Les guerres mondiales du 20e siècle faisaient partie du même plan à long terme pour assurer aux peuples Anglos la domination du monde (avec les USA comme police mondiale imposant la mondialisation néolibérale), sur le même mode fanatique, quasi religieux, que les Hébreux de l'Ancien Testament.
L'éradication du christianisme exige la destruction de la Russie. Cela serait la victoire des forces matérialistes au service de l'Adversaire sur les forces de l'Esprit.
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30 juillet 2014
La guerre qui vient
En novembre 1917, peu après l'entrée en guerre des Américains, Rudolf Steiner mit solennellement en garde (1) :
« Il ne faut pas que le monde soit géographiquement américanisé, car les efforts de l'Amérique visent à tout mécaniser, à tout faire entrer dans le domaine du pur naturalisme, à effacer peu à peu de la surface de la Terre la culture de l'Europe. » (R. Steiner, Derrière le voile des événements – Le mystère du Double, G.A. 178, Paris, 1999, pp. 88-89).
Phase 1, le GMT.
Or, que se trame-t-il en ce moment, à peine un siècle après cette mise
en garde solennelle ? Les gnomes de l'Union Européenne s'affairent
précisément en coulisse – et le plus loin possible des oreilles des
peuples, cela va sans dire – à mettre fébrilement en place le GMT, le
futur "Grand Marché Transatlantique" destiné, en dehors de tout accord
populaire conscient bien sûr, à aligner la totalité des normes
européennes, tant environnementales, que sociales, financières et
commerciales, à la mesure des exigences anglo-américaines. Une
vassalisation camouflée de l'Europe, ni plus, ni moins.
C'est cela qui se magouille depuis juillet 2013 : une entente de libre-échange intégral ouvrant toute grande l'Europe aux multinationales US en imposant la supériorité de leur droit sur celui des états de l'UE. Une entreprise opaque menée depuis 20 ans derrière un écran de fumée pour supplanter le droit européen au profit direct du droit US. Travail à petits pas discrets auquel même le Parlement européen ne dispose que d'un accès restreint conformément aux ententes entre les négociateurs occultes américains et leurs homologues européens (on oserait mettre des guillemets) :
« Tous les documents concernant le développement du GMT, y compris les textes des négociations, les propositions faites des deux côtés, le matériel explicatif joint, les courriels et les autres informations échangés demeureront confidentiels. » (Accord du 5 juillet 2013). Taisez-vous, profanes, vous n'avez pas le droit au chapitre…
Phase 2, le coup d'état de Kiev.
C'est en pleine trêve olympique que l'« Occident
» passe à l'attaque. La paix n'étant pas propice à ce grand
chambardement, il y fallait une préparation psychologique des foules,
une ambiance et quelques bons prétextes bien sanglants : du sur mesure
donc pour les tueurs professionnels des Pravyi Sektor et autres Svoboda,
faux nazis naïfs retournés par la CIA, mais vrais mercenaires à la
botte de qui les arme et les paie. Le gouvernement légal refusant de
faire donner l'armée contre son propre peuple, le putsch prend ainsi le
pouvoir en pleine séance du parlement avec le plein soutien de
Washington et de ses obéissants vassaux.
En dépit des slogans de l'Euromaïdan appelant à lutter contre un
régime oligarchique, c'est pourtant bien un « roi du chocolat »
milliardaire qui devient aussitôt président de l'Ukraine : un oligarque
sans scrupules aux ordres de Washington qui s'affaire aujourd'hui à
écraser, avec le plein appui de l'UE, tout ce qui, à l'Est du pays, se
refuse à se soumettre à l'impérialisme du B.A.O. (2) dans lequel
Washington veut à tout prix faire basculer les provinces russophones
hostiles à l'inféodation otanienne. Sans la riposte-éclair de la Russie
en Crimée, c'était toute la population russe de cette presqu'île
stratégique et Sébastopol qui tombait en quelques heures dans les mains
de l'OTAN. Une réaction russe avalisée par un référendum écrasant qui
déclencha l'ire des dirigeants occidentaux d'habitude si respectueux de
la volonté populaire tant qu'elle est à leur avantage...
Déjà des congressistes US proposent de considérer dès à présent l'Ukraine comme « allié militaire majeur des Etats-Unis » face à la Russie. En Europe même, l'hystérie anti-russe bat son plein, tous médias confondus ou peu s'en faut, et n'a de cesse d'appeler au boycott pour complaire aux diktats états-uniens, sans même comprendre qu'ils se sanctionnent eux-mêmes au plus grand détriment de leurs propres entreprises, et que c'est justement là le but de l'administration US : ruiner l'Europe pour mieux l'asservir et pousser l'OTAN jusqu'aux frontières mêmes de la Russie. Ce qui avait déjà précipité l'Europe dans la guerre en 1914 se répète seulement en 2014, mais, comme on le sait, c'est pour la bonne cause et surtout celle de l'Empire ploutocratique anglo-saxon.
La Guerre en marche.
Viêtnam, Iraq, Libye, Syrie, Serbie, Ukraine... C'est à l'encerclement
méthodique et total de la Russie et de la Chine (3) que s'affairent
aujourd'hui les stratèges insatiables du Pentagone et leurs obéissants
vassaux de l'Union dite européenne : tous à la botte de l’État US
finissant et d'autant plus agressif. Cette Europe en voie de totale
américanisation, espionnée sans vergogne et, semble-t-il, fière de
l'être…
Lorsqu'on sait que l'OTAN n'avait d'autre objectif à l'origine que de faire pièce au Pacte de Varsovie communiste et qu'il n'avait, par conséquent, plus aucune raison d'être à la chute du Mur de Berlin que Moscou n'avait autorisé qu'à l'expresse condition – hélas non paraphée – que l'OTAN ne s'étendrait pas sur les pays de l'Est, on ne peut que constater la duplicité et la puissance de corruption de cette organisation à vocation purement impérialiste de contrôle hégémonique planétaire.
Rudolf Steiner avait plusieurs fois souligné dans un contexte anthroposophique que, du fait de son sol, la nature même de l'Amérique du nord reposait essentiellement sur la seule volonté de puissance ahrimanique aveugle et de domination tous azimuts. Quant à l'Europe, c'est de Lisbonne à Vladivostok qu'elle devait se faire, Russie incluse évidemment, en trait d'union géographique et culturel entre l'extrême Occident américain et l'extrême Orient chinois, en force d'équilibre donc, et non avachie, vendue aux loges noires de Londres et de Washington.
Entre temps le sang coule, et coule à flot. Il coule non seulement en Europe du fait de l'interventionnisme obsessionnel US, mais aussi aux Proche et Moyen-Orients dans le massacre abominable des populations chrétiennes au profit d'un Islam hystérique et monstrueux gavé d'armes et soutenu en sous-main par ces états croupions que sont les monarchies dégénérées du Golfe (4). De toute évidence, les think tanks anglo-américains veulent la guerre et font tout pour pousser la Russie au casus belli : ils sont aujourd'hui tellement dans le pétrin qu'il en va maintenant de la pérennité de leur business. Comme en 1914. Et comme en 1939...
Lorsqu'on sait que l'OTAN n'avait d'autre objectif à l'origine que de faire pièce au Pacte de Varsovie communiste et qu'il n'avait, par conséquent, plus aucune raison d'être à la chute du Mur de Berlin que Moscou n'avait autorisé qu'à l'expresse condition – hélas non paraphée – que l'OTAN ne s'étendrait pas sur les pays de l'Est, on ne peut que constater la duplicité et la puissance de corruption de cette organisation à vocation purement impérialiste de contrôle hégémonique planétaire.
Rudolf Steiner avait plusieurs fois souligné dans un contexte anthroposophique que, du fait de son sol, la nature même de l'Amérique du nord reposait essentiellement sur la seule volonté de puissance ahrimanique aveugle et de domination tous azimuts. Quant à l'Europe, c'est de Lisbonne à Vladivostok qu'elle devait se faire, Russie incluse évidemment, en trait d'union géographique et culturel entre l'extrême Occident américain et l'extrême Orient chinois, en force d'équilibre donc, et non avachie, vendue aux loges noires de Londres et de Washington.
Entre temps le sang coule, et coule à flot. Il coule non seulement en Europe du fait de l'interventionnisme obsessionnel US, mais aussi aux Proche et Moyen-Orients dans le massacre abominable des populations chrétiennes au profit d'un Islam hystérique et monstrueux gavé d'armes et soutenu en sous-main par ces états croupions que sont les monarchies dégénérées du Golfe (4). De toute évidence, les think tanks anglo-américains veulent la guerre et font tout pour pousser la Russie au casus belli : ils sont aujourd'hui tellement dans le pétrin qu'il en va maintenant de la pérennité de leur business. Comme en 1914. Et comme en 1939...
« L'égoïsme universel émane de la race anglo-américaine. Partant de là, l'égoïsme couvrira toute la Terre. Toutes les inventions qui recouvrent la Terre d'un réseau d'égoïsme viennent d'Angleterre et d'Amérique. A partir de là-bas donc, toute la Terre sera recouverte d'une toile d'égoïsme, de mal. Mais une petite colonie se formera à l'est comme la semence d'une vie nouvelle pour l'avenir. La culture anglo-américaine consume la culture de l'Europe [...] mais la race elle-même va à sa ruine. Elle porte en elle la disposition à être la race du Mal. » (Steiner, Éléments d'ésotérisme, Paris, 2000, p. 275)
A
l'heure où nous écrivons, les populations civiles russophones d'Ukraine
orientale sont écrasées sous les bombardements massifs de l'armée
kievienne encadrée désormais par plusieurs centaines de conseillers de
l'ex-armée mercenaire US Blackwater (Academi). Il est toujours
mieux de faire faire le sale boulot par d'autres et sous fausse
bannière. Cela ne vous rappellerait-il pas les massacres de civils
allemands de Bromberg par les Polonais en 1939 ?
Mais l'Ours russe ne bouge toujours pas...
WH.
1. « La guerre qui vient », titre repris d'un ouvrage célèbre de Francis Delaisi (1911) dont Rudolf Steiner fit autrefois l'éloge à plusieurs reprises.
2. « Bloc Américaniste Occidentaliste ». La Rada putschiste de Kiev ira même jusqu'à abroger le statut du russe comme langue régionale dès la prise de pouvoir, obligeant ainsi les enfants à cesser de parler russe dans les écoles.
3. La Chine aussi fait elle-même l'objet de cet encerclement militaire par les États-Unis et leurs bases (Japon, Taïwan, Indonésie, Thaïlande, Corée du Sud, Guam et Philippines). Les vieilles obsessions US de Mackinder à Brzezinski sont toujours d'actualité. C'est à cela que tente de faire pièce l'Organisation de Coopération de Shanghaï (OCS) dont fait partie la Russie.
4. Quant à l'Israël sioniste, éradicateur criminel des populations palestiniennes soutenu à bout de bras depuis près de 70 ans par l'AIPAC et les USA, son karma est d'ores et déjà scellé ; cette « erreur de l'histoire du monde », pour reprendre les paroles de Steiner, n'est plus qu'un résidu anachronique de l'évolution de l'humanité appelé à cesser d'être et se dissoudre.
Mais l'Ours russe ne bouge toujours pas...
WH.
1. « La guerre qui vient », titre repris d'un ouvrage célèbre de Francis Delaisi (1911) dont Rudolf Steiner fit autrefois l'éloge à plusieurs reprises.
2. « Bloc Américaniste Occidentaliste ». La Rada putschiste de Kiev ira même jusqu'à abroger le statut du russe comme langue régionale dès la prise de pouvoir, obligeant ainsi les enfants à cesser de parler russe dans les écoles.
3. La Chine aussi fait elle-même l'objet de cet encerclement militaire par les États-Unis et leurs bases (Japon, Taïwan, Indonésie, Thaïlande, Corée du Sud, Guam et Philippines). Les vieilles obsessions US de Mackinder à Brzezinski sont toujours d'actualité. C'est à cela que tente de faire pièce l'Organisation de Coopération de Shanghaï (OCS) dont fait partie la Russie.
4. Quant à l'Israël sioniste, éradicateur criminel des populations palestiniennes soutenu à bout de bras depuis près de 70 ans par l'AIPAC et les USA, son karma est d'ores et déjà scellé ; cette « erreur de l'histoire du monde », pour reprendre les paroles de Steiner, n'est plus qu'un résidu anachronique de l'évolution de l'humanité appelé à cesser d'être et se dissoudre.
Publié par WH.
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22 mai 2015
La guerre en marche
Kiev, Maïdan, 2014
Que se passe-t-il en ce
moment dans un monde qui semble n'avoir plus d'autre sens que de renier
toute vérité, que de fouler aux pieds toute justice et sentiment moral ?
C'en est à ce point qu'en quelques mois, sans que les peuples aient
rien compris, le spectre de la guerre planétaire a resurgi, dressant du
jour au lendemain, comme sur une volonté occulte, d'anciens peuples
frères, et les jetant les uns contre les autres dans ce qui n'est plus
rien d'autre qu'une hystérie collective de mensonge et de haine. D'un
bout à l'autre de la Terre, de l'Occident à l'Extrême-Orient, des forces
opposées se sont mises en mouvement, des alliances militaires,
impensables quelques mois auparavant, viennent de se conclure dans
l'ébranlement de grandes manœuvres à l'échelle continentale.
Tout aura commencé suite au putsch ukrainien du 21 février 2014, lors du coup d'état de la junte "pro-européenne" soudoyée et financée depuis 1991 en sous main par les agents de la CIA et – du propre aveu de la représentante officielle au Bureau US des Affaires européennes à Washington – à hauteur de la bagatelle de 5 milliards de dollars. (Les Etats-Unis, on le sait, n'ont jamais lésiné sur les moyens de déstabiliser leurs adversaires par l'émeute et la révolution sous fausse bannière, les exemples abondent, et je dirai même qu'ils encombrent). Dans les jours qui suivirent, les choses traînassant un peu trop au goût des meneurs de jeu occidentaux, des snipers et criminels de haute volée abattent indifféremment civils et policiers depuis les toits pour créer enfin dans le sang et la panique l'indispensable chaos propice à tous les coups fourrés bien préparés. A Odessa, des sbires masqués assaillent et font brûler vifs plus de quarante opposants pro-russes dans la Maison des syndicats... Les choses se déroulent ensuite le plus démocratiquement du monde et avec l'aval bienveillant des représentants de l'UE : le président ukrainien élu viré, un oligarque sur mesure au gré des Américains est vite installé à sa place – "Roi du chocolat" qui plus est – flanqué d'un ancien boxeur et d'un avocat aux dents longues. Le Parlement rapidement mis à la botte au mieux des vœux des commanditaires occidentaux, tout aurait dû finir dans la liesse et les hourras avec une rapide extension de l'Otan jusqu'aux frontières de la Russie…
Tout aura commencé suite au putsch ukrainien du 21 février 2014, lors du coup d'état de la junte "pro-européenne" soudoyée et financée depuis 1991 en sous main par les agents de la CIA et – du propre aveu de la représentante officielle au Bureau US des Affaires européennes à Washington – à hauteur de la bagatelle de 5 milliards de dollars. (Les Etats-Unis, on le sait, n'ont jamais lésiné sur les moyens de déstabiliser leurs adversaires par l'émeute et la révolution sous fausse bannière, les exemples abondent, et je dirai même qu'ils encombrent). Dans les jours qui suivirent, les choses traînassant un peu trop au goût des meneurs de jeu occidentaux, des snipers et criminels de haute volée abattent indifféremment civils et policiers depuis les toits pour créer enfin dans le sang et la panique l'indispensable chaos propice à tous les coups fourrés bien préparés. A Odessa, des sbires masqués assaillent et font brûler vifs plus de quarante opposants pro-russes dans la Maison des syndicats... Les choses se déroulent ensuite le plus démocratiquement du monde et avec l'aval bienveillant des représentants de l'UE : le président ukrainien élu viré, un oligarque sur mesure au gré des Américains est vite installé à sa place – "Roi du chocolat" qui plus est – flanqué d'un ancien boxeur et d'un avocat aux dents longues. Le Parlement rapidement mis à la botte au mieux des vœux des commanditaires occidentaux, tout aurait dû finir dans la liesse et les hourras avec une rapide extension de l'Otan jusqu'aux frontières de la Russie…
La suite, on le sait, ne se déroula pourtant pas conformément à ce brillant stratagème : Un mois plus tard, le 18 mars 2014, la Crimée rompait toute relation avec Kiev et retournait à la Russie sans qu'une goutte de sang ait été versée, les oblasts russophones de Donetsk et de Lougansk se soulevèrent à leur tour, et c'est, au bout du compte, toute la province orientale du Donbass qui fit sécession en bloc au nez et à la barbe des Etats-Unis et de leurs vassaux de l'Otan. L'Ukraine encaisse depuis déroute sur déroute en Novorussie, sombre dans la banqueroute et se retrouve réduite à mendier l'aide de ses bailleurs de fonds du FMI et de l'UE. La glorieuse « révolution » de l'Euromaïdan tant vantée par les medias occidentaux n'aura finalement conduit (comme toutes les révolutions impulsées depuis Washington) qu'à la misère et au chaos, but avoué, comme on devrait le savoir, des stratèges hallucinés du Pentagone, et au grand dam des pays de l'UE, Gros-Jean comme devant, dont le seul bénéfice n'aura jamais été dans cette affaire que de perdre, du jour au lendemain, toutes leurs ouvertures au marché russe pour complaire aux Américains (1). Mais qu'importe, si les marchands de canons US s'en mettent plein les poches.
Le vrai ne se trouve jamais en bloc d'un seul côté ! Trop d'intoxication, de fausses nouvelles et de mensonges s'insinuent dans l'Histoire et la polluent de multiples manières. Les peuples, pour la plupart n'y voient que du feu, gobent avidement ce qui les conforte. Les simples faits le révèlent très vite pour peu qu'on les aborde avec un tant soit peu d'objectivité. Il n'est besoin que de méditer, par exemple, la simple déformation du sens de mots comme fasciste, nazi etc. sous la pression de ceux qui les manipulent (2). Ahrimane travaille toujours à diviser l'unité des hommes et à les leurrer de son miroir aux alouettes.
Svoboda:
La Russie, elle, n'ira peut-être pas jusqu'à cette hypocrisie, mais ne s'en trouvera pas moins conduite à faire de sa guerre contre l'Allemagne le symbole unificateur de sa "Grande guerre patriotique" à la gloire de l'Armée Rouge en stigmatisant le IIIème Reich comme le Grand Satan agresseur de l'innocente Sainte Russie en juin 1941 – celle-ci, on le sait, partie prenante essentielle du très léonin "Tribunal International de Nuremberg" sur la justice duquel les historiens révisionnistes savent aujourd'hui à quoi s'en tenir. Malédiction de l'Histoire donc, mais Poutine pouvait-il faire autrement avec près de 20 % d'électorat communiste ? Conséquemment ce seront bien derrière les drapeaux de l'URSS soviétique que défileront les armées russes et chinoises le 9 mai 2015. Rire du Diable encore, car s'il est une chose certaine c'est que ce n'était pas contre le peuple russe que s'était dressée l'Allemagne à l'aube du 22 juin 1941 – l'Armée Vlassov suffirait à le montrer – mais bien contre Staline, l'état bolchévique et l'Armée Rouge à ses frontières, quinze jours à peine avant qu'elle ne déferle sur l'Europe ainsi qu'on le sait depuis 1989 et l'ouverture des archives russes. Comme nous le soulignions déjà en 2011, ce sont donc bien incontestablement, qu'on le veuille ou non, les armées du Reich qui sauvèrent l'Europe de la submersion communiste en 1941, et ce au prix de la ruine totale des villes allemandes et du massacre de plusieurs millions de leurs habitants. Car, en définitive, ce n'est pourtant pas l'Allemagne qui atomisa les villes japonaises d'Hiroshima et de Nagazaki, perpétuant ainsi le plus grand crime contre l'humanité que le monde ait connu, mais bien les grands libérateurs de la très noble "Croisade des démocraties". Comme à Dresde :
Ce n'est évidemment ni le lieu, ni le moment d'ouvrir ici une polémique surannée. Les temps changent et le monde a changé. J'ignore encore si ce sera, cette fois-ci, la nouvelle Russie post-soviétique qui nous sauvera de cette américanisation destructrice contre laquelle Rudolf Steiner nous mettait en garde il y a déjà près d'un siècle de cela, mais tous les éléments géopolitiques sont d'ores et déjà en place. Que ce soit l'émergence des BRICS (5), l'Organisation de coopération de Shanghai, et l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) de l'ancien espace soviétique, toutes font désormais face à l'extension de l'OTAN vers les terres eurasiennes, et cumulent aujourd'hui une entente multiformelle réunissant plus de la moitié de la population de la Terre face au leadership étatsunien finissant, et d'autant plus agressif.
Rudolf Steiner annonçait déjà, le 22 novembre 1918 : « La guerre économique survient à l'intérieur de l'humanité. C'est une guerre qui s'enflamme entre deux moitiés de l'humanité de la terre, et elle sera terrible. La guerre économique dans l'humanité repose sur le développement du système nerveux en l'être humain. Lors de notre cinquième période post-atlantéenne et à l'époque de l'âme de conscience, le monde anglophone est particulièrement organisé pour le développement de la partie neuro-sensorielle de l'être humain, car lors de cette période le système neuro-sensoriel développe des pensées utilitaires, matérielles qui tendent à faire de la planète entière un grand centre commercial. L'inquiétude vient de l'action, dans la sphère neuro-sensorielle, du monde du sang, l'autre pôle de la vie humaine. Il enverra ses vagues dans les remous du combat purement économique qui vient du pôle neuro-sensoriel, et ces vagues proviendront en première ligne de l'union des avant-postes slaves, tchèques, slovaques, polonais, slovènes etc., jusqu'à ce qu'une autre vague, celle du sang spiritualisé de l'Europe de l'Est, de la Russie slave, vienne s'y ajouter. » (R. Steiner, Faits historiques, base du jugement social, E.A.R. 2013, pp. 203-204)
Cette guerre se développe aujourd'hui, plus que jamais sous nos yeux, à travers l'enjeu fallacieux du "Grand marché transatlantique" (6) américano-centré ourdi depuis des années dans les officines anglo-saxonnes, d'une part, et l'actuelle guerre en cours aux frontières de la Russie, dans les marches orientales ukrainiennes du Donbass, d'autre part. Dans toute cette effervescence l'Amérique s'évertue fébrilement à fomenter partout autour de la Russie et de la Chine ses sournoises "révolutions colorées", soi-disant populaires, jusque dans les Balkans, comme en Macédoine, ou dans les pays baltes hypnotisés par les sirènes occidentales. Rien de nouveau donc pour tout observateur un tant soit peu éveillé : l'Otan pousse partout à la guerre, dans les mâchoires d'acier de son inquiétant emblème. Une chose est désormais sûre, c'est que le monde se tient aujourd'hui sur un baril de poudre dont la mèche est d'ores et déjà allumée...
WH.
(1) Plus énorme encore dans l'abaissement : la France se voit contrainte, pour complaire à son tout puissant maître américain, de vendre au rabais ou d'envoyer à la ferraille ses deux porte-hélicoptères flambant neufs, faute d'être autorisée à les livrer à son légitime commanditaire russe…
(2) Au sens propre, en effet, fascisme désigne le système politique italien mis au point par Benito Mussolini. Quant au national-socialisme hitlérien, son fondateur lui-même souligna, à maintes reprises, qu'il ne pouvait, en aucun cas, être extensible à d'autres pays que l'Allemagne.
(3) Qui deviendra ultérieurement Svoboda.
(4) Dont l'héraldique Wolfsangel inversé de l'ancienne 2ème SS-Panzerdivision allemande.
(5) Acronyme de l'association économique unissant le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine, et l'Afrique du sud, soit plus de 40 % de la population mondiale.
(6) Le Transatlantic Trade and Investment Partnership (TTIP).
L'Union
européenne actuelle est imposée sur l'Europe par les forces économiques
mondialistes émanant des loges anglo-suprématistes. La création des
États-Unis d'Europe était prévue depuis longtemps du côté de la
Grande-Bretagne, en vue d'une fusion transatlantique anglo-européenne.
