Monday, April 28, 2008
'Les dirigeants occidentaux sont des criminels de guerre'
By Mick Meaney
Information Clearing House
26/04/08 "RINF" -- -- The former Prime Minister of Malaysia, Mahathir Mohamad, has echoed calls for Western leaders to be charged with war crimes over the illegal invasion of Iraq.
Speaking at Imperial College in London Mahathir, who was in office from 1981 to 2003, singled out US President George Bush, former British Prime Minister Tony Blair and Australia’s former prime minister John Howard as he wants to see them tried “in absence for war crimes committed in Iraq”.
The event was organised by the Ramadhan Foundation which is a leading British Muslim youth organisation working for peaceful co-existence and dialogue between communities.
Mohammed Shafiq, spokesman for the group said: “It was an opportunity for students to put a range of questions about war crimes and the international situation. He said that people have to stop killing each other and use arbitration, negotiation and discussion as an alternative to violence, war and killing.”
Speaking about the Iraq war, Mahathir focused on “the thousands dying, the economic war, the power of oil and how we could utilise some of these tools to have a leverage against the people who commit countries to war”, Shafiq said.
The event was incredibly well attended with over 450 people and 200 more had to be turned away.
Among the mountain of war crimes Western leaders are guilty of include:-
The illegal use of napalm and other chemical weapons
Intentionally torturing and abusing detainees
Blocking aid convoys
Killing unarmed civilians, including shooting into family homes
Western leaders are also guilty of many other violations of the Geneva Convention, the Charter of the United Nations, the Nuremberg Charter, International Law and the Constitution of the United States, including crimes against peace and crimes against humanity.
International law professors have called the attack against Iraq “a fundamental breach of international law (that) would seriously threaten the integrity of the international legal order that has been in place since the end of the Second World War.”
Mahathir Mohamad’s statement appears to be valid as the International Criminal Court defines the following as international crimes:
(a) Crimes against Peace:
Namely, planning, preparation, initiation or waging of a war of aggression, or a war in violation of international treaties, agreements or assurances, or participation in a common plan or conspiracy for the accomplishment of any of the foregoing:
(b) War Crimes:
Namely, violations of the laws or customs of war. Such violations include, but not be limited to, murder, ill-treatment or deportation to slave labor or for any other purpose of civilian population of or in occupied territory, murder or ill-treatment of prisoners of war or persons on the seas, killing of hostages, plunder of public or private property, wanton destruction of cities, towns or villages, or devastation not justified by military necessity:
(c) Crimes against Humanity:
Namely, murder, extermination, enslavement, deportation, and other inhumane acts committed against any civilian population, before or during the war, or persecutions on political, racial or religious grounds in execution of or in connection with any crime within the jurisdiction of the Tribunal, whether or not in violation of the domestic law of the country where perpetrated.
La véritable raison de la guerre d'Irak
Le Régime de Bush a embourbé l'Amérique dans une sixième année de guerre en Afghanistan et en Irak, avec aucune fin en vue. Le coût de ces guerres d'agression est effroyable. Les pertes officielles étasuniennes dans les combats se situent à 4.538 morts. Officiellement, 29.780 soldats américains ont été blessés en Irak. Des experts ont soutenu que ces chiffres sont sous-évalués. Néanmoins, ces chiffres ne sont que la partie émergée de l'iceberg.
Par Paul Craig Roberts
CounterPunch
24 avril 2008
Le 17 avril 2008, AP News a rapporté qu'une nouvelle étude publiée par la RAND Corporation arrive à la conclusion que "quelques 300.000 soldats américains souffrent d'une dépression majeure ou de stress post-traumatique après leur service dans les guerres en Irak et en Afghanistan, et que 320.000 ont été victimes de dommages au cerveau".
