Saturday, September 14, 2019

Des réseaux Phoenix de la C.I.A. (Doug Valentine) à la "société du spectacle" (Guy Debord)

Poursuivons notre exploration des travaux les plus sérieux en matière de théories du complot, qu'il s'agisse de complots avérés ou qu'ils soient seulement conceptualisés par des penseurs sérieux et rigoureux.
Les auteurs Douglas Valentine et Guy Debord sont peut-être positionnés à gauche (le marxisme dominait la pensée de la jeunesse à cette époque), n'empêche que des penseurs libres et non-alignés seront certainement capables de faire le tri et de corriger eux-mêmes les quelques biais de ces chercheurs, biais assez rares et peu problématiques à notre avis. C'est le cas de Guy Debord tout particulièrement, dont les critiques du "système capitaliste" peuvent décevoir par leur caractère horriblement abstrait, bien que sa manière très concrète de décortiquer le système de domination secrète reste des plus efficace.
C'est le chercheur Doug Valentine (auteur de The Phoenix Program et The C.I.A. As Organized Crime) qui nous aura fait découvrir l'auteur philosophe Guy Debord (auteur de La société du spectacle), dont la pensée nous apparaît curieusement très proche de la nôtre.

"Le secret domine ce monde, et d’abord comme secret de la domination." 
(Debord dans Commentaires sur la société du spectacle - ebook)

Comme lui, nous sommes conscients que près de la moitié de nos lecteurs sont des spooks qui travaillent en fait contre nous et pour le maintien du système de domination secrète. Premier chapitre des Commentaires sur la société du spectacle:

"Ces Commentaires sont assurés d’être promptement connus de cinquante ou soixante personnes ; autant dire beaucoup dans les jours que nous vivons, et quand on traite de questions si graves. Mais aussi c’est parce que j’ai, dans certains milieux, la réputation d’être un connaisseur. Il faut également considérer que, de cette élite qui va s’y intéresser, la moitié, ou un nombre qui s’en approche de très près, est composée de gens qui s’emploient à maintenir le système de domination spectaculaire, et l’autre moitié de gens qui s’obstineront à faire tout le contraire. Ayant ainsi à tenir compte de lecteurs très attentifs et diversement influents, je ne peux évidemment parler en toute liberté. Je dois surtout prendre garde à ne pas trop instruire n’importe qui."

À la différence d'un Soral et des autres conspirationistes de notre temps, Debord se basait uniquement sur les meilleures sources (plutôt que sur de la littérature conspirationniste douteuse) et avant tout sur une pensée philosophique solidement formée et accomplie.

Où est le lien dans tout ça avec le programme Phoenix développé au Vietnam par la C.I.A.? C'est ce que vous comprendrez en écoutant ces entrevues avec Doug Valentine dans lesquelles il explique comment les réseaux Phoenix sont réapparus partout dans le monde pour surveiller les populations, manipuler tous les médias et le spectacle, faire taire les diseurs de vérité, contrôler les partis politiques, les universités, les écoles, etc. La différence entre ce propos audacieux de Doug Valentine et celui du conspirationniste ordinaire qui sévit aujourd'hui sur internet est que Doug Valentine a l'information permettant de le prouver et de tirer les conclusions qui s'imposent en ce qui concerne la réalité actuelle, car depuis ses débuts au Vietnam le programme Phoenix a eu amplement le temps et l'occasion d'évoluer et de se perfectionner considérablement. (Nous restons cependant fort sceptiques vis-à-vis de tous ces vidéos hallucinants et sensationnels qui circulent sur YouTube concernant le programme Phoenix, MK Ultra et les armes psychotroniques, dont nous ne nions absolument pas l'existence mais qui méritent un examen approfondi beaucoup plus sérieux et professionnel.)

Aquino Said That He Became Interested in Satanism While Serving in Vietnam In August 1998, a Washington Post profile on Aquino said that he made his first inroads into satanism in the 1970s while he was stationed in Vietnam.

AUDIO - MintCast Interviews Doug Valentine, Author of The Phoenix Program and The CIA as Organized Crime Douglas Valentine joins the MintCast to discuss his extensive work investigating CIA covert operations and current CIA efforts to undermine independent media.

























Corbett Report - Trump Admin Raising Phoenix Program From the Ashes

AUDIO Corbett Report - Douglas Valentine on Ellsberg and the CIA

The Truth Perspective: Interview with Douglas Valentine: The CIA As Organized Crime -- Puppet Masters -- Sott.net

Doug Valentine: The Phoenix Program, TDY - YouTube

CIA Assassinations, Anticommunism & the Phoenix Program w/ Douglas Valentine

Quote by @dougvalentine77 : “...these symbols like the word ‘deep state’ evoke things from our collective unconscious [...] Phoenix represented the dark side of the [N.] American psyche [...] Trump has appealed to the deep state in all of us; the dark side of our own psychology.”


 

PT 1 The Phoenix Program: America's Use of Terror in Vietnam (1990) by Douglas Valentine

PT 2 The Phoenix Program: America's Use of Terror in Vietnam (1990) by Douglas Valentine

Douglas Valentine: The Phoenix Program (2011) - YouTube


Douglas Valentine The CIA As Organized Crime: How Illegal Operations Corrupt America and the World - Part 1 - Audiobook - YouTube

Douglas Valentine The CIA As Organized Crime: How Illegal Operations Corrupt America and the World - Part 2 Audiobook - YouTube





DEBORD: LA SOCIÉTÉ DU SPECTACLE (RÉSUMÉ)
https://la-philosophie.com/debord-la-societe-du-spectacle-resume

Analyse de la Société du Spectacle

On lit ici et là de plus en plus de papiers conspirationnistes, d’auteurs dénonçant la mainmise des politiques sur les médias, la version “officielle” du 11 septembre, la désinformation sur le conflit irakien, le nucléaire iranien, … Le monde paraît manipulé, mis au secret, masqué des yeux du public, bref l’objet d’un complot permanent. Il est nécessaire de retracer la généalogie intellectuelle de cette pensée, à travers l’auteur majeur du situationnisme, Guy Debord et son ouvrage La Société du Spectacle.

