Les médias "antijuifs" et autres théories du complot... Mise au point de Guillaume Weill-Raynal et de Marc-Édouard Nabe
Au programme d'OummaTV, un entretien avec Guillaume Weill-Raynal dans le cadre de la nouvelle émission L'Esprit d'Actu. Avocat et essayiste, auteur d'Israël-Palestine, l'impossible débat aux éditions du Cygne. Parmi les sujets abordés: L'expression importation du conflit israélo-palestinien, "l'affaire Pascal Boniface", la figure diabolique de "l'islamo-gauchiste", l'affaire dite des "caricatures de Mahomet". Hollande contre une "importation" du conflit israélo-palestinien lundi 14 juillet 2014
La France, pays d’Astérix, de Voltaire et de Zola, se voit volontiers en pays phare de l’esprit critique. Nul doute que les choix exprimés dans l’affaire d’Irak, les positions défendues face au conflit israélo-palestinien, le peu d’enthousiasme de la plupart face à l’apothéose du marché et de ses valeurs, le nombre des libres penseurs et athées nous placent « à part »…Cette « hétérodoxie » au sein du monde tel qu’il va désormais fait un peu trop désordre pour qu’on ne cherche pas à la faire rentrer dans le rang. Disqualifier la pensée réellement critique, stigmatiser les esprits incorrects, brouiller les débats en est le moyen privilégié. Par ailleurs, il est avantageux d’utiliser cette réputation d’indépendance de la France pour en faire un relais spécifique et biaisé dans la manipulation mondiale des consciences.Dans les deux cas, l’outil privilégié est la petite armada de clercs ou réputés tels de longtemps formés, bien loin du souci de vérité, aux revirements, discours à triple détente et autres contorsions au sein de groupuscules, chapelles et sectes diverses…Ce sont ces « nouveaux désinformateurs » qui ont retenu l’attention de Guillaume Weill-Raynal. La sélection des dossiers les plus significatifs, la maîtrise d’une documentation considérable et un rare courage intellectuel lui permettent d’établir, preuves à l’appui, que tout se passe comme si nous étions la cible d’une entreprise résolue de désinformation. Les faits sont là : après, à chacun de se faire son opinion! Guillaume Weill-Raynal est avocat au barreau de Paris.
Guillaume Weill Raynal: « Les nouveaux désinformateurs » En France, ces dernières années – surtout depuis l’Intifadda II –, tout ce qui touche Israël, les Juifs, l’Islam, les Arabes, les banlieues…, est devenu l’enjeu d’une véritable guerre sémantique. Des agents d’influence ou des « clercs de service » travaillent à valider des thèses inavouables. Guillaume Weill Raynal, avocat de formation – dans son dernier livre «Les nouveaux désinformateurs » (éd. Armand Colin) – traque dans les détails, exemples à l’appui, la désinformation, et démasque ceux qui sont à l’œuvre dans le paysage médiatique français. Entretien.
(...)Certes l’antisémitisme existe, certes il y a eu des actions contre les
juifs en France, mais la responsabilité première de la dégradation de la
situation selon G. Weill-Raynal repose avant tout sur une manipulation
de l’information. Celle-ci repose sur un discours martelé depuis 3 ans
selon lequel il y aurait un déferlement de haine antijuif en France. Ce déferlement serait
accompagné d’un black out total des médias sur les violences anti-juives
et d’un laxisme judiciaire généralisé à l’égard de l’antisémitisme.
Voilà le discours servi par les représentants et les médias de la
communauté juive, que vient dynamiter le livre de G. Weill-Raynal. Selon
ce dernier, cette rhétorique paranoïaque repose sur des mensonges
grossiers. Guillaume Weill-Raynal veut dégonfler la baudruche pour
éviter que cette politique du pire ne puisse un jour mener au pire et
distendre le lien si fort qui unit la France au judaïsme.(...) Au fil des chapitres,
il démontre que la pensée de Pierre-André Taguieff – qui se prévaut de
sa qualité de directeur de recherche au CNRS – ignore la réalité et ne
repose que sur un ensemble de sophismes adroitement construits, ne
s’appuie sur aucune source et n’applique qu’un seul principe,
l’amalgame. Il démonte également les contradictions du
reportage-décryptage à la manière de Jacques Tarnero ou la mise en
accusation de l’Agence France Presse (AFP) par – ironie de l’histoire –
son frère jumeau, Clément Weill-Raynal. Car G. Weill-Raynal n’est pas
seulement à l’opposé de ces derniers dans le constat, il l’est également
dans la méthode.(...)La croyance
fausse dans une haine qui n’existe pas a favorisé au sein de la
communauté juive l’éclosion d’un discours de contre-haine prisonnière
d’une logique proprement autiste. La politique de la France n’est plus
analysée qu’à travers le double prisme exclusif de Vichy et de Munich.
Anglo-américains libérateurs, Français, lâches et complices, les Arabes
maintenant remplaçant les Allemands dans leurs rôles de jadis. (...)
Sommaire - Une haine imaginaire
La question
du « nouvel antisémitisme » ne cesse, depuis quatre ans, d'occuper le
débat et d'inquiéter, outre la communauté juive, toute la société
française, désemparée par un phénomène inédit de violences survenues
depuis l'automne 2000.
Cette situation exige, autant que les
réactions nécessaires, des efforts d'appréciation rationnelle. Pourtant,
des intellectuels de renom, secondés par des idéologues militants, se
sont voués à des exégèses hallucinées et à un pur discours d'imprécation
: ces violences ne seraient que la partie émergée d'un déferlement de
haine en passe de gangrener tout le corps social, la « France » se
replacerait dans son supposé sillon antisémite.
Inlassablement
ressassées, ces thèses ont acquis, aux yeux d'une large partie de la
communauté juive, à bon droit hyper-sensible, un statut quasi « officiel
». Or, comme le démontre implacablement le présent ouvrage, elles sont
fausses, bâties sur le néant et d'ordre fantasmatique.
Le drame
est qu'en entretenant ce mythe d'une haine antijuive sous-jacente,
notamment dans le traitement du conflit israëlo-palestinien par les
grands médias, les apprentis sorciers font tout ce qu'il faut pour que
la communauté juive, loin d'affronter les défis du contemporain,
s'enlise dans une peur, voire un rejet de l'autre qui risque de lui
faire perdre son âme. Guillaume Weill-Raynal, avocat au barreau de Paris, a mené avec courage et résolution cette enquête « interdite »...
« Thierry Meyssan est un épouvantail fabriqué de toute pièce par les partisans de la guerre en Irak, visant à discréditer leurs adversaires et, plus généralement, ceux qui critiquent l’ordre établi ». (...)
« Et s’il y avait eu, dans la foulée, une autre "conspiration" ? Consistant non pas seulement à instrumentaliser les attaques du Word Trade Center pour vendre à l’opinion mondiale la politique étrangère de l’administration Bush mais, aussi, à instrumentaliser de prétendues théories du complot habilement montées en épingle pour mieux disqualifier par avance toute critique de cette politique, et même de façon plus générale, toute critique d’un certain ordre établi… (…) Pourquoi, en effet, présenter un épiphénomène comme un "courant de pensée" ? Le succès de la théorie loufoque de Thierry Meyssan résulte avant tout d’un livre dont le plan média qui présida à son lancement (passage chez Ardisson…) témoignait d’un professionnalisme hors pair. Théorie qui fut ensuite savamment relayée « en creux » par des officines fonctionnant en réseaux (sociétés de productions audiovisuelles, maison d’éditions…) qui, en la dénonçant, lui donnèrent une importance qu’elle ne méritait peut-être pas. Pourquoi, en tout cas, dénoncer comme une « maladie du siècle » cette théorie qu’aucun grand média et qu’aucun intellectuel digne de ce nom n’avait prise au sérieux ? L’opération fut à ce point cousue de fil blanc qu’il est permis de se demander si le cas Meyssan ne fut pas seulement instrumentalisé « en aval », après coup, mais carrément imaginé « en amont » : un épouvantail fabriqué de toute pièce, en quelque sorte. Du début à la fin, l’opération constituerait ainsi ce que les professionnels de la désinformation appellent un "montage". » (Source)
« Montage », « opération cousue de fil blanc », le président du Réseau Voltaire n’est, pour Guillaume Weill-Raynal qu’un « épouvantail fabriqué de toutes pièces » par des « professionnels de la désinformation » qui, on l’aura compris, sont à la solde de « néo-conservateurs américains » assoiffés de sang irakien ; ces « nouveaux désinformateurs » ne seraient rien d’autre que des conspirateurs, dans la mesure exacte où ils dénoncent la théorie du complot. (...)
