Sunday, September 30, 2012

Harper et le prix "humanitaire" du World Statesman of the Year, son nouveau prétexte pour justifier son boycott de l'ONU


Un prix qu'on ne saurait pourtant qualifier d'humanitaire puisqu'il représente les intérêts d'un petit groupe d'intérêt qui domine la politique, les médias et la finance par le biais de ses ressortissants internationaux!



 














Stephen Harper chooses the Waldorf over the UN in New York
Published on Friday September 28, 2012
Sean Kilpatrick/THE CANADIAN PRESS Prime Minister Stephen Harper is presented with the World Statesman of the Year Award by Rabbi Arthur Schneider, president and founder of the Appeal of Conscience Foundation, at the Waldorf Astoria Hotel in New York. (Sept. 27, 2012)

Canadian Premier Harper skips UN General Assembly to get Jewish award

Netanyahu heaps praise on Canada

Stephen Harper accepts his reward for being an Israeli bootlick.

Canadians critical of Harper 'World Statesman of the Year Award'

Ottawa rompt avec Téhéran : la propagande impérialiste contre l’Iran et la Syrie
 
Pourquoi Israël se réjouit tant des tensions entre le Canada et l’Iran…

Canada-Iran: Who’s demonizing who?
 
Harper furious over aboriginals visit to Iran: Terry Nelson

Canada, Israel Call for UN Investigator’s Resignation

Canada says UN official who called for Israel boycott should quit

Withdraw UN BDS report, Canada demands



VIDEO - Stephen Harper et Israël

Le PM prononce une allocution au souper d'honneur annuel de la fondation Appeal of Conscience