Question: "What is England's mission abroad?"
Answer: "To maintain the European Concert - that germ of the United States of Europe - against isolated action; to establish a Roman peace among the dark-skinned races of Asia, Polynesia, and Africa; to unite all branches of the English-speaking race in an Anglo-Saxon Bond, and to spread Liberty, Civilization and Christianity throughout the world."("The elector's Catechism." General Election of 1880, quoted in "Europa", from W. T. Stead, The United States of Europe, Part I, ch.5, 1899)
ALSO SEE PDF - The Americanisation of the world, The Trend of the Twentieth Century, by W.T. Stead
The Post War II New World Order Map: A Proposal to Re-arrange the World after an Allied Victory Revealed By Irish Historian Thomas Moriarty (1942) Selon ces prévisions, il ne devait plus y avoir d'Allemagne... avalée par l'URSS! L'Europe de l'ouest devait devenir les États-Unis d'Europe, l'Amérique du Nord et le Mexique réunis dans les États-Unis d'Amérique, etc.
Great-Britain: Back to Buccaneering and the Jolly Roger? Posted by Terry Boardman on Aug 22, 2015
Selon Guy Sorman, le Président de l’Europe sera américain Que
vous le vouliez ou non, le prochain Président des Etats-Unis, bien que
vous ne soyez pas citoyen américain, sera aussi votre Président. (...)
Paradoxe : le Président des Etats-Unis est plus Président du monde que
Président des Américains, tant chez lui, tel que l’avaient souhaité les
Pères fondateurs et auteurs de la Constitution, il est ficelé par les
contre-pouvoirs du Congrès, des Etats et de la Cour Suprême.
Commentaire: Le veilleur (17 février, 2016; 12h13min): Cela ne m’étonne pas que les maîtres du monde cherchent à nous imposer un président Américain pour régner sur l’Europe et bientôt sur le monde. Le nouvel ordre mondial se met en place doucement malgré certaine résistance et à sa tête un seul homme qui régnera autant sur la politique, sur l’économie que sur la religion. Cependant je crains que cet homme ne soit rien d’autre que celui qu’on nomme l’Antéchrist, comme l’a prédit Rudolf Steiner."…Avant qu’une partie seulement du troisième millénaire de l’ère post-Chrétienne se soit écoulée, il y aura, à l’Ouest, une incarnation véritable d’Ahriman : Ahriman en chair et en os. L’humanité sur terre ne peut pas échapper à cette incarnation d’Ahriman. Elle va inévitablement survenir. Mais ce qui importe, c’est que les hommes trouvent le point de vue juste pour le confronter.Un être comme Ahriman, qui va s’incarner à l’Ouest dans les temps à venir, prépare son incarnation à l’avance. En vue de cette incarnation sur terre, Ahriman dirige certaines forces de l’évolution de manière à ce qu’elles le servent le mieux possible. Un mal en résulterait si les hommes vivaient ces événements à moitié endormis, incapables de reconnaître certains phénomènes de la vie comme des préparatifs pour l’incarnation d’Ahriman dans le physique. On ne peut trouver l’attitude juste qu’en reconnaissant dans l’une ou l’autre série d’événements la préparation que fait Ahriman pour son existence terrestre."
L’Allemagne tente de se sortir du conflit syrien Les États-Unis laisseront-ils Berlin se rapprocher de Moscou ? par Thierry Meyssan (le sous-titre est de E-R)
Les révélations de George
Friedman (fondateur du Stratfor Institute) confirment les explications
de Steiner sur le besoin impératif, pour assurer la survie de
l'hégémonie anglo-américaine-occidentale, de diviser l'Europe en empêchant le rapprochement entre la Russie et l'Allemagne... (Selon Steiner, l'Europe du Centre avec l'Allemagne à sa tête doit servir de médiateur entre les pôles opposés que sont l'Est de l'Europe et l'Ouest de l'Europe.)
YouTube: George Friedman sur le plan américain contre l'Europe et la Russie (@7:53)
(Version sous-titrée en fr.). Steiner disait que les loges anglo ont
grand peur d'un rapprochement fécond et spirituel entre l'Allemagne et
la
Russie, car cela risquerait de mettre fin à l'hégémonie économique
anglo-américaine. George
Friedman dit à peu près la même chose que Steiner (mais bien sûr en mode
strictement matérialiste, conformément à l'esprit anglo-américain):
selon Friedman l'Occident impérialiste (c'est lui qui qualifie
l'Occident d'impérialiste) doit avoir peur d'un rapprochement entre
l'esprit
allemand (technologie) et la puissance russe (remplie de ressources,
etc.) et doit consacrer ses efforts à désunir l'Allemagne et la Russie.
Son auditoire est déjà vendu à la "menace russe", mais Friedman insiste
que l'Allemagne aussi est imprévisible et donc pas fiable ("wild card").
Voici l'extrait pertinent de son discours, en version originale anglaise:
Friedman:
The question on the table for the Russians is will they retain a buffer
zone that at least neutral, or will the West penetrate so far in the
Ukraine that they're 70 miles away from Stalingrad, and 300 miles away
from Moscow. For Russia the status of Ukraine is an existential threat,
and the Russians cannot let go. For the United States, in the event that
Russia holds onto the Ukraine, where will it stop? Therefore it's not
an accident that General Hodges, whose been appointed to be blamed for
all of this, is talking about pre-positioning troops in Romania,
Bulgaria, Poland, and the Baltics. This is the Intermarium from the
Black Sea to the Baltic that Piłsudski dreamt of.
Friedman: This is the solution for the United States. The issue, to which we don't have the answers, what will Germany do?
So, the real wild card in Europe is that as the United States builds
its cordon sanitaire, not in Ukraine, but to the west, and the Russians
try to figure out how to leverage the Ukrainians out; we don't know the German position. Germany is in a very peculiar position. Its former Chancellor Gerhard Schroeder is on the board of Gazprom. They have a very complex relationship to the Russians. The Germans themselves don't know what to do. They
must export, the Russians can't take up the export. On the other hand,
if they lose the free trade zone, they need to build something
different.
For the United States the primordial fear is [Russian capital, Russian technology ... I mean,] German
technology and German capital, Russian natural resources, Russian
manpower, as the only combination that has for centuries scared the hell
out of the United States. So how does this play out? Well, the US
has already put its cards on the table. It is the line from the Baltics
to the Black Sea.
For the
Russians, their cards have always been on table. They must have at
least a neutral Ukraine, not a pro-Western Ukraine. Belarus is another
question. Now, whoever can tell me what the Germans are gonna do, is
gonna tell me about the next 20 years of history, but unfortunately the
Germans haven't made up their mind, and this is the problem of Germany
always. Enormously economically powerful, geopolitically very fragile,
and never quite knowing how to reconcile the two. Ever since 1871 this has been the German question, the question of Europe. Think about the German question, because now it's coming up again. That's
the next question that we have to address and we don't know how to
address it, we don't know what they are going to do.[END OF TRANSCRIPT]
Source: http://stateofthenation2012.com/?p=22223#more-22223
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Il y a en ce moment deux grandes campagnes de propagande haineuse à l'échelle mondiale auxquelles on ne peut pas ne pas avoir été exposés (à moins de vivre sur une autre planète):
1- L'Ouest VS l'Islam : c'est la théorie des néoconservateurs appelée "Conflit des Civilisation", traduction de l'anglais "Clash of Civilisations", mise de l'avant par Samuel Huntington sous l'inspiration de l'écrivain "orientaliste" (en fait anti-islam et anti-arabe) Bernard Lewis. Ce modèle justifie les guerres sans fin menées par l'Occident au Moyen-orient.
2- L'Ouest VS la Russie : un autre modèle de guerre de civilisations imposé par les néoconservateurs. Ceux-ci étaient très influents à l'époque de la guerre froide et ils reviennent en force pour entraîner l'Occident en guerre contre la Russie, qui est pour eux aussi dangereuse pour l'hégémonie occidentale anglo-américaine que pouvait l'être autrefois l'URSS.
Le "conflit des civilisations"
d'Huntington n'est que le reflet anachronique et retardataire de la
séparation entre l'Église occidentale et l'Église orientale au IXe
siècle de notre ère! Cette
séparation était nécessaire à l'époque de la naissance du matérialisme,
mais elle est absolument contraire aux nécessités spirituelles d'aujourd'hui. Car l'Europe doit maintenant réunir Ouest et Est, église romaine et église orthodoxe, modernité et spiritualité...
Quand l'Église orthodoxe et l'Église romaine (catholique) se sont séparées il y a à peu près mille ans, c'était dans un but précis: afin de préparer la mission à venir de l'Europe occidentale (devant donner naissance au matérialisme) tout en préservant l'esprit traditionnel à l'Est. Le concile de Constantinople (condamnation de l'hérétique Photios) fut adopté par l'Église romaine mais pas par l'Église orthodoxe. Ce concile d'une importance sous-estimée a imposé pour la première fois le dogme du dualisme "corps vs âme", qui creusa un gouffre infranchissable entre matérialisme (science) et religion (foi). En rejetant ce concile, l'Église orthodoxe a pu maintenir la tripartition traditionnelle de l'homme en corps, âme et esprit. Aujourd'hui, la séparation Est-Ouest doit être comblée: l'ouest matérialiste (incluant le monde anglo-américain et l'Europe de l'Ouest) doit cesser de s'opposer à l'Europe de l'Est et à la Russie. L'Est n'a jamais cessé de penser au spirituel, l'Ouest doit réapprendre cela. Actuellement, la situation politique et économique actuelle oblige l'Est à faire obstruction (jusqu'à un certain point) à l'hégémonie ploutocratique qui prévaut à l'Ouest. Le succès de la propagande de guerre de l'Ouest contre la Russie est une sorte de "conflit des civilisation" qui s'autoréalise, différent du conflit des civilisations "Ouest VS Islam" auquel nous sommes habitués, mais pas si différent au fond. C'est au fond la même division et la même guerre entre le monde traditionnaliste et le monde matérialiste. La séparation qui a eu lieu il y a mille ans entre Est et Ouest ne doit plus être. La Russie et l'Europe doivent avancer côte à côte, pas l'un contre l'autre. Prôner l'opposition et la guerre entre la Russie et l'Occident est hautement nocif, pour la même raison qu'il est nocif de prôner le "conflit des civilisations" de "l'Ouest VS l'Islam". Ce qui était bon il y a mille ans peut être très mauvais de nos jours en ce qu'il peut nous entraîner dans une direction qui était bonne autrefois mais plus maintenant (le mal étant un bien déplacé, un bien qui n'est pas à sa juste place). C'est le propre des impulsions retardataires, qui étaient bonnes autrefois, de nuire à la naissance des nouvelles impulsions qui doivent guider le temps présent.
Quand l'Église orthodoxe et l'Église romaine (catholique) se sont séparées il y a à peu près mille ans, c'était dans un but précis: afin de préparer la mission à venir de l'Europe occidentale (devant donner naissance au matérialisme) tout en préservant l'esprit traditionnel à l'Est. Le concile de Constantinople (condamnation de l'hérétique Photios) fut adopté par l'Église romaine mais pas par l'Église orthodoxe. Ce concile d'une importance sous-estimée a imposé pour la première fois le dogme du dualisme "corps vs âme", qui creusa un gouffre infranchissable entre matérialisme (science) et religion (foi). En rejetant ce concile, l'Église orthodoxe a pu maintenir la tripartition traditionnelle de l'homme en corps, âme et esprit. Aujourd'hui, la séparation Est-Ouest doit être comblée: l'ouest matérialiste (incluant le monde anglo-américain et l'Europe de l'Ouest) doit cesser de s'opposer à l'Europe de l'Est et à la Russie. L'Est n'a jamais cessé de penser au spirituel, l'Ouest doit réapprendre cela. Actuellement, la situation politique et économique actuelle oblige l'Est à faire obstruction (jusqu'à un certain point) à l'hégémonie ploutocratique qui prévaut à l'Ouest. Le succès de la propagande de guerre de l'Ouest contre la Russie est une sorte de "conflit des civilisation" qui s'autoréalise, différent du conflit des civilisations "Ouest VS Islam" auquel nous sommes habitués, mais pas si différent au fond. C'est au fond la même division et la même guerre entre le monde traditionnaliste et le monde matérialiste. La séparation qui a eu lieu il y a mille ans entre Est et Ouest ne doit plus être. La Russie et l'Europe doivent avancer côte à côte, pas l'un contre l'autre. Prôner l'opposition et la guerre entre la Russie et l'Occident est hautement nocif, pour la même raison qu'il est nocif de prôner le "conflit des civilisations" de "l'Ouest VS l'Islam". Ce qui était bon il y a mille ans peut être très mauvais de nos jours en ce qu'il peut nous entraîner dans une direction qui était bonne autrefois mais plus maintenant (le mal étant un bien déplacé, un bien qui n'est pas à sa juste place). C'est le propre des impulsions retardataires, qui étaient bonnes autrefois, de nuire à la naissance des nouvelles impulsions qui doivent guider le temps présent.
Dans son introduction au recueil de communications entre Steiner et l'âme du défunt général Helmuth von Moltke (intitulé Light for the New Millennium),
l'anthroposophe Thomas H. Meyer rapporte que le général a joué un rôle,
dans l'une de ses incarnations passées, il y a environ mille ans, dans
la séparation de l'Europe occidentale et de l'Europe orientale, alors
qu'il était incarné dans le Pape Nicolas I. C'est cette même division
que les partisans du conflit des civilisations entre l'Ouest et l'Est
veulent réinstaurer et renforcer, or ceci est à l'opposé absolu des
nécessités du temps présent. T.H. Meyer écrit:
Two maps
fighting for a new shape of Europe and the World
The soul
looks often back into the 9th century where the shaping of the future Europe
was initiated through pope Nicholas I. Nicholas was, aided by his wise counsellor,
actually drawing the new map of Europe for the second millennium. It was his
mission to prepare the world historic separation of the West from the East to bring
about an independent Central European culture. The ‘soul’ recognizes now what
were the karmic consequences of this mission in the 9th century. One of these (dated
28 of July 1918) is expressed as follows: “It
was my task then to conceive of ways to
separate the East from the West. Many people were involved in this
separation (...) In those days there was still a closeness to the spiritual
world (...) Yet the inhabitants of Central and Western Europe were striving
away from the spiritual beings. Already at that time they needed to prepare for
materialism.” For only through solely looking at the world as matter for a
while could man become a really free being, merely relying on sense perception
and clear thoughts which, being themselves only dead images of living reality,
form the basis of freedom. For the dead thought images contain no immediate
driving forces, as emotions and instincts do. Therefore in any action based on
thought this driving force is nothing else but man's own free will. Herein lies
the deeper meaning of developing the faculty of looking at mere material
processes, at dead matter to which dead thoughts are the corresponding
counterpart. This was Europe's mission,
and this mission has been achieved. Therefore modern Europe should take a new
step – and use free thought now for the knowledge of supersensible
realities, as done in spiritual science.
“The counsellor would often say then: The
spirits will withdraw from Europe; but later on the Europeans will long for
them. Without the spirits the Europeans will make their machines and their
institutions. They will excel at that. But in doing so they will breed in their
midst the western people who will drive ahrimanic culture to its highest peak
and take their place”. Now according to a number of other messages it gets quite clear to the
soul that the separation-task has been completely fulfilled with the end of the
last incarnation on earth. From the message of June 22nd 1918 we learn: “In
the ninth century we pushed back to the East what was of no use for the West
and Central Europe (...) Our task (...) will be the opposite task from the one
we had in the ninth century.” The task will now be to erect a bridge
between what had to be separated a millennium ago.
From this
point of view the still prevailing
borderline between Roman and Orthodox Christianity which was the result of
the church policy of Nicholas and which again with renewed strength runs across
Europe in our own days is totally
outdated.
Already in
the message from 19 October 1916 we read: “It
is the clearest mission of my I to work on the
European relationship between the Germans and the Slavs.”
And the soul
experiences it as a blessing that he was not have to wage a war against the
East in the last incarnation. The bridging mission, which is his task at the
end of the century and the beginning of the next can unfold itself on unspoiled
ground.
Thus the Moltke
individuality so to speak draws a new map of Europe and the world which
obliterates the old borders between the East and the West and abolishes the frontiers
between the orthodox and Roman Christendom. Within the framework of this ‘Moltke
map’ it is also clear from the message of March 23rd 1918 that “we may not approach the East with purely
economic thinking; we have to think in such a way that the East can reach a
spiritual understanding of the Middle European. Otherwise ‘the Beast’ will be
unable to spiritualize itself. We need to bear the thought within us: in the
East many people are ‘waiting’ who must be ‘found’, for they would be able to
understand, if one spoke to them in the right way. Any attempt to reach an
understanding with those ‘people of the East’ who have become ‘western’ is
futile. The ‘West’ corrupts these people
(...)” (16)
(…)
This
spiritual map with the realization of which the individuality sees himself
deeply connected for the present and near future stands in the sharpest possible
contrast to the main forces now shaping European and World politics. We should
like to remind our readers of a map published in the British magazine the
Economist in September 1990 (1-7), just one hundred years after The Kaiser's Dream was published in the
magazine Truth. On this map which is
accompanied by a very serious commentary we see a huge continent called Euro-America,
another huge continent called Euro-Asia and some huge islands called
Islamistan, Confuciana and Hinduland. On the earth of Euro-America we see a
kind of kneeling pilgrim father, on the soil of Euro-Asia an orthodox pope.
‘A Survey of Defence and the Democraties’ ,
from The Economist, 1 September 1990.
If we look
closely enough we see that the two
halves of Europe are exactly divided along the borderline of Roman Catholicism
and the orthodox belief! This map is in perfect tune with the new political
philosophy of Samuel Huntington which outlined the coming clashes between the
different types of world civilisations based on different religions and
confessions. And both this map and Huntington's philosophy are being
actually put into outward historical reality. All the countries now admitted to
the European Union belong, according to this criteria, to Euro-America. And the
NATO expansion towards East functions according the same principle of division.
On the hand old religious beliefs which are strengthened again, on the other ‘purely
economic thinking’, the false ‘bliss’ of the so called free market for the
East.
In reality, the map from The Economist, the corresponding philosophy of clashes of civilisations
and both their realization in European and world politics today are nothing
else then a renewal of the impulses of Nicholas in the 9th century. According to
the insight of the Nicholas-Moltke individuality however they are – viewed from
a higher vantage point – totally anachronistic, in other words nothing less
than ‘new’.
This means that on the level of international
politics the real conflict at the end of this century is by no means that
between different civilisations as Huntington suggests, but the somewhat more hidden conflict between the renewal of
impulses which were adapted to the need of the second millennium, and those
needed by humanity for the third millennium. And whereas The Economist map is an expression of the former impulses, the ‘Moltke
map’ implicitly contained in some of the after death messages of this book is
the only really new map for Europe and the world that has hitherto been
designed. And because the old one is not
appropriate any more to modern humanity it can only create but chaos. (…)
Pour ceux qui s'intéressent aux explications de Steiner sur l'hégémonie occidentale et son besoin impératif de diviser l'Ouest de l'Europe et l'Est de l'Europe, je conseille de lire sa note écrite de 1917, diffusée pour la première fois en 1999 dans "Der Europäer", p.2:
Traduction française:
Première diffusion de la note en 1999 dans "Der Europäer", p.2: http://www.perseus.ch/PDF-Europaer/JG_03/Europaer_05_1999.pdf
Unique traduction anglaise, du site Perseus fondé par Th. Meyer: http://www.perseus.ch/PDF-Dateien/fundamental.pdf
VERSION FRANÇAISE
Une indication fondamentale de Rudolf Steiner (note écrite)
La lutte pour la culture future embryonnaire de l'humanité en Russie
Il existe un groupe de personnes qui
donnent le ton pour le développement de l'humanité d'aujourd'hui; ils
veulent gouverner la terre en utilisant la mobilité des impulsions
économiques capitalistes.
À ce groupe appartiennent tous les hommes que cette structure de pouvoir
est capable de se lier et d'exploiter par des moyens économiques
d’organisation. Le facteur essentiel est que ce groupe sait qu’il
se trouve une population dans la région du territoire
russe qui n'est pas encore formée ou « organisée » en ce qui concerne
l'avenir; elle contient l'impulsion en germe pour un futur développement
socialiste. L'objectif bien défini est d'amener cette impulsion
socialiste en germe sous le contrôle du groupe antisocial.
Cet objectif du groupe antisocial devient impossible à partir du moment où l'Europe
centrale se met à apprécier et sympathiser avec l'impulsion en
germe à l'Est et cherche à s'unir avec elle. C’est seulement parce que ce
groupe se trouve dans le monde anglo-américain
que s’est formée l’actuelle constellation d’alliances (1): elle est un facteur subordonné qui cache tous les véritables conflits et intérêts. Elle cache en particulier le fait véritable
qu’une lutte fait rage entre les « Pluto-autocrates » anglo-américains
(2) et les peuples d'Europe centrale quant à savoir qui doit guider
l'impulsion culturelle russe en germe. Si l'Europe centrale révélait ce
fait au monde, une constellation fausse serait remplacée par une vraie.
Pour cette raison, la guerre va se poursuivre
sous une forme ou une autre pendant longtemps jusqu'à ce que les peuples
allemand et slave s’unissent dans le but commun de libérer l'humanité
du joug de l'Occident.
Il n'y a que deux possibilités: soit on démasque le mensonge avec lequel l'Occident est obligé de fonctionner s’il veut l’emporter, il faut dire: les dirigeants de la cause anglo-américaine
font la promotion d’un mouvement qui tire son origine d’impulsions antérieures
à la Révolution Française et qui a l'intention d’atteindre la
domination du monde à travers les leviers de pouvoir fournis par le
capitalisme; pour atteindre ce contrôle ces
dirigeants utilisent des impulsions de la Révolution, mais seulement
comme des phrases vides, derrière lesquelles ils cachent leurs
véritables motivations. (3) Dans le cas contraire, si l'on ne
démasque pas ce mensonge, on laisse le contrôle mondial
aux mains d’un groupe occulte œuvrant dans le monde anglo-américain,
jusqu'à ce que dans le futur, émanant du territoire allemand-slave
subjugué, à travers des bains de sang le véritable objectif spirituel de
la terre soit sauvé.
Rudolf Steiner
Notes:
1) L'alliance (au cours de la Première Guerre mondiale) entre la Grande-Bretagne et la Russie: elle dissimule l'intention profonde d’amener la Russie sous la tutelle de la domination de l'Occident.
2) Ce terme de Steiner est une combinaison intensive de «ploutocrate» (quelqu'un qui exerce le pouvoir par la richesse; Pluton est le dieu de la richesse et de l'argent) et «autocrate» (dictateur détenant et usant d’un pouvoir sans partage).
3) Ces «phrases vides» introduisent, par exemple, la Déclaration générale des droits de l'homme. L’Article 1 stipule: «Tous les hommes naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils (...) doivent se rencontrer dans un esprit de fraternité. »
VERSION ANGLAISE
The Struggle for Mankind's Embryonic Future Culture in Russia
(Trad. N. Dodwell. Annotated by Th. Meyer)
There exists a group
of people who set the tone for the development of mankind today; they
wish to rule the earth by utilising the mobility of the capitalist
economic impulses.
All circles of men belong to this power structure which this group is
able to bind and harness to its ends (“organise”) through economic
means. The essential factor is that this group knows
that there
lies a population in the region of the Russian territory that is not yet
formed or “organised” as regards the future; it contains the budding
impulse for a future socialist development. The well-defined goal is to
bring this budding socialist impulse under
the control of the anti-social group. This goal cannot be reached if
Middle Europe summons up appreciation and sympathy for the budding
Eastern impulse and seeks to unite with it. Only because this group is
located within the Anglo-American world has the present
constellation of alliances arisen (1): it is a subordinate factor which conceals all the real conflicts and interests. It especially conceals the true
fact that a struggle is taking place between the Anglo-American
“Pluto-Autocrats” (2) and the people of Middle Europe as to who shall
guide the budding Russian cultural impulse. The moment that Middle
Europe reveals this fact to the world, an untrue constellation
will be replaced by a true one. For this reason the war will continue in
one form or another for so long until the German and the Slav peoples
have joined together with the common goal of liberating mankind from the
yoke of the West.
