Tuesday, August 30, 2011

Philip Zelikow (signataire du PNAC): La Libye est un modèle pour la redivision du Moyen-Orient

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"Ce n’est pas un musulman qui était directeur exécutif de la Commission d'enquête du 11 septembre, dont l'expertise et le travail devait mener à la création et au maintien de certains mythes publics ou "hypothèses", et qui a confirmé que la guerre en Irak avait été menée pour le bénéfice d'Israël. C’est plutôt Philip Zelikow." (C'était pas les musulmans)

La Libye, un modèle pour la redivision du Moyen-Orient

Par Bill Van Auken
30 août 2011
wsws.org

Une rubrique de Philip Zelikow, intitulée « La chute de Kadhafi renouvellera le printemps arabe, » et publiée lundi sur le site Internet du Financial Times, donne un aperçu des objectifs ambitieux poursuivis par Washington et les autres principales puissances impérialistes dans leur soi-disant intervention « humanitaire » en Libye.

Zelikow est un ancien conseiller au Département d’Etat conduit par Condoleezza Rice dans le gouvernement de George H.W. Bush durant la période de l’effondrement du bloc soviétique. C’est un conseiller expérimenté et qui jouit de la confiance de l’establishment politique américain, au point même d’avoir été pressenti pour le poste de directeur exécutif de la Commission d’enquête sur les origines des attentats du 11 septembre. A ce poste, il fut la personne sur qui reposait la responsabilité d'occulter le rôle joué par le gouvernement américain dans les attentats terroristes du 11 septembre.

Proche du Projet pour le nouveau Siècle américain (PNAC) et l’un des auteurs de la doctrine de guerre préventive prônée par Bush, Zelikow a une expérience approfondie, à la fois théorique et pratique, de la poussée de l’impérialisme américain à exercer son hégémonie sur l’ensemble du Moyen-Orient.

Zelikow débute sa rubrique en faisant tomber les arguments de ceux qui sont à la droite du Parti républicain et qui s'opposaient à la guerre en Libye au motif que c'était de l’« interventionnisme libéral. » Il rejette cet argument, disant que ce n’est qu’un simple malentendu « alimenté par une certaine rhétorique, notamment du gouvernement. » La guerre, écrit-il, a été lancée en raison de « l’histoire particulière [de la Libye]et d’une géographie du pays qui ont dûment justifié des calculs pragmatiques de la part des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de la France et de bien d’autres pays, selon lesquels il fallait saisir cette occasion pour aider les rebelles à se débarrasser de ce régime tout particulièrement dément. »

En d’autres termes, les principales puissances impérialistes on reconnu dans les événements en Libye des circonstances leur permettant de « saisir l’occasion » de mener une campagne militaire en faveur d’un changement de régime aux fins d’établir un contrôle rigoureux sur ce pays d’Afrique du Nord riche en pétrole.

Ces circonstances ont été en partie conditionnées par les soulèvements en Tunisie et en Égypte et leur écho au sein de la population libyenne sous la forme de manifestations contre le régime Kadhafi, qui ont été impitoyablement réprimées. Et ces circonstances ont aussi été en partie déterminées par le caractère de la Libye : un pays de moins de 6,5 millions d’habitants, ayant les plus vastes réserves pétrolière du continent africain et disposant d’un long littoral méditerranéen exposé directement à l’Europe méridionale.

Après avoir lutté jusqu’à la fin pour garder au pouvoir les régimes dictatoriaux de Moubarak et de Ben Ali en Égypte et en Tunisie, les impérialistes ont vu l’occasion d'utiliser le soi-disant « printemps arabe » comme alibi pour s’emparer du contrôle de la Libye, alors même qu’ils exploitent, au même titre que les élites dirigeantes locales, l’absence d’une direction révolutionnaire pour rétablir leur domination en Tunisie et en Égypte.

C’est ce qui a donné lieu à la guerre menée soi-disant pour des « raisons humanitaires » et pour « protéger des civils libyens, » des prétextes que Zelikow rejette à juste titre comme n’étant que de la rhétorique.