28 septembre 2012
New York (New York)
Le Premier ministre Stephen Harper a fait aujourd’hui le discours suivant lors du souper d’honneur annuel de la fondation Appeal of Conscience :
« Merci beaucoup. Rabbin Schneier, président Chenevert, Louis; mes collègues ministres Baird, Kent, Fantino, Ablonczy; secrétaire parlementaire Obhrai; sénatrice Wallin; ambassadeurs Doer et Rishchynski; haut commissaire Campbell; consul général Prado; les autres lauréats Vikram Pandit et Virginia Rometty; invités honorés qui partagent notre table d’honneur et distingués invités; mesdames et messieurs.
« Je veux d’abord commencer par remercier Henry Kissinger de cette généreuse présentation.
« Je dois dire, M. Kissinger, que je suis, bien sûr, conscient non seulement de votre contribution immense à votre pays et aux relations internationales, mais je suis votre admirateur depuis longtemps.
« Je dois vous dire que je fais partie de vos admirateurs depuis l’époque où je n’étais pas encore en âge de voter.
« C’est pourquoi le fait de me trouver sur cette scène avec vous et que vous me présentiez signifie vraiment beaucoup pour moi.
« Je suis, bien sûr, honoré, et veux remercier le rabbin Schneier, du fait que nous sommes tous ici ce soir.
« Je ne parle pas uniquement de cette nombreuse et impressionnante assemblée, mais plus particulièrement de la cause pour laquelle vous nous avez réunis, comme vous le faites depuis tellement d’années.
« Dans un univers rempli d’intérêts contradictoires et complexes qui entrent en concurrence les uns avec les autres, il est trop facile de faire la sourde oreille à la voix douce et subtile de notre conscience.
« Mais si nous le faisons, le monde est perdu.
« Vous avez choisi de consacrer votre vie à prendre les horreurs que vous avez vécues et à vous en servir pour nous rappeler une dimension réellement porteuse d’espoir : la liberté et la dignité humaine de chaque personne.
« C’est pourquoi vous avez toute notre admiration et notre estime!
« Mesdames et messieurs, c’est sur ces fondations de liberté et de dignité humaine que le Canada cherche, dans un monde incertain, à élaborer une politique étrangère qui repose sur des principes certains.
« Ces principes sont enracinés dans le patrimoine de notre propre pays et dans le respect qu’on y nourrit depuis longtemps pour la liberté, la démocratie, les droits de la personne et la primauté du droit.
« Mais ils vont plus loin que cela.
« En ce qui a trait aux affaires étrangères, il existe un vaste consensus parmi les Canadiens et les Canadiennes; un esprit de générosité que l’on pourrait décrire comme un simple désir de jouer franc jeu.
« Par exemple, nous, les Canadiens, sommes très conscients de notre propre souveraineté, et nous attendons de nos gouvernements qu’ils prennent des décisions pragmatiques dans l’intérêt national du Canada.
« Mais nous voulons également que ces gouvernements soient de bons citoyens du monde, qui essaient de comprendre le point de vue des autres, et qui tâchent d’agir de concert avec nos partenaires, dans l’intérêt supérieur de l’humanité.
« Bien sûr, cela ne revient pas, mes amis, à essayer de séduire tous les dictateurs à l’aide d’un vote aux Nations Unies ou à simplement accepter tous les consensus internationaux qui émergent, même lorsqu’il s’agit d’aberrations évidentes.
« Lorsque nous devons faire face au mal, nous adoptons dans nos affaires des positions fortes, fondées sur nos principes, qu’elles soient populaires ou non.
« Et c’est ce à quoi le monde s’est attendu du Canada – et a obtenu de lui – lors des deux guerres mondiales, en Corée, au cours de nombreuses opérations de maintien de la paix, lors de la première guerre du Golfe et, bien sûr, plus récemment, en Afghanistan et aussi en Libye.
« Enfin, je suis venu vous dire que les Canadiens sont fiers, immensément fiers, d’être réputés pour avoir mis sur pied à la fois une économie concurrentielle et une société compatissante, et de la combinaison sans pareille de diversité culturelle et d’harmonie qui attire chez nous des gens de tous les pays.
« En un mot, mesdames et messieurs, je me présente ici ce soir pour accepter votre prix, non en raison de mes qualités personnelles, mais au nom du pays unique et magnifique que j’ai le privilège de diriger.
« Parmi les atouts dont dispose le Canada figure son voisinage.
« Il faut dire que le Canada n’a réellement qu’un seul voisin, et c’est le meilleur voisin qu’un pays puisse souhaiter.
« Maintenant, cher rabbin, nous nous souvenons qu’il y a 200 ans, cette année, débutait la dernière guerre survenue entre nos deux pays; la guerre qui a réellement établi notre indépendance.
« Le fait que notre pays, relativement petit en comparaison au vôtre, ait pu vivre en sécurité et prospérer durant près de deux siècles témoigne de la force constante et de la bienveillance qui constituent l’essence des États Unis d’Amérique.
« Alors, merci de ce formidable partenariat et de votre amitié inébranlable.
« Et, mes amis, permettez moi de poursuivre en vous disant que …
« Nous condamnons sans équivoque les récentes émeutes antiaméricaines survenues devant vos ambassades et nous exprimons nos sincères condoléances à ceux et celles qui ont perdu des amis et des proches à la suite de l’attaque meurtrière dont votre consulat en Libye a été la cible.
« Cela, mesdames et messieurs, m’amène à faire ce que je veux faire ce soir, qui consiste à vous faire part d’une brève réflexion quant à l’état du monde dans lequel nous vivons et de l’état de nos valeurs au sein du monde dans lequel nous vivons.
« Il y a quelques instants, je parlais d’un monde incertain.
« De quelles incertitudes s’agit il, et quelles sont leurs conséquences?
« Les années que nous traversons actuellement nous apparaissent comme une époque de changements extraordinaires, comme si une main gigantesque faisait tourner la roue de l’histoire.
« Certains pays ayant toujours partagé les mêmes valeurs que nous, comme un bon nombre de nos amis européens, sont écrasés par des dettes qu’ils ne semblent pas parvenir à endiguer, par des dépenses obligatoires qu’ils ne peuvent plus se permettre et par des économies chancelantes qui montrent peu de signes de croissance.
