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30 juillet 2014
La guerre qui vient
En novembre 1917, peu après l'entrée en guerre des Américains, Rudolf Steiner mit solennellement en garde (1) :
« Il ne faut pas que le monde soit géographiquement américanisé, car les efforts de l'Amérique visent à tout mécaniser, à tout faire entrer dans le domaine du pur naturalisme, à effacer peu à peu de la surface de la Terre la culture de l'Europe. » (R. Steiner, Derrière le voile des événements – Le mystère du Double, G.A. 178, Paris, 1999, pp. 88-89).
Phase 1, le GMT.
C'est cela qui se magouille depuis juillet 2013 : une entente de libre-échange intégral ouvrant toute grande l'Europe aux multinationales US en imposant la supériorité de leur droit sur celui des états de l'UE. Une entreprise opaque menée depuis 20 ans derrière un écran de fumée pour supplanter le droit européen au profit direct du droit US. Travail à petits pas discrets auquel même le Parlement européen ne dispose que d'un accès restreint conformément aux ententes entre les négociateurs occultes américains et leurs homologues européens (on oserait mettre des guillemets) :
« Tous les documents concernant le développement du GMT, y compris les textes des négociations, les propositions faites des deux côtés, le matériel explicatif joint, les courriels et les autres informations échangés demeureront confidentiels. » (Accord du 5 juillet 2013). Taisez-vous, profanes, vous n'avez pas le droit au chapitre…
Phase 2, le coup d'état de Kiev.
Déjà des congressistes US proposent de considérer dès à présent l'Ukraine comme « allié militaire majeur des Etats-Unis » face à la Russie. En Europe même, l'hystérie anti-russe bat son plein, tous médias confondus ou peu s'en faut, et n'a de cesse d'appeler au boycott pour complaire aux diktats états-uniens, sans même comprendre qu'ils se sanctionnent eux-mêmes au plus grand détriment de leurs propres entreprises, et que c'est justement là le but de l'administration US : ruiner l'Europe pour mieux l'asservir et pousser l'OTAN jusqu'aux frontières mêmes de la Russie. Ce qui avait déjà précipité l'Europe dans la guerre en 1914 se répète seulement en 2014, mais, comme on le sait, c'est pour la bonne cause et surtout celle de l'Empire ploutocratique anglo-saxon.
La Guerre en marche.
Lorsqu'on sait que l'OTAN n'avait d'autre objectif à l'origine que de faire pièce au Pacte de Varsovie communiste et qu'il n'avait, par conséquent, plus aucune raison d'être à la chute du Mur de Berlin que Moscou n'avait autorisé qu'à l'expresse condition – hélas non paraphée – que l'OTAN ne s'étendrait pas sur les pays de l'Est, on ne peut que constater la duplicité et la puissance de corruption de cette organisation à vocation purement impérialiste de contrôle hégémonique planétaire.
Rudolf Steiner avait plusieurs fois souligné dans un contexte anthroposophique que, du fait de son sol, la nature même de l'Amérique du nord reposait essentiellement sur la seule volonté de puissance ahrimanique aveugle et de domination tous azimuts. Quant à l'Europe, c'est de Lisbonne à Vladivostok qu'elle devait se faire, Russie incluse évidemment, en trait d'union géographique et culturel entre l'extrême Occident américain et l'extrême Orient chinois, en force d'équilibre donc, et non avachie, vendue aux loges noires de Londres et de Washington.
Entre temps le sang coule, et coule à flot. Il coule non seulement en Europe du fait de l'interventionnisme obsessionnel US, mais aussi aux Proche et Moyen-Orients dans le massacre abominable des populations chrétiennes au profit d'un Islam hystérique et monstrueux gavé d'armes et soutenu en sous-main par ces états croupions que sont les monarchies dégénérées du Golfe (4). De toute évidence, les think tanks anglo-américains veulent la guerre et font tout pour pousser la Russie au casus belli : ils sont aujourd'hui tellement dans le pétrin qu'il en va maintenant de la pérennité de leur business. Comme en 1914. Et comme en 1939...
« L'égoïsme universel émane de la race anglo-américaine. Partant de là, l'égoïsme couvrira toute la Terre. Toutes les inventions qui recouvrent la Terre d'un réseau d'égoïsme viennent d'Angleterre et d'Amérique. A partir de là-bas donc, toute la Terre sera recouverte d'une toile d'égoïsme, de mal. Mais une petite colonie se formera à l'est comme la semence d'une vie nouvelle pour l'avenir. La culture anglo-américaine consume la culture de l'Europe [...] mais la race elle-même va à sa ruine. Elle porte en elle la disposition à être la race du Mal. » (Steiner, Éléments d'ésotérisme, Paris, 2000, p. 275)
Mais l'Ours russe ne bouge toujours pas...
WH.
1. « La guerre qui vient », titre repris d'un ouvrage célèbre de Francis Delaisi (1911) dont Rudolf Steiner fit autrefois l'éloge à plusieurs reprises.
2. « Bloc Américaniste Occidentaliste ». La Rada putschiste de Kiev ira même jusqu'à abroger le statut du russe comme langue régionale dès la prise de pouvoir, obligeant ainsi les enfants à cesser de parler russe dans les écoles.
3. La Chine aussi fait elle-même l'objet de cet encerclement militaire par les États-Unis et leurs bases (Japon, Taïwan, Indonésie, Thaïlande, Corée du Sud, Guam et Philippines). Les vieilles obsessions US de Mackinder à Brzezinski sont toujours d'actualité. C'est à cela que tente de faire pièce l'Organisation de Coopération de Shanghaï (OCS) dont fait partie la Russie.
4. Quant à l'Israël sioniste, éradicateur criminel des populations palestiniennes soutenu à bout de bras depuis près de 70 ans par l'AIPAC et les USA, son karma est d'ores et déjà scellé ; cette « erreur de l'histoire du monde », pour reprendre les paroles de Steiner, n'est plus qu'un résidu anachronique de l'évolution de l'humanité appelé à cesser d'être et se dissoudre.
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22 mai 2015
La guerre en marche
Kiev, Maïdan, 2014
Tout aura commencé suite au putsch ukrainien du 21 février 2014, lors du coup d'état de la junte "pro-européenne" soudoyée et financée depuis 1991 en sous main par les agents de la CIA et – du propre aveu de la représentante officielle au Bureau US des Affaires européennes à Washington – à hauteur de la bagatelle de 5 milliards de dollars. (Les Etats-Unis, on le sait, n'ont jamais lésiné sur les moyens de déstabiliser leurs adversaires par l'émeute et la révolution sous fausse bannière, les exemples abondent, et je dirai même qu'ils encombrent). Dans les jours qui suivirent, les choses traînassant un peu trop au goût des meneurs de jeu occidentaux, des snipers et criminels de haute volée abattent indifféremment civils et policiers depuis les toits pour créer enfin dans le sang et la panique l'indispensable chaos propice à tous les coups fourrés bien préparés. A Odessa, des sbires masqués assaillent et font brûler vifs plus de quarante opposants pro-russes dans la Maison des syndicats... Les choses se déroulent ensuite le plus démocratiquement du monde et avec l'aval bienveillant des représentants de l'UE : le président ukrainien élu viré, un oligarque sur mesure au gré des Américains est vite installé à sa place – "Roi du chocolat" qui plus est – flanqué d'un ancien boxeur et d'un avocat aux dents longues. Le Parlement rapidement mis à la botte au mieux des vœux des commanditaires occidentaux, tout aurait dû finir dans la liesse et les hourras avec une rapide extension de l'Otan jusqu'aux frontières de la Russie…
La suite, on le sait, ne se déroula pourtant pas conformément à ce brillant stratagème : Un mois plus tard, le 18 mars 2014, la Crimée rompait toute relation avec Kiev et retournait à la Russie sans qu'une goutte de sang ait été versée, les oblasts russophones de Donetsk et de Lougansk se soulevèrent à leur tour, et c'est, au bout du compte, toute la province orientale du Donbass qui fit sécession en bloc au nez et à la barbe des Etats-Unis et de leurs vassaux de l'Otan. L'Ukraine encaisse depuis déroute sur déroute en Novorussie, sombre dans la banqueroute et se retrouve réduite à mendier l'aide de ses bailleurs de fonds du FMI et de l'UE. La glorieuse « révolution » de l'Euromaïdan tant vantée par les medias occidentaux n'aura finalement conduit (comme toutes les révolutions impulsées depuis Washington) qu'à la misère et au chaos, but avoué, comme on devrait le savoir, des stratèges hallucinés du Pentagone, et au grand dam des pays de l'UE, Gros-Jean comme devant, dont le seul bénéfice n'aura jamais été dans cette affaire que de perdre, du jour au lendemain, toutes leurs ouvertures au marché russe pour complaire aux Américains (1). Mais qu'importe, si les marchands de canons US s'en mettent plein les poches.
Le vrai ne se trouve jamais en bloc d'un seul côté ! Trop d'intoxication, de fausses nouvelles et de mensonges s'insinuent dans l'Histoire et la polluent de multiples manières. Les peuples, pour la plupart n'y voient que du feu, gobent avidement ce qui les conforte. Les simples faits le révèlent très vite pour peu qu'on les aborde avec un tant soit peu d'objectivité. Il n'est besoin que de méditer, par exemple, la simple déformation du sens de mots comme fasciste, nazi etc. sous la pression de ceux qui les manipulent (2). Ahrimane travaille toujours à diviser l'unité des hommes et à les leurrer de son miroir aux alouettes.
Svoboda:
La Russie, elle, n'ira peut-être pas jusqu'à cette hypocrisie, mais ne s'en trouvera pas moins conduite à faire de sa guerre contre l'Allemagne le symbole unificateur de sa "Grande guerre patriotique" à la gloire de l'Armée Rouge en stigmatisant le IIIème Reich comme le Grand Satan agresseur de l'innocente Sainte Russie en juin 1941 – celle-ci, on le sait, partie prenante essentielle du très léonin "Tribunal International de Nuremberg" sur la justice duquel les historiens révisionnistes savent aujourd'hui à quoi s'en tenir. Malédiction de l'Histoire donc, mais Poutine pouvait-il faire autrement avec près de 20 % d'électorat communiste ? Conséquemment ce seront bien derrière les drapeaux de l'URSS soviétique que défileront les armées russes et chinoises le 9 mai 2015. Rire du Diable encore, car s'il est une chose certaine c'est que ce n'était pas contre le peuple russe que s'était dressée l'Allemagne à l'aube du 22 juin 1941 – l'Armée Vlassov suffirait à le montrer – mais bien contre Staline, l'état bolchévique et l'Armée Rouge à ses frontières, quinze jours à peine avant qu'elle ne déferle sur l'Europe ainsi qu'on le sait depuis 1989 et l'ouverture des archives russes. Comme nous le soulignions déjà en 2011, ce sont donc bien incontestablement, qu'on le veuille ou non, les armées du Reich qui sauvèrent l'Europe de la submersion communiste en 1941, et ce au prix de la ruine totale des villes allemandes et du massacre de plusieurs millions de leurs habitants. Car, en définitive, ce n'est pourtant pas l'Allemagne qui atomisa les villes japonaises d'Hiroshima et de Nagazaki, perpétuant ainsi le plus grand crime contre l'humanité que le monde ait connu, mais bien les grands libérateurs de la très noble "Croisade des démocraties". Comme à Dresde :
Ce n'est évidemment ni le lieu, ni le moment d'ouvrir ici une polémique surannée. Les temps changent et le monde a changé. J'ignore encore si ce sera, cette fois-ci, la nouvelle Russie post-soviétique qui nous sauvera de cette américanisation destructrice contre laquelle Rudolf Steiner nous mettait en garde il y a déjà près d'un siècle de cela, mais tous les éléments géopolitiques sont d'ores et déjà en place. Que ce soit l'émergence des BRICS (5), l'Organisation de coopération de Shanghai, et l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) de l'ancien espace soviétique, toutes font désormais face à l'extension de l'OTAN vers les terres eurasiennes, et cumulent aujourd'hui une entente multiformelle réunissant plus de la moitié de la population de la Terre face au leadership étatsunien finissant, et d'autant plus agressif.