Comme le fait bien comprendre l’ancien responsable du Conseil de sécurité nationale (NSC) au Département d’État, ce processus ne s'arrêtera pas à la Libye. La guerre libyenne, dit-il, « renouvellera une dynamique. » Il poursuit en disant : « Le combat en Syrie, en s’intensifiant lentement, passera davantage encore au premier plan. »

En d’autres termes, ce qui est en jeu ce n’est pas simplement la prise de contrôle d’un pays, ce qui, en soi, est déjà important, mais plutôt le réaménagement d’une région tout entière.

Et qui, selon Zelikow, se trouve à l’avant-garde de ce « printemps arabe » soi-disant démocratisant ?

« Une grande partie de la poussée de la politique du printemps arabe provient actuellement des Etats du Golfe persique, tels l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis (EAU) et le Qatar, » écrit-il. « C’est leur heure. Le gouvernement saoudien joue un rôle crucial dans l'isolement actuel de la Syrie par la diplomatie arabe. Les EAU, avec les Saoudiens, ont trouvé les fonds nécessaires qui ont permis aux dirigeants intérimaires de l'Égypte de ne pas se soumettre aux aides proposées sous conditions par les institutions financières internationales. Le gouvernement qatari a joué un rôle vital dans la révolution libyenne. »

Le « printemps arabe » est « leur heure? » Ces soi-disant champions de la démocratie et de la libération des masses arabes sont un assortiment de monarchies absolues où les opposants risquent d’être torturés, emprisonnés sans procès et même décapités. Ils régentent des sociétés dans lesquelles la vaste majorité de la population sont des travailleurs immigrés opprimés et privés de tout droit et où les femmes sont privées des droits fondamentaux.

Ces croisés en faveur de la « démocratie » en Libye et en Syrie sont bien sûr ces mêmes régimes dictatoriaux qui ont organisé la répression militaire des protestations nationales au Bahreïn qui revendiquaient des droits démocratiques en opposition au règne dictatorial de la dynastie d’Al-Khalifa. Avec le soutien tacite de Washington, une multitude de gens ont été tués, plusieurs centaines ont été interpellés et des milliers ont perdu leur emploi durant la répression continue au Bahreïn.

Proclamer ceci comme l’« heure » de régimes tellement odieux c'est projeter un cauchemar de répression et de régression sociale sur les peuples de l'ensemble du monde arabe.

Zelikow poursuit son éloge aux monarques du Golfe persique, fous de pétrodollars, par un commentaire bizarre. « Je me sentirais mieux, » écrit-il, « si, pour coordonner la stratégie, la France, la Grande-Bretagne, les États-Unis, et ces trois pays organisaient régulièrement des discussions de groupes de travail au niveau des hauts responsables et à un rythme quasi quotidien. Mais peut-être le font-ils. »

Qui Zelikow croit-il tromper ? Non seulement la politique est « coordonnée » à un niveau supérieur, mais les forces spéciales qatari ont collaboré sur le sol libyen avec des agents secrets, des troupes d’opérations spéciales et du personnel militaire « sous contrat » américains, britanniques et français pour organiser et diriger les soi-disant offensives rebelles. Si ces régimes sont maintenant présentés comme l’avant-garde du « printemps arabe » c’est parce qu’ils sont les plus asservis à la politique américaine au Moyen-Orient.

Qu’est-ce que cet initié de la politique étrangère et du renseignement voit comme perspective pour la Libye et le monde arabe en général ? Est-ce que de nouveaux régimes répressifs représentant les anciennes élites dirigeantes apparaîtront – comme il semblerait que cela soit le cas en Égypte ou en Tunisie ? Est-ce que « des extrémistes islamistes… prendront le contrôle ? » Ou est-ce que « des sociétés plus ouvertes sur le modèle connu à l’Ouest » émergeront ?

