La bombe, le fluor et les dents
(...) Depuis la Seconde Guerre mondiale, alors que cette nation vainquit grâce à la première bombe atomique, les directeurs de la Santé publique des États-Unis ont toujours soutenu que de faibles doses de fluorure sont sécuritaires pour tous et bonnes pour les dents des enfants.
À la lumière des centaines de documents autrefois classés secret de la Seconde Guerre mondiale et qui ont été obtenus par Griffiths et Bryson, ce verdict sur la sécurité doit maintenant être réexaminé --incluant les dossiers déclassifiés du Projet Manhattan, le groupe militaire états-unien qui a construit la bombe atomique.
Selon ces documents, le fluorure était l'élément chimique clé indispensable à la production de la bombe. Durant la guerre froide, des quantités énormes de fluorure --des millions de tonnes-- étaient essentielles à la fabrication de l'uranium et du plutonium de qualité militaire, qualité requise à la fabrication des armes nucléaires. Les documents révèlent aussi que le fluorure, l'un des produit chimiques les plus toxiques connus, a rapidement été identifié comme le principal danger pour la santé du programme atomique américain--pour les travailleurs comme pour les communautés avoisinantes.
Parmi ces révélations:
* À l'origine, une grande partie de la preuve sur la sécurité des petites doses de fluorure chez les êtres humains a été produite par les scientifiques de la bombe A qui, en secret, avaient reçu l'ordre de fournir des "preuves utiles lors des poursuites légales" contre les contracteurs de la défense, en cas de dommages causés par le fluorure chez les citoyens. Les documents révèlent que les premières poursuites contre le programme atomique ne concernaient pas la radiation, mais plutôt les dommages causés par le fluorure.
* Des études humaines étaient requises. Les chercheurs de la bombe ont joué un rôle de premier plan dans la conception et la mise en oeuvre de l'étude américaine la plus complète sur les effets de la fluoration de l'eau sur la santé --menée à Newburgh, New York de 1945 à 1956. C'est à cette époque que, lors d'une opération secrète ayant pour code "Programme F," on avait rassemblé et analysé des échantillons de sang et de tissus prélevés chez les citoyens de Newburgh, avec la coopération du personnel du ministère de la santé.
* La version originelle secrète --obtenue par ces journalistes-- d'une étude de 1948 publiée par les scientifiques du Programme F dans le périodique de l'Association dentaire américaine (Journal of the American Dental Association) montre que les données probantes des effets nocifs du fluorure sur la santé ont été censurées par la Commission atomique des États-Unis (AEC) --considérée comme la plus puissante des agences durant la guerre froide-- pour des raisons de sécurité nationale.
* Dans le cadre du programme de la bombe et de la guerre froide, les études sur la sécurité du fluorure furent menées à l'Université de Rochester, où l'on mena l'une des expériences les plus notoires sur l'irradiation des êtres humains, dans laquelle on injecta à des patients hospitalisés des doses toxiques de plutonium radioactif. Les études sur le fluorure furent menées avec le même souci étique, où la sécurité nationale était le critère suprême.
* En raison du débat sur la fluoration qui fait rage depuis les années 1950, le conflit d'intérêt du gouvernement des États-Unis --et son désir de prouver que le fluorure est "sécuritaire"-- n'a pas été clairement révélé au public, ni aux chercheurs civils, professionnels de la santé et journalistes.
Les documents déclassifiés concordent avec un nombre grandissant de données scientifiques (et des questions non répondues) relatifs aux effets du fluorure sur la santé et l'environnement.
Depuis la Seconde Guerre mondiale, l'exposition au fluorure a explosé, non seulement à cause des dentifrices et de l'eau fluorée, mais aussi en raison de la pollution générée par diverses industries importantes, de l'aluminium jusqu'aux pesticides. Bref, le fluorure est devenu un produit chimique prédominant.(...) Un mémo du Projet Manhattan daté du 29 avril 1944 rapporte que: "Des données probantes cliniques suggèrent que l'hexafluorure d'uranium pourrait avoir un effet marqué sur le système nerveux central.... Il est très probable que le facteur causal soit le composé F [code pour fluorure] plutôt que le composé T [code pour uranium]."
Le mémo --étampé "secret"-- était destiné au directeur du département médical du Projet Manhattan, le Colonel Stafford Warren. (...)
Ce même jour, le Colonel Warren approuve le programme de recherche sur le SNC. C'était en 1944, en plein milieu de la deuxième Guerre Mondiale et de la course aux armements pour construire la première bombe atomique. Pour que la recherche sur les effets du fluorure sur le SNC soit approuvée à un moment si capital, il a fallu que les données accompagnant la demande de recherche soient très convaincantes.
(...) aucun document du Projet Manhattan portant sur les résultats des effets du fluorure sur le système nerveux central n'a pu être trouvé dans les archives.
Après avoir lu les mémos, le Dr Mullenix a déclaré ''être renversée". Elle ajoute: "Comment se fait-il que le NIH affirme que le fluorure n'a aucun effet sur le système nerveux central, alors que ces documents existent depuis tant d'années?" Selon elle, il est raisonnable de croire que le Projet Manhattan a réalisé des recherches sur les effets du fluorure sur le SNC --"Je ne crois pas que dans le cadre du programme atomique on ait pu ignorer le danger que représente le fluorure pour les travailleurs"--, mais que les résultats ont été dissimulés en raison des problèmes juridiques et de relations publiques engendrés pour le gouvernement. (...)Pour le Dr Mullenix, ce "trou noir" dans la recherche sur les effets du fluorure sur le SNC, qui perdure depuis le Projet Manhattan, est inacceptable. "De nos jours, l'exposition au fluorure a atteint un tel niveau, qu'on ne peut pas juste l'ignorer. Et on ne sais même pas quels sont les effets exacts", ajoute-elle.
