Moins d'argent juif de New York pour Obama, plus d'argent juif de Las Vegas pour Romney
When Barack Obama ran for president in 2008, no major U.S. corporation did more to finance his campaign than Goldman Sachs. This election, none has done more to help defeat him.
• Principaux bailleurs de fonds de la campagne d'Obama en 2008, cadres et employés de la célèbre banque d'affaires new-yorkaise ont retourné leur veste.
The Wall Street Journal |Liz Rappaport |24 octobre 2012
Lorsque Barack Obama s’est
lancé dans la course à la présidence en 2008, aucune grande société
américaine n’a davantage contribué au financement de sa campagne que Goldman Sachs. Cette année, aucune
n’a fait davantage pour contribuer à sa défaite. Révulsés par ce qu’ils considèrent
comme des attaques contre leur activité et leur réputation, cadres et employés de Goldman
Sachs ont en majotité abandonné M. Obama et constituent aujourd’hui les principaux
soutiens financiers du candidat républicain Mitt Romney et du parti conservateur.
Les employés de Goldman Sachs ont donné plus de 1 million de dollars à Obama en 2008. Pour cette élection, ils n'ont versé que 136 000 dollars
pour la campagne du président – soit moins que ce que Obama a collecté auprès des employés du département d’Etat. Et ils n’ont rien donné au principal super PAC [comité d'action politique] démocrate qui soutient la réélection du président. En revanche, les employés de Goldman Sachs ont donné 900 000 dollars pour la campagne de Romney, et 900 000 dollars de plus au super PAC créé pour l’aider.
Preuve de caractère radical de ce revirement, cela faisait vingt-trois ans que la banque d'affaires new-yorkaise était le premier bailleur de fonds des démocrates.
Afflux de soutiens pour Romney
Au cours de nos entretiens avec
plus d’une douzaine de responsables de Goldman Sachs, beaucoup ont déclaré s’être sentis trahis par les démocrates du Congrès et par la Maison-Blanche, qu’ils considéraient depuis des années comme des alliés.
Jim Donovan, un banquier auparavant responsable des relations de Goldman Sachs avec Bain Capital, la société de capital investissement fondée par Mitt Romney, a contribué à attirer l’attention de ses collègues sur le candidat républicain. "En tant qu’ami de longue date de Mitt et de sa femme Ann, je peux attester que ses convictions et sa détermination à rétablir l’économie américaine sont aussi solides que le sont ses valeurs, explique M. Donovan, en charge des investissements personnels de Mitt Romney chez Goldman Sachs. C’est pourquoi on a observé un tel afflux de soutiens pour Mitt, dans
tous les secteurs."
Les cadres supérieurs de
Goldman Sachs expliquent que si la Maison-Blanche a commencé à susciter des grincements de dents, c’est parce que la banque pensait qu’elle serait consultée lorsque le gouvernement Obama commencerait à mettre au point de nouvelles réglementations pour répondre à la crise financière. Ce ne fut pas le cas. Au contraire, ils ont été pris de court par une mesure surnommée la "règle Volcker",
qui porterait atteinte à l’une des activités les plus lucratives de Goldman.
Les cadres de Goldman, notamment ceux qui ont réuni des millions de dollars pour l’élection de M. Obama en 2008, soulignent qu'ils se sont également sentis offensés par la rhétorique populiste du président, et notamment par sa célèbre saillie à propos des "Fat Cats de Wall Street" [les gros bonnets de la finance].
Le revirement de Goldman Sachs est devenu patent lors d’une collecte de fonds en faveur de Mitt Romney organisée en mai 2011 à l’hôtel Ritz-Carlton de Manhattan, non loin du siège de la banque d'affaires à Battery Park. Le déjeuner privé réunissait tellement de cadres supérieurs de la banque que les gens l'ont décrit comme le "bal des débutantes" de Mitt Romney – son introduction dans le beau monde.
Le changement d'allégeance de Goldman Sachs reflète un retournement de plus grande ampleur du secteur de la finance, qui constituait autrefois une source majeure de financements pour le parti démocrate.
Les employés de JPMorgan Chase, Citigroup, Bank of America, Morgan Stanley et Goldman Sachs ont versé 3,5 millions de dollars à M. Obama en 2008. Pour la campagne de 2012,ils lui ont donné 650 000 dollars, contre 3,3 millions de dollars pour M. Romney.
La banque qui embarrasse les politiques
Le "gouvernement Sachs", comme l’ont baptisé les détracteurs de la banque, voient depuis longtemps ses cadres passer de Wall Street à Washington. Goldman Sachs a ainsi donné deux anciens ministres des Finances – le démocrate Robert Rubin et le républicain Henry Paulson – ainsi qu’un ex-sénateur, l’ancien directeur général Jon Corzine, un démocrate du New Jersey.
Le mariage de la finance et de la politique a commencé dans les années 1930 [pendant la Grande Dépression] avec Sidney Weinberg, un self-made-man qui dirigea Goldman pendant trois décennies et fut l’un des principaux collecteurs de fonds pour le président démocrate Franklin D. Roosevelt [Président de 1933 à 1945]. Avec la bénédiction de M. Roosevelt, il constitua le Business Advisory and Planning Council, un organisme professionnel qui présentait des cadres à des
responsables gouvernementaux.
Depuis que le Center for Responsive Politics [organisme de recherche non partisan qui s’intéresse au rôle de l’argent en politique] a commencé à suivre les donations électorales consenties par les employés de sociétés en 1989, les employés de Goldman ont versé plus de 22,4 millions de dollars au parti démocrate et à ses candidats. C’est la somme la plus importante parmi les employés de toutes les sociétés, d'un niveau comparable aux montants versés par les plus grands syndicats. Goldman se trouve ainsi entre les 18,5 millions de dollars de l’AFL-CIO [principale centrale syndicale américaine] et les 27,5 millions de dollars du syndicat automobile
United Auto Workers. C’est l’American Federation of State, County and Municipal Employees [le plus gros syndicat des employés du secteur public] qui est le principal donateur pour les démocrates, avec 45 millions de dollars.
En mars, le PDG de la société, Lloyd C. Blankfein, a envoyé un mail à tous les employés de Goldman pour les encourager à faire des dons au PAC de Goldman, qui ne verse rien aux candidats à la présidentielle. M. ;Blankfein se présente comme un démocrate, mais n’a pas donné grand-chose au parti depuis sa contribution de 35 000 dollars en 2007.
En effet, après la crise financière, Goldman Sachs est devenue gênante sur le plan politique, son nom étant de plus en plus souvent associé à la cupidité et aux rémunérations excessives. Les hommes politiques des deux partis ont alors commencé à refuser les dons.
Dans le même temps, les cadres de Goldman se plaignaient de ne pas être entendus par Washington, notamment au sujet de la loi Dodd-Frank de réglementation des services financiers, soutenue par Obama et les élus démocrates du Congrès. Les analystes affirment que les nouvelles règles – comprenant des exigences sur les réserves de liquidités dont les banques doivent disposer, des restrictions sur l’utilisation des produits dérivés et des limitations de la prise de risque – ont restreint les bénéfices des banques au cours des deux dernières années.
Wall Street a pesé de tout son poids contre les nouvelles règles, mais de nombreux investisseurs ont en réalité été rassérénés par le renforcement de la surveillance. Les actions de Goldman ont gagné 35% depuis octobre 2008, alors qu'elles étaient au plus bas.
Il y a quatre ans, Goldman
a bénéficié de l’argent du plan de sauvetage fédéral des banques – argent dont la société disait à l’époque ne pas avoir besoin. Ce capital a pourtant contribué à restaurer la confiance des investisseurs, mais a contraint Goldman à rendre des comptes aux autorités de réglementation.
Une partie de la nouvelle
loi, la "règle Volcker", était conçue pour limiter la prise de risque, et empêcher notamment les "négociations pour compte propre", c'est-à-dire le fait pour les banques de négocier pour leur propre compte plutôt que pour celui de leurs clients.
Bien que cette règle ne soit pas encore entrée en vigueur, Goldman a d’ores et déjà mis fin à ses activités pour compte propre. Ces activités généraient environ 200 millions de dollars de chiffre d’affaires par trimestre et pouvaient représenter, certaines années, jusqu’à 10 % du chiffre d’affaires.
La règle ne ciblait pas Goldman, mais elle a davantage touché la société que d’autres firmes de Wall Street, car Goldman Sachs ne propose pas de services de détail, comme des cartes de crédit ou des crédits immobiliers hypothécaires, qui
permettraient de compenser le manque à gagner.