« Pendant ce temps, nous assistons à l’émergence de nouvelles puissances dont l’adhésion à nos idéaux n’est souvent ni ferme, ni claire.
« Ce que certains ont perçu comme un printemps rempli d’espoir pour la démocratie se transforme rapidement en été de colère et de populisme.
« Les vieilles rancœurs semblent ressusciter et stimuler les groupes qui prônent la terreur, et certains États dangereux et voyous cherchent à obtenir des armes nucléaires.
« Bien entendu, ces grands changements mondiaux s’accompagnent souvent de possibilités d’envergure mondiales.
« Lorsque je le regarde, le monde est probablement plus libre et plus démocratique aujourd’hui qu’il ne l’a jamais été depuis ma naissance.
« Pourtant, paradoxalement, l’avenir du monde libre et démocratique a rarement été aussi menacé.
« Comme je l’ai déjà dit, certaines nouvelles puissances ne sont ni des amis sûrs, ni des ennemis implacables.
« Parce qu’elles sont peut-être plus compliquées, plus difficile à évaluer, je n’élaborerai pas davantage à ce sujet si ce n’est pour dire qu’il est très important, lorsque nous interagissons avec de telles puissances, de comprendre clairement et de ne jamais oublier à qui nous avons affaire.
« Certains autres pays, toutefois, constituent sans ambiguïté un danger clair et actuel, qui ne nécessite aucune évaluation approfondie.
« Parmi ceux ci, vient en premier lieu le gouvernement de l’Iran.
« Je ne parle pas seulement, mes amis, de son bilan désastreux en matière de droits de la personne, ou de l’aide active qu’il apporte au régime brutal de la Syrie, ou de son soutien indéniable aux entités terroristes, ou de sa négation constante des droits diplomatiques, ou de sa quête de l’arme nucléaire; mais c’est plutôt la combinaison de tous ces éléments avec une idéologie réellement malveillante qui devrait nous inquiéter.
« Je crois que la voix de notre conscience nous oblige à dénoncer ce que le régime iranien défend et représente.
« De la même façon qu’elle nous oblige à exprimer notre soutien à l’égard du pays le plus directement visé par la haine que nourrit ce régime, soit l’État d’Israël.
« Cependant, mes amis, notre appui à Israël ne signifie pas que nous sanctionnons chacune des politiques de son gouvernement.
« Cependant, lorsqu’il s’agit du pays de la communauté mondiale dont l’existence même est menacée, notre gouvernement refuse de se servir de tribunes internationales pour montrer du doigt et critiquer Israël.
« Et il est important de déclarer que, peu importe les lacunes d’Israël, ni l’existence, ni les politiques de ce pays ne sont responsables des pathologies présentes dans cette partie du monde.
« Et nous sommes également conscients d’une leçon que l’histoire nous a enseigné selon laquelle ceux qui prennent le peuple juif comme cible de leur intolérance raciale ou religieuse deviendront inévitablement une menace pour chacun de nous.
« Et, de fait, ceux qui ciblent Israël de cette manière aujourd’hui sont également, par leurs paroles et leurs actes, une menace pour toutes les sociétés libres et démocratiques.
« Maintenant, mes amis, je dis cela non pour encourager quelque mesure particulière, ni pour souhaiter plus de misère à la population iranienne qui souffre depuis longtemps, mais plutôt pour que nous n’hésitions pas à reconnaître le mal dans le monde lorsqu’il le faut.
« Notre gouvernement soutient simplement que la communauté internationale doit en faire plus, doit tout mettre en œuvre pour accentuer la pression et isoler ce régime.
« Mesdames et messieurs, laissez moi seulement terminer en vous disant ceci.
« Nous ne devrions jamais considérer les autres comme étant du côté du mal simplement parce qu’ils sont en désaccord avec nous ou nous font concurrence.
« Mais là où se trouve le mal se trouveront invariablement des divergences irréconciliables avec les idéaux qui animent le Canada, les États Unis et les pays aux vues similaires.
« Les idéaux selon lesquels toutes les personnes sont investies de la dignité humaine et devraient se voir accorder les mêmes droits.
« Le rôle du Canada n’est pas de faire la leçon aux autres, mais notre gouvernement se doit de faire les choix que les circonstances nous imposent, et nous ferons ces choix.
« Premièrement, nous choisirons nos amis avec soin.
« Et nos véritables amis sont ceux qui, de par leur essence, respectent à la fois la volonté de leur majorité et les droits de leur minorité.
« Deuxièmement, nous négocierons ouvertement et équitablement avec ceux qui pourraient ne pas être nos amis, mais nous ne nous laisserons pas leurrer quant à ces relations.
« Et nous ne sacrifierons pas les principes qui nous guident pour obtenir quelque avantage éphémère.
« Troisièmement, nous ferons en sorte de reconnaître les menaces claires et sans équivoque, et nous en dénoncerons les auteurs lorsqu’ils seront devant nous.
« Et finalement, cette fois pour nous mêmes, nous viserons à gérer nos propres affaires, notre économie et nos finances, de manière à ne jamais compromettre notre liberté d’action.
« Car nous devons nous souvenir que les idéaux que nous défendons ont peut être une valeur inestimable, mais ils ne sont pas invincibles.
« Ils exigent de nos pays une forte vigilance et une bonne gouvernance.
« Et nous devons avoir la capacité de rendre les générations qui viendront conscientes que ces idéaux constituent des privilèges.
« Nous devons, par conséquent, les respecter nous mêmes et les enseigner à nos enfants.
« Nous devons parler de démocratie dans nos écoles.
« Nous devons faire l’éloge de la liberté et de la justice.
« Nous devons valoriser nos institutions et leur longévité.
« Et nous devons chérir les droits individuels pour lesquels nos ancêtres ont versé leur sang, et inscrire en nos cœurs la vision de citoyens qui savent ce que signifie le fait de vivre sans connaître la crainte.
« Parce qu’au bout du compte, là est la marque de la liberté.
« Mes amis, si nous faisons ces choses, nos pays sauront résister et continuer d’inspirer les autres.
« Et ceux d’entre nous qui ont été choisis pour diriger auront accompli tout ce que l’on pouvait attendre d’eux.
« Merci encore de m’avoir invité, de l’honneur que vous m’avez fait en m’invitant ce soir. »