Le fluorure et la sécurité nationale
La piste documentée débute en 1944, au sommet de la Seconde Guerre Mondiale, lorsqu'un incident de pollution sévère s'est produit sous le vent de l'usine chimique de E.I. DuPont de Nemours à Deepwater, au New Jersey. L'usine produisait alors des millions de livres de fluorure pour le Projet Manhattan, dans le cadre du projet américain destiné à produire la première bombe atomique.
Les fermes situées en aval, dans les comtés de Gloucester et de Salem, avaient la réputation de produire des denrées de grande qualité -- leurs pêches allaient directement vers les cuisines de l'hôtel Waldorf Astoria de New York et leurs tomates étaient achetées par les soupes Campbell.
Durant l'été 1943, les fermiers commencèrent à noter que les récoltes dépérissaient et que "quelque chose brûle les cultures de pêche dans la région".
Un jour, les volailles sont mortes après un orage qui avait duré toute la nuit, rapporte-t-on. Les travailleurs agricoles qui mangeaient les produit récoltés vomissaient pendant toute la nuit et jusqu'au lendemain. "Je me rappelle que nos chevaux avaient l'air malades et qu'ils étaient trop rigides pour travailler", avait expliqué Mildred Giordano aux journalistes, qui était adolescent à l'époque. Certains bovins étaient si infirmes qu'ils ne parvenaient pas à se tenir debout et se nourrissaient en rampant sur le ventre.(...)
Les fermiers n'étaient pas au courant, mais l'attention du Projet Manhattan et du gouvernement s'était alors focalisée sur l'incident New Jersey, selon les documents autrefois secrets obtenus par ces journalistes. (...)Les fermiers du New Jersey ont attendu la fin de la guerre et ont ensuite poursuivi DuPont et le Projet Manhattan pour dommages causé par le fluorure -- on dit que c'était la première pousuite contre le programme nucléaire des États-Unis.
En apparence triviales, les poursuites ont ébranlé le gouvernement, révèlent les documents secrets. Sous la direction du major-général en chef Leslie R.Groves, le Projet Manhattan organisa des réunions secrètes à Washington. Étaient tenus d'y assister des scientifiques et des officiels du Ministère de la guerre, du Projet Manhattan, de la FDA, et des ministères de l'agriculture et de la justice, du Service de guerre chimique de l'armée, du programme d'armement d'Edgewood Arsenal, du Bureau des normes, ainsi que les avocats de DuPont. Les mémos déclassifiés des rencontres révèlent une mobilisation secrète et concertée du gouvernement pour défaire les fermiers du New Jersey:
Ces agences "effectuent des investigations scientifiques pour obtenir la preuve destinée à protéger les intérêts du gouvernement dans le cadre de la poursuite intentée par les propiétaires de cultures de pêches au ... New Jersey", écrit le lieutenant-colonel Cooper B. Rhodes du Projet Manhattan dans un mémo partagé avec le général Groves.(...)"Le Ministère de la justice coopère actuellement à la défense contre ces poursuites", écrit le général Groves dans un mémo daté du 28 fév. 1946 et envoyé au président du comité spécial du sénat des États-Unis sur l'énergie atomique.Pourquoi donc déclencher une telle alerte de sécurité nationale, juste à cause de quelques poursuites initiées par des fermiers du New Jersey? En 1946, les États-Unis avaient commencé la production à grande échelle des bombes atomiques. Aucune autre nation n'avait encore testé d'armes nucléaires et la bombe A était perçue comme cruciale pour la gouvernance d'après-guerre. Dans ce contexte, les poursuites liées au fluorure constituaient un sérieux obstacle à cette stratégie.
"Le spectre d'une suite ininterrompue de poursuites hantait les militaires", écrit Lansing Lamont dans son livre tant acclamé sur l'essai de la première bombe atomique et portant pour titre le "Jour de la Trinité".
Dans la cause du fluorure, "Si les fermiers avaient gagné, cela aurait ouvert la porte à d'autres poursuites, qui auraient pu empêcher le programme de la bombe d'utiliser le fluorure", explique Jacqueline Kittrell, une avocate du Tennessee travaillant en loi publique et spécialisée dans les causes nucléaires, qui a examiné les documents déclassifiés sur le fluorure. (Kittrell a représenté les plaignants lors des causes impliquant les expériences sur l'irradiation humaine.) Elle ajoute, "Les rapports de dommages infligés aux êtres humains sont particulièrement menaçants, à cause des compensations monétaires éventuellement énormes -- sans mentionner les problèmes de relations publiques."
En fait, selon un mémo secret de 1946 du Projet Manhattan, DuPont était particulièrement préoccupé par "les réactions psychologique possibles" suite à l'incident de pollution du New Jersey. Craignant une menace d'embargo de la Food and Drug Administration (FDA) sur les produits agricoles en raison d'une "teneur en fluorure trop élevée", DuPont envoya ses avocats aux bureaux de la FDA à Washington, où une réunion agitée eut lieu. Selon un mémo envoyé le jour suivant au General Groves, les avocats de DuPont plaidèrent "que devant les poursuites...toute action de la FDA... aurait de sérieux impacts sur la compagnie DuPont en créant des problèmes de relations publiques." Après la rencontre, le capitaine John Davies du Projet Manhattan approcha le directeur de la division des aliments de la FDA et "expliqua au Dr. White l'intérêt substantiel du gouvernement pour ces réclamations qui pourraient surgir suite aux actions entreprises par la Food and Drug Administration."
Il n'y eut pas d'embargo. À la place, de nouveaux tests sur le fluorure seraient menés au New Jersey -- non pas par le Ministère de l'agriculture -- mais par le Service de guerre chimique de l'armée des États-Unis, parce que le "travail accompli par le Service de guerre chimique porterait la plus grande part de la preuve si... les poursuites étaient déclenchées par les plaignants." Le mémo était signé par le général Groves.