Goldman accusée de "cupidité éhontée"
En avril 2010, la Securities and Exchange Commission [l’autorité américaine des marchés financiers] a accusé la société de fraude. La SEC a déclaré que la banque avait induit en erreur certains clients en leur vendant des titres adossés à des créances hypothécaires quelques mois avant l’effondrement du marché de l’immobilier. Elle affirmait qu’il était illégal de ne pas révéler qu’un autre client, un fonds spéculatif, avait contribué à concevoir les titres alors qu'il pariait lui-même sur la chute du marché immobilier.
A la suite des accusations de la SEC, les démocrates ont convoqué M. Blankfein et d’autres cadres de Goldman Sachs pour des auditions au Congrès. Le sénateur démocrate du Michigan, Carl Levin, a accusé Goldman de "cupidité éhontée" et, un an plus tard, de mensonge face au Congrès. Goldman a accepté de payer une amende de 550 millions de dollars pour solder la plainte. La société a reconnu des erreurs, mais aucune fraude. Le ministère de la Justice a déclaré en août qu’il n’enquêterait pas sur l’accusation de M. Levin d’outrage au Congrès.
Mais, pour beaucoup, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase est tombée deux semaines plus tard, fin avril 2010. Lors du dîner annuel des correspondants de la Maison-Blanche, le président a fait une plaisanterie aux dépens de la société ;: "Toutes les blagues de ce soir vous sont offertes par nos amis de Goldman Sachs, a plaisanté M. Obama, faisant référence aux accusations de la SEC. Ne vous en faites pas – ils gagnent de l’argent qu’elles vous fassent rire ou non."
Un an plus tard, les cadres supérieurs de Goldman organisaient une collecte de fonds en faveur de Mitt Romney au Ritz-Carlton, qui attirait 80 personnes. L’événement a permis de récolter environ 70 000 dollars. Pour les cadres de Goldman, ce qui comptait avant tout, c’était qu’il devenait acceptable de soutenir le candidat républicain.
Muneer Satter, alors associé de Goldman, a encouragé ses collègues à ouvrir leurs portefeuilles. Vivant à Chicago, M. Satter soutenait M. Obama avant sa campagne présidentielle de 2008. Il avait également fait un don pour participer aux efforts de M. ;Romney visant à remporter les suffrages républicains cette année-là, sans succès.
Aujourd'hui, M. Satter soutient M. Romney. Il a donné 310 000 dollars à un super PAC partisan de Romney. "Il y a des gens des deux tendances et il y en a toujours eu chez Goldman", déclare-t-il en soulignant qu’il pense que M. Romney est le plus à même de sauver l’économie et la nation.
Henry Cornell, un associé de Goldman, a donné des fonds à M. Obama en 2008. Aujourd’hui, il soutient ouvertement M. Romney. Peu après l’annonce de sa candidature à la présidence, M. Cornell lui a envoyé un chèque de 2 500 dollars.
En mai, M. Cornell a organisé un dîner de collecte de fonds en faveur de Mitt Romney dans son appartement, au cœur du très chic quartier de l’Upper East Side à Manhattan. Il y avait quatre tables, accueillant chacune 10 personnes à 75 000 dollars le couvert. Parmi les convives se trouvait M. Cohn, le président de
Goldman, qui n’avait pas payé pour être présent ce soir-là.
Bruce Heyman, un cadre de Goldman âgé de 32 ans vivant à Chicago, est l’un des rares partisans déclarés d’Obama dans la société. "Je suis sensible aux émois de Wall Street, explique-t-il. Mais si vous observez les faits, M. Obama défend le monde des affaires.”
M. Heyman travaille en tant que principal collecteur de fonds pour Obama, et sa femme participe à l’organisation de la campagne de réélection du président dans l’Illinois. En août dernier, Bruce Heyman faisait partie de la poignée de cadres de Goldman présents à Charlotte, en Caroline du Nord, pour assister à la convention nationale démocrate.
Le soir du discours inaugural de l’ancien président démocrate Bill Clinton, M.Heyman a rencontré deux autres cadres de Goldman Sachs : Jennifer Scully-Lerner et Jake Siewert, ancien allié de M. Clinton et du ministre des Finances Timothy Geithner. Ce soir-là, ils se sont amusés de leur statut d’uniques représentants de Goldman Sachs à la convention démocrate.
The public opinion
pollsters are telling the world that the race for the White House
between President Obama and the Republican Party candidate Willard
“Mitt” Romney is still too close to call, but Obama has already lost the
election when it comes to the elitist bankers and officials of the
semi-secret Bilderberg Group.
Bilderberg held their annual meeting in Chantilly, Virginia at the
end of May. Romney reportedly attended the meeting, but Obama did not.
Events since then leave little doubt that a key sector of the ruling
elite of the NATO countries now want Obama out, and Romney in.
This development, if confirmed, is very ominous for world peace.
Obama was the Bilderberg candidate of 2008, but the financiers now think
he has outlived his usefulness. Many key groups in the Democratic Party
have been antagonized by Obama’s repeated betrayals. Internationally,
Obama’s trademark color revolutions have been stopped by the courageous
resistance of Syria and its allies. Given Russian and Chinese refusal to
approve aggression against Syria, the NATO elites want to go back to a
Bush-Cheney confrontation policy.
Romney has been running as the biggest warmonger in either party,
attacking the trigger-happy Obama as a weakling. Romney says that he
wants to option of a sneak attack against Iran in his hands, and not
just on the table, as Obama says. Romney also proclaims that Russia
under Putin is the number one geopolitical enemy of the US. Romney has
signaled that he would junk the latest START (Strategic Arms Reduction
Treaty) between the US and Russia - one of the few results of Obama’s
“reset” - thus starting a new nuclear arms race. Romney is also calling
for 100,000 more troops to be added to the Pentagon’s forces.
For his foreign policy advisors, Romney has turned
overwhelmingly to pro-Israel neocons who are veterans of the
catastrophic foreign policy of the Bush-Cheney years. Of 40 key advisors
identified so far, over 70% are known Bush-Cheney warmongers. “More
enemies, fewer friends” has, according to The Nation magazine, emerged
as the slogan of this clique.
Romney’s list includes Robert Kagan of the infamous neocon family;
his brother planned the Iraq surge of 2007. John Bolton is one of the
most abrasive and aggressive of the neocon cabal. Eiiot Cohen was top
counselor to Condi Rice at the State Department in 2007-2009. Most of
these figures were part of the Project for a New American Century and
its successor, William Kristol’s Foreign Policy Initiative. Another is
Cofer Black of the CIA, who presided over so many intelligence failures
but who is now again angling for a top job. Then there is Robert Joseph,
who added the demonic 16 words to Bush’s State of the Union in 2003,
falsely accusing Iraq of seeking nuclear materials in Niger. It is
almost certain that not one of Romney’s foreign policy team considers
the Iraq war to have been a mistake.
As TheNew York Times reported in early April, Romney has
been a close friend of Israeli Prime Minister Binyamin “Bibi” Netanyahu
since 1976, when both worked together at the Boston Consulting Group.
Since then, Romney and Netanyahu have been joined at the hip, with
Romney getting political advice from Bibi when he was Governor of
Massachusetts, and Bibi calling Romney for financial expertise in
designing sanctions and other economic warfare measures against Iran.
Romney has not made a secret of this 36-year relationship: in one
television debate he boasted that he would never do anything regarding
the Middle East without getting approval from Netanyahu. As Romney
advisor and neocon Dan Senor (who was the spokesman for the horrific US
occupation of Iraq) tweeted recently, “Mitt-Bibi will be the new
Reagan-Thatcher” This foreshadows even more ambitious US-Israeli
operations against countries like Iran, in contrast to the mutual
dislike between Obama and Bibi.
Some of the Bilderbergers began undercutting Obama as soon as their
own gathering ended. Reactionary columnist Peggy Noonan wrote a column
for the Washington Post announcing that the Obama regime was
collapsing like a house of cards. Wall Street operative Steven Rattner,
the car czar who had managed the bankruptcy of the US auto industry
Obama, betrayed his old boss by telling a television audience that
Obama’s approval is in free fall. Itamar Rabinowitz of Israel, another
Bilderberg invitee, ranted that Obama should have attacked Syria long
ago, so any loss of life there now would be due to White House inaction.