Des Israéliens contre la guerre face à l’Iran. Quoi dire des allégations du gouvernement Harper ?

Global Research, octobre 16, 2012


Iran Israel
Préambule
Dans un article précédent [1], nous avons pris en critique le deuxième point de l’annonce d’Ottawa, accusant le régime iranien de fournir une aide militaire au régime Assad ; nous avons démontré, comment Ottawa, en rompant avec Téhéran, s’impliquait de plus en plus dans la Sainte-Alliance contre la Syrie et l’Iran. Dans l’article présent, nous prenons en critique le premier point indiquant que « le Canada considère le gouvernement de l’Iran comme étant la menace la plus importante à la paix et à la sécurité mondiales à l’heure actuelle [2] » ; et cela en critiquant les allégations d’une telle annonce, et en désignant l’implication du gouvernement Harper dans la Sainte-Alliance contre l’Iran et la Syrie.
Généralités
Malgré les annonces « pacifistes » d’Ottawa qui firent évoquer l’Iliade d’Homère et la Guerre de Troie, nous, dès le premier instant, prîmes parti pour la vraie cause de la paix ; en Syrie pour les Syriens, en Iran pour les Iraniens, au Proche-Orient pour les Juifs et les Arabes, et dans le monde pour les peuples de tous les pays. En effet, dès le premier instant, nous percions à jour l’annonce du ministre canadien des Affaires étrangères, John Baird, qui, commençant à psalmodier la cause de la paix mondiale, cherchait à débroussailler l’opinion publique pour une guerre à venir contre l’Iran ; à canaliser le choc des Canadiens – en adoptant un discours « pacifiste », mais basé malheureusement sur une vision manichéenne – ; à forger leur opposition en suscitant une menace imminente pour la paix mondiale, en provenance d’un État voyou – ici l’Iran –, une menace qui sert en effet à détourner l’attention loin de la folie de la coalition politique actuelle à Tel-Aviv qui sollicite la guerre ; à détourner l’attention loin des jérémiades de Ménélas Benyamin Netanyahu [3], qui suppliait son « frère » Agamemnon Stephen Harper [4] à chevaucher avec lui dans une nouvelle Iliade, cette fois-ci contre l’Iran, en dépit de l’opposition et des hurlements d’Arès Barack Obama [5] ; à former enfin une opinion publique en faveur d’une nouvelle Iliade ; pour sacquer Troie et prendre en captivité son roi Priamos ; pour établir la démocratie démocratique en Syrie, en la tournant en un émirat islamiste jihadiste, tel qu’il fut indiqué dans moult reportages de première classe ; pour lever une nouvelle Iliade comme la guerre de Troie n’a pu jamais en produire ; pour hurler enfin avec Zeus Cronide [6] :
Va, songe menteur, vers les nefs rapides des Achéens. Entre dans la tente de l’Atréide Agamemnon et porte-lui très fidèlement mon ordre. Qu’il arme la foule des Achéens chevelus, car voici qu’il va s’emparer de la ville aux larges rues des Troyens. Les immortels qui habitent les demeures Olympiennes ne sont plus divisés, car Hèrè les a tous fléchis par ses supplications, et les calamités sont suspendues sur les Troyens [7].
Israël prend part à la danse de guerre
Au moment même où le gouvernement Harper appela à l’établissement de la démocratie démocratique en Syrie, il laissa entreprendre, sous le commandement de la Sainte-Alliance, une Iliade contre la Syrie qui, depuis dix-neuf mois, s’engageait dans une confrontation sanglante contre les jihadistes d’al-Qaïda et les islamistes wahhabites, premiers ennemis de toute démocratie démocratique. En plus, au moment même où l’on accusa l’Iran d’être « la menace la plus importante à la paix et à la sécurité mondiales à l’heure actuelle », on s’aveugla sur les menaces que proférait la coalition actuelle en Israël à ses voisins.
Quels calculs profonds ! Quel paradoxe historique !
Dire que la coalition actuelle à Tel-Aviv n’appelle pas à la destruction de ses voisins ne manque pas assez de souplesse que de naïveté à la Palin [8], et cela pour deux raisons :
premièrement, dans la réalité concrète des choses, la division manichéenne du monde en deux camps, celui du bien et celui du mal, ne reflète en effet qu’une vision enfantine de la réalité, et seuls ceux qui ne s’élèvent pas, par leur méthode de penser, à un stade plus avancé, croient à telle division, et agissent par conséquent comme s’ils étaient élus par Zeus Cronide pour guerroyer contre Hadès et déraciner le mal de notre monde ;
deuxièmement, les médias monopoles font encore témoins de dizaines de menaces de destruction proférées ostensiblement aux pays voisins par les rois de la coalition actuelle à Tel-Aviv. À titre d’exemple, le 7 avril 2008, le ministre israélien des Infrastructures, Benyamin Ben Eliezer, menaça de détruire l’Iran : « Israël adoptera “une riposte dure” et détruira l’Iran si Téhéran lance une attaque contre l’État hébreu [9] ». Il ajouta : « une attaque iranienne contre Israël déclenchera une riposte dure qui provoquera la destruction de la nation iranienne [10] ». M. Ben Eliezer fit ces déclarations, d’une rare virulence, à l’occasion d’une réunion à son ministère organisée dans le cadre du plus grand exercice militaire de l’histoire d’Israël.
Dans une déclaration plus récente, le 2 février 2012, le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, menaça, lors d’une conférence sur la sécurité, d’attaquer l’Iran : « si les sanctions échouent, l’Iran devra faire face à des attaques aériennes [11] ». Un peu plus tôt, le vice-Premier ministre Moshe Yaalon eut déclaré que l’Iran devait être stoppé « un jour ou l’autre ». À plus forte raison, MM. Netanyahu et Barak estimèrent, dans ces conditions, qu’Israël devait attaquer pour éviter une « nouvelle Shoah[12] ».