There are only two possibilities: either one must unmask the lie with which the West is
obliged to operate if it is to have success, one must say: the leaders of the Anglo-American cause promote a movement originating from impulses which arose before
the French Revolution and which intends to achieve the control of the
world through the means of power provided by capitalism; to achieve this
control these leaders make use of the impulses of the Revolution, but
only as empty phrases, behind which they conceal
their real motives. (3) Otherwise, if one doesn't do this, one surrenders world control
to an occult group within the Anglo-American world, until
sometime in the future, emanating from the subjugated German-Slavic
territory, through rivers of blood the true spiritual goal of the earth
will be
saved.
Notes:
1) The alliance (during the First World War) between Britain and Russia: it conceals the deeper-lying intention to bring Russia under the educational domination of the West.
2) This term of Steiner's is an intensifying combination of «plutocrat» (someone who exercises power through wealth; Pluto is the god of wealth and money) and «autocrat» (dictator wielding undivided power).
3) Such «empty phrases» introduce, for example, the General Declaration of Human Rights. Article 1 reads: «All men are born free and equal in dignity and rights. They (...) are to meet in the spirit of fraternity. » (Accentuation by Th. Meyer.)
"Derrière le voile des événements": même propos que dans la note écrite précédente sur le futur de l’humanité en Russie et le plan des loges de dominer le monde par l'économie :
(..) On devra renoncer, dans le domaine occulte, à insérer l’homme lui-même dans ces rouages mécaniques d’une façon que la théorie darwinienne de la sélection soit abusivement appliquée à la détermination de la force de travail de l’homme, comme je vous l’ai décrit la dernière fois dans un exemple.Je fais allusion à toutes ces choses, qui ne peuvent évidemment pas être traitées de manière exhaustive en si peu de temps, parce que je me dis que vous continuerez à les méditer, que vous essayerez de créer un lien entre tout cela et vos propres expériences de vie, surtout ces expériences que l’on peut faire justement aujourd’hui, en ces temps difficiles.Vous verrez combien de choses s’expliquent si vous les considérez à la lumière qui peut vous venir de telles idées. Car vraiment, il ne s’agit pas, à notre époque, de forces et de combinaisons de forces qui se font face comme on le dit dans la vie exotérique extérieure, mais il s’agit de tout autre chose : on veut effectivement aujourd’hui recouvrir d’un voile les vraies impulsions qui sont en jeu. Il est tout à fait vrai que certaines forces humaines travaillent à sauver quelque chose pour elles. Sauver quoi ? Certaines forces humaines travaillent à représenter les impulsions qui étaient des impulsions justifiées jusqu’à la Révolution française et qui étaient aussi représentées par certaines écoles occultes, à les représenter maintenant dans une attitude de retenue ahrimanienne-luciférienne ; les représenter de manière à maintenir un ordre social que l’humanité croit avoir dépassé depuis la fin du XVIIIe siècle.Deux puissances, surtout, se font face : les représentants du principe qui fut dépassé vers la fin du XVIIIe siècle et les représentants de l’époque moderne. Instinctivement, un grand nombre de personnes sont évidemment des représentants de l’impulsion de l’époque moderne. C’est pourquoi ceux dont on veut qu’ils soient des représentants des anciennes impulsions, datant encore des XVIIIe, XVIIe et XVIe siècles, doivent être insérées de manière artificielle dans les forces qui émanent de certaines confréries agissant selon un égoïsme de groupe. Le principe le plus efficace, de nos jours, pour étendre son pouvoir sur autant de gens que nécessaire, est le principe économique, le principe de la dépendance économique. Mais celle-ci n’est que l’instrument. Il s’agit en réalité de tout autre chose. Ce dont il s’agit, c’est justement ce que vous pouvez déduire de toutes les allusions que j’ai faites. Le principe économique se relie à tout cela pour faire d’un grand nombre de personnes du monde entier, pour ainsi dire, une armée de défense de ces principes.Voilà ce qui s’affronte. Nous trouvons là des indications sur ce qui combat actuellement dans le monde : à l’Ouest, le principe bien ancré des XVIIIe, XVIIe et XVIe siècles, qui fait en sorte de passer inaperçu en endossant les slogans de la Révolution, les slogans de la démocratie, en adoptant ce masque et en s’efforçant, de cette manière, d’obtenir le plus de pouvoir possible. Il est avantageux, pour cette tendance, que le plus grand nombre de gens possible ne cherchent pas à considérer les choses telles quelles sont et se laissent bercer d’illusions, se laissent bercer par cette mâyâ que l’on peut par exemple traduire en mots en disant qu’il existerait aujourd’hui une guerre entre l’Entente et les Empires centraux.Cette guerre n’existe pas, en réalité, mais c’est de toutes autres choses qu’il s’agit, de choses qui sont les vraies réalités, derrière cette mâyâ. Cette dernière allégation, le combat de l’Entente contre les Empires centraux, n’est qu’illusion. Ce qui est en lutte l’un contre l’autre, on le découvre si on regarde derrière le voile des événements, en les éclairant pour soi d’une manière que je ne fais qu’indiquer à demi-mot, justement pour certaines raisons. Il faut au moins essayer pour soi de ne pas prendre les illusions pour des réalités : alors l’illusion se dissipera peu à peu, dans la mesure où elle doit se dissiper. Il faut surtout, aujourd’hui, s’efforcer de voir les choses telles qu’elles se présentent à l’esprit vrai, non prévenu.(...)(25 novembre 1917, Derrière le voile des événements, GA 178)
It will thus be essential, when these problems emerge, that no improper methods should be applied to them, but only those elemental forces which belong to nature on their own account, and great care will have to be taken not to introduce improper forces into the realm of machines. In this occult sphere the human element must not be related to machinery in such a way that the Darwinian natural selection theory is used to determine the working capacity of human beings, in the way of which I gave you an example last week.
I am making these remarks — obviously they cannot exhaust the subject in so short a time — in the belief that you will meditate on these things and will try to build a bridge between them and all those experiences of life which can be encountered, particularly in this difficult time. You will see how things become clear to you if you contemplate them in the light that can come from such ideas as those I have been placing before you. The real point is not that in our time powers and constellations of powers are standing opposed to each other, as we are always being told in external exoteric life. The real point is quite different. It is that a kind of veil is now meant to be spread over the true impulses at work. Certain human powers are intent on saving something for themselves — what is it? Their aim is that impulses which up to the time of the French Revolution were justified, and were represented also by certain occult schools, shall now be taken charge of in an Ahrimanic-Luciferic sense, so as to maintain a form of society which is generally thought to have been overcome since the end of the eighteenth century.
Two powers, especially, stand in opposition to each other: the power representing the principle that was overcome at the end of the eighteenth century and the power representing the new age. A great many people, of course, are instinctively supporters of the new age. Therefore the representatives of the old impulses, those of the eighteenth, seventeenth and sixteenth centuries, must be yoked by artificial means to the forces which emanate from certain brotherhoods who are working for group-egotistic ends. The most effective principle for extending power over as many men as may be needed is to-day the principle of economic dependence. But that is only an instrument: the real thing is quite different. The real issue you can gather for yourselves from all the various hints I have given. The economic principle is connected with everything which seeks to enlist a great number of men all over the world as a kind of army in the service of these principles.
These are the powers which stand opposed to each other. And this indicates what it is that is really battling in the world to-day. In the West we have the principle which is really rooted in the eighteenth, seventeenth and sixteenth centuries, but which passes unnoticed because it clothes itself in the phrases of revolution and democracy. It wears them as a mask and by this means strives to gain all possible power for itself. These endeavours are favoured if as many people as possible do not exert themselves to see things as they are, and in this field allow themselves to be lulled to sleep again and again by the illusion that to-day there is a war between the Entente and the powers of Central Europe.
In reality there is no such war; only by going behind this illusion can one get at the real struggle, but light can be thrown on it if it is approached along the lines which, for certain reasons, I only hint at. At least we should endeavour not to take illusions for realities: then gradually the illusion will be dispelled as far as it need be. Above all we must strive to see these things objectively, as they really are. (25 nov. 1917, Wrong and Right Use of Esoteric Knowledge)
Cela rejoint le mémorandum de Steiner de 1917 sur la responsabilité de la Grande guerre (alors que tout le monde accusait l'Allemagne). Il paraît que ça vient tout juste d'être traduit en français et que ça a été publié pour la première fois en français en 2014, soit la même année que les commémorations du centenaire de la Grande guerre.
http://www.triarticulation.fr/EltsHisto/Memos.html
LES MÉMORANDUMS
DE JUILLET 1917
DE JUILLET 1917
Par Rudolf Steiner
Il aura fallu attendre que commencent les commémorations de la guerre de 14-18 pour que soit rendue disponible en français les tentatives que firent R. Steiner et ses amis auprès des dirigeants d'alors pour donner sinon un cours différent à l'histoire, au moins une compréhension de ce qui y est (encore ?) en jeu et une voie pour en sortir. La France était alors dans l'Entente, nos amis Belges et Suisses étaient "neutres". Peut-on dire comprendre notre temps, et aussi l'anthroposophie elle-même, et oublier ce qui se joua là ?
Il aura fallu attendre que commencent les commémorations de la guerre de 14-18 pour que soit rendue disponible en français les tentatives que firent R. Steiner et ses amis auprès des dirigeants d'alors pour donner sinon un cours différent à l'histoire, au moins une compréhension de ce qui y est (encore ?) en jeu et une voie pour en sortir. La France était alors dans l'Entente, nos amis Belges et Suisses étaient "neutres". Peut-on dire comprendre notre temps, et aussi l'anthroposophie elle-même, et oublier ce qui se joua là ?
Alors même qu'un président socialiste français vient de commémorer l'assassinat de Jaurès sous des sifflets de ceux qui l'ont élu, il est enfin possible
maintenant de lire ce que préconisaient parmi les meilleurs en Europe du centre.
F.G. 27 avril, 2014
Pour le déroulement de l'année 1917 et les conditions de leur rédaction
voir
L'année 1917
À la mémoire d’un événement spirituel et historique mondial par Hella Wiesberger
voir
L'année 1917
À la mémoire d’un événement spirituel et historique mondial par Hella Wiesberger
Extraits du memorandum de juillet 1917:
Extrait du 1er memorandum sur la Grande guerre, Rudolf Steiner, 1917, en version française:
"La base qui nous est offerte par l'Entente et qui a été reprise par
Wilson rend la paix impossible. Si aucune alternative n’est trouvée, le
peuple allemand ne peut être amené que par la force à l'acceptation de
ce programme et le cours ultérieur de l'histoire européenne fera la
démonstration de la justesse de ce qui a été dit parce que la
réalisation du programme de Wilson conduira les peuples européens à la
ruine. Il faut voir la situation en Europe centrale sans illusion au
regard de ce que ces personnalités ont cru pendant tant d'années et
considéré comme étant de leur point de vue la loi du développement
mondial: que la race anglo-américaine est propriétaire de l'avenir du
développement mondial et qu’elle devrait assumer la responsabilité de
l'héritage de la race latine et de l'éducation de la race russe. Quand
un Anglais ou Américain qui s’estime être un initié énonce cette formule
de géopolitique, il est toujours mis en évidence que l'élément allemand
ne devrait avoir aucun mot à dire dans l'ordre du monde en raison de
son insignifiance dans les affaires politiques du monde, que l’élément
latin n'a pas besoin d'être pris en compte car il mourra dans tous les
cas, et que l'élément russe a quelqu'un qui se charge d’être
l'éducatrice de cet élément. On n’aurait pas besoin de prendre au
sérieux une telle confession de foi si elle ne vivait que dans la tête
de quelques personnes inclinées à la fantaisie politique ou à l’utopie.
Pourtant, la politique anglaise utilise d'innombrables moyens de faire
de ce programme dans le contenu pratique de sa véritable politique
globale, et dans la perspective de l'Angleterre la coalition actuelle
(dans laquelle elle se trouve) ne pouvait pas être mieux adaptée pour
faire en sorte que ce programme devienne réalité."
Le même extrait du 1er mémorandum de 1917, en version anglaise:
"The basis that is offered to us by the Entente and which has been taken
up by Wilson makes peace impossible. If no alternative is found, then
the German people can only be brought by force to acceptance of this
programme and the further course of European history will demonstrate
the correctness of what has been said because the realization of
Wilson's programme will bring the European peoples to ruin. One must
view the situation in Central Europe without illusion with regard to
what those personalities have believed for so many years and considered
from their point of view as the law of world development: that the
Anglo-American race owns the future of world development and that it
should take over responsibility for the inheritance of the Latin race
and for the education of the Russian race. When an Englishman or
American who deems himself to be initiated sets out this geo-political
formula, it is always made clear that the German element should have no
say in the ordering of the world because of its insignificance in world
political matters, that the Latin element does not need to be considered
because it will die out in any case, and that the Russian element has
someone who makes himself into this element's educator. One would not
need to think too much of such a confession of faith if it lived in the
heads of a few people inclined to political fantasy or Utopia. Yet
English politics uses countless means to make this programme into the
practical content of its real global policy, and from the perspective of
England the present coalition (in which it finds itself) could not be
better suited for turning this programme into reality."
Extrait du 2e Memorandum sur la Grande guerre, 2e version, Rudolf Steiner. 1917:
Les objectifs réels de la guerre de l'Entente ont été voilés d'une
manière douteuse dans la manière dont M. Wilson exprime ses intentions.
On ne saurait éviter de traiter avec ceux-là (les objectifs voilés)
lorsqu’on a à faire à celles-ci (les intentions exprimées). Atteindre la
plus habile réfutation conceptuelle de «programme» Wilson n’est pas
pertinente à ce stade. Nous ne traitons pas d’arguments visant à
distinguer qui est juste de ce qui ne l’est pas. Dans le domaine qui
nous intéresse ici, la seule chose importante est ce qui se passe
maintenant et ce qui a le potentiel de faire en sorte que des choses se
produisent. Et les pensées que l'on pense et que l’on prononce comme
semences pour les actions présentes et futures n’ont de valeur que
lorsqu’elles sont portées dans le sens indiqué ici. Les paroles de
Wilson ne sont pas parlées par un ami littéraire de l'humanité. Elles
sont la bannière sous laquelle les Américains s’arment ainsi que les
actes que l'Entente a accompli contre l'Europe Centrale a pour combattre
au nom de ce qui est proclamé sur cette bannière qui est d'aller se
battre pour le bénéfice de l'humanité, pour la libération des peuples.
L'Entente et Wilson disent ce pour quoi ils prétendent combattre. Ces
mots ont le pouvoir de la publicité. La puissance de leur publicité
devient de plus en plus grave. Il y en a certains en Europe Centrale qui
refuseront d’admettre qu'ils ne font que répéter les paroles de Wilson,
mais leurs idées ne sont pas différentes de ses paroles. Quiconque
connaît les origines de la guerre de manière profonde ne peut que
souligner la nécessité que le programme Wilson-Entente en Europe
Centrale subisse le rejet plus fort dans les faits. Parce que les
perspectives réelles de ce programme (en plus de provoquer la cécité
morale) résident dans sa volonté d’utiliser les instincts des peuples
d'Europe Centrale et de les manipuler inconsciemment par des moyens
moraux et politiques pour les conduire dans un état de dépendance
économique vis-à-vis des Anglo-Américains. Toute personne qui sait que
dans les milieux des Initiés anglais la «guerre mondiale à venir» fait
l’objet de discussions depuis le dernier siècle comme étant l'événement
devant mener la race anglo-américaine à la domination du monde, ne
pourra jamais prendre au sérieux les prétentions des dirigeants de
l’Entente disant qu’ils ont été pris par surprise ou qu’ils voulu
empêcher la guerre, même si ces excuses données par les dirigeants,
telles qu’elles sont exprimées pour le moment, peuvent être
subjectivement vraies de leur point de vue. Ceux qui ont parlé de la
«guerre mondiale à venir» comme d’un événement inévitable comptent sur
de véritables forces historiques appartenant aux peuples européens. Ils
comptent sur les instincts des Européens, à savoir les peuples Slaves.
Et ils voulaient guider et utiliser les idéaux des peuples Slaves de
telle manière qu’ils soient au service de l'égoïsme national des
Anglo-Américains. Ils comptent en outre sur le déclin du monde latin sur
les ruines duquel ils veulent construire leur propre empire. Ils
comptent donc sur les perspectives historiques à grande échelle des
peuples et des nations qu'ils veulent mettre au service de leurs propres
objectifs. Et ces objectifs conduisent à l'objectif d'écraser les
structures d'Etat en Europe Centrale, bien que cela soit nié fortement
du côté de l'Entente. Il est bon de souligner d'une façon complètement
lucide que l'objectif des dirigeants de l'Entente est d'écraser l'Europe
Centrale parce que la seule réponse possible aux déclarations très
efficaces de l'Entente est de souligner cet objectif. Or c’est une
réponse négative puisqu'elle veut réfuter ce qui est dit par l'Entente
comme n'ayant pas de valeur. Par conséquent, la réponse suivante sera
positive ce qui signifie montrer que les faits en l'Europe centrale
s’opposent à l'Entente. Ce n’est qu’en reconnaissant qu'il en est ainsi
que l’Europe centrale pourra apporter ces impulsions qui conduiront hors
du présent chaos. Le groupe d’Etats Central Européen ne peut que
prendre la position de rendre le programme de l'Entente inapplicable en
prenant des mesures appropriées. Ce programme de l’Entente (plus ou
moins parlé ou tacite) repose sur trois propositions:
- que le regroupement d'Etat européen historiquement développé ne doit pas (du point de vue de l'Entente) être reconnus comme étant les responsables de la résolution des problèmes ethniques européens;
- que le regroupement d'Etats Central Européen ne doit pas rivaliser avec les Anglo-Américains, mais devrait plutôt être dans une relation de dépendance.
- que les relations culturelles et spirituelles de l'Europe Centrale et Orientale seront ordonnés dans l'intérêt de l'égoïsme national anglo-américain.
Seul celui qui reconnaît que la traduction de ces trois points dans le
langage du programme Wilson-Entente est la même que celle utilisée par
Wilson dans sa lettre aux Russes est capable de voir à travers ce qui se
passe.
Il se peut aussi que grâce à la pression des événements, nous allons
obtenir la paix dans un avenir proche. Peut-être que c’est ce qui se
passera si l'Angleterre voit qu'elle ne peut plus se maintenir en ce
moment sans consentir à mettre fin à la guerre. Tout ce qui ne modifie
pas les éléments essentiels du côté Anglo-Américain. Si les
Anglo-Américains croient qu'il est possible de continuer la guerre,
alors ils vont continuer à habiller les trois points ci-dessus dans la
phraséologie de la lettre de Wilson: «Car ce sont des choses que nous
avons toujours professé à désirer, et à moins que nous versons le sang
et le trésor maintenant et que nous réussissons, nous ne pourrons jamais
être en mesure d'unir ou de démontrer la force de conquérir à nouveau
dans la grande cause de la liberté humaine».
Si les puissances dirigeantes en Angleterre sont tenues de laisser la
guerre prendre fin dans un proche avenir, alors les futures politiques,
qui resteraient orientées vers les trois points ci-dessus, seraient
formulées ainsi: «Nous voulions sacrifier de l'argent et du sang pour la
libération humaine, nous l'avons fait à un haut degré tandis que les
puissances d'Europe Centrale ont toujours eu uniquement l'intention
contraire. Nous n’avons pour l'instant que partiellement prévalu contre
ces puissances. Notre objectif n’est aucunement diminué à nos yeux, car
il est le but de l'humanité. »
Le véritable contenu de ces intentions ne sera contrecarré que si, dans
l'action concrète, l’Europe Centrale est prise sur la base de cette
connaissance: à l’Ouest, les gens donnent à la domination par les
Anglo-Américains le nom de libération de l'homme et de démocratie. Et
parce que ç’en est une (une démocratie), l'impression est créée comme
quoi il y avait là un véritable désir de libérer l'humanité. Pour
l'emporter contre les effets de cette tromperie épouvantable, contre les
effets d'un égoïsme racial inné vêtu d'une morale impossible, l’Europe
Centrale doit se concentrer sur son approche de la pleine vérité de
l'affaire.
Le même extrait du 2e Memorandum sur la Grande Guerre, Rudolf Steiner, 1917, en version anglaise:
The Entente's real war aims have been veiled in a questionable way in
the manner in which M. Wilson gives expression to his intentions. One
cannot avoid dealing with the former when dealing with the latter.
Achieving the cleverest conceptual refutation of the Wilson 'programme'
is not of relevance at this time. We are not currently dealing with
arguments to distinguish who is right and who is not. In the area with
which we are here concerned the only thing of value is what happens or
has the potential to make things happen. And thoughts that are thought
and spoken of as seeds for present and future actions only have value
when they are carried in the sense here indicated. Wilson's words are
not spoken by a literary friend of humanity. They are the banner to
which the Americans are arming themselves, and the deeds that the
Entente have accomplished against Central Europe has to fight against
that which is proclaimed under this banner as going into battle for the
benefit of humanity, for the liberation of peoples. The Entente and
Wilson say what they allege they are fighting for. These words have the
power of advertisement. The power of their advertisement becomes
progressively more serious. There are people in Central Europe that
surely will not admit that they are repeating Wilson's words, yet their
ideas are not dissimilar to his words. Anyone who knows the origins of
the war in a deeper sense cannot but stress the necessity that the
Wilson-Entente programme in Central Europe should suffer the sharpest
rejection through the facts. Because the real prospects of this
programme (next to his causing moral blindness) lie in its wanting to
use the instincts of Central and Eastern European peoples to manipulate
them unconsciously by moral and political means towards economic
dependence on the Anglo-Americans. Anyone who knows that in circles of
English initiates the "coming world war" was spoken about since the last
century as the event that must bring the Anglo-American race to world
dominance, cannot take seriously that leaders of the Entente claim they
were surprised or wanted to prevent the war even if these assurances by
the leaders, as they are expressed at the moment, may be subjectively
true for them. Those who spoke of the "coming world war" as an
inevitable event count on true historical forces of European peoples.
They count on the instincts of the Europeans, namely the Slavic people.
And they wanted to guide and use the ideals of the Slavic peoples in
such a way that they would become of service to the national egotism of
the Anglo-Americans. They count further on the decline of the Latin
world on whose ruins they want to build their own empire. They thus
count on the large-scale historic perspectives of peoples and nations
that they want to bring into the service of their own goals. And these
goals lead to the purpose of crushing the Central European state
structures, however strongly this is denied from the side of the
Entente. It is right to emphasize in a completely clear-headed fashion
that the goal of the leaders of the Entente is to crush Central Europe
because the only possible response to the very effective statements of
the Entente is to emphasize this goal. But a response which is negative
because it wants to refute what is said by the Entente has no value.
Therefore the following answer will be positive which means pointing to
the facts that oppose the Entente from Central Europe. Only by
recognition that this is so can Central Europe bring those impulses that
will lead out of the chaos of the present. The Central European state
grouping can only adopt the position of making the programme of the
Entente unworkable by taking appropriate measures. This Entente
programme (more or less spoken or unspoken) rests on three propositions:
- that the historically developed European state grouping must not (from the standpoint of the Entente) be recognized as the ones which are responsible for solving the European ethnic problems;
- that the Central European state grouping must not compete with the Anglo-Americans but should, rather, be in a relationship of dependence.
- that the cultural-spiritual relations of Central and Eastern Europe will be ordered in the interest of Anglo-American national egotism.
Only someone who is able to recognize that the translation of these
three points into the Wilson-Entente language is the same as used by
Wilson in his letter to the Russians is able to see through what is
happening.
It may also be that through the pressure of events we will get peace in
the near future. Perhaps this will happen if England sees that it cannot
any longer sustain itself at the moment without consenting to ending
the war. All that does not alter the essentials on the Anglo-American
side. If the Anglo-Americans find it possible to continue the war, then
they will continue to clothe the three above points in the formula of
Wilson's letter: "For these are things we have always professed to
desire, and unless we pour out the blood and treasure now and succeed,
we may never be able to unite or show conquering force again in the
great cause of human liberty".
