La grosse combine de Goldman Sachs - Le futé M. Blankfein
LE DEVOIR
Crise financière - Les patrons de Wall Street défilent devant le Congrès
Brian Moynihan, le p.-d.g. de Bank of America (à gauche), Jamie Dimon, le p.-d.g. de JPMorgan Chase (de dos, au centre), et Lloyd Blankfein, le p.-d.g. de Goldman Sachs (à droite), discutent à leur arrivée au Congrès pour témoigner devant la commission d’enquête sur la crise financière.
Le p.-d.g. de Goldman Sachs, Lloyd Blankfein, celui de JPMorgan Chase, Jamie Dimon, et plusieurs autres grands patrons du secteur ont tour à tour prêté serment avant de lire des témoignages rédigés à l'avance. Phil Angelides, le président de la Financial Crisis Inquiry Commission (FCIC), a expliqué aux dirigeants présents que les auditions s'étaleraient jusqu'à la fin de l'année et qu'elles devraient concerner plusieurs centaines de personnes au total. «Les gens sont en colère. Ils en ont le droit», a-t-il dit en évoquant les bonus et les bénéfices engrangés par Wall Street en 2009.
Lloyd Blankfein a reconnu pour sa part que sa banque avait retiré des bénéfices du soutien de l'État reçu pendant la crise. «Nous pensons que l'action du gouvernement a été décisive et que nous en avons bénéficié», a-t-il dit. «Le système a clairement besoin d'être structuré afin que ce soient les capitaux privés, et non les capitaux publics, qui servent à stabiliser rapidement les entreprises en difficulté avant le déclenchement d'une crise.»
Il a par la suite exprimé des regrets pour les pertes subies par les investisseurs exposés aux subprimes, les prêts immobiliers à risque qui sont pour une bonne part à l'origine de la crise.
Évoquant les produits financiers dérivés auxquels Goldman Sachs était lourdement exposée, Phil Angelides lui a rétorqué avoir l'impression que la banque avait vendu une voiture aux freins défectueux puis souscrit une assurance pour cette voiture.
Jamie Dimon, lui, a déclaré à la commission qu'il était légitime de soupçonner les bonus d'avoir favorisé une prise de risques excessive mais il a défendu les pratiques de rémunération de JPMorgan, assurant qu'«elles étaient et restent appropriées».
«Assurément aucune entreprise de Wall Street, y compris Morgan Stanley, n'a anticipé toute la dimension de la crise financière», a ainsi reconnu pour sa part le président de Morgan Stanley, John Mack. M. Mack a détaillé la façon dont son établissement «a changé pour s'adapter à la crise, y compris dans les domaines qui intéressent particulièrement la Commission, comme les activités de prêt, la structure de gestion du risque et la rémunération des dirigeants».
«Nous, banquiers, avons appris quelques leçons difficiles de la crise financière. En premier lieu et la plus importante, c'est l'humilité: le coeur de notre métier est de gérer le risque, mais beaucoup de banques ont fait des jugements qui leur ont fait mal gérer ce risque», a souligné le directeur général de Bank of America, Brian Moynihan.
«Sachant ce qui s'est passé, quoi que nous ayons fait, quelles qu'aient été les normes à l'époque, ça n'a pas bien tourné. Bien sûr, s'il était possible de retourner en arrière, je ferais tout mon possible pour nous éviter de nous retrouver dans la position où nous sommes aujourd'hui», a renchéri le p.-d.g. de Goldman Sachs, Lloyd Blankfein. «Trop d'institutions financières et d'investisseurs ont tout simplement externalisé leur gestion du risque. Plutôt de mener leur propre analyse, elles ont compté sur les agences de notation pour faire à leur place ce travail essentiel d'analyse du risque», a-t-il rappelé.
Questionnés sur leur stratégie avant la crise, les banquiers ont tâché de défendre la réputation de leurs établissements.
Goldman Sachs a été accusé par M. Angelides de vendre des titres de dette complexes (CDOs) contre lesquels il pariait ensuite. «On dirait que vous vendez une voiture avec des freins défectueux, et ensuite vous achetez une police d'assurance pour vous couvrir contre l'acheteur de cette voiture», a-t-il affirmé. M. Blankfein a répondu que «la personne qui venait nous voir le faisait pour avoir l'exposition qu'elle voulait». Pour lui, c'était aux clients d'assumer les risques qu'ils souhaitaient prendre, comme Goldman Sachs le faisait pour elle-même.(...)
==========
“Road charging,” as it is called in England, is widespread, he told AFP, as fiber optic cable has been laid along most English roads to help track vehicle travel by the mile so drivers can be charged.
“It has been on the European Union agenda for quite a long time,” he added.
His comments came amid recent news of a radical plan to raise $200 billion by privatizing “the motorway network,” as Brits call it. The plan was presented to the three main political parties by NM Rothschild, the influential investment bank, British news sources say.
The Rothschild bank, called “an architect of several privatizations,” reportedly made its pitch in the weeks running up to the summer recess back on July 21, 2009. Bankers told leading politicians that the sale of the roads overseen by the [public] Highways Agency—all motorways and most “big trunk roads”—could help revive battered public finances. This is the same story Americans have been told.(...)
And how did U.S. politicians get the idea that privatizing roads was an acceptable future? Two words: Goldman Sachs, according to noted Texas columnist Ed Wallace.
“Yes, large Wall Street investment banks, led by Goldman, started advising states across the nation on how to raise fast money by diverting the most necessary publicly owned assets—roads—into private ownership,” wrote Wallace. “You have to admit, it’s brilliant, because it’s a forced and guaranteed market: Americans can’t get out of driving.”
And as Daniel Schulman and James Ridgeway wrote in a scathing article, “The Highwaymen,” in January 2007, “Many similar deals are now on the horizon, and MIG and Cintra are often part of them. So is Goldman Sachs, the huge Wall Street firm that has played a remarkable role advising states on how to structure privatization deals—even while positioning itself to invest in the toll road market.”
(...)
Goldman Sachs fait un geste pour l'opinion et limite les primes de son PDG [LLOYD BLANKFEIN]
Goldman CEO Blankfein gets $9M stock bonus for 09
Secret Banking Cabal Emerges From AIG Shadows: David Reilly (ang.) The idea of secret banking cabals that control the country and global economy are a given among conspiracy theorists who stockpile ammo, bottled water and peanut butter. After this week’s congressional hearing into the bailout of American International Group Inc., you have to wonder if those folks are crazy after all.
Goldman Sachs chief: Rabbi, Jewish groups helped me succeed Mais c'est un stéréotype antijuif quand c'est un Goy qui le dit...
VIDEO - Les vrais responsables de la crise