Rudolf Steiner annonçait déjà, le 22 novembre 1918 : « La guerre économique survient à l'intérieur de l'humanité. C'est une guerre qui s'enflamme entre deux moitiés de l'humanité de la terre, et elle sera terrible. La guerre économique dans l'humanité repose sur le développement du système nerveux en l'être humain. Lors de notre cinquième période post-atlantéenne et à l'époque de l'âme de conscience, le monde anglophone est particulièrement organisé pour le développement de la partie neuro-sensorielle de l'être humain, car lors de cette période le système neuro-sensoriel développe des pensées utilitaires, matérielles qui tendent à faire de la planète entière un grand centre commercial. L'inquiétude vient de l'action, dans la sphère neuro-sensorielle, du monde du sang, l'autre pôle de la vie humaine. Il enverra ses vagues dans les remous du combat purement économique qui vient du pôle neuro-sensoriel, et ces vagues proviendront en première ligne de l'union des avant-postes slaves, tchèques, slovaques, polonais, slovènes etc., jusqu'à ce qu'une autre vague, celle du sang spiritualisé de l'Europe de l'Est, de la Russie slave, vienne s'y ajouter. » (R. Steiner, Faits historiques, base du jugement social, E.A.R. 2013, pp. 203-204)
Cette guerre se développe aujourd'hui, plus que jamais sous nos yeux, à travers l'enjeu fallacieux du "Grand marché transatlantique" (6) américano-centré ourdi depuis des années dans les officines anglo-saxonnes, d'une part, et l'actuelle guerre en cours aux frontières de la Russie, dans les marches orientales ukrainiennes du Donbass, d'autre part. Dans toute cette effervescence l'Amérique s'évertue fébrilement à fomenter partout autour de la Russie et de la Chine ses sournoises "révolutions colorées", soi-disant populaires, jusque dans les Balkans, comme en Macédoine, ou dans les pays baltes hypnotisés par les sirènes occidentales. Rien de nouveau donc pour tout observateur un tant soit peu éveillé : l'Otan pousse partout à la guerre, dans les mâchoires d'acier de son inquiétant emblème. Une chose est désormais sûre, c'est que le monde se tient aujourd'hui sur un baril de poudre dont la mèche est d'ores et déjà allumée...
WH.
(1) Plus énorme encore dans l'abaissement : la France se voit contrainte, pour complaire à son tout puissant maître américain, de vendre au rabais ou d'envoyer à la ferraille ses deux porte-hélicoptères flambant neufs, faute d'être autorisée à les livrer à son légitime commanditaire russe…
(2) Au sens propre, en effet, fascisme désigne le système politique italien mis au point par Benito Mussolini. Quant au national-socialisme hitlérien, son fondateur lui-même souligna, à maintes reprises, qu'il ne pouvait, en aucun cas, être extensible à d'autres pays que l'Allemagne.
(3) Qui deviendra ultérieurement Svoboda.
(4) Dont l'héraldique Wolfsangel inversé de l'ancienne 2ème SS-Panzerdivision allemande.
(5) Acronyme de l'association économique unissant le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine, et l'Afrique du sud, soit plus de 40 % de la population mondiale.
(6) Le Transatlantic Trade and Investment Partnership (TTIP).
Question: "What is England's mission abroad?"
ALSO SEE PDF - The Americanisation of the world, The Trend of the Twentieth Century, by W.T. Stead
The Post War II New World Order Map: A Proposal to Re-arrange the World after an Allied Victory Revealed By Irish Historian Thomas Moriarty (1942) Selon ces prévisions, il ne devait plus y avoir d'Allemagne... avalée par l'URSS! L'Europe de l'ouest devait devenir les États-Unis d'Europe, l'Amérique du Nord et le Mexique réunis dans les États-Unis d'Amérique, etc.
Great-Britain: Back to Buccaneering and the Jolly Roger? Posted by Terry Boardman on Aug 22, 2015
Commentaire: Le veilleur (17 février, 2016; 12h13min): Cela ne m’étonne pas que les maîtres du monde cherchent à nous imposer un président Américain pour régner sur l’Europe et bientôt sur le monde. Le nouvel ordre mondial se met en place doucement malgré certaine résistance et à sa tête un seul homme qui régnera autant sur la politique, sur l’économie que sur la religion. Cependant je crains que cet homme ne soit rien d’autre que celui qu’on nomme l’Antéchrist, comme l’a prédit Rudolf Steiner."…Avant qu’une partie seulement du troisième millénaire de l’ère post-Chrétienne se soit écoulée, il y aura, à l’Ouest, une incarnation véritable d’Ahriman : Ahriman en chair et en os. L’humanité sur terre ne peut pas échapper à cette incarnation d’Ahriman. Elle va inévitablement survenir. Mais ce qui importe, c’est que les hommes trouvent le point de vue juste pour le confronter.Un être comme Ahriman, qui va s’incarner à l’Ouest dans les temps à venir, prépare son incarnation à l’avance. En vue de cette incarnation sur terre, Ahriman dirige certaines forces de l’évolution de manière à ce qu’elles le servent le mieux possible. Un mal en résulterait si les hommes vivaient ces événements à moitié endormis, incapables de reconnaître certains phénomènes de la vie comme des préparatifs pour l’incarnation d’Ahriman dans le physique. On ne peut trouver l’attitude juste qu’en reconnaissant dans l’une ou l’autre série d’événements la préparation que fait Ahriman pour son existence terrestre."
L’Allemagne tente de se sortir du conflit syrien Les États-Unis laisseront-ils Berlin se rapprocher de Moscou ? par Thierry Meyssan (le sous-titre est de E-R)
Il y a en ce moment deux grandes campagnes de propagande haineuse à l'échelle mondiale auxquelles on ne peut pas ne pas avoir été exposés (à moins de vivre sur une autre planète):
1- L'Ouest VS l'Islam : c'est la théorie des néoconservateurs appelée "Conflit des Civilisation", traduction de l'anglais "Clash of Civilisations", mise de l'avant par Samuel Huntington sous l'inspiration de l'écrivain "orientaliste" (en fait anti-islam et anti-arabe) Bernard Lewis. Ce modèle justifie les guerres sans fin menées par l'Occident au Moyen-orient.
2- L'Ouest VS la Russie : un autre modèle de guerre de civilisations imposé par les néoconservateurs. Ceux-ci étaient très influents à l'époque de la guerre froide et ils reviennent en force pour entraîner l'Occident en guerre contre la Russie, qui est pour eux aussi dangereuse pour l'hégémonie occidentale anglo-américaine que pouvait l'être autrefois l'URSS.
Quand l'Église orthodoxe et l'Église romaine (catholique) se sont séparées il y a à peu près mille ans, c'était dans un but précis: afin de préparer la mission à venir de l'Europe occidentale (devant donner naissance au matérialisme) tout en préservant l'esprit traditionnel à l'Est. Le concile de Constantinople (condamnation de l'hérétique Photios) fut adopté par l'Église romaine mais pas par l'Église orthodoxe. Ce concile d'une importance sous-estimée a imposé pour la première fois le dogme du dualisme "corps vs âme", qui creusa un gouffre infranchissable entre matérialisme (science) et religion (foi). En rejetant ce concile, l'Église orthodoxe a pu maintenir la tripartition traditionnelle de l'homme en corps, âme et esprit. Aujourd'hui, la séparation Est-Ouest doit être comblée: l'ouest matérialiste (incluant le monde anglo-américain et l'Europe de l'Ouest) doit cesser de s'opposer à l'Europe de l'Est et à la Russie. L'Est n'a jamais cessé de penser au spirituel, l'Ouest doit réapprendre cela. Actuellement, la situation politique et économique actuelle oblige l'Est à faire obstruction (jusqu'à un certain point) à l'hégémonie ploutocratique qui prévaut à l'Ouest. Le succès de la propagande de guerre de l'Ouest contre la Russie est une sorte de "conflit des civilisation" qui s'autoréalise, différent du conflit des civilisations "Ouest VS Islam" auquel nous sommes habitués, mais pas si différent au fond. C'est au fond la même division et la même guerre entre le monde traditionnaliste et le monde matérialiste. La séparation qui a eu lieu il y a mille ans entre Est et Ouest ne doit plus être. La Russie et l'Europe doivent avancer côte à côte, pas l'un contre l'autre. Prôner l'opposition et la guerre entre la Russie et l'Occident est hautement nocif, pour la même raison qu'il est nocif de prôner le "conflit des civilisations" de "l'Ouest VS l'Islam". Ce qui était bon il y a mille ans peut être très mauvais de nos jours en ce qu'il peut nous entraîner dans une direction qui était bonne autrefois mais plus maintenant (le mal étant un bien déplacé, un bien qui n'est pas à sa juste place). C'est le propre des impulsions retardataires, qui étaient bonnes autrefois, de nuire à la naissance des nouvelles impulsions qui doivent guider le temps présent.
Pour ceux qui s'intéressent aux explications de Steiner sur l'hégémonie occidentale et son besoin impératif de diviser l'Ouest de l'Europe et l'Est de l'Europe, je conseille de lire sa note écrite de 1917, diffusée pour la première fois en 1999 dans "Der Europäer", p.2:
Traduction française:
Première diffusion de la note en 1999 dans "Der Europäer", p.2: http://www.perseus.ch/PDF-Europaer/JG_03/Europaer_05_1999.pdf
Unique traduction anglaise, du site Perseus fondé par Th. Meyer: http://www.perseus.ch/PDF-Dateien/fundamental.pdf
Notes:
1) L'alliance (au cours de la Première Guerre mondiale) entre la Grande-Bretagne et la Russie: elle dissimule l'intention profonde d’amener la Russie sous la tutelle de la domination de l'Occident.
2) Ce terme de Steiner est une combinaison intensive de «ploutocrate» (quelqu'un qui exerce le pouvoir par la richesse; Pluton est le dieu de la richesse et de l'argent) et «autocrate» (dictateur détenant et usant d’un pouvoir sans partage).
3) Ces «phrases vides» introduisent, par exemple, la Déclaration générale des droits de l'homme. L’Article 1 stipule: «Tous les hommes naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils (...) doivent se rencontrer dans un esprit de fraternité. »
Notes:
1) The alliance (during the First World War) between Britain and Russia: it conceals the deeper-lying intention to bring Russia under the educational domination of the West.
2) This term of Steiner's is an intensifying combination of «plutocrat» (someone who exercises power through wealth; Pluto is the god of wealth and money) and «autocrat» (dictator wielding undivided power).
3) Such «empty phrases» introduce, for example, the General Declaration of Human Rights. Article 1 reads: «All men are born free and equal in dignity and rights. They (...) are to meet in the spirit of fraternity. » (Accentuation by Th. Meyer.)