En plus, le 11 septembre 2012, M. Netanyahu menaça à nouveau d’attaquer l’Iran : « si la communauté internationale refuse de fixer une ligne rouge à Téhéran en matière nucléaire elle ne peut demander à Israël de rester sans réaction [13] ». Ajoutons à toutes ces danses de guerre la caricature de M. Netanyahu à l’ONU, le 27 septembre, où il brandit le dessin d’une bombe prête à exploser sur lequel il traça, au feutre, une ligne rouge située juste en-dessous de l’« étape finale » [14].
Ces mises en garde brutales de responsables israéliens, ces menaces continues de rayer la nation iranienne, ces comportements de type hystérique de la part de la coalition actuelle à Tel-Aviv, viennent conforter Yedioth Ahronoth, qui affirma dans un éditorial qu’Israël pourrait « renvoyer l’Iran à l’âge de la pierre [15] ». Il eût suffi ici de retourner aux archives des médias monopoles pour récupérer des données pertinentes sur le sujet ; ce que M. John Baird n’eût pas fait, le jour où il rendit public son Iliade du Sept-Septembre. Il eût fallu encore lui rappeler que servir la cause de la paix mondiale nécessite la condamnation des cris et des hurlements de guerre en provenance de tous les camps ; car on ne peut pas psalmodier la paix le matin et apaiser Arès le soir, en lui chantant un péan [16]. Pourtant, M. Baird insista que le régime iranien « menaçait régulièrement l’existence d’Israël et tenait des propos antisémites racistes en plus d’inciter au génocide [17] ».
Les menaces iraniennes entre le futur simple et le conditionnel présent
Au lieu de laisser entreprendre dans l’Iliade de Ménélas Benyamin Netanyahu contre l’Iran, le gouvernement Harper eût pu tout simplement, et sans recours à la Nouvelle grammaire française de Grevisse [18], vérifier le temps dans lequel les menaces iraniennes furent conjuguées ; fût-ce le futur simple, qui appartient au mode indicatif et s’emploie principalement pour exprimer une action à venir, ou le conditionnel présent, qui s’emploie principalement pour exprimer un événement ou un état soumis à une pré-condition ?
Autrement dit, en proférant des menaces à rayer l’État hébreu, les responsables iraniens utilisaient toujours le conditionnel présent et non le futur simple, comme l’indiquaient les archives des médias iraniens, arabes et occidentaux alternatifs – nous exclûmes ici les médias monopoles qui faisaient clairement partie de la propagande de guerre contre l’Iran – : « Si et seulement si Israël attaque l’Iran, il sera rayé », ce fut précisément ce que les dirigeants iraniens déclaraient à plusieurs reprises. À plus forte raison, les dirigeants iraniens n’appelaient pas à la destruction de l’État hébreu sans avoir mis leurs menaces dans ce contexte précis, qui fut celui d’une attaque israélienne possible contre l’Iran. Ce qui mit les déclarations iraniennes et celles israéliennes abordées ci-devant au même niveau de danger et de menace à la paix mondiale ; et les déclarations des rois de Tel-Aviv devinrent ainsi aussi dangereuses et menaçantes que celles des dirigeants iraniens.
Hélas ! Le gouvernement Harper eût pu condamné et dénoncé les cris et les hurlements de guerre en provenance des deux camps, du Royaume d’Israël et de l’Empire perse, voire d’Israël et de l’Iran, au lieu de frapper seulement l’Iran par la foudre de Jupiter, car ce fut dans ce contexte précis qu’il fallait aborder les menaces proférées des deux camps, et non pas, certainement, dans le contexte de la bonhomie du gouvernement Harper.
Or, en pleine crise économique mondiale qui frappe depuis presque cinq ans, l’impérialisme trouve un exutoire dans une campagne contre la Syrie, dans une guerre d’expansion au Moyen-Orient, dans une nouvelle Iliade contre l’Iran. Plus les dirigeants occidentaux et les médias monopoles accusent l’Iran d’être « la menace la plus importante à la paix et à la sécurité mondiales à l’heure actuelle », plus les faits confirment qu’il s’agit bien, comme nous le pensons, de préparations de la part des centres de pouvoir impérialistes pour une agression contre l’Iran, où les Canadiens, sous le règne du gouvernement Harper,  joueraient un rôle important, non comme des agent de la paix, mais comme « des acteurs crédibles des rapports de force entre les puissances internationales [19] ».
Ce que les Israéliens disent d’une guerre face à l’Iran
En lisant les allégations d’Ottawa contre l’Iran, nous crûmes, pour quelques instants, que le prophète Élia eut abandonné le robuste de genièvre, dans le désert, pour assister au besoin de son peuple Israël, après qu’il eut entendu la voix de l’ange du Seigneur lui disant : « Lève-toi et mange, car tu as un long chemin devant toi ! [20] ».
Or, une série de questions se pose ici : est-ce que tous les Israéliens appuient une guerre d’agression contre l’Iran ? Applaudissent-ils, tous, les hurlements de guerre de Ménélas Benyamin Netanyahu et de son ministre de la Défense, Ehud Barak surnommé Ajax le Grand [21] ? Et ces déclarations de M. Baird, qui s’adressa aux Gentils [22] comme un « inspirés parlant à des inspirés », est-ce que tous les Israéliens les reçurent comme Daniel eut reçu le repas de Habacuc, en s’exclamant : « Vous Vous êtes souvenu de moi, ô Dieu, et Vous n’avez pas abandonné ceux qui Vous aiment [23] » ?
