Friday, November 21, 2008

THE TRANSPARENT CABAL

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Dr Stephen Sniegoski, auteur de The Transparent Cabal, invité à des émissions de radio et de télé-internet:



THE LIBERTY HOUR
Mark Glenn & USS Liberty survivor Phil Tourney with guest Dr Sniegoski
SATURDAY, AUGUST 23, 2008
MP3 Files: Hour 1, Hour 2
Playlist Files: PLS M3U



Interview with Dr Stephen Sniegoski, author of The Transparent Cabal

De www.currentissues.tv

Ligne ouverte: "James" (Neoconzionistthreat.com) attire notre attention sur le fait que Dennis Ross, qui conseille Obama sur le Moyen-Orient (Israel-Palestine), était dans l'équipe de campagne de John McCain et qu'il militait férocement en faveur d'une guerre contre l'Iran.

Dans ses nombreux appels à des lignes ouvertes, James recommande souvent la lecture de The Transparent Cabal.


The Transparent Cabal

De : NeoConZionistThreat





Don't Let the Neocon Agenda Get US into wider Middle East War: Talking with Stephen J. Sniegoski, author of the Transparent Cabal

De : NeoConZionistThreat




Une guerre contre l’Iran serait un désastre, même pour les USA

traduction de Mecanopolis.org

Extraits des chapitres « conclusions» et «Postscriptum» du livre de Stephen Sniegoski: «The Transparent Cabal»

Ce livre a défendu la thèse que les origines de la guerre américaine contre l’Irak tournent autour de l’agenda de guerre américaine, dont les bases furent esquissées en Israël pour favoriser les intérêts israéliens, et que des néoconservateurs américains, amis d’Israël à l’intérieur et à l’extérieur du gouvernement Bush, firent avancer avec passion. Pour documenter cette affirmation, des preuves étendues furent produites dont beaucoup d’entre elles proviennent d’un document néoconservateur détaillé et compromettant. (p. 351)

L’influence des néoconservateurs fut avant tout démontrée par le fait que leur agenda de guerre se différencia radicalement de la politique traditionnelle américaine au Moyen-Orient, qui se concentrait sur le maintien de la stabilité régionale. La politique des neocons a par conséquent provoqué l’opposition de membres de l’élite traditionnelle dans le domaine de la politique étrangère/sécurité nationale. (p. 352)

Une partie fondamentale et plutôt tabouisée du sujet de ce travail est la combinaison intégrale d’Israël avec l’agenda de guerre néoconservateur. Les contours essentiels de cet agenda de guerre pour le Proche-Orient – à l’aide duquel la sécurité d’Israël devait être renforcée par la déstabilisation des voisins d’Israël – se profilèrent en grande partie dans la pensée du Likoud des années 1980. Des leaders neocons – Richard Perle, David Wurmser, Douglas Feith ‑ soumirent en 1996 au Premier ministre israélien Netanyahou un plan comparable, selon lequel les Etats-Unis auraient remplacé Israël dans son rôle de parti agresseur. Cependant, il y avait également une liaison israélienne lorsque l’Amérique s’achemina vers une guerre avec l’Irak, lorsque le gouvernement Sharon insista pour une attaque et favorisa l’idée d’une menace immédiate par les armes de destruction massives de Saddam. Plus tard, Israël aurait joué un rôle semblable en appuyant une ligne dure contre l’Iran.

Comme révélé dans cette étude, les néoconservateurs entretenaient d’étroits liens avec Israël et avaient indiqué, à l’occasion d’une série de manifestations, la sécurité d’Israël comme but de leur agenda de guerre pour le Proche-Orient. Mais ils insistaient sur le fait que les intérêts américains et israéliens concordaient et que le but fondamental de leurs recettes politiques consistait en un renforcement de la sécurité américaine. Afin de tirer au clair la justesse de cette affirmation des neocons, il est instructif d’évaluer les fruits de leur politique.

Principalement: dans quelle mesure un renforcement de la sécurité américaine a-t-il effectivement résulté de leur politique de guerre? Pour l’Amérique, les conséquences négatives de la guerre en Irak sont assez évidentes. Jusqu’à fin mars 2008, plus de 4000 Américains ont perdu la vie, le nombre de blessés dépassa 29 000, et on avait dépensé près de 490 milliards de dollars pour cette guerre.

