L’annonce par le Ministère de la Santé sous autorité du gouvernement élu du Hamas a jeté l’effroi ces jours-ci à Gaza. En effet, dix mois après la guerre lancée contre sa population par le gouvernement israélien – guerre appelée cyniquement « Plomb durci » par les stratèges militaires de Tel Aviv - des Palestiniennes vivant dans des zones lourdement frappées par les bombardements accouchent de bébés monstrueux.
A l’hôpital Shifa on nous a parlé d’une demi-douzaine de nouveaux nés
victimes de graves malformations : organes incomplets, malformations du
cerveau, visages défigurés.
Les médecins et les scientifiques qui cherchent à en déterminer la cause pensent qu’il y a là un lien direct avec les armes au phosphore, DIME, ou armes à l’uranium appauvri, utilisées par l’armée israélienne dans des zones très habitées où des cas de malformation sont apparus, comme Al-Zayton, Al-Zahra, Ezzbet Abed Rabbo, et Wadi Gaza.
L’État Major israélien a-t-il choisi délibérément de contaminer ces zones densément peuplées pour expérimenter in vivo, les effets de ces armes sur les populations qui y sont exposées ?
Une douzaine de métaux extrêmement toxiques ont été détectés et sont actuellement toujours à l’étude ; des chercheurs italiens et français ont fait des prélèvements et les examinent pour établir si ces armes sont à l’origine de maladies nouvelles et des malformations des bébés.
Ces bébés nés malformés s’ajoutent à tous ceux qui, depuis longtemps déjà, meurent peu après leur naissance ou survivent avec de graves séquelles parce que leur mère a été sous alimentée pendant sa grossesse en raison du siège imposé à Gaza [1].
Où sont les journalistes d’investigation ? Leur silence quand il s’agit de porter à la connaissance du monde -de manière détailée- les actes de barbarie de l’armée israélienne, et les énormes souffrances qu’ils génèrent, n’est-il pas troublant ?
Ce qui est sûr, c’est que la désinformation bat à nouveau son plein et que les tambours de la guerre roulent à nouveau contre la principale cible actuelle des dirigeants israéliens : l’Iran.
Comme l’écrivait le Dr. Oren Ben Dor au lendemain de la guerre israélienne contre Gaza, « Israël a besoin d’un cycle permanent de violence. Aussi longtemps que ce cycle est provoqué par une oppression quotidienne, les Israéliens arrivent à maintenir ce havre où ils peuvent s’unir derrière leur incapacité à regarder leur mentalité d’apartheid. » [2]
Ainsi Israël, coupable de tant de crimes et de n’avoir jamais appliqué aucune des résolutions de l’ONU, incrimine les voisins qu’il veut anéantir, les uns après les autres.
Hier le Liban, puis l’Irak, puis le Liban, puis Gaza, demain l’Iran ? Tout cela avec la complicité des gouvernements occidentaux qui rechignent maintenant à apporter leur appui au rapport Goldstone [3] accusant Israël de crimes de guerre à Gaza, rapport qui devrait conduire à traduire enfin cet État en justice devant la Cour pénale internationale.
La chaîne britannique SkyNews a révélé le 1er septembre dernier que le nombre de bébés nés avec des malformations ne cessait d’augmenter de façon alarmante dans la région de Fallujah. Ce phénomène est attribué à l’utilisation d’armes de destruction massive, chimiques et radiologiques, interdites selon les conventions internationales, lorsde l'attaque terroriste de grande ampleur par les troupes anglo-américaines en novembre 2004.
Enfant iraqien victime de l'uranium appauvri
L’équipe de Skynews qui avait réalisé il y a quinze mois un reportage à Fallujah montrant un accroissement sans précédent du nombre d'enfants et de fétus morts avec des malformations congénitales monstrueuses a constaté lors d’un nouveau reportage que la situation sanitaire ne cessait d’empirer.
Voir la vidéo : Iraqis US Over Birth Defects. La petite fille de trois ans, Fatima Ahmed, née avec deux têtes, qui pouvait à peine respirer et était incapable de bouger, est décédée peu après la 1ère visite de l'équipe.