3 juin 2014 Sur son site "Conspiracy Watch", Rudy Reichstadt s’est donné pour
mission de dénoncer les « théories du complot ». Toutes les théories du
complot ? Non, bien sûr, essentiellement celles venant de ses
adversaires idéologiques. Les affabulations propagées par ses amis
néo-conservateurs, islamophobes ou ultra-sionistes peuvent donc
continuer de prospérer en toute quiétude.
L’une des grandes
copines de Rudy Reichstadt s’appelle Caroline Fourest. Elle est surtout
connue pour sa propension à raconter dans les médias toutes sortes
d’inepties, d’ailleurs dénoncées de toute part (Libération (1), Les
Inrocks (2), Arrêt sur images…etc). Mais bien sûr, on ne trouve pas la
moindre trace de ces dénonciations sur "Conspiracy Watch".
Par
exemple, à propos de l’agression d’une jeune fille voilée à Argenteuil
le printemps dernier, Caroline Fourest a affirmé que cette agression
pourrait être non pas islamophobe comme le rapporte la presse, mais être
plutôt une sorte de complot familial destiné à « faire payer à la jeune
fille un style de vie jugé trop libre »… une théorie qu’elle est la
seule à rapporter, et dont on attend bien sûr toujours la moindre once
de preuve de vérité (3)… mais qui a l’énorme avantage de transformer les
musulmans en suspects, même lorsqu’ils sont victimes (un procédé
typique des théoriciens du complot). Récemment encore, Caroline Fourest
s’est faite remarquer en dénonçant des russes « arracheurs d’yeux » en
Ukraine… Sur le site "les-crises.fr", Olivier Berruyer a démonté ses
extrapolations et révélé que la « source » de Caroline Fourest était en
fait une vidéo postée sur youtube par… un fan d’Al-Qaïda.
Rudy Reichstadt est également proche de la mouvance BHL, cet homme connu
pour ses propos islamophobes à répétition, du genre « le voile
islamique est une invitation au viol » (les femmes voilées seraient donc
avisées de se tenir à distance de ce monsieur).
Récemment, Rudy
Reichstadt assistait à un séminaire de la revue de BHL « La Règle du Jeu
» à propos du film d’Alexandre Arcady « 24 jours ». Sur le site
internet de la revue, on voit une photo de Rudy Reichstadt (4) entouré
de Bernard Schalscha (l’un de ceux qui a tenté de discréditer la lutte
contre l’islamophobie en affirmant que ce mot avait été inventé par des «
mollahs iraniens », la fameuse contre-vérité répétée en boucle par tous
les islamophobes (5)), et de Laurent-David Samama, un ancien membre du
lobby ultra-sioniste "The Israël Project", une organisation très
droitière proche des faucons américains et israéliens. Ce cliché résume
en fait assez bien l’entourage de Rudy Reichstadt : un islamophobe
affabulateur d’un côté, et un ultra-sioniste de l’autre.
Au
cours de la promotion médiatique du film, Alexandre Arcady (lui-même
ancien membre du groupe de jeunesse sioniste "Hachomer Hatzaïr") a
accumulé les théories douteuses, contre-vérités et affabulations. Il a
par exemple affirmé « il n’y a plus un élève juif dans les écoles
publiques de Seine-Saint-Denis », affirmation fausse et grotesque
dénoncée par "Rue89" (6). Répliquant à Aymeric Caron, Arcady a aussi
affirmé (comme le rapporte Causeur) : « Vous osez dire que l’armée
israélienne tue des enfants »… À en croire Arcady, les nombreux rapports
internationaux ou reportages relatant la mort d’enfants palestiniens
tués par des balles ou des bombes israéliennes ne seraient donc qu’un
gigantesque complot (probablement fomenté par les soutiens du peuple
palestinien). Là encore, on attend toujours la réaction de "Conspiracy
Watch".
Il y a aussi un site qui dénonce régulièrement une
espèce de gigantesque complot musulman pour « islamiser » l’Europe. Ce
site s’appelle "Dreuz info", et compte parmi ses contributeurs (outre
Bat Ye’or et d’autres extrémistes notoires) un certain Pierre-André
Taguieff, un monsieur qui a tenu des propos élogieux envers le livre
raciste d’Oriana Fallaci "La rage et l’orgueil" (7) et dont Rudy
Reichstadt affirme être « un lecteur assidu ». Taguieff est d’ailleurs
la principale référence de "Conspiracy Watch", Rudy Reichstadt y a
publié plusieurs dizaines de ses articles ou interviews et le cite
constamment.
Finissons justement avec une citation de ce
fameux Pierre-André Taguieff : « deux millions de musulmans en France,
ce sont deux millions d’intégristes potentiels » (France Inter, 1997).
Car il n’est pas inintéressant de noter que Rudy Reichstadt, qui prétend
lutter contre la paranoïa complotiste, a pour principale référence un
monsieur qui suspecte chaque musulman de France d’être « un intégriste
potentiel ».
On se demande qui sont les vrais complotistes et les vrais paranoïaques… (1) http://www.liberation.fr/societe/2013/09/20/islamophobie-un-abus-de-langage_933600 (2) http://www.lesinrocks.com/2014/01/29/actualite/les-contre-verites-de-caroline-fourest-sur-frederic-taddei-11466469/ (3) http://lmsi.net/Une-agression-de-Caroline-Fourest (4) http://laregledujeu.org/seminaires/2014/04/23/ilan-halimi-histoire-d%E2%80%99un-crime-antisemite-en-images/ (5) http://laregledujeu.org/schalscha/2012/09/18/une-minorite-haineuse-ne-fait-pas-le-monde-musulman/ (6) http://rue89.nouvelobs.com/2014/04/27/y-a-encore-quelques-eleves-juifs-les-ecoles-93-monsieur-arcady-251799 (7) http://lmsi.net/Chronique-du-racisme-republicain,632
Thierry Meyssan : "On se méprend à propos de mes contacts dans les
milieux du renseignement. Il se trouve que j’ai été élevé, adolescent,
dans ce milieu. J’ai toujours connu des espions et je me suis toujours
senti à l’aise parmi eux. Je connais leurs codes et leur dureté."
reopen911.info
Plus
de sept ans après, le 11 septembre continuerait-il de sidérer les
esprits au point que toute réflexion à ce sujet, même la mieux
intentionnée, ne puisse s’empêcher de verser, par glissements
successifs, dans de regrettables errements ? On peut se poser la
question à la lecture du dossier 11 septembre : Desintox, réalisé par
Rue89. Un dossier qui, partant de la critique salutaire des théories
fumeuses de Thierry Meyssan, aboutit en définitive et de façon
quasi-involontaire, à valider sans nuances certaines des idées
néoconservatrices les plus tendancieuses.
Certes, on ne peut
qu’approuver la démarche pédagogique, nécessaire et utile, de ceux qui,
contre l’exploitation de la naïveté et de la crédulité humaines,
s’attachent à démontrer rationnellement l’absurdité de la thèse selon
laquelle aucun avion ne se serait écrasé sur le Pentagone. D’autant que
les rédacteurs de Rue89 rappellent en même temps et à juste titre qu’il
n’est nul besoin de telles sornettes pour dénoncer la conspiration –
bien réelle, celle-là ! – que constitua l’instrumentalisation des
attaques du WTC pour « vendre » la guerre d’Irak à l’opinion mondiale.
Mais
comme si la simple réfutation d’un mensonge grossier ne suffisait pas,
il faut aussi sacrifier à la mode de l’analyse sociopolitique et «
décrypter-les-significations-du-phénomène-conspirationniste ».