Le 21 avril 2008, OpEdNews a rapporté qu'un courriel interne du Général Michael J. Kussman, ministre délégué à la santé au Ministère des Anciens Combattants (MAC), adressé à Ira Katz, le chef de la santé mentale au MAC, confirme un reportage du McClatchy Newspaper, selon lequel 126 anciens combattants se suicident chaque semaine. Dans la mesure où ces suicides sont imputables à la guerre, plus de 500 morts devraient être ajoutés chaque mois aux pertes dans les combats.
Si l'on se tourne vers les pertes irakiennes, les études d'experts soutiennent un chiffre allant jusqu'à 1,2 millions d'Irakiens morts, presque tous des civils. Deux millions d'Irakiens ont fui leur pays et deux autres millions ont été déplacés à l'intérieur de l'Irak. Les pertes afghanes sont inconnues.
L'Afghanistan et l'Irak ont tous deux subi des pertes civiles et des dommages aux maisons, aux infrastructures et à l'environnement excessifs. L'Irak est affecté par l'uranium appauvri et des égouts éventrés.
Ensuite, il y a le coût économique pour les Etats-Unis. Le prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz estime que le coût total de cette invasion et de la tentative d'occupation de l'Irak se situe entre 3 et 5 trillions de dollars. Le prix du pétrole et de l'essence en dollars a triplé, et le dollar a perdu de la valeur contre les autres devises, chutant même spectaculairement contre le faible baht thaïlandais. Avant que Bush ne lance ses guerres d'agression, un dollar valait 45 bahts. Aujourd'hui, le dollar ne vaut plus que 30 bahts.
Les Etats-Unis ne peuvent pas se permettre de tels coûts. Avant sa démission le mois dernier, le président de cour des comptes des Etats-Unis, David Walker, a rapporté que les dettes non couvertes du gouvernement des Etats-Unis s'élevaient à un total de 53 trillions de dollars [environ 34.000 milliards d'euros !]. Le gouvernement étasunien est incapable de couvrir ces dettes. Le Régime de Bush doit même emprunter de l'argent à l'étranger pour payer ses guerres en Irak et en Afghanistan. Il n'y a aucun moyen plus sûr de mettre le pays en faillite et de détrôner le dollar comme devise de réserve mondiale.
Les coûts moraux sont peut-être les plus élevés. Tous ces morts, tous ces blessés et tous ces coûts économiques pour les Etats-Unis et leurs victimes sont entièrement dus aux mensonges du Président et du Vice-Président des Etats-Unis, du Secrétaire à la Défense, de la Conseillère à la Sûreté Nationale et, bien sûr, des médias, y compris le New York Times soi-disant tolérant. Tous ces mensonges ont été répandus pour le compte d'un programme caché. "Notre" gouvernement ne nous a toujours pas dit, à "nous, le peuple", les véritables raisons pour lesquelles "notre" gouvernement a envahi l'Afghanistan et l'Irak.
A la place, les Américains ont accepté comme les moutons qu'ils sont une succession de mensonges éhontés : les armes de destruction massive, les liens avec al-Qaïda et la complicité dans l'attaque du 11/9, le renversement d'un dictateur et "apporter la démocratie" aux Irakiens.
Le grand peuple moral américain préfère croire les mensonges du gouvernement que reconnaître les crimes du gouvernement et le tenir pour responsable.
Pour un peuple moral, il y a de nombreuses façons efficaces de protester. Considérez les investisseurs, par exemple. Il est clair que Halliburton et les fournisseurs de l'armée raflent la mise. Les investisseurs achètent massivement leurs actions afin de prendre leur part dans ces profits qui explosent. Mais que ferait un peuple moral ? Ne boycotterait-il pas les actions de ces sociétés qui profitent des crimes de guerre du Régime de Bush ?
Si les Etats-Unis ont envahi l'Irak pour l'une quelconque des raisons que le Régime de Bush a données, alors pourquoi les Etats-Unis auraient-ils dépensé 750 millions de dollars pour une "ambassade" fortifiée, avec des systèmes antimissiles et ses propres systèmes de production d'électricité et d'approvisionnement en eau, sur une surface de 52 hectares ? Personne n'a jamais vu ou entendu parler d'une telle ambassade auparavant. Il est clair que cette "ambassade" a été construite en tant que quartier général d'un dirigeant colonial occupant.