La théorie du complot, ou l’essence de la politique chez Guy Debord

Qu’est-ce que le spectacle chez Debord ?
Dans La Société du spectacle, et plus encore dans ses Commentaires sur la société du spectacleDebord critique la démocratie et ses fondements.
Dans le texte de 1967, Debord ne distinguait que deux formes du spectaculaire, l’une diffuse (dont le modèle était la société américaine, dans laquelle le modèle du citoyen-consommateur dominait) et l’autre concentrée (représentée par les régimes dictatoriaux reposant sur le culte du chef). En 1988, le penseur situationniste ajoutait un troisième type : le spectaculaire     « intégré », synthèse des deux premiers. Ce dernier, en sus d’être apparu le plus récemment selon lui, est transversal à tous les régimes politiques, mais acquiert une force particulièrement grande dans les démocraties spectaculaires, et se caractérise par cinq traits :
« le renouvellement technologique incessant ; la fusion étatico-économique ; le secret généralisé ; le faux sans réplique ; un présent perpétuel ».
Et Debord d’ajouter plus loin :
« Le secret généralisé se tient derrière le spectacle, comme le complément décisif de ce qu’il montre et, si l’on descend au fond des choses, comme sa plus importante opération. » ; « Notre société est bâtie sur le secret, depuis les ”sociétés-écrans” qui mettent à l’abri de toute lumière les biens concentrés des possédants jusqu’au ”secret-défense” qui couvre aujourd’hui un immense domaine de pleine liberté extrajudiciaire de l’Etat » .
On le voit ici, le secret couvre le champ tant économique que politique. Il convient ainsi de déterminer en quoi le secret est au coeur du spectacle, et quelle est précisément sa fonction : en quoi est-il sa « plus importante opération » ? Le secret, comme technique de gouvernement, apparaît comme la clé de voûte du système spectaculaire, en ce qu’il permet de masquer le spectacle, autrement dit la domination, au public. Il est ainsi vital à l’exercice de la domination. Mieux, le secret est le mode de production de la domination. Car sans lui, cette dernière, apparaissant au grand jour, deviendrait, dans sa nudité et son obscénité, insupportable et donc fragile. C’est pourquoi Debord fustige ceux qui organisent le secret, ses agents, à savoir les services secrets, les experts, les médias et les sociétés secrètes.

Le rôle des services secrets

Les services secrets, sous couvert de protéger une société de ses ennemis, constitueraient en fait un réseau d’espionnage des citoyens, visant à surveiller et à contrôler toute découverte de ces derniers de la véritable nature de la société spectaculaire, bref pour étouffer toute tentative de renversement du pouvoir. Ils symbolisent l’arbitraire du pouvoir, leurs actions injustes, assassinats, enlèvements, pressions, restant à jamais dans l’ombre. La condamnation de l’impunité dont jouissent ses agents est renforcée par la détention d’informations capitales, qui assoit leur pouvoir : ils convertissent leur savoir en un pouvoir qu’ils exercent sur toute la société.

Les experts

Les experts participent, quant à eux, de la même dynamique. Ils ont pour rôle de falsifier le passé (réalisant la « mise hors la loi de l’histoire » ), organisant l’amnésie collective de la société, le présent (avançant « des récits invérifiables, des statistiques incontrôlables, des explications invraisemblables et des raisonnements intenables ») et le futur, la mise à distance du monde et l’impossibilité de bâtir un projet réformateur, bref la déréalisation du monde, le devenir-falsification du monde.

Les médias

Les médias renforcent les effets du spectaculaire en rendant futile et stérile tous les débats, fondés uniquement sur le divertissement. Assujettis au pouvoir, ils constituent, pour Debord, les meilleurs propagandistes de la société du spectacle, maintenant, via la pratique de la rumeur et de la désinformation, les individus dans l’ignorance.

Les sociétés secrètes

Enfin, les sociétés secrètes, quatrième « institution » de la société spectaculaire, concourt à la prolifération du secret. Elle naît sur le sol même du spectacle, complice, et non rival, de l’Etat. L’alliance de la Mafia et du spectaculaire intégré consiste, nous dit Debord, à déposséder, comme cela a été le cas lors de la prohibition aux Etats-Unis, le public de toute autonomie. Ils participent de la même conspiration contre les citoyens. Debord érige la Mafia, société secrète criminelle, en unique modèle de société secrète.

Secret et démocratie

Par conséquent, le secret existerait avant tout comme secret de la domination. Debord nous présente l’image d’une société divisée en deux camps, les manipulateurs et les manipulés, les uns complotant contre les autres. Cette théorie du complot généralisé, d’ascendance marxienne, ne traduit-elle pas une conception paranoïaque du pouvoir et de ses soi-disant affidés ? Faire du secret, la source de production et de conservation de la domination ne donne-t-elle pas une vision manichéenne de la société ? Le sujet, chez Debord, est réduit à la passivité, ingérant sans discernement ce qu’on lui présente. Or, même en admettant que le secret est omniprésent, ne peut-on pas « miser » sur la capacité critique des citoyens à faire montre de méfiance ?
.