Coquetterie intellectuelle ? Pas seulement. Car, par cette porte
entrouverte, s’engouffrent de nouvelles mystifications, moins
grossières, plus subtiles mais peut-être plus pernicieuses.
L’art de l’amalgame
Ainsi,
pour Pierre-André Taguieff, intellectuel multicartes qui se présente à
la fois comme « philosophe, politologue et historien des idées », les «
textes fondateurs du conspirationnisme » (comme s’il s’agissait d’un
courant de pensée à part entière, exprimant une véritable weltanschauung
au même titre que le marxisme ou le confucianisme !), auraient pris
forme dans les milieux monarchistes et catholiques qui voyaient dans la
Révolution Française un complot judéo-maçonnique contre l’Eglise et
auraient ensuite inspiré la pensée d’extrême droite, notamment à travers
des textes tels que Les Protocoles des Sages de Sion, faux grossier
forgé par la police tsariste pour faire croire à une conspiration juive
pour la domination du monde. Fort bien.
Mais Taguieff ne s’en
tient pas là : par un raccourci saisissant et sans sourciller d’oser
établir une filiation aussi directe, l’historien des idées n’hésite pas à
voir dans « l’extrême gauche » les héritiers de la même famille de
pensée conspirationniste, à la vindicte desquels la mondialisation
capitaliste aurait désigné de nouvelles cibles : « les élites
économiques et politiques ».
Même aplomb de la part du
journaliste Antoine Vitkine pour qui « si, historiquement, le
conspirationnisme est un passe temps d’extrême droite, il conquiert avec
le 11 septembre une partie de l’extrême gauche (…) Chacun cherche son
propre comploteur : le militant d’extrême droite accusera les juifs,
l’islamiste les Israéliens, le militant d’extrême gauche les Américains »
Certes,
Taguieff et Vitkine ne semblent mettre en cause que la gauche « extrême
». Mais cette apparente modération n’est qu’un subterfuge pour qui
connaît leurs travaux antérieurs. Car depuis plusieurs années, l’un et
l’autre sont passés virtuoses dans l’art de l’amalgame, toujours dans le
même registre : celui du procès d’une « gauche » qui serait devenue,
nous dit-on, antisémite. Dans La Nouvelle Judéophobie parue en 2002 [1],
Taguieff mettait déjà en cause, sans la moindre démonstration, les
intellectuels de gauche dans leur ensemble, coupables selon lui de ne
pas avoir su résister aux sirènes de l’antisémitisme. Quant à Vitkine,
dont il n’est pas inutile de rappeler qu’il collabore régulièrement à la
très néoconservatrice revue Le meilleur des mondes, il est l’auteur
d’un petit livre paru en 2005, Les nouveaux imposteurs Editions de La
Martinière, qui, partant du « cas » Meyssan et surfant sur une savante
analyse de la théorie du complot, parvenait à déceler de troubles
compromissions antisémites chez… les opposants à la guerre d’Irak !
L’amalgame fonctionne sur une équation grossière mais efficace :
critiquer l’Amérique, c’est se ranger peu ou prou dans le camp de
Meyssan, c’est voir des complots partout, c’est s’inscrire dans
l’héritage des Protocoles des Sages de Sion, et c’est donc être un peu
antisémite…
Taguieff Attac les altermondialistes
Et
s’il y avait eu, dans la foulée, une autre « conspiration » ?
Consistant non pas seulement à instrumentaliser les attaques du Word
Trade Center pour vendre à l’opinion mondiale la politique étrangère de
l’administration Bush mais, aussi, à instrumentaliser de prétendues
théories du complot habilement montées en épingle pour mieux
disqualifier par avance toute critique de cette politique, et même de
façon plus générale, toute critique d’un certain ordre établi … De qui
Taguieff parle-t-il lorsqu’il dit que la mondialisation aurait fait des
élites économiques de nouvelles cibles de la théorie du complot sinon,
entre autres, des altermondialistes ? Et si une intox en cachait une
autre ?
J’ai moi-même soulevé cette hypothèse dans Les nouveaux
désinformateurs [2]. Pourquoi, en effet, présenter un épiphénomène comme
un « courant de pensée » ? Le succès de la théorie loufoque de Thierry
Meyssan résulte avant tout d’un livre dont le plan média qui présida à
son lancement (passage chez Ardisson…) témoignait d’un professionnalisme
hors pair. Théorie qui fut ensuite savamment relayée « en creux » par
des officines fonctionnant en réseaux (sociétés de productions
audiovisuelles, maison d’éditions…) qui, en la dénonçant, lui donnèrent
une importance qu’elle ne méritait peut-être pas. Pourquoi, en tout cas,
dénoncer comme une « maladie du siècle » cette théorie qu’aucun grand
média et qu’aucun intellectuel digne de ce nom n’avait prise au sérieux ?
L’opération fut à ce point cousue de fil blanc qu’il est permis de se
demander si le cas Meyssan ne fut pas seulement instrumentalisé « en
aval », après coup, mais carrément imaginé « en amont » : un épouvantail
fabriqué de toute pièce, en quelque sorte. Du début à la fin,
l’opération constituerait ainsi ce que les professionnels de la
désinformation appellent un « montage ».
Paranoïa ? Imagination
trop fertile ? Peut-être… Mais il est presque comique que Taguieff,
conceptualisant la théorie du complot comme une maladie de l’âme
européenne en général et de l’homme de gauche en particulier, prenne
pour exemples significatifs l’engouement du public pour des romans comme
Da Vinci Code ou pour des séries comme X Files, purs produits de la
sous-culture américaine ! En se prenant ainsi les pieds dans le tapis,
Taguieff apporte sans s’en rendre compte un autre indice au soutien de
l’hypothèse que je viens d’évoquer. Car la théorie du complot, ainsi que
le rappelle l’historien anglais Anatol Lieven [3], est précisément un
thème récurrent de cette sous-culture américaine, ce que l’historien des
idées Taguieff, qui prétend dresser la nomenclature exhaustive de
toutes les courants de la famille complotiste, a toujours oublié de
rappeler. En d’autres termes, un concept « importé ». D’où, déjà ?
« C’est une maladie psychiatrique de la communauté juive » (...)
Un élément structurant de la communauté juive
Sur l’affaire al-Dura, Guillaume Weill-Raynal n’a aucun doute :
« C’est une maladie psychiatrique qui s’est emparée de la communauté, qui fait que même un mec qui a un bac +11 va voir à la place du sang de Mohammed un chiffon rouge, alors qu’il n’y en a pas. Etre contre ce reportage, c’est quasiment aussi fort que respecter shabbat. C’est un élément structurant de la communauté juive. »
Richard Prasquier, président du Crif et proche des opinions de Clément Weill-Raynal, cité comme témoin, a d’ailleurs déclaré : « Depuis qu’Israël existe, rien n’a généré autant de conséquences. »
Guillaume
Weill-Raynal pense que si son frère a décidé d’épouser la thèse de la mise en scène, c’est parce qu’il est « devenu un bon petit soldat de la communauté ou qu’il a voulu m’embêter parce que je suis pote avec Enderlin ». Au-delà des désaccords politiques, le conflit gémellaire affleure à tous moments.(...)
Selon Enderlin, une sorte d’autocensure par prudence s’est établie
dans les grandes chaines généralistes occidentales sur la couverture du
conflit israélo-palestinien. « Les images de l’occupation israélienne
dérangent et les grands médias ne les diffusent plus depuis longtemps »,
déplore-t-il.
En cause ? « En Europe, ces images suscitent des réactions souvent
anti-juives au sein de certaines populations et réveillent diverses
formes d’antisémitisme. Un phénomène renforcé par l’attitude des
institutions communautaires juives, identifiées à la politique
israélienne qu’elles soutiennent sans faille », explique-t-il.