Le total des coûts économiques de la guerre, auxquels n’appartiennent pas que les dépenses de guerre directes, mais aussi les effets de la guerre sur l’économie en général, était de loin plus élevé. Joseph Stiglitz, l’ancien président du conseil national des experts économiques, prix Nobel et professeur d’économie à la Columbia University, et Linda Bilmes, experte financière de l’Université de Harvard calculèrent dans leur livre intitulé «The Three Trillion Dollar War: The True Cost of the Iraq Conflict» [La guerre à trois billions de dollars: les coûts effectifs de la guerre], paru au début 2008, que le coût global de la guerre d’Irak se monterait à 3 mille milliards de dollars. (Cette estimation repose sur l’hypothèse que les Etats-Unis retireraient toutes leurs troupes d’ici 2012). Les coûts de la guerre ont déjà dépassé ceux de la guerre du Vietnam qui dura douze ans. Les auteurs font remarquer que la seule guerre des Etats-Unis qui coûta plus fut la Seconde Guerre mondiale. Ces coûts qui donnent le tournis ont déjà constitué un facteur important de la récession de l’économie américaine. (p. 352)

La guerre d’Irak n’a pas seulement aggravé le terrorisme, mais elle a aussi affaibli la puissance de l’Amérique dans le monde. Avant tout, cela a gravement nui à la position américaine au Proche-Orient. Richard Haass, le président du Conseil des relations étran gères, prétendit dans son essai «La fin d’une ère», paru fin 2006 dans Foreign Policy, que la guerre américaine contre l’Irak avait conduit à la fin du «primat américain» au Proche-Orient. (p. 354)

Les néoconservateurs voyaient la politique extérieure américaine à travers les lunettes des intérêts d’Israël, comme les Likoudniks ont défendu les intérêts d’Israël. Ils voyaient très probablement les intérêts d’Israël vraiment comme étant ceux de l’Amérique et ne se considéraient pas comme des gens qui sacrifiaient les intérêts des Etats-Unis en faveur d’Israël. Chez des individus orientés par une idéologie, l’automystification n’a rien d’extraordinaire.

Dire que les néoconservateurs tentaient de promouvoir les intérêts israéliens n’est cependant pas la même chose que de pré tendre que les néoconservateurs exécutaient les ordres du gouvernement d’Israël. Il n’y a pas d’indication qu’ils auraient reçu des instructions dans ce sens. Les positions des neocons et du gouvernement israélien se recoupaient dans bien des questions déci sives: concernant la guerre d’Irak; concernant la nécessité de liquider le pouvoir iranien; concernant la défense de l’Etat juif contre les Palestiniens. Dans les faits, la position des néoconservateurs concernant l’Iran – dans les années 1980 de façon bienveillante, ces dernières années de façon hostile – était totalement calquée sur celle d’Israël. Il semble cependant que quelques éléments importants en Israël affirmaient des opinions modérées et ne s’identifiaient pas à l’entier de l’agenda de guerre néoconservateur. C’est facile à comprendre. Avant 2001 déjà, il était patent que les neocons faisaient partie de l’aile dure des opinions israéli ennes, comme ils l’ont clairement affirmé dans leur papier «A Clean Break» publié en 1990, qui avait appelé le gouvernement likoud de Netanyahou de rompre avec le «processus de paix» du parti travailliste et d’adopter une attitude beaucoup plus agressive. Même le dur Netanyahou se distança de la mise en œuvre de leur ligne belliciste sans compromis. De même, le gouvernement Olmert s’abstint de suivre l’agenda néoconservateur lors de l’invasion du Liban en 2006. Apparemment la scène politique conflictuelle israélienne impose des limites à la marge de manœuvre d’un leader poli tique, de sorte que la mise en œuvre d’un programme politique devient très difficile. Malgré cela, il y a eu une relation évidente entre les neocons et des politiciens israéliens qui dépassait le simple échange d’idées. Des neocons n’étaient pas seulement proches de Netanyahou, mais encore de Sharansky, Dore Gold et dans une moindre mesure de Sharon. Ce qui est le plus significatif, et ça a été souligné dans tout le livre, c’est que l’agenda de guerre pour le Proche-Orient ne provenait pas du cerveau des neocons, mais qu’il reflétait la pensée des purs et durs du Likoud. Leurs idées fondamentales sur le nouvel ordre du Proche-Orient avaient été pensées pour l’essentiel en Israël pour faire avancer les intérêts israéliens. (p. 365 ss.)