Un pédiatre, le Dr Ahmed Uraibi, a indiqué que le nombre de malformations chez les nouveaux-nés avait encore augmenté l’an dernier. Mais l’infrastructure médicale du pays (qui avait les hôpitaux les plus modernes de la région et des médecins de très haut niveau avant l’embargo décrété en 1990) a été entièrement détruite (1), les moyens médicaux en praticiens et en médicaments, déjà presque inexistants pendant l’embargo qui a duré treize ans, ne permettent plus de soigner les enfants iraquiens. Des centaines de médecins ont été mystérieusement assassinés, et beaucoup d’autres ont quitté le pays pour échapper au sort de leurs collègues. Les équipements des hôpitaux qui ont échappé aux bombardements ciblés sont hors d’usage ou obsolètes.
Au cours de la « Guerre du Golfe » de 1991, 800 tonnes d’uranium appauvri (UA), un déchet nucléaire hautement toxique, avaient été utilisées, provoquant des épidémies de cancers, de mutations génétiques et l’atteinte du génome (2). Depuis mars 2003, ce sont des milliers de tonnes de ce poison chimique et radioactif (3) qui ont été répandues sur l’Irak, principalement sur les villes.
Fallujah a été particulièrement touchée par les bombes à l’uranium appauvri, et également par de nouvelles versions de bombes au napalm (MK-77), au plasma, au phosphore, plus sophistiquées et plus meurtrières que les précédentes, testées à grande échelle durant l'opération Phantom Fury. (Fureur fantôme !) de 2004. Les agresseurs avaient dû procéder au nettoyage total de certains quartiers de la ville (comme à Bagdad en 2003) déclarés zones interdites immédiatement après les bombardements ; le sol avait été enlevé sur plusieurs mètres de profondeur.
L’utilisation de napalm et de phosphore a été confirmée par de nombreux témoins à Fallujah, comme ce professeur qui avait déclaré : « J’ai vu des corps se transformer en squelettes et charbon juste après l’explosion de bombes au phosphore » (Cf. Dahr Jamail, 2004). Le Pentagone a dû reconnaître en 2005 avoir utilisé du phosphore blanc lors de l’attaque de la « ville aux cent mosquées ».L’utilisation de cette substance fumigène comme arme chimique est considérée comme crime de guerre selon le protocole III additionnel à la Convention sur certaines armes classiques de l'ONU (1983)
Une petite fille née avec une énorme excroissance sur le visage qui ne cessait de grossir a pu être opérée en Jordanie; un autre enfant dans le même cas a été opéré avec succès en Grande-Bretagne. Mais pour ces cas isolés, combien de milliers d'autres enfants sont condamnés à vivre avec ce type de déformité destiné à envahir petit à petit leur corps jusqu'à leur mort prochaine ?
Les habitants de Fallujah sont désespérés de l'omerta mondiale sur leur tragédie. Ils demandent une enquête indépendante sur les conséquences de l’utilisation de toutes les armes utilisées au cours du massacre de Fallujah en 2004.
Joëlle Pénochet, 7 septembre 2009
(1) « Il y a 30 ans, le standard de l’approvisionnement dans le domaine de la médecine en Irak était comparable aux pays d’un revenu moyen et élevé: 97% de la population dans les villes et 79% à la campagne avaient accès à un système de santé qui fonctionnait » (Des médecins morts en Irak par Dr. Susanne Lippmann-Riederhttp://internationalnews.over-blog.com/article-18722265.html).
(2) La fixation de l‘UA sur le placenta provoque hydrocéphalies, absence de tête, de membres ou d’organes, organes à l’extérieur du corps. « Chez les bébés irakiens nés en 2002, l’incidence d’anophtalmie (absence d’yeux) a été 250.000 fois plus grande que l’occurrence moyenne. Les premières paroles d’une femme irakienne qui vient d’accoucher ne sont pas : « c’est une fille ou un garçon ? », mais « mon bébé est-il normal ? ». En outre, les anomalies génétiques s’aggravant d’une génération à l’autre, il faudra plusieurs décennies avant de mesurer l’atteinte du génome ». La guerre nucléaire silencieuse,Sortir du Nucléaire n° 29 link
(3) « Selon le droit international, ces armes (à l’UA) sont illégales parce qu’elles infligent "des maux superflus et des souffrances inutiles, qu’elles sont non discriminantes, qu’elles causent des atteintes graves et durables à l’environnement et demeurent meurtrières bien après la fin des conflits." Leur utilisation a été condamnée par une résolution des Nations Unies de 1996. De son côté, le Parlement européen a voté en 2001 un moratoire sur leur utilisation. ». (Ibid.)