Zelikow suggère qu’une alternative « nouvelle et originale » pourrait émerger ; une alternative qui « ne corresponde pas à ces catégories préconçues. »

« Considérons les dilemmes auxquels les nouveaux dirigeants de la Libye seront confrontés au début, » écrit-il. « Leur économie repose essentiellement sur le complexe pétrolier que l’État voudra contrôler. Leur politique commencera à partager le pouvoir et les ressources entre plusieurs groupes rivaux comblant le vide laissé par la disparition de la dictature. Les dirigeants seront las des combats et du chaos. Plutôt que de réimposer une nouvelle dictature pour faire entrer tout le monde dans un modèle unique et en payer le prix avec les revenus pétrolier et gaziers, le cours naturel sera de conclure des accords, conférant une plus grande autonomie à diverses communautés et des parts du revenu national. Ce n’est pas inhabituel. Des communautés multi-ethniques dans des pays tels la Libye, l’Irak et la Syrie expérimentent ou expérimenteront des solutions fédérales ou même confédérales. Dans cette partie du monde, c’est le modèle du 'tout Etat', fils décrépit de la décolonisation, qui est en train de s’écrouler. Ce modèle unitaire et étatiste a été le vecteur de tout ce clientélisme et il est en train de faire place à quelque chose de nouveau. »

Ici, ce « quelque chose de nouveau » semble par contre avoir tous les aspects de quelque chose de très vieux ou du moins de quelque chose datant du 19ème ou du début du 20ème siècle. Ce qui est proposé ici ce n’est pas l’épanouissement de l’autonomie démocratique mais plutôt le plus grand redécoupage impérialiste du Moyen-Orient depuis que la Grande-Bretagne et la France ont imposé leur système de mandats coloniaux après la Première Guerre mondiale.

Après avoir supprimé le « modèle unitaire et étatiste, » qualifié par Zelikow de « fils décrépit de la décolonisation, » la voie est libre pour une véritable re-colonisation de la région. Ou, plus exactement, de la plus grande partie de la région. L’on peut difficilement soupçonner Zelikow de proposer la fin du « modèle unitaire et étatiste » en Israël.

Avec l’élimination du « modèle étatiste » dans un pays comme la Libye, l’on se débarrasserait probablement aussi du préoccupant problème du contrôle par l’État des ressources pétrolières, permettant ainsi à Exxon-Mobil, BP, Chevron et à d’autres groupes énergétiques de revendiquer la propriété directe des champs pétroliers, de prendre le contrôle de la production et d'évincer des marchés les concurrents en Chine, en Russie et en Inde.

Zelikow conclut en disant: « Les étrangers peuvent contribuer à tout ceci en mettant à disposition des informations, des idées et de l’incitation. Mais les étrangers ne seront pas les décideurs. » Bien sûr que non, tout comme les étrangers de l’OTAN n’ont fait « qu’aider » les « rebelles » en Libye.

Zelilow s'était fait largement connaître dans les cercles de l’establishment américain durant la période de l’effondrement de l’Union soviétique et de la bureaucratie stalinienne en Europe de l’Est. Il était alors conseiller principal pour les questions de sécurité durant la guerre du Golfe persique de 1990-1991. Il s'était fait l'avocat de la politique qui a conduit à l’invasion de l’Irak en 2003, une guerre qui fut rendue possible par la liquidation de l’URSS. A présent, il est en train de proposer que l'on intensifie cette politique de façon significative.

Sa rubrique sur la Libye sert à confirmer que la guerre là-bas n’a rien à voir avec de l’humanitaire ni avec les droits de l’homme mais qu'elle représente l'assujettissement brutal d’un ancien pays colonial. Et c’est un avertissement : La Libye n’est que le début d’une poussée impérialiste visant à réorganiser l’ensemble du Moyen-Orient. Compte tenu des intérêts conflictuels entre les principales puissances impérialistes même, ce processus risque de provoquer des affrontements bien plus sanglants dans un avenir proche.

(Article original paru le 24 août 2011)



American Jewish Committee behind “humanitarian intervention” in Libya

September 29, 2011

In his recent article, “Libya and the Big Lie: Using Human Rights Organizations to Launch Wars,” Mahdi Darius Nazemroaya writes:

One of the main sources for the claim that Qaddafi was killing his own people is the Libyan League for Human Rights (LLHR). The LLHR was actually pivotal to getting the U.N. involved through its specific claims in Geneva. On February 21, 2011 the LLHR got the 70 other non-governmental organizations (NGOs) to sent letters to the President Obama, E.U. High Representative Catherine Ashton., and the U.N. Secretary-General Ban-ki Moon demanding international action against Libya invoking the “Responsibility to Protect” doctrine.