Certainement pas ! En Israël comme en Iran, à l’Est comme à l’Ouest, des voix s’élèvent contre la guerre, contre l’agression et contre la destruction d’autres nations. À titre d’exemples, des milliers d’Israéliens ont protesté, durant le mois d’août, afin de mettre des bâtons dans les roues de la machine de propagande de guerre possible face à l’Iran.
Selon Yedioth Ahronoth, environ 200 personnes ont protesté devant la résidence du ministre de la Défense à Tel-Aviv. Parmi les manifestants, il y avait des figures distinguées de la Gauche telles que Dov Khenin (membre du Knesset), Eldad Yaniv et Doron Tsabari qui exprima son choc :
[I was] shocked after reading all the Friday newspapers. What I read was that a decision to go to war has been made against the position of the entire security echelon. We are approaching an abyss. This will be a crazed war. I can’t predict the future and I don’t know whether (Prime Minister) Netanyahu plans to attack or not, but if he says he is going to war I believe him. That’s why I am here, because I’m concerned [24].
J’ai lu dans les journaux que la décision d’aller en guerre a été prise sans prendre en considération l’échelon de la sécurité. Nous approchons de l’abîme. Ce sera une guerre folle. Je ne peux pas prédire l’avenir et je ne sais pas si Netanyahu prévoit attaquer ou non, mais s’il dit qu’il va à la guerre, je le crois. C’est pourquoi je suis ici, parce que je m’inquiète [25]. (t.d.a.).
Dans un article publié dans Haaretz, le journaliste israélien Amir Oren fait appel à des manifestations anti-guerre plus organisées et plus déterminées par leur objectif :
… the opponents of war must organize a protest that is loud and clear, sober and not defeatist, whose reasons are rooted in concern over damage to Israel’s security. This protest should be led by moderate and centrist forces such as the Council for Peace and Security [26].
… les opposants à la guerre doivent organiser une manifestation qui serait forte, claire, sobre et non défaitiste, et elle devait être motivée par de soucis concernant les dégâts [qu’une telle guerre pourrait créer] à la sécurité d’Israël. Une telle manifestation devrait être dirigée par des mouvements modérés et centristes, tels que le Conseil pour la paix et la sécurité. (t.d.a.).
Le 16 août, environ 400 Israéliens ont signé une pétition sollicitant le ministère de la Défense de ne pas obéir aux ordres hypothétiques concernant le bombardement de l’Iran [27]. Selon Chaim Gans, un professeur de droit à l’Université de Tel-Aviv, une guerre contre l’Iran serait illégale et les conséquences d’une telle action seraient totalement dévastatrices [28].
Le 23 août, Trois cent militants ont manifesté et élevé leur voix contre une guerre face à l’Iran. Ils ont manifesté devant le ministère de la Défense et le siège militaire situés à Tel-Aviv. Ils ont invité tous ceux qu’ils pouvaient, mêmes les membres du Knesset (le parlement israélien), et ont distribué des dossiers de presse à tous les organes de presse qu’ils connaissaient [29]. Le même jour, des centaines de militants du Bloc de la paix (Gush Shalom), une organisation pacifiste israélienne, ont manifesté devant le ministère de la Défense à Tel-Aviv, devant merkaz hakarmel à Haïfa et devant la résidence du premier ministre à Jérusalem [30]. Le Bloc a déclaré aussi que :
Netanyahu and Barak are leading the people of Israel and the peoples of the entire region to a war whose hazards and severity might prove utterly unprecedented.
Netanyahu and Barak break all records of political and military adventurism, placing Israeli citizens, Jews and Arabs alike, at risk of destruction [31].
Netanyahu et Barak entrainent le peuple d’Israël et les peuples de toute la région en une guerre dont les risques et l’atrocité pourraient se révéler tout à fait sans précédent. À plus forte raison, ils ont battu tous les records avec leur aventurisme politique et militaire, et cela en risquant la destruction des citoyens israéliens, Juifs et Arabes (t.d.a).
Tous ces cris anti-guerres dans les rues de Jérusalem, de Tel-Aviv et de Haïfa, toutes ces voix israéliennes refusant la guerre contre l’Iran et opposant à la folie du premier ministre israélien Netanyahu et de son ministre de la Défense Barak, toutes ces manifestations, peu importe le nombre des participants, contrecarrent les allégations d’Ottawa contre Téhéran.
Non à la guerre contre l’Iran !
Nous le répétons : après les mesures d’Ottawa contre Téhéran qui étaient tout à fait incompréhensibles, après les concentrations de navires de guerre atlantiques dans le golfe Persique, après le déploiement de systèmes anti-missiles autour de l’Iran qui se confirment tous les jours par des reportages de première classe, après que l’Union européenne et les États-Unis, si hostiles envers l’Iran, aient imposé de nouvelles sanctions économiques pour affamer le peuple iranien, nous ne pouvons plus douter que l’impérialisme ne prépare une grande offensive contre l’Iran.
Peuples de tous les pays, activistes et militants pour la paix, surtout aux États-Unis, en Europe de l’Ouest, en Israël, en Turquie, élever la voix, opposer-vous aux fous qui nous entraînent vers une nouvelle Shoah, cette fois-ci contre toute l’humanité, car une guerre contre l’Iran déclenchera certainement une troisième guerre mondiale ; élever la voix encore une fois en criant : Non à la guerre contre l’Iran !
Fida Dakroub, Ph.D
Page officielle de l’auteur : www.fidadakroub.net
Notes