En attendant, le problème de relations publiques restait non résolu -- les citoyens de la régions étaient paniqués face au fluorure.(...)Les poursuites des fermiers du New Jersey furent finalement bloquées par le refus du gouvernement de révéler les renseignements clé qui aurait pu régler ces différends --soit la quantité de fluorure rejetée dans l'atmosphère par DuPont pendant la guerre. "La révélation de cette information... causerait un tort à la sécurité militaire des États-Unis", écrit C.A Taney Jr., major du Projet Manhattan. Selon les descendants des fermiers de la région, les fermiers furent pacifiés par des règlements symboliques.
"Tout ce que nous savons, c'est que DuPont avait rejeté des produits chimiques qui avaient brûlé les cultures de pêches de la région" se souvient Angelo Giordano, dont le père James était l'un des plaignants. "Les arbres avaient été décimés et les pêches perdues." Les chevaux et les vaches marchaient avec peine, se souvient sa soeur Mildred. "Se peut-il que tout cela ait été causé par le fluorure ?" demanda-t-elle. (Selon des vétérinaires toxicologistes, les symptômes qu'elle a révélé à l'auteur sont des signes inéquivoques d'intoxication au fluorure)
La famille Giordano avait également été frappée par des problèmes osseux et des articulations, ajoute Mildred. Concernant le règlement octroyé à la famille Giordano , "mon père m'a dit avoir reçu environ $200", raconta Angelo à ces journalistes.
Lorsque les fermiers tentèrent d'obtenir plus d'informations, on leur fit de l'obstruction et leurs plaintes ont depuis longtemps été oubliées. Sans le savoir, ils ont pourtant laissé une trace indélébile dans l'histoire -- leur demande d'indemnisation pour préjudice réverbéra jusque dans les allées du pouvoir à Washington. Dans le cadre du programme de la bombe, elle déclencha un programme de recherche secrète intensive sur les effets du fluorure sur la santé. Un mémo secret du Projet Manhattan de 1945, écrit par le Lt. Col. Rhodes pour le Général Groves énonce: "Suite à des plaintes à l'effet que des animaux et des êtres humains ont été blessés par des émanations de fluorure d'hydrogène [au New Jersey], et bien qu'il n'y ait aucune plainte en cours impliquant ces réclamations, l'Université de Rochester effectue des expériences pour déterminer les effets toxiques du fluorure."
Une grande partie de la preuve relative à la sécurité des faibles doses de fluorure est fondée sur le travail mené à l'Université du Rochester après la guerre, en prévision des poursuites contre le programme de la bombe, en raison du tort causé aux êtres humains.Le fluorure et la guerre froide(...)Le prestigieux Upstate New York College, en particulier, avait accueuilli une division clé du Projet Manhattan durant la guerre, étudiant les effets sur la santé des "matériaux spéciaux" tels que l'uranium, le plutonium, le béryllium et le fluorure, utilisés pour la fabrication de la bombe atomique. Le travail continua après la guerre, avec les millions de dollars émanant du Projet Manhattan et de l'organisation qui lui succéda, la commission de l'énergie atomique (Energy Commission, AEC). (En fait, la bombe a laissé une marque indélébile sur toute la science américaine de la fin des années 1940 et 50. À cette époque, jusqu'à 90% des fonds fédéraux destinés à la recherche universitaire provenaient du ministère de la défense ou de l'AEC, selon le livre de Noam Chomsky de 1996 intitulé "The Cold War and the University.")
L'école médicale de Université de Rochester fourmillait de scientifiques seniors du programme de la bombe. Parmi le corps enseignant, on retrouvait Stafford Warren, le principal officier médical du Projet Manhattan, et Harold Hodge, directeur de la recherche sur le fluorure pour le programme de la bombe.
Mais ce mariage du secret militaire et de la science médicale a engendré des enfants difformes. Les études classées secrètes de l'Université de Rochester, dont le nom de code était ''Program F'', furent menées au sein du Projet d'énergie atomique (Atomic Energy Project -AEP), dans une installation top-secret financées par l'AEC et située à l'hôpital Strong Memorial. C'est là qu'une expérience d'irradiation humaine notoire de la Guerre froide eut lieu, où des patients innocents et naïfs furent injectés avec des doses toxiques de plutonium radio-actif. Les révélations de cette expérience furent étayées dans récit récompensé par le Prix Pulitzer et écrit par Eileen Welsome, récit qui a mené en 1995 à une enquête présidentielle aux États-Unis et à une compensation financière de plusieurs millions pour les victimes.
Le Programme F n'avait rien à voir avec la santé dentaire des enfants. Il est né directement des poursuites contre le programme de la bombe et son objectif était de fournir des munitions au gouvernement et à ses contractants nucléaires pour contrer les poursuites légales causées par les torts commis aux êtres humains. Le directeur du Programme F était nul autre que Harold C. Hodge, qui avait dirigé l'enquête sur le tort causé aux êtres humains par la pollution créée par le Projet Manhattan.(...) le Programme F avait pour seul objectif de trouver des preuves utiles dans le cadre de cette poursuite. La recherche effectuée était menée par la partie défenderesse.
La possibilité d'un conflit d'intérêt était évidente. Si le Programme F découvrait que les doses minimales de fluorure sont dangereuses, cela ouvrait la porte à des poursuite contre le programme de la bombe et ses contractants, tout en créant un tollé dans la population.
Selon l'avocat Kittrell: "Avec d'autres documents, cela nous indique que la recherche sur le fluorure à l'Université de Rochester a été menée en anticipation des poursuites contre le programme de la bombe pour le tort causé aux êtres humains. De nos jours, les études effectuées par le défendeur dans le cadre d'un différend ne peuvent être considérées acceptables au niveau scientifique" ajoute Kittrell, "à cause du biais inhérent visant à prouver que le produit chimique ne comporte aucun danger."