https://pixbyroland.com/guy-debord-la-societe-du-spectacle/
La société du spectacle de GUY DEBORD
Né à Paris en 1931 dans une famille de la moyenne bourgeoisie, orphelin de père à 4 ans, Guy Debord a grandi à Nice, avant de revenir dans la capitale à la fin de l’adolescence.
On le connaît par de multiples images. Autant de fragments d’une vie et d’une légende. Un jeune homme de 22 ans, inscrivant sur un mur de la rue de Seine, le slogan « Ne travaillez jamais », graff liminaire écrit à la craie, symbole d’une révolte politique et esthétique contre l’ordre établi et le confortable conformisme de la France des Trente Glorieuses. L’image du chef de bande, un rien voyou, vaguement clandestin, presque gourou, fondant en 1957 l’Internationale situationniste et dirigeant sa petite troupe d’activistes avec l’autorité et la stratégie d’un chef de guerre. L’image du théoricien politique radical, fuyant les médias, méditant sa lecture de Marx pour écrire et publier, quelques mois avant Mai 68, un essai dont le titre a connu une rare et équivoque fortune : La Société du spectacle (1967). L’image d’un cinéaste héroïque, livrant une poignée de films qu’il revendiquait sans « aucune concession pour le public ». Celle, enfin, de l’ermite de Haute-Loire, l’autobiographe de Panégyrique (1989), symbole d’un diable paranoïaque pour les uns, épicurien sensible et généreux pour les autres ; vivant retiré du monde, lisant, écrivant et buvant beaucoup, ultimement tiré de l’oubli par l’annonce de son suicide, le 30 novembre 1994.
On peut reprocher à Debord le choix malheureux du mot spectacle. Il semble nier autant le rôle nécessaire de la représentation que celui de la procuration oubliant la validité ou le rôle cathartique du théâtre, des spectacles et de l’art en général. Mais le principal n’est pas là. Il s’agit d’un texte radical qui subsiste à minima comme prophétique.
Dans La Société du spectacle, et plus encore dans ses Commentaires sur la société du spectacle, Debord critique le capitalisme, la démocratie et ses fondements.
La « société du spectacle » est incontestablement le concept qui fait encore la postérité de Guy Debord. Devenu, dans le langage courant, une sorte de dénonciation de l’emprise excessive des médias, La Société du spectacle, essai plutôt difficile d’accès, est en fait bien plus que cela : un pamphlet anticapitaliste virulent et argumenté. La cible de l’auteur, et il le redira en 1988 dans ses Commentaires sur la société du spectacle, c’est « l’accomplissement sans frein des volontés de la raison marchande », « le règne autocratique de l’économie marchande ayant accédé à un statut de souveraineté irresponsable, et l’ensemble des nouvelles techniques de gouvernement qui accompagnent ce règne ».
Le capitalisme est une machine qui tourne pour elle même, où le spectacle exprime le fait qu’il semble avoir oublié les besoins que la production est censée satisfaire.
Pour la première fois dans l’histoire des hommes, ajoute Debord, « les mêmes ont été les maîtres de tout ce que l’on fait et de tout ce que l’on en dit ». C’est la concentration de tous les pouvoirs dans les mains de quelques-uns, le totalitarisme de la marchandise, l’aliénation de l’individu dont l’existence est au service de ladite marchandise. « Quand l’économie toute-puissante est devenue folle […] les temps spectaculaires ne sont rien d’autres », conclut Guy Debord.
Il nous montre que la société est devenue une société matérialiste et consumériste qui tourne autour de l’avoir et du paraître mais aussi une société en lutte permanente.
Pour lui tout est production, le monde est devenu une représentation du capitalisme au sens théâtral du terme. Tout est dans la représentation, le paraître qui découle de l’avoir. A l’époque de l’industrialisation , l’avoir définissait l’être. Aujourd’hui avec la production de masse quand tout le monde peut avoir des choses identiques, l’avoir n’est plus la définition premier de l’être. Ça devient le paraître. C’est ce qu’on donne à voir qui va nous définir, nous devenons des spectacles de nous mêmes. Il critique la marchandisation du monde. Dans la société contemporaine, tout se vend tout s’achète. On doit consommer toujours plus et cette consommation à outrance est de plus en plus visible et se donne en spectacle.

Une société en lutte permanente dominée par les institutions du pouvoir
Les hommes politiques issues de la bourgeoisie pour la plupart ont la main mise sur l’économie capitaliste. La société est construite selon un point de vue bourgeois. la lutte et la domination se retrouvent aussi dans les domaines de l’espace, du temps et de la culture. Ce sont les dirigeant qui décident aussi bien de la répartition du temps que de la manière dont on peut le dépenser . Ainsi il y a une profonde inégalité entre les travailleurs qui sont emprisonnés dans ce que Debord appelle «un temps cyclique» qui correspond au temps de production ou ils ne font que répéter des gestes de production. (voir les expressions métro boulot dodo ou travaille consomme et meurs ou encore travaille consomme et tais toi); tandis que les dirigeants perçoivent la «valeur ajoutée» du temps qu’ils dépensent comme ils le veulent en loisirs ou autre.
De plus Debord nous explique aussi qu’il y a depuis le début de l’industrialisation une lutte entre la ville et la campagne et que c’est finalement la première qui gagne dans l’emménagement du territoire.
Dans le texte paru en 1967, Debord ne distinguait que deux formes du spectaculaire, l’une diffuse dont le modèle était la société américaine, dans laquelle le modèle du citoyen-consommateur dominait et l’autre concentrée, représentée par les régimes dictatoriaux reposant sur le culte du chef. En 1988, il ajoutait un troisième type : le spectaculaire « intégré », synthèse des deux premiers. Ce dernier, en sus d’être apparu le plus récemment selon lui, est transversal à tous les régimes politiques, mais acquiert une force particulièrement grande dans les démocraties spectaculaires, et se caractérise par cinq traits :«le renouvellement technologique incessant ; la fusion étatico-économique ; le secret généralisé ; le faux sans réplique ; un présent perpétuel ».
Et Debord d’ajouter plus loin :« Le secret généralisé se tient derrière le spectacle, comme le complément décisif de ce qu’il montre et, si l’on descend au fond des choses, comme sa plus importante opération. » ; « Notre société est bâtie sur le secret, depuis les ”sociétés-écrans” qui mettent à l’abri de toute lumière les biens concentrés des possédants jusqu’au ”secret-défense” qui couvre aujourd’hui un immense domaine de pleine liberté extrajudiciaire de l’Etat » .
On le voit ici, le secret couvre le champ tant économique que politique. Il convient ainsi de déterminer en quoi le secret est au cœur du spectacle, et quelle est précisément sa fonction : en quoi est-il sa « plus importante opération » ? Le secret, comme technique de gouvernement, apparaît comme la clé de voûte du système spectaculaire, car il permet de masquer le spectacle, autrement dit la domination, au public. Il est ainsi vital à l’exercice de la domination. Mieux, le secret est le mode de production de la domination car sans lui elle apparaîtrait au grand jour et deviendrait donc, dans sa crue et obscène nudité, insupportable et donc fragile.
C’est pourquoi Debord fustige ceux qui organisent le secret, ses agents, à savoir les services secrets, les experts, les médias et les sociétés secrètes.