Bill Clinton, supposedly an Obama supporter, is doing
everything possible to sink him. Bill and Hillary Clinton hate Obama
because he robbed them of the White House in 2008. As long as Bilderberg
was backing Obama, the Clintons had to bite their tongues. Now that
Bilderberg has turned against Obama, the Clintons can act out their
hatred to the utmost. Bill Clinton is saying that it is not right to
criticize Romney because of his work as a Wall Street asset stripper,
shutting down factories and destroying jobs, lives, and communities to
gain huge profits. Clinton also says that the Bush-Cheney tax cuts for
rich parasites must be continued. With this, two of Obama’s meager stock
of talking points for the election have been undercut.
Numerous scandals and potential scandals against Obama have emerged.
Reporters Jo Becker and Scott Shane of the New York Times, using leaks
from top White House officials, on May 29 portrayed Obama’s “Terror
Tuesdays,” when the President meets with his advisors to decide which
alleged terrorists the CIA will kill without trial using drones over
Pakistan, Yemen, and other countries. Obama signs the kill orders
himself. Obama’s campaign slogan of 2008 may have morphed to “hope and
change - and death warrants.” Sometimes the victims are US citizens. The
article makes clear that Obama prefers killing his targets to capturing
them, since sending them to Guantanamo Bay reminds voters that he broke
his promise to shut down that infamous prison. Much the same story is
told in David Klaidman’s new book Kill or Capture. Killing a US citizen
without a court verdict constitutes extra-judicial murder under US law,
so Obama is now vulnerable to charges - especially if his Attorney
General Eric Holder is forced to resign, which may happen soon.
Also using leaks, David Sanger of The New York Times has
published Confront and Conceal, a book about Obama’s Operation Olympic
Games, a joint US-Israeli campaign of cyber-warfare against Iran. This
involved the creation of new and destructive computer viruses, some of
which have supposedly escaped into the world wide web.
Revelations like these, coming from newspapers that were devoted to
Obama in 2008, are doubly damaging to the White House. For Obama’s
left-liberal antiwar base, they are a reminder that Obama is a more
cynical aggressor than Bush and Cheney. For Republicans, they offer a
chance to condemn Obama for deliberately leaking vital state secrets to
make himself look like a strong leader and thus help his re-election
campaign.
The campaign against Obama for leaking secret information to the
press is being led by Democratic Senator Diane Feinstein of California.
She says the leaks under Obama are the worst she has seen in her 11
years on the Senate Intelligence Committee. A few weeks earlier,
Feinstein had embarrassed Obama by announcing that the Afghan Taliban
were getting stronger - the opposite of what the White House claims.
Obama’s stock among Democratic voters has never been lower. When he
was a candidate, Obama promised he would walk the picket lines himself
to defend the rights of workers. But, in the recent attempt to oust the
union-busting Governor Walker of Wisconsin (a relative of the Bush
family), Obama never lifted a finger to help the workers. Many workers
now say that Obama was not there for them, so they will not be there for
Obama in the November election.
Reactionary reporters are now happy to take risks to insult Obama. A
reporter for the Daily Caller interrupted the President’s press
conference last week with heckling, preventing him from finishing his
speech. The word is out: the wind has changed, and nobody needs to be
afraid of lame duck Obama any more.
PRESIDENTIELLE - La nervosité règnait sur les parquets de Wall Street à l'approche de la présidentielle américaine de mardi, les courtiers espérant, sans trop y croire, une victoire du candidat républicain à la Maison Blanche...
La nervosité règnait sur les parquets de Wall Street à l'approche de la présidentielle américaine de mardi, les courtiers espérant, sans trop y croire, une victoire du candidat républicain à la Maison Blanche, Mitt Romney, face au démocrate sortant, Barack Obama, qui les a déçus.
Après quatre années d'une présidence «particulièrement dure à l'égard du monde de la finance, Obama a perdu Wall Street», résume Christopher Low, de FTN Financial, qui évoque pêle-mêle un arsenal réglementaire très lourd, un personnel politique «agressif» vis-à-vis des entreprises, et le discours très «critique» du président lui-même.
«Un président qui sait retrousser ses manches»
Fondateur du fonds d'investissements Bain Capital, homme d'affaires avant de devenir homme politique, Mitt Romney est au contraire largement perçu sur la place new-yorkaise comme «un homme aux vues politiquement favorables» aux entreprises et au marché, admet Kathy Lien, de BK Asset Management.
Pour Peter Morici, professeur d'économie à l'Université du Maryland, les Etats-Unis ont désormais «le choix entre l'échec et l'inconnu». Or, «l'économie mondiale est au bord de l'effondrement, et cette élection pourrait bien être cruciale si les Etats-Unis veulent éviter une nouvelle Grande Dépression», avance-t-il.
«Obama a été un bon président, il a dépensé 1.400 milliards de dollars» pour sauver l'économie américaine, «et la Fed (la Réserve fédérale américaine) a fait ce qu'elle a pu» pour stimuler la croissance, souligne Stéphane Ventilato, de Banca IMI Securities. «Mais désormais, il faut un président qui sait retrousser ses manches, un président de terrain plus pragmatique pour donner un peu plus de vitalité à la Maison Blanche, à un moment où la situation demande d'agir très vite».
Les perspectives sombres de grandes entreprises américaines accentuent la morosité du marché dans un contexte de reprise économique fragile. D'autant que la menace constituée par le «mur budgétaire», qui combinerait l'expiration de mesures de relance et l'entrée en vigueur automatique de baisses des dépenses publiques, en l'absence d'accord entre démocrates et républicains au Congrès à la fin de l'année, ne semble pas encore en passe d'être évitée.
Un scrutin crucial pour la politique monétaire américaine
Les conséquences d'une victoire du candidat démocrate ou du républicain sur la performance du marché ne sont pourtant pas claires. «Bien que les républicains se présentent comme plus +pro-business+ que leurs opposants», si l'on regarde de près l'évolution de l'indice S&P 500 au cours des deux dernières présidences, «le S&P a plongé de 31,6% sous l'administration de George W. Bush mais s'est apprécié de 59,1% sous M. Obama», remarque Evariste Lefeuvre, de Natixis.
Une victoire de M. Obama «déclencherait certainement une dégringolade du marché à court terme mais il se restabiliserait par la suite», prévoit Mace Blicksilver, de Marblehead Asset Management,«tandis qu'il s'envolerait tout de suite après l'élection de Romney avant d'être mis sous pression». Car pour de nombreux stratèges de Wall Street, au-delà des seules personnalités des candidats et de leur programme en matière de fiscalité, le scrutin du 6 novembre sera crucial pour la politique monétaire des Etats-Unis.
«Si Romney est élu, (le président de la Fed) Ben Bernanke recevra un aller simple pour rentrer chez lui», souligne M. Blicksilver, se faisant l'écho de nombreux courtiers qui prévoient un changement à la tête de l'institution en cas de victoire du candidat républicain. «Or soyons honnête, c'est grâce aux dépenses publiques et aux emprunts» de la Fed que le marché a connu un tel essor depuis trois ans, reconnaît-il.
Depuis l'automne 2008, soit quelques mois avant l'arrivée au pouvoir de M. Obama, la Fed a injecté 2.340 milliards de dollars dans le circuit financier. Elle a annoncé en septembre le lancement d'une troisième vague de rachats d'actifs (QE3).
Avec AFP
• C'est l'homme de tous les records. Le magnat des casinos de Las Vegas, Sheldon Adelson, a d'ores et déjà versé plus de 70 millions de dollars aux républicains. Son objectif : battre Obama à plate couture. Portrait.
Le magnat des casinos Sheldon Adelson, qui pèse un peu plus de
21 milliards de dollars et se trouve dans le collimateur du ministère de
la Justice américain et de la Securities and Exchange Commission [SEC, le
gendarme de Wall Street], vient d’entrer dans l’Histoir : il a déjà
injecté la somme record de 70 millions de dollars dans la campagne
présidentielle républicaine. Et il envisage de donner encore davantage, jusqu’à
100 millions de dollars, d’ici au 6 novembre.
Adelson est la figure de proue de ces nouveaux bienfaiteurs de
l’ère des "super-PAC" [ces comités d’action politique d’un nouveau genre qui
peuvent recevoir des dons sans limites]. Il est de loin le plus gros donateur
de ces supercomités qui ont apporté près de 1 milliard de dollars
supplémentaires aux fonds de campagne traditionnels de Mitt Romney et du Comité
national républicain.
Pourtant, malgré sa colossale force de frappe financière,
Adelson fait très peu parler de lui et demeure un mystère, y compris pour de
nombreux conservateurs.