Enderlin étaye sa thèse avec un exemple. « Cette montée de
l’antisémitisme consolide l’inertie conceptuelle des médias. Un
rédacteur en chef d’une grande agence de presse m’a dit, récemment : «
Il faut faire attention. La montée de l’antisémitisme est sans précédent
et il ne faut pas diffuser d’articles ou de sujets trop négatifs sur
Israël ». Résultat : le dossier palestinien a quasiment disparu de la
place publique occidentale. »
Extraits de Une haine imaginaire (Guillaume Weil-Raynal):
(...) (...)
(...)
(...)
(...)
Voir aussi:
Media hypocrisy on Israel Op-ed: So-called prestigious newspapers Guardian and NYT give platform to every nonsensical item about racism in Israel.
Massmedias antisémites? Faites-moi pas rire!
Ça fait un bout de temps que le clown triste
Finkielkraut et une poignée d’israélolâtres se sont mis en quatre pour défendre
un principe : celui de l'identité nationale. Avec quelle véhémence il faut
les entendre glapir. La patrie über
alles ! Racines, terroir, verts pâturages, clochers carillonnants… Leurs
cœurs vibrent à l’unisson pour des images de carte postale que Déroulède aurait
bénies des deux mains. Sous leur plume, on assiste à la résurrection des
Cuirassiers de Reichshoffen. "Sambre et Meuse" ! "Et, malgré
vous, nous resterons français" ! Les
voilà prêts à se damner pour un défilé de Jeanne d’Arc. Ne sont-ils pas "à l’avant-garde de la République", comme le déclare le toréador
coquet ? Que dis-je, de la République ? De la France éternelle !
C’est beau, et comment dire ? C’est trop beau. On ne leur connaissait pas, à ces gens-là, cet attrait irrépressible, cet
amour inextinguible, cette passion folle pour France-la-doulce. Cette soif de
Clovis et de Charlemagne. Cette nostalgie du curé de campagne. Fût un temps pas
si lointain où, les yeux injectés de sang, ils sortaient de leurs gonds dès que
l’expression "identité nationale" survenait dans la discussion. Le
plus banal des gaullistes était tenu pour un adepte de Mussolini. J’ai très
bien connu cette époque idiote. On les voyait alors éructer, sangloter, se couvrir
la tête de cendres, agonir le nazi qui avait osé proférer une saleté
démentielle qui rallumait les crématoires d’antan. Que n’ai-je entendu sur
l’identité nationale. Ils auraient donc changé... Après tout, la rédemption ça
existe. Changé, mais pourquoi ? Oui, pourquoi ? Parce qu'ils sont
subitement tombés raides dingues du pays de Racine et Corneille, de la "mère des arts, des armes et des lois" ? Parce
que leurs yeux s'illuminent lors des Grandes Eaux de Versailles ? Parce qu'ils
tombent à genoux quand ils visitent la cathédrale de Chartres ? Parce qu'il leur
est impossible de passer une journée sans s'évanouir d’extase en lisant une
page de Saint-Simon ? Ce serait un peu vite oublier que Finkielkraut a fondé
avec BHL l’Institut d’études lévinassiennes, basé à Jérusalem ; que
Gilles-William Goldnadel est président de l’Association France-Israël ;
que Meyer Habib a été un gros bras des milices sionistes ; j’en passe. Si
tous les cerveaux fonctionnaient convenablement, je veux dire sans tabou ni
auto-hypnose, bref à 37 de température, on comprendrait vite que ce n’est pas
tout à fait le thème de la pièce de théâtre qui est en train de se jouer devant
nous. Car ces nouveaux convertis n’ont qu’un objectif en tête, pas très difficile
à comprendre pour qui les observe depuis longtemps : celui de rendre honorable
l'idéologie maladivement tribale d'Israël, d’en faire la propagande sous tous
les climats et de profiter de l’occasion pour jeter un pont entre les sionistes
et une certaine droite, prête à tout pour sortir la tête de l’eau. On assiste
à une telle proximité dans chaque livraison de Causeur, le magazine de l'hystérique Lévy (pas BHL, l'autre) ou
dans Valeurs actuelles (président du
conseil de surveillance : Olivier Dassault), pour ne citer que ces deux
organes
de la Francisraël. Dans le viseur, la cible principale : l'islam. Avec
son cortège désigné : l'antisémitisme, le révisionnisme, le renouveau du
nazisme, etc. Je sais bien qu'ils ne profèrent pas que des bêtises. Ils
ont
parfois de belles envolées. Le lyrisme, ça les connaît. Parfois ils
dansent en
rythme. Causeur a réalisé en début
d’année un joli dossier sur Dieudonné et Ernst Jünger. On appelle ça de la
récupération. Le piège à loups est tendu. Et c'est dans ce piège gros comme
Meyer Habib (peu mis en avant car aussi mou du bide que du bulbe) que tombent
ceux qui veulent bien s’y laisser prendre, parce qu’ils y trouvent un intérêt
quelconque, souvent d'ordre personnel et carriériste. Le dernier en date, Ivan
Rioufol, résidant au Figaro, l'avoue sans hésiter : "La
France ne doit pas avoir honte de défendre son identité. La démocratie
israélienne, confrontée depuis longtemps au même défi de l’islam
radical, devient un exemple à suivre."
(...)Et Zemmour, là-dedans ? Ah, celui-là. J'ai pris sa défense naguère, quand la
meute des bien-pensants se déchaînait contre lui et je ne retire pas un iota à
ce que j’ai écrit. Que voulez-vous ? J’ai mes bonnes oeuvres. Il aime
tellement paraître antipathique qu’il ne réussit pas à l’être autant qu’il le
voudrait. Il est assez évident qu’il se démarque des autres ne serait-ce que
parce qu’il a le cul entre deux chaises. Chez Jean-Marie Le Pen, au
début des années 2000, il était très en cour, chose rarissime dans sa confrérie ; personne ne connaissait Louis Aliot à l’époque. Il avait une longueur d’avance,
Éric. Un petit malin. N’empêche. Si Zemmour était
parfaitement honnête avec lui-même et voulait, en tant que patriote impartial,
s'en prendre aux vrais responsables de la montée de l'antisémitisme en Occident
et dans le monde, il devrait systématiquement
pointer du doigt les États-Unis et pas le Coran, qui existait, que je sache, bien
avant les attentats de Toulouse et de Bruxelles. Au XVIIIe siècle, le Vénitien Casanova
estimait "le mahométisme plus raisonnable que le christianisme" (Le Philosophe
et le théologien) ; on ne peut
soupçonner le libertin d’avoir été un fanatique religieux. Sous le Second
Empire, du haut de Notre-Dame l’émir Abd el-Kader s’écriait,
admiratif : "Paris est une ville de géants !". Et
pourtant ce grand seigneur avait perdu la guerre. Je ne crois pas non plus que
l’un des meilleurs spécialistes de la spiritualité traditionnelle, René
Guénon, devenu 'Abd
al-Wâhid Yahyâ, ait enseigné un jour qu’il faille faire sauter les synagogues
muni d'une GoPro à la ceinture. Non,
Zemmour, ce sont les Yankees qui ont armé les islamistes dans les années 1980 en
Afghanistan, eux qui leur ont fait jouer une influence néfaste en Europe dans
les années 1990, et puis eux encore qui ont rompu l'équilibre au Proche-Orient en
menant une suite infernale de guerres néo-coloniales sans scrupules. Ils ne sont pas musulmans,
ils sont athées, juifs ou chrétiens dans la version la plus nulle de
toute : l’évangélique. S’il voulait pousser la logique jusqu’au bout, Zemmour
commencerait enfin par souligner l'influence néfaste du plus gros vecteur
d'antisémitisme au monde : Israël lui-même, pays le plus cordialement détesté
par toute la planète du fait de l’état de guerre permanent qu’il inflige à la
région (et au reste du monde par extension), de sa paranoïa furieuse, de son racisme pénible, de sa chutzpah ostentatoire et de la
propagande roublarde qu'il fait ingurgiter tous les jours, 24h sur 24, à tous
les peuples de la terre - l’une des plus grosses pompes à fric de l’histoire.