Le rôle des services secrets
Les services secrets, sous couvert de protéger une société de ses ennemis, constitueraient en fait un réseau d’espionnage des citoyens, visant à surveiller et à contrôler toute découverte de ces derniers de la véritable nature de la société spectaculaire, bref pour étouffer toute tentative de renversement du pouvoir. Ils symbolisent l’arbitraire du pouvoir, leurs actions injustes, assassinats, enlèvements, pressions, restant à jamais dans l’ombre. La condamnation de l’impunité dont jouissent ses agents est renforcée par la détention d’informations capitales, qui assoit leur pouvoir : ils convertissent leur savoir en un pouvoir qu’ils exercent sur toute la société.

Les experts
Les experts participent, quant à eux, de la même dynamique. Ils ont pour rôle de falsifier le passé (réalisant la « mise hors la loi de l’histoire » ), organisant l’amnésie collective de la société, le présent (avançant « des récits invérifiables, des statistiques incontrôlables, des explications invraisemblables et des raisonnements intenables ») et le futur, la mise à distance du monde et l’impossibilité de bâtir un projet réformateur, bref la déréalisation du monde, le devenir-falsification du monde.

Les médias
Debord pointe du doigt les moyens de communication de masse qui sont les principaux acteurs, la preuve la plus évidente d’une représentation du monde ou nous sommes le spectacle de nous mêmes. De plus les médias renforcent les effets du spectaculaire en rendant futile et stérile tous les débats, fondés uniquement sur le divertissement. Assujettis au pouvoir, ils constituent, pour Debord, les meilleurs propagandistes de la société du spectacle, maintenant, via la pratique de la rumeur et de la désinformation, les individus dans l’ignorance.

Les sociétés secrètes
(Pour être tout à fait clair et éviter les confusions, Debord ne pense pas aux théories complotistes telle la théorie du complot Illuminati véhiculée par «les milieux d’extrême droite ésotérique marqués par le new-age », par une association d’extrême droite comme Égalité et Réconciliation ou par Laurent Glauzy, ancien chroniqueur de Rivarol qui lui a consacré un livre largement cité à l’extrême droite (Rivarol, Radio Courtoisie , plusieurs sites officiels du Front national)
Il parle des sociétés maffieuses ( Camorra, Cosa nostra, ‘Ndrangheta, triades chinoises, boryokudan japonais, bratva russe) , qui sont des « institutions» de la société spectaculaire, qui concourent à la prolifération du secret. Elle naissent sur le sol même du spectacle, complices, et non rivales , de l’État. L’alliance de la Mafia et du spectaculaire intégré consiste, nous dit Debord, à déposséder, comme cela a été le cas lors de la prohibition aux États-Unis, le public de toute autonomie. Debord érige la Mafia, société secrète criminelle, en unique modèle de société secrète.

Un penseur prophétique?
Le philosophe Giorgio Agamben écrivait en 1990 : « L’aspect sans doute le plus inquiétant des livres de Debord tient à l’acharnement avec lequel l’histoire semble s’être appliquée à confirmer ses analyses. Non seulement, vingt ans après La Société du spectacle, les  commentaires sur la société du spectacle (1988) ont pu enregistrer dans tous les domaines l’exactitude des diagnostics et des prévisions, mais entre-temps, le cours des événements s’est accéléré partout si uniformément dans la même direction, qu’à deux ans à peine de la sortie du livre, il semble que la politique mondiale ne soit plus aujourd’hui qu’une mise en scène parodique du scénario que celui-ci contenait. L’unification substantielle du spectacle concentré (les démocraties populaires de l’Est) et du spectacle diffus (les démocraties occidentales) dans le spectacle intégré, qui constitue une des thèses centrales des Commentaires, que bon nombre ont trouvée à l’époque paradoxale, s’avère à présent d’une évidence triviale. Les murs inébranlables et les fers qui divisent les deux mondes furent brisés en quelques jours. Afin que le spectacle intégré puisse se réaliser pleinement également dans leur pays, les gouvernements de l’Est ont abandonné le parti léniniste, tout comme ceux de l’Ouest avaient renoncé depuis longtemps à l’équilibre des pouvoirs et à la liberté réelle de pensée et de communication, au nom de la machine électorale majoritaire et du contrôle médiatique de l’opinion (qui s’étaient tous deux développés dans les États totalitaires modernes). »
Guy Debord nous livre donc dans son travail, une critique acerbe de la marchandisation de la société. Société dans laquelle les individus sont séparés les uns des autres alors qu’ils sont de plus en plus identiques et en lutte permanente les uns envers les autres que ce soit à l’intérieur de l’entreprise ou ils sont mis en concurrence les uns avec les autres, au niveau du marché du travail national et même international où le travailleur italien est mis en concurrence avec le chinois , le roumain ou le français.A l’heure ou se cristallise et se manifeste le mécontentement d’une partie des français il est bon de rappeler qui sont ceux qu’il faut combattre, quels sont ceux à qui il faut s’adresser. En ce sens «la société du spectacle» garde toute sa pertinence. Il faut toutefois ajuster cette pensée avec la réalité actuelle: Ce que Debord nomme les dirigeants, les politiques, ne sont pas ceux qui sont à l’Élysée, à Matignon, au sénat ou à l’assemblée nationale. L’ennemi c’est le système capitaliste et les dirigeants des grandes entreprises Google, Total, Facebook, Amazon , les Vincent Bolloré,François Pinault , Bernard Arnault, Mark Zuckerberg, Jeff Bezos etc.
Ne nous trompons pas de cible.