[1] Dakroub, Fida. (28 septembre 2012). « Ottawa rompt avec Téhéran : la propagande impérialiste contre l’Iran et la Syrie ». Publié sur Mondialisation.ca. Récupéré le 4 octobre 2012 de
http://www.mondialisation.ca/ottawa-rompt-avec-teheran-la-propagande-imperialiste-contre-liran-et-la-syrie/
[2] L’Express. (7 septembre 2012). « Le Canada rompt ses relations avec l’Iran ». Récupéré le 12 septembre 2012 de
http://www.lexpress.to/archives/9433/
[3] Ménélas est un roi de Sparte. Mari d’Hélène et frère d’Agamemnon, il est l’un des héros achéens de la guerre de Troie.
[4] Agamemnon est le roi d’Argos et de Mycènes, fils d’Atrée. Chef des Grecs pendant la guerre de Troie, retenu avec sa flotte par des vents contraires, il dut sacrifier sa fille Iphigénie à Artémis. Après la victoire, il rentra à Mycènes avec la princesse troyenne Cassandre.
[5] Arès est le dieu de la guerre et de la destruction dans la mythologie grecque. Fils de Zeus et de Héra, il est assimilé à Mars chez les Romains.
[6] Cronide est le nom donné à tous les descendants du dieu Cronos, tel que Zeus, Hadès et Poséidon.
[7] Homère, L’Iliade, chant II.
[8] Allusion au film « Game Change » qui traite la campagne Républicaine menée par John McCain et Sarah Palin. Le film parle avant tout d’un comportement trop personnel du Gouverneur Sarah Palin durant les semaines précédant l’élection.
[9] Le nouvel Observateur. (7 avril 2008). « Israël menace de détruire l’Iran en cas d’attaque ». Récupéré le 18 septembre 2012 de
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20080407.OBS8572/israel-menace-de-detruire-l-iran-en-cas-d-attaque.html
[10] loc. cit.
[11] Courrier International. (3 février 2012). « Tel-Aviv menace d’attaquer l’Iran ». Récupéré le 18 septembre 2012 de
http://www.courrierinternational.com/breve/2012/02/03/tel-aviv-menace-d-attaquer-l-iran
[12] Le Figaro. (14 février 2012). « Israël : l’option d’une attaque contre l’Iran se précise ». Récupéré le 18 septembre 2012 de
http://www.lefigaro.fr/international/2012/02/14/01003-20120214ARTFIG00303-israel-l-option-d-une-attaque-contre-l-iran-se-precise.php
[13] Le Figaro. « Nétanyahou menace d’attaquer l’Iran ». loc.cit.
[14] Reuters. (27 septembre 2012). « Benyamin Netanyahu appelle à fixer une “ligne rouge” à l’Iran ». Récupéré le 7 octobre de
http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE88Q08620120927
[15] Yedioth Ahronoth. (9 septembre 2012). “Experts: Israel could send Iran back to Stone Age”. Récupéré le 18 septembre 2012 de
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4278765,00.html
[16] Chez les Grecs archaïques, Péan ou Péon est d’abord un dieu guérisseur. Dès Homère, le péan est également un chant solennel et collectif à Apollon, en imploration ou en action de grâce. Par la suite, le péan peut être chanté en l’honneur d’autres dieux, comme Arès, dieu de la guerre. Il est traditionnellement chanté avant une bataille, au départ d’une flotte, après une victoire.
[17] L’Express. « Le Canada rompt ses relations avec l’Iran ». loc. cit.
[18] Grevisse, Maurice ; André Goosse. (1995). Nouvelle grammaire française. De Boeck et Duculot : Paris, 1995.
[19] Nadeau, Christian. (3 juin 2010). « Stephen Harper est-il vraiment l’ami d’Israël ? ». Publié dans Le Devoir. Récupéré le 8 octobre 2012 de
http://www.ledevoir.com/international/actualites-internationales/290095/stephen-harper-est-il-vraiment-l-ami-d-israel
[20] Élia, (19 : 5).
[21] Dans la mythologie grecque, Ajax, fils de Télamon (roi de Salamine) et de Péribée, est un héros de la guerre de Troie. Il ne doit pas être confondu avec son homonyme Ajax fils d’Oïlée. On le surnomme « Ajax le grand » à cause de sa haute stature, mais aussi pour le distinguer de son homonyme, dit « Ajax le petit ». Priam, l’apercevant du haut des remparts de Troie, le décrit ainsi comme un « guerrier achéen, noble et grand, qui dépasse les Argiens de la tête et de ses nobles épaules » (Iliade, III, 226-227).
[22] Gentils, du latin Gentiles ou les « nations », est la traduction habituelle de l’hébreu Goyim, « nations », qui finit par désigner les non-Juifs. Les auteurs chrétiens ont aussi employé ce mot pour désigner les païens. Nous l’utilisons ici dans sa dénotation latine, les « nations ».
[23] Dans le Livre de Daniel, l’Ange du Seigneur prit Habacuc par le haut de la tête, le porta par les cheveux, et il le déposa à Babylone, au-dessus de la fosse aux lions dans laquelle le roi perse Darius emprisonnait Daniel. Et Daniel dit: « Vous Vous êtes souvenu de moi, ô Dieu, et Vous n’avez pas abandonné ceux qui Vous aiment », Daniel (14 :37).
[24] Morad, Gilad. (12 août 2012). “Protesters say ‘no to war in Iran”. Publié dans Yedioth Ahronot. Récupéré le 13 octobre 2012 de
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4267700,00.html
[25] loc.cit.
[26] Oren, Amir. (12 août 2012). “Obama must speak out against war with Iran”. Publié dans Haaretz. Récupéré le 13 octobre 2012 de
http://www.haaretz.com/opinion/obama-must-speak-out-against-war-with-iran-1.457522
[27] Russia Today. (17 août 2012). “Israelis oppose war with Iran despite govt’s hawkish stance”. Récupéré le 11 octobre 2012 de
http://rt.com/news/israelis-oppose-iran-war-936/
[28] loc, cit.
[29] MIR. (s.d). « Les Israéliens protestent contre une guerre face à l’Iran ». Récupéré le 11 octobre 2012 de
[30] Gush Shalom. (s.d). “Stop the war against Iran”. Récupéré le 11 octobre 2012 de
http://zope.gush-shalom.org/home/en/events/1345723261
[31] loc. cit.