(..) On devra renoncer, dans le domaine occulte, à insérer l’homme lui-même dans ces rouages mécaniques d’une façon que la théorie darwinienne de la sélection soit abusivement appliquée à la détermination de la force de travail de l’homme, comme je vous l’ai décrit la dernière fois dans un exemple.Je fais allusion à toutes ces choses, qui ne peuvent évidemment pas être traitées de manière exhaustive en si peu de temps, parce que je me dis que vous continuerez à les méditer, que vous essayerez de créer un lien entre tout cela et vos propres expériences de vie, surtout ces expériences que l’on peut faire justement aujourd’hui, en ces temps difficiles.Vous verrez combien de choses s’expliquent si vous les considérez à la lumière qui peut vous venir de telles idées. Car vraiment, il ne s’agit pas, à notre époque, de forces et de combinaisons de forces qui se font face comme on le dit dans la vie exotérique extérieure, mais il s’agit de tout autre chose : on veut effectivement aujourd’hui recouvrir d’un voile les vraies impulsions qui sont en jeu. Il est tout à fait vrai que certaines forces humaines travaillent à sauver quelque chose pour elles. Sauver quoi ? Certaines forces humaines travaillent à représenter les impulsions qui étaient des impulsions justifiées jusqu’à la Révolution française et qui étaient aussi représentées par certaines écoles occultes, à les représenter maintenant dans une attitude de retenue ahrimanienne-luciférienne ; les représenter de manière à maintenir un ordre social que l’humanité croit avoir dépassé depuis la fin du XVIIIe siècle.Deux puissances, surtout, se font face : les représentants du principe qui fut dépassé vers la fin du XVIIIe siècle et les représentants de l’époque moderne. Instinctivement, un grand nombre de personnes sont évidemment des représentants de l’impulsion de l’époque moderne. C’est pourquoi ceux dont on veut qu’ils soient des représentants des anciennes impulsions, datant encore des XVIIIe, XVIIe et XVIe siècles, doivent être insérées de manière artificielle dans les forces qui émanent de certaines confréries agissant selon un égoïsme de groupe. Le principe le plus efficace, de nos jours, pour étendre son pouvoir sur autant de gens que nécessaire, est le principe économique, le principe de la dépendance économique. Mais celle-ci n’est que l’instrument. Il s’agit en réalité de tout autre chose. Ce dont il s’agit, c’est justement ce que vous pouvez déduire de toutes les allusions que j’ai faites. Le principe économique se relie à tout cela pour faire d’un grand nombre de personnes du monde entier, pour ainsi dire, une armée de défense de ces principes.Voilà ce qui s’affronte. Nous trouvons là des indications sur ce qui combat actuellement dans le monde : à l’Ouest, le principe bien ancré des XVIIIe, XVIIe et XVIe siècles, qui fait en sorte de passer inaperçu en endossant les slogans de la Révolution, les slogans de la démocratie, en adoptant ce masque et en s’efforçant, de cette manière, d’obtenir le plus de pouvoir possible. Il est avantageux, pour cette tendance, que le plus grand nombre de gens possible ne cherchent pas à considérer les choses telles quelles sont et se laissent bercer d’illusions, se laissent bercer par cette mâyâ que l’on peut par exemple traduire en mots en disant qu’il existerait aujourd’hui une guerre entre l’Entente et les Empires centraux.Cette guerre n’existe pas, en réalité, mais c’est de toutes autres choses qu’il s’agit, de choses qui sont les vraies réalités, derrière cette mâyâ. Cette dernière allégation, le combat de l’Entente contre les Empires centraux, n’est qu’illusion. Ce qui est en lutte l’un contre l’autre, on le découvre si on regarde derrière le voile des événements, en les éclairant pour soi d’une manière que je ne fais qu’indiquer à demi-mot, justement pour certaines raisons. Il faut au moins essayer pour soi de ne pas prendre les illusions pour des réalités : alors l’illusion se dissipera peu à peu, dans la mesure où elle doit se dissiper. Il faut surtout, aujourd’hui, s’efforcer de voir les choses telles qu’elles se présentent à l’esprit vrai, non prévenu.(...)(25 novembre 1917, Derrière le voile des événements, GA 178)
It will thus be essential, when these problems emerge, that no improper methods should be applied to them, but only those elemental forces which belong to nature on their own account, and great care will have to be taken not to introduce improper forces into the realm of machines. In this occult sphere the human element must not be related to machinery in such a way that the Darwinian natural selection theory is used to determine the working capacity of human beings, in the way of which I gave you an example last week.
I am making these remarks — obviously they cannot exhaust the subject in so short a time — in the belief that you will meditate on these things and will try to build a bridge between them and all those experiences of life which can be encountered, particularly in this difficult time. You will see how things become clear to you if you contemplate them in the light that can come from such ideas as those I have been placing before you. The real point is not that in our time powers and constellations of powers are standing opposed to each other, as we are always being told in external exoteric life. The real point is quite different. It is that a kind of veil is now meant to be spread over the true impulses at work. Certain human powers are intent on saving something for themselves — what is it? Their aim is that impulses which up to the time of the French Revolution were justified, and were represented also by certain occult schools, shall now be taken charge of in an Ahrimanic-Luciferic sense, so as to maintain a form of society which is generally thought to have been overcome since the end of the eighteenth century.
Two powers, especially, stand in opposition to each other: the power representing the principle that was overcome at the end of the eighteenth century and the power representing the new age. A great many people, of course, are instinctively supporters of the new age. Therefore the representatives of the old impulses, those of the eighteenth, seventeenth and sixteenth centuries, must be yoked by artificial means to the forces which emanate from certain brotherhoods who are working for group-egotistic ends. The most effective principle for extending power over as many men as may be needed is to-day the principle of economic dependence. But that is only an instrument: the real thing is quite different. The real issue you can gather for yourselves from all the various hints I have given. The economic principle is connected with everything which seeks to enlist a great number of men all over the world as a kind of army in the service of these principles.
These are the powers which stand opposed to each other. And this indicates what it is that is really battling in the world to-day. In the West we have the principle which is really rooted in the eighteenth, seventeenth and sixteenth centuries, but which passes unnoticed because it clothes itself in the phrases of revolution and democracy. It wears them as a mask and by this means strives to gain all possible power for itself. These endeavours are favoured if as many people as possible do not exert themselves to see things as they are, and in this field allow themselves to be lulled to sleep again and again by the illusion that to-day there is a war between the Entente and the powers of Central Europe.
In reality there is no such war; only by going behind this illusion can one get at the real struggle, but light can be thrown on it if it is approached along the lines which, for certain reasons, I only hint at. At least we should endeavour not to take illusions for realities: then gradually the illusion will be dispelled as far as it need be. Above all we must strive to see these things objectively, as they really are. (25 nov. 1917, Wrong and Right Use of Esoteric Knowledge)
Cela rejoint le mémorandum de Steiner de 1917 sur la responsabilité de la Grande guerre (alors que tout le monde accusait l'Allemagne). Il paraît que ça vient tout juste d'être traduit en français et que ça a été publié pour la première fois en français en 2014, soit la même année que les commémorations du centenaire de la Grande guerre.
DE JUILLET 1917
Il aura fallu attendre que commencent les commémorations de la guerre de 14-18 pour que soit rendue disponible en français les tentatives que firent R. Steiner et ses amis auprès des dirigeants d'alors pour donner sinon un cours différent à l'histoire, au moins une compréhension de ce qui y est (encore ?) en jeu et une voie pour en sortir. La France était alors dans l'Entente, nos amis Belges et Suisses étaient "neutres". Peut-on dire comprendre notre temps, et aussi l'anthroposophie elle-même, et oublier ce qui se joua là ?
voir
L'année 1917
À la mémoire d’un événement spirituel et historique mondial par Hella Wiesberger
Extraits du memorandum de juillet 1917:
Extrait du 1er memorandum sur la Grande guerre, Rudolf Steiner, 1917, en version française:
Le même extrait du 1er mémorandum de 1917, en version anglaise:
Extrait du 2e Memorandum sur la Grande guerre, 2e version, Rudolf Steiner. 1917:
- que le regroupement d'Etat européen historiquement développé ne doit pas (du point de vue de l'Entente) être reconnus comme étant les responsables de la résolution des problèmes ethniques européens;
- que le regroupement d'Etats Central Européen ne doit pas rivaliser avec les Anglo-Américains, mais devrait plutôt être dans une relation de dépendance.
- que les relations culturelles et spirituelles de l'Europe Centrale et Orientale seront ordonnés dans l'intérêt de l'égoïsme national anglo-américain.
Le même extrait du 2e Memorandum sur la Grande Guerre, Rudolf Steiner, 1917, en version anglaise:
- that the historically developed European state grouping must not (from the standpoint of the Entente) be recognized as the ones which are responsible for solving the European ethnic problems;
- that the Central European state grouping must not compete with the Anglo-Americans but should, rather, be in a relationship of dependence.
- that the cultural-spiritual relations of Central and Eastern Europe will be ordered in the interest of Anglo-American national egotism.
Sur l'expérience socialiste:
In order to found a commercial and industrial world dominance, the first thing to do is to divide the main region into two parts. This has to do with the nature of commercial and industrial affairs. I can only explain this by using an analogy: Whatever takes place on the physical plane always requires a splitting into two parts.
Imagine a teacher without any pupils; there is no such thing. In the same way there cannot be a commercial empire without another region which is its counterpart. Therefore if a British commercial empire is founded, then a Russian opposite pole must be founded too. So that a differentiation can arise between buying and selling, so that the necessary circulation can come about, two regions are needed. If the whole world were to be made into a unified realm, it would be impossible to found a universal commercial realm. It is not quite the same, but similar to saying that if you produce something you need a buyer, otherwise you cannot produce. So this twofold split is necessary. And the fact that this has been initiated as a major trend is a great — indeed, a gigantic — conception on the part of those secret brotherhoods of which I have spoken. To create this contrast is a conception of universal proportions, against which everything else pales into insignificance: this contrast, between the British commercial empire on the one hand and, on the other, all that emanates from the Russian sphere involving, through their spiritual capacities, preparations for the sixth post-Atlantean period, together with everything I have described to you. It is a great, gigantic, admirable conception of these secret brotherhoods about whom we have spoken. Put simply, it is hardly possible to imagine a better opposite pole for what has developed in the West — namely, the supreme flowering of commercial and industrial thought — than the future Russian Slav who in times to come is sure to be even less inclined than he is today to occupy himself professionally with commercial matters, and who, just because of this, will be an excellent polar opposite. (15 jan. 1917, The Karma of Untruthfulness Vol 2)
Lors de ces considérations, j'ai également parlé à diverses reprises de cette guerre catastrophique et de son retentissement jusqu'à aujourd'hui. J'espère qu'on comprendra que ce qui s'est passé au cours des dernières semaines (8) confirme pleinement ce que je vous dis à ce sujet, à vous et à d'autres, depuis des années. Les choses n'ont pas pris un autre cours que celui dont je parlais. Même la carte (9) que j'ai dessinée au tableau, il y a des années de cela, se concrétise ces jours-ci sous vos yeux.
Note 9: L'Anglais Labouchère publia dès 1890 dans son hebdomadaire satirique Truth une carte de l'Europe qui devint réalité après 1918, où l'Autriche était présentée comme une république reconnue par la Société des Nations, la Tchécoslovaquie comme un État indépendant, et l'Allemagne comme un ensemble de petites républiques. Sur le territoire russe on peut lire Russian desert, États pour expériences socialistes. D'après Arthur Polzer-Hoditz, Kaiser Karl, Zurich, 1929, pp. 19 sq., note. Cf. Thomas Meyer, Ludwig Polzer-Hoditz, ein Europaer, Bâle, 1994, pp. 84 sqq.) Voir aussi la conférence de Rudolf Steiner du 4 décembre 1916 Zeitgeschichtliche Betrachtungen. Das Karma der Unwahrhaftigkeit — Considérations historiques contemporaines. Le karma de la non-véracité — première partie (13 conférences, Dornach et Bâle 1916),
(29 nov 1918, Les exigences sociales fondamentales de notre temps)
Over Russia is written: "States decreed for the socialist experiment by England."