According to the Jerusalem Post, however, the 70 “rights groups” were organised by UN Watch, whose executive director Hillel Neuer, was quoted as saying that:

“the muted response of the US and the EU to the Libyan atrocities is not only a let-down to the many Libyans risking their lives for freedom, but a shirking of their obligations, as members of the Security Council and the Human Rights Council, to protect peace and human rights and to prevent war crimes.”

The Post article does not mention, however, that UN Watch is affiliated with the American Jewish Committee, a key component of the Israel lobby.




Frère Nathanaël: qui sont les juifs derrière la guerre en Libye? (traduction française)




Louis Farrakhan expliquait en 2004 le plan des Néocons (Israël)....





"Choc des Civilisations"
devoilement.blogspot.com

Guerres perdues pour l'empire, mais gagnées pour Israel

Aucune des guerres engagées sur le mensonge du 11 septembre n'était faite pour être gagnée, du moins pour ceux qui les ont engagées. Les USA y ont tout perdu, l'Europe va faire de même, le seul gagnant sera celui qui les a fomenté depuis les années 80, Israël et son réseau mondial de juifs sans humanité.

Ces guerres en plus de lui livrer le monde arabe, lui livre sanguinolent le monde occidental, encore une fois.

Ces guerres n'ont jamais été créée pour faire gagner, leur seul but a été détruire, et faire revenir à l'age de pierre tant le monde occidental, que le monde arabe.

Le nouveau siècle américain comme le nouveau siècle européen ne sont que les chimères qui font rêver ceux qui sont imbus de puissance et de domination, que des moyens de réveiller la fierté chez ceux qui n'en ont plus depuis longtemps.

Le judaïsme conquérant a gagné toutes ces guerres qui vont lui permettre une domination totale sur les ruines des nations. Il faudra encore quelques années pour que le monde le réalise et se réveille, et quand les frigos seront vides, n'importe quel maitre qui permettra de les remplir sera le bon.

Les esclaves le seront en connaissance de cause, et l'accepteront comme naturel devant la puissance et le pouvoir juif.(...)



VIDEO - Syrian Opposition Pushing Libyan Scenario



Sommaire exécutif de The High Priests of War, par Michael Collins Piper:

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LES GRANDS PRETRES DE GUERRE




L'Histoire secrète de l'arrivée au pouvoir des trotskistes "néo-conservateurs" sionistes américains et de leur orchestration de la guerre contre l'Irak comme premier pas vers la réalisation de leur Empire Global.