Le fait est que Bush a envahi l'Irak avec l'intention de transformer ce pays en colonie américaine. Le soi-disant gouvernement de Maliki n'existe pas à l'extérieur de la Zone Verte protégée, le quartier général de l'occupation américaine.
Si la domination coloniale n'était pas l'intention, les Etats-Unis ne feraient pas tout leur possible pour forcer les 60.000 hommes de la milice de Sadr à combattre. Sadr est un Chiite qui est un véritable dirigeant irakien, peut-être le seul Irakien qui pourrait mettre fin au conflit sectaire et restaurer un peu d'unité à l'Irak. En tant que tel, il est considéré par le Régime de Bush comme un danger pour la marionnette américaine qu'est Maliki. A moins que les Etats-Unis puissent acheter ou truquer l'élection irakienne à venir, Sadr émergera probablement comme le personnage dominant. Ceci serait un développement hautement défavorable pour les espoirs du Régime de Bush d'établir sa direction coloniale derrière la façade de la fausse démocratie de Maliki. Plutôt que de travailler avec Sadr afin de s'extraire de ce bourbier, les Américains feront tout leur possible pour assassiner celui-ci.
Pourquoi le Régime de Bush veut-il diriger l'Irak ? Certains spéculent sur le fait que c'est une question de "pic du pétrole". Les ressources pétrolières sont censées décliner alors même que la demande de pétrole se multiplie de la part des pays en développement comme la Chine. Selon cet argument, les Etats-Unis ont décidé de mettre la main sur l'Irak pour garantir leurs propres approvisionnements en pétrole.
Cette explication pose problème. La majeure partie du pétrole américain provient du Canada, du Mexique et du Venezuela. Le meilleur moyen pour les Etats-Unis d'assurer leurs approvisionnements en pétrole serait de protéger le rôle du dollar en tant que devise de réserve mondiale. De plus, 3 à 5 trillions de dollars auraient permis d'acheter une quantité phénoménale de pétrole. Avant les invasions étasuniennes, la facture américaine d'importation de pétrole était en dessous de 100 Mds de dollars par an. Même en 2006, les importations totales depuis les pays de l'OPEP étaient de 145 Mds de dollars et le déficit de commercial avec l'OPEP s'élevait à 106 Mds de dollars. Trois trillions de dollars auraient payé les importations américaines de pétrole pendant 30 ans ; cinq trillions de dollars, pendant un demi-siècle, si le Régime de Bush avait préservé la valeur du dollar.
L'explication la plus probable de l'invasion étasunienne de l'Irak est l'engagement du Régime néoconservateur de Bush à la défense de l'expansion territoriale israélienne. Il n'existe pas un seul néoconservateur qui ne soit allié à Israël. Israël espère voler toute la Cisjordanie et le sud du Liban pour son expansion territoriale. Un régime colonial américain en Irak ne protège pas seulement Israël contre des attaques, mais exerce aussi pression contre la Syrie et l'Iran pour qu'ils ne soutiennent pas les Palestiniens et les Libanais. La guerre d'Irak est une guerre pour l'expansion territoriale d'Israël. La "guerre contre la terreur" de Bush est un bobard qui sert à couvrir l'intervention des Etats-Unis au Moyen-Orient pour le compte du "grand Israël".
Traduction : JFG-QuestionsCritiques
Hypocrisy: Wolfowitz and Feith, Attack Bush and Rumsfeld, 30 Apr 2008
The Israeli Model Surges Toward Iraq: The New Walls of Baghdad, By STEVE NIVA, April 28, 2008
CNN: Israeli Snipers Killing U.S. Troops in Iraq
November 10, 2006
video: McCain says all intel pointed to Iraq having WMDs
Information Clearing House
26/04/08 "RINF" -- -- The former Prime Minister of Malaysia, Mahathir Mohamad, has echoed calls for Western leaders to be charged with war crimes over the illegal invasion of Iraq.