"Nevertheless, it has been documented long ago, though this is by no means widely enough known, that in certain circles in England to which Edward VII also belonged there had already in the 80's been talk of the necessity of the next great European War. C.G. Harrison very openly spoke about such views in his lectures The Transcendental Universe held in 1893 in a London club (7). Such views were linked with definite plans for a radical restructuring of all future social conditions in Europe and in the Slavic East. In place of the old monarchies there were to be republics all over – indeed in Germany there was to be more than one! And Russia had been selected as Terra Nova for ‹experiments in socialism› unsuited for the Western population. An apparently harmless echo of such far sightet international planning in the West – of which there has hitherto been no evidence in Central Europe – may be found in the Christmas edition of the satirical magazine Truth which illustrates such intentions in a remarkable way on a map of Europe. The map is entitled ‹The Kaiser's Dream› and shows Wilhelm II. revealing his worst fears for the future under the influence of hypnosis. What does he see? He sees a completely post-monarchic Europe! Everwhere republics, and over Russia the enigmatic words ‹Russian desert› which means territory for experimenting with new forms of social conditions. Was not the Kaiser, with his sabre rattling superficiality and pomposity indeed an idle dreamer, compared to the skilled statesmen of the West, such as Disraeli, Lord Salisbury, Lord Rosebery or Gladstone – as may be seen by his behaviour on the 1st of August 1914? And were not Lord Rosebery or Cecil Rhodes and others much more realistic in their ‹dreams› than Wilhelm had ever been in his ordinary waking life? And did they not ‹dream› of the universal power that should be given to the English speaking nations in the modern industrialized era?"Note 7 : C.G. Harrison, The Transcendental Universe, Six Lectures on Occult Science Theosophy, and the Catholic Faith , Hudson, New York 1993. – See particularly lecture two in which we read about the people of Russia: ‹The Russian emprie must day that the Russian people may live (...) We need not pursue the subject further than to say that the national character will enable them to carrry out experiments in Socialism, political and economical , which would present innumerable difficulties in Western Europe.› Harrison also speaks of ‹the next great European war›. (Italics T.H.M.)
I told you that certain secret brotherhoods entertained views about how Europe ought to be structured and how they could influence that structuring. Today I want to add to what has already been made plain something that has not yet been mentioned. I do this because it seems to me to be a good thing that once at least, in however small a circle, something is said which will certainly be made known in the future, just as the division of Austria has been made known in the note from the Entente to President Wilson. Those who knew about these things could have sketched the division of Austria as long ago as the nineties — I do not want to go back any further — on the basis of the maps I have already mentioned. [ Note 5 ]Note 5: by means of maps: Arthur Polzer-Hoditz says in his book Kaiser Karl (Emperor Charles), Zurich-Leipzig-Vienna 1928, p.19 (Note): ‘I conclude that the breaking up of the Habsburg monarchy had long been a foregone conclusion among those politicians who — by the way — after the collapse of the Central Powers intended to share amongst themselves the chief roles in world politics. I refer in particular to a map showing the division of Europe, which was published by the Englishman Labouchère in his satirical weekly journal Truth in 1890 (the Christmas Number dated December 25 1890, not the regular number for that week which is also dated December 25), that is, twenty-four years before the outbreak of the World War. This map is virtually identical with that of present-day Europe: Austria as a monarchy has disappeared and made way for a republican member of the League of Nations. Bohemia is an independent state in the incidental shape of Czechoslovakia. Germany is squeezed into her present confines and split into small republics. Where Russia would be is written “Russian Desert.” Countries for socialist experiments.’ See also C. G. Harrison The Transcendental Universe. Six Lectures on Occult Science, Theosophy and the Catholic Faith, London 1894, Lecture 2: ‘A powerful empire which unites under a despotic government a number of local communes — Russia. The remains of a kingdom — Poland, whose only cohesive force is its religion, and which will be ultimately reabsorbed in the Russian Empire in spite of it. A number of tribes who, oppressed by the alien Turk, have thrown off the yoke, and have been artificially consolidated into little states, whose independence will last as long as, and no longer than, the next great European war ... The Russian Empire must die that the Russian people may live, and the realization of the dreams of the Pan-Slavists will indicate that the sixth Aryan sub-race has begun to live its own intellectual life, and is no longer in its period of infancy.’
(4 dec 1916, The Karma of Untruthfulness Vol 1)
As I have told you, during the final decades of the nineteenth century certain members of occult streams began — not with ordinary consciousness, but with occult consciousness — to expand this British Empire by placing before their souls, and the souls of their pupils, maps [ Note 5 ] which showed what still had to come about if the British Empire was to beam its forces over the whole world. In these occult circles the following idea was consciously cultivated: The fifth post-Atlantean period belongs to the English-speaking peoples. Based on this, all the arrangements were carried out and all the details elaborated.(7 jan. 1917, The Karma of Untruthfulness Vol 2)
"In the nineties particularly, these brotherhoods held this great European war to be imminent, and it was linked especially to evolutionary impulses which were to emanate from the Balkan Slavs, born of the fact that these states, which had come into being as a result of their disengagement from the Turkish Empire, had to undergo a transition to new forms. Only until the next great European war, it was said, would these Balkan Slavs [ Note 3 ] be able to maintain their independence. After that they would meet with quite other destinies. These peoples are at present, so it is taught, in their infancy. So it is hinted that since they are the future sixth sub-race, while the Britons are the present fifth sub-race, the Britons will have to play a role towards them similar to that played by the Romans towards the northern Germanic peoples, namely that of wet-nurse; to be a wet-nurse to these peoples is their primary task. This role of wet-nurse will cease to be necessary, it is said, at the moment when these peoples will have reached a point when the Russian Empire no longer exists and they have succeeded in creating their own forms out of their own dawning intelligence. But gradually the wet-nurse must be replaced by the guardian. This means that in the West a kind of papacy must develop out of those who form the fifth sub-race. For this, a strong spirituality must develop and, just as the Papacy stood in relation to Central Europe, so a configuration will have to come about which works comprehensively from the West over towards the East. This must result in the East being used as a place where certain institutions can be created in a manner similar to that in which the Papacy created its institutions in Europe. Of course we have now progressed by one sub-race. The Papacy created churches and religious communities of all sorts. But now the western ‘papacy’, which is to develop out of the British element, will have the task of carrying out certain quite definite economic experiments, that is, of instituting a certain form of economic society of a socialist nature which, it is assumed, cannot be founded in the West because there the fifth and not the sixth sub-race has its being. The East, experimentally at first, must be used for such experiments for the future. Political, cultural and economic experiments must be carried out. Of course these people are not so stupid as to maintain that the dominance of the West will last forever, for no serious student of spiritual matters would believe that. But they are quite clear about the fact that just as at first the services of the wet-nurse were offered, so must these be metamorphosed into the role of the guardian — in other words a kind of future ‘papacy’ on the part of western culture. I have been reporting, my dear friends! These things are buried deeply in the teachings of western Freemasonry and it is a matter of recognizing whether the ones I have mentioned, which are very influential, are really justified as being for the good of mankind in general in its evolution, or whether it is necessary to think of them as needing correction in some way. This is what we are concerned with. We shall return to all this again."(16 Dec. 1916, The Karma of Untruthfulness, Vol 1.)
Note 3 : Balkan Slavs: See Note 7, Lecture One. Also C. G. Harrison, as above, Lecture 2: ‘We need not pursue the subject further than to say that the national character [of the Slav peoples] will enable them to carry out experiments in Socialism, political and economical, which would present innumerable difficulties in Western Europe’.
Voyez-vous, il existait encore au XIXe siècle, en Orient, un ordre étrange, dénommé « Thug ». Cet ordre, qui florissait dans une partie de l’Asie, n’avait pas été créé par un pur et ardent désir de réaliser ses objectifs, un désir né peut-être des cœurs de ceux qui appartenaient à cet ordre. Cet ordre obligeait ses membres à assassiner certaines personnes qui étaient désignées par des supérieurs dans la hiérarchie de l’ordre, et qui gardaient très, très soigneusement leur anonymat. C’était une sorte d’ordre d’assassins, un ordre qui avait pour mission d’assassiner certaines personnes. Son activité consistait dans le fait que l’on apprenait de temps en temps que telle ou telle personne avait été assassinée. Mais l’assassinat était perpétré pour la simple raison que telle ou telle personne avait été désignée par des supérieurs inconnus, avec ordre pour l’un des membres de Thug de l’assassiner.
Aux endroits concernés où se mettait en œuvre un tel processus, on savait bien quelle était l’intention ainsi poursuivie. L’intention poursuivie en réglant tout d’abord les affaires au plan physique de telle manière que cet ordre d’assassins pût voir le jour, puis en mettant en scène les affaires de cet ordre d’assassins de la manière appropriée, était la suivante : que franchissent avec violence la porte de la mort justement des personnes qui auraient alors la propriété de connaître certains secrets après la mort. Ceux qui ont mis en place ce système ont aussi organisé, d’un autre côté, ici dans le plan physique, les événements-miroirs, comme on appelle cela dans la vie occulte ; ils ont nommément pour projet d’organiser des événements-miroirs correspondants, ici sur le plan physique.
Pour une part, quoique minime, mais pour une part, de tels événements ont déjà été organisés ici sur le plan physique. Cela se fait ainsi : on forme certaines personnes appropriées pour en faire des médiums, on les met ensuite dans un état médiumnique et l’on oriente, par divers procédés, les courants du monde spirituel en direction du médium ; de sorte que le médium révèle certains secrets qui ne peuvent se savoir autrement que par le fait qu’une personne tuée de manière violente utilise dans l’autre monde les forces qui, ici sur terre, sont restées utilisables du fait de cette mort violente. Elle découvre, en tant qu’âme, certains secrets et elle instille ensuite ces secrets au médium. Ainsi, ce qui a été instillé par de telles âmes peut à son tour ici sur terre être exploré par ceux qui trouvent un intérêt à l’investigation de ces choses.
Or les choses qui sont explorées de cette manière sont, si je puis m’exprimer ainsi, des naissances spirituelles prématurées. Les âmes qui ont franchi de manière normale la porte de la mort et ont l’occasion d’entrer en relation avec de telles choses savent qu’elles doivent se préparer, maintenant – et on voit qu’elles le font effectivement – afin de faire descendre ultérieurement, par des voies appropriées, lorsque l’humanité sera devenue mûre pour cela, certaines choses du monde spirituel sur la terre ici-bas, et de l’inoculer à la terre.
Un certain nombre de personnes qui franchissent actuellement la porte de la mort ont même pour tâche d’utiliser, plus tard, les forces normales, une fois quelles seront mûres pour certains secrets qui ne leur seront pas communiquée par un raccourci, en utilisant les forces provoquées par la mort violente.
Ces personnes ont vraiment pour mission de découvrir ces forces normales et de les apporter à leur tour, en les leur inspirant, aux hommes qui sont ici sur terre, qui ne sont pas des médiums, mais qui doivent en faire l’expérience d’une manière normale, régulière, par inspiration. Dans la vie normale, il faudrait attendre pour cela. Du fait que ces choses, dont il faudrait en vérité qu’elles viennent plus tard, arrivent comme une naissance spirituelle prématurée par la voie que je vous ai indiquée – par banditisme occulte –, de ce fait, ceux qui n’ont pas de bonnes intentions envers l’humanité, qui sont donc, dans ce sens, des magiciens noirs ou gris, entrent en possession de tels secrets.