Autres références:

US Media Now Filled With Former Intelligence Agents
(CIA = Media = CIA) Rania Khalek: It’s crazy how many former spooks have been hired at corporate news outlets like CNN & MSNBC as “analysts”. After spending their careers serving the national security state, they get to shape the news under the guise of expertise. It’s like state TV


YOUTUBE - Excerpt from The Great Hack (Cambridge Analytica-SCL Military PSYOPS)




Sur ce blog:
 
Alors que le président des États-Unis claironne la théorie du complot, certains voient la propagation de cette théorie particulière comme étant en soi un complot, une vaste manipulation, résultat d’un brouillage de piste professionnel conçu par les criminels eux-mêmes

La guerre psychologique permanente sur tous les fronts comme nouvel état des choses

La dictature militaire secrète au nom de la sécurité nationale des États-Unis, de l'Otan et d'Israël derrière le terrorisme islamiste et la montée des mouvements anti-Islam

Derrière le nouveau mouvement international de droite radicale, une opération de guerre psychologique menée par les forces de l'Otan et du sionisme? (Site censuré)

Monday, September 9, 2019

Encore un peu d'information du FBI sur les Israéliens dansants. Pas de preuve fumante mais un pattern prouvé et reconnaissable de manipulation du terrorisme comme stratégie géopolitique.

La connexion israélienne est souvent censurée même dans les médias alternatifs, sinon elle est présentée par une source, un auteur non-fiable sinon anonyme (comme l'auteur de ce présent blog!). Mais il y a des exceptions à cette règle, ainsi on peut voir l'auteure journaliste Whitney Webb poster sur le site MintPress (devenu célèbre récemment grâce à la série de Webb sur Epstein et l'histoire des réseaux mafieux de chantage sexuel) un magnifique résumé de la symptomatique affaire des "Israéliens dansants", suite à de récentes divulgations de documents du FBI (voir les précédents rapports du FBI tout au bas de cet article dans la liste d'articles similaires sur ce blog). Webb aborde aussi le rôle de Netanyahou dans la construction du mythe du terrorisme international comme nouvelle menace, et le bienfait considérable et incontestable que le 11 septembre constitue pour les intérêts d'Israël (nul doute que ce fut au minimum une opportunité de maximisation de son capital de sympathie).

Nous tenons à souligner cependant qu'à notre avis le mouvement pour la "Vérité" (mis à part son obsession technique qui n'a réussi qu'à le faire tourner en rond) fait fausse route en ce qu'il n'a jamais considéré même la possibilté qu'au vu de son échec patent, ce mouvement de "Vérité" ait pu être en lui-même une opération de manipulation ("Black Operation") relevant de la guerre psychologique ("PsyOp"), et ce au meme titre que les attaques "sous faux drapeau" récupérées politiquement par des intérêts géostratégiques. Car à voir où a abouti ce mouvement (transformé en grande partie en sandyhookisme), on peut se demander franchement s'il n'a pas été conçu dès le départ pour mener à rien et ainsi protéger les criminels, les laissant libres de poursuivre leurs sombres desseins (les livres fort détaillés de David Ray Griffin, par exemple, ne mentionnent même pas le mot Israël). Que les deux côtés d'une controverse puissent être contrôlés et préventivement neutralisés, l'existence même d'oppositions contrôlées, ne devraient surprendre personne du côté des conspirationnistes. Autant la haine anti-musulmans générée par le récit officiel du 11 septembre que la haine anti-élites ocidentales (et/ou sionistes) générée par le discours conspirationniste du 11 septembre peuvent être instrumentalisées, politiquement: on les a même vus s'unir dans l'Alt-Right et constituer la base de Trump.

Nous arrivons donc à la conclusion que le 11 septembre est avant tout une opération de guerre psychologique à deux niveaux au moins: au premier degré elle suscite la haine ethnique anti-arabe et anti-islam, mais au second degré elle terrifie tous ceux dans la population qui sont assez intelligents pour comprendre qu'il s'agit de toute évidence d'un gros mensonge et que les gouvernements, les médias et le renseignement sont dans le coup et se soutiennent mutuellement dans leur propagande mensongère. On dirait que tout a été fait pour que même les imbéciles comprennent qu'il s'agissait sans doute d'un coup monté! Ceux qui ont décelé le gros mensonge reçoivent simplement un conditionnement différent des autres: ils apprennent en même temps qu'ils doivent la fermer et qu'ils risquent gros s'ils dénoncent le gros mensonge, ils comprennent qu'ils risquent non seulement d'être qualifiés d'anti-Américains (ou antijuifs s'ils blâment Israël) mais ils risquent même de tout perdre, jusqu'à leur moyen de subsistance.  Au cas où ce ne serait pas assez clair: la version officielle est trop pleine de trous, les services secrets semblent jouer avec nous, cela semble fait exprès pour nous imposer une croyance aveugle (même si elle contredit les faits) en même temps que la terreur de tout perdre si on ose la contester. On nous fait comprendre que les responsables sont tout-puissants et qu'on ne peut pas les arrêter même si la version officielle est absolument incroyable, qu'ils sont des Dieux en somme, et avec le Patriot Act (et ses variantes internationales) on nous fait comprendre que, comme Dieu, Big Brother épie chacun de nos faits et geste. C'est un conditionnement mental très efficace et insidieux quand, pour nous intimider et nous démoraliser, on nous révèle un bout de la vérité, simplement pour mieux nous faire comprendre qu'on doit s'autocensurer, que c'est pratiquement un suicide professionnel que d'en parler. Savoir qu'on nous ment tout en sachant surtout qu'il faut garder le silence, a pour effet de nous déprimer et nous faire abandonner, nous faire perdre le courage et la volonté dire cette vérité. Comprendre cette tactique insidieusement psychologique, c'est comprendre plus profondément en quoi le 11 septembre relève d'une opération de guerre psychologique (PsyOp), une opération noire (BlackOp).
 