If the leading powers in England are obliged to allow the war to end in
the near future then the future policies, which would remain oriented to
the above three points, would be formulated:"We wanted to sacrifice
money and blood for human liberation, we have done it in a high degree
while the Central European powers have been intent only on the opposite.
We have for the time being only partially prevailed against these
powers. Our goal stands undiminished before our eyes because it is the
goal of mankind."
The true content of these intentions will only be countered if in
Central Europe practical action is taken according to this knowledge: in
the West people call domination by the Anglo-Americans human liberation
and democracy. And because this is one, the impression is created as if
there was a true wish to liberate humanity. To prevail against the
effects of this appalling deception, against the effects of an innate
racial egotism clothed in an impossible morality, Central Europe must
concentrate its approach on the full truth of the matter.
Sur l'expérience socialiste:
In order to found a commercial and industrial world dominance, the first thing to do is to divide the main region into two parts. This has to do with the nature of commercial and industrial affairs. I can only explain this by using an analogy: Whatever takes place on the physical plane always requires a splitting into two parts.
Imagine a teacher without any pupils; there is no such thing. In the same way there cannot be a commercial empire without another region which is its counterpart. Therefore if a British commercial empire is founded, then a Russian opposite pole must be founded too. So that a differentiation can arise between buying and selling, so that the necessary circulation can come about, two regions are needed. If the whole world were to be made into a unified realm, it would be impossible to found a universal commercial realm. It is not quite the same, but similar to saying that if you produce something you need a buyer, otherwise you cannot produce. So this twofold split is necessary. And the fact that this has been initiated as a major trend is a great — indeed, a gigantic — conception on the part of those secret brotherhoods of which I have spoken. To create this contrast is a conception of universal proportions, against which everything else pales into insignificance: this contrast, between the British commercial empire on the one hand and, on the other, all that emanates from the Russian sphere involving, through their spiritual capacities, preparations for the sixth post-Atlantean period, together with everything I have described to you. It is a great, gigantic, admirable conception of these secret brotherhoods about whom we have spoken. Put simply, it is hardly possible to imagine a better opposite pole for what has developed in the West — namely, the supreme flowering of commercial and industrial thought — than the future Russian Slav who in times to come is sure to be even less inclined than he is today to occupy himself professionally with commercial matters, and who, just because of this, will be an excellent polar opposite. (15 jan. 1917, The Karma of Untruthfulness Vol 2)
Lors de ces considérations, j'ai également parlé à diverses reprises de cette guerre catastrophique et de son retentissement jusqu'à aujourd'hui. J'espère qu'on comprendra que ce qui s'est passé au cours des dernières semaines (8) confirme pleinement ce que je vous dis à ce sujet, à vous et à d'autres, depuis des années. Les choses n'ont pas pris un autre cours que celui dont je parlais. Même la carte (9) que j'ai dessinée au tableau, il y a des années de cela, se concrétise ces jours-ci sous vos yeux.
Note 9: L'Anglais Labouchère publia dès 1890 dans son hebdomadaire satirique Truth une carte de l'Europe qui devint réalité après 1918, où l'Autriche était présentée comme une république reconnue par la Société des Nations, la Tchécoslovaquie comme un État indépendant, et l'Allemagne comme un ensemble de petites républiques. Sur le territoire russe on peut lire Russian desert, États pour expériences socialistes. D'après Arthur Polzer-Hoditz, Kaiser Karl, Zurich, 1929, pp. 19 sq., note. Cf. Thomas Meyer, Ludwig Polzer-Hoditz, ein Europaer, Bâle, 1994, pp. 84 sqq.) Voir aussi la conférence de Rudolf Steiner du 4 décembre 1916 Zeitgeschichtliche Betrachtungen. Das Karma der Unwahrhaftigkeit — Considérations historiques contemporaines. Le karma de la non-véracité — première partie (13 conférences, Dornach et Bâle 1916),
(29 nov 1918, Les exigences sociales fondamentales de notre temps)
(9 June 1919, GA 192)
Over Russia is written: "States decreed for the socialist experiment by England."
"Nevertheless, it has been documented long ago, though this is by no means widely enough known, that in certain circles in England to which Edward VII also belonged there had already in the 80's been talk of the necessity of the next great European War. C.G. Harrison very openly spoke about such views in his lectures The Transcendental Universe held in 1893 in a London club (7). Such views were linked with definite plans for a radical restructuring of all future social conditions in Europe and in the Slavic East. In place of the old monarchies there were to be republics all over – indeed in Germany there was to be more than one! And Russia had been selected as Terra Nova for ‹experiments in socialism› unsuited for the Western population. An apparently harmless echo of such far sightet international planning in the West – of which there has hitherto been no evidence in Central Europe – may be found in the Christmas edition of the satirical magazine Truth which illustrates such intentions in a remarkable way on a map of Europe. The map is entitled ‹The Kaiser's Dream› and shows Wilhelm II. revealing his worst fears for the future under the influence of hypnosis. What does he see? He sees a completely post-monarchic Europe! Everwhere republics, and over Russia the enigmatic words ‹Russian desert› which means territory for experimenting with new forms of social conditions. Was not the Kaiser, with his sabre rattling superficiality and pomposity indeed an idle dreamer, compared to the skilled statesmen of the West, such as Disraeli, Lord Salisbury, Lord Rosebery or Gladstone – as may be seen by his behaviour on the 1st of August 1914? And were not Lord Rosebery or Cecil Rhodes and others much more realistic in their ‹dreams› than Wilhelm had ever been in his ordinary waking life? And did they not ‹dream› of the universal power that should be given to the English speaking nations in the modern industrialized era?"Note 7 : C.G. Harrison, The Transcendental Universe, Six Lectures on Occult Science Theosophy, and the Catholic Faith , Hudson, New York 1993. – See particularly lecture two in which we read about the people of Russia: ‹The Russian emprie must day that the Russian people may live (...) We need not pursue the subject further than to say that the national character will enable them to carrry out experiments in Socialism, political and economical , which would present innumerable difficulties in Western Europe.› Harrison also speaks of ‹the next great European war›. (Italics T.H.M.)
(Light for the New Millennium, T.H. Meyer)
I told you that certain secret brotherhoods entertained views about how Europe ought to be structured and how they could influence that structuring. Today I want to add to what has already been made plain something that has not yet been mentioned. I do this because it seems to me to be a good thing that once at least, in however small a circle, something is said which will certainly be made known in the future, just as the division of Austria has been made known in the note from the Entente to President Wilson. Those who knew about these things could have sketched the division of Austria as long ago as the nineties — I do not want to go back any further — on the basis of the maps I have already mentioned. [ Note 5 ]Note 5: by means of maps: Arthur Polzer-Hoditz says in his book Kaiser Karl (Emperor Charles), Zurich-Leipzig-Vienna 1928, p.19 (Note): ‘I conclude that the breaking up of the Habsburg monarchy had long been a foregone conclusion among those politicians who — by the way — after the collapse of the Central Powers intended to share amongst themselves the chief roles in world politics. I refer in particular to a map showing the division of Europe, which was published by the Englishman Labouchère in his satirical weekly journal Truth in 1890 (the Christmas Number dated December 25 1890, not the regular number for that week which is also dated December 25), that is, twenty-four years before the outbreak of the World War. This map is virtually identical with that of present-day Europe: Austria as a monarchy has disappeared and made way for a republican member of the League of Nations. Bohemia is an independent state in the incidental shape of Czechoslovakia. Germany is squeezed into her present confines and split into small republics. Where Russia would be is written “Russian Desert.” Countries for socialist experiments.’ See also C. G. Harrison The Transcendental Universe. Six Lectures on Occult Science, Theosophy and the Catholic Faith, London 1894, Lecture 2: ‘A powerful empire which unites under a despotic government a number of local communes — Russia. The remains of a kingdom — Poland, whose only cohesive force is its religion, and which will be ultimately reabsorbed in the Russian Empire in spite of it. A number of tribes who, oppressed by the alien Turk, have thrown off the yoke, and have been artificially consolidated into little states, whose independence will last as long as, and no longer than, the next great European war ... The Russian Empire must die that the Russian people may live, and the realization of the dreams of the Pan-Slavists will indicate that the sixth Aryan sub-race has begun to live its own intellectual life, and is no longer in its period of infancy.’
(4 dec 1916, The Karma of Untruthfulness Vol 1)
As I have told you, during the final decades of the nineteenth century certain members of occult streams began — not with ordinary consciousness, but with occult consciousness — to expand this British Empire by placing before their souls, and the souls of their pupils, maps [ Note 5 ] which showed what still had to come about if the British Empire was to beam its forces over the whole world. In these occult circles the following idea was consciously cultivated: The fifth post-Atlantean period belongs to the English-speaking peoples. Based on this, all the arrangements were carried out and all the details elaborated.(7 jan. 1917, The Karma of Untruthfulness Vol 2)
"In the nineties particularly, these brotherhoods held this great European war to be imminent, and it was linked especially to evolutionary impulses which were to emanate from the Balkan Slavs, born of the fact that these states, which had come into being as a result of their disengagement from the Turkish Empire, had to undergo a transition to new forms. Only until the next great European war, it was said, would these Balkan Slavs [ Note 3 ] be able to maintain their independence. After that they would meet with quite other destinies. These peoples are at present, so it is taught, in their infancy. So it is hinted that since they are the future sixth sub-race, while the Britons are the present fifth sub-race, the Britons will have to play a role towards them similar to that played by the Romans towards the northern Germanic peoples, namely that of wet-nurse; to be a wet-nurse to these peoples is their primary task. This role of wet-nurse will cease to be necessary, it is said, at the moment when these peoples will have reached a point when the Russian Empire no longer exists and they have succeeded in creating their own forms out of their own dawning intelligence. But gradually the wet-nurse must be replaced by the guardian. This means that in the West a kind of papacy must develop out of those who form the fifth sub-race. For this, a strong spirituality must develop and, just as the Papacy stood in relation to Central Europe, so a configuration will have to come about which works comprehensively from the West over towards the East. This must result in the East being used as a place where certain institutions can be created in a manner similar to that in which the Papacy created its institutions in Europe. Of course we have now progressed by one sub-race. The Papacy created churches and religious communities of all sorts. But now the western ‘papacy’, which is to develop out of the British element, will have the task of carrying out certain quite definite economic experiments, that is, of instituting a certain form of economic society of a socialist nature which, it is assumed, cannot be founded in the West because there the fifth and not the sixth sub-race has its being. The East, experimentally at first, must be used for such experiments for the future. Political, cultural and economic experiments must be carried out. Of course these people are not so stupid as to maintain that the dominance of the West will last forever, for no serious student of spiritual matters would believe that. But they are quite clear about the fact that just as at first the services of the wet-nurse were offered, so must these be metamorphosed into the role of the guardian — in other words a kind of future ‘papacy’ on the part of western culture. I have been reporting, my dear friends! These things are buried deeply in the teachings of western Freemasonry and it is a matter of recognizing whether the ones I have mentioned, which are very influential, are really justified as being for the good of mankind in general in its evolution, or whether it is necessary to think of them as needing correction in some way. This is what we are concerned with. We shall return to all this again."(16 Dec. 1916, The Karma of Untruthfulness, Vol 1.)
Note 3 : Balkan Slavs: See Note 7, Lecture One. Also C. G. Harrison, as above, Lecture 2: ‘We need not pursue the subject further than to say that the national character [of the Slav peoples] will enable them to carry out experiments in Socialism, political and economical, which would present innumerable difficulties in Western Europe’.
Voyez-vous, il existait encore au XIXe siècle, en Orient, un ordre étrange, dénommé « Thug ». Cet ordre, qui florissait dans une partie de l’Asie, n’avait pas été créé par un pur et ardent désir de réaliser ses objectifs, un désir né peut-être des cœurs de ceux qui appartenaient à cet ordre. Cet ordre obligeait ses membres à assassiner certaines personnes qui étaient désignées par des supérieurs dans la hiérarchie de l’ordre, et qui gardaient très, très soigneusement leur anonymat. C’était une sorte d’ordre d’assassins, un ordre qui avait pour mission d’assassiner certaines personnes. Son activité consistait dans le fait que l’on apprenait de temps en temps que telle ou telle personne avait été assassinée. Mais l’assassinat était perpétré pour la simple raison que telle ou telle personne avait été désignée par des supérieurs inconnus, avec ordre pour l’un des membres de Thug de l’assassiner.
Aux endroits concernés où se mettait en œuvre un tel processus, on savait bien quelle était l’intention ainsi poursuivie. L’intention poursuivie en réglant tout d’abord les affaires au plan physique de telle manière que cet ordre d’assassins pût voir le jour, puis en mettant en scène les affaires de cet ordre d’assassins de la manière appropriée, était la suivante : que franchissent avec violence la porte de la mort justement des personnes qui auraient alors la propriété de connaître certains secrets après la mort. Ceux qui ont mis en place ce système ont aussi organisé, d’un autre côté, ici dans le plan physique, les événements-miroirs, comme on appelle cela dans la vie occulte ; ils ont nommément pour projet d’organiser des événements-miroirs correspondants, ici sur le plan physique.
Pour une part, quoique minime, mais pour une part, de tels événements ont déjà été organisés ici sur le plan physique. Cela se fait ainsi : on forme certaines personnes appropriées pour en faire des médiums, on les met ensuite dans un état médiumnique et l’on oriente, par divers procédés, les courants du monde spirituel en direction du médium ; de sorte que le médium révèle certains secrets qui ne peuvent se savoir autrement que par le fait qu’une personne tuée de manière violente utilise dans l’autre monde les forces qui, ici sur terre, sont restées utilisables du fait de cette mort violente. Elle découvre, en tant qu’âme, certains secrets et elle instille ensuite ces secrets au médium. Ainsi, ce qui a été instillé par de telles âmes peut à son tour ici sur terre être exploré par ceux qui trouvent un intérêt à l’investigation de ces choses.
Or les choses qui sont explorées de cette manière sont, si je puis m’exprimer ainsi, des naissances spirituelles prématurées. Les âmes qui ont franchi de manière normale la porte de la mort et ont l’occasion d’entrer en relation avec de telles choses savent qu’elles doivent se préparer, maintenant – et on voit qu’elles le font effectivement – afin de faire descendre ultérieurement, par des voies appropriées, lorsque l’humanité sera devenue mûre pour cela, certaines choses du monde spirituel sur la terre ici-bas, et de l’inoculer à la terre.
Un certain nombre de personnes qui franchissent actuellement la porte de la mort ont même pour tâche d’utiliser, plus tard, les forces normales, une fois quelles seront mûres pour certains secrets qui ne leur seront pas communiquée par un raccourci, en utilisant les forces provoquées par la mort violente.
Ces personnes ont vraiment pour mission de découvrir ces forces normales et de les apporter à leur tour, en les leur inspirant, aux hommes qui sont ici sur terre, qui ne sont pas des médiums, mais qui doivent en faire l’expérience d’une manière normale, régulière, par inspiration. Dans la vie normale, il faudrait attendre pour cela. Du fait que ces choses, dont il faudrait en vérité qu’elles viennent plus tard, arrivent comme une naissance spirituelle prématurée par la voie que je vous ai indiquée – par banditisme occulte –, de ce fait, ceux qui n’ont pas de bonnes intentions envers l’humanité, qui sont donc, dans ce sens, des magiciens noirs ou gris, entrent en possession de tels secrets.
Et de telles choses se sont produites derrière le décor des événements extérieurs justement de ces dernières décennies. L’intention était la suivante : premièrement déposer entre les mains d’un certain groupe de personnes le secret de la manière de dominer les masses, ce que j’ai évoqué en premier. C’est là le secret de savoir comment on peut maîtriser, dans une large mesure, ces groupes de personnes, justement, qui se préoccupent peu des affaires extérieures, mais qui ont des dispositions spirituelles, propres, surtout, à leur permettre de jouer un rôle de préparation pour la sixième période post-atlantéenne, et c’est aussi le secret de savoir comment le don de régir cet ensemble de personnes doit être placé entre les mains d’un petit nombre d’individus.
C’était le premier aspect. L’autre aspect est un point qui jouera un grand rôle à l’avenir : il s’agit des secrets sur la manière d’obtenir les moyens d’orienter dans une certaine direction des phénomènes liés à des processus de maladie et aussi au processus de reproduction. Sur ce point, il s’agit notamment de choses telles que celles que j’ai déjà mentionnées devant quelques amis {59}. L’époque matérialiste s’efforce, à partir de certains cercles de personnes, de paralyser toute évolution spirituelle de l’humanité, de la rendre impossible ; d’amener les hommes à ce qu’ils rejettent, simplement par leur tempérament, par leur caractère, tout ce qui est spirituel, et à ce qu’ils le considèrent comme de la folie.
Un tel courant – chez certains individus, il est déjà perceptible aujourd’hui – se renforcera de plus en plus. Le désir intense naîtra de voir tout le monde défendre le point de vue que le spirituel, les choses de l’esprit, sont extravagance, sont folie ! – On essayera d’y parvenir en produisant des vaccins contre, en trouvant, comme on a trouvé des vaccins pour se protéger des maladies, des vaccins qui influencent le corps humain d’une manière telle que celui-ci n’offre point asile aux penchants spirituels de l’âme. On vaccinera les hommes contre leur disposition à nourrir des idées spirituelles. Du moins, s’y efforcera-t-on : on essayera des vaccins pour que les hommes perdent dès l’enfance leur soif de vie spirituelle.
Mais ce n’est que l’une des choses qui sont liées à une connaissance plus intime, telle qu’elle doit apparaître dans cette cinquième période post-atlantéenne, sur le lien entre ces processus naturels, ces moyens naturels, et l’organisme humain. Elles apparaîtront en temps voulu dans l’humanité. Il s’agira seulement de savoir si, auparavant, des efforts comme ceux qui visent à une telle naissance prématurée peuvent avoir une chance d’aboutir, en faisant parvenir de tels projets entre les mains d’individus isolés qui poursuivent ainsi leurs buts, ou si la connaissance de ces choses descendra de la bonne manière, de la manière dont elle doit servir au salut de l’humanité, lorsque les temps seront mûrs.
Cette organisation, qui était destinée à provoquer de telles naissances prématurées, qui travailla avec l’aide de l’ordre assassin des Thug, n’agissait pas en amateur ; elle travaillait très systématiquement, quoique d’une manière qui, pour toute personne bien intentionnée envers l’humanité, est effroyable ; elle travaillait conformément à ses objectifs, sans amateurisme, avec une connaissance des moyens adéquats.
Parce que l’on s’appliquait ainsi à faire entrer une partie de l’humanité, par une descente prématurée de certains moyens arrachés au monde spirituel, en possession égoïste de ce qui de toute manière doit venir pendant la cinquième époque post-atlantéenne au cours du processus de maturation de l’humanité, il se produisit, en même temps que ce phénomène apparut, ce malaise craintif chez d’autres qui, en quelque sorte – mais en amateurs, parce que c’était un enfant né de la peur – mirent en scène, comme une contre-image, la propagande de l’action, qui devait alors les aider, mais qui fut, dans un premier temps, une tentative entreprise avec des moyens insuffisants.
Ce sont des choses importantes qui se jouent derrière le décor des événements. Et ces choses ne seraient pas non plus discutées ici aujourd’hui s’il n’était pas un devoir de rendre attentifs ceux qui peuvent entendre de telles choses, du fait qu’ils ont reçu une certaine préparation aux enseignements de la science de l’esprit, et si ce n’était pas une nécessité impérieuse d’éveiller leur attention. Or il est nécessaire que ces choses pénètrent dans la conscience de l’humanité de la cinquième époque post-atlantéenne. Car ce n’est que si elles pénètrent dans la conscience de l’humanité de la cinquième époque post-atlantéenne que peut être atteint ce qui doit devenir l’objectif de l’évolution terrestre.
Il faut bien qu’il advienne que les hommes s’infligent cette incommodité de ne pas seulement penser comme les écoles d’enseignement supérieur le transmettent aujourd’hui aux personnes prétendument cultivées de notre époque ; il faut qu’advienne une époque où un certain nombre de personnes se déclarent prêtes à prendre sur elles une telle conception du monde incommode, qui tire ses orientations, ses concepts et ses idées du monde spirituel. Car l’humanité n’est pas en droit de rester dans cet état de sommeil dans lequel elle veut rester avec ces concepts abstraits et généraux que vise l’époque matérialiste en les qualifiant alors de nobles.
Il existe donc, si vous songez à ce que je vous ai évoqué, toute une somme de possibilités pour utiliser des courants venant du monde spirituel et faire le mal ici sur la terre physique, pendant la cinquième période post-atlantéenne ; il existe toute une série de possibilités à cet effet. Je vous ai signalé une telle possibilité aujourd’hui. Et le fait d’avoir à souligner que la réception d’une telle connaissance dans la conscience de quelques âmes est une nécessité, est une conséquence de tout ce qui caractérise fondamentalement notre époque. J’ai plusieurs fois indiqué, dans l’un ou l’autre de nos cercles d’amis {60}, comment l’année 1841 fut une année de crise, une année décisive. Bien sûr, on ne s’en aperçoit pas en considérant seulement les événements qui se produisirent ici, dans le monde physique, mais on s’en aperçoit seulement à partir du moment où l’on considère ces événements en lien avec ce qui se déroule dans le monde spirituel. L’année 1841 a effectivement été, pour l’introduction de l’époque matérialiste, l’année de la crise, car un combat très précis a commencé, à l’époque, dans les mondes spirituels, un combat de certains esprits des ténèbres, pourrions-nous dire, qui appartiennent à la hiérarchie des anges. Ils ont mené ce combat dans le monde spirituel jusqu’à l’automne 1879 et visaient des choses très précises, toute une série de choses dont nous ne voulons évoquer qu’une seule aujourd’hui. À l’époque, entre 1841 et 1879, il devait se décider si une certaine somme de sagesse spirituelle pouvait être rendue mûre en haut, dans le monde de l’esprit, de façon à tomber progressivement, goutte à goutte, sur la terre, à partir du dernier tiers du XIXe siècle, c’est-à-dire de façon à pénétrer les âmes humaines et à stimuler dans les âmes humaines un savoir spirituel, ce savoir que nous appelons aujourd’hui le savoir de la science de l’esprit. Ce n’est, en effet, que depuis le dernier tiers du XIXe siècle qu’un tel savoir est devenu possible.
Ne pas laisser mûrir là-bas, dans le monde spirituel, ce qui devait en tomber goutte à goutte, telle était l’intention de ces esprits des anges entre les années 1841 et 1879. Mais ces esprits ont perdu la guerre qu’ils ont menée durant ces décennies contre les esprits de la lumière. Il s’est effectivement déroulé quelque chose en 1879, à moins grande échelle que de tels événements se sont déroulés à plusieurs reprises au cours de l’évolution et qu’ils se sont toujours exprimés à travers un certain symbole : à travers la victoire de Michaël ou de Saint-Georges sur le dragon. Là aussi, en 1879, le dragon a été vaincu dans un certain domaine. Ce dragon, ce sont les êtres des anges qui visaient ce que je vous ai indiqué, mais qui n’ont pas pu l’atteindre. C’est pourquoi ils ont été précipités en 1879 hors du monde de l’esprit, dans le domaine des hommes. Ce fut la chute des êtres des anges dans le domaine des hommes, hors de la sphère du monde spirituel, et c’est dans ce domaine des hommes qu’ils évoluent aujourd’hui, parmi les hommes. Leur présence s’y manifeste par le fait qu’ils envoient leurs forces dans les pensées, dans les sentiments, dans les impulsions de volonté des hommes, et qu’ils fomentent ceci ou cela. Or ils n’ont pas pu empêcher – en cela consiste justement leur défaite – que le temps soit venu où le savoir spirituel tombe goutte à goutte. Ce savoir spirituel est là maintenant, et se développera toujours davantage. Les hommes vont avoir la possibilité de percer à jour le monde de l’esprit.
