QAnon et dénoncent le "Great Reset".
RAPPEL CONCERNANT L'ÉVICTION DU GÉNÉRAL MCMASTER, DÉTESTÉ PAR ISRAEL, PAR L'ADMINISTRATION TRUMP :
Understanding the McMaster NSC Purge Just like in Iraq, Harvey began digging at the NSC. He came up with a
list of Obama holdovers who were leaking to the press. McMaster, the new
head of the NSC, refused to fire any of them. McMaster had a
different list of people he wanted to fire. It was easy to make the
list. Harvey was on it. All you had to do was name Islamic terrorism as
the problem and oppose the Iran Deal.If you came in with Flynn, you would be out. If you were loyal to Trump, your days were numbered.And if you warned about Obama holdovers undermining the new administration, you were a target.
One of McMaster’s first acts at the NSC was to ban any mention of
“Obama holdovers.” Not only did the McMaster coup purge Harvey, who had
assembled the holdover list, but his biggest target was Ezra
Watnick-Cohen, who had exposed the eavesdropping on Trump officials by
Obama personnel. Ezra Watnick-Cohen had provided proof of the Obama
surveillance to House Intelligence Committee Chairman Devin Nunes.
McMaster, however, was desperately working to fire him and replace him
with Linda Weissgold. McMaster’s choice to replace Watnick-Cohen was the
woman who helped draft the Benghazi talking points which blamed the
Islamic terrorist attack on a video protest. After protests by Bannon
and Kushner, President Trump overruled McMaster. Watnick-Cohen stayed.
For a while. Now Ezra Watnick-Cohen has been fired anyway. According to
the media, Watnick-Cohen was guilty of “anti-Muslim fervor” and “hardline views.”
And there’s no room for anyone telling the truth about Islamic
terrorism at McMaster’s NSC. McMaster had even demanded that President
Trump refrain from telling the truth about Islamic terrorism.(...)
President Trump promised a reset from Obama’s anti-Israel policies. McMaster
picked Kris Bauman as the NSC’s point man on Israel. Bauman had
defended Islamic terrorists and blamed Israel for the violence.He had urged pressure on Israel as the solution. Ideas like that fit in at McMaster’s NSC.
Meanwhile Derek Harvey, who had tried to halt Obama’s $221 million
terror funding prize to the Palestinian Authority, was forced out. This
too is part of the pattern. As Caroline Glick has pointed out,
the personnel being purged in the McMaster coup “are pro-Israel and
oppose the Iran nuclear deal.” When Adam Lovinger urged that
“more attention be given to the threat of Iran and Islamic extremism,”
his security clearance was revoked. Robin Townley was forced out in the
same way.
Zionist Organization of America demands Trump fire National Security advisor McMasters over his ‘negative’ view on IsraelZOA,
one of the few Jewish organizations to consistently defend US President
Donald Trump has issued a report on Thursday sharply critical of
McMaster. In the report, ZOA claims that McMaster is undermining
Trump’s Middle East agenda and the relationship between the United
States and Israel by firing officials supportive of the Jewish state
and critical of the Iran nuclear deal, including Ezra Cohen-Watnick, the
hawkish former senior director for intelligence on the National
Security Council. It also asserts that McMaster hired people ZOA claims have negative views on Israel,
naming Kris Bauman, who will serve as point man on the
Israeli-Palestinian conflict, and Dina Powell, the deputy national
security advisor. The report calls on Trump “to remove General McMaster
from his current position and reassign him to another position where he
can do no further harm on these critical national security issues.” On
Friday, Trump called his national security adviser “very pro-Israel,” an
apparent bid to end a barrage of attacks from the right that have
depicted McMaster as hostile to Israel. “General McMaster and I are
working very well together. He is a good man and very pro-Israel. I am
grateful for the work he continues to do serving our country,” Trump
said. Within the White House, McMaster is seen at odds with Trump’s top
strategist Steve Bannon, whom McMaster had removed from the NSC’s
principals committee. The ZOA in its statement on McMaster lamented
his removal, calling Bannon “a strong opponent of the Iran deal, and a
staunch supporter of Israel.”ZOA first shared its negative
assessment of McMaster with Breitbart News, the right-wing web site
Bannon headed before joining the Trump campaign, according to a report
on the site.