The Dancing Israelis: FBI Docs Shed Light on Apparent Mossad Foreknowledge of 9/11 Attacks
As another 9/11 anniversary comes and goes, many questions surrounding the events remain unanswered. MintPress brings you a freshly updated article, originally published in May, 2019 that seeks answers to some of those questions.

Il s'agit d'une version augmentée de l'article suivant:
New information released by the FBI has brought fresh scrutiny to the possibility that the “Dancing Israelis,” at least two of whom were known Mossad operatives, had prior knowledge of the attacks on the World Trade Center. (by Whitney Webb)

YOUTUBE - Whitney Webb: The FBI report about the Dancing Israelis that was memory holed

The "Dancing Israelis", dubbed the "High Fivers" by the FBI


US Mossad Ops: Art Students, Amdocs, Comverse, Urban Moving Systems




À comparer avec l'apport de Michael Collins Piper, même si de son propre aveu, son travail ne concerne que les aspects oubliés ou ignorés par les autres chercheurs, concernant Israël...


By Michael Collins Piper
CHAPTER SIXTEEN:
“The Big Winner Today is Israel . . .”
(...) What [George] Friedman said on 9-11 [source], only hours after the attack on the World Trade Center, provided an absolute underscoring of my own thesis that Israel was ultimately behind the events that had taken place that day. Friedman wrote in no uncertain terms:
The big winner today, intended or not, is the state of Israel. Israel has been under siege by suicide bombers for more than a year. It has responded by waging a systematic war against Palestinian command structures. The international community, particularly the United States, has pressured Israel heavily to stop its operations. The argument has been made that the threat of suicide bombings, though real, does not itself constitute a genuine threat to Israeli national security and should not trigger the kind of response Israel is making. Today’s events change all of this.
“The big winner” Friedman said, was Israel. The events of that day—still unfolding (including not far from me at the Pentagon)—changed everything vis-a-vis U.S. policy toward Israel, he said.
You can imagine my sense of vindication. Here was a Jewish supporter of Israel with substantial credentials in the world of intelligence essentially confirming the very suspicions I had outlined in my conversation with my perhaps a bit-incredulous sister-in-law hardly more than an hour or two before.
Friedman actually seemed to be gloating that now that Americans had been (conveniently, for Israel’s interests) victimized by terrorism, that: 1) Americans had now being galvanized against Israel’s enemies; 2)that the terrorist acts effectively put the United States in a position in which it could no longer criticize Israel; and that 3)Americans would be forced to be “dependent” on Israel (not vice versa):
First, the United States no longer can argue that Israel should endure the bombings. Moving forward, the domestic American political mood simply won’t tolerate such a stance.
Second, Israel now becomes, once again, an indispensable ally to the United States. The United States is obviously going to launch a massive covert and overt war against the international radical Islamic movement that is assumed to be behind this attack.
Not only does this align U.S. and Israeli interests but it also makes the United States dependent on the Israelis—whose intelligence capabilities in this area as well as covert operational capabilities are clearly going to be needed.
What Friedman did not explain was why Israel’s vaunted “intelligence capabilities” did not help stop prevent these acts of terrorism from happening in the first place.
In any event, Friedman stated that “There is no question, therefore, that the Israeli leadership is feeling relief.” He contended the alleged Muslim terrorists touted in the media as the likely 9-11 terrorists had calculated that their acts would split the Arab world and force Palestinian leader Yasser Arafat to become more accommodating to Israel.
At the time Friedman wrote his remarkable analysis, there was officially “no evidence” as to who was actually behind the attacks—although the major media was already chanting that “the Muslims” (and even Osama bin Laden) were most likely to blame. However, Friedman was already speculating heavily, grinding the axe for not just Islamic terrorists, but for an Islamic state itself. He wrote:
The greatest question right now is this: Which Islamic state was involved in the attack? We suspect that there was such involvement. The sophistication required means of communication and transport available only to states. Afghanistan does not have the international facilities needed. We assume that Sudanese and Iraqi diplomatic communications and transport are both too closely monitored to be useful. If that is true, what other nation provided support facilities for this operation? Answering that question speaks to the future of the region.
Friedman candidly answered the question “Who benefits?” by saying it was Israel. But his question—“What other nation provided support facilities for this operation?” may have been, in the end—in light of what we now know of evidence pointing toward Israeli state sponsorship of the 9-11 tragedy—the most thought-provoking (if ironic) aspect of Friedman’s essay, however obviously unintentional it may have been.
So it was—very early on 9-11—that George Friedman was effectively putting in writing—although from an obviously different perspective from my own—the very reasoning that led to my “controversial” assumption as to what really lay behind the 9-11 terrorist attacks.
And needless to say, I made good use of Friedman’s remarks in the days ahead, as I plowed forward, along with my colleagues at American Free Press, in trying to bring the real truth about 9-11 to our readers.