Malheureusement, une grande partie de la preuve sur l'innocuité du fluorure a pour fondement le travail effectué par les scientifiques du Programme F à l'Université de Rochester. Selon William H. Bowen, MD, le représentant de l'École dentaire affiliée, après la guerre, cette université est devenue un centre académique de pointe dans l'étude de l'innocuité et de l'efficacité du fluorure dans la réduction de la carie dentaire. Harold C. Hodge était le personnage clé de la recherche, ajoute Bowen – il est également devenu l'un des principaux promoteurs de la fluoration de l'eau au pays. Le Programme F ne s'intéressait à la fluoration que pour "contrer la peur du fluorure chez les résidents locaux", comme l'a écrit Hodge. Le programme de la bombe exigeait des études humaines sur le fluorure, exactement comme on avait auparavant exigé des études humaines sur le plutonium. L'injection de fluorure dans l'eau potable à grande échelle leur donnait justement cette opportunité.
Le programme de la bombe A et la fluoration de l'eau
(...)La planification débuta en 1943, avec la mise sur pied d'un comité spécial du département de santé de l'État de New York, dont le but était d'étudier les avantages de l'ajout de fluorure dans l'eau potable de Newburgh. Le président du comité était le Dr. Hodge, alors directeur des études toxicologiques sur le fluorure pour le Projet Manhattan.(...)Aujourd'hui, la nouvelle selon laquelle les scientifiques du programme de la bombe atomique ont secrètement façonné et guidé l'expérience de fluoration de Newburgh, et qu'ils ont étudié les échantillons de sang et de tissu des citoyens, est reçue avec incrédulité.(...)Contacté par les journalistes, le directeur de l'expérience de Newburgh, David B. Ast, affime ne pas être au courant de l'implication des scientifiques du Projet Manhattan. "Avoir su, j'aurais certainement fait enquête pour savoir pourquoi et pour en comprendre les liens", dit-il. Et s'il avait su que des échantillons de sang et de placenta de Newburgh ont été envoyés aux scientifiques du programme de la bombe à l'Université de Rochester? "Je n'étais pas au courant", a-t-il répondu. Qu'en est-il de sa participation à la conférence secrète sur le fluorure en temps de guerre, organisée par le Projet Manhattan en janvier 1944, ou de sa visite au New Jersey avec le Dr. Hodge pour enquêter sur le tort causé aux habitants dans la cause DuPont, tel que documenté dans les mémos secrets? Il ne se souvient pas de ces évènements, a-t-il répondu aux journalistes.
Bob Loeb, porte-parole du centre médical de l'Université de Rochester, a confirmé que des échantillons de sang et de tissus de Newburgh ont été testés à l'Université par le Dr. Hodge. Questionné sur l'éthique d'une étude secrète impliquant des citoyens américains en vue d'obtenir des l'informations utiles en cas de poursuite contre le programme de la bombe atomique, il répond: "Nous ne pouvons répondre à cette question." Il nous réfère ensuite au Ministère de l'énergie des États-Unis (DOE), qui a succédé à la Commission de l'énergie atomique.
Jayne Brady, porte parole du DOE à Washington, a confirmé qu'un examen des archives du DOE révèle qu'une "raison importante" de ces expériences d'après guerre sur le fluorure à l'Université de Rochester était "le litige imminent entre la compagnie DuPont et les résidents du New Jersey". Cependant, "le DOE n'a trouvé aucun document indiquant que la recherche sur le fluorure visait à protéger le Projet Manhattan ou ses contractants."
Concernant l'implication du Projet Manhattan à Newburgh: "Aucune information n'indique que le DOE ou les agences antérieures – en particulier le Projet Manhattan—ont autorisé des expériences de fluoration sur les enfants durant les années 1940."
Lorsque l'on explique que les journalistes ont entre leurs mains plusieurs documents liant directement l'AEP, l'agence qui a succédé au Projet Manhattan à l'University de Rochester, à l'expérience de Newburgh, la représentante du DOE concède qu'elle a limité sa recherche à "l'ensemble des documents disponibles". Deux jours plus tard, la représentante Jayne Brady faxe un message pour clarifier les choses: "Ma recherche ne concerne que les documents rassemblées lors du projet d'expérimentation sur l'irradiation humaine – le fluorure ne faisait pas partie de nos efforts de recherche."
"Mais le plus important", poursuit le message, c'est que les documents pertinents pourraient être dans une collection secrète aux laboratoires nationaux de Oak Ridge du DOE, dénommée Records Holding Task Group. "Cette collection est entièrement composée de document classifiés, prélevés antérieurement à partir de divers dossiers, en tenant compte de l'imputabilité relative aux documents classifiés" et "c'est une source abondante de documents portant sur le projet d'expérimentation sur l'irradiation humaine".
La question cruciale qui émerge de cette enquête est: les effets néfastes sur la santé découverts à Newburgh et dans les autres programmes de la bombe ont-ils été occultés? Toutes les études financées par l'AEC doivent être déclassifiées avant de pouvoir être publiées dans les périodiques médicaux et dentaires civils. Où sont donc les versions originales classifiées?
La transcription de l'une des principales conférences secrètes de la Seconde Guerre Mondiale sur le métabolisme du fluorure est manquante aux archives nationales des États-Unis. Parmi les participants, se trouvaient des personnalités importantes. Après la guerre, ces personnalités allaient se charger de vanter l’innocuité du fluorure et de faire la promotion de la fluoration de l’eau: Harold Hodge du Projet Manhattan, David B. Ast du Projet Newburgh et H.Trendley Dean, dentiste des services de santé publique des États-Unis, connu comme le "père de la fluoration." "Si elle est manquante, c’est probablement parce qu’elle est encore classée secret défense", explique le libraire des Archives nationales aux journalistes.Un rapport classifié du Projet Manhattan datant de 1944 portant sur la fluoration de l’eau est disparu des fichiers de l’Université de Rochester (affiliée au Projet de l’énergie atomique) et des Archives nationales du Nuclear Repository à l’Université de Tennessee à Knoxville. Les quatre documents numérotés suivants sont également manquants, alors que le reste de la "série MP-1500" est présente. "Soit ces documents sont encore classifiés, soit ils se sont 'fait disparaître' par le gouvernement", explique Clifford Honicker, directeur exécutif du Projet d’étude en santé environnementale des États-Unis de Knoxville au Tennessee, qui a fourni des données cruciales pour que le projet d’expérimentation sur l'irradiation humaine soit révélé au grand jour et fasse l'objet de poursuites.