The 'Alt-right' Plot Against McMaster, Spurred by Its Jewish Fellow Travelers
The recent Breitbart News “scoop,” headlined “Exclusive – Zionist
Organization of America Analysis Determines McMaster Hostile to Trump,
Calls for Reassignment,” is the latest indication of the unholy alliance between the so-called alt-right and extreme Zionists that seeks to oust U.S. National Security Advisor General H. R. McMaster.
Breitbart reported that ZOA, “backed in large part by Trump ally GOP
mega-donor and Israel defender Sheldon Adelson, is calling for President
Trump at the very least to reassign McMaster to a different
administration position where he can do no more harm to Israel and
efforts to battle radical Islamic terrorism.” Breitbart added that
the ZOA’s critique, articulated by its long-time president Mort Klein,
“was provided to Breitbart News exclusively ahead of its public
release.” Until he joined the administration, Steve Bannon headed
Breitbart, a source of nasty, often misleading reports that at times had
anti-Semitic overtones. Mort Klein, the ZOA’s leader, has long been known as an outlier on the American Jewish spectrum, reflecting the most extreme views of the Israeli settler community and its allies in both Israel and America.One of those Israeli allies isCaroline Glick, who hasarticulated views similar to Klein’s.
If ever there was a ménage à trois made in hell, it is this one.
Bannon wants to see McMaster gone because he recognizes that his
influence over American national security policy has diminished since
the general arrived on the scene. McMaster’s predecessor, General
Michael Flynn, had included Bannon in the deliberations of the
Principals’ Committee, which evaluates national security recommendations
to be forwarded to the president. McMaster had Bannon removed from the
committee. McMaster has also undertaken the systematic purge of
several of Flynn’s more extreme and less competent assistants, which has
outraged Klein and Glick. In addition to her anger at McMaster’s dismissal of people she insists are Trump loyalists, Glick
has asserted on her Facebook page that “according to senior officials
aware of his behavior, he constantly refers to Israel as the occupying
power and insists falsely and constantly that a country named Palestine
existed where Israel is located until 1948 when it was destroyed by the
Jews.” For his part, Klein has voiced particular displeasure over McMaster’s dismissal of Ezra Cohen-Watnick,
a relatively inexperienced low-level analyst at the Defense
Intelligence Agency whom Flynn, a former DIA director, had hired as a
senior director for intelligence on the National Security Council staff.
Cohen-Watnick’s defenders have praised him as“a staunch opponent of the Iran nuclear deal and Islamist terrorism,
who ‘sought to reform the intelligence community to rein in the ‘deep
state’ of unaccountable bureaucrats with rogue agendas.’” On the other
hand, Cohen-Watnick is generally seen in Washington as an
unreconstructed ideologue, much like his former boss at the DIA and NSC.
Moreover, and again, like Flynn, he has ties to Russia, in this case,
via his wife. A recent investigation by the Los Angeles-based Jewish
Journal revealed that Ms. Cohen-Watnick worked on behalf of the Russian
government to improve its image in the West. Cohen-Watnick is known to be close to Jared Kushner, Trump’s equally inexperienced son-in-law. But whereas Kushner blocked McMaster’s previous attempts to fire Cohen-Watnick,
the arrival of General John Kelly as White House Chief of Staff changed
the White House power equation and Kushner no longer was willing to
defend his protégé. As it happens, McMaster is no enemy of Israel.
Quite the contrary; he has long supported a strong U.S.-Israeli defense
relationship. His sin is to reflect the bipartisan Washington consensus
on the Middle East. He has not been a vocal proponent of abrogating
the Iran nuclear deal, formally known as JCPOA, and is an advocate of a
two-state solution to the Israeli-Palestinian conflict. It is
noteworthy that Trump, known for all his blunt statements and tweets,
recently recertified American adherence to the Iran deal. In addition,
Trump has voiced his support for a solution to the Middle East impasse
that would result in an independent Palestinian entity. McMaster is therefore not out of step with the president, but with the "alt-right" ideologues and their Jewish fellow travelers.(...)He
is being vilified by people who themselves have perpetrated
anti-Semitic slurs, and by Jews who are prepared to ignore those slurs
when it suits their ideological purposes.