Mais maintenant, ces êtres des anges ont été précipités sur terre et ils veulent causer des malheurs avec ce qui tombe goutte à goutte. Ils veulent aiguiller ici ce savoir sur de fausses voies. Ils veulent ravir à ce savoir son pouvoir bénéfique et le canaliser dans un mauvais sens. Bref, ils veulent obtenir ici, avec l’aide des hommes, ce qu’ils n’ont pas pu obtenir là-haut avec l’aide des esprits, parce qu’ils ont été précipités ici-bas en 1879. Ce qu’ils veulent, c’est détruire le bon plan du monde, qui consiste à répandre parmi les hommes, aux époques de maturité appropriées, le savoir sur la domination des masses humaines, le savoir sur la naissance, la maladie et la mort, et d’autres choses. Ils veulent le répandre prématurément par l’intermédiaire de naissances prématurées. Outre d’autres actes que ces esprits veulent commettre, ils agissent dans ce que je viens d’indiquer.
(…)Les mystères spirituels en vertu desquels ce qui est cosmique peut, sur terre – à l’aide des forces doubles du magnétisme, le positif et le négatif ― traverser ce qui est spirituel, proviennent des Gémeaux ; ce sont des forces de midi. Déjà dans l’Antiquité, on savait qu’il s’agissait là de quelque chose de cosmique, et les scientifiques savent bien, aujourd’hui, sur le plan exotérique, qu’il existe d’une manière ou d’une autre, dans le zodiaque, derrière les Gémeaux, un magnétisme positif et un magnétisme négatif. Il s’agira alors de paralyser ce qui doit être tiré du cosmos par la manifestation de la dualité, de le paralyser d’une manière égoïste, matérialiste, au moyen des forces qui affluent vers l’humanité depuis les Gémeaux, et qui peuvent être entièrement mises au service du double.
Pour d’autres confréries, qui veulent surtout passer à côté du Mystère du Golgotha, il s’agira de tirer parti de la double nature de l’homme, cette double nature qui comprend, tel que l’homme est entré dans la cinquième période post-atlantéenne, d’un côté l’homme, mais en l’homme aussi sa nature animale inférieure. Car l’homme est vraiment un centaure : il contient la nature animale inférieure astralement, et ne contient l’humanité qu’au-dessus, pour ainsi dire, de cette nature animale {195}. Du fait de cette action concourante de la double nature en lui, il existe aussi un dualisme de forces. C’est ce dualisme de forces qui sera davantage utilisé du côté oriental, indien, par certaines confréries égoïstes, pour séduire aussi l’Est européen, qui a pour tâche de préparer la sixième période post-atlantéenne, et ce dualisme-là emploie les forces qui agissent depuis le Sagittaire. (…)
Beaucoup d’efforts s’opposeront à cela, des efforts qui introduiront les morts de manière artificielle dans l’existence humaine. Par le détour des Gémeaux, des morts seront introduits dans la vie humaine, ce qui aura pour effet que les vibrations humaines continueront à résonner et à vibrer d’une manière très particulière dans les travaux mécaniques accomplis par les machines. Le cosmos mettra les machines en mouvement par le biais que je viens d’indiquer.
L’important, dans cette affaire, est que l’on n’ait pas recours à des moyens indus quand ces problèmes arrivent, mais que l’on ait uniquement recours aux forces élémentaires, qui d’ailleurs font partie de la nature ; que l’on renonce à introduire des forces indues dans la vie mécanique. On devra renoncer, dans le domaine occulte, à insérer l’homme lui-même dans ces rouages mécaniques d’une façon que la théorie darwinienne de la sélection soit abusivement appliquée à la détermination de la force de travail de l’homme, comme je vous l’ai décrit la dernière fois dans un exemple.
Je fais allusion à toutes ces choses, qui ne peuvent évidemment pas être traitées de manière exhaustive en si peu de temps, parce que je me dis que vous continuerez à les méditer, que vous essayerez de créer un lien entre tout cela et vos propres expériences de vie, surtout ces expériences que l’on peut faire justement aujourd’hui, en ces temps difficiles.
Vous verrez combien de choses s’expliquent si vous les considérez à la lumière qui peut vous venir de telles idées. Car vraiment, il ne s’agit pas, à notre époque, de forces et de combinaisons de forces qui se font face comme on le dit dans la vie exotérique extérieure, mais il s’agit de tout autre chose : on veut effectivement aujourd’hui recouvrir d’un voile les vraies impulsions qui sont en jeu.
Il est tout à fait vrai que certaines forces humaines travaillent à sauver quelque chose pour elles. Sauver quoi ? Certaines forces humaines travaillent à représenter les impulsions qui étaient des impulsions justifiées jusqu’à la Révolution française et qui étaient aussi représentées par certaines écoles occultes, à les représenter maintenant dans une attitude de retenue ahrimanienne-luciférienne ; les représenter de manière à maintenir un ordre social que l’humanité croit avoir dépassé depuis la fin du XVIIIe siècle.
Deux puissances, surtout, se font face : les représentants du principe qui fut dépassé vers la fin du XVIIIe siècle et les représentants de l’époque moderne. Instinctivement, un grand nombre de personnes sont évidemment des représentants de l’impulsion de l’époque moderne. C’est pourquoi ceux dont on veut qu’ils soient des représentants des anciennes impulsions, datant encore des XVIIIe, XVIIe et XVIe siècles, doivent être insérées de manière artificielle dans les forces qui émanent de certaines confréries agissant selon un égoïsme de groupe. Le principe le plus efficace, de nos jours, pour étendre son pouvoir sur autant de gens que nécessaire, est le principe économique, le principe de la dépendance économique. Mais celle-ci n’est que l’instrument. Il s’agit en réalité de tout autre chose. Ce dont il s’agit, c’est justement ce que vous pouvez déduire de toutes les allusions que j’ai faites. Le principe économique se relie à tout cela pour faire d’un grand nombre de personnes du monde entier, pour ainsi dire, une armée de défense de ces principes.
Voilà ce qui s’affronte. Nous trouvons là des indications sur ce qui combat actuellement dans le monde : à l’Ouest, le principe bien ancré des XVIIIe, XVIIe et XVIe siècles, qui fait en sorte de passer inaperçu en endossant les slogans de la Révolution, les slogans de la démocratie, en adoptant ce masque et en s’efforçant, de cette manière, d’obtenir le plus de pouvoir possible. Il est avantageux, pour cette tendance, que le plus grand nombre de gens possible ne cherchent pas à considérer les choses telles quelles sont et se laissent bercer d’illusions, se laissent bercer par cette mâyâ que l’on peut par exemple traduire en mots en disant qu’il existerait aujourd’hui une guerre entre l’Entente et les Empires centraux.
Cette guerre n’existe pas, en réalité, mais c’est de toutes autres choses qu’il s’agit, de choses qui sont les vraies réalités, derrière cette mâyâ. Cette dernière allégation, le combat de l’Entente contre les Empires centraux, n’est qu’illusion. Ce qui est en lutte l’un contre l’autre, on le découvre si on regarde derrière le voile des événements, en les éclairant pour soi d’une manière que je ne fais qu’indiquer à demi-mot, justement pour certaines raisons. Il faut au moins essayer pour soi de ne pas prendre les illusions pour des réalités : alors l’illusion se dissipera peu à peu, dans la mesure où elle doit se dissiper. Il faut surtout, aujourd’hui, s’efforcer de voir les choses telles qu’elles se présentent à l’esprit vrai, non prévenu.
(25 nov 1917, Derrière le voile des événement)
Citations de Rudolf Steiner sur la Grande Guerre, le rôle des Germains et des Slaves:
"De même que l'élément latin s'est éparpillé dans la zone de
puissance de la population anglaise, l'élément slave s'est dispersé dans la
population germanophone. Mais cet élément ne vient pas du passé, on pourrait le
comparer à des éclairs de chaleur, les éclairs annonciateurs de l'avenir. Car
le slavisme, qui commence en Russie, est avenir, il est le germe, et les Slaves
en poste avancé sont comme les précurseurs de ce qui se prépare, de l'avenir du
monde allemand d'Europe centrale, tout comme l'élément latin est l'ombre du
passé du monde anglophone occidental."
"Il y a quelques semaines (14), j'ai expliqué ici que, dans
notre conception de l'univers, notamment dans notre mode de représentation
actuel, vivent encore beaucoup d'éléments de l'Ancien Testament, et que le nerf
véritable du christianisme n'a encore que peu pénétré le monde. La
caractéristique du culte de Iahvé est en effet qu'il concerne tout ce que nous
n'acquérons pas entre la naissance et la mort, mais que nous recevons en
héritage, ce qu'il y a dans notre sang et qui n'a d'influence autrement que
pendant notre sommeil, lorsque nous sommes hors de notre corps. À notre époque,
la conception selon Iahvé vit encore sous bien des aspects. Elle ne peut
s'élever jusqu'à la conception christique que si l'on s'attache avec force à la
compréhension du monde spirituel en cette époque intellectualiste, cela non par
ce qui nous est donné à la naissance, mais par ce qui nous est inculqué par
l'éducation. De par sa nature même, l'ouest n'est pas prédestiné à passer du
culte de Iahvé à celui du Christ, ce sont les peuples du centre et de l'est de
l'Europe qui le sont. Cela vaut, bien entendu, pour ce qui est propre au
peuple, non pour l'individu. De là la nature singulière du penser wilsonien,
reposant encore complètement sur les représentations de l'Ancien Testament,
qui, même s'il le conteste, veut détruire ce qui cherche à se frayer
spirituellement un chemin dans les pays du centre et de l'est. C'est pourquoi
il est tout à fait inexplicable que de nos jours, à l'heure où ce qu'on voulait
éliminer l'a bel et bien été, où les peuples auxquels, comme on l'a affirmé, on
ne voulait aucun mal, continuent de vivre, on cultive encore le même
raisonnement sous toutes sortes de prétextes. On continue à le cultiver, car on
se défend en réalité contre ce qui, dans les pays du centre et de l'est, est
apparu au cours des derniers siècles et qui est nécessaire au développement
spirituel de l'humanité. On n'a pas envie de s'engager dans ces choses."
"With this
hasty survey, certainly inexact, we come to modern times. And at this point the
human spirit is, in a sense, brought to a standstill by the misery of the
Thirty Years War which passed over Europe, particularly Central Europe, and had
been preceded by a wonderful exaltation of all hearts to liberty, in such
movements as that of Zwingli, Huss, and others like them. We see here, without
yet being able to understand it completely, but so that it is clear, this whole
misery of the Thirty Years War fanned and provoked by a spirit which already
contained much of the later Jesuit spirit. And we see, under the influence of
this impulse, ostensibly cultivating the spirit, just those forces grow up
which have let loose materialism in Europe. We see that period approach, in
which a philosophy of life, only directed, from the point of view of inner
human perception, towards the material, cannot grasp the material, because it
will not grasp the spirit in matter. We see a philosophy of life sweep Europe,
denying freedom, because it desires to restrict everything that aspires to
freedom within the limits of a rigid, blind obedience."
"What took
place in March — the fall of the Czar — has a metaphysical character. One can
only understand it if one has in mind its metaphysical character. Why then was
there a Czar at all? The question can be grasped in a higher sense than in the
external trivial-historical sense. Why was there a Czar at all? If one
disregards individual pacifist cranks who have seen something serious in the
tomfoolery of the Czar's Peace-Manifesto, then one must say: even those who
from all sorts of reasons have ranged themselves with the Russian realm have
not loved Czardom. And in those who loved it, the love was certainly not very
genuine. But why was there a Czardom? There was a Czardom — my dear friends, I
will now express it paradoxically, somewhat extremely: — so that Europe had
something to hate. It was necessary to provoke those forces of hatred. There
was a Czardom, and the Czardom behaved as it did, so that Europe had something
to hate. Europe needed this hate as a sort of fresh impetus to something else.
The Czar must be there in order in the first place to serve as the point on
which the hatred concentrated; for a wave of hatred was prepared, as may now
even be seen externally. What is now taking place will be transformed into
powerful feelings of hatred. It will no longer be possible to understand these,
as the sympathy and antipathy of former times were to be understood — from the
aspect of the physical plane. For, my dear friends, not mere human beings will
hate. Central and Eastern Europe will be hated, not by men, but by certain
demons which will dwell in men. The time will certainly come when Eastern
Europe will perhaps be hated even more than Central Europe."
"These
forces certainly stream outwards from Central Europe and make themselves felt
elsewhere in many ways. But if you look closely you will find also in Central
Europe the forces that oppose those I have described. Consider, for instance,
that the first opposition to the theocratic, cultic element of the Spanish and
Italian South came from Central Europe. It reached a certain climax in Luther
and its greatest profundity in the mysticism of Central Europe. Not only German
elements worked here, for mingled in the Central European stream were also Slav
elements. Here there was a desire not for the Christianity of the Papal
hierarchy, but for precisely that inwardness that had been hollowed out in the
South. Savonarola was, after all, simply executed. This inwardness lived in the
Czech, John Huss, and in Wyclif who stemmed from the Germanic element in England,
and in Zwingli, and in Luther. Its more profound element is to be found in the
mysticism of Central Europe, which, by the way, is very close to the Slav
element. Precisely these relationships show how things fulfil themselves in a
remarkable way. For Central Europe backed up by the Slav element is, in this,
certainly an opponent of the periphery. So although they are in many aspects
still disunited politically, Central European influences and Slav influences
work together. In an occult sense, too, they work together fundamentally in a
wonderful way."
« Les causes de la Première Guerre mondiale ? Le partage du monde et la peur du mouvement social » De Jacques R. Pauwels (7 nov. 2014) Depuis longtemps, les grandes puissances mondiales la voulaient, cette guerre. Pour s’approprier des colonies et pour en finir une fois pour toutes avec les idées révolutionnaires qui gagnaient de plus en plus toute l’Europe.
VIDEO - Jacques Pauwels: La Grande Guerre 14 -18, le résultat d’un incident à Sarajevo ? «Pas du tout…» « Les gens de biens contre les gens de rien » ou bien comment, pendant les décennies de la Belle Epoque, les élites des deux côtés ont préparé cette revanche contre le peuple. Comment elles préféraient la guerre à la révolution qu’elles redoutaient tant.
The Great Class War 1914-1918 Summary of Dr. Jacques Pauwels’ new book, “The Great Class War of 1914-1918”: (...) These gentlemen did not “sleepwalk” into the war, but entered it with a clear head and open eyes. The European elite expected that war would bring great benefits. War would make it possible to put an end to the process of political and social democratization, a process that had started with the French Revolution in 1789. In other words, it would offer the elite an opportunity to arrest, and perhaps even to “roll back” the rise of the allegedly ignorant and dangerous lower classes, which threatened its power, wealth and privileges. The elite also believed that war would exorcize the spectre of social revolution, eliminating that danger once and for all.
VIDEO - 1914-1945 : de la « grande guerre des classes » à la fausse « bonne guerre » Par Jacques R. Pauwels
Les socialistes ne sont pas les seuls ni même les premiers à avoir compris la dialectique guerre-révolution. L'intellectuel fasciste Lawrence Dennis, qui a influencé Joseph P. Kennedy, Harry Elmer Barnes, Francis Parker Yockey, Willis A.Carto, Michael Collins Piper, etc., a exposé ce principe dans son livre The Dynamics of War and Revolution.
PDF-Lawrence Dennis - The Dynamics of War and Revolution
Alain Soral et Dieudonne Mbala : Les épouvantails au service de l’Eurasie
Crisis of Civilisation, Chapter XVIII. Russia in the Antagonism of “Eurasians” and “Atlantists, by Gennady Bondarev
The Secret of Eurasia: The Key to Hidden History and World Events By Mehmet Sabeheddin
Red Star Over Shambhala: Soviet, British and American Intelligence and the Search for Lost Civilisation in Central Asia Dr. Richard Spence
V. V. Putin and Eastern Wisdom By Mehmet Sabeheddin
From Synarchy to Shambala: The Role of Political Occultism and Social Messianism in the Activities of Nicholas Roerich Markus Osterrieder
Synarchy: The Hidden Hand Behind the European Union by L. Picknett and C. Prince, 2012
Mouvement synarchique d'empire - Pacte synarchique révolutionnaire pour l'empire français
Rhodes, Russia and the “Islamic State”
Posted by Terry Boardman on Oct 10, 2014 in east west issues, First World War, most recent, nwo | 0 comments
This article first appeared in New View magazine Issue 73 Oct. – Dec. 2014
(...)Plans for Russia
Cecil Rhodes once said that he would annexe the stars if he could and some American dreams are not dissimilar, as Star Trek, Star Wars and many other such Hollywood films have shown us. How does the elite ruling this modern global Rhodes-ian state – which, like Rhodes himself, has a gargantuan appetite and will – plan to act in the Middle East? In an article in New View in 2011 (10) I drew attention to the two kinds of revolutions that might well be about to emerge in the Middle East in a kind of parallel to what happened in Russia in the year 1917 – the first an apparently pro-western, supposedly more liberal uprising within the countries of the region against the older authoritarian regimes that ruled them, and then a fanatical pan-Islamist movement for a restored Islamic Caliphate would emerge that would seek to rule the entire Islamic world in a single state. I wrote three years ago in New View: “If we see little that is constructive resulting from the new regimes that replace the Middle eastern autocracies, then we should not be surprised to find the Muslim vacuum being filled with something far more radical…something calling for a Caliphate that would claim to restore to Muslims, and especially young Muslims, their ‘dignity’ vis-a-vis the West. And this something would inevitably be smeared and feared in the western Press as a great threat, but it may actually be welcomed in the hidden circles of western power as the new, and useful, counterpart at ‘the grand chessboard’” (11). Almost exactly on schedule this “something far more radical” appeared in the shape of the movement that calls itself Islamic State, a fanatical, pan-Islamic, Caliphatic movement has appeared. I say “on schedule” because its emergence, as I described in that article in 2011, was imagined for the year 2011 in one of the key transatlantic media organs that has been enthusiastically serving “the hidden circles of western power” since the 1930s, namely, The Economist of London. As long ago as Dec.1992 The Economist published an article (12) that was itself a very striking exposition of the intentions of those forces that intended to bring about a global conflict in the first half of the 21st century. The pan-Islamic movement, it forecast, would eventually link up with China and the ultimate result of this alliance’s aggression would be, not the destruction of the West nor of Israel, but the destruction of Russia! Western Asia (the Islamic world) would join up with Eastern Asia to take over (Russian) Central Asia (Siberia and the lands east of the Urals). This looks unlikely, some might say, because Russia and China are so connected and mutually supportive these days, having signed a gigantic Eurasian “Power of Siberia” gas pipeline 30-year deal in May this year worth US$400 billion (£237 billion) to supply China with Russian gas, and with the two countries working together towards creating an alternative financial architecture to the US-dominated petrodollar: “Beijing has recently struck numerous agreements with major trading partners such as Brazil that bypass the dollar. Moscow and Beijing have also set up rouble-yuan swap facilities that push the greenback out of the picture. If Russia and China now decide to drop dollar energy pricing totally, America’s reserve currency status could unravel fast, seriously undermining the US Treasury market and causing a world of pain for the West.” (13)
But just as it was a key western strategy from the late 1880s onwards, very successfully executed over the following 60 years, to ensure that Russia and Germany stayed apart and did not collaborate, so it is very likely that we shall see the West searching for ways to drive Russia and China apart. Revolution, Islamic revival or war against Germany were envisaged by Britain’s Prime Minister and Foreign Minister Lord Salisbury in 1885 (14) as three ways of solving Britain’s “Russia problem”. Two of those tactics were later employed on a gigantic scale. The third has been in train since the late 1970s when Zbigniew Brzezinski advised Jimmy Carter to fund and arm the Afghan mujahideen so as to give the Soviets [Russians] their own Vietnam. This became one of the main tools to undermine the USSR in the 1980s. Russia was then confronted by Islamic radicalism in Chechnya, the Balkans (Kosovo) was then used as a weapon against Russia. Then the Muslim card was played against Russia in the conflict in Chechnya in the late 1990s, culminating in the Beslan school massacre in 2004; Russia was not pleased when President Slobodan Milosevic of Serbia was overthrown in 2000 following a NATO bombing campaign against Serbia, and Kosovo was split off from Serbia by the West and has since been host to the largest US military base in Europe, Camp Bondsteel. Continuous economic, diplomatic, covert military and cyberwarfare pressure from the West was put on Russia’s ally Iran and then after 2011, came the attack via numerous proxy armed gangs, many of them Islamist, funded and armed by the West’s friends in the region (Qatar, Saudi Arabia) on Russia’s Syrian ally President Bashar al-Assad, in the so-called ‘civil war’ which is still ongoing and destroying that country. In May 2013 US Senator John McCain entered Syria illegally from Turkey to meet with and encourage leaders of the Syrian armed opposition groups that have been creating the mayhem in Syria over the past three years. After all, what state in the world, democratic or authoritarian, tolerates violence against the state by armed gangs and does not try to put it down by force? Finally, the West professed to be horrified by the sudden emergence this year of Islamic State and its ultra-violence, yet another ‘shock and awe’ tactic that could be used by the western elite to gain the support of its populace and politicians for western military action in the region. The lack of official US and UK criticism of Saudi Arabia and the Gulf States (all loyal customers for western arms manufacturers) for arming and funding Islamic State has been deafening. Meanwhile, we see Islamic State-like groups emerging across the Islamic world, from Nigeria to Indonesia. Afghan Taliban groups talk about joining up with Islamic State, all of this focused on the idea of the cosmopolitan borderless Caliphate. The faked beheading videos have been used to front up a pretext for Obama to attack Islamic State in Syria as well as Iraq, thus enabling him to do what he (or those behind him) wanted to do last summer – carry out airstrikes on Syria – but was prevented from doing by the vote of the British parliamentarians, who for once showed some ethical backbone in foreign affairs.
The West is thus fully ensconced in the Balkans, in the Caucasus (Georgia, Azerbaijan) and in Afghanistan(15); we can see that almost all the former Soviet bloc countries in Eastern Europe are now in NATO, as well as the Baltic states, two of which border directly on Russia. NATO is trying to draw Sweden and Finland into its tent. And then, to top it all, in November 2013 the West sought to entice Ukraine into its orbit and succeeded in doing so by means of a sordid illegal coup in February 2014 after the whole world had been treated to the sight of – once again – Sen. John McCain fraternising in Kiev with the Ukrainian Far Right Svoboda Party and to the sound of Victoria Nuland, Assistant Sec. of State for European and Eurasian Affairs (16) of the State Department caught on tape trying to organise which Ukrainian politicians would be levered into the desired pro-US Ukrainian government which was planned to replace the regime of President Yanukovych. $5 billion had been spent since 1991 by the US on ‘promoting democracy’ in Ukraine since its independence 23 years ago, she said at the National Press Club in Washington DC on 13 December 2013. The illegal coup in Feb 2014 year turned out to be Putin’s red line. He made his move and seized Crimea (with its key naval base at Sevastopol) back from Ukraine on the pretext of a popular referendum(17). The West then used this seizure as the excuse to recommence the Cold War. The English-speaking world’s opposition to Russia began in earnest in the Crimean War (1853-56). At that time Britain was the dominant, unipolar world power. In the 20th century Britain ceded that place to the USA. In May 2014 President Vladimir Putin declared that: “The unipolar model of the world is over. The global picture has completely changed”. The western media dutifully began to churn out daily propaganda against Putin, who has now become the West’s new bogeyman, while sanctions are ratcheted up against his country. All the western media talk is of “isolating Russia”, (in effect, a kind of ‘excommunication’) pushing Russia away from Europe, towards Asia. Having done that, the goal will most likely be to undermine and ultimately destroy Russia’s relationship with China so that a thoroughly “isolated” Russia can then be turned upon by its Asiatic and Muslim neighbours; the Russian rump will then be drawn into “the West”. The broad lines of this grand strategy were all there in The Economist in 1992, 22 years ago and in Zbigniew Brzezinski’s book The Grand Chessboard in 1997 which stipulated that Russia had only one possible future ahead of it – belonging to “the West”; all others, he said, would lead to its downfall.