D’un cahier de notes de 1947 du projet de la bombe à Rochester, dont le titre est "Litige avec DuPont", sept pages ont été arrachées. "Très curieux", note Chris Hoolihan, l’archiviste en chef de l’école médicale.(...)
[NDT: Notez que la compagnie DuPont est une propriété des Bronfman, tout comme la compagnie Colgate-Palmolive, qui offre une variété de produits à base de fluor. ]
Le fluor et la bombe atomique
Depuis mars 1943, des savants sous la direction de Robert Oppenheimer (ci-contre) se livre, à Los Alamos (Nouveau-Mexique), à l’étude de l’architecture de la bombe elle-même. Il s’agissait en fait d’un immense village construit de toutes pièces par l’armée américaine au milieu du désert. Là travaillèrent des centaines de physiciens dont plus de 20 prix Nobel ou futurs prix Nobel, ainsi que quelque 2000 techniciens et chercheurs (dont 600 militaires). Ils œuvrèrent dans le plus grand secret (les enfants nés sur place n’ont d’ailleurs pas de lieu de naissance sur leur carte d’identité !), toujours dans l’urgence et le stress (ce qui devait, aux yeux de l’armée, les inciter à la production). Les relations ne furent pas toujours roses entre officiers et savants. A noter que le général Groves pilotait le Projet depuis ses bureaux de New-York ; et que les pilotes chargés de lancer les bombes atomiques étaient entraînés à la base d’entraînement de Wendover, Utah.Même après la capitulation allemande en mai 1945, le Projet ne pouvait pas s'arrêter là, on avait bien trop investi. Les scientifiques, encouragés par l’armée, continuèrent leurs recherches : le projet Manhattan arriva à son terme en juillet 1945.(...)
DuPont était le pionnier de la réfrigération et se spécialisait dans l’utilisation du fluor (gaz) dans cette industrie croissante. Le secret de la séparation de l’uranium est dans sa transformation à l’état gazeux, qui produit le hexafluorure d’uranium (un atome d’uranium et 6 atomes de fluor). C’est le seul composé d’uranium à l’état de gaz à température ambiante. UF6 est aussi nommé «fréon radioactif». Le UF6 d’U-235 est légèrement plus léger que le UF6 d’U-238, à cause de ses 3 neutrons.
Fabrication de l'hexafluorure : par combustion du tétrafluorure dans du fluor.
Le fluor, difficile et dangereux à stocker, est produit sur place, par électrolyse de HF (ou plutôt de KF,2HF).(...)
La capacité de défluoration de l'usine de Tricastin est de 14 000 t/an de d' U contenu dans UF6 qui donne 7 000 t/an d'acide fluorhydrique à 70 %. Cette production de HF fait de Areva l'un des principaux producteurs européens d'acide fluorhydrique. (...)
La première poursuite contre le méga-projet de la Bombe-A ne fut pas concernant la radiation, mais pour un problème de pollution par le fluor.
DuPont produisait d’énormes quantités de fluor requis dans la fabrication de UF6. En 1944, il eut un accident chez DuPont (Deepwater, New Jersey) et un nuage meurtrier de fluorure d’hydrogène s’éleva de l’usine (certainement qu’il y eu plus qu’un accident, mais non reporté) : des cultures périrent, des gens furent malades dans les comtés de Gloucester et Salem. DuPont y fabricait plusieurs millions de tonne de fluor. C’était une région particulièrement reconnue pour sa grande qualité de légumes et fruits produits. La poursuite contre DuPont et le Manhattan Project ne put conclure, car le gouvernement stipulait que des données doivent demeurer secrètes pour la « sécurité nationale » (la quantité de fluor libéré pouvait révéler la quantité d’uranium produit, donc le nombre potentiel de bombes).
Lorsque les fermiers poursuivirent en justive DuPont et le Manhattan Project, le gouvernement fut secoué. Car le gouvernement américain, dès 1946, lançait la production en série de bombes atomiques, armes sur lequel l'Oncle Sam misait sa suprématie. L'interminable procès nuierait au projet, il fallait donc étouffer l'affaire au plus vite, avant que l'opinion publique soit concernée. Toute résistance à la production et au rejet du fluor dans la nature, perturberait l'investissement de milliards de dollars.(...)
PROGRAM «F»La US Atomic Energy Commission avait le pouvoir absolu sur le projet Manhattan et le programme F, c'était l'agence la plus puissante durant la Guerre froide. À l'intérieur du Program F, on n'hésita même pas une seconde à utiliser des cobayes humains, patients de l'hôpital Strong Memorial recevaient des injections de produits radioactifs, étude conduites par l'université de Rochester. Eileen Welsome révéla ces expériences atroce dans un live (Prix Pulitzer), ce qui força le gouvernement en 1995 à un enquête et au dédommagement de plusieurs millions de dollars aux victimes (le peu encore vivantes).
À l'intérieur du Manhattan Projet, la pollution au fluor prit une place importante: la végétation, le bétail, les gens furent intoxiqués aux USA à divers niveaux. En on créa ainsi le «Program F» (F, car on ne devait pas le nommer). Il fallait faire quelque chose, on ne pouvait pas revenir en arrière. Le Projet engageait 80% des scientifiques du pays, il fut alors facile de faire déterminer par plusieurs d'entre eux, que le fluor était bénéfique pour la santé du bon peuple. Le Program F devait travailler secrètement pour déterminer le niveau de toxicité du fluor et surtout trouver des moyens de ce débarrasser de ce polluant, un des plus toxiques de l'histoire industrielle américaine.