And let it be stated without ambiguity: From the beginning, American Free Press (AFP) was the one national newspaper countering the 9-11 lies that were being foisted on the American people and daring to point the finger of blame in the direction of Israel.
The first issue of AFP published immediately after Sept. 11 (dated Sept. 24) went to the printer on Sept. 14. That issue made it clear our staff was already raising questions about what really happened.
The lead story, by Willis Carto, asked frankly: “Who benefits?” and pointed out that Israel—above all—stood to benefit as a consequence of the United States becoming more embroiled in the Middle East thanks to the likely reverberations from 9-11.
That issue of AFP also featured an article by yours truly, Michael Collins Piper, pointing out there was evidence pointing to Mossad involvement in the first World Trade Center attack in 1993, noting this revelation had first appeared in an article in The Village Voice on August3, 1993 by respected Jewish-American investigative journalist Robert I. Friedman (not to be confused with George Friedman of stratfor.com).
After that first attack on the trade center, I had written an article for The Spotlight reflecting on Friedman’s report and yet both The Spotlight’s story (and Friedman’s original report) continued to be ignored, even by many so-called “conspiracy theorists.”
And in the wake of 9-11, even many in the “alternative media” who were raising questions about the 9-11 attacks preferred to avoid the possibility of Mossad involvement, studiously refusing to address what Friedman had revealed about the first WTC attack in 1993.
So—at the very outset—AFP broached the No. 1 taboo relating to 9-11, that even many 9-11 dissidents are still hesitant to mention today. AFP was indeed the one national media voice—perhaps the one international media voice—that said, from the beginning, that Israel was certainly the chief suspect in the 9-11 tragedy.
In fact, the second issue of AFP issued in the wake of 9-11 (dated Oct. 1but printed Sept. 21), featured the front page headline asking the question, “Did Israelis Have Foreknowledge?” That issue of AFP included an article (by yours truly) entitled “U.S. Army Officers Say: ‘Mossad May Blame Arabs, ’which focused on the aforementioned Sept.10 report (published in The Washington Times) describing the study from the Army’s School of Advanced Military Studies which called the Mossad a “wild card” capable of committing a terrorist attack and blaming it on the Arabs.
My article tied the military’s assessment to George Friedman’s contention that “the big winner” on 9-11 was Israel. The article also reiterated Robert I. Friedman’s revelation of the Mossad link to the first World Trade Center attack that I had reported the week before in AFP.
The balance of my article provided an extended overview of the Mossad’s historic use of false flags in global terrorism—the details of which now appear in this present book in Chapter One.
Yes, I was piling it on—driving home the point that Americans needed to ponder the likelihood Israel had been involved in orchestrating 9-11. In fact, I was one of the first print journalists—if not the first and certainly the first with a wide-reaching audience—to focus on both Friedman’s revealing comments and the report from the local Washington Times on the U.S. Army’s concerns about the Mossad’s false flag trickery, both stories of critical importance that could have otherwise been lost in the massive avalanche of press frenzy following 9-11.
Later, as the media added garbage upon garbage onto its mound of  “evidence”  that “the Muslims” were not only responsible for 9-11 but also—horror of horrors—conveying the Hellish lie it was actually Israel behind the tragedy, one pro-Israel propagandist, Harold Brackman of the Simon Wiesenthal Center, prepared a special report entitled 9/11 Digital Lies: A Survey of Online Apologists for Global Terrorism.
One bit of “evidence” of Muslim perfidy cited by Brackman was a quote attributed to Sheikh Muhammed Hussein Fadlullah of Hizbollah on Islam On Line on Sept. 15, 2001. The sheikh’s offending remark was that “Israel is the main beneficiary of this terrible tragedy.”
In fact, most of those who expressed outrage at the sheikh’s words probably had no idea the sheikh’s remarks precisely echoed what our respected former CIA official, George Friedman, a Jewish American, had said immediately after the 9-11 attacks.
And note, too, what former Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu said about what the 9-11 attacks meant for relations between the United States and Israel. The Sept. 12, 2001 issue of The New York Times quoted Netanyahu as saying frankly, “It’s very good,” then adding hurriedly, “Well, not very good, but it will generate immediate sympathy.”
In 2008 Netanyahu reaffirmed his view that Israel was indeed a beneficiary of 9-11. On April 16, 2008, the online edition of Israel’s Ha’aretz newspaper reported that, speaking at Bar Ilan University, Netanyahu had said, “We are benefiting from one thing, and that is the attack on the Twin Towers and Pentagon, and the American struggle in Iraq.”
Ha’aretz cited the other prominent Israeli newspaper, Ma’ariv, as having said that Netanyahu had also added that those events “swung American public opinion in our favor.”
Perhaps not coincidentally, in the aftermath of the bombing at the Boston Marathon in early 2013, Ron Dermer a diplomatic advisor known to be especially close to Netanyahu—once again serving as prime minister—told Jewish leaders in New York that, just like the 9-11 attacks, the Boston bombing would increase American support for Israel. The April 19, 2013 issue of Ha’aretz reported that Dermer said:
The bulk of the American people stand firmly with Israel and identify with Israel. If you can look, historically, there was a big change after 911, and I am sure that after the tragic bombing in Boston, people will identify more with Israel and its struggle against terrorism and we can maintain that support. 
Again—Who benefits?
(…)