Avant de désigner le banlieusard de base, c'est par là que Zemmour devrait creuser
et non dans l’interprétation oiseuse de sourates dont il ne maîtrise pas le
sens. Le
"banlieusard de base" salafisé tombe dans les pièges tendus par
le
système ; comme les autres, et parfois un peu plus que les autres. Il a
sa part de responsabilité, qui s'appelle prioritairement la
connerie. Mais ce n'est pas lui qui a dressé les plans. Il n’est pas
l’ordonnateur
des conflits. C’est un maillon de la chaîne, un pion, un type qui n'est
pas intégré dans une société devenue inintégrable et qu’on envoie au feu
sans vergogne pour que son geste jette l’opprobre sur une communauté qu’il
croit défendre et une cause qu’il entend servir. Bien documenté, Zemmour devrait être suffisamment
informé pour le savoir. Alors, doucement les basses, haut les coeurs et
désignons les vrais coupables de ces fléaux sans tomber dans les rets que
dressent les agents d’Israël pour des intérêts qui ne sont pas les nôtres. (...)Paul-Éric Blanrue
Le "Times of Israel" ouvre un bon dossier - "Les Juifs français virent-ils au bleu Marine ?"
(http://blanrue.blogspot.com) LIEN Une direction modérée couplée à un discours musclé sur « l’islamisation » aident la faction d’extrême-droite à gagner en popularité De la fenêtre de son appartement parisien, Michel Ciardi peut entrevoir la salle d’attente d’un organisme d’allocations, où une foule majoritairement arabe et africaine attend ses chèques du gouvernement. Maistout a changé en 2000, après une augmentation massive de la violence antisémite, en grande partie initiée par des immigrants arabes et africains, dans le sillage de la deuxième Intifada palestinienne. Ces actes de violence ont suffit pour le faire virer de camp politique et choisir le Front national, parti d’extrême-droite longtemps vu par les Juifs français comme antisémite et comme étant une menace pour les valeurs républicaines. « Je n’avais jamais envisagé de voter Front national », a confié Ciardi au JTA. « Mais j’ai compris que nous devons nous protéger, nous, notre communauté, notre société et notre pays, de ceux qui cherchent à nous soumettre. » Le judaïsme français a longtemps considéré le Front national comme un ennemi, tel un vestige abominable de l’Etat pronazi de Vichy. Mais sous la direction de Marine Le Pen, la fille photogénique du fondateur du parti Jean-Marie Le Pen – politicien provocateur condamné à plusieurs reprises pour incitation à la haine et négationnisme – le parti essaie de se débarrasser de son image résolument diabolique. La plus jeune Le Pen a agressivement courtisé les électeurs juifs, mettant l’accent sur son opposition à « l’islamisation de la France » et prônant que les Juifs ont beaucoup plus à craindre de l’antisémitisme arabe que de la rhétorique raciste de certains militants d’extrême-droite. Sa stratégie semble – hélas – fonctionner. Une récente enquête sur 095 Juifs a montré quele Front national a plus que doublé sa part du vote juif aux élections présidentielles de 2012, gagnant 13, % du soutien juif – une constatation qui a tiré la sonnette d’alarme parmi les leaders des principaux groupes juifs de France. « Les riches patrons communautaires et les étudiants des grandes universités ne comprennent pas ce qui se passe parce qu’ils ne vivent pas avec les musulmans dans les quartiers travailleurs », explique Ciardi. « Il y a des Juifs qui ne se rendent pas compte que les politiques d’immigration et de rectitude politique des derniers gouvernements ont créé une réalité où ils ne peuvent porter leur kippah à l’extérieur. » Marine Le Pen a pris la direction du Front national en 2011, remplaçant son père. Il dirigeait le parti avec son adjoint, Bruno Gollnisch, également reconnu coupable de négationnisme, décision pourtant rejetée par une cour supérieure. Ensemble, ils paraissaient heureux de faire du Front national la bête noire de l’establishment politique. Depuis qu’elle a pris la tête de la faction, Le Pen fille s’attelle à rehausser sa respectabilité, à un niveau jamais atteint sous la houlette de son père, dont le racisme souvent émoussé a coûté au Front national des voix et maintenu son statut de mouvement isolé. Après avoir assuré la direction du parti, Marine Le Pen a démis Gollnisch de ses fonctions au Parlement européen, le faisant déclarer : elle « souhaite que nous retrouvions, son père et moi, une certaine virginité » – une expression considérée par les experts comme un euphémisme pour dire « impuissance ». Marine Le Pen a maintes fois condamné l’antisémitisme et même puni un responsable du parti pour ses déclarations antisémites. En 2011, elle a envoyé son compagnon et vice-président du Front national Louis Alliot en mission pour construire des ponts en Israël. « Le fait que Marine Le Pen fasse prendre au parti une direction plus modérée est un facteur important pour de nombreux juifs », déclare Gilles Goldnadel, éminent avocat et ancien membre du conseil d’administration du CRIF, organisation des communautés juives de France. « Aujourd’hui, en France, l’islamo-gauchisme constitue un danger plus grand que celui de l’extrême droite. Il n’est pas surprenant que certains Juifs, comme certains non-Juifs », votent pour l’extrême droite en réaction à cette menace, poursuit-il. Sous Marine Le Pen, les responsables du parti courtisent pour la première fois les votes des Juifs de l’Hexagone, en adressant des lettres à leurs communautés. Une telle lettre a été envoyée ce mois-ci par Julien Leonardelli, secrétaire régional du parti de la région de Toulouse, au centre communautaire juif local attaqué quelques mois plus tôt par des bombes incendiaires. Leonardelli fait part de sa « grave préoccupation face à l’augmentation des agressions antisémites en France », qui, selon lui sont le résultat des politiques d’immigration irresponsables du PS et de l’UMP, parti de l’ancien président Nicolas Sarkozy. « En tant que représentant du Front national et porte-parole de Marine Le Pen, je vous exprime ma profonde indignation devant ces actes et garantit à tous nos compatriotes juifs notre plein soutien dans la lutte contre toutes les formes d’antisémitisme, » écrit Leonardelli. Au sein du parti, ces efforts ont déclenché une réaction de la vieille garde, y compris du père Le Pen et de Gollnisch, qui a écrit un blog de 700 mots au début du mois, en réaction au sondage IFOP, dans lequel il déplore que le parti dévie de l’idéologie instaurée par ses fondateurs. Après que Le Pen a retiré le blog de son père du site du parti, dans lequel il écrit qu’un chanteur juif doit être « mis dans un four » (SIC !!!), ce dernier a accusé sa fille de se recroqueviller avant « les hordes sanguinaires constamment en quête d’antisémitisme ». « Elle est critiquée en interne au sein du Front national pour ses choix car il y a encore un élément antisémite négationniste au sein du parti », précise Ciardi. Avec les Juifs qui représentent moins d’ 1% de la population française, le soutien de certains d’entre eux reste négligeable en termes électoraux. Mais le sondage IFOP a défrayé la chronique, car il est considéré comme un indicateur inquiétant qu’un parti autrefois boudé par le grand public gagne du terrain. « Le fameux plafond de verre qui empêchait le Front national de devenir un parti majoritaire est en train de sérieusement se fissurer », a déclaré au Figaro Valérie Igounet, une historienne spécialisée dans l’extrême droite française, une amie personnelle de Paul-Éric Blanrue. Parmi les dirigeants juifs, le parti reste inadmissible. Le président du CRIF Roger Cukierman a récemment déclaré à la station de radio juive RCJ que les prétentions de non-antisémitisme de Le Pen sont prononcées « du bout des lèvres » car le parti recèle encore des négationnistes et des antisémites dans ses rangs. Pourtant, il félicite Le Pen de « prendre soin de ne pas offenser notre communauté et de faire un pas dans la bonne direction ».
(2009) Dans le Figaro, Ivan Rioufol accuse les intellectuels Juifs !