La majorité des preuves de la sécurité du fluor demeurent dans les travaux réalisés par le Program F par les scientistes de l'université de Rochester. Mais tous les documents sont la propriété de la Commission de l'Énergie Atomique US.Et c'est à l'intérieur de ce programme que naquit l'idée que le fluor prévient la carie dentaire. On pensa en premier à inclure le fluor dans l'eau de consommation, car il est très soluble, sans goût et sans odeur.
Il n'existe que des témoignages douteux et aucun document sérieux incriminant les nazis pour la fluoration des camps. Rien n'indique que des fluorures ont été ajoutés à l'eau des camps! (Mais les études les plus sérieuses indiquent que le fluorure réduit bel et bien le QI et augmente l'apathie, les deux étant liés à la thyroïde, qui est atteinte par les fluorures. La pinéale aussi est très affectée et elle sert à régler plein de fonctions dans le corps humain.)
Selon Paul Connett, responsable du réseau étatsunien Fluoride Action Network, cette affirmation n'est pas documentée, et serait fondée sur rien de plus que des rumeurs...
Les nazis n'ont jamais fluoré l'eau, c'est un mensonge des messieurs Bronner (neveu juif d'Einstein!) et Perkins. C'est l'anglo-américanisme qui ont inventé cette pratique. La propagande sur le fluor a été conçue par Ed Bernays (neveu juif de Freud!). C'est le même centre de recherche militaire de la bombe A (Manhattan Project, du juif Oppenheimer) - qui avait besoin de fluorure d'uranium - qui a produit les premières études "démontrant" les bienfaits de la fluoration!
Dans le livre du Dr Bernard Montain "Fluor: une erreur majeure. Comment faire autrement?", on peut lire à la page 29-30:
Autre témoignage édifiant, celui du docteur Eh Bronner, le neveu d'Albert Einstein, chimiste allemand emprisonné durant la Seconde Guerre mondiale. Voici ce qu'il déclare sur les effets des dérivés du fluor:
"(...)Comment peut-on appeler ce plan une 'prévention sanitaire'? Qu'est-ce donc qui se cache derrière cela? Plus étonnant dès lors qu'Hitler et Staline aient entièrement cru en cette technique et convenu de son application pratique de 1939 à 1941!, il suffit de citer les dernières volontés de Lénine et de l'ouvrage Mein Kampf de Hitler: 'nous démoraliserons l'Amérique en la divisant et la détruisant de l'intérieur'." Quel sérieux... (Mort de rire!)
Et l'homme qui a été engagé pour monter la propagande sur la fluoration... C'était pas un stalinien, ni un nazi... C'était le juif américain Edward Bernays, le neveu de Freud! Il est né à Vienne... mais cet américanisé à l'os ne peut être considéré que comme un traître à la nation allemande! (D'ailleurs Bernays a aussi été engagé pour propulser rien de moins que le mythique Holocauste avec un grand H!) Spécialiste de l'inconscient, qui connaît parfaitement les rouages de la culpabilisation, on n'aurait pu trouver meilleur manipulateur des masses parmi les petits goyim.
C'est de l'inversion accusatoire que d'accuser les grands ennemis de l'Anglo-amérique financière que furent Hitler et Staline d'être responsable du plan de fluoration qui vient en réalité du Projet Manhattan anglo-américain en lien avec l'ancien Commonwealth britannique. Le projet Manhattan regroupait d'importants scientifiques et des personnalités politiques juives et/ou communistes (Oppenheimer), sionistes (Baruch), mondialistes, des espions internationaux, des grandes industries (telles que Du Pont, qui fut racheté par Bronfman en 1960), des centres de recherche militaire protégés par le "secret d'État", etc. Et c'était pas "les nazis", contrairement à ce que plusieurs affirment! le projet Manhattan était sous la direction du juif Robert Oppenheimer, et que ce projet a été adopté grâce au travail de lobbyisme du juif Bernard Baruch. Gardez bien en tête que le neveu de Freud, Edward Bernays (les deux étant juifs), a été engagé pour faire la promotion de la fluoration aux États-Unis, qui fut le premier pays à promouvoir la fluoration.
Et ne parlons même pas des calomnies du Dr Charles Perkins: lui n'avait pas besoin d'être juif pour mettre sur le dos des nazis l'invention de -- et les premières recherches sur -- la fluoration. Je vous épargne ses délires sur IG Farben qui selon lui (et selon l'auteur Bernard Montain) a produit le supposé gaz des chambres à gaz -- chambres à gaz qui n'ont, par ailleurs, jamais existé... Mais c'est juste un détail! Au diable la réalité des faits!
En examinant les origines de la fluoration, on découvre un lien entre la création de la bombe A (Projet Manhattan) et les premières recherches sur les soi-disant bienfaits de la fluoration. Le "scoop" est le suivant: c'est le même centre de recherche militaire de la bombe A (qui avait besoin de fluorure d'uranium) qui a aussi produit les premières études "démontrant" les supposés bienfaits de la fluoration! (C'est un putain de gros conflit d'intérêt!) Mais en plus des recherches secrètes ont été menées sur des cobayes humains non-informés, qui ont résulté en la mort de deux-ci. On leur avait injecté du fluorure d'uranium pour observer ses effets sur la santé. On voulait observer de près comment le fluorure détruisait la santé, car c'est ce qui se produisait dans l'environnement, la faune et la population avoisinant les installations qui déversaient dans la nature des déchets de fluorure d'uranium, nécessaire pour la création de la bombe. Des poursuites judiciaires majeures devaient être bloquées, c'est ainsi que les autorités en vinrent à la conclusion qu'il fallait légaliser la pollution au fluorure en créant un programme de fluoration de l'eau. C'étaient les efforts de guerre (vaincre Hitler et les vilains nazis) qui rendaient cela "nécessaire" et urgent, question de sécurité nationale, hautement prioritaire.