Et de telles choses se sont produites derrière le décor des événements extérieurs justement de ces dernières décennies. L’intention était la suivante : premièrement déposer entre les mains d’un certain groupe de personnes le secret de la manière de dominer les masses, ce que j’ai évoqué en premier. C’est là le secret de savoir comment on peut maîtriser, dans une large mesure, ces groupes de personnes, justement, qui se préoccupent peu des affaires extérieures, mais qui ont des dispositions spirituelles, propres, surtout, à leur permettre de jouer un rôle de préparation pour la sixième période post-atlantéenne, et c’est aussi le secret de savoir comment le don de régir cet ensemble de personnes doit être placé entre les mains d’un petit nombre d’individus.
C’était le premier aspect. L’autre aspect est un point qui jouera un grand rôle à l’avenir : il s’agit des secrets sur la manière d’obtenir les moyens d’orienter dans une certaine direction des phénomènes liés à des processus de maladie et aussi au processus de reproduction. Sur ce point, il s’agit notamment de choses telles que celles que j’ai déjà mentionnées devant quelques amis {59}. L’époque matérialiste s’efforce, à partir de certains cercles de personnes, de paralyser toute évolution spirituelle de l’humanité, de la rendre impossible ; d’amener les hommes à ce qu’ils rejettent, simplement par leur tempérament, par leur caractère, tout ce qui est spirituel, et à ce qu’ils le considèrent comme de la folie.
Un tel courant – chez certains individus, il est déjà perceptible aujourd’hui – se renforcera de plus en plus. Le désir intense naîtra de voir tout le monde défendre le point de vue que le spirituel, les choses de l’esprit, sont extravagance, sont folie ! – On essayera d’y parvenir en produisant des vaccins contre, en trouvant, comme on a trouvé des vaccins pour se protéger des maladies, des vaccins qui influencent le corps humain d’une manière telle que celui-ci n’offre point asile aux penchants spirituels de l’âme. On vaccinera les hommes contre leur disposition à nourrir des idées spirituelles. Du moins, s’y efforcera-t-on : on essayera des vaccins pour que les hommes perdent dès l’enfance leur soif de vie spirituelle.
Mais ce n’est que l’une des choses qui sont liées à une connaissance plus intime, telle qu’elle doit apparaître dans cette cinquième période post-atlantéenne, sur le lien entre ces processus naturels, ces moyens naturels, et l’organisme humain. Elles apparaîtront en temps voulu dans l’humanité. Il s’agira seulement de savoir si, auparavant, des efforts comme ceux qui visent à une telle naissance prématurée peuvent avoir une chance d’aboutir, en faisant parvenir de tels projets entre les mains d’individus isolés qui poursuivent ainsi leurs buts, ou si la connaissance de ces choses descendra de la bonne manière, de la manière dont elle doit servir au salut de l’humanité, lorsque les temps seront mûrs.
Cette organisation, qui était destinée à provoquer de telles naissances prématurées, qui travailla avec l’aide de l’ordre assassin des Thug, n’agissait pas en amateur ; elle travaillait très systématiquement, quoique d’une manière qui, pour toute personne bien intentionnée envers l’humanité, est effroyable ; elle travaillait conformément à ses objectifs, sans amateurisme, avec une connaissance des moyens adéquats.
Parce que l’on s’appliquait ainsi à faire entrer une partie de l’humanité, par une descente prématurée de certains moyens arrachés au monde spirituel, en possession égoïste de ce qui de toute manière doit venir pendant la cinquième époque post-atlantéenne au cours du processus de maturation de l’humanité, il se produisit, en même temps que ce phénomène apparut, ce malaise craintif chez d’autres qui, en quelque sorte – mais en amateurs, parce que c’était un enfant né de la peur – mirent en scène, comme une contre-image, la propagande de l’action, qui devait alors les aider, mais qui fut, dans un premier temps, une tentative entreprise avec des moyens insuffisants.
Ce sont des choses importantes qui se jouent derrière le décor des événements. Et ces choses ne seraient pas non plus discutées ici aujourd’hui s’il n’était pas un devoir de rendre attentifs ceux qui peuvent entendre de telles choses, du fait qu’ils ont reçu une certaine préparation aux enseignements de la science de l’esprit, et si ce n’était pas une nécessité impérieuse d’éveiller leur attention. Or il est nécessaire que ces choses pénètrent dans la conscience de l’humanité de la cinquième époque post-atlantéenne. Car ce n’est que si elles pénètrent dans la conscience de l’humanité de la cinquième époque post-atlantéenne que peut être atteint ce qui doit devenir l’objectif de l’évolution terrestre.
Il faut bien qu’il advienne que les hommes s’infligent cette incommodité de ne pas seulement penser comme les écoles d’enseignement supérieur le transmettent aujourd’hui aux personnes prétendument cultivées de notre époque ; il faut qu’advienne une époque où un certain nombre de personnes se déclarent prêtes à prendre sur elles une telle conception du monde incommode, qui tire ses orientations, ses concepts et ses idées du monde spirituel. Car l’humanité n’est pas en droit de rester dans cet état de sommeil dans lequel elle veut rester avec ces concepts abstraits et généraux que vise l’époque matérialiste en les qualifiant alors de nobles.
Il existe donc, si vous songez à ce que je vous ai évoqué, toute une somme de possibilités pour utiliser des courants venant du monde spirituel et faire le mal ici sur la terre physique, pendant la cinquième période post-atlantéenne ; il existe toute une série de possibilités à cet effet. Je vous ai signalé une telle possibilité aujourd’hui. Et le fait d’avoir à souligner que la réception d’une telle connaissance dans la conscience de quelques âmes est une nécessité, est une conséquence de tout ce qui caractérise fondamentalement notre époque. J’ai plusieurs fois indiqué, dans l’un ou l’autre de nos cercles d’amis {60}, comment l’année 1841 fut une année de crise, une année décisive. Bien sûr, on ne s’en aperçoit pas en considérant seulement les événements qui se produisirent ici, dans le monde physique, mais on s’en aperçoit seulement à partir du moment où l’on considère ces événements en lien avec ce qui se déroule dans le monde spirituel. L’année 1841 a effectivement été, pour l’introduction de l’époque matérialiste, l’année de la crise, car un combat très précis a commencé, à l’époque, dans les mondes spirituels, un combat de certains esprits des ténèbres, pourrions-nous dire, qui appartiennent à la hiérarchie des anges. Ils ont mené ce combat dans le monde spirituel jusqu’à l’automne 1879 et visaient des choses très précises, toute une série de choses dont nous ne voulons évoquer qu’une seule aujourd’hui. À l’époque, entre 1841 et 1879, il devait se décider si une certaine somme de sagesse spirituelle pouvait être rendue mûre en haut, dans le monde de l’esprit, de façon à tomber progressivement, goutte à goutte, sur la terre, à partir du dernier tiers du XIXe siècle, c’est-à-dire de façon à pénétrer les âmes humaines et à stimuler dans les âmes humaines un savoir spirituel, ce savoir que nous appelons aujourd’hui le savoir de la science de l’esprit. Ce n’est, en effet, que depuis le dernier tiers du XIXe siècle qu’un tel savoir est devenu possible.
Ne pas laisser mûrir là-bas, dans le monde spirituel, ce qui devait en tomber goutte à goutte, telle était l’intention de ces esprits des anges entre les années 1841 et 1879. Mais ces esprits ont perdu la guerre qu’ils ont menée durant ces décennies contre les esprits de la lumière. Il s’est effectivement déroulé quelque chose en 1879, à moins grande échelle que de tels événements se sont déroulés à plusieurs reprises au cours de l’évolution et qu’ils se sont toujours exprimés à travers un certain symbole : à travers la victoire de Michaël ou de Saint-Georges sur le dragon. Là aussi, en 1879, le dragon a été vaincu dans un certain domaine. Ce dragon, ce sont les êtres des anges qui visaient ce que je vous ai indiqué, mais qui n’ont pas pu l’atteindre. C’est pourquoi ils ont été précipités en 1879 hors du monde de l’esprit, dans le domaine des hommes. Ce fut la chute des êtres des anges dans le domaine des hommes, hors de la sphère du monde spirituel, et c’est dans ce domaine des hommes qu’ils évoluent aujourd’hui, parmi les hommes. Leur présence s’y manifeste par le fait qu’ils envoient leurs forces dans les pensées, dans les sentiments, dans les impulsions de volonté des hommes, et qu’ils fomentent ceci ou cela. Or ils n’ont pas pu empêcher – en cela consiste justement leur défaite – que le temps soit venu où le savoir spirituel tombe goutte à goutte. Ce savoir spirituel est là maintenant, et se développera toujours davantage. Les hommes vont avoir la possibilité de percer à jour le monde de l’esprit.
Mais maintenant, ces êtres des anges ont été précipités sur terre et ils veulent causer des malheurs avec ce qui tombe goutte à goutte. Ils veulent aiguiller ici ce savoir sur de fausses voies. Ils veulent ravir à ce savoir son pouvoir bénéfique et le canaliser dans un mauvais sens. Bref, ils veulent obtenir ici, avec l’aide des hommes, ce qu’ils n’ont pas pu obtenir là-haut avec l’aide des esprits, parce qu’ils ont été précipités ici-bas en 1879. Ce qu’ils veulent, c’est détruire le bon plan du monde, qui consiste à répandre parmi les hommes, aux époques de maturité appropriées, le savoir sur la domination des masses humaines, le savoir sur la naissance, la maladie et la mort, et d’autres choses. Ils veulent le répandre prématurément par l’intermédiaire de naissances prématurées. Outre d’autres actes que ces esprits veulent commettre, ils agissent dans ce que je viens d’indiquer.
(…)Les mystères spirituels en vertu desquels ce qui est cosmique peut, sur terre – à l’aide des forces doubles du magnétisme, le positif et le négatif ― traverser ce qui est spirituel, proviennent des Gémeaux ; ce sont des forces de midi. Déjà dans l’Antiquité, on savait qu’il s’agissait là de quelque chose de cosmique, et les scientifiques savent bien, aujourd’hui, sur le plan exotérique, qu’il existe d’une manière ou d’une autre, dans le zodiaque, derrière les Gémeaux, un magnétisme positif et un magnétisme négatif. Il s’agira alors de paralyser ce qui doit être tiré du cosmos par la manifestation de la dualité, de le paralyser d’une manière égoïste, matérialiste, au moyen des forces qui affluent vers l’humanité depuis les Gémeaux, et qui peuvent être entièrement mises au service du double.
Pour d’autres confréries, qui veulent surtout passer à côté du Mystère du Golgotha, il s’agira de tirer parti de la double nature de l’homme, cette double nature qui comprend, tel que l’homme est entré dans la cinquième période post-atlantéenne, d’un côté l’homme, mais en l’homme aussi sa nature animale inférieure. Car l’homme est vraiment un centaure : il contient la nature animale inférieure astralement, et ne contient l’humanité qu’au-dessus, pour ainsi dire, de cette nature animale {195}. Du fait de cette action concourante de la double nature en lui, il existe aussi un dualisme de forces. C’est ce dualisme de forces qui sera davantage utilisé du côté oriental, indien, par certaines confréries égoïstes, pour séduire aussi l’Est européen, qui a pour tâche de préparer la sixième période post-atlantéenne, et ce dualisme-là emploie les forces qui agissent depuis le Sagittaire. (…)
Beaucoup d’efforts s’opposeront à cela, des efforts qui introduiront les morts de manière artificielle dans l’existence humaine. Par le détour des Gémeaux, des morts seront introduits dans la vie humaine, ce qui aura pour effet que les vibrations humaines continueront à résonner et à vibrer d’une manière très particulière dans les travaux mécaniques accomplis par les machines. Le cosmos mettra les machines en mouvement par le biais que je viens d’indiquer.