Durant les deux heures qu’il nous a accordées dans sa suite de
l’hôtel Venetian de Las Vegas, dont il
est le propriétaire, Sheldon Adelson s’est montré dissert. Il va encore monter
en puissance, assure-t-il, et il mettra "tout en œuvre" pour que Barack Obama soit battu.
"Je ne trouve pas bien qu’une élection soit influencée
par des individus", commente-t-il devant
son dîner, une serviette coincée dans son col au-dessus d’une cravate couleur
lavande. "Vous allez donc me demander pourquoi, moi, je le fais. Eh
bien, parce que d’autres individus exercent leur influence sur les élections."
Il veut battre les démocrates – et les battre à la plate
couture. "J'imagine qu’on peut dire que j’ai fait mienne la maxime de Vince
Lombardi [célèbre entraîneur de football américain]: ‘La victoire n’est pas tout, elle est la seule chose qui vaille.’ Je mettrai donc tout en œuvre –dans les limites de la moralité, de l’éthique, de mes principes et de la légalité."
Capitaliste triomphant
Sheldon Adelson a déjà fait don d’une somme trois fois supérieure au précédent record, détenu par le milliardaire George Soros ce dernier s’était délesté de 24 millions de dollars pour tenter de faire battre George W. Bush en 2004. Et les dons d’Adelson s’élèvaient déjà au tiers des fonds totaux dépensés par le candidat républicain John McCain durant toute sa campagne de 2008.
Tout le monde veut l’argent de Sheldon Adelson, qui sait parfaitement pourquoi il est tant courtisé. Mais être aimé pour son argent ne le dérange pas plus que ça.
"Je rencontre tout le monde, même ceux qui ne cherchent que de petits dons”, assure-t-il. Lorsqu’on l’interroge sur d’éventuelles demandes insolites, il rit: "Vous savez, l’argent, c’est de l’argent. Pour moi, toutes les demandes sont identiques&: ce qu’ils veulent tous, c’est de l’argent."
Nous sommes entrés dans l’ère de l’engagement individuel dans la vie politique, une ère où internet est censé avoir démocratisé campagnes et donations. Pourtant, par son influence et sa capacité à soutenir –pour ainsi dire à bout de bras – des candidats et des courants idéologiques, Adelson rappelle plutôt le temps des "barons voleurs" [ces richissimes industriels de la fin du XIXe siècle qui, grâce à leur fortune, exerçaient une énorme influence politique]. Autre paradoxe, le Parti républicain, où beaucoup sont scandalisés par le recul des valeurs traditionnelles, se voit aujourd’hui lourdement dépendant de fonds en provenance directe de Las Vegas, plus connue sous le nom de Sin City, la "ville du péché".
Pour certains, Sheldon Adelson incarne le triomphe de
l’initiative individuelle et du capitaliste omnipotent : un homme capable
de réunir, quand bon lui semble, une assistance comptant quelques-unes des
personnalités les plus importantes du pays. Pour d’autres, il est l’égal des
méchants des films de James Bond, un manipulateur rusé et richissime.
Après McCain et Gingrich, Romney
“C’est l’homme du moment”,
résume un responsable républicain qui l’a rencontré à de nombreuses reprises à
Las Vegas. “Tout le monde se bouscule au portillon pour le
voir : tous les candidats, toutes les équipes de campagne, tous les
représentants des super-PAC. Quand quelqu’un distribue l’argent aussi
généreusement, tout le monde veut sa part du gâteau.”
Sheldon Adelson a beau être installé à trois fuseaux horaires du
centre du pouvoir [la capitale fédérale, Washington], il façonne sans complexe
la course à la présidentielle. C’est lui qui a prolongé l’interminable campagne
des primaires républicaines en maintenant en lice Newt Gingrich, le concurrent
de Mitt Romney, à coups de dons de quelque 20 millions de dollars.
Aujourd’hui, il participe au grand sauvetage de la campagne de
Romney : les super-PAC qu’il soutient devraient consacrer environ
10 millions de dollars par semaine à des spots télévisés dans les Etats
clés d’ici au 6 novembre.
Alors, qu’est-ce qui anime Adelson ? D’abord, se défendre.
Selon lui, un deuxième mandat d’Obama se traduirait par une “ostracisme de
ses opposants” de la part du gouvernement.
Et le milliardaire, qui affirme qu’on l’attaque déjà pour ses activités
politiques, pense qu’il serait en haut de cette liste.
Son groupe, la Las Vegas Sands Corporation, est de fait dans le
collimateur des fédéraux qui enquêtent sur le blanchiment d’argent à Las Vegas
et sur d’éventuelles violations des lois anticorruption par les filiales du
groupe en Chine, dont quatre casinos à Macao. (Au deuxième trimestre
de 2012, Sands a réalisé 85 % de son résultat net, qui s’élève à
2,58 milliards de dollars, en Asie.)
Les fuites sur l’enquête agacent le milliardaire. “Quand je
vois ce qui nous arrive, à moi et à mon groupe, avec ces accusations infondées,
je me dis que ce type de comportement… doit cesser.”
Des articles sont parus en août à la une des quotidiens
prestigieux que sont The Wall Street Journal et The New York Times.
Selon Sheldon Adelson, c’est depuis que sa famille et lui se sont résolument
engagés dans la campagne présidentielle que le gouvernement s’est mis à faire
fuiter des renseignements sur les enquêtes fédérales, qui portent pourtant sur
des faits anciens et dans lesquelles son groupe s’est d’ailleurs montré
coopératif. Ces fuites ont pour but, assure-t-il, de "me rendre
infréquentable, pour qu’on puisse dire aux républicains : ‘Attention à ce type, ne faites pas affaire avec lui,
ne prenez pas son argent.’ Tous les employés gouvernementaux ne sont
pas des balances, mais toutes les balances sont des employés gouvernementaux."
Ami d'Israël, ennemi des syndicats
Deuxième motivation d’Adelson : avoir des amis haut placés.
Si Romney est élu, Adelson bénéficiera d’un puissant allié sur les deux
problèmes qui lui tiennent le plus à cœur : la sécurité et la prospérité
d’Israël, et l’opposition au syndicalisme, en particulier au projet de loi sur
le "card check", qui faciliterait
l’organisation des travailleurs. Les casinos de Sheldon Adelson sont, de fait,
les seuls du Strip de Las Vegas à ne pas avoir de représentation syndicale.
"Il n’a pas besoin d’accès privilégié [aux politiciens
conservateurs], il l’a déjà, commente le
responsable républicain précité.Quand les candidats s’assoient
autour d’une table avec lui, ils ne parlent pas seulement de cette élection-là,
ils parlent aussi de l’avenir d’Israël. Adelson a les idées claires et il a
l’argent."
Le milliardaire dit avoir récemment tenu les propos suivants à
Mitt Romney : "Laissez-moi vous dire une chose : je ne cours pas
après un poste d’ambassadeur. Je ne cours après rien, si ce n’est – si
j’ai la chance d’être de nouveau invité à Hanoukka à la Maison-Blanche –
deux galettes de pommes de terre. A la dernière où je suis allé, il n’y en
avait plus." Il est allé à "toutes les célébrations de Hanoukka durant les deux mandats de Bush. Mais la
dernière fois, ils étaient à court… de latkes."
Il y a aussi, troisième motivation, sa haine d’Obama. Malgré son
immense richesse, Sheldon Adelson est mû, en partie, par les mêmes
préoccupations que le conservateur lambda. Il est inquiet de voir "quiconque
mettre en place un gouvernement de l’ombre, qui n’a de comptes à rendre à
personne… Que sont les ‘tsars', sinon des ministres bis chargés du Commerce,
des Affaires étrangères et de l’Intérieur ?[Dans la politique américaine, le terme "tsar" désigne les hauts
responsables de l’exécutif dont la nomination ne dépend que du président.] Ils
ne sont soumis à aucune règle. Obama répond que Bush en faisait autant. Mais ce
n’est pas ainsi que doit fonctionner un gouvernement."
Entrepreneur compulsif depuis l'âge de 12 ans
Comme bien d’autres acteurs de l’industrie du jeu et du
divertissement, Adelson en veut encore à Obama d’avoir déclaré, trois semaines
seulement après son investiture, que les huiles de la finance ayant bénéficié
du plan de sauvetage ne devaient pas en profiter "pour s’offrir un voyage à
Las Vegas ou aller assister au Super Bowl sur le dos du contribuable".