Les preuves de la relation entre les néoconservateurs et les Israéliens avec la guerre des Etats-Unis au Proche-Orient sont renversantes et d’accès public. Il n’y eut pas de «conspiration» obscure et secrète, une expression moqueuse qui est souvent utilisée par des gens qui veulent railler la représentation d’une relation des neocons avec la guerre. Mais dans le domaine de la politique, comme le faisait remarquer George Orwell, « il faut un effort constant pour voir ce qui vous pend au nez ». On serait en droit d’espérer que les Américains, dans leur autoproclamé «pays des hommes libres», ne devraient pas craindre de discuter honnêtement des dessous et des motivations pour la guerre d’Irak et de la politique des Etats-Unis au Proche-Orient en général. Ce n’est qu’en comprenant la vérité que les Etats-Unis pourront peut-être prendre les mesures correctrices adéquates au Proche-Orient; à défaut d’une pareille compréhension, la catastrophe se rapproche de façon inquiétante.

Pour créer une politique moyen-orientale dans l’intérêt des Etats-Unis et de leur population, il est apparemment essentiel d’avoir une vue claire de la situation. Des individus qui dans leurs analyses se trompaient complètement, comme c’était le cas pour les néoconservateurs dans leurs prises de position publiques, ne devraient pas participer à l’élaboration de la politique dans ce domaine. Par ailleurs, l’axe principal de la détermination d’une pareille politique devrait être mis sur les intérêts des Etats-Unis, sans interférence des intérêts d’autres pays. Des individus, ayant des relations étroites avec des Etats étrangers, ne devraient pas participer à l’élaboration de la politique américaine dans des domaines qui concernent les intérêts de ces Etats. C’est un conflit d’intérêts évident. Aucune de ces affirmations ne signifie que les Etats-Unis ne doivent pas réfléchir à la moralité internationale – étant entendu que tous les pays doivent être mesurés à la même aulne – mais on ne peut pas attendre des Etats-Unis qu’ils poursuivent une politique qui renforcerait la sécurité de certains pays étrangers au détriment de leurs propres intérêts. Un pareil principe de base devrait être valable pour Israël comme pour tous les autres pays. Lorsqu’il devient évident que les intérêts des Etats-Unis sont sacrifiés au profit d’un autre pays, des Américains ne devraient pas se laisser dissuader de démontrer cela. La survie à proprement parler des Etats-Unis et de leur population pourrait en dépendre. (p. 372 ss.)

Rien ne garantit l’application d’une guerre contre l’Iran ni les aspects complémen­taires de l’agenda de guerre des néoconservateurs. Cependant, au vu de la rhétorique qui s’exprima au printemps 2008, une pareille guerre parut être une possibilité indubi table du gouvernement Bush à son déclin. Vu la position de dur de McCain et de sa proximité des neocons, il apparaît que la probabilité d’une guerre contre l’Iran serait encore plus grande s’il était élu. Et un pareil engagement ne pourrait pas non plus être exclu sous Obama ou Clinton malgré leur critique de la guerre de l’Irak. On peut dire avec certitude que – bien que la politique moyen-orientale des neocons a une longue histoire – cette poli tique, et les neocons eux-mêmes, sont loin de devenir de l’histoire. (p. 382)

Source : Stephen J. Sniegoski. The Transparent Cabal. The Neoconservative Agenda, War in the Middle East, and the National Interest of Israel. Norfolk Virginia 2008. ISBN 978-1-932528-17-6

Traduction : Horizons & Débats






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Lire:
The war on Iraq: Conceived in Israel, Stephen Sniegoski
Michael Collins Piper
James Petras