Docteur en Études françaises (The University of Western Ontario, 2010), Fida Dakroub est écrivain et chercheur en théorie bakhtinienne. Elle est  aussi militante pour la paix et les droits civiques.









Canada exits UN meeting in protest after Iran levels 'genocide' barb on Israel

AIPAC conference highlights Canada-Israel ties

You’ll face ‘consequences’ from Canada if you take Israel to International Criminal Court: Baird to Palestinians
Baird, ton intimidation tu penses pas qu'elle aussi elle va entraîner des conséquences pour le pays au nom duquel tu prétends pouvoir parler?

Baird receives Wiesenthal Center’s Award of Valour

Canadian union criticized for using newsletter to attack Israel

Lobby: Canada Postal Union is antisemitic!
Stephen Harper’s government has asked country’s Postal Workers Union (CUPW) to apologize for insulting Canada’s closest ally and the only democracy in the Middle East, Israel.

Canada world leader in promoting Holocaust remembrance
B’nai Brith issued a statement welcoming the official handover ceremony today in Berlin, whereby Canada has assumed the chairmanship of the International Holocaust...

Explaining Canada’s unconditional support of Israel

Why does Canada support Israel right or wrong?

Harper’s love affair with Zionism

Canada has “moral obligation” to support Israel, stop anti-Semitism: Jason Kenney

Nétanyahou louange Harper, en visite en Israël

Netanyahu lauds Harper’s ‘moral leadership’ upon arrival to Israel

Canadian PM arrives in Israel Stephen Harper lands in Israel for four-day visit, meets with Prime Minister Benjamin Netanyahu

Harper s'apprête à s'envoler en Israël

Canadian gov’t urged to line up policy on Israel with public support TORONTO — A former Israeli ambassador to Canada is among a group condemning an apparent discrepancy between Ottawa’s fervid public...








Israel’s deathly nukes and Canada’s deafening silence 
 by Brandon Martinez

With all of the recent chatter about the murder of JFK, I am tempted to delve into the subject. In my view, one cannot credibly comment on the matter without reading Michael Collins Piper’s book “Final Judgment”. Piper’s book unravels an encyclopedic array of evidence showcasing Israel’s bloody fingerprints all over the JFK assassination. Israel’s motive for murder, Piper determined, was the president’s staunch opposition to the nuclear arms ambitions of the Zionist state. Kevin Barrett recently noted in a column for Press TV: “Ben Gurion haughtily refused to answer JFK’s letter demanding that Israel abandon its nuclear aspirations. Instead, he resigned. Six months later, JFK was publicly executed. A few years after that, Ben Gurion got his nuclear weapons… and his longed-for war of aggression to steal Jerusalem.”


VIDEO - Harper govt. silent on Israel's maltreatment of Canadian citizen

VIDEO - Canada's pro-Israel journalists seek to suppress anti-colonial discourse 

VIDEO - ZCF - Canadian PM a Sockpuppet of Zionism




VIDEO - Le Canada sous influence: le poids du lobby pro-Israël à Ottawa - Pt 1


VIDEO - Le Canada sous influence du lobby pro-Israël à Ottawa - Pt 2


VIDEO - Retour sur le Grand Reportage

Flashback: "Quand le Canada représente les intérêts d'Israël"


Sur ce blog:

Le gouvernement canadien sait comment plaire à son maître

Tout pour défendre les intérêts d'Israël: le Canada ouvre la voie à une intervention militaire en Syrie

Déménagement de ce blog en raison des nouvelles lois contre la haine sur internet

Poster un lien (même anonyme) vers un site "haineux": bientôt un crime selon le nouveau projet de loi du PM canadien Stephen Harper 

Un appel de son maître Netanyahou et Harper obéit

Le Canada sous influence... ou plutôt sous la botte du sioniste Harper 

Le lobby juif poursuit une organisation musulmane shiite canadienne pour avoir posté un vidéo de David Duke

Le racisme permis est israélien

Le sionisme contre l'ONU

L'anti-Durban II

Une ministre canadienne prise en flagrant délit de mensonge au service du lobby sioniste

Le PM canadien défendra Israël coûte que coûte

Harper récompensé successivement par B'nai Brith Canada, le Congrès juif canadien et la conférence des présidents d'organisations juives majeures