"C’est à partir de là que Las Vegas a commencé sa
dégringolade, déplore le milliardaire. Et
il a le culot de venir ici ensuite chercher des fonds! Qu’il suive donc
lui-même ses propres conseils.Il m’a fait du tort. Il a fait du tort aux 200 000 personnes qui dans cette ville travaillent dans le secteur du
tourisme."
Fils d’un
chauffeur de taxi de Boston et d’une couturière, Adelson est
entrepreneur depuis l’âge de 12 ans –il avait alors acheté, pour 200
dollars, le droit exclusif de vendre des journaux devant l’entrée du
personnel d’un grand magasin de Boston. Il dit avoir exercé une bonne
cinquantaine de métiers depuis, de vendeur de bagels à greffier, de
courtier en crédits immobilier à conseiller en patrimoine, en passant
par exploitant d’une compagnie de charters. C’est en créant le grand
salon d’informatique Comdex, qui fut longtemps un rendez-vous très couru
du secteur, qu’il a commencé à faire fortune.
Sheldon
Adelson apparaît de plus en plus comme l’impresario de la droite
américaine, soutenant par ses dons des causes qui vont au-delà de la
politique classique, par exemple des organisations engagées dans des
sujets comme la réforme du marché du travail, la réforme du droit civil
ou la défense d’Israël. Miriam, son épouse depuis vingt et un ans,
médecin spécialisé dans la toxicomanie et les addictions, forme avec lui
un tandem dans nombre d’initiatives politiques et philanthropiques.
Elle a d’ailleurs assisté à notre entretien par téléphone depuis
l’Adelson Clinic, un centre de désintoxication que le couple a fondé à
Las Vegas ; il en existe un autre à Tel-Aviv, et les Adelson ont
également participé à la création d’un troisième centre à Macao.
"Le problème dans l’éducation et dans la presse, c’est que tout le monde est à gauche"
En Israël, la famille Adelson a par ailleurs créé un journal conservateur gratuit Israel HaYom, qui, à l’instar de Mitt Romney, soutient ardemment le Premier ministre Benyamin Nétanyahou. "Nous sommes trop objectifs, estime Sheldon Adelson. Nous
avons voulu faire un journal objectif et mesuré, les autres
publications sont tellement à gauche. Le problème dans l’éducation et
dans la presse, c’est que tout le monde est à gauche."
Adelson
a étendu son réseau politique notamment grâce aux voyages que son
épouse et lui ont faits en Israël, aux côtés de parlementaires, par
l’intermédiaire de l’American Israel Public Affairs Committee [AIPAC, le
lobby pro-israélien aux Etats-Unis].
“J’ai accompagné 205 députés et sénateurs en Israël, précise-t-il. Vous
en déduirez donc que j’ai beaucoup d’amis. Et pourquoi ai-je avec eux
des relations amicales ? Parce que je ne leur ai jamais rien demandé,.
Du coup, ils me disent tous :‘Vous êtes bien le seul à faire quelque chose pour nous sans jamais rien demander.’”
De
son propre aveu, Adelson est resté longtemps apolitique, jusqu’à ce
qu’un ami l’invite à assister à sa première convention politique, la
convention nationale démocrate de 1988, à Atlanta.
"Cela
ne m’a pas beaucoup plu. Partout où j’allais, que ce soit au café, dans
les allées, dans les ascenseurs, ils ne parlaient tous que du poste
qu’ils décrocheraient quand Michael Dukakis[le candidat démocrate de l’époque]serait élu à la Maison-Blanche,
se souvient le milliardaire. J’ai trouvé ça répugnant."
Alors, en 1992, il s’est rendu à la convention nationale républicaine à Houston. “Je n’ai pas entendu une seule personne parler de ce qu’elle allait obtenir, assure-t-il. C’étaient
des gens dignes, bien élevés. Je me suis dit : ‘Je n’ai rien à voir avec ces énervés d’Atlanta, Ce n’est pas moi.’ C’est
comme ça que je me suis converti. Et, comme j’avais donné 100 000
dollars aux démocrates, pour compenser et me racheter, j’ai donné
100 000 dollars aux républicains."
Son
statut de généreux donateur lui vaut pas mal de mauvaise presse.
"Est-ce que cela me fait de la peine, est-ce que je me sens humilié ?fait-il mine de s’interroger. Certes, je ne suis pas content de ces articles parce que ce sont des tissus de mensonges. Je ne veux pas que mes deux fils(âgés de 13 et 15 ans) en pâtissent et je ne veux pas que les gens
disent :‘Je ne veux rien avoir à
faire avec cet homme.’ Mais j’ai une conviction : il faut défendre ce en quoi on croit, même quand on est seul à le faire."
"Je suis l’exemple du milliardaire qui s’est sorti seul de la misère"
Pour
autant, Adelson dit ne pas regretter d’avoir fait publiquement la
plupart de ses dons, même s’il lui eût été possible de les faire à des
comités dont l’identité des bienfaiteurs n’est pas rendue publique.
“Je n’ai pas coutume de faire des cachotteries. Je suis fier de mon nom.
Fier de ma réputation. Je suis fier de ma famille et de son histoire.
Je suis l’exemple du milliardaire qui s’est sorti seul de la misère."
Il
ne se cache pas du premier gros don qu’il a fait dans cette campagne.
"J’ai donné 5 ou 10 millions – je ne sais plus exactement – à Newt
Gingrich.Je me suis dit :‘Cher moi' (c’est comme ça que je m’adresse à moi-même),‘Cher moi, qu’as-tu à cacher ?’ Et je lui ai donné le chèque. Je n’en attendais rien.
Encore moins ce qui m’arrive aujourd’hui, ce rejet, ces critiques."
“Je les ai prévenus : ‘Attention, mon nom associé au vôtre pourrait vous faire plus de tort qu’autre chose.’ A
cause de Freedom’s Watch [un think tank de Washington très proche de
l’ancien gouvernement de George W. Bush auquel le milliardaire anfait
des dons en 2008 – cette organisation a aujourd’hui disparu].Les syndicats ont rué dans les brancards et s’en sont pris à moi.
Ilsnsous-entendaient que j’étais un parrain mafieux. Alors je dis [aux
candidats qui sollicitent des dons] :‘Vous pouvez
changer d’avis.’ Ce à quoi ils ont répondu :‘Non, nous voulons bien de votre argent.'"
Selon
certains de ses amis, Sheldon Adelson apprécie désormais tellement son
rôle qu’il envisage de continuer à jouer les bons Samaritains pour les
candidats républicains de 2016. "Je serai toujours là,proclame-t-il joyeusement. Mon portefeuille est résolument du même côté que mes idées."
I cover the world's billionaires for the rest of the 99.9999999%.
Hours before the man they’re backing for the White House debates President Barack Obama, two of Mitt Romney’s biggest supporters, Sheldon Adelson and Harold Simmons, recorded gains in their net worths.
According to Forbes’ Real-Time Billionaires Index, Adelson and Simmons saw their largest assets rise slightly, adding to their fortunes on an otherwise tepid day in the stock market. Adelson, whose $21.2 billion net worth is derived largely from his stake in Las Vegas Sands Corp., added about $400 million to his coffers following his company’s 2.1% rise to close at $45.84 on the New York Stock Exchange. Simmons, worth $6.8 billion, gained about $46 million on the modest performances of his two largest assets, Valhi Inc. and Titanium Metals Corp.
As my colleague Clare O’Connor pointed out in a story earlier this month detailing some of the largest disclosed backers of each presidential candidate, the 78-year-old Adelson is by far the biggest donor to the Republican cause and Romney. To date, the Las Vegas casino magnate and his wife, Miriam, have given $36.25 million to GOP-affiliated causes, including the now-defunct Newt Gingrich super
PAC, Winning Our Future. Adelson told reporter Steven Bertoni last February that he was willing to give in excess of $100 million to put a Republican in the White House.
“I’m against very wealthy people attempting to or influencing elections,” he said to FORBES. “But as long as it’s doable I’m going to do it… I’m proud of what I do and I’m not looking to escape recognition.”
FORBES estimates on political giving are based on publicly available documents through the Federal Election Commission. Based on current disclosure practices, political donations can be funneled through nonprofits that do not have to disclose their benefactors.
Simmons, the second-largest Republican donor, and his wife, Annette, have given about $15.7 million to Republican causes, including conservative super PACs Restore Our Future and American Crossroads. In March, Simmons told the Wall Street Journal that he planned to donate $36 million before the elections in November, which amounts to little more than a daily fluctuation in net worth for
the 80-year-old raw materials tycoon.
(JTA) -- Casino mogul Sheldon Adelson and his wife,
Miriam, for a second time have given $10 million to a super PAC
supporting Mitt Romney.