Tout indique que le secret ultime derrière la fluoration est du niveau de la "sécurité nationale"! C'est pour ça qu'ils veulent tellement pas qu'on remette en question la "science" qui supporte cette pratique! Les recherches qui ont été faites dans le cadre du projet Manhattan (par le même centre de recherche) qui devaient évaluer les effets du fluor sur le cerveau, ce sont des documents "classés secret défense"! Les services secrets (CIA) cachent ça selon Pierre-Jean Morin, et c'est pourquoi je pense sérieusement qu'ils sont impliqués encore de nos jours dans cette dissimulation!
On dirait bien que les services secrets anglo-canado-américains s'appliquent à brouiller les pistes et à blâmer les vilains nazis pour les crimes qu'ils font eux-mêmes!
Eustace Mullins:
THE JEWISH HELL-BOMB
The atomic bomb was developed at the Los Alamos Laboratories in New Mexico. The top secret project was called the Manhattan Project, because its secret director, Bernard Baruch, lived in Manhattan, as did many of the other principals. Baruch had chosen Maj. Gen. Leslie R. Groves to head the operation. He had previously built the Pentagon, and had a good reputation among the Washington politicians, who usually came when Baruch beckoned.
The scientific director at Los Alamos was J. Robert Oppenheimer, scion of a prosperous family of clothing merchants. In Oppenheimer; the Years Of Risk, by James Kunetka, Prentice Hall, NY, 1982, Kunetka writes, p. 106, "Baruch was especially interested in Oppenheimer for the position of senior scientific adviser." The project cost an estimated two billion dollars. No other nation in the world could have afforded to develop such a bomb. The first successful test of the atomic bomb occurred at the Trinity site, two hundred miles south of Los Alamos at 5:29:45 a.m. on July 16, 1945. Oppenheimer was beside himself at the spectacle. He shrieked, "I am become Death, the Destroyer of worlds." Indeed, this seemed to be the ultimate goal of the Manhattan Project, to destroy the world. There had been considerable fear among the scientists that the test explosion might indeed set off a chain reaction, which would destroy the entire world. Oppenheimer's exultation came from his realization that now his people had attained the ultimate power, through which they could implement their five-thousand-year desire to rule the entire world.
texemarrs.com:
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That kingdom, they are confident, will be a Jewish Utopia overseen by a Jewish Messiah, a divine new King of Israel. In such a Kingdom—a Big Brother police state and New World Order—Gentiles everywhere will serve their masters, Talmudic Jews. Either that, or they will be beheaded and terminated.
In a new audiotape exposé, Pyramid Mysteries of the Atomic Bomb (available in Audiotape or CD), I reveal astonishing, newly gathered information linking the Egyptian devil god, Set, lord of the underworld, with the plot by high-ranking Illuminati Jews to invent, manufacture, and employ nuclear weapons against the masses of people of this planet.
Pyramid Symbolizes Devil God
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You will discover many other amazing things by listening to my audiotape exposé. For example, the role played by Wall Street financier Bernard Baruch, head of "Mega," the Jewish high council in Manhattan, New York, in causing President Franklin D. Roosevelt to approve the Manhattan Project, the scientific effort to invent the atomic bomb. Albert Einstein also played a key role in this cabalistic endeavor, as did J. Robert Oppenheimer, the Jewish scientist who led the research team in New Mexico that successfully produced the first nuclear bombs.
It was Oppenheimer who, upon viewing from a distance the gigantic mushroom cloud and fiery chaos of that initial explosion, declared, "I am become the destroyer of worlds." That was a quote from the Hindu scriptures, the Bhagavad Gita.
Jewish Scientist Oppenheimer a Communist Spy
Later, it came out that Oppenheimer had all along been a Communist spy who funneled nuclear bomb plans to Stalin in the Soviet Union. Subsequently, other Jewish scientists working under American sponsorship compounded the treachery by filching nuclear secrets and clandestinely turning them over to the fledgling theocratic nation of Israel.
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Jews Desire a Nuclear Holocaust
Today, because of this betrayal by America's Jews, Zionist Israel has a nuclear arsenal of over 400 bombs. The madmen who rule Israel will not hesitate to use them. In the book, The Samson Option, it is revealed that Zionist Israel is prepared to bring about a global "Doomsday." The Talmudic rabbis, crazed with power-lust, are convinced that the Jews will miraculously survive such a planetary nuclear winter, and afterwards, a Jewish Utopia will be built on Earth, like the mythical phoenix bird rising from the flames and ashes of destruction.In Pyramid Mysteries of the Atomic Bomb, I also—for the first time ever—disclose the heinous parts played by Satanic disciples, British agent/magician Aleister Crowley (Mr. 666) and American rocket scientist Jack Parsons, in conducting black magic rituals connected to the Manhattan Project's work on the nuclear bomb. And I unearth shocking new material which explains Israel's manic behavior regarding nuclear science.
As Michael Collins Piper, in his outstanding book, The Golem, and Michael Hoffman, in his Secret Societies and Psychological Warfare, explain, the Jews have developed an insanely psychotic but passionate attachment—a bizarre religious affection—for nuclear power. The sacred A-bomb is their worshipful master. He (or it) is wholly worthy of their adulation. With it, they shall destroy their wicked enemies—especially Moslem usurpers and Christian blasphemers—and install their Jewish King to his rightful throne on planet earth. All hail the Golem—Devil King of the Jews, Destroyer of Gentile Worlds, Lord of the Pyramid.