But just as it was a key western strategy from the late 1880s onwards, very successfully executed over the following 60 years, to ensure that Russia and Germany stayed apart and did not collaborate, so it is very likely that we shall see the West searching for ways to drive Russia and China apart. Revolution, Islamic revival or war against Germany were envisaged by Britain’s Prime Minister and Foreign Minister Lord Salisbury in 1885 (14) as three ways of solving Britain’s “Russia problem”. Two of those tactics were later employed on a gigantic scale. The third has been in train since the late 1970s when Zbigniew Brzezinski advised Jimmy Carter to fund and arm the Afghan mujahideen so as to give the Soviets [Russians] their own Vietnam. This became one of the main tools to undermine the USSR in the 1980s. Russia was then confronted by Islamic radicalism in Chechnya, the Balkans (Kosovo) was then used as a weapon against Russia. Then the Muslim card was played against Russia in the conflict in Chechnya in the late 1990s, culminating in the Beslan school massacre in 2004; Russia was not pleased when President Slobodan Milosevic of Serbia was overthrown in 2000 following a NATO bombing campaign against Serbia, and Kosovo was split off from Serbia by the West and has since been host to the largest US military base in Europe, Camp Bondsteel. Continuous economic, diplomatic, covert military and cyberwarfare pressure from the West was put on Russia’s ally Iran and then after 2011, came the attack via numerous proxy armed gangs, many of them Islamist, funded and armed by the West’s friends in the region (Qatar, Saudi Arabia) on Russia’s Syrian ally President Bashar al-Assad, in the so-called ‘civil war’ which is still ongoing and destroying that country. In May 2013 US Senator John McCain entered Syria illegally from Turkey to meet with and encourage leaders of the Syrian armed opposition groups that have been creating the mayhem in Syria over the past three years. After all, what state in the world, democratic or authoritarian, tolerates violence against the state by armed gangs and does not try to put it down by force? Finally, the West professed to be horrified by the sudden emergence this year of Islamic State and its ultra-violence, yet another ‘shock and awe’ tactic that could be used by the western elite to gain the support of its populace and politicians for western military action in the region. The lack of official US and UK criticism of Saudi Arabia and the Gulf States (all loyal customers for western arms manufacturers) for arming and funding Islamic State has been deafening. Meanwhile, we see Islamic State-like groups emerging across the Islamic world, from Nigeria to Indonesia. Afghan Taliban groups talk about joining up with Islamic State, all of this focused on the idea of the cosmopolitan borderless Caliphate. The faked beheading videos have been used to front up a pretext for Obama to attack Islamic State in Syria as well as Iraq, thus enabling him to do what he (or those behind him) wanted to do last summer – carry out airstrikes on Syria – but was prevented from doing by the vote of the British parliamentarians, who for once showed some ethical backbone in foreign affairs.
The West is thus fully ensconced in the Balkans, in the Caucasus (Georgia, Azerbaijan) and in Afghanistan(15); we can see that almost all the former Soviet bloc countries in Eastern Europe are now in NATO, as well as the Baltic states, two of which border directly on Russia. NATO is trying to draw Sweden and Finland into its tent. And then, to top it all, in November 2013 the West sought to entice Ukraine into its orbit and succeeded in doing so by means of a sordid illegal coup in February 2014 after the whole world had been treated to the sight of – once again – Sen. John McCain fraternising in Kiev with the Ukrainian Far Right Svoboda Party and to the sound of Victoria Nuland, Assistant Sec. of State for European and Eurasian Affairs (16) of the State Department caught on tape trying to organise which Ukrainian politicians would be levered into the desired pro-US Ukrainian government which was planned to replace the regime of President Yanukovych. $5 billion had been spent since 1991 by the US on ‘promoting democracy’ in Ukraine since its independence 23 years ago, she said at the National Press Club in Washington DC on 13 December 2013. The illegal coup in Feb 2014 year turned out to be Putin’s red line. He made his move and seized Crimea (with its key naval base at Sevastopol) back from Ukraine on the pretext of a popular referendum(17). The West then used this seizure as the excuse to recommence the Cold War. The English-speaking world’s opposition to Russia began in earnest in the Crimean War (1853-56). At that time Britain was the dominant, unipolar world power. In the 20th century Britain ceded that place to the USA. In May 2014 President Vladimir Putin declared that: “The unipolar model of the world is over. The global picture has completely changed”. The western media dutifully began to churn out daily propaganda against Putin, who has now become the West’s new bogeyman, while sanctions are ratcheted up against his country. All the western media talk is of “isolating Russia”, (in effect, a kind of ‘excommunication’) pushing Russia away from Europe, towards Asia. Having done that, the goal will most likely be to undermine and ultimately destroy Russia’s relationship with China so that a thoroughly “isolated” Russia can then be turned upon by its Asiatic and Muslim neighbours; the Russian rump will then be drawn into “the West”. The broad lines of this grand strategy were all there in The Economist in 1992, 22 years ago and in Zbigniew Brzezinski’s book The Grand Chessboard in 1997 which stipulated that Russia had only one possible future ahead of it – belonging to “the West”; all others, he said, would lead to its downfall.
Neocon masters of chaos creating catastrophic risks for global economy
America's
neoconservatives, by stirring up trouble in the Middle East and Eastern
Europe, are creating risks for the world's economy that are surfacing
now in the turbulent stock markets, threatening another global
recession, writes Robert Parry.
If you're nervously watching the stock market gyrations and worrying about your declining portfolio or pension fund, part of the blame should go to America's neocons who continue to be masters of chaos, endangering the world's economy by instigating geopolitical confrontations in the Middle East and Eastern Europe.
Of course, there are other factors pushing Europe's economy to the brink of a triple-dip recession and threatening to stop America's fragile recovery, too. But the neocons' "regime change" strategies, which have unleashed violence and confrontations across Iraq, Syria, Libya, Iran and most recently Ukraine, have added to the economic uncertainty.
If you're nervously watching the stock market gyrations and worrying about your declining portfolio or pension fund, part of the blame should go to America's neocons who continue to be masters of chaos, endangering the world's economy by instigating geopolitical confrontations in the Middle East and Eastern Europe.
Of course, there are other factors pushing Europe's economy to the brink of a triple-dip recession and threatening to stop America's fragile recovery, too. But the neocons' "regime change" strategies, which have unleashed violence and confrontations across Iraq, Syria, Libya, Iran and most recently Ukraine, have added to the economic uncertainty.
This neocon destabilization of the world
economy began with the U.S.-led invasion of Iraq in 2003 under President
George W. Bush who squandered some $1 trillion on the bloody folly. But
the neocons' strategies have continued through their still-pervasive
influence in Official Washington during President Barack Obama's
administration.
The neocons and their "liberal interventionist" junior partners have kept the "regime change" pot boiling with the Western-orchestrated overthrow and killing of Libya's Muammar Gaddafi in 2011, the proxy civil war in Syria to oust Bashar al-Assad, the costly economic embargoes against Iran, and the U.S.-backed coup that ousted Ukraine's elected President Viktor Yanukovych last February.
All these targeted governments were first ostracized by the neocons and the major U.S. news organizations, such as the Washington Post and the New York Times, which have become what amounts to neocon mouthpieces. Whenever the neocons decide that it's time for another "regime change," the mainstream U.S. media enlists in the propaganda wars.
The consequence of this cascading disorder has been damaging and cumulative. The costs of the Iraq War strapped the U.S. Treasury and left less government maneuvering room when Wall Street crashed in 2008. If Bush still had the surplus that he inherited from President Bill Clinton - rather than a yawning deficit - there might have been enough public money to stimulate a much-faster recovery.
President Obama also wouldn't have been left to cope with the living hell that the U.S. occupation brought to the people of Iraq, violent chaos that gave birth to what was then called "Al-Qaeda in Iraq" and has since rebranded itself "the Islamic State."
But Obama didn't do himself (or the world) any favors when he put much of his foreign policy in the hands of Democratic neocon-lites, such as Secretary of State Hillary Clinton, and Bush holdovers, including Defense Secretary Robert Gates and Gen. David Petraeus. At State, Clinton promoted the likes of neocon Victoria Nuland, the wife of arch-neocon Robert Kagan, and Obama brought in "liberal interventionists" like Samantha Power, now the U.S. ambassador to the United Nations.
In recent years, the neocons and "liberal interventionists" have become almost indistinguishable, so much so that Robert Kagan has opted to discard the discredited neocon label and call himself a "liberal interventionist." [See Consortiumnews.com's "Obama's True Foreign Policy 'Weakness.'"]
Manipulating Obama
Obama, in his nearly six years as president, also has shied away from imposing his more "realistic" views about world affairs on the neocon/liberal-interventionist ideologues inside the U.S. pundit class and his own administration. He has been outmaneuvered by clever insiders (as happened in 2009 on the Afghan "surge") or overwhelmed by some Official Washington "group think" (as was the case in Libya, Syria, Iran and Ukraine).
Once all the "smart people" reach some collective decision that a foreign leader "must go," Obama usually joins the chorus and has shown only rare moments of toughness in standing up to misguided conventional wisdoms.
The one notable case was his decision in summer 2013 to resist pressure to destroy Syria's military after a Sarin gas attack outside Damascus sparked a dubious rush to judgment blaming Assad's regime. Since then, more evidence has pointed to a provocation by anti-Assad extremists who may have thought that the incident would draw in the U.S. military on their side. [See Consortiumnews.com's "Was Turkey Behind Syrian Sarin Attack?"]
It's now clear that if Obama had ordered a major bombing campaign against Assad's military in early September 2013, he might have opened the gates of Damascus to a hellish victory by al-Qaeda-affiliated extremists or the even more brutal Islamic State, since these terrorist groups have emerged as the only effective fighters against Assad.
But the neocons and the "liberal interventionists" seemed oblivious to that danger. They had their hearts set on Syrian "regime change," so were furious when their dreams were dashed by Obama's supposed "weakness," i.e. his failure to do what they wanted. They also blamed Russian President Vladimir Putin who brokered a compromise with Assad in which he agreed to surrender all of Syria's chemical weapons while still denying a role in the Sarin attack.
By late September 2013, the disappointed neocons were acting out their anger by taking aim at Putin. They recognized that a particular vulnerability for the Russian president was Ukraine and the possibility that it could be pulled out of Russia's sphere of influence and into the West's orbit.
So, Carl Gershman, the neocon president of the U.S.-funded National Endowment for Democracy, took to the op-ed page of the neocon-flagship Washington Post to sound the trumpet about Ukraine, which he called "the biggest prize."
But Gershman added that Ukraine was really only an interim step to an even bigger prize, the removal of the strong-willed and independent-minded Putin, who, Gershman added, "may find himself on the losing end not just in the near abroad [i.e. Ukraine] but within Russia itself." In other words, the new neocon hope was for "regime change" in Kiev and Moscow. [See Consortiumnews.com's "Neocons' Ukraine/Syria/Iran Gambit."]
(NOTE: Sur Carl Gershman, un ancien de l'ADL du B'nai Brith.)
Destabilizing the World
Beyond the recklessness of plotting to destabilize nuclear-armed Russia, the neocon strategy threatened to shake Europe's fragile economic recovery from a painful recession, six years of jobless stress that had strained the cohesion of the European Union and the euro zone.
Across the Continent, populist parties from the Right and Left have been challenging establishment politicians over their inability to reverse the widespread unemployment and the growing poverty. Important to Europe's economy was its relationship with Russia, a major market for agriculture and manufactured goods and a key source of natural gas to keep Europe's industries humming and its houses warm.
The last thing Europe needed was more chaos, but that's what the neocons do best and they were determined to punish Putin for disrupting their plans for Syrian "regime change," an item long near the top of their agenda along with their desire to "bomb, bomb, bomb Iran," which Israel has cited as an "existential threat."
Putin also had sidetracked that possible war with Iran by helping to forge an interim agreement constraining but not eliminating Iran's nuclear program. So, he became the latest target of neocon demonization, a process in which the New York Times and the Washington Post eagerly took the lead.
To get at Putin, however, the first step was Ukraine where Gershman's NED was funding scores of programs for political activists and media operatives. These efforts fed into mass protests against Ukrainian President Yanukovych for balking at an EU association agreement that included a harsh austerity plan designed by the International Monetary Fund. Yanukovych opted instead for a more generous $15 billion loan deal from Putin.
As the political violence in Kiev escalated - with the uprising's muscle supplied by neo-Nazi militias from western Ukraine - neocons within the Obama administration discussed how to "midwife" a coup against Yanukovych. Central to this planning was Victoria Nuland, who had been promoted to assistant secretary of state for European affairs and was urging on the protesters, even passing out cookies to protesters at Kiev's Maidan square.
According to an intercepted phone call with U.S. Ambassador to Ukraine Geoffrey Pyatt, Nuland didn't think EU officials were being aggressive enough. "Fuck the EU," she said as she brainstormed how "to help glue this thing." She literally handpicked who should be in the post-coup government - "Yats is the guy," a reference to Arseniy Yatsenyuk who would indeed become prime minister.
When the coup went down on Feb. 22 - spearheaded by neo-Nazi militias who seized government buildings and forced Yanukovych and his officials to flee for their lives - the U.S. State Department quickly deemed the new regime "legitimate" and the mainstream U.S. media dutifully stepped up the demonization of Yanukovych and Putin.
Although Putin's position had been in support of Ukraine's status quo - i.e., retaining the elected president and the country's constitutional process - the crisis was pitched to the American people as a case of "Russian aggression" with dire comparisons made between Putin and Hitler, especially after ethnic Russians in the east and south resisted the coup regime in Kiev and Crimea seceded to rejoin Russia.
Starting a Trade War
Pressured by the Obama administration, the EU agreed to sanction Russia for its "aggression," touching off a tit-for-tat trade war with Moscow which reduced Europe's sale of farming and manufacturing goods to Russia and threatened to disrupt Russia's natural gas supplies to Europe.
While the most serious consequences were to Ukraine's economy which went into freefall because of the civil war, some of Europe's most endangered economies in the south also were hit hard by the lost trade with Russia. Europe began to stagger toward the third dip in a triple-dip recession with European markets experiencing major stock sell-offs.
The dominoes soon toppled across the Atlantic as major U.S. stock indices dropped, creating anguish among many Americans just when it seemed the hangover from Bush's 2008 market crash was finally wearing off.
Obviously, there are other reasons for the recent stock market declines, including fears about the Islamic State's victories in Syria and Iraq, continued chaos in Libya, and exclusion of Iran from the global economic system - all partly the result of neocon ideology. There have been unrelated troubles, too, such as the Ebola epidemic in western Africa and various weather disasters.
But the world's economy usually can withstand some natural and manmade challenges. The real problem comes when a combination of catastrophes pushes the international financial system to a tipping point. Then, even a single event can dump the world into economic chaos, like what happened when Lehman Brothers collapsed in 2008.
It's not clear whether the world is at such a tipping point today, but the stock market volatility suggests that we may be on the verge of another worldwide recession. Meanwhile, the neocon masters of chaos seem determined to keep putting their ideological obsessions ahead of the risks to Americans and people everywhere.
The neocons and their "liberal interventionist" junior partners have kept the "regime change" pot boiling with the Western-orchestrated overthrow and killing of Libya's Muammar Gaddafi in 2011, the proxy civil war in Syria to oust Bashar al-Assad, the costly economic embargoes against Iran, and the U.S.-backed coup that ousted Ukraine's elected President Viktor Yanukovych last February.
All these targeted governments were first ostracized by the neocons and the major U.S. news organizations, such as the Washington Post and the New York Times, which have become what amounts to neocon mouthpieces. Whenever the neocons decide that it's time for another "regime change," the mainstream U.S. media enlists in the propaganda wars.
The consequence of this cascading disorder has been damaging and cumulative. The costs of the Iraq War strapped the U.S. Treasury and left less government maneuvering room when Wall Street crashed in 2008. If Bush still had the surplus that he inherited from President Bill Clinton - rather than a yawning deficit - there might have been enough public money to stimulate a much-faster recovery.
President Obama also wouldn't have been left to cope with the living hell that the U.S. occupation brought to the people of Iraq, violent chaos that gave birth to what was then called "Al-Qaeda in Iraq" and has since rebranded itself "the Islamic State."
But Obama didn't do himself (or the world) any favors when he put much of his foreign policy in the hands of Democratic neocon-lites, such as Secretary of State Hillary Clinton, and Bush holdovers, including Defense Secretary Robert Gates and Gen. David Petraeus. At State, Clinton promoted the likes of neocon Victoria Nuland, the wife of arch-neocon Robert Kagan, and Obama brought in "liberal interventionists" like Samantha Power, now the U.S. ambassador to the United Nations.
In recent years, the neocons and "liberal interventionists" have become almost indistinguishable, so much so that Robert Kagan has opted to discard the discredited neocon label and call himself a "liberal interventionist." [See Consortiumnews.com's "Obama's True Foreign Policy 'Weakness.'"]
Manipulating Obama
Obama, in his nearly six years as president, also has shied away from imposing his more "realistic" views about world affairs on the neocon/liberal-interventionist ideologues inside the U.S. pundit class and his own administration. He has been outmaneuvered by clever insiders (as happened in 2009 on the Afghan "surge") or overwhelmed by some Official Washington "group think" (as was the case in Libya, Syria, Iran and Ukraine).
Once all the "smart people" reach some collective decision that a foreign leader "must go," Obama usually joins the chorus and has shown only rare moments of toughness in standing up to misguided conventional wisdoms.
The one notable case was his decision in summer 2013 to resist pressure to destroy Syria's military after a Sarin gas attack outside Damascus sparked a dubious rush to judgment blaming Assad's regime. Since then, more evidence has pointed to a provocation by anti-Assad extremists who may have thought that the incident would draw in the U.S. military on their side. [See Consortiumnews.com's "Was Turkey Behind Syrian Sarin Attack?"]
It's now clear that if Obama had ordered a major bombing campaign against Assad's military in early September 2013, he might have opened the gates of Damascus to a hellish victory by al-Qaeda-affiliated extremists or the even more brutal Islamic State, since these terrorist groups have emerged as the only effective fighters against Assad.
But the neocons and the "liberal interventionists" seemed oblivious to that danger. They had their hearts set on Syrian "regime change," so were furious when their dreams were dashed by Obama's supposed "weakness," i.e. his failure to do what they wanted. They also blamed Russian President Vladimir Putin who brokered a compromise with Assad in which he agreed to surrender all of Syria's chemical weapons while still denying a role in the Sarin attack.
By late September 2013, the disappointed neocons were acting out their anger by taking aim at Putin. They recognized that a particular vulnerability for the Russian president was Ukraine and the possibility that it could be pulled out of Russia's sphere of influence and into the West's orbit.
So, Carl Gershman, the neocon president of the U.S.-funded National Endowment for Democracy, took to the op-ed page of the neocon-flagship Washington Post to sound the trumpet about Ukraine, which he called "the biggest prize."
But Gershman added that Ukraine was really only an interim step to an even bigger prize, the removal of the strong-willed and independent-minded Putin, who, Gershman added, "may find himself on the losing end not just in the near abroad [i.e. Ukraine] but within Russia itself." In other words, the new neocon hope was for "regime change" in Kiev and Moscow. [See Consortiumnews.com's "Neocons' Ukraine/Syria/Iran Gambit."]
(NOTE: Sur Carl Gershman, un ancien de l'ADL du B'nai Brith.)
Destabilizing the World
Beyond the recklessness of plotting to destabilize nuclear-armed Russia, the neocon strategy threatened to shake Europe's fragile economic recovery from a painful recession, six years of jobless stress that had strained the cohesion of the European Union and the euro zone.
Across the Continent, populist parties from the Right and Left have been challenging establishment politicians over their inability to reverse the widespread unemployment and the growing poverty. Important to Europe's economy was its relationship with Russia, a major market for agriculture and manufactured goods and a key source of natural gas to keep Europe's industries humming and its houses warm.
The last thing Europe needed was more chaos, but that's what the neocons do best and they were determined to punish Putin for disrupting their plans for Syrian "regime change," an item long near the top of their agenda along with their desire to "bomb, bomb, bomb Iran," which Israel has cited as an "existential threat."
Putin also had sidetracked that possible war with Iran by helping to forge an interim agreement constraining but not eliminating Iran's nuclear program. So, he became the latest target of neocon demonization, a process in which the New York Times and the Washington Post eagerly took the lead.
To get at Putin, however, the first step was Ukraine where Gershman's NED was funding scores of programs for political activists and media operatives. These efforts fed into mass protests against Ukrainian President Yanukovych for balking at an EU association agreement that included a harsh austerity plan designed by the International Monetary Fund. Yanukovych opted instead for a more generous $15 billion loan deal from Putin.
As the political violence in Kiev escalated - with the uprising's muscle supplied by neo-Nazi militias from western Ukraine - neocons within the Obama administration discussed how to "midwife" a coup against Yanukovych. Central to this planning was Victoria Nuland, who had been promoted to assistant secretary of state for European affairs and was urging on the protesters, even passing out cookies to protesters at Kiev's Maidan square.
According to an intercepted phone call with U.S. Ambassador to Ukraine Geoffrey Pyatt, Nuland didn't think EU officials were being aggressive enough. "Fuck the EU," she said as she brainstormed how "to help glue this thing." She literally handpicked who should be in the post-coup government - "Yats is the guy," a reference to Arseniy Yatsenyuk who would indeed become prime minister.
When the coup went down on Feb. 22 - spearheaded by neo-Nazi militias who seized government buildings and forced Yanukovych and his officials to flee for their lives - the U.S. State Department quickly deemed the new regime "legitimate" and the mainstream U.S. media dutifully stepped up the demonization of Yanukovych and Putin.
Although Putin's position had been in support of Ukraine's status quo - i.e., retaining the elected president and the country's constitutional process - the crisis was pitched to the American people as a case of "Russian aggression" with dire comparisons made between Putin and Hitler, especially after ethnic Russians in the east and south resisted the coup regime in Kiev and Crimea seceded to rejoin Russia.
Starting a Trade War
Pressured by the Obama administration, the EU agreed to sanction Russia for its "aggression," touching off a tit-for-tat trade war with Moscow which reduced Europe's sale of farming and manufacturing goods to Russia and threatened to disrupt Russia's natural gas supplies to Europe.
While the most serious consequences were to Ukraine's economy which went into freefall because of the civil war, some of Europe's most endangered economies in the south also were hit hard by the lost trade with Russia. Europe began to stagger toward the third dip in a triple-dip recession with European markets experiencing major stock sell-offs.
The dominoes soon toppled across the Atlantic as major U.S. stock indices dropped, creating anguish among many Americans just when it seemed the hangover from Bush's 2008 market crash was finally wearing off.
Obviously, there are other reasons for the recent stock market declines, including fears about the Islamic State's victories in Syria and Iraq, continued chaos in Libya, and exclusion of Iran from the global economic system - all partly the result of neocon ideology. There have been unrelated troubles, too, such as the Ebola epidemic in western Africa and various weather disasters.
But the world's economy usually can withstand some natural and manmade challenges. The real problem comes when a combination of catastrophes pushes the international financial system to a tipping point. Then, even a single event can dump the world into economic chaos, like what happened when Lehman Brothers collapsed in 2008.
It's not clear whether the world is at such a tipping point today, but the stock market volatility suggests that we may be on the verge of another worldwide recession. Meanwhile, the neocon masters of chaos seem determined to keep putting their ideological obsessions ahead of the risks to Americans and people everywhere.
The Piper Report Aug 4, 2014
MCP returns to discuss the latest Judaic bloodbath in Gaza, as well eas a fascinating read of an essay describing how Stalinism’s early aim was the destruction of Zionism.
Listen here
The Piper Report Aug 6, 2014
MCP returns to continue his previous discussion involving the little-known anti-Zionist machinations of Joseph Stalin.
Listen here
Warmongers Are Shootin’ for Putin
THE WAY I SEE IT
By Michael Collins Piper for American Free Press
Lest anyone doubt the New World Order elite are moving further toward outright efforts to destroy Russian leader Vladimir Putin—perhaps even force a war with Russia—The Washington Post made things abundantly clear on July 22 that the push is on to pressure President Barack Obama into taking a more combative stance against Putin.
A longtime voice forwhatmany call “the foreign policy establishment,” the Post once again adopted a notably hysterical tone toward Putin (quite in contrast to the paper’s otherwise staid tradition) and in a lead editorial, bluntly titled “Russia’s barbarism,” declared “the West needs a strategy to contain the world’s newest rogue state.”