Rioufol écrit: "Pour autant, l'heure est aussi venue d'entendre les autocritiques de ceux qui auront contribué à la communautarisation de la société,
ce possible prélude à son éclatement. De ce point de vue, nombreux
auront été les intellectuels juifs français à avoir œuvré (avec
d'autres, certes) pour faire accepter toujours plus d'immigration extra-européenne, au nom de la terre d'accueil, du cosmopolitisme,
du vivre ensemble. C'est un peu leurs résultats qu'ils contemplent,
dans ces tensions dont leurs coreligionnaires sont devenus les trop
fréquentes victimes. Qu'attendent-elles, ces belles âmes qui veulent à
bon droit protéger l'identité d'Israël, pour réclamer de la mesure dans la politique d'immigration qui, en France, reste intouchable ?"
Co-fondateur de la revue neoconservatrice (pro-américaine, pro-israélienne) Le Meilleur des Mondes, Rubinstein (ex-soutien de Bush et de l'intervention française en Afghanistan) est devenu, fin 2011, conseiller culturel à l'ambassade de France en Israël et directeur de l'Institut français de Tel Aviv. Il y invita notamment -en juin 2012 -Finkielkraut, Encel, Fourest et Chalghoumi
VIDEO - Éric Zemmour: "Je suis gaullo-bonapartiste"
MEGA-LOL Même les conspiros font de la pub pour lui sans le critiquer
comme il se doit" C'est bien la preuve que les conspiros sont faciles à
manipuler, les juifistes intelligents ont aucune difficulté à faire des
conspirozozos leurs laquais et leur agents de promotion! Ces
conspirozozos attaquent le faux choc des civilisations fait font la
promotion des propagandistes du choc des civilisations, avec Zemmour en
tête!
L’antisémitisme a dorénavant un nom : « Palestine »"Quelles sont donc les motivations de cette gauche fétide pour
qu’elle manifeste sa hargne, automatiquement et à tous propos, contre
l’Etat du peuple juif ? La première des raisons est, que ce pays aux
mœurs occidentales est, à coup sûr, par excellence celui où la religion a
droit de cité. Un pays, et donc un peuple attaché depuis plusieurs
millénaires à son culte malgré les diverses oppressions subies de par le
monde. Véritable défi pour les gauchistes prônant l’abolition de
toutes les croyances ! Le second argument est que l’Etat du peuple juif
représente aussi la défense et la mise en valeur de la culture juive.
Action qui contre, de fait, le multiculturalisme, ce mélange de cultures
si cher à ces gauchistes ! L’Etat hébreu c’est également un état
nation avec ses emblèmes, son drapeau, son hymne et sa mémoire du passé
évoquant et exigeant la défense des frontières honnies par les
gauchistes ! Si l’on ajoute à tout cela l’amour de cette patrie par la
quasi-totalité du peuple juif, que ses composantes soient israéliennes
ou diasporiques, cela transforme cette nation en pays à abattre !"
Trigano: (...) L’identité juive française d’après la
Seconde guerre mondiale était totalement inscrite dans la citoyenneté
et l’identité nationale. La remise en question de ce cadre par le
multiculturalisme étatique autant que social l’ébranle dans ses
fondements. La « République », sans cesse invoquée, semble n’être plus
qu’un décor de théâtre vide. Que peuvent y devenir les juifs sinon une
minorité marginalisée, voire paria? Leur isolement social, depuis
quatorze ans, a atteint un niveau maximal, sans que personne ne s’en
rende compte. La citoyenneté, et donc l’égalité des individus, n’est
plus pour eux protectrice dans la mesure où la référence n’est plus
l’individu mais les « minorités » qui, elles, sont d’inégale grandeur
(puissance, agressivité, conviction). (...) c’est l’unification
européenne qui conduit la France, vieux pays centraliste et sûr de
lui-même, à s’amoindrir en son sein-même. Au profit d’un néant
identitaire abyssal qui est le meilleur agent de la décomposition
morale, sociale et politique. Le recul de l’Etat-nation ne peut
qu’engendrer la disparition de la démocratie. Le caractère
non-démocratique du pouvoir européen la met en œuvre dès maintenant,
bien sûr au nom des « droits de l’homme ». A-t-on remarqué que leur
invocation est devenue la façon dont on réduit à néant les « droits du
citoyen »? Le rejet par l’Europe de toute idée d’identité profite-il
aux islamistes? Au plus fort d’une surenchère identitaire planétaire,
le renoncement officiel de l’Union européenne à ses fondements
culturels et identitaires nous montre que les civilisations peuvent
aussi se suicider. L’islam du djihad mondial est sans doute l’acteur
majeur du clash des civilisations dont l’Europe et ses pourtours sont
l’arène principale. (...)
(...)
C’est bien lui qui a repris à son compte le terme de "bonifascisme",
inventé par des sites d'extrême droite pro-israéliens. BHL, un bon recruteur pour Marine Le Pen
Il parle d'une "petite secte Boniface-Ramadan-Soral-Dieudonné" qui,
selon lui, "ce n'est pas la même chose, ils ne disent pas la même chose
mais qui compose une espèce de nébuleuse idéologique dont je fais partie
des révélateurs." Désolé BHL, ceux qui se moquent de vous ou que vous
agacez ne représentent pas une petite secte mais la grande majorité des
citoyens qui s’intéressent à l’actualité. La petite secte ce sont ceux
qui, par absence de courage, faiblesse ou veulerie, continuent à vous
célébrer et à assurer une promotion hollywoodienne à chacune de vos
productions que le public déserte en masse. Ce que veut BHL c’est
m’assimiler à l'extrême droite. BHL considère que toute personne qui
l’attaque est nécessairement d'extrême droite. (...)
Escroquerie : Attention un Fovi peut en cacher un autre ! Pourtant leurs contradictions sautent aux yeux. Elle varie d'Elizabeth
Lévy, exemple suprême du féminisme gaulois, qui bien qu'en guerre
perpétuelle contre les femmes musulmanes ne dit étrangement rien sur la
situation de la femme dans le judaïsme, la pire de toutes. Ou le
pseudo académicien Alain Fienkielkraut dont l'apport majeur à la science
humaine se résume bien en une phrase : l'Arabe est mauvais, le Juif est
bon. Autant dire que cette discipline, jadis respectable et nuancée,
n'a pas survécu elle aussi à cette escroquerie perpétuelle. Quant au
meilleur de tous, Eric Zemmour, celui-là même qui se prétend
souverainiste, anti immigrationiste et assimilationniste, il se confond
jusqu'à la lie en évoquant Israël. Israël, le pays du grand
remplacement, de l'occupation et de l’apartheid. Trois concepts
contredisant point par point tout ce qui prétend être. Que révèle alors le ridicule de la situation ? Cela révèle que les
intéressés ne sont que des sous-marins en opération au service des
intérêts israéliens en Europe. Que leurs mensonges et manipulations ne
sont que pour rabattre la haine collective contre les Musulmans français
espérant ainsi en tirer profit pour Israël, car, on le sait maintenant,
'islamophobie et sionisme vont souvent de pair. Et que pour arriver à
leur sinistre fin, sans gène ni scrupule, toute escroquerie est la
bienvenue, y compris le Fovi identitaire qui cache en fait tant d'autres
de même nature.
L’antisémitisme de gauche n’a rien de nouveau
L’histoire de l’antisémitisme est liée à celle du socialisme, ce
qu’occulte la domination culturelle contemporaine de la gauche. «
Comment, en tant que socialiste, pouvez-vous ne pas être antisémite ? »,
demandait Adolf Hitler à ses partisans en 1920. Et personne ne
considérait la question comme bizarre.
Europe-Israel: L'antisémitisme d'État plane sur l'Europe(...)
les sondages l’attestent: seule une petite minorité de citoyens du
Vieux continent partagent les poncifs antisémites. Mais il y a d’un
autre coté l’acharnement mis par l’Union européenne (UE) dans ses
accusations publiques d’Israël, délibérément mensongères, les ressources
financières qu’elle affecte au soutien de ses plus mortels ennemis, le
traitement tout à fait discriminatoire qu’elle lui réserve.