Des femmes palestiniennes à côté des décombres de leurs maisons. Les soldats israéliens auraient reçu comme ordres de jeter les meubles hors des habitations.
L'armée israélienne a été forcée d'ouvrir une enquête sur la conduite de ses troupes à Gaza après que des témoignages accusateurs de ses propres soldats en première ligne aient révélé le meurtre de civils et des règles d'engagement si imprécises qu'un combattant a déclaré qu'elles se résumaient quelquefois à des «meurtres de sang-froid.»
Les révélations, assemblées par le directeur d'une académie militaire israélienne qui s'est déclaré choqué par ces découvertes,font surface alors que des groupes sur le droit international appellent à des enquêtes indépendantes sur la conduite des deux belligérants au cours de l'offensive israélienne de trois semaines contre les islamistes palestiniens. Lire la suite...
January 28, 2010 at 6:18 pm (Gaza, Health Crisis, Israel, Palestine, War Crimes) For years after the bombing of Hiroshima children were born with birth defects…. now it is starting to happen in Gaza. Same reasons…. same hatred. WAR IS NOT HEALTHY FOR CHILDREN OR OTHER LIVING THINGS….. NEITHER IS ZIONISM!
Newborn in Gaza with severe defects
Ramallah. Health professionals have observed a raise of mutations at birth in Gaza, since the Israeli offensive last year.
One of these, is a story of a child born at the Shifa Hospital in the Gaza Strip. The child was born with severe congenital malformations, such as his face, eyes, short stature, flattened nose, reddish-brownish skin discoloration, short limbs with feet and toes severely curled towards the inside in a similar shape to that in gorillas.
The baby weighed 4 kilos, suggesting that he was in good health. His appearance showed otherwise. His parents left him at the hospital and refuse to go back and claim him as their own child.
The baby, also nicknamed the gorilla baby, is still under the custody of the hospital until his parents return to claim him. The hospital has tried to convince the parents to come and take their child especially that he isn’t in a stable condition and has problems in breathing. According to various medical reports, there has been an increase in the rates of birth defects in newborn children since 2009, with fifty cases of deformity compared to 30 cases in the years prior.
There has also been a significant increase in the number of miscarriages amongst pregnant woman after the end of the war.
Doctors say such malformations cannot occur for genetic reasons, nor are they related to the mother’s age or other factors. these come as a result of the white phosphorus used during the war. A few months earlier, the hospital was faced with a very similar case to this one , however, the baby died directly after it was born.
White phosphorus (WP) is a material made from a common allotrope of the chemical element phosphorus that is used in smoke, tracer, illumination and incendiary munitions.
As and incendiary weapon, WP burns fiercely and can set cloth, fuel, ammunition and other combustibles on fire. Since, WWII, it has been extensively used as an anti-personnel weapon capable of causing serious burns or death.
The Israeli military used white phosphorus munitions in the Gaza War. The Israeli Occupation Forces repeatedly denied using white phosphorus munitions but acknowledged use after the war ended.
Human Rights Watch said its experts in the region had witnessed the use of white phosphorus. Kenneth Roth, the organization’s executive director, added: “This is a chemical compound that burns structures and burns people. It should not be used in populated areas.” Amnesty International said a fact-finding team found “indisputable evidence of the widespread use of white phosphorus” in crowded residential areas of Gaza City and elsewhere in the territory.
Donatella Rovera, the head of an Amnesty fact-finding mission to southern Israel and Gaza, said: “Israeli forces used white phosphorus and other weapons supplied by the USA to carry out serious violations of international humanitarian law, including war crimes.