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Truth about fluoride doesn't include Nazi myth
The Nazis put fluoride in water to pacify Jews during World War II, a local resident told members of the Pinellas County Commission on Oct. 4, 2011, before the commission voted 4-3 vote to stop fluoridating water for about 700,000 residents.
"History shows, actually, that in Nazi Germany, one of the first things that they did was add fluoride to the water in the ghettos where the Jews stayed," Matt Leffler of Clearwater said.
Once the St. Petersburg Times published its story about the decision — similar, anonymous comments on the Web piled up:
"Do you guys know where water fluoridation started? In the death camps in WWII."
"There have been many links to cancer going back to the original tests on fluoride done by the Nazis on the Jews."
One reader declared the Nazi-fluoride connection "an absolute historical fact." Several readers linked to sources on the Web.
Certainly Nazis, who killed millions of Jews in the 1930s and 1940s, were known for chemical tests and inhumane medical experiments. So PolitiFact Florida had to know: Did that include adding fluoride to water?
We tracked down roots of these claims on the Web, reached out to Holocaust historians, contacted well-known critics of water fluoridation, and read book excerpts and magazine articles and news stories. And we can tell you: There's no teeth to this claim.
This fact-check won't explore the pros and cons of fluoride in your drinking water — though we will note the U.S. Centers for Disease Control and Prevention calls the practice one of the greatest public health achievements of the century. And also that groups of citizens, scientists among them, have been wary of the practice since the 1950s.
We'll focus instead on an Internet meme that's crept into the local public debate over drinking water — one that well-known fluoridation critics would like to see washed away.
"We have done our level best to discourage opponents of fluoridation from using this emotive argument," said Paul Connett, a chemist who directs the anti-fluoridation group Fluoride Action Network and recently co-authored a book called The Case Against Fluoride. "The historical evidence for this assertion is extremely weak. It is sad that the U.S. media has done such a bad job of educating the public on this issue that it is so easy for crazy ideas to fill the vacuum."
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So where does the story come from?
Andy Hollinger, who handles media relations at the U.S. Holocaust Memorial Museum, tried not to laugh as we explained our fact-check.
"I can almost guarantee you that is indeed an urban myth," he said. "... That sounds like Conspiracy Theory 101."
But he humored us, putting historian Patricia Heberer on the phone. Her expertise is the German medical community, including Holocaust-era experimentation.
Most Nazi medical experiments, she said, had two themes: new drugs and treatments for common battlefield ailments, from war wounds to typhus, or the more infamous effort to underpin Nazi racial ideas, such as Josef Mengele's twin studies. None of the experimentation that she knows of involved fluoride — for mind control or for healthy teeth.
Meanwhile, in the concentration camp system, as in the ghettos, it would have been surprising if fluoride delivery was a focus — in the final few days before liberation, water lines scarcely delivered water. So, water treated just for the Jews?
"I can't see it," she said.
But she had heard a similar Cold War-era theory. It wasn't about the Nazis fluoridating water. It was the Communists.
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Still, do an Internet search for "fluoride" and "Nazis," and you'll find articles such as "Nazi Connections to Fluoride in America's Drinking Water." The text appears on various sites, and includes the citations "Stephen 1995," and "Bryson 2004."
"Stephen 1995" is likely Ian E. Stephens, author of a 1987 self-published booklet, an extract of which was published in Nexus Magazine in 1995. We tracked down a copy of the article from the magazine's website, an alternative Australian publication covering "health breakthroughs, future science and technology, suppressed news, free energy, religious revisionism, conspiracy, the environment, history and ancient mysteries, the mind, UFOs, paranormal and the unexplained."
It's called "Fluoridation: Mind Control of the Masses?" And in it we meet government research worker Charles Eliot Perkins, who at the end of World War II purportedly learned from a big German chemical producer that it had developed a plan to fluoridate occupied countries.
"Repeated doses of infinitesimal amounts of fluoride will in time reduce an individual's power to resist domination by slowly poisoning and narcotising a certain area of the brain and will thus make him submissive to the will of those who wish to govern him," says a document quoted in the excerpt. "Both the Germans and the Russians added sodium fluoride to the drinking water of prisoners of war to make them stupid and docile."
"Bryson 2004" is Christopher Bryson, an investigative reporter and television producer who reported on Guatemalan human rights abuses for the BBC World Service, National Public Radio and the Atlanta Journal Constitution in the 1980s, and later wrote a book called The Fluoride Deception. It delves into murky connections between military-industrial fluoride polluters and the early push for public water fluoridation.
His book mentions Nazis or Nazism less than 10 times, and none of the references discuss water fluoridation. We contacted him.
"I never came across any documentation or credible information showing that fluoride was used in Nazi death camps," he said.
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In 2009, two scientists published a book called The Fluoride Wars: How a Modest Public Health Measure Became America's Longest Running Political Melodrama.
The hydrologists dedicate more than 30 pages to conspiracy theories and their origins. We contacted one of them.
"The World War II death camp statement is an absurd lie," said Jay Lehr, who has authored or co-authored more than 30 books, most of them self-described "boring science books for scientists."
The Fluoride Wars instead presents a lively social history of the fluoridation debate in the United States.
And it starts with the first large-scale fluoridation in history, not in Europe, but in Grand Rapids, Mich., in 1945.
Given the topic, it seems appropriate to conclude with Wikipedia, where we found mention of Nazis and fluoride — in an article listing conspiracy theories: Fluoridation is alternately part of a "Communist, Fascist or New World Order or Illuminati plot to take over the world." It was "pioneered by a German chemical company to make people submissive to those in power." It was "used in Russian prison camps and produces schizophrenia."
Our Holocaust historian knew of no such project. Two book authors who researched the topic, one a journalist, the other a hydrologist, found no credible evidence of such a connection. A leading anti-fluoridation activist repudiates the story. The most commonly cited Web source for the story was a 16-year-old extract in a fringe Australian publication. So we can confidently declare this claim Pants on Fire!