Commentaire de "eloi":Je
serais toujours étonné par ces individus prétendument "brillants",
"néo-réactionnaires" qui ont découvert la "dangerosité des musulmans "
après la seconde intifada et le 11 Sept. Pendant que la France subissait
40 années d’immigration massive, ils étaient muets comme des carpettes
si ce n’est qu’ils contribuaient activement à la venue des populations
qu’ils stigmatisent aujourd’hui (Finkielkraut ,ancien
antiraciste). Personne n’est dupe. La métamorphose du discours
anti-immigration (qui se suffit à lui même pour dénoncer la présence
massive d’extra européens) en discours anti-Islam (anti-musulman) n’est
pas anodine. Une vraie prouesse médiatique, un cas d’école d’une
propagande, d’une manipulation d’opinion en passe de réussir. Eric
Zemmour est à l’évidence une des pièces maîtresses de ce dispositif
médiatique chargé de diaboliser systématiquement l’Islam et les
musulmans en vue de préparer l’opinion (surtout les "des souches") au
fameux choc des civilisations. En toile de fond le grand Israël et le
conflit israélo-palestinien. En réalité, les franco-musulmans sont
coupables de persister dans leur soutien aux palestiniens. Si demain les
musulmans se chalgoumisent, vous n’entendrez plus les Finkie, Zemmour
et co crier au danger islamique en France. C’est le contrat implicite ! (...)
juif.org - Zemmour
diabolisé pour oser dire ce que pense une majorité de français. Malgré
les interventions contre lui le CSA ne peut pas le censurer' Si la
population pense tout bas ce que Zemmour dit tout haut, c'est parce
qu'ils sont tous influencés par les mêmes! Ces mêmes qui poussent à la
haine contre l'Islam pour détourner l'attention du Lobby ! Et c'est pas
le Lobby musulman! Certains pensent que Zemmour combat le Lobby en s'en
prenant à la gauche antiraciste, mais c'est tout le contraire, car le
Lobby est très content que toute la vindicte populaire soit dirigée
contre la gauche antiraciste. C'est exactement la ligne Dieudo-Soral en
passant: ils blâment la gauche antiraciste, mais Dieudo et Soral le font
en tant que prétendus "véritables antiracistes". Le discours de Dieudo
et Soral donne de la crédibilité à Zemmour qui dit que l'anti-sémitisme
vient des musulmans des banlieues, et en même temps Dieudo et Soral
diffusent le discours de Zemmour en saluant ses attaques contre la
gauche antiracistes! C'est une double manipulation qui fonctionne
parfaitement grâce au haut niveau d'imbécilité et d'hystérie ambiante.
VIDEO - Abdallah Zekri réplique aux propos de Zemmour
On
comprends les jeunes musulmans de devenir radicaux, quand on entend des
commentateurs dangereux comme Zemmour répandre leur haine et leurs
calomnies anti-Islam!
Soumission : Houellebecq, l’islam et les juifs (par Paul-Eric Blanrue)(...)
Dans le JDD, le chantre du terroir et des clochers, Alain Finkielkraut,
a trouvé que le postulat du livre était "subversif". On vous le cachera
à peine mais on l'aimera surtout pour la thèse principale qu'il
développe. Je vous la résume : si les juifs, l'UMP et l'UDI ne
parviennent pas à s'entendre avec le Front national, c'est un parti
musulman vaguement allié aux socialistes, la Fraternité musulmane d'un
certain Mohamed Ben Abbes, qui s’emparera du pouvoir lors de la
présidentielle de 2022, grâce au report des voix d'un front républicain
anti-mariniste. La seule note humoristique de l’ensemble c'est que
François Bayrou est nommé Premier ministre du nouveau régime. Finkie
avoue qu'il a beaucoup ri. Certes, ce n’est pas du Dieudonné. Ben Abbes
instaure la charia, divine surprise : retour des femmes à la maison,
suivi par conséquent d’une baisse spectaculaire du chômage.
Machiavélique Abbes. Il met en place une Union méditerranéenne entre
l'Europe et l'Afrique du Nord. (...) La soumission est aussi celle du
narrateur (il s’appelle François ; François, comme la France, c’est
subtil, c’est tout Houellebecq) qui affecte à la fin de se convertir à
la religion des soumis. Une soumission qui cache en fait – et ça c’est
moi qui vous le dis, pas le livre - celle de l’auteur à la puissance
sioniste écrasante, qui, dans la réalité vraie, celle que connaît en
outre le monde de l'édition, n’est pas prête de céder un poil de terrain
à un quelconque parti islamique français, que les musulmans sont loin
d’être en mesure de fonder. À ce stade, on n’est plus dans le cadre de
la science-fiction mais dans le rayon de la propagande politique
élémentaire. Tout ceci est dans la logique professionnelle de celui qui a
déclaré naguère qu’en tant que "pro-israélien" il souhaitait une
"longue vie du fond de son coeur" à l’État juif. Qu’ajouter ? Quel
talent, vraiment.||
PS/
HOUELLEBECQ POUR LES NULS. Pourquoi, me demande-t-on en privé, pourquoi
Michel Houellebecq est-il ces jours-ci vivement critiqué par une partie
de la presse de gauche alors que celle-ci l'a jadis porté aux nues ?
L'explication principale est simple. Naguère, quand la mode était à la
lutte unilatérale contre Al Qaida, Houellebecq se laissait présenter
comme un adversaire de l'islam doublé d'un sioniste à peu près neutre,
c'est-à-dire comme un partisan d'Israël non pas tiède mais sans
exclusive idéologique, aisément récupérable par tous les camps de droite
et de gauche : tous se vautraient alors dans la bauge de
l'américano-sionisme le plus abjectement primaire. La gauche s'étant
vendue depuis belle heurette, comme une prostituée de garnison, au camp
américain, Houellebecq faisait naturellement partie de la famille. On
soutenait sans réserve cet enfant terrible de la littérature, on le
cajolait. On allait jusqu'à le présenter comme une victime de la liberté
d'expression, on le peignait sous les traits d'un joyeux Voltaire que
de vilains imams voulaient saigner comme l'agneau du jour de l'Aïd. À ce
moment-là, Houellebecq pouvait servir les idées basses et les intérêts
torves de la gauche sionardisée. Il en fut ainsi. Aujourd'hui, le temps
s'est rétréci. La situation a changé en France et dans un monde devenu
un vortex poundien. Daesh semble être en passe de réaliser ce qu'Al
Qaïda a considérablement raté. La peur gagne en intensité, le désespoir
se généralise. La gauche est en perte de vitesse et voilà-t-y pas que
Marine Le Pen se rapproche des sionistes ! Sous son air patelin,
Houellebecq fait comprendre à ses lecteurs les plus attentifs que si les
juifs ne soutiennent pas la candidate du FN, ils auront à la place,
comme président de la République en 2022, un Frère musulman. C'est de
toute évidence à ce compromis historique qu'il appelle, celui que j'ai
moi-même décrit dans mon livre sorti quatre mois avant le sien,
Jean-Marie, Marine et les juifs. Houellebecq est ainsi parvenu dans
l'aire de Zemmour, se faisant le promoteur d'un sionisme de droite,
celui dans lequel se complaît de son côté la nouvelle direction du FN.
Cette fois, Houellebecq sert les intérêts de la droite sioniste ultra.
La gauche l'a dans le baba. Ce n'est bien entendu pas son sionisme qui
dérange ses critiques dites "de gauche", mais la coloration droitiste
qu'il lui donne - un droitisme sioniste auquel il adhère de façon
purement opportuniste, j'ajouterais, puisque le vent d'un
néo-jabotinskisme souffle en ce moment sur l'Europe. Ainsi, ne croyez
pas que ses zoïles iront jusqu'à abattre leur auteur comme un vulgaire
Dieudonné. Il reste un membre éminent de la famille sioniste, celle qui
ouvre à ses membres le grand salon des médias en leur assurant un
traitement de faveur unique au monde.(...)P.E.Blanrue
A story of France's quiet surrender to Islamic rule
'Soumission' was published on January 7, the same day 10 workers at
Charlie Hebdo were murdered by Al-Qaida-inspired terrorists. Is the
fundamentalist future portrayed by author Michel Houellebecq already
here?
Les juifs mettent en garde contre la haine mais ils adorent le nouveau livre de Houellebecq!