Speaking at Imperial College in London Mahathir, who was in office from 1981 to 2003, singled out US President George Bush, former British Prime Minister Tony Blair and Australia’s former prime minister John Howard as he wants to see them tried “in absence for war crimes committed in Iraq”.
The event was organised by the Ramadhan Foundation which is a leading British Muslim youth organisation working for peaceful co-existence and dialogue between communities.
Mohammed Shafiq, spokesman for the group said: “It was an opportunity for students to put a range of questions about war crimes and the international situation. He said that people have to stop killing each other and use arbitration, negotiation and discussion as an alternative to violence, war and killing.”
Speaking about the Iraq war, Mahathir focused on “the thousands dying, the economic war, the power of oil and how we could utilise some of these tools to have a leverage against the people who commit countries to war”, Shafiq said.
The event was incredibly well attended with over 450 people and 200 more had to be turned away.
Among the mountain of war crimes Western leaders are guilty of include:-
The illegal use of napalm and other chemical weapons
Intentionally torturing and abusing detainees
Blocking aid convoys
Killing unarmed civilians, including shooting into family homes
Western leaders are also guilty of many other violations of the Geneva Convention, the Charter of the United Nations, the Nuremberg Charter, International Law and the Constitution of the United States, including crimes against peace and crimes against humanity.
International law professors have called the attack against Iraq “a fundamental breach of international law (that) would seriously threaten the integrity of the international legal order that has been in place since the end of the Second World War.”
Mahathir Mohamad’s statement appears to be valid as the International Criminal Court defines the following as international crimes:
(a) Crimes against Peace:
Namely, planning, preparation, initiation or waging of a war of aggression, or a war in violation of international treaties, agreements or assurances, or participation in a common plan or conspiracy for the accomplishment of any of the foregoing:
(b) War Crimes:
Namely, violations of the laws or customs of war. Such violations include, but not be limited to, murder, ill-treatment or deportation to slave labor or for any other purpose of civilian population of or in occupied territory, murder or ill-treatment of prisoners of war or persons on the seas, killing of hostages, plunder of public or private property, wanton destruction of cities, towns or villages, or devastation not justified by military necessity:
(c) Crimes against Humanity:
Namely, murder, extermination, enslavement, deportation, and other inhumane acts committed against any civilian population, before or during the war, or persecutions on political, racial or religious grounds in execution of or in connection with any crime within the jurisdiction of the Tribunal, whether or not in violation of the domestic law of the country where perpetrated.
La véritable raison de la guerre d'Irak
Le Régime de Bush a embourbé l'Amérique dans une sixième année de guerre en Afghanistan et en Irak, avec aucune fin en vue. Le coût de ces guerres d'agression est effroyable. Les pertes officielles étasuniennes dans les combats se situent à 4.538 morts. Officiellement, 29.780 soldats américains ont été blessés en Irak. Des experts ont soutenu que ces chiffres sont sous-évalués. Néanmoins, ces chiffres ne sont que la partie émergée de l'iceberg.
Par Paul Craig Roberts
CounterPunch
24 avril 2008
Le 17 avril 2008, AP News a rapporté qu'une nouvelle étude publiée par la RAND Corporation arrive à la conclusion que "quelques 300.000 soldats américains souffrent d'une dépression majeure ou de stress post-traumatique après leur service dans les guerres en Irak et en Afghanistan, et que 320.000 ont été victimes de dommages au cerveau".