Le rapport qui suit est basé sur les constats suivants:
  • Que la guerre contre l'Irak menée par l'administration américaine du président George W. Bush est non seulement contraire aux principes «conservateurs» américains traditionnels, mais contraires aussi à tous les principes de la politique étrangère américaine des cinquante dernières années;
  • Que la guerre contre l'Irak est menée à des fins beaucoup plus larges qu'un simple «changement de régime» ou une "élimination des armes de destruction massive"; mais d'abord et avant tout dans le cadre d'un effort global pour faire des États-Unis l'unique super-puissance internationale, capable militairement et économiquement de supprimer toute nation et/ou peuple qui oserait défier l'hégémonie américaine;
  • Que la guerre contre l'Irak n'est tout simplement qu'une première étape d'un plan de longue durée et de grande envergure visant à déployer des frappes encore plus agressives contre l'ensemble du Moyen-Orient arabe, afin de "refaire le monde arabe" pour assurer la survie - et étendre le pouvoir - de L'ÉTAT D'ISRAËL;
  • Que la guerre contre l'Irak n'est que l'objectif initial de ce programme soigneusement planifié et que, finalement, d'autres États arabes et musulmans sont voués à l'extinction pure et simple ou à une certaine forme d'occupation ou de contrôle par les forces militaires et politiques américaines (EN ALLIANCE AVEC ISRAËL);
  • Que la guerre contre l'Irak et le plan pour l'asservissement des peuples arabes n'est tout simplement qu'une modification, une adaptation modernisée du rêve historique sioniste du «Grand Israël», ajusté pour répondre aux exigences des compagnies pétrolières internationales, qui sont, à leur tour, entièrement prêtes à prendre part au projet de domination les pays producteurs de pétrole du monde arabe, EN PARTENARIAT AVEC L'ÉTAT D'ISRAËL;
  • Que la guerre contre l'Irak a été délibérément orchestrée par un réseau petit mais puissant d'éléments sionistes de la ligne dure "de droite" - les soi-disant «néo-conservateurs» - nichés aux plus hauts niveaux de l'administration Bush, habilement aidés et encouragés par des gens suivant la même ligne de pensée dans des organisations politiques publiques, des cercles de réflexion (think tanks), des publications et d'autres institutions, qui sont tous étroitement inter-reliés et, à leur tour reliés à des FORCES DE LA LIGNE DURE LIKOUDNIK EN ISRAËL;
  • Que la guerre contre l'Irak et les interventions supplémentaires des États-Unis contre le monde arabe qui sont prévues pour l'avenir peuvent être attribuées à une manigance politique sioniste dans les hauts niveaux du renseignement américain, remontant aussi loin que les années 1970, et que plusieurs des mêmes acteurs impliqués dans cette activité guident aujourd'hui la politique de l'administration Bush;
  • Que la guerre contre l'Irak est un complément à la «guerre contre le terrorisme» déclarée au préalable qui, en soi, faisait partie d'une longue campagne de propagande, en constante évolution, soigneusement coordonnée, et fondée sur la théorie que le terrorisme est en quelque sorte un trait "arabe"...
---Michael Collins Piper



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Depuis le 11-Septembre tout leur est permis !

Dix ans après le 11septembre 2001, personne de sensé et ayant un tant soit peu d’esprit critique ne peut croire en la version officielle et quasiment obligatoire des attentats ayant atteint les Etats-Unis d’Amérique. Thierry Meyssan et bien d’autres avec lui ont démontré le caractère mensonger de la thèse qui continue à être colportée par les grands media occidentaux. Si pour l’heure la répression des sceptiques n’est pas aussi forte que celle des révisionnistes, si aucune loi d’exception n’a été adoptée contre les déviants, il ne fait pas bon cependant s’écarter de la vulgate. Meyssan a été contraint à l’exil, l’actrice Marion Cotillard et l’humoriste Jean-Marie Bigard ont dû quant à eux présenter leurs plates excuses pour avoir émis publiquement des doutes.

Nous avouera-t-on un jour que l’on nous a affreusement menti comme ce fut le cas en 2003 pour les prétendues armes de destruction massive de Saddam Hussein et en 1990 à propos des bébés koweïtiens soi-disant enlevés de leur couveuse et tués par la soldatesque irakienne? C’est peu probable. En tout cas nul ne peut nier que ces attentats ont permis à l’Oncle Sam de redessiner le Moyen Orient à sa guise en mettant la région à feu et à sang. L’Afghanistan d’abord, puis l’Irak où George Bush fils a terminé le travail interrompu douze ans plus tôt par Bush père et désormais les menaces se font plus précises sur la Syrie, l’Iran voire la Turquie (cf. l’article de Léon Camus en page7). Si l’on ajoute que le Maghreb connaît depuis le début de l’année une succession de révoltes et de révolutions aussi soudaines que suspectes, de la Tunisie à l’Egypte en passant par la Libye, c’est bien tout le monde arabe qui est en train d’être reconfiguré, domestiqué, mis au pas. Et les premières victimes de ces grandes manœuvres, ce sont plus que jamais les Palestiniens qui non seulement n’ont pas droit à un Etat viable avec des frontières sûres et garanties mais de surcroît sont persécutés, harcelés, poussés au désespoir, mis en quarantaine par un nouveau mur de la honte et bombardés comme ce fut le cas lors de la guerre fin 2009 et début 2010 contre la bande de Gaza, laquelle subit toujours un blocus particulièrement inhumain.