Michael Collins Piper - Israel's Secret Agenda Funding Arab Terror

 

Michael Collins Piper - Israel's Use of False Flags in Global Terrorism



 Michael Collins Piper on September 11, 2001



Michael Collins Piper on False Flag Terror Operations




Un autre aspect intéressant mais ignoré de l'utilité politique du 11 septembre concerne la "cause palestinienne". Après le 11 septembre, l'administration Bush n'a pas que déclenché la guerre en Afghanistan, il a également traîné en cour une grosse organisation pro-palestienne travaillant à l'établissement d'un État palestien, sous de fausses accusations mais qui ont permis de détruire l'organisation. L'histoire de ces évéements est racontée par Miko Peled dans son plus récent livre:



Les attentats majeurs servent à manipuler la population, que le contre-terrorisme fabrique ses terroristes: on le sait déjà mais encore faut-il avoir les preuves pour le dire. Max Blumenthal en parle dans son plus récent livre, en rappelant les liens de Netanyahou avec la fabrication et l'agitation de l'épouvantail terroriste.
 


Why Are Israelis With Apparent Prior Knowledge of 9/11 Funding Far Right? - YouTube

Ecstasy, Israeli Art Students & the Mossad | Media Roots Radio | gratuit sur soundcloud

Robbie Martin @FluorescentGrey · Project for the New American Century neocon father & son combo, Don & Fred Kagan advocate for the US military occupation of Palestine to 'clean it out' as a response to the 9/11 attacks on a 9/12/01 radio appearance. Don also 'predicts' the anthrax attacks Neocons Fred & Don Kagan want US military invasion of Palestine

Robbie Martin @FluorescentGrey · not only were Palestinian's blamed for the 9/11 attacks in an unverified AP & Reuters wire story that made it to major TV networks at 9AM they were also shown allegedly 'celebrating' on TV at 12PM while Americans were still absolutely hysterical

Palestinians blamed for 9/11 - [ from A Very Heavy Agenda Part 3: Maintaining the World Order]
Robbie Martin @FluorescentGrey · it was never fully explained why this footage was provided to TV networks on 9/11 and it was never explained why Fox and ABC felt it was appropriate to air it on TV knowing full well people would be enraged and want to kill arabs out of retaliation. Palestinians Celebrating 9-11-2001: Watching Palestinians celebrating the World Trade Center towers collapse on 9/11/2001 shows you what kind of people they really are. Cheering on terrorist at... youtube.com

9/11 Forgotten Racist Origins Trumped & The Palestinian Frame-up par Media Roots Radio | Écoute gratuite sur SoundCloud

September 11th: 19 Years Later - The Antedote (Du travail de haut niveau, malheureusement pas très visible sur internet)

Trump Anti-MIC Con, 9/11 19th Anniversary, Q Doxxed?

Pompeo said set to declare human rights groups ‘anti-Semitic’ over Israel stance

Black Cube, a Late Mossad Chief, and a Rogue Op Against a Top Romanian Official

How the Lockdown Only Bolstered anti-Netanyahu Dissent

Right-wing, ultra-Orthodox parties accused of plotting ‘takeover’ at World Zionist Congress



Sur ce blog:

La dictature militaire secrète au nom de la sécurité nationale des États-Unis, de l'Otan et d'Israël derrière le terrorisme islamiste et la montée des mouvements anti-Islam

La guerre psychologique permanente sur tous les fronts comme nouvel état des choses

Rappel sur les fausses nouvelles (intox) avérées : quand les grands médias diffusaient en boucle des fausses images de Palestiniens en train - a-t-on prétendu - de célébrer les attaques du 11 septembre

"Islamophobia Inc." (2018) un documentaire d'Al Jazeera qui débusque le financement de millions de dollars octroyés par de grandes organisations juives respectables à des groupes islamophobes aux États-Unis

Le rôle disproportionné des juifs et des sionistes dans les réseaux islamophobes de la droite américaine, dans les années qui ont suivi le 11 septembre 2001

Derrière le nouveau mouvement international de droite radicale, une opération de guerre psychologique menée par les forces de l'Otan et du sionisme?

"Hollywood, D.C.": Hollywood et les grands médias américains non seulement grouillent d'agents de la CIA, ils sont entièrement au service de la CIA

Le président du National Endowment for Democracy (marionnettiste du "printemps arabe") est un ancien de l'Anti-Defamation League of B'nai Brith

Rappel sur les liens de l'ancien dictateur du Panama Manuel Noriega avec le Mossad et la CIA. Autre exemple révélateur du soutien sioniste et américain aux dictateurs anti-révolutionnaires et de l'entraînement des Contras après la Seconde Guerre mondiale.

L'ère messianique reaganienne

Pour aller plus loin que le film "Raisons d'État" (The Good Shepherd, 2006), un nouveau livre sur James Jesus Angleton, liaison entre Israel et la CIA

Premières démolitions contrôlées de maisons palestiniennes par Israël en 2001, dix minutes après les attentats de New York

Rappel: silence médiatique sur la piste pro-israélienne dans les attentats terroristes à l'Anthrax aux USA, juste après le trauma du 11 septembre.

Médias antijuifs? Sur les ondes de MSNBC, discussion sur les néocons responsables de la guerre en Irak pour Israël, leur délirante théorie du complot irakien et leur guerre de cent ans contre le monde arabo-musulman

Qui était tout près du métro de Londres au matin des attentats du 7 juillet 2005?

11 septembre et tout le reste: c'était pas les musulmans!

Résumé des preuves liant le Mossad aux coupables du 11 septembre

Les "Israéliens dansants" du 11 septembre et l'implication du Mossad, en français!

Les documents du FBI sur les fameux "Israéliens dansants" arrêtés le 11 septembre 2001

Analyse du rapport du FBI sur les "Israéliens dansants"

Élucidation complète de la responsabilité d'Israël et ses services secrets dans l'orchestration du 11 septembre et sa récupération géopolitico-médiatique

11 septembre: les détails techniques ne sont que des détails, il importe bien plus de savoir qui sont les ultimes responsables et pourquoi ils l'ont fait.

Un sénateur a déclaré en 2002 devant le Congrès états-unien que les attaques du 11 septembre étaient une punition divine visant les États-Unis pour avoir été trop durs et exigeants envers Israël. Il critiquait l'administration Bush qu'Israël trouvait trop proche des pétromonarchies arabes et qui posait à Israël des "conditions inacceptables", comme le rappelait l'ancien général du renseignement pakistanais Hamid Gul, récemment décédé, qui dénonçait le Mossad et la CIA comme véritables auteurs du 11 septembre.

Mise au point sur les accomplissements de feu Mark Lane (1927-2016), avocat propalestinien et pro-révisionniste (selon Debbie Lipstadt), ami de feu Michael Collins Piper, et sur les mensonges des Chris Bollyn et Mark Weber qui, bien que totalement discrédités, continuent leur honteuse campagne de salissage contre Mark Lane, Michael Collins Piper et American Free Press. De la nullité des Bollyn, Fetzer, Gyuénot, etc.: pas un mot sur le juif Dov Zakheim, ni sur le juif Mike Mukasey qui a été le juge des attentats du WTC en 1993 et en 2001, ni sur le logiciel Promis (l'Affaire Inslaw) par lequel le Mossad épie toutes les agences de renseignement, ni sur le terroriste du WTC-1993 Ahmad Ajaj dont l'identité d'agent double du Mossad est pourtant établie