L’important, dans cette affaire, est que l’on n’ait pas recours à des moyens indus quand ces problèmes arrivent, mais que l’on ait uniquement recours aux forces élémentaires, qui d’ailleurs font partie de la nature ; que l’on renonce à introduire des forces indues dans la vie mécanique. On devra renoncer, dans le domaine occulte, à insérer l’homme lui-même dans ces rouages mécaniques d’une façon que la théorie darwinienne de la sélection soit abusivement appliquée à la détermination de la force de travail de l’homme, comme je vous l’ai décrit la dernière fois dans un exemple.
Je fais allusion à toutes ces choses, qui ne peuvent évidemment pas être traitées de manière exhaustive en si peu de temps, parce que je me dis que vous continuerez à les méditer, que vous essayerez de créer un lien entre tout cela et vos propres expériences de vie, surtout ces expériences que l’on peut faire justement aujourd’hui, en ces temps difficiles.
Vous verrez combien de choses s’expliquent si vous les considérez à la lumière qui peut vous venir de telles idées. Car vraiment, il ne s’agit pas, à notre époque, de forces et de combinaisons de forces qui se font face comme on le dit dans la vie exotérique extérieure, mais il s’agit de tout autre chose : on veut effectivement aujourd’hui recouvrir d’un voile les vraies impulsions qui sont en jeu.
Il est tout à fait vrai que certaines forces humaines travaillent à sauver quelque chose pour elles. Sauver quoi ? Certaines forces humaines travaillent à représenter les impulsions qui étaient des impulsions justifiées jusqu’à la Révolution française et qui étaient aussi représentées par certaines écoles occultes, à les représenter maintenant dans une attitude de retenue ahrimanienne-luciférienne ; les représenter de manière à maintenir un ordre social que l’humanité croit avoir dépassé depuis la fin du XVIIIe siècle.
Deux puissances, surtout, se font face : les représentants du principe qui fut dépassé vers la fin du XVIIIe siècle et les représentants de l’époque moderne. Instinctivement, un grand nombre de personnes sont évidemment des représentants de l’impulsion de l’époque moderne. C’est pourquoi ceux dont on veut qu’ils soient des représentants des anciennes impulsions, datant encore des XVIIIe, XVIIe et XVIe siècles, doivent être insérées de manière artificielle dans les forces qui émanent de certaines confréries agissant selon un égoïsme de groupe. Le principe le plus efficace, de nos jours, pour étendre son pouvoir sur autant de gens que nécessaire, est le principe économique, le principe de la dépendance économique. Mais celle-ci n’est que l’instrument. Il s’agit en réalité de tout autre chose. Ce dont il s’agit, c’est justement ce que vous pouvez déduire de toutes les allusions que j’ai faites. Le principe économique se relie à tout cela pour faire d’un grand nombre de personnes du monde entier, pour ainsi dire, une armée de défense de ces principes.
Voilà ce qui s’affronte. Nous trouvons là des indications sur ce qui combat actuellement dans le monde : à l’Ouest, le principe bien ancré des XVIIIe, XVIIe et XVIe siècles, qui fait en sorte de passer inaperçu en endossant les slogans de la Révolution, les slogans de la démocratie, en adoptant ce masque et en s’efforçant, de cette manière, d’obtenir le plus de pouvoir possible. Il est avantageux, pour cette tendance, que le plus grand nombre de gens possible ne cherchent pas à considérer les choses telles quelles sont et se laissent bercer d’illusions, se laissent bercer par cette mâyâ que l’on peut par exemple traduire en mots en disant qu’il existerait aujourd’hui une guerre entre l’Entente et les Empires centraux.
Cette guerre n’existe pas, en réalité, mais c’est de toutes autres choses qu’il s’agit, de choses qui sont les vraies réalités, derrière cette mâyâ. Cette dernière allégation, le combat de l’Entente contre les Empires centraux, n’est qu’illusion. Ce qui est en lutte l’un contre l’autre, on le découvre si on regarde derrière le voile des événements, en les éclairant pour soi d’une manière que je ne fais qu’indiquer à demi-mot, justement pour certaines raisons. Il faut au moins essayer pour soi de ne pas prendre les illusions pour des réalités : alors l’illusion se dissipera peu à peu, dans la mesure où elle doit se dissiper. Il faut surtout, aujourd’hui, s’efforcer de voir les choses telles qu’elles se présentent à l’esprit vrai, non prévenu.
(25 nov 1917, Derrière le voile des événement)
Citations de Rudolf Steiner sur la Grande Guerre, le rôle des Germains et des Slaves:
« Les causes de la Première Guerre mondiale ? Le partage du monde et la peur du mouvement social » De Jacques R. Pauwels (7 nov. 2014) Depuis longtemps, les grandes puissances mondiales la voulaient, cette guerre. Pour s’approprier des colonies et pour en finir une fois pour toutes avec les idées révolutionnaires qui gagnaient de plus en plus toute l’Europe.
VIDEO - Jacques Pauwels: La Grande Guerre 14 -18, le résultat d’un incident à Sarajevo ? «Pas du tout…» « Les gens de biens contre les gens de rien » ou bien comment, pendant les décennies de la Belle Epoque, les élites des deux côtés ont préparé cette revanche contre le peuple. Comment elles préféraient la guerre à la révolution qu’elles redoutaient tant.
The Great Class War 1914-1918 Summary of Dr. Jacques Pauwels’ new book, “The Great Class War of 1914-1918”: (...) These gentlemen did not “sleepwalk” into the war, but entered it with a clear head and open eyes. The European elite expected that war would bring great benefits. War would make it possible to put an end to the process of political and social democratization, a process that had started with the French Revolution in 1789. In other words, it would offer the elite an opportunity to arrest, and perhaps even to “roll back” the rise of the allegedly ignorant and dangerous lower classes, which threatened its power, wealth and privileges. The elite also believed that war would exorcize the spectre of social revolution, eliminating that danger once and for all.
VIDEO - 1914-1945 : de la « grande guerre des classes » à la fausse « bonne guerre » Par Jacques R. Pauwels
Les socialistes ne sont pas les seuls ni même les premiers à avoir compris la dialectique guerre-révolution. L'intellectuel fasciste Lawrence Dennis, qui a influencé Joseph P. Kennedy, Harry Elmer Barnes, Francis Parker Yockey, Willis A.Carto, Michael Collins Piper, etc., a exposé ce principe dans son livre The Dynamics of War and Revolution.
PDF-Lawrence Dennis - The Dynamics of War and Revolution
Alain Soral et Dieudonne Mbala : Les épouvantails au service de l’Eurasie
Crisis of Civilisation, Chapter XVIII. Russia in the Antagonism of “Eurasians” and “Atlantists, by Gennady Bondarev
The Secret of Eurasia: The Key to Hidden History and World Events By Mehmet Sabeheddin
Red Star Over Shambhala: Soviet, British and American Intelligence and the Search for Lost Civilisation in Central Asia Dr. Richard Spence
V. V. Putin and Eastern Wisdom By Mehmet Sabeheddin
From Synarchy to Shambala: The Role of Political Occultism and Social Messianism in the Activities of Nicholas Roerich Markus Osterrieder
Synarchy: The Hidden Hand Behind the European Union by L. Picknett and C. Prince, 2012
Mouvement synarchique d'empire - Pacte synarchique révolutionnaire pour l'empire français
Rhodes, Russia and the “Islamic State”
Plans for Russia
But just as it was a key western strategy from the late 1880s onwards, very successfully executed over the following 60 years, to ensure that Russia and Germany stayed apart and did not collaborate, so it is very likely that we shall see the West searching for ways to drive Russia and China apart. Revolution, Islamic revival or war against Germany were envisaged by Britain’s Prime Minister and Foreign Minister Lord Salisbury in 1885 (14) as three ways of solving Britain’s “Russia problem”. Two of those tactics were later employed on a gigantic scale. The third has been in train since the late 1970s when Zbigniew Brzezinski advised Jimmy Carter to fund and arm the Afghan mujahideen so as to give the Soviets [Russians] their own Vietnam. This became one of the main tools to undermine the USSR in the 1980s. Russia was then confronted by Islamic radicalism in Chechnya, the Balkans (Kosovo) was then used as a weapon against Russia. Then the Muslim card was played against Russia in the conflict in Chechnya in the late 1990s, culminating in the Beslan school massacre in 2004; Russia was not pleased when President Slobodan Milosevic of Serbia was overthrown in 2000 following a NATO bombing campaign against Serbia, and Kosovo was split off from Serbia by the West and has since been host to the largest US military base in Europe, Camp Bondsteel. Continuous economic, diplomatic, covert military and cyberwarfare pressure from the West was put on Russia’s ally Iran and then after 2011, came the attack via numerous proxy armed gangs, many of them Islamist, funded and armed by the West’s friends in the region (Qatar, Saudi Arabia) on Russia’s Syrian ally President Bashar al-Assad, in the so-called ‘civil war’ which is still ongoing and destroying that country. In May 2013 US Senator John McCain entered Syria illegally from Turkey to meet with and encourage leaders of the Syrian armed opposition groups that have been creating the mayhem in Syria over the past three years. After all, what state in the world, democratic or authoritarian, tolerates violence against the state by armed gangs and does not try to put it down by force? Finally, the West professed to be horrified by the sudden emergence this year of Islamic State and its ultra-violence, yet another ‘shock and awe’ tactic that could be used by the western elite to gain the support of its populace and politicians for western military action in the region. The lack of official US and UK criticism of Saudi Arabia and the Gulf States (all loyal customers for western arms manufacturers) for arming and funding Islamic State has been deafening. Meanwhile, we see Islamic State-like groups emerging across the Islamic world, from Nigeria to Indonesia. Afghan Taliban groups talk about joining up with Islamic State, all of this focused on the idea of the cosmopolitan borderless Caliphate. The faked beheading videos have been used to front up a pretext for Obama to attack Islamic State in Syria as well as Iraq, thus enabling him to do what he (or those behind him) wanted to do last summer – carry out airstrikes on Syria – but was prevented from doing by the vote of the British parliamentarians, who for once showed some ethical backbone in foreign affairs.
The West is thus fully ensconced in the Balkans, in the Caucasus (Georgia, Azerbaijan) and in Afghanistan(15); we can see that almost all the former Soviet bloc countries in Eastern Europe are now in NATO, as well as the Baltic states, two of which border directly on Russia. NATO is trying to draw Sweden and Finland into its tent. And then, to top it all, in November 2013 the West sought to entice Ukraine into its orbit and succeeded in doing so by means of a sordid illegal coup in February 2014 after the whole world had been treated to the sight of – once again – Sen. John McCain fraternising in Kiev with the Ukrainian Far Right Svoboda Party and to the sound of Victoria Nuland, Assistant Sec. of State for European and Eurasian Affairs (16) of the State Department caught on tape trying to organise which Ukrainian politicians would be levered into the desired pro-US Ukrainian government which was planned to replace the regime of President Yanukovych. $5 billion had been spent since 1991 by the US on ‘promoting democracy’ in Ukraine since its independence 23 years ago, she said at the National Press Club in Washington DC on 13 December 2013. The illegal coup in Feb 2014 year turned out to be Putin’s red line. He made his move and seized Crimea (with its key naval base at Sevastopol) back from Ukraine on the pretext of a popular referendum(17). The West then used this seizure as the excuse to recommence the Cold War. The English-speaking world’s opposition to Russia began in earnest in the Crimean War (1853-56). At that time Britain was the dominant, unipolar world power. In the 20th century Britain ceded that place to the USA. In May 2014 President Vladimir Putin declared that: “The unipolar model of the world is over. The global picture has completely changed”. The western media dutifully began to churn out daily propaganda against Putin, who has now become the West’s new bogeyman, while sanctions are ratcheted up against his country. All the western media talk is of “isolating Russia”, (in effect, a kind of ‘excommunication’) pushing Russia away from Europe, towards Asia. Having done that, the goal will most likely be to undermine and ultimately destroy Russia’s relationship with China so that a thoroughly “isolated” Russia can then be turned upon by its Asiatic and Muslim neighbours; the Russian rump will then be drawn into “the West”. The broad lines of this grand strategy were all there in The Economist in 1992, 22 years ago and in Zbigniew Brzezinski’s book The Grand Chessboard in 1997 which stipulated that Russia had only one possible future ahead of it – belonging to “the West”; all others, he said, would lead to its downfall.