Le 21 avril 2008, OpEdNews a rapporté qu'un courriel interne du Général Michael J. Kussman, ministre délégué à la santé au Ministère des Anciens Combattants (MAC), adressé à Ira Katz, le chef de la santé mentale au MAC, confirme un reportage du McClatchy Newspaper, selon lequel 126 anciens combattants se suicident chaque semaine. Dans la mesure où ces suicides sont imputables à la guerre, plus de 500 morts devraient être ajoutés chaque mois aux pertes dans les combats.
Si l'on se tourne vers les pertes irakiennes, les études d'experts soutiennent un chiffre allant jusqu'à 1,2 millions d'Irakiens morts, presque tous des civils. Deux millions d'Irakiens ont fui leur pays et deux autres millions ont été déplacés à l'intérieur de l'Irak. Les pertes afghanes sont inconnues.
L'Afghanistan et l'Irak ont tous deux subi des pertes civiles et des dommages aux maisons, aux infrastructures et à l'environnement excessifs. L'Irak est affecté par l'uranium appauvri et des égouts éventrés.
Ensuite, il y a le coût économique pour les Etats-Unis. Le prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz estime que le coût total de cette invasion et de la tentative d'occupation de l'Irak se situe entre 3 et 5 trillions de dollars. Le prix du pétrole et de l'essence en dollars a triplé, et le dollar a perdu de la valeur contre les autres devises, chutant même spectaculairement contre le faible baht thaïlandais. Avant que Bush ne lance ses guerres d'agression, un dollar valait 45 bahts. Aujourd'hui, le dollar ne vaut plus que 30 bahts.
Les Etats-Unis ne peuvent pas se permettre de tels coûts. Avant sa démission le mois dernier, le président de cour des comptes des Etats-Unis, David Walker, a rapporté que les dettes non couvertes du gouvernement des Etats-Unis s'élevaient à un total de 53 trillions de dollars [environ 34.000 milliards d'euros !]. Le gouvernement étasunien est incapable de couvrir ces dettes. Le Régime de Bush doit même emprunter de l'argent à l'étranger pour payer ses guerres en Irak et en Afghanistan. Il n'y a aucun moyen plus sûr de mettre le pays en faillite et de détrôner le dollar comme devise de réserve mondiale.
Les coûts moraux sont peut-être les plus élevés. Tous ces morts, tous ces blessés et tous ces coûts économiques pour les Etats-Unis et leurs victimes sont entièrement dus aux mensonges du Président et du Vice-Président des Etats-Unis, du Secrétaire à la Défense, de la Conseillère à la Sûreté Nationale et, bien sûr, des médias, y compris le New York Times soi-disant tolérant. Tous ces mensonges ont été répandus pour le compte d'un programme caché. "Notre" gouvernement ne nous a toujours pas dit, à "nous, le peuple", les véritables raisons pour lesquelles "notre" gouvernement a envahi l'Afghanistan et l'Irak.
A la place, les Américains ont accepté comme les moutons qu'ils sont une succession de mensonges éhontés : les armes de destruction massive, les liens avec al-Qaïda et la complicité dans l'attaque du 11/9, le renversement d'un dictateur et "apporter la démocratie" aux Irakiens.
Le grand peuple moral américain préfère croire les mensonges du gouvernement que reconnaître les crimes du gouvernement et le tenir pour responsable.
Pour un peuple moral, il y a de nombreuses façons efficaces de protester. Considérez les investisseurs, par exemple. Il est clair que Halliburton et les fournisseurs de l'armée raflent la mise. Les investisseurs achètent massivement leurs actions afin de prendre leur part dans ces profits qui explosent. Mais que ferait un peuple moral ? Ne boycotterait-il pas les actions de ces sociétés qui profitent des crimes de guerre du Régime de Bush ?
Si les Etats-Unis ont envahi l'Irak pour l'une quelconque des raisons que le Régime de Bush a données, alors pourquoi les Etats-Unis auraient-ils dépensé 750 millions de dollars pour une "ambassade" fortifiée, avec des systèmes antimissiles et ses propres systèmes de production d'électricité et d'approvisionnement en eau, sur une surface de 52 hectares ? Personne n'a jamais vu ou entendu parler d'une telle ambassade auparavant. Il est clair que cette "ambassade" a été construite en tant que quartier général d'un dirigeant colonial occupant.