The donation to Restore Our Future came in during the first half of
October, Federal Elections Commission filings show, according to
reports.
On Oct. 25, the Adelsons said they made their second donation to the
super PAC to "help level the playing field." Late last month,
billionaire George Soros pledged $1 million to a Super PAC supporting
President Obama.
The Adelsons have given $47 million in support of Republican candidates this election year, Reuters reported.
Earlier this month, the couple gave $500,000 to the Patriot
Prosperity super PAC supporting Rabbi Shmuley Boteach's bid for Congress
in New Jersey’s 9th Congressional District.
Super PACs can raise unlimited sums from corporations, unions and
other groups, as well as individuals, and indirectly support a political
candidate. They cannot by law coordinate with the candidate's official
campaign.
Adelson, 79, who reportedly is worth about $20 billion, told Politico
last month that he planned to spend up to $100 million, or "whatever it
takes," to defeat Obama.
Forbes has confirmed that billionaire Sheldon Adelson,
along with his wife Miriam, has donated $10 million to the leading Super PAC supporting presumptive Republican presidential nominee Mitt Romney–and that’s just the tip of the iceberg. A well-placed source in the Adelson camp with direct knowledge of the casino billionaire’s thinking says that further donations will be “limitless.”
Adelson, who has built Las Vegas Sands
into an global casino empire, will do “whatever it takes” to defeat Obama, this source says. And given that Adelson is worth $24.9 billion–and told Forbes in a recent rare interview about
his political giving that he had been willing to donate as much as $100 million to his initial presidential preference, Newt Gingrich–that “limitless” description telegraphs potential nine-digit support of Romney.
Adelson, this source continues, believes that “no price is too high” to protect the U.S. from what he sees as Obama’s “socialization” of America, as well as securing the safety of Israel. He added that Adelson, 78, considers this to be the most important election of his lifetime.
In an interview with me in February, Adelson said that he’d likely shift his financial support to the Republican front-runner if Gingrich dropped out of the race–which he did in May. Now Romney is positioned to reap Adelson’s largess. Thanks to the Citizens United decision, there are no curbs on how much Adelson could give the pro-Romney Super PAC, Restoring Our Future. Given that he’s one of the 15 richest people in the world, the Sands chairman could personally bankroll the equivalent of entire presidential campaign–say, $1 billion or so–and not even notice. (The $10 million donation he just made to Romney is equivalent to $40 for an American family with a net worth of $100,000.)
Adelson, ironically, has made more money during the Obama administration than just about any other American, based on Forbes tabulations. He had previously told me that just because he made money under Obama, it doesn’t mean he thinks the president is doing the right thing.
Does Adelson feel guilty about one American potentially steering the fate of the presidential election? “I’m against very wealthy people attempting to or influencing elections,” Adelson told me in February.
“But as long as it’s doable I’m going to do it. Because I know that guys like Soros have been doing it for years, if not decades. And they stay below the radar by creating a network of corporations to funnel their money. I have my own philosophy and I’m not ashamed of it.”
Adelson is an Israel hawk who has donated hundreds of millions of dollars to Jewish causes. He also is also fiercely fighting against what he sees as Obama’s socialization of America. As he explained to me this winter:
“What scares me is the continuation of the socialist-style economy we’ve been experiencing for almost four years. That scares me because the redistribution of wealth is the path to more socialism, and to more of the government controlling people’s lives. What scares me is the lack of accountability that people would prefer to experience, just let the government take care of everything and I’ll go fish or I won’t work, etc. U.S. domestic politics is very important to me because I see that the things that made this country great are now being relegated into duplicating that which is making other countries less great. … I’m afraid of the trend where more and more people have the tendency to want to be given instead of wanting to give. People are less willing to share. There are fewer philanthropists being grown and there are greater expectations of the government. I believe that people will come to their senses and not extend the current Administration’s quest to socialize this country. It won’t be a socialist democracy because it won’t be a democracy.”
If Romney gets tough on Israel’s defense and continues to repeat his small government, free market message, he could find that the war chest backing his efforts is, well, limitless. It will be interesting to see how Obama’s billionaire backers –who have so far been reticent to match GOP efforts–will respond.
(Reuters) - Top Republican donors Sheldon Adelson and his wife gave
another $10 million to the "Super PAC" backing Republican presidential
candidate Mitt Romney in October, saying they hoped to "level the
playing field" with Democrats ahead of the November 6 election. In a campaign year of unprecedented contributions, Adelson and his wife Miriam have stood out above the rest.
The
79-year-old billionaire chairman of Las Vegas Sands Corp, Adelson
emerged as the Republican Party's biggest patron in the 2012 campaign,
pouring at least $47 million into Republican coffers with his wife.
The
Adelsons gave $5 million each to the pro-Romney Super PAC Restore Our
Future, accounting for about half of the fund's cash raised from October
1 through 17, according to Federal Election Commission filings released
on Thursday. The filings are the last disclosures before the November 6
elections.
In a statement on
Thursday, the Adelsons said they were exercising their "privileges" of
free speech to counter the millions of dollars raised by President Barack Obama as well as contributions from liberal billionaire George Soros and labor unions.
"Our
family has felt an obligation to help level the playing field by
providing support to the candidates and causes on the other side of the
equation," according to the statement provided by a Sands spokesman.
A series of U.S. court cases in recent years have shined a spotlight on political spending as a form of free speech.
The
rulings spawned Super PACs, outside groups that can raise and spend
unlimited funds but cannot formally coordinate with official campaigns.
Soros,
a billionaire financier, held the previous political donation record
with $27.5 million contributed to Democrats in 2004. In October, Soros
gave $1 million to the pro-Obama Super PAC.
The
Adelsons have also donated to Super PACs helping Republicans in
Congress. They were the largest donors behind the party's convention in
Tampa, Florida, in late August.
During
the Republican primaries, the Adelsons used their fortune to attack
Romney. They gave up to $20 million to presidential hopeful Newt
Gingrich, who won the South Carolina primary.
The Adelsons became Romney donors in June when the candidate became Obama's remaining Republican challenger.
Forbes estimates Adelson's fortune to be $20.5 billion.
In September, Adelson told Politico he planned to spend up to $100 million, or "whatever it takes," to defeat Obama.
Adelson
may have given another $20 million to $30 million to fundraising groups
that do not need to report their contributors, according to Politico.
Adelson
has also used his contributions to push for a stronger U.S. defense of
Israel's sovereignty. He is a director of the Republican Jewish
Coalition and has called Obama's Israel positions too soft.
In
the previous presidential campaign of 2008, Adelson was a much less
prominent donor, giving about $100,000 to Republican candidates and
party funds, according to the Center for Responsive Politics, a
non-partisan group that tracks spending.
(Additional reporting by Alina Selyukh and Alexander Cohen; editing by Todd Eastham)
The billionaire beat: wealth, entrepreneurs and money in politics.
10/08/2012 @ 3:56PM
Sheldon Adelson, the biggest individual donor of the 2012 election and 12th richest person in America.
This is the web version of a story that appears in the Oct. 22 issue of Forbes.
On the heels of a universally panned debate performance last week,
President Obama had cause to celebrate this past weekend. His team
announced a September fundraising haul of $181 million, just shy of the
all-time monthly record of $190 million set by Obama himself in
September 2008.
Mitt Romney’s team had yet to release his September numbers at the
time of writing, but it may not matter much. He’ll likely make up any
shortfall with unofficial donations — that is, checks written to super
PACs and nonprofits backing the GOP ticket but technically unaffiliated
with the Republican candidate himself.
As of the most recent campaign finance disclosures, Romney-backing super PAC Restore Our Future
counted 38 members of the Forbes 400 rich list among its donors.
Obama-backing group Priorities USA Action, by contrast, had seven
billionaire backers.
With the election drawing near, Romney’s wealthiest, most vocal
financiers are expected to step up their giving. Take, for instance,
Sheldon Adelson. The mogul behind the Las Vegas Sands casino empire and
his wife Miriam are the biggest individual donors of the election,
having spent $36.25 million on GOP-aligned causes. Of this, $10 million
went to Restore Our Future, paying for anti-Obama ads in swing states.
In June, Adelson — the 12th richest person in the country — told my colleague Steve Bertoni
that he’d be willing to spend “whatever it takes” to defeat Obama,
suggesting he’d give $100 million or more. If he plans to make good on
his word, there’s every chance that these millions are being funneled
through nonprofits that don’t have to disclose their benefactors.