Neocon masters of chaos creating catastrophic risks for global economy
If you're nervously watching the stock market gyrations and worrying about your declining portfolio or pension fund, part of the blame should go to America's neocons who continue to be masters of chaos, endangering the world's economy by instigating geopolitical confrontations in the Middle East and Eastern Europe.
Of course, there are other factors pushing Europe's economy to the brink of a triple-dip recession and threatening to stop America's fragile recovery, too. But the neocons' "regime change" strategies, which have unleashed violence and confrontations across Iraq, Syria, Libya, Iran and most recently Ukraine, have added to the economic uncertainty.
The neocons and their "liberal interventionist" junior partners have kept the "regime change" pot boiling with the Western-orchestrated overthrow and killing of Libya's Muammar Gaddafi in 2011, the proxy civil war in Syria to oust Bashar al-Assad, the costly economic embargoes against Iran, and the U.S.-backed coup that ousted Ukraine's elected President Viktor Yanukovych last February.
All these targeted governments were first ostracized by the neocons and the major U.S. news organizations, such as the Washington Post and the New York Times, which have become what amounts to neocon mouthpieces. Whenever the neocons decide that it's time for another "regime change," the mainstream U.S. media enlists in the propaganda wars.
The consequence of this cascading disorder has been damaging and cumulative. The costs of the Iraq War strapped the U.S. Treasury and left less government maneuvering room when Wall Street crashed in 2008. If Bush still had the surplus that he inherited from President Bill Clinton - rather than a yawning deficit - there might have been enough public money to stimulate a much-faster recovery.
President Obama also wouldn't have been left to cope with the living hell that the U.S. occupation brought to the people of Iraq, violent chaos that gave birth to what was then called "Al-Qaeda in Iraq" and has since rebranded itself "the Islamic State."
But Obama didn't do himself (or the world) any favors when he put much of his foreign policy in the hands of Democratic neocon-lites, such as Secretary of State Hillary Clinton, and Bush holdovers, including Defense Secretary Robert Gates and Gen. David Petraeus. At State, Clinton promoted the likes of neocon Victoria Nuland, the wife of arch-neocon Robert Kagan, and Obama brought in "liberal interventionists" like Samantha Power, now the U.S. ambassador to the United Nations.
In recent years, the neocons and "liberal interventionists" have become almost indistinguishable, so much so that Robert Kagan has opted to discard the discredited neocon label and call himself a "liberal interventionist." [See Consortiumnews.com's "Obama's True Foreign Policy 'Weakness.'"]
Manipulating Obama
Obama, in his nearly six years as president, also has shied away from imposing his more "realistic" views about world affairs on the neocon/liberal-interventionist ideologues inside the U.S. pundit class and his own administration. He has been outmaneuvered by clever insiders (as happened in 2009 on the Afghan "surge") or overwhelmed by some Official Washington "group think" (as was the case in Libya, Syria, Iran and Ukraine).
Once all the "smart people" reach some collective decision that a foreign leader "must go," Obama usually joins the chorus and has shown only rare moments of toughness in standing up to misguided conventional wisdoms.
The one notable case was his decision in summer 2013 to resist pressure to destroy Syria's military after a Sarin gas attack outside Damascus sparked a dubious rush to judgment blaming Assad's regime. Since then, more evidence has pointed to a provocation by anti-Assad extremists who may have thought that the incident would draw in the U.S. military on their side. [See Consortiumnews.com's "Was Turkey Behind Syrian Sarin Attack?"]
It's now clear that if Obama had ordered a major bombing campaign against Assad's military in early September 2013, he might have opened the gates of Damascus to a hellish victory by al-Qaeda-affiliated extremists or the even more brutal Islamic State, since these terrorist groups have emerged as the only effective fighters against Assad.
But the neocons and the "liberal interventionists" seemed oblivious to that danger. They had their hearts set on Syrian "regime change," so were furious when their dreams were dashed by Obama's supposed "weakness," i.e. his failure to do what they wanted. They also blamed Russian President Vladimir Putin who brokered a compromise with Assad in which he agreed to surrender all of Syria's chemical weapons while still denying a role in the Sarin attack.
By late September 2013, the disappointed neocons were acting out their anger by taking aim at Putin. They recognized that a particular vulnerability for the Russian president was Ukraine and the possibility that it could be pulled out of Russia's sphere of influence and into the West's orbit.
So, Carl Gershman, the neocon president of the U.S.-funded National Endowment for Democracy, took to the op-ed page of the neocon-flagship Washington Post to sound the trumpet about Ukraine, which he called "the biggest prize."
But Gershman added that Ukraine was really only an interim step to an even bigger prize, the removal of the strong-willed and independent-minded Putin, who, Gershman added, "may find himself on the losing end not just in the near abroad [i.e. Ukraine] but within Russia itself." In other words, the new neocon hope was for "regime change" in Kiev and Moscow. [See Consortiumnews.com's "Neocons' Ukraine/Syria/Iran Gambit."]
(NOTE: Sur Carl Gershman, un ancien de l'ADL du B'nai Brith.)
Destabilizing the World
Beyond the recklessness of plotting to destabilize nuclear-armed Russia, the neocon strategy threatened to shake Europe's fragile economic recovery from a painful recession, six years of jobless stress that had strained the cohesion of the European Union and the euro zone.
Across the Continent, populist parties from the Right and Left have been challenging establishment politicians over their inability to reverse the widespread unemployment and the growing poverty. Important to Europe's economy was its relationship with Russia, a major market for agriculture and manufactured goods and a key source of natural gas to keep Europe's industries humming and its houses warm.
The last thing Europe needed was more chaos, but that's what the neocons do best and they were determined to punish Putin for disrupting their plans for Syrian "regime change," an item long near the top of their agenda along with their desire to "bomb, bomb, bomb Iran," which Israel has cited as an "existential threat."
Putin also had sidetracked that possible war with Iran by helping to forge an interim agreement constraining but not eliminating Iran's nuclear program. So, he became the latest target of neocon demonization, a process in which the New York Times and the Washington Post eagerly took the lead.
To get at Putin, however, the first step was Ukraine where Gershman's NED was funding scores of programs for political activists and media operatives. These efforts fed into mass protests against Ukrainian President Yanukovych for balking at an EU association agreement that included a harsh austerity plan designed by the International Monetary Fund. Yanukovych opted instead for a more generous $15 billion loan deal from Putin.
As the political violence in Kiev escalated - with the uprising's muscle supplied by neo-Nazi militias from western Ukraine - neocons within the Obama administration discussed how to "midwife" a coup against Yanukovych. Central to this planning was Victoria Nuland, who had been promoted to assistant secretary of state for European affairs and was urging on the protesters, even passing out cookies to protesters at Kiev's Maidan square.
According to an intercepted phone call with U.S. Ambassador to Ukraine Geoffrey Pyatt, Nuland didn't think EU officials were being aggressive enough. "Fuck the EU," she said as she brainstormed how "to help glue this thing." She literally handpicked who should be in the post-coup government - "Yats is the guy," a reference to Arseniy Yatsenyuk who would indeed become prime minister.
When the coup went down on Feb. 22 - spearheaded by neo-Nazi militias who seized government buildings and forced Yanukovych and his officials to flee for their lives - the U.S. State Department quickly deemed the new regime "legitimate" and the mainstream U.S. media dutifully stepped up the demonization of Yanukovych and Putin.
Although Putin's position had been in support of Ukraine's status quo - i.e., retaining the elected president and the country's constitutional process - the crisis was pitched to the American people as a case of "Russian aggression" with dire comparisons made between Putin and Hitler, especially after ethnic Russians in the east and south resisted the coup regime in Kiev and Crimea seceded to rejoin Russia.
Starting a Trade War
Pressured by the Obama administration, the EU agreed to sanction Russia for its "aggression," touching off a tit-for-tat trade war with Moscow which reduced Europe's sale of farming and manufacturing goods to Russia and threatened to disrupt Russia's natural gas supplies to Europe.
While the most serious consequences were to Ukraine's economy which went into freefall because of the civil war, some of Europe's most endangered economies in the south also were hit hard by the lost trade with Russia. Europe began to stagger toward the third dip in a triple-dip recession with European markets experiencing major stock sell-offs.
The dominoes soon toppled across the Atlantic as major U.S. stock indices dropped, creating anguish among many Americans just when it seemed the hangover from Bush's 2008 market crash was finally wearing off.
Obviously, there are other reasons for the recent stock market declines, including fears about the Islamic State's victories in Syria and Iraq, continued chaos in Libya, and exclusion of Iran from the global economic system - all partly the result of neocon ideology. There have been unrelated troubles, too, such as the Ebola epidemic in western Africa and various weather disasters.
But the world's economy usually can withstand some natural and manmade challenges. The real problem comes when a combination of catastrophes pushes the international financial system to a tipping point. Then, even a single event can dump the world into economic chaos, like what happened when Lehman Brothers collapsed in 2008.
It's not clear whether the world is at such a tipping point today, but the stock market volatility suggests that we may be on the verge of another worldwide recession. Meanwhile, the neocon masters of chaos seem determined to keep putting their ideological obsessions ahead of the risks to Americans and people everywhere.
The Piper Report Aug 4, 2014
MCP returns to discuss the latest Judaic bloodbath in Gaza, as well eas a fascinating read of an essay describing how Stalinism’s early aim was the destruction of Zionism.
Listen here
The Piper Report Aug 6, 2014
MCP returns to continue his previous discussion involving the little-known anti-Zionist machinations of Joseph Stalin.
Listen here
Warmongers Are Shootin’ for Putin
THE WAY I SEE IT
By Michael Collins Piper for American Free Press
Lest anyone doubt the New World Order elite are moving further toward outright efforts to destroy Russian leader Vladimir Putin—perhaps even force a war with Russia—The Washington Post made things abundantly clear on July 22 that the push is on to pressure President Barack Obama into taking a more combative stance against Putin.
A longtime voice forwhatmany call “the foreign policy establishment,” the Post once again adopted a notably hysterical tone toward Putin (quite in contrast to the paper’s otherwise staid tradition) and in a lead editorial, bluntly titled “Russia’s barbarism,” declared “the West needs a strategy to contain the world’s newest rogue state.”
Slamming Putin for denying responsibility for the loss over Ukraine of a Malaysian airliner—the circumstances of which remain in dispute, Western media claims notwithstanding—the Post issued a virtual call for war.
“What’s needed,” roared the Post, “is a broad strategy for putting a stop toMr. Putin’s aggression and, where possible, rolling it back. . . . It’s time to treat Mr. Putin’s Russia as what it has become—a dangerous outlaw regime that needs to be contained.”
The Post’s designation of Russia as “the world’s newest rogue state” was more than a rhetorical flourish. Instead—and be assured of this—it was a serious, explosive provocation.