Il faut dire que quelques heures seulement après les attentats du 11-Septembre où l’on avait comme par magie identifié aussitôt le coupable (Ben Laden), une image était particulièrement frappante, celle du Premier ministre israélien d’alors, Ariel Sharon, sourire aux lèvres, expliquant que désormais l’Amérique savait ce qu’était le terrorisme auquel son pays est confronté. Quelques semaines plus tard, le même homme confiait, faraud: «Nous tenons l’Amérique, et l’Amérique le sait.» Ce que l’Etat hébreu n’avait pu obtenir seul par les armes (et l’échec de l’agression contre le Hezbollah au Sud Liban a montré que, contrairement à la légende, Tsahal n’était pas invincible) est désormais acquis grâce au 9-11: le chaos est installé un peu partout dans le Proche-Orient pour le plus grand profit de l’entité sioniste qui voit ainsi renforcée sa domination sur la région. Car depuis sa création en 1948 l’obsession de l’entité sioniste a toujours été d’empêcher autour d’elle la constitution d’un pays puissant sur les plans économique, politique, diplomatique et militaire.

La plupart des Occidentaux ne s’inquiètent pas outre mesure des bruits de bottes dans ces régions qu’ils jugent lointaines, pensant être épargnés par les répercussions de ces conflits. Pourtant la guerre appelle la guerre et cette multiplication des conflits n’augure rien de bon pour nous autres. D’autant que notre pays est malheureusement partie prenante dans la plupart des opérations: il a participé à la première guerre du Golfe en 1991, dix ans plus tard à l’invasion de l’Afghanistan — où nous sommes toujours englués — et cette année à l’expédition en Libye, suscitant ainsi une incompréhension générale voire des haines inexpiables dans les masses arabo-musulmanes. En cas d’exportation ou d’extension du conflit, la France serait d’autant plus touchée qu’elle est le pays d’Europe qui compte les communautés juive et musulmane les plus nombreuses. Il est de toute façon faux de penser que le Vieux Continent est depuis 1945 et à jamais une zone de paix. Les guerres en ex-Yougoslavie puis l’agression par l’Otan de la Serbie en 1999 ont prouvé que l’Europe elle-même pouvait être le terrain de conflits et de règlements de compte particulièrement atroces. Il serait dangereux de l’oublier.

jeromebourbon@yahoo.fr








VIDEO - The Increasingly ‘Transparent Cabal’ Running America into the Ground for Israel

America’s Arab Spring policy driven by concern for Israel’s interests, says US ambassador

America’s Arab Spring policy driven by concern for Israel’s interests, says US ambassador

In a recent speech to the Jerusalem-based Jewish People Policy Institute (JPPI), the staunchly Zionist newly-posted U.S. ambassador to Israel revealed that America’s “response” to the so-called “Arab Spring” was driven by Washington’s overriding concern to ensure “Israel’s future as a secure, Jewish, democratic state.” Ambassador Daniel Shapiro said:

“Israel’s interests were not served by the deep anger felt toward the United States in many Muslim communities, and the President made clear that those who would accept his outstretched hand must do so knowing that the United States will remain a fierce defender of Israel’s legitimacy and call on others to build their own connections with Israel.

“As the unprecedented events of the Arab Spring have unfolded, we have recognized the opportunity presented by the possible emergence of more open, transparent peaceful, and democratic governments, who will make better neighbors, while remaining vigilant about the risks these changes could present. We know the stakes for Israel are high, and in a situation where neither of us can control outcomes, we are working closely together to chart a common strategy.”


US Ambassador: Support for Israel drives all US Mideast policies

By Alison Weir
Antiwar
September 14, 2011

While many Americans may believe that US policies are designed to address American needs, America’s new Ambassador to Israel explains that this is far from the case.

In a recent speech before the Jewish People Policy Institute (JPPI), Ambassador Daniel Shapiro clarified what drives US policies: “The test of every policy the Administration develops in the Middle East is whether it is consistent with the goal of ensuring Israel’s future as a secure, Jewish, democratic state. That is a commitment that runs as a common thread through our entire government.”

Shapiro went on to say: “This test explains our extraordinary security cooperation, our stand against the delegitimization of Israel, our efforts on Iran, our response to the Arab Spring, and our efforts on Israeli-Palestinian peace.”

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