Slamming Putin for denying responsibility for the loss over Ukraine of a Malaysian airliner—the circumstances of which remain in dispute, Western media claims notwithstanding—the Post issued a virtual call for war.
“What’s needed,” roared the Post, “is a broad strategy for putting a stop toMr. Putin’s aggression and, where possible, rolling it back. . . . It’s time to treat Mr. Putin’s Russia as what it has become—a dangerous outlaw regime that needs to be contained.”
The Post’s designation of Russia as “the world’s newest rogue state” was more than a rhetorical flourish. Instead—and be assured of this—it was a serious, explosive provocation.
While there’s no formal legal definition of a “rogue state”—though one dictionary defines it as “a nation or state regarded as breaking international law and posing a threat to the security of other nations”—the phrase is a now-much-used political term of art that, in statecraft, is the practical equivalent of calling a person a Holocaust denier or an anti-Semite.
“Rogue states rollback”—targeting Iraq and Iran—was first enunciated on May 22, 1993 by Martin Indyk (a former Israeli government propagandist and later U.S. ambassador to Israel) in a speech reported only by AFP’s predecessor—The Spotlight —to a pro-Israel group in Washington.
However, within a year, the concept of rogue states rollback was publicly unveiled in an article, “Confronting Backlash States,” in the March/April 1994 issue of Foreign Affairs, published by the Council on Foreign Relations (CFR), the New York branch of the London-based Royal Institute of International Affairs, foreign policy arm of the Rothschild banking empire, premier patrons of Israel and the world Zionist network.
Since then, the smear “rogue state” has most often been slapped on nations perceived hostile to Israel, to Jewish interests or to schemes of the international banking establishment (much of which is in the grip of the Rothschild dynasty and elements in its sphere of influence).
In that respect, it’s perhaps no coincidence the Post complained on March 24 that “Putin has long argued that Russia’s wealthy . . . should keep their money inside Russia and away from a global economy controlled by Western interests.” That was a view reflective of Putin’s now-legendary war against the handful of Jewish “oligarchs,” many of whomheld Israeli citizenship and squeezed Russia for its riches after the collapse of the Soviet Union.
Describing Putin as being “animated by nationalist impulses and historic grievances,” the Post had a grievance of its own with Putin who—after assuming power—jailed one of Russia’s oligarchs who was a business partner of the Post’s then-publishers, the Graham family, heirs of Wall Street war profiteer Eugene Meyer—first president of the World Bank, an early member of the board of the Federal Reserve System and grandson of the grand rabbi of France.
On July 25, the Post amped up its assault on Putin. The latest shrieking attack now drew Barack Obama into theweb, crying “President Obama hobnobs with donors as Russia escalates its war of aggression,” bemoaning the fact Obama had taken a fundraising trip to California amidst the crisis over the Malaysian airliner.
Most revealing was that the Post noted “frustration” with what it called “Mr. Obama’s weakness” in dealing with Putin was extending to the “top ranks of the Democratic Party,” citing three Putin bashers—Sens. Dianne Feinstein (Calif.), Carl Levin (Mich.) and Robert Menendez (N.J.)—who are among the Senate’s most pivotal Democratic parrots for the Zionist lobby and allies of the top Republican critics of Putin—John McCain (Ariz.) and Lindsey Graham (S.C.)—the Senate’s most energetic GOP advocates for Israel.
The nature of this “bipartisan” opposition to Putin—from pro-Zionist operatives—underscores that much of the anti-Putin clamor comes precisely because he is considered a danger to Israel and to monied Jewish interests in the West.
On July 28—in case anyone missed the point—the Post’s editorial page editor Fred Hiatt—a CFR member—chimed in with a signed commentary again trashing Obama for, among other things, not being tough enough on Putin.
Describing Obama’s attempts at “a cautious, modest retreat” from U.S. meddling in global affairs—which the CFRman saidwas “an experiment gone wrong” that “expose[s] the dangers of U.S. disengagement”—Hiatt asserted that while Obama “argued that America should concentrate on ‘nation-building here at home,’ ”what resulted “is a far more dangerous world.”
Hiatt sounded like New York’s Jewish Press—a Putin-bashing journal—which on June 6 called Obama “the neo-isolationist president” whose foreign policy will “diminish America’s pivotal, stabilizing role around the world.”
As far back as Feb. 25, 2013, Post commentator Jennifer Rubin—associated with American Jewish Committee circles—declared that “for all intents and purposes, [Israeli Prime Minister] Benjamin Netanyahu is now the West’s protector.”
The Post echoes Jewish internationalist, advocate for Israel and fanatical Putin critic William Kristol who gloated in the neoconservative Weekly Standard onMarch 24 that “a war-weary public can be awakened and rallied . . . . All that’s needed is the rallying. And the turnaround can be fast.”
So the Post is doing the rallying. And as a media powerhouse, which shapes the mindset of official Washington, what the Post says is influential, no matter how much grassroots America might reject what the Post has to say.
--
Michael Collins Piper is a world-renowned author, journalist, lecturer and radio show host. He has spoken in Russia, Malaysia, Iran, Abu Dhabi, Japan, Canada and, of course, the United States.
Michael Collins Piper is a world-renowned author, journalist, lecturer and radio show host. He has spoken in Russia, Malaysia, Iran, Abu Dhabi, Japan, Canada and, of course, the United States.
The Barnes Review, Fall 2014
RUSSIA AND THE WEST
NATIONALISM VS GLOBALISM
IDEOLOGY UNDERLIES OPPOSITION TO PUTIN
By Michael
Collins Piper
There’s more to the West’s conflict with Russian
leader Vladimir Putin than meets the eye. In the midst of all of the media
frenzy targeting Putin, the bottom line is that Putin and Russia are being
hammered relentlessly because Putin is viewed as an ideologically based force
representing a long-standing, deeply rooted Russian nationalist ideology, one
closely bound to the Orthodox Christian faith.
Not in modern times has there been one such as Putin,
rising up to challenge what is known as the New World Order and the war on
Christian tradition. A careful survey of the elite media in recent weeks
underscores the fact that the global elite are very much concerned about the
nationalist ideology taking hold in Russia under Putin.
For popular consumption, warmongering
Republican Arizona demagogue Sen. John McCain wrote in The New York Times on March 14: “Russia is not a great power on par
with America. It is a gas station run by a corrupt, autocratic regime.”
His inflammatory comments echoed remarks during
the 2012 presidential campaign when GOP candidate Mitt Romney called Russia
“without question our No. 1 geopolitical foe,” an extraordinary pronouncement
revealing what the hard-line Zionist neoconservatives telling Romney what to say
were thinking.
Putin has earned the wrath of the would-be world
shapers among the likes of those who make up such high-level instruments of
geopolitical planning such as the Bilderberg group, the Trilateral Commission
and the Council on Foreign Relations. He has also offended the sensibilities of
the interconnected Jewish families and financial groups that make up the
driving force behind an intended global Zionist imperium based in Israel but
wielding its power across the planet.
Having been brought to power in Russia by the so-called
oligarchs—a handful of largely Jewish plutocrats (many of whom also hold
Israeli citizenship)—Putin turned the tables and began assembling an engine of
power in Russia designed to bring the oligarchs to heel.
Putin even jailed one oligarch who shared
business interests with the Washington, D.C.-based Graham family, then
publishers of the powerful daily Washington
Post and Newsweek magazine.
The heirs of Wall Street war profiteer Eugene Meyer—the
first president of the World Bank, an early member of the board of governors of
the Federal Reserve System and grandson of the grand rabbi of France—the
Grahams are using their publishing arms to beat the drum against Putin,
condemning him in harsh language not heard in the otherwise staid Post in many a year.
In no short order, the rest of the Western media—which
had theretofore painted Putin as a “reformer”—began changing its tune. Putin
was now cast as Stalin reborn, even as “the new Hitler.”
The current furor is only the latest salvo in
the war against Putin—one that began evolving in the pages of journals linked
to the Jewish Zionist lobby in the West.
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IS WAR BREWING BETWEEN THE WEST AND
TRADITIONAL RUSSIA?
By Michael
Collins Piper
On March 16 The
New York Times followed with a revealing piece entitled “Russia hard-liners
relish Crimea crisis, some eyeing new Cold War,” suggesting that a “who’s who
of conspiratorial anti-Americanism” had risen to the fore in Russia, focusing
on personalities such as Aleksandr Prokhanov, long-time editor of the Russian
nationalist journal Zavtra and his protégé, Aleksandr Dugin.
Both of these figures have been the subject of critical
study by Polish-born Jewish academician Walter Laqueur, who lived for many
years in Israel. Laqueur wrote a book, Black
Hundred: The Rise of the Extreme Right in Russia, raising fears about nationalism
in post-Soviet Russia. Dugin—in particular—was the subject of much discussion
in a similar work, Russian Intellectual
Anti-Semitism in the Post-Communist Era, by Vadim Rossman, published under
the aegis of the Hebrew University in Jerusalem.
Although the Times noted Putin has kept a distance from “ideological
entrepreneurs” such as Prokhanov and Dugin, the paper asserted it is becoming clear
that “influential members of the president’s inner circle view isolation from
the West as a good thing for Russia, the strain of thought advanced by Mr.
Prokhanov and his fellow travelers.”
The Times
noted Prokhanov has said he is regularly invited to Kremlin events and that he
asserts that intelligence officers around Putin “pay much more attention to
ideology, and for them it is clear that ideological war is an important
instrument.”
Dugin—who once called for “the blinding dawn of
a new Russian revolution, fascism,” also frightened the Times. Describing Dugin
as being “virulently anti-American”—and now “swept into the [Russian]
mainstream”—the Times said his view “combines
left-wing economics and right-wing cultural traditionalism.”
Dugin has advocated a Eurasian empire in
opposition to the United States and the Times
pointed out that “building a Eurasian economic bloc, including Ukraine,
became a central goal for Mr. Putin,” and that Putin’s point man on the project
was economist Sergei Glazyev, an associate of Prokhanov and Dugin.
The Times
noted that there are powerful figures—including one of Putin’s trusted friends,
Vladimir Yakunin, president of Russian Railways, who has spoken out against “a
global financial oligarchy” and “the global domination being carried out by the
U.S.”—who advocate that Russia cut itself off from the West. Yakunin urges “an
economics of a spiritual type” that would—in the Times’s words—“insulate Russia from the West’s alien values.”
Concluding, the Times cited American Jewish “Kremlinologist” Dimitri K. Simes who
expressed concern about the rise of “hard-line people, more nationalist people”
who are “being energized.” Simes said these individuals “think this may be their
moment.”
“You can also say that this is the tip of the
iceberg,” said Simes. “These are people who are more visible, more obvious, but
there is a lot behind them that is potentially more serious and more ominous.”
The Washington
Post echoes the Times in raising fears
about new ideological forces arising in Russia.
On March 30 the Post featured a commentary by Anne Applebaum—another Jewish critic
of Putin—entitled “Russia’s anti-Western thinking takes hold.” She wrote:
Russia’s ideology may be a mishmash:
the old Soviet critique of hypocritical “bourgeois democracy,” plus some
anti-Europeanism, some anti-globalism and a homophobic twist for contemporary appeal.
But let’s not assume that competition between ideas is absurd and old-fashioned.
And let’s not pretend that ideologies don’t matter, because, even if we’d
prefer otherwise, they do.
The next day, on March 31, the Post published a column by Russian-born
Jewish journalist Masha Gessen, author of a critical biography of Putin, in which
Gessen asserted that Putin’s mission is “saving the world from the West.”
Gessen wrote:
Over the past two years, a new
ideology has taken shape at the Kremlin. Insistently pushed out over the
airwaves of state-controlled television, it has taken hold as Russia’s national
idea—and is the driving force behind its newly aggressive international posture.
Russia is remaking itself as the leader of the anti-Western world.
Does all of this foreshadow war against Russia?
That remains to be seen.
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MENACE TO THE
SUPERCLASS
• Why Israel and the West see Russia as a
threat to the NWO
By Michael
Collins Piper
In his 1995 book Russia: A Return to Imperialism, Israeli academic Uri Ra’anan
sounded the alarm that post-Soviet Russia might pose a threat to the West (that
is, to Israel and Zionist interests). In fact, Ra’anan’s rhetoric differed
little from opinions put forth by the infamous Karl Marx, the Jewish father of
communism, as far back as the mid-19th century, striking out against czarist Russia.
Marx’s anti-Russian ravings were republished by
anti-Stalinist American Trotskyites in 1952 in the little-known volume, The Russian Menace to Europe.
And in 2004, the liberal New Republic—a hard-line pro-Israel journal—asked if Russia was “going
fascist” and raised the fear that, even beyond Putin, there was a growing body
of opinion among the Russian people that could result in a “fascist revolution.”
The concept that Putin was a modern-day Stalin (and
a threat to the Jews) and that someone like Stalin was now “a perpetual
possibility” in today’s Russia became a familiar mantra in Jewish circles. And,
inevitably, it started to appear in the mainstream press.
“ The biggest battle
of the 21st century
will be globalism
vs. nationalism. ”
In fact, in 2005—on Dec. 7, the anniversary of Pearl
Harbor—both The Washington Post and The New York Times published
heavy-handed attacks on Putin including a commentary announcing the Council on
Foreign Relations (CFR)—the New York offshoot of the London-based Royal
Institute of International Affairs, foreign policy arm of the Rothschild
banking dynasty—had convened a special task force on U.S. policy toward Russia.
Not surprisingly, the CFR urged the U.S. to
take a hard line toward Putin whose moves against the Jewish oligarchs were
perceived as part of a troublesome “anti-democratic” trend.
Then, in 2008, Edward Lucas, long-time Russia
hand for London’s Economist—the
weekly magazine voice of the Rothschild empire—issued his book The New Cold War: Putin’s Russia and the
Threat to the West, signaling that Putin was now considered a serious
enemy.
Lest anyone miss the point, American Jewish writer
David Rothkopf, an associate of long-time intriguer Henry Kissinger, published
his book Superclass: The Global PowerElite and the World They Are Making, declaring the “political fault line”
for the 21st century to be the battle of “globalists vs. nationalists,” and
that an emerging “global network of anti-globalists” stood opposed to the
“superclass”—that is, the New World Order elite (of whom Rothkopf approves).
Rothkopf wrote: “At the core of the
“anti-network” is a small group of leaders . . . [who] might be characterized
as ‘nationalists,’ or opponents of the United States, or critics of Western-led
globalization. . . . Whether you characterize it as nationalist vs. internationalist,
populist vs. globalist or anti-neo-imperialist vs. pro-American globalization,
the fact is [the] battle lines are drawn.”
Rothkopf specifically cited Putin—along with Iran’s
then-President Mahmoud Ahmadinejad and the late Venezuelan leader Hugo
Chavez—as among those challenging the New World Order “superclass.”
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AT THE CORE IT’S NATIONALISM VS. GLOBALISM
By Michael
Collins Piper
In the wake of Putin’s moves in Ukraine, the cannonade
against the Russian leader has escalated and within the elite media the theme that
Putin is an ideologically based danger to the West is increasingly being heard.
On March 4, Jewish neoconservative David Brooks
led the charge in The New York Times
citing Putin’s “nationalistic fervor”—Brooks’s description—for Russian
philosophers such as Nikolai Berdyaev, Vladimir Solovyov and Ivan Ilyin whose views,
said Brooks, present “a world full of melodrama, mysticism and grandiose
eschatological visions.”
Brooks wrote: “Three great ideas run through this
work. The first is Russian exceptionalism: the idea that Russia has its own
unique spiritual status and purpose. The second is devotion to the Orthodox faith.
The third is belief in autocracy. Mashed together, these philosophers point to
a Russia that is a quasi-theocratic nationalist autocracy destined to play a
culminating role on the world stage.”
According to Brooks, “These philosophers often argued
that the rationalistic, materialistic West was corrupting the organic spiritual
purity of Russia.” He cited Ilyin who wrote that “the West exported this anti-Christian
virus to Russia.” Brooks asserted “these philosophers had epic visions of
Russia’s role in the world” and that Solovyov believed Russia had “a historic
mission to lead the way to human unification. Russia would transcend secularism
and atheism and create a unified spiritual kingdom.”
Although Brooks noted that “up until now, [Putin]
hasn’t taken [these views] literally,” he warned, “the tiger of quasi-religious
nationalism, which Putin has been riding, may now take control.” Brooks
concluded: “The implication for Western policymakers is that we may not be
dealing with a ‘normal’ regime. . . . The Russian nation may be motivated by a
deep, creedal ideology that has been wafting through the culture for centuries and
has now found an unlikely, cynical and cold-eyed host.”
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Michael
Collins Piper is a world-renowned author, journalist, lecturer and radio show
host. He has spoken in Russia, Malaysia, Iran, Abu Dhabi, Japan, Canada and, of
course, the United States. He is the author of Final Judgment, The New
Jerusalem, The High Priests of War, Dirty Secrets, My First Days in the White
House, The New Babylon, Share the Wealth: Huey Long vs Wall Street, The Judas
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Les néocons, maîtres ou esclaves de l’hyper-désordre ?
Avant de passer à la thèse de Robert Parry, qui constitue l’argument
initial et principal pour développer cette analyse, nous nous arrêtons
à une courte rencontre entre RIA Novosti et Robert Kagan, le 18
octobre 2014. Époux de Victoria Nuland, Robert Kagan (son prénom est nécessaire tant il existe une myriade de Kagan actifs parmi les
neocons) est le maître à penser reconnu de la tendance néo-conservatrice. Il constitue certainement l’influence neocon la
plus active et la plus universellement admise dans tous les cercles washingtoniens de cette tendance.
(Voir sa position dans le Wikipédia : en plus d’être
membre actif de tous les centres neocons et collaborateur des principaux organes de presse de la tendance, il est membre
d’organismes aussi prestigieux et beaucoup plus représentatifs de l’establishment washingtonien que le Council of Foreign
Affairs (CFR) et la Brookings Institution. Il a eu et a des
positions officielles : conseiller de John McCain candidat républicain
en 2008, conseiller d’Hillary Clinton secrétaire d’État de 2009 à 2013,
conseiller dans l’administration Obama où il se reconnaît aussi
bien, en plus d’être neocon, comme un membre de la tendance des libéraux-interventionnistes [R2P] comme Clinton, Susan Rice,
Samantha Power.)
Ce qui est singulier dans l’interview qu’il donne à RIA Novosti, c’est
d’abord le fait d’une interview à un organe russe alors que les
neocons professent une haine-Système
impitoyable à l’encontre de Poutine et de tout ce qui est russe ; c’est
ensuite le fait que ses
déclarations montrent une retenue sceptique ou décenchantée, presque un
certain pessimisme vis-à-vis de la puissance US et de la prétention
des USA à s’affirmer comme la seule puissance (doctrine de
l’exceptionnalisme) capable et décidée à assurer l’ordre dans le monde
selon sa
position hégémonique... Kagan laisse entendre un son de cloche bien
inhabituel. Nous soulignons de gras les passages qui contrastent
notablement avec le triomphalisme hégémonique et exceptionnaliste des
USA, seule puissance capable d’établir un ordre mondial, devant et
pouvant le faire au travers de son hégémonie incontestée...
«While there has been a long period without a major conflict
between superpowers, the world is moving back into a period of great
power
competition, Robert Kagan, Brookings Fellow and policy analyst, told
RIA Novosti. “Are we moving back toward great power competition, the
answer is clearly yes,” Kagan told RIA Novosti at a Friday Brookings
event on the influence of the US as a declining power or a world
leader. “I would say that, again, some of that was inevitable because
the period of no other great powers was an artificial
situation,” he added.
»Arguing that the US “doesn't get to retire” from its
responsibilities and costs as a superpower, Kagan is not convinced that
the US
will retain that role. “It is possible to sustain this, but not forever. And I can't account for
disasters that may occur and another recession [or] a
depression.” Kagan argued that the willingness of the United States to “retract” from world affairs would encourage other
regional players to assert themselves. “[If] the
United States, in response to increasing great power competition,
retracts rather than trying to reestablish the sort of ground rules of
order, we are going to invite more great power competition, we are
going to invite more regional competition, the kind we are seeing now
in both Europe and Asia,” Kagan said.»
Le texte de Parry signalé plus haut, lui, reprend l’activisme général des neocons
depuis au moins 2001-2002, pour en faire un
facteur essentiel de déstabilisation, de “chaos” (pour nous,
“hyper-désordre”), et plus précisément un facteur essentiel de
l’actuelle
déstabilisation qui affecte les marchés et les bourses, et fait
craindre une nouvelle crise financière. («The Neocons — Masters of
Chaos», dans ConsortiumNews le 18
octobre 2014.)
«America’s neoconservatives, by stirring up trouble in the Middle
East and Eastern Europe, are creating risks for the world’s economy
that are surfacing now in the turbulent stock markets, threatening
another global recession. If you’re nervously watching the stock market
gyrations and worrying about your declining portfolio or pension fund,
part of the blame should go to America’s neocons who continue to be
masters of chaos, endangering the world’s economy by instigating
geopolitical confrontations in the Middle East and Eastern Europe.
»Of course, there are other factors pushing Europe’s economy to the
brink of a triple-dip recession and threatening to stop America’s
fragile recovery, too. But the neocons’ “regime change” strategies,
which have unleashed violence and confrontations across Iraq, Syria,
Libya, Iran and most recently Ukraine, have added to the economic
uncertainty. This neocon destabilization of the world economy began with
the U.S.-led invasion of Iraq in 2003 under President George W. Bush
who squandered some $1 trillion on the bloody folly. But the neocons’
strategies have continued through their still-pervasive influence in
Official Washington during President Barack Obama’s
administration.
»The neocons and their “liberal interventionist” junior partners
have kept the “regime change” pot boiling with the Western-orchestrated
overthrow and killing of Libya’s Muammar Gaddafi in 2011, the proxy
civil war in Syria to oust Bashar al-Assad, the costly economic
embargoes against Iran, and the U.S.-backed coup that ousted Ukraine’s
elected President Viktor Yanukovych last February. All these targeted
governments were first ostracized by the neocons and the major U.S.
news organizations, such as the Washington Post and the New York Times,
which have become what amounts to neocon mouthpieces. Whenever the
neocons decide that it’s time for another “regime change,” the
mainstream
U.S. media enlists in the propaganda wars.
»The consequence of this cascading disorder has been damaging and
cumulative. The costs of the Iraq War strapped the U.S. Treasury and
left less government maneuvering room when Wall Street crashed in 2008.
If Bush still had the surplus that he inherited from President Bill
Clinton – rather than a yawning deficit – there might have been enough
public money to stimulate a much-faster recovery...
[...]
»[T]he world’s economy usually can withstand some natural and
manmade challenges. The real problem comes when a combination of
catastrophes pushes the international financial system to a tipping
point. Then, even a single event can dump the world into economic chaos,
like what happened when Lehman Brothers collapsed in 2008. It’s not
clear whether the world is at such a tipping point today, but the stock
market volatility suggests that we may be on the verge of another
worldwide recession. Meanwhile, the neocon masters of chaos seem
determined to keep putting their ideological obsessions ahead of the
risks to Americans and people everywhere.»
Comme on le constate dans la lecture de ces extraits du long texte de Parry, l’action des neocons
est clairement identifiée comme
un des facteurs fondamentaux qui alimentent la crise financière et
économique, qui a fait de celle de 2008 un effondrement catastrophique,
qui menace de précipiter l’instabilité financière et boursière actuelle
en une catastrophe plus grave encore. Cette analyse est à placer
d’une façon assez paradoxale en regard de l’avis de Kagan craignant
pour les USA «disasters that may occur and another recession
[or] a depression» (“des désastres qui pourraient se concrétiser par une autre récession ou une dépression”). On comprend
que le paradoxe éclatant se trouve dans l’accusation de Parry que ce sont les neocons
qui suscitent en bonne partie le risque d’un
effondrement financier imminent, tandis que Kagan dit son inquiétude
devant le risque d’une “catastrophe” qui renvoie manifestement à ce
risque d’un effondrement financier imminent. C’est une étrange
confrontation de deux avis convergents sur la même prospective, où l’un
dénonce l’autre comme en étant la cause, où l’autre s’inquiète de ce
risque comme s’il n’en était nullement la cause. D’une façon générale,
d’ailleurs, le contraste est également frappant entre l’acte
d’accusation de Parry contre les neocons comme moteur de l’affirmation
hégémonique et déstructurante des USA, et le neocon-en-chef doutant d’une façon inhabituellement pessimiste (pour son compte) de
cette affirmation hégémonique et déstructurante des USA.