While there’s no formal legal definition of a “rogue state”—though one dictionary defines it as “a nation or state regarded as breaking international law and posing a threat to the security of other nations”—the phrase is a now-much-used political term of art that, in statecraft, is the practical equivalent of calling a person a Holocaust denier or an anti-Semite.
“Rogue states rollback”—targeting Iraq and Iran—was first enunciated on May 22, 1993 by Martin Indyk (a former Israeli government propagandist and later U.S. ambassador to Israel) in a speech reported only by AFP’s predecessor—The Spotlight —to a pro-Israel group in Washington.
However, within a year, the concept of rogue states rollback was publicly unveiled in an article, “Confronting Backlash States,” in the March/April 1994 issue of Foreign Affairs, published by the Council on Foreign Relations (CFR), the New York branch of the London-based Royal Institute of International Affairs, foreign policy arm of the Rothschild banking empire, premier patrons of Israel and the world Zionist network.
Since then, the smear “rogue state” has most often been slapped on nations perceived hostile to Israel, to Jewish interests or to schemes of the international banking establishment (much of which is in the grip of the Rothschild dynasty and elements in its sphere of influence).
In that respect, it’s perhaps no coincidence the Post complained on March 24 that “Putin has long argued that Russia’s wealthy . . . should keep their money inside Russia and away from a global economy controlled by Western interests.” That was a view reflective of Putin’s now-legendary war against the handful of Jewish “oligarchs,” many of whomheld Israeli citizenship and squeezed Russia for its riches after the collapse of the Soviet Union.
Describing Putin as being “animated by nationalist impulses and historic grievances,” the Post had a grievance of its own with Putin who—after assuming power—jailed one of Russia’s oligarchs who was a business partner of the Post’s then-publishers, the Graham family, heirs of Wall Street war profiteer Eugene Meyer—first president of the World Bank, an early member of the board of the Federal Reserve System and grandson of the grand rabbi of France.
On July 25, the Post amped up its assault on Putin. The latest shrieking attack now drew Barack Obama into theweb, crying “President Obama hobnobs with donors as Russia escalates its war of aggression,” bemoaning the fact Obama had taken a fundraising trip to California amidst the crisis over the Malaysian airliner.
Most revealing was that the Post noted “frustration” with what it called “Mr. Obama’s weakness” in dealing with Putin was extending to the “top ranks of the Democratic Party,” citing three Putin bashers—Sens. Dianne Feinstein (Calif.), Carl Levin (Mich.) and Robert Menendez (N.J.)—who are among the Senate’s most pivotal Democratic parrots for the Zionist lobby and allies of the top Republican critics of Putin—John McCain (Ariz.) and Lindsey Graham (S.C.)—the Senate’s most energetic GOP advocates for Israel.
The nature of this “bipartisan” opposition to Putin—from pro-Zionist operatives—underscores that much of the anti-Putin clamor comes precisely because he is considered a danger to Israel and to monied Jewish interests in the West.
On July 28—in case anyone missed the point—the Post’s editorial page editor Fred Hiatt—a CFR member—chimed in with a signed commentary again trashing Obama for, among other things, not being tough enough on Putin.
Describing Obama’s attempts at “a cautious, modest retreat” from U.S. meddling in global affairs—which the CFRman saidwas “an experiment gone wrong” that “expose[s] the dangers of U.S. disengagement”—Hiatt asserted that while Obama “argued that America should concentrate on ‘nation-building here at home,’ ”what resulted “is a far more dangerous world.”
Hiatt sounded like New York’s Jewish Press—a Putin-bashing journal—which on June 6 called Obama “the neo-isolationist president” whose foreign policy will “diminish America’s pivotal, stabilizing role around the world.”
As far back as Feb. 25, 2013, Post commentator Jennifer Rubin—associated with American Jewish Committee circles—declared that “for all intents and purposes, [Israeli Prime Minister] Benjamin Netanyahu is now the West’s protector.”
The Post echoes Jewish internationalist, advocate for Israel and fanatical Putin critic William Kristol who gloated in the neoconservative Weekly Standard onMarch 24 that “a war-weary public can be awakened and rallied . . . . All that’s needed is the rallying. And the turnaround can be fast.”
So the Post is doing the rallying. And as a media powerhouse, which shapes the mindset of official Washington, what the Post says is influential, no matter how much grassroots America might reject what the Post has to say.
Michael Collins Piper is a world-renowned author, journalist, lecturer and radio show host. He has spoken in Russia, Malaysia, Iran, Abu Dhabi, Japan, Canada and, of course, the United States.
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L’émission Ce soir (ou jamais !) diffusée sur France 2 le 13 mars dernier avait pour thème : « Entre Vladimir Poutine et l’OTAN, la guerre froide est-elle de retour ? » Parmi les invités, le lobbyiste néo-conservateur Raphaël Glucksmann. Fils d’André Glucksmann (« nouveau philosophe » et vieux compagnon de route de Bernard-Henri Lévy) et membre du Cercle de l’Oratoire (relais des idées néoconservatrices en France), le petit Glucksmann est aussi le mari d’une Géorgienne occupant le poste de vice-ministre de l’Intérieur en Ukraine... Un « détail » qui lui sera rappelé sur le plateau, contribuant à défaire l’édifice très fragile de sa grossière propagande atlantiste. Extraits.
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Auschwitz: mensonge et ridicule A plusieurs reprises, un journaliste radio belge a rapporté l’opinion (polonaise) selon laquelle les derniers prisonniers d’Auschwitz auraient été libérés par « les Ukrainiens », présentés comme distincts de l’Armée Rouge, dont le rôle serait ainsi minimisé. C’est scandaleusement mensonger mais surtout ridicule : les armées soviétiques faisaient toutes partie de l’Armée Rouge et rassemblaient les soldats russes, ukrainiens, biélorusses et autres de l’Union soviétique . Il n’y avait pas d’unité « ethniquement » distincte. Ce qui n’empêche qu’un général et des soldats ukrainiens aient fait partie des troupes soviétiques qui découvrirent « par hasard » le camp nazi.
Canada: Harper Government’s Subservience to Senator McCain and US Interests
Glorification du nazisme: l'Onu condamne, sauf l'Ukraine, les USA et le Canada Qu'est-ce qui manque dans cette phrase? La Russie! Non pas que la Russie fasse comme les USA, le Canada et l'Ukraine, mais plutôt : c'est justement la Russie qui est à l'avant-scène de ces pays qui demandent aux occidentaux de condamner et réprimer le nazisme et sa glorification. Car on sait qu'en Ukraine tout particulièrement la propagande néo-nazie sert à l'empire canado-états-unien dans leur campagne de propagande anti-Russie.
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Russophobia in the West
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Vox Populi: Readers Comments Show anti-Putin Propaganda Not Working
Poutine sur le combat contre l'extrémisme, les révolutions colorées
Key quotes from Putin's Valdai speech in Sochi - His strongest yet against the Western Empire
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Vladimir Putin Is The Leader of the “Moral World”: Confronts Washington’s “Extra-legal Right to World Hegemony” by Paul Craig Roberts
Vladimir Putin Exposes Criminal Global Order: “The US is its Own Worst Enemy”
Putin: Doesn't matter who takes place of evil empire in US propaganda - Iran, China or Russia
Dear Putin: A letter from Westerners apologizing for their corrupt governments and media
Lettre d'excuse au Président Poutine pour le comportement des gouvernements et des médias occidentaux
Geopolitics and Oligarchy at Work in Ukraine Crisis by Dr. Kerry R. Bolton
ISRAEL SHAMIR - Août 14* Le café Pouchkine est une institution à Moscou... Sur la place Pouchkine, dans le centre de Moscou, le MacDo, tout un symbole de la Pax Americana, a été fermé cette semaine.
VIDEO - Poutine : son discours légendaire à Munich en 2007
Modern art was CIA 'weapon' in Cold War?
Later Communism totalitarian and oppressive? 'It was best time of my life' says Hungarian
Le monde est contrôlé par une "certaine organisation", selon 45% des Russes
La rage de l’Empereur : Que le chaos enveloppe le monde! par James Petras. Le chaos délibérément.
Comment la CIA a-t-elle converti le terme "théorie du complot" en une arme?
L'intégration européenne, oeuvre assumée de la CIA
Les traités de « partenariats » scélérats transatlantique et transpacifique… Tentative de bouclage de la grille du N.O.M (Paul Craig Roberts)
VIDEO - Le Marché Transatlantique, un pas de plus vers la gouvernance mondiale
Entretien avec Alain de Benoist sur le Traité transatlantique
US wars a gift to capitalism to advance global Ponzi scheme: Analyst
Reports of anti-Semitism in Odessa highlights use of Jews in wartime propaganda
Protecting European Democracy or Reviving the Cold War?
Former FSB chief: U.S. using old anti-Soviet policy to break up Russian Federation
juif.org - 1000 anciens nazis utilisés commes espions par les USA pendant la guerre froide
Demonizing Russia in the US Mainstream Media: The Washington Post’s “Putinology”
VIDEO - Cynthia McKinney: "We've Crazy People Who Are In Deep State And Want Hot War With Russia And China"
Sur ce blog:
Après la disparition de l'avion malais MH370, le gouvernement est la cible de critiques cinglantes, les médiats donnent le porte-voix à l'opposition... l'Ouest est content car il aimerait voir la naissance d'un "printemps malais" ; il n'a jamais aimé ce pays musulman et "antisémite" qui, au tribunal des crimes de guerre de Kuala Lumpur, a jugé Israël coupable de racisme et de crimes contre l'humanité et qui en 2003 a déclaré, par la voix de son président, qu'Israël règne sur le monde par procuration, en envoyant les peuples se battre et mourir pour lui
Les nationalistes Staline et Poutine contre le mondialisme des trotskistes et des financiers
Le chaos en Ukraine coordonné sur le terrain par des agents israéliens ; le gouvernement ukrainien accusé d'avoir commis des "atrocités semblables aux nazis" ; des groupuscules "néo-nazis" militent aux côtés de juifs et d'Israéliens... On est loin de ces nazis historiques qui faisaient la vie dure aux Rothschild! Les médiats alternatifs présentent les putchistes pro-OTAN comme des dignes représentants d'un nazisme "pantin de la finance cosmopolite", alors que l'OTAN a enfanté de Bilderberg pour combattre le nationalisme et les régimes autoritaires comme le nazisme ou le stalinisme. Ces militants et putchistes ukrainiens pro-UE et pro-OTAN sont des idiots utiles au service de la juiverie et des puissances impériales libérales-démocratiques qui cherchent à empêcher un rapprochement entre l'Ukraine et la Russie.
Le "méchant" Vlad Poutine en remplacement du "méchant" Mahmoud Ahmadinejad?
Les néocons ont un problème avec la Russie
2005: l'année des Russes
Le président du National Endowment for Democracy (marionnettiste du "printemps arabe") est un ancien de l'Anti-Defamation League of B'nai Brith
"De la dictature à la démocratie"
La surclasse internationale
L'empire mondial anglo rêvé par Rhodes: marionette des Rothschild?
Arrières-plans occultes de l'américanisation du monde
Les arrières-plans occultes du "nouvel ordre mondial"
Guerre contre l'esprit allemand et préparatifs pour l'incarnation prochaine de Satan: Anglo-suprématisme et judéo-suprématisme avancent main dans la main... sur fond d'occultisme décadent
Le génocide des chrétiens russes
L'Occident "chrétien" complice de l'éradication des Chrétiens du Moyen-orient
Du British-Israël au monde "culturellement découpé" du 21e siècle
Derrière le 11 septembre et la guerre au terrorisme
Guerre en Afghanistan: guerre pour Israël visant l'encerclement de la Russie et de la Chine