It’s for this same reason that the two billionaire bogeymen of the left, industrialists Charles and David Koch, do not appear on the list below. They’re well-known for their antipathy towards the President, holding biannual summits of like-minded rich conservatives to discuss his overthrow. David held a fundraiser for Mitt Romney at his Hamptons estate this summer, inviting his wealthy peers and neighbors to cough up $50,000-a-plate.
Officially, though, neither of America’s richest brothers has donated
to a political group — at least, not one with a paper trail. The
right-wing think tank David founded, Americans for Prosperity, has spent
$30 million so far on ads supporting Republican candidates and
condemning Obama’s record. As a nonprofit, AFP isn’t required to
disclose its donors; the Kochs could have donated some of those
millions, but we’ll never know.
Much of the Las Vegas Sands tycoon’s early outlay went to the
now-defunct Newt Gingrich super PAC Winning Our Future. When the former
Speaker dropped out of the race, the Adelsons switched their allegiance
to Romney, vowing to plough $100 million towards his victory if
necessary. With a net worth of $20.5 billion, it’s not a stretch.
The Texas oilman and his wife told the Wall Street Journalthey’d
happily spend $36 million removing Obama from the White House. So far
they’ve donated almost half that to Restore Our Future as well as Karl
Rove’s conservative super PAC American Crossroads, itself a magnet for
big-spending billionaires.
-Peter Thiel: $4.735 million
The PayPal billionaire and early Facebook investor is the only rich
list member to have given to Ron-Paul backing super PAC Endorse Liberty.
The self-proclaimed libertarian also cut a check to Club For Growth
Action, which supports candidates running against Democrats.
-Robert Rowling: $4.13 million
Most of the oil mogul’s millions went to Karl Rove’s American Crossroads super PAC.
New York hedge funder has donated cash to Restore Our Future, but
also to his own pro-equal rights super PAC American Unity PAC. He’s a
firm backer of marriage equality and gay rights.
The hedge fund ‘quant king’ is the biggest billionaire donor to the
left, giving $2 million to Obama-backing super PAC Priorities USA Action
as well as supporting left-leaning Majority PAC and House Majority PAC.
The legendary investor hasn’t supported Obama directly, but he’s
contributed to left-leaning groups Majority PAC, House Majority PAC, and
American Bridge 21st Century.
The Mighty Morphin Power Rangers mogul has divided his donation
between C Priorities USA Action and left-leaning Majority PAC and House
Majority PAC.
The following are Obama For America’s top billionaire
‘bundlers’, who’ve fundraised from their wealthy networks rather than
given directly to any super PAC or other outside group.Obama’s campaign team provides a range rather than actual numbers.
- Penny Pritzker, business executive and Hyatt hotel heiress: $200k-$500k
These figures are correct as of the most recent FEC disclosures, released September 21.Adelsons Donate Additional $10 Mil to Romney Super PAC
Billionaire Sheldon Adelson and his wife, donate to super PAC supporting Mitt Romney "to level field" after Soros assists Obama.
Billionaire casino mogul Sheldon Adelson and his wife, Miriam, have donated another $10 million to a super PAC supporting Republican presidential candidate Mitt Romney.
Adelson, 79, chairman of Las Vegas Sands Corp, has emerged as one of the largest patrons of Republican causes, donating at least $47 million.
The Adelsons gave $5 million each to the pro-Romney Super PAC Restore Our Future, accounting for about half of the fund's cash raised from October 1 through 17, according to Federal Election Commission filings released last week. The filings are the last disclosures before the November 6 elections.
The Adelsons said they made their second donation to the super PAC to "help level the playing field”, as late last month, billionaire George Soros pledged $1 million to a Super PAC supporting President Obama.
Restore Our Future launched a major swing-state ad campaign last week, buying almost $18 million worth of commercial time in 10 states.
Adelson told Politico last month that he planned to spend up to $100 million, or "whatever it takes," to defeat Obama.
Adelson hosted a fund-raiser for Romney and joined the Republican nominee during his trip to Israel in July.
Earlier this month, the Adelsons gave an additional $500,000 to the Patriot Prosperity super PAC supporting Rabbi Shmuley Boteach's bid for Congress in New Jersey’s 9th Congressional District.
Ils haïssent viscéralement le président américain. Politiques,
financiers ou juges, ces ultras sont prêts à tous les coups tordus pour
le dézinguer.
inSIl y a les opposants. Et il y a ceux qui n'ont jamais accepté
l'idée d'Obama. Qui le considèrent comme un usurpateur, un étranger, un
Hitler (à moins que ce ne soit un Staline), un musulman diabolique... La
politique américaine ressemble rarement à une promenade bucolique à
Giverny : on s'y insulte, on s'y alpague, on s'y dénigre avec une
violence verbale parfois étonnante. Bill Clinton en a fait l'expérience,
et bien d'autres avant lui. On se souvient, par exemple, de la haine et
du mépris hargneux de certains généraux envers les frères Kennedy.
Mais avec Barack Obama, premier président métis dans l'histoire du
pays, le déni de légitimité a encore franchi un cran. La détestation de
millions d'électeurs républicains s'est jointe à celle de juges de la
Cour suprême, d'élus du Congrès, de financiers de Wall Street et, bien
sûr, d'animateurs de télé et de radio. Jusqu'où iront-ils ? Au nom du
premier amendement, Barack Obama a défendu devant l'ONU les outrances
verbales à son encontre : "J'accepte que les gens m'adressent les pires
insultes quotidiennement, et je défendrai toujours leur droit de le
faire." Mais leurs millions de dollars et - parfois - leurs appels à la
violence ? Ce n'est pas seulement le président que ces Obama haters
attaquent. C'est la démocratie américaine. Revue des troupes.
KARL ROVE - Le "party boss"
Quel come-back ! Il avait quitté la Maison-Blanche de Bush dans la
disgrâce, mêlé à plusieurs scandales. Quatre ans plus tard, "Boss Rove"
trône au sommet du Parti républicain grâce à ses deux Super PAC, des
structures qu'utilisent les milliardaires pour faire battre Obama et les
candidats démocrates. Rove ambitionne de récolter et de dépenser 300
millions de dollars. Et c'est lui qui coordonne, de fait, le milliard de
dollars que dépenseront les Super PAC conservateurs dans cette campagne
sans merci.
Proche de Netanyahou et supporter inconditionnel d'Israël, par
ailleurs soupçonné de corruption et de blanchiment d'argent, ce baron
des casinos de Las Vegas et de Macao a commencé par déverser ses
millions sur le candidat aux primaires républicaines, Newt Gingrich.
Lequel s'est empressé de déclarer que "la Palestine n'existe pas". Le
milliardaire de 79 ans, fils d'un chauffeur de taxi de Boston, s'est
ensuite rabattu sur Mitt Romney. Il est prêt à dépenser jusqu'à 100
millions de dollars pour battre Obama !
CHARLES KOCH - Le pétrolier aux poches pleines
Proche du Tea Party, le magnat du pétrole, à la tête, avec son frère
David, d'un conglomérat estimé à 100 milliards de dollars, se serait
déclaré prêt à mettre 200 millions de dollars sur la table pour empêcher
Obama de remporter un second mandat. Ferraillant contre Greenpeace, la
réforme du système de santé ou le plan de relance, son influence à
Washington est considérable et son organisation, Americans for
Prosperity, une véritable machine de guerre contre le président.
MITCH MCCONNELL - Le sénateur Tout-sauf-Obama
"Notre objectif le plus important est que le président Obama ne soit
pas réélu", déclarait-il à l'automne 2010. Voir l'économie repartir ? Le
nombre de chômeurs diminuer ? Non. Rien n'était plus important, aux
yeux du sénateur du Kentucky, leader de la minorité républicaine au
Sénat, que la défaite de ce maudit Obama en 2012. Pour cela, McConnell
et ses troupes ont usé et abusé du filibuster, une procédure qui permet à
40 sénateurs (sur 100) de tout bloquer. Minoritaires, ils refusent
toute légitimité au président américain.
Avant même de devenir le majority leader à la Chambre des
Représentants en 2011, ce jeune-turc de Virginie a piloté l'obstruction
républicaine aux réformes de la Maison-Blanche. Il s'est assuré que le
plan de relance de 2009 n'obtienne pas la moindre voix de son camp, et a
torpillé un deal sur la dette entre Obama et John Boehner, le speaker
de la Chambre, qui aurait été historique. Farouche partisan d'Israël, il
déconcerte une bonne partie de l'électorat juif avec ses positions
ultraconservatrices.