Europe-Israel: Être islamophobe, une saine attitude
Et
si on changeait les mots... antisémite à la place d'islamophobe...
Observons les réactions... Elles ne manqueront pas de se faire
entendre... ou plutôt de nous percer les tympans.
Voyez ici, dans le cadre de la tournées de conférences financées par Jimmy Walters, une panoplie de théoriciens du complot (provocateurs?): Eric Hufschmid, Chris Bollyn, Thierry Meyssan et William Rodriguez. (Aucune raison de douter de l'intégrité et de l'honnêteté de Rodriguez; c'est un héro du 11 septembre. Bollyn et Hufschmid considèrent Rodriguez comme un agent sioniste qui aurait soi-disant dissimulé le rôle israélien dans cette affaire, ce qui est absolument faux puisqu'il en a parlé lors dans au moins une de ses conférences à travers le monde, et il y a des témoins de cela.)
Voir: FALSE FLAGS--TEMPLATE FOR
TERROR, Chapter 28: 9-11 and the New
Internet Paradigm: The Necessity for
High-Level Manipulation and Control of the
Dissemination of Information
(...) Many of
these operatives spent much of their time putting out what could only be
described as downright “crazy” theories about 9-11 that redirected attention
away from sober, responsible research.
In other
instances, they specialized in cranking out often-reckless theories that were
quite easily refutable, therefore giving credence to the oft-heard claim from
the mainstream media that any and all other dissident 9-11 research was just as
silly and unreliable.
And in a
number of instances, there were several 9-11 “truthers” who, while pointing the
finger of blame at Israel, were (at the same time) engaging in other activity
that led many observers to believe that these individuals were “black
propaganda” operatives trying to bring discredit to those who believed Israel
was indeed responsible for 9-11.
Two such
individuals, Christopher Bollyn and Eric Hufschmid—whom many believe were
“ringers” inserted into the 9-11 truth movement from the beginning—ingratiated
themselves with American Free Press (having pretended to be enthusiastic about
my book Final Judgment) and, over a period of time, engaged in a concerted
effort to influence AFP’s coverage of 9-11—and not in a positive way.
Ultimately
AFP discovered that while Bollyn and Hufschmid supplied a lot of “good”
information, that data was mixed in with a variety of “bad” data, the
consequence of which was that many of the stories the two generated (working
hand-in-hand on a daily basis behind the scenes for well over a year) proved to
be of rather dubious value.
At one
juncture, Bollyn and Hufschmid tried to convince the editors of AFP that
outspoken 9-11 survivor, William Rodriguez—who had been honored by 9-11 truth
seekers all over the United States and around the world for his integrity—was
some sort of “Zionist agent.”
And despite
the fact that independently wealthy American philanthropist Jimmy Walter had
bankrolled speaking engagements by both Bollyn and Hufschmid, the dynamic duo
also spread the word that Walter—who spent millions of dollars of his own money
seeking to alert the public to 9-11 truth—was also a stooge for Israeli
interests.
For my own
part, I spent an entire week in Malaysia in the company of both Rodriguez and Walter
and I never saw any sign that they were working to advance Zionist interests in
any way, shape or form.
However,
considering the record of Bollyn and Hufschmid, I think it’s safe to say that
the same thing cannot be said about them.
Considering
all of this, more than a handful of 9-11 dissidents (including many who
believed Israel was behind 9-11) ultimately came to conclude Bollyn was
actually a disinformation agent using a perverse back-handed way of
discrediting AFP and those who believed the Mossad was responsible for 9-11.
Bollyn’s
critics correctly pointed out that Bollyn had a pattern of misquoting sources,
misinterpreting scientific information, and making assertions about certain
matters without any foundational authority.
The
consequence was that Bollyn’s disinformation gave ammunition to critics of
AFP’s contention that the Mossad was behind 9-11 and as such was
enthusiastically bandied about by Zionist propagandists seeking to undermine
AFP’s thesis even though the questionable material by Bollyn focused on
scientific data that had nothing whatsoever to do with the specific matter of
Mossad involvement in 9-11.
In the end,
after their deception was unmasked, Bollyn and Hufschmid launched a smear
campaign against AFP alleging that we were, too, were really “Zionist agents” trying
to cover up Mossad involvement in 9-11, an allegation preposterous on its face
to anyone familiar with AFP’s work. Bollyn even claimed that Mark Lane—the
anti-Zionist Jewish critic of Israel who pinpointed the CIA’s role in the JFK
assassination conspiracy—was a Zionist and a secret asset of the CIA!
Unfortunately—and
not unpredictably—a few naive folks actually believed these liars, especially
people new to the 9-11 truth movement who didn’t have access to the big
picture. However, when all was said and done, the romance between Bollyn and
Hufschmid came to a bitter end and the two began accusing one another of being
Zionist agents!
And the
strange outside possibility was that both of them could actually have been
right. After all, not all Zionist agents necessarily know the identities of the
others. That’s how complex the world of intelligence intrigue happens to be.
Hufschmid’s
own website devolved into a mish-mash of weird commentary (often referencing
sexual matters, especially human interaction with animals) and once even
included a nude photograph of Hufschmid, taken from the rear, ostensibly for
the purpose of explaining some “health” matter Hufschmid felt would interest
his readers.
That
Bollyn, an American, had spent time on an Israeli kibbutz and later married an
Israeli woman—who worked for Shin Bet, Israel’s domestic intelligence
agency—was a point many found telling. That his own sister was also married to
a Jew and had taken up residence in Israel was also considered somewhat
suspicious.
It’s always
been my suspicion (based on a variety of data too complicated to delve into
here) that Bollyn was a long-standing international free-lance intelligence
operative who, for at least a substantial part of his career, was working for
the Church of England, which—although many people don’t realize it—has always
been an arm of British intelligence, active in global intrigue. In fact, Bollyn
and his family have multiple “British” connections which also point toward that
conclusion.
And,
needless to say, the British Empire—which has long been under the control of
the Rothschild Dynasty—has always played a peculiar role in advancing Jewish
and Zionist interests, even going back to the days when the woman whom Bollyn
claims as an ancestor, Anne Boleyn, was a central player in a grand design that
disrupted the traditional role of the Roman Catholic Church in Britain and set
the stage for the rise of Jewish financial power in Britain in years to come.
(And that is a story in and of itself—worthy of a book that has yet to be
written.)
But for
those who are interested, an English patriot and critic of the New World order
with an abiding interest in 9-11 truth—and who does believe Israel was a key
player in that tragedy—has put together a remarkably detailed website (complete
with a fascinating variety of links and other valuable information) which
delves into the bizarre story of Bollyn and his erstwhile friend Hufschmid. See
http://www.takeourworldback.com for more.
In any
event, all of this having been said, it’s quite clear that the circumstances surrounding
9-11 gave Israel—along with other power players on the world stage—a new
understanding of how the Internet worked and how its resources could be
utilized (for better or for worse) in manipulating global opinion.
And as a
consequence, people in high places began working to lay forth a plan to ensure
that, in the future, the Internet could be used for their own benefit and to
undercut those—such as the 9-11 dissidents and other truth-seekers who
questioned “official” stories about such matters as the JFK assassination and
the Oklahoma bombing and other matters—who stood in opposition to the New World
Order agenda.
As we shall
see, this carefully-crafted endeavor had even further consequences when the
plan was skillfully put into actual working order in the wake of the Sandy Hook
shooting in Newtown, Connecticut and the Boston Marathon bombing that followed
not long afterward.
The
Internet, as a consequence, was no longer simply a venue for truth seekers to “get
the word out” about high-level cover-ups. Instead, it became a vehicle used by
the high-level conspirators to not only confuse the work of the truth seekers
but also to combat them by discrediting them through some of the most
manipulative means possible.
It’s a
story that has never been told before, but it is a story that must be told, if
real truth seekers are going to be able to deal with the big challenges that
lie ahead, particularly when confronted with propaganda and disinformation
designed to frustrate their efforts to combat the very real forces of Evil that
lie behind the New World Order.
Let us then
move forward and examine this extraordinary conspiracy in a way that it has
never before been dissected. It’s a shocker . . .