Certes, on peut avancer la duplicité de Robert Kagan, dissimulant la véritable analyse des neocons pour mieux échapper à
l’accusation portée contre eux, dans le genre du réquisitoire de Parry. Mais ce n’est absolument pas l’attitude courante des
neocons, qui n’ont jamais caché leur activisme et leur but,
qui les ont au contraire toujours affirmés haut et fort selon
l’argument que l’hégémonie déstructurante conduirait à un
“hyper-désordre créateur” qui accoucherait de lui-même d’un nouvel ordre
“démocratique” absolument à l’avantage des USA. Leur position de force
actuelle, au zénith de leur influence dans leur alliance avec la
tendance libérale-interventionniste des R2P, rend encore moins crédible
une tactique de dissimulation qui n’aurait de sens que si leur
position à Washington était au contraire celle d’une faiblesse, sinon
d’une déroute de leur influence. Ainsi sommes-nous tentés d’écarter
cette explication de la duplicité chez le leader d’un groupe qui fait de l’affirmation impudente de sa politique hégémonique et
déstructurante une des principales forces de leur mouvement, et l’un des moyens irrésistibles de leur influence.
C’est pourquoi nous nous posons la question de savoir si les neocons
ne sont pas les “serviteurs”, voire les “esclaves” de
l’“hyper-désordre” plus que leurs “maîtres”. Ce groupe d’influence
reste, sur le long terme, et au-delà du luxe de moyens de communication
qu’il déploie mais qui n’explique pas tout tant s’en faut, une énigme
du fait de la puissance qui semble inextinguible de son influence
justement. On a annoncé plusieurs fois la mort des neocons, chaque fois faussement, et chaque fois eux-mêmes se retrouvant en
position exceptionnelle pour exercer cette influence. On peut dire que l’administration Obama est aussi truffée de neocons
que
l’était l’administration Bush, avec simplement un déplacement de leur
concentration du Pentagone au département d’État. (On met ensemble
neocons et R2P, – bonnet-blanc et blanc-bonnet, – tant ces deux groupes sont totalement similaires... C’en est au point ou Robert
Kagan a laissé entendre qu’il était plus proche des R2P que des neocons, retrouvant d’ailleurs les origines du “mouvement” puisque
les neocons sont au départ des démocrates avec une longue
filiation trotskiste évoluant selon la tactique de l’“entrisme”, et que
le groupe R2P se situe institutionnellement chez les démocrates.) Mais
le climat est différent : comme on le voit avec Kagan, le
triomphalisme des premières années Bush a laissé place au fatalisme
désenchanté et au pessimiste qu’il exprime. Cela n’empêche en rien
l’activisme de se poursuivre à toute vapeur, comme le montre l’activité
inlassable de la femme de Kagan, Victoria Nuland.
Si l’on veut une classification plus précise, on rappellera que les neocons-R2P sont des opérationnels de la politique de l’idéologie et de l’instinct”, qui
n’est en fait rien d’autre que la politique-Système.
En sont-ils les concepteurs ? La réponse classique a toujours été
positive, mais notre appréciation
serait plutôt qu’ils ont cru en être les concepteurs, qu’en fait ils
n’ont fait que conceptualiser une politique qui les dépasse, comme elle
dépasse tout le personnel washingtonien, n’étant rien de moins que
l’expression de la surpuissance du Système. Ainsi s’expliquent leur
durabilité, leur résilience, mais aussi l’impression qui se dégage des
propos de Kagan d’un fatalisme désenchanté. De plus en plus, à mesure
que l’hyper-désordre de la politique-Système empile les crises les unes
après les autres sans en résoudre aucune sinon en les transformant
en catastrophe pour le système de l’américanisme (transmutation en
autodestruction), quelques compartiments mentaux de l’un ou l’autre
penseur neocon exprime le désenchantement qu’on voit, qui est
celui d’être réduit à la fonction d’“idiots utiles” d’une politique
dont ils n’obtiennent rien de ce qu’ils attendaient en fait de
réarrangement du monde. Au contraire, leur action s’inscrit
parfaitement,
comme une contribution de première grandeur,
surpuissance-autodestruction en mode-turbo, dans la perspective
de l’accélération de
la crise d’effondrement du Système. Et voilà que l’impitoyable Parry
n’est pas loin de leur attribuer la responsabilité de l’effondrement
financier de 2008, et de celui, – deuxième phase de la séquence, – qui
se profile au rythme du tangage et des soubresauts de Wall Street. Il
ne reste à Kagan qu’à se faire consoler par sa femme Victoria, elle qui
garde tout le feu de sa foi de croisée dans son regard habité et
dans ses successifs déplacements à Kiev.
Mis en ligne le 20 octobre 2014 à 04H52
VIDEO - Massacre d’Odessa : le documentaire de Canal+ (par Paul Moreira) diffusé malgré les pressions de Kiev
Paul Moreira et les masques qui tombent bien par Karine Bechet-Golovko
Why Russia Shut Down NED Fronts By Robert Parry, Consortium News
‘Hi, I’m Uncle Sam and I’m a War-oholic’
Armed Forces Day: exposing reality behind UK's sugar-coated military propaganda
PUTIN TO REINSTATE RUSSIA ROYAL FAMILY?
McCain: plutôt renoncer à l'espace que de sponsoriser "les amis de Poutine"
“Russian aggression”—CBS provides a perfect example of imperial disinformation
Canada ruins prospects of its aircraft industry by expanding sanctions — Russian deputy PM
Putin's phone call to Obama and its significance
VIDEO - Entretien avec Israël Shamir Du Yemen à l'Ukraine: la bataille de Russie
VIDEO - Massacre d’Odessa : le documentaire de Canal+ (par Paul Moreira) diffusé malgré les pressions de Kiev
Paul Moreira et les masques qui tombent bien par Karine Bechet-Golovko
Why Russia Shut Down NED Fronts By Robert Parry, Consortium News
‘Hi, I’m Uncle Sam and I’m a War-oholic’
Armed Forces Day: exposing reality behind UK's sugar-coated military propaganda
PUTIN TO REINSTATE RUSSIA ROYAL FAMILY?
McCain: plutôt renoncer à l'espace que de sponsoriser "les amis de Poutine"
“Russian aggression”—CBS provides a perfect example of imperial disinformation
Canada ruins prospects of its aircraft industry by expanding sanctions — Russian deputy PM
Putin's phone call to Obama and its significance
VIDEO - Entretien avec Israël Shamir Du Yemen à l'Ukraine: la bataille de Russie
Soros go home : Poutine relève le pont-levis La Russie examine les activités de douze ONG "philanthropiques"
Russia expands list of undesirable NCOs, including Soros Foundation and Freedom House
VIDEO - The Russians are coming! ABBA parody mocks Swedish 'invasion' paranoia (VIDEO)
Countering the Neo-Cold Warriors
US Neoconservatives: Seeking War to the End of the World
Map: All the Countries John McCain Has Wanted to Attack
A new world order? Putin and Xi Jiping put friendship on display
VIDEO - Mark Glenn: Israel seeking to trigger war between US, Russia and Iran
Chomsky: ‘Any reader of Orwell would be perfectly familiar’ with US maneuvers"
Pays du goulag levant (ex-USA): Démonter le mythe de l' "exceptionnalisme américain"…
VIDEO - “AMERICAN” IMPERIALISM FOR DUMMIES – MUST WATCH Discours de Geroge Friedman (See Entire 1-Hour Lecture)
Intensity of US Propaganda ‘Very Dangerous’ - John Pilger
John Pilger, the award-winning journalist and film-maker based in
Australia, talks to Sputnik about US foreign policy and the propaganda
wars.
VIDEO - Les déboires d’un néo-con chez Taddeï Le petit propagandiste Raphaël Glucksmann malmené sur la question ukrainienne
L’émission Ce soir (ou jamais !) diffusée sur France 2 le 13 mars dernier avait pour thème : « Entre Vladimir Poutine et l’OTAN, la guerre froide est-elle de retour ? » Parmi les invités, le lobbyiste néo-conservateur Raphaël Glucksmann. Fils d’André Glucksmann (« nouveau philosophe » et vieux compagnon de route de Bernard-Henri Lévy) et membre du Cercle de l’Oratoire (relais des idées néoconservatrices en France), le petit Glucksmann est aussi le mari d’une Géorgienne occupant le poste de vice-ministre de l’Intérieur en Ukraine... Un « détail » qui lui sera rappelé sur le plateau, contribuant à défaire l’édifice très fragile de sa grossière propagande atlantiste. Extraits.
La remarquable renaissance de la Russie
Les think tanks : bras armé de la politique étrangère américaine, le cas de l’Hudson Institute
L'insolvabilité de l'impasse É.-U.-Russie : le problème du psychopathe avec les faits russes
L’Union Européenne a décidé de s’attaquer à la « propagande russe »
Un rapport de Stratfor indique que les USA travaillent au scénario de partition de la Russie
Stratfor: US aims to prevent a German-Russian Alliance
Les élites occidentales déclarent la guerre aux médias russes
Canada’s Immigration Minister Delivers Pro-War Speech against Russia
Le monde anglo-saxon en guerre contre l’Europe ?
VIDEO - FLASHBACK: The Rise of Putin and The Fall of The Russian-Jewish Oligarchs (1/2) - (2/2)
Soros : L’Europe doit devenir comme l’Ukraine!
Les déboires d’un néo-con chez Taddeï: Le petit propagandiste Raphaël Glucksmann malmené sur la question ukrainienne
McCain calls Germany a Russia 'appeaser'
Putin– ‘US masterminds behind Ukraine coup, helped train radicals’
Fox News analyst: ‘Start killing Russians’ to save Ukraine
Yeltsin a puppet of Jewish oligarchs, according to Jewish Telegraphic Agency
Impending Threat to Canadian Democracy: Harper Government’s “Anti-Terrorism Act” isn’t about Terrorism, it’s a Torture Act
AUDIO - The Ugly Truth Broadcast Sept 21, 2014 According to journalist Robert Parry, Vladimir Putin has once again stepped in and prevented an all-out NATO assault on Syria.If indeed it is the real deal, what is
Netanyahu’s likely reaction to once again being robbed of the war he has
demanded now for over a decade?We are joined by the one and only Michael Collins Piper Listen Here
VIDEO - Un journaliste étasunien expose la propagande de guerre de l’OTAN
Partnership – TTIP – Cui Bono? Who does the TTIP really benefit?
By Paul Carline (Comment: The following article is an exposition of the
views of Rudolf Steiner, which after a general description of his view
of evil in particular, focuses on his view of economic imperialism. The
TTIP fits into Steiner’s view of economic imperialism, and the TTIP is
viewed in light of being a manifestation or example of this category or
phenomenon, which Steiner traces to 17th century English
parliamentarianism. This article also includes a discourse on the
definition and reality of the US Empire, and explores both MacKinder and
Brzezinski’s view of the US interest in Europe, as being a bridgehead
aimed at containment of the Eurasian heartland.)
Proxy War Against Russia: Ukrainian Nazis teaming up with 'Chechen' terrorists
Russia Expects a Color Revolution to Follow the Destruction of Its Economy – Putin Warned of Threat in November
Bloomberg News Blames Putin for Russia’s Economic Problems Les médias juifs fidèles à eux-mêmes...
La "philosophie Poutine" a le vent en poupe ! L'auteur de l'article, Patrick Buchanan, évoque la propagation globale de la "philosophie politique de Poutine", idéologie qui s'opposera au "nouvel ordre mondial" de Bush-père, à l'"hégémonie mondiale" des néo-conservateurs, à la "croisade de la démocratie" de Bush-fils et à l'idée de l'exclusivité américaine d'Obama. Selon le journaliste, cette nouvelle idéologie est née de la politique pratiquée par le dirigeant russe Vladimir Poutine. Elle a pour ses traits essentiels le strict respect des intérêts nationaux, ainsi qu'un conservatisme tout aussi pro-national.
Menace of hypocrisy: Neocon propagandist frets over Russia’s ‘weaponization of information’
La Russie veut créer la finance orthodoxe à l'instar de la finance islamique intéressant...
Chute du baril : le sénateur McCain remercie les Saoudiens pour les ennuis de Poutine
Hitchens: Forget 'evil' Putin - we are the bloodthirsty warmongers
China’s Second “Cultural Revolution”: “Moralizing Capitalism” by prof James Petras
Chine : L'Occident est responsable des troubles et de la montée du terrorisme au Moyen-Orient
Canada’s Foreign Minister John Baird’s Lies About Russia
Russia’s economy could collapse in months, says Jewish financial forecaster
VIDEO - US creating ‘permanent war zone’ around Russia
VIDEO - Europe must stop warmongering, propaganda to avoid WWII repeat – Norwegian historian
Ukrainian media falsely reports Russian Duma Deputy suggests Jews leave and go to “Israel.”
Sharansky predicts further growth in Ukrainian aliyah
VIDEO - Mark Glenn: Israel willing to see US, Russia at war with each other
Ces nationalistes ukrainiens qui jouent le jeu des USA… Entretien avec Alain de Benoist
Ebola, Russia and ISIS are top three global threats, says Obama at UN - Russia FM Lavrov astonished at 'Orwellian' statements
Washington’s War Against Russia. Undermining Russia’s Historic Relationship with Western Europe
La responsabilité de l’Occident dans la crise en Ukraine, par John J Mearsheimer
The New York Times is an Organ of the U.S. Security State
The Victory of ‘Perception Management’
Special Report: In the 1980s, the Reagan administration pioneered
“perception management” to get the American people to “kick the Vietnam
Syndrome” and accept more U.S. interventionism, but that propaganda
structure continues to this day getting the public to buy into endless
war, writes Robert Parry.
2015 : Une année charnière pour des crises économiques et financières et des guerres ? Rodrigue Tremblay
De
nos jours, des néoconservateurs (‘‘Neocons’) militaristes exercent un
contrôle quasi complet sur le gouvernement américain derrière la façade
de quiconque est le président en poste. En effet, on les retrouve
derrière les politiques du Département d'État, du Pentagone, du Trésor
américain et de la banque centrale américaine. Ils sont ainsi en mesure
d'influencer et de dicter la politique étrangère, la politique
militaire, les politiques économiques et financières et la politique
monétaire des États-Unis. Ce n’était guère le cas avant l’arrivée au
pouvoir du gouvernement de Ronald Reagan (1981-1989) alors que celui-ci
adopta une « politique étrangère dite musclée » d’inspiration neocon,
laquelle reposait sur l'interventionnisme militaire américain à
l'étranger, la guerre perpétuelle, les renversements arbitraires de
gouvernements étrangers, et une gouvernance mondiale impériale exercée
par les États Unis sur tout enjeu impliquant des intérêts américains et
ceux de leurs alliés les plus proches.
Gorbachev warns of risk of US-Russia armed conflict
JUDEA DECLARES WAR ON PUTIN!
Will BHL and Soros save the New Ukraine?
Auschwitz: mensonge et ridicule A plusieurs reprises, un journaliste radio belge a rapporté l’opinion (polonaise) selon laquelle les derniers prisonniers d’Auschwitz auraient été libérés par « les Ukrainiens », présentés comme distincts de l’Armée Rouge, dont le rôle serait ainsi minimisé. C’est scandaleusement mensonger mais surtout ridicule : les armées soviétiques faisaient toutes partie de l’Armée Rouge et rassemblaient les soldats russes, ukrainiens, biélorusses et autres de l’Union soviétique . Il n’y avait pas d’unité « ethniquement » distincte. Ce qui n’empêche qu’un général et des soldats ukrainiens aient fait partie des troupes soviétiques qui découvrirent « par hasard » le camp nazi.
Reported US-Syrian Accord on Air Strikes, by Robert Parry "Besides the tactical significance of U.S. intelligence agencies arranging Assad’s tacit acceptance of U.S. airstrikes over Syrian territory, the reported arrangement is also significant because of the role of Russian intelligence serving as the intermediary. That suggests that despite the U.S.-Russian estrangement over the Ukraine crisis, the cooperation between President Obama and Russian President Vladimir Putin has not been extinguished; it has instead just gone further underground. Last year, this subterranean collaboration between Obama and Putin represented a potential tectonic geopolitical shift in the Middle East. In the short term, their teamwork produced agreements that averted a U.S. military strike against Syria last September (by getting Assad to surrender his chemical weapons arsenal) and struck a tentative deal with Iran to constrain but not eliminate its nuclear program. In the longer term, by working together to create political solutions to various Mideast crises, the Obama-Putin cooperation threatened to destroy the neocons’ preferred strategy of escalating U.S. military involvement in the region. There was the prospect, too, that the U.S.-Russian tag team might strong-arm Israel into a peace agreement with the Palestinians."
Canada's yappy dog barks at Putin Stephen Harper had a showdown with Vladimir Putin on Saturday, telling the Russian leader to "get out of Ukraine" in a dustup at the Group of 20 summit in Australia.
Russians scorn Harper’s ‘shirt-fronting’ of Putin
Canada: Harper Government’s Subservience to Senator McCain and US Interests
Glorification du nazisme: l'Onu condamne, sauf l'Ukraine, les USA et le Canada Qu'est-ce qui manque dans cette phrase? La Russie! Non pas que la Russie fasse comme les USA, le Canada et l'Ukraine, mais plutôt : c'est justement la Russie qui est à l'avant-scène de ces pays qui demandent aux occidentaux de condamner et réprimer le nazisme et sa glorification. Car on sait qu'en Ukraine tout particulièrement la propagande néo-nazie sert à l'empire canado-états-unien dans leur campagne de propagande anti-Russie.
Canada: Harper Government’s Subservience to Senator McCain and US Interests
Glorification du nazisme: l'Onu condamne, sauf l'Ukraine, les USA et le Canada Qu'est-ce qui manque dans cette phrase? La Russie! Non pas que la Russie fasse comme les USA, le Canada et l'Ukraine, mais plutôt : c'est justement la Russie qui est à l'avant-scène de ces pays qui demandent aux occidentaux de condamner et réprimer le nazisme et sa glorification. Car on sait qu'en Ukraine tout particulièrement la propagande néo-nazie sert à l'empire canado-états-unien dans leur campagne de propagande anti-Russie.
Le monde unipolaire est inacceptable pour la Russie
Neocons loathe Putin for thwarting plans for global domination
Economic neoliberalism selects for, and glorifies psychopathic behavior
Argentine Companies Look to Increase Trade with Russia
Endiguer l’isolationnisme interventionniste providentialiste américain
Russophobia in the West
An Exception to American Exceptionalism: Russia and the Moral Foundations of a New World System
Qu’est-ce que la « Novorossia » ?
VIDEO - Un journaliste étasunien expose la propagande de guerre de l’OTAN
Springtime for Russophobia: Putin the “New Hitler” and Anti-Russian Propaganda
Vox Populi: Readers Comments Show anti-Putin Propaganda Not Working
Poutine sur le combat contre l'extrémisme, les révolutions colorées
Key quotes from Putin's Valdai speech in Sochi - His strongest yet against the Western Empire
Poutine : Le monde est en train d'être détruit par les U.S. et ses satellites qui se font passer pour « La communauté internationale »
Vladimir Putin Is The Leader of the “Moral World”: Confronts Washington’s “Extra-legal Right to World Hegemony” by Paul Craig Roberts
Vladimir Putin Exposes Criminal Global Order: “The US is its Own Worst Enemy”
Putin: Doesn't matter who takes place of evil empire in US propaganda - Iran, China or Russia
Dear Putin: A letter from Westerners apologizing for their corrupt governments and media
Lettre d'excuse au Président Poutine pour le comportement des gouvernements et des médias occidentaux
Geopolitics and Oligarchy at Work in Ukraine Crisis by Dr. Kerry R. Bolton
ISRAEL SHAMIR - Août 14* Le café Pouchkine est une institution à Moscou... Sur la place Pouchkine, dans le centre de Moscou, le MacDo, tout un symbole de la Pax Americana, a été fermé cette semaine.
VIDEO - Poutine : son discours légendaire à Munich en 2007
Modern art was CIA 'weapon' in Cold War?
Later Communism totalitarian and oppressive? 'It was best time of my life' says Hungarian
Le monde est contrôlé par une "certaine organisation", selon 45% des Russes
La rage de l’Empereur : Que le chaos enveloppe le monde! par James Petras. Le chaos délibérément.
Comment la CIA a-t-elle converti le terme "théorie du complot" en une arme?
L'intégration européenne, oeuvre assumée de la CIA
Les traités de « partenariats » scélérats transatlantique et transpacifique… Tentative de bouclage de la grille du N.O.M (Paul Craig Roberts)
VIDEO - Le Marché Transatlantique, un pas de plus vers la gouvernance mondiale
Entretien avec Alain de Benoist sur le Traité transatlantique
US wars a gift to capitalism to advance global Ponzi scheme: Analyst
Reports of anti-Semitism in Odessa highlights use of Jews in wartime propaganda
Protecting European Democracy or Reviving the Cold War?
Former FSB chief: U.S. using old anti-Soviet policy to break up Russian Federation
juif.org - 1000 anciens nazis utilisés commes espions par les USA pendant la guerre froide
Demonizing Russia in the US Mainstream Media: The Washington Post’s “Putinology”
VIDEO - Cynthia McKinney: "We've Crazy People Who Are In Deep State And Want Hot War With Russia And China"
Sur ce blog:
Après la disparition de l'avion malais MH370, le gouvernement est la cible de critiques cinglantes, les médiats donnent le porte-voix à l'opposition... l'Ouest est content car il aimerait voir la naissance d'un "printemps malais" ; il n'a jamais aimé ce pays musulman et "antisémite" qui, au tribunal des crimes de guerre de Kuala Lumpur, a jugé Israël coupable de racisme et de crimes contre l'humanité et qui en 2003 a déclaré, par la voix de son président, qu'Israël règne sur le monde par procuration, en envoyant les peuples se battre et mourir pour lui
Les nationalistes Staline et Poutine contre le mondialisme des trotskistes et des financiers
Le chaos en Ukraine coordonné sur le terrain par des agents israéliens ; le gouvernement ukrainien accusé d'avoir commis des "atrocités semblables aux nazis" ; des groupuscules "néo-nazis" militent aux côtés de juifs et d'Israéliens... On est loin de ces nazis historiques qui faisaient la vie dure aux Rothschild! Les médiats alternatifs présentent les putchistes pro-OTAN comme des dignes représentants d'un nazisme "pantin de la finance cosmopolite", alors que l'OTAN a enfanté de Bilderberg pour combattre le nationalisme et les régimes autoritaires comme le nazisme ou le stalinisme. Ces militants et putchistes ukrainiens pro-UE et pro-OTAN sont des idiots utiles au service de la juiverie et des puissances impériales libérales-démocratiques qui cherchent à empêcher un rapprochement entre l'Ukraine et la Russie.
Le "méchant" Vlad Poutine en remplacement du "méchant" Mahmoud Ahmadinejad?
Les néocons ont un problème avec la Russie
2005: l'année des Russes
Le président du National Endowment for Democracy (marionnettiste du "printemps arabe") est un ancien de l'Anti-Defamation League of B'nai Brith
"De la dictature à la démocratie"
La surclasse internationale
L'empire mondial anglo rêvé par Rhodes: marionette des Rothschild?
Arrières-plans occultes de l'américanisation du monde
Les arrières-plans occultes du "nouvel ordre mondial"
Guerre contre l'esprit allemand et préparatifs pour l'incarnation prochaine de Satan: Anglo-suprématisme et judéo-suprématisme avancent main dans la main... sur fond d'occultisme décadent
Le génocide des chrétiens russes
L'Occident "chrétien" complice de l'éradication des Chrétiens du Moyen-orient
Du British-Israël au monde "culturellement découpé" du 21e siècle
Derrière le 11 septembre et la guerre au terrorisme
Guerre en Afghanistan: guerre pour Israël visant l'encerclement de la Russie et de la Chine