SCOTT WALKER - Le réac du Wisconsin
Le gouverneur du Wisconsin est le héros du Parti républicain depuis
qu'il a réussi, en juin dernier, à sauver son poste après une requête en
destitution. Cette victoire, dans un Etat plutôt démocrate, a été
perçue comme un mauvais signal pour Obama et pour des syndicats contre
lesquels il a mené une guérilla sans relâche, remettant en question le
droit syndical et les avantages des employés d'Etat. Proche du Tea
Party, il est connu pour ses positions "pro-life" et son opposition à la
contraception.
ANTONIN SCALIA - Le juge déjanté
"La façon dont Scalia considérait les juges de la Cour suprême comme
des gladiateurs affrontant le président [Obama] énervait Roberts", le
président de ladite Cour, écrit Jeffrey Toobin dans un livre récent sur
les neuf juges. Toobin décrit un Scalia "furieux", "enragé" par la
décision de John Roberts de ne pas invalider la réforme du système de
santé. Roberts, nommé par George Bush, a en revanche voté avec Scalia
pour libérer un torrent d'argent privé dans le financement de la vie
politique.
En 2010, il avait dû présenter ses excuses pour avoir affirmé que les
projets de Barack Obama de taxer certains gains de Wall Street lui
faisaient penser à "quand Hitler avait envahi la Pologne en 1939" ! Le
milliardaire est aujourd'hui plus discret, mais cela ne l'empêche pas
d'être l'un des supporters clés de Mitt Romney à Wall Street.
Schwarzman, comme le candidat républicain, vient du private equity, un
monde qui rachète des entreprises, les endette, les redresse, les
liquide, les revend... toujours avec profit.
Le mogul des médias, qui possède entre autres le "Wall Street Journal"
et la chaîne Fox News, est à titre personnel un farouche opposant à
Barack Obama, qu'il considère comme un socialiste précipitant le déclin
des Etats-Unis et ruinant le pays. Twittos compulsif, il fait la
promotion des films et des livres anti-Obama. Et Fox News, avec ses
stars (Bill O'Reilly, Sean Hannity...), reste l'arme favorite de la
droite contre Obama. Seul problème : Murdoch "doute" que Romney ait une
chance de gagner...
RUSH LIMBAUGH - Le bateleur des ondes
A 62 ans, l'animateur du "Rush Limbaugh Show", l'émission radio la
plus réactionnaire et la plus écoutée (près de 15 millions d'auditeurs),
n'a qu'une devise : plus c'est énorme et vulgaire, plus ça passe ! En
2007, il avait tenté de barrer l'accès du "nègre magique" aux primaires
démocrates. Cette année, cet amateur de cigares a fait scandale en
traitant Sandra Fluke, une militante pour l'accès des étudiantes à la
contraception, de salope et de prostituée. Tollé... et gros succès
d'écoute !
DINESH D'SOUZA - L'anti-Michael Moore
Il avait déchaîné la controverse en 2010, affirmant dans un article
qu'avec Obama les Etats-Unis étaient "gouvernés selon les rêves d'un
membre de la tribu Luo des années 1950" - le père du président. Il
reprend cette pseudo-psychologie aux relents racistes, ainsi qu'un
fantasme sur le souhait d'un président qui serait animé d'une "rage
sublimée" d'affaiblir et de "rapetisser" l'Amérique, dans un film, "2016 : Obama's America". Enorme succès.
WAYNE LAPIERRE – Le sniper parano
En 2008, l’homme fort de la National Rifle Association (qui défend le
port d’armes) prédisait qu’avec Obama un "désarmement civil" serait
imposé via un traité de l’ONU. En 2012, rebelote : si Obama est réélu,
"ce sera la fin du deuxième amendement", garant du droit des citoyens à
porter des armes. Celles-ci seront fondues et transformées en "boîtes à
soupe et bancs de square" ! Risible ? Pas si l’on considère les 10
millions de dollars déversés par la NRA dans cette campagne, et son
énorme capacité d’intimidation.
Philippe Boulet-Gercourt et Natacha Tatu
Given the Choice, Even This
WWII Vet Will Vote Obama
By Willis A. Carto
I’ve been asked for 500 words explaining my opposition to Republican presidential candidate Mitt Romney, while my friend, Pete Papaherakles, gets 500 words to praise him.
Well, that’s not fair to Pete because I’ve already described my thoughts on page 14 of this newspaper, July 2, AFP issue #27.
Let me restate it briefly. Romney is a very wealthy capitalist with a nice family. Great. But he is totally inexperienced in foreign affairs and has the political and historical foresight of a blindmole.
First of all, I think that no man should ever aspire to the high office of the presidency without experience in mortal combat in war—the ultimate decision-maker in world affairs, like it or not. Facing death daily gives a fellow a more profound outlook on life and I think a better understanding of the absolute horror that is war.
Thus, Romney loves war and his speech at the Citadel, which AFP correspondent Ralph Forbes detailed in a special report on page 6 of the Oct. 24, 2011 edition, shows his nutty plan for the U.S. to literally take over the world. I quote from Mr. Romney’s Citadel speech here:
We are at war with Islamic fundamentalism.
We must fight against the most ancient of prejudices: anti-Semitism. . . .
I will begin . . . the full deployment of a multi-layered national ballistic missile defense system.
I will enhance our deterrent against the Iranian regime by ordering the regular presence of aircraft carrier task forces, one in the Eastern Mediterranean and one in the Persian Gulf region.
I will begin discussions with Israel to increase the level of our military assistance . . . an Iranian nuclear weapon is unacceptable. . . .
I will reaffirm as a vital national interest Israel’s existence as a Jewish state. I will count as dear our special relationship with the United Kingdom . . .
Such a desire for more war is insane. The costs in men and money would beggar America, although Romney’s friends—the bloated manufacturers of planes, tanks, warships etc., etc. would love it—until America collapsed from the strain.
Romney is also a strong supporter of Israel and would undoubtedly back that aggressive nation in the one thing that is craved more than anything else—to attack and destroy Iran. As I have repeatedly said, an American attack on Iran would be our biggest no-win war ever, the greatest disaster our nation has ever faced.
In spite of his many negatives, Obama has not allowed himself to be sweet-talked into backing Israel in an attack on Iran and for this reason alone is a far superior candidate to Romney, a strong supporter of Israel and personal friend of Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu.
Why don’t the leaders of this country follow the advice of George Washington and the other Founders of the U.S. and mind our own business? If we did, it would be a much better world.
[Editor’s Note—Readers: We want your input. Write us a letter and tell us what you really think of Obama and Romney.]
——
Willis A. Carto is a longtime nationalist publisher, editor and author. He is a senior consultant for AFP and the publisher of THE BARNES REVIEW history magazine. For a free sample copy (one-time only) please call 202-547-5586 to make your request.
Obama Alienates Jewish Supporters
Appalled by Obama’s “anti-Semitism” many Jewish supporters are leaving himformore Jewish-friendly Mitt Romney. One of these defectors said he had enough when Obama refused to “admit Jerusalemis the capital of Israel.” Former editor of the pro-Israel New Republic, Marty Peretz, a top supporter in 2008, says Obama is “indifferent to the basic Zionist ideal.” Peretz whines “Obama cited the Holocaust—not millennia of Jewish ties to the land—as the basis for Israel’s legitimacy.” Is that akin to criticizing someone for believing in Santa and not the Easter Bunny?
Romney Means ‘Defeat’ for U.S.
By Willis A. Carto
Presumed Republican presidential candidate Mitt Romney has been criticized as a take-no-prisoners rogue capitalist, which of course he is. Unfortunately, his views on foreign policy have not been as emphasized as they should be. Romney is an internationalist through and through. This may relate to his Mormon religious convictions or to simple ignorance and lack of experience. But it is part of the man and must be understood.
Romney believes that America has the right and the obligation to control the world for his favorite nation, Israel. He is not the first would-be conqueror of the world; their number is legion. A long line of would-be saviors has emerged in history, and their fate has uniformly been the same—ignominious defeat after spending thousands of lives and unlimited treasure. The world is no man’s oyster because almost all of the world’s population will fight and do whatever it takes to retain their independence.
In a word, Romney’s foreign policy—which he has laid out in numerous speeches and interviews—is to make foreigners—except for Israelis, of course—do what he says.
A Romney administration would mean stupendous expenditures for U.S. taxpayers, death for thousands of U.S. men and boys fighting for imperialism andwould lead to certain defeat while making bankers and war profiteers very happy.