Le fait est que Bush a envahi l'Irak avec l'intention de transformer ce pays en colonie américaine. Le soi-disant gouvernement de Maliki n'existe pas à l'extérieur de la Zone Verte protégée, le quartier général de l'occupation américaine.
Si la domination coloniale n'était pas l'intention, les Etats-Unis ne feraient pas tout leur possible pour forcer les 60.000 hommes de la milice de Sadr à combattre. Sadr est un Chiite qui est un véritable dirigeant irakien, peut-être le seul Irakien qui pourrait mettre fin au conflit sectaire et restaurer un peu d'unité à l'Irak. En tant que tel, il est considéré par le Régime de Bush comme un danger pour la marionnette américaine qu'est Maliki. A moins que les Etats-Unis puissent acheter ou truquer l'élection irakienne à venir, Sadr émergera probablement comme le personnage dominant. Ceci serait un développement hautement défavorable pour les espoirs du Régime de Bush d'établir sa direction coloniale derrière la façade de la fausse démocratie de Maliki. Plutôt que de travailler avec Sadr afin de s'extraire de ce bourbier, les Américains feront tout leur possible pour assassiner celui-ci.
Pourquoi le Régime de Bush veut-il diriger l'Irak ? Certains spéculent sur le fait que c'est une question de "pic du pétrole". Les ressources pétrolières sont censées décliner alors même que la demande de pétrole se multiplie de la part des pays en développement comme la Chine. Selon cet argument, les Etats-Unis ont décidé de mettre la main sur l'Irak pour garantir leurs propres approvisionnements en pétrole.
Cette explication pose problème. La majeure partie du pétrole américain provient du Canada, du Mexique et du Venezuela. Le meilleur moyen pour les Etats-Unis d'assurer leurs approvisionnements en pétrole serait de protéger le rôle du dollar en tant que devise de réserve mondiale. De plus, 3 à 5 trillions de dollars auraient permis d'acheter une quantité phénoménale de pétrole. Avant les invasions étasuniennes, la facture américaine d'importation de pétrole était en dessous de 100 Mds de dollars par an. Même en 2006, les importations totales depuis les pays de l'OPEP étaient de 145 Mds de dollars et le déficit de commercial avec l'OPEP s'élevait à 106 Mds de dollars. Trois trillions de dollars auraient payé les importations américaines de pétrole pendant 30 ans ; cinq trillions de dollars, pendant un demi-siècle, si le Régime de Bush avait préservé la valeur du dollar.
L'explication la plus probable de l'invasion étasunienne de l'Irak est l'engagement du Régime néoconservateur de Bush à la défense de l'expansion territoriale israélienne. Il n'existe pas un seul néoconservateur qui ne soit allié à Israël. Israël espère voler toute la Cisjordanie et le sud du Liban pour son expansion territoriale. Un régime colonial américain en Irak ne protège pas seulement Israël contre des attaques, mais exerce aussi pression contre la Syrie et l'Iran pour qu'ils ne soutiennent pas les Palestiniens et les Libanais. La guerre d'Irak est une guerre pour l'expansion territoriale d'Israël. La "guerre contre la terreur" de Bush est un bobard qui sert à couvrir l'intervention des Etats-Unis au Moyen-Orient pour le compte du "grand Israël".
Traduction : JFG-QuestionsCritiques
Hypocrisy: Wolfowitz and Feith, Attack Bush and Rumsfeld, 30 Apr 2008
The Israeli Model Surges Toward Iraq: The New Walls of Baghdad, By STEVE NIVA, April 28, 2008
CNN: Israeli Snipers Killing U.S. Troops in Iraq
November 10, 2006
video: McCain says all intel pointed to Iraq having WMDs