Aux Etats-Unis, dix-sept personnes viennent de se voir accuser par la justice d'avoir détourné 42 millions de dollars de fonds de dédommagements aux victimes de l'Holocauste abondés par le gouvernement allemand.
Le procureur général américain Preet Bharara a déclaré : « Nous avons affaire ici à plusieurs milliers de fausses déclarations ».
Les fraudeurs ont trompé des personnes qui n'étaient pas éligibles à ces dédommagements, si bien que tous ces gens se sont partagé entre eux des fonds qui n'auraient jamais dû leur être alloués.
« S'il est une cause dont on espèrerait et dont on attendrait qu'elle soit exempte de la pire rapacité et de fraude criminelle, c'est bien celle de la Conférence sur les Restitutions matérielles juives réclamées à l'Allemagne, qui aide quotidiennement des milliers de victimes pauvres et âgées des persécutions nazies », a ajouté M. Bharara, qui a poursuivi : « Malheureusement, les fonds destinés à aider ces victimes sont devenus des victimes eux-mêmes ».
L'adjoint au directeur du Federal Bureau of Investigation (FBI), Janice K. Fedarcyk, a déclaré : « Chacun des prévenus a joué un rôle en falsifiant, en remplissant et en traitant des demandes de dédommagements falsifiées au nom d'impétrants non éligibles, puis en se partageant le butin. Les fonds créés et alimentés par le gouvernement allemand pour aider les survivants de l'Holocauste ayant été siphonnés par des malfrats, ils n'ont pas pu être alloués, comme prévu, à ceux qui y avaient légitimement droit ».
Le FBI a eu le courage de mettre le nez dans les escroqueries à l'holocauste.
Je me demande combien il faudra de temps à nos historiens pour avoir suffisamment de courage pour traiter la Seconde guerre mondiale comme un chapitre de l'histoire parmi d'autres ? Combien de temps faudra-t-il aux pays d'Europe pour abroger les lois sur le négationnisme de l'Holocauste et pour réinstaurer la liberté d'expression ?
Combien de temps cela prendra-t-il pour que nous soyons à même d'étudier l'histoire juive comme le continuum qu'elle est, et non plus comme des accès isolés de victimitude lourdement chargés d'une « légitimité » fallacieuse à voler les Palestiniens ?
Vendredi dernier c'était Nicolas Bedos qui, dans sa chronique, prenait un ton inhabituel pour évoquer la Shoah. Il a fallu cinq jours au CRIF pour réagir (...)
Quelque 5500 personnes ont reçu frauduleusement aux Etats-Unis 42,5 millions de dollars payés par l’Allemagne en se faisant passer pour des victimes de la Shoah dans le cadre d’une vaste escroquerie, a annoncé mardi un procureur fédéral de New York. (…)
L’escroquerie exploitait les différents cas d’indemnisation, financés par l’Allemagne, prévus par la Claims Conference.
Quelque 4.957 personnes ont ainsi frauduleusement reçu un versement de 3.600 dollars entre 2000 et 2009, pour un montant total de 18 millions de dollars, en prétendant avoir été contraintes de quitter leur ville d’origine à cause des nazis.
Or, “un grand nombre de personnes ayant reçu frauduleusement de l’argent sont nées
“, selon le procureur, qui souligne l’intervention de complices recrutés pour fournir des faux documents.
Quelque 658 personnes ont également reçu des versements mensuels de 411 dollars, pour un total de 24,5 millions de dollars, après avoir affirmé avoir vécu dans des ghettos pendant 18 mois ou plus, ou dans des camps de travail ou de concentration pendant six mois ou plus.
SOURCE : http://www.liberation.fr/monde/01012301438-vaste-escroquerie-menee-par-de-fausses-victimes-des-nazis
avr 23, 2014
À l’occasion de sa conférence à Genève le 20 mars dernier, L’Armurerie a rencontré Gilad Atzmon
pour lui poser quelques questions. Connu comme musicien, le jazzman
britannique et ancien ressortissant israélien n’est pas qu’un
saxophoniste talentueux mais aussi un critique radical du sionisme et du judaïsme dans « son essence empirique« . Nous voulions l’opinion de ce citoyen hors-norme sur la récente affaire Dieudonné, le travail d’Hervé Ryssen
et bien d’autres sujets. Prière de laisser les personnes fragiles
éloignées de cette lecture, en particulier antiracistes, femmes
enceintes et les personnes âgées comme Michel Drucker.
Je crois que vous avez répondu à ma première question pendant la conférence…
Ne t’inquiète pas pour ça, pose la quand meme, je pourrais changer d’avis ! (rires)
Tu as lu mon livre, donc tu comprendras
que ce que toi tu peux considérer comme “raisonnable” n’a pas grand
chose à voir avec le raisonnement juif. Là où les traumatismes
entraînent généralement un stress appelé “
stress post-traumatique”,
dans le cas des juifs, il s’agit de stress pré-traumatique. Les juifs
sont bien souvent tourmentés par un fantasme de danger imminent et c’est
ce fantasme qui façonne leurs actions. Par exemple, ils inventent le
fantasme d’une menace nucléaire iranienne, ce fantasme de terreur va
façonner leurs actions, ce qui finalement apportera peut être un
désastre sur eux et sur nous tous. Par exemple, puisque les iraniens
sont –pour une bonne raison– en état d’alerte, ils pourraient mal
interpréter un mouvement dans l’espace aérien israélien ce qui les
inciterait à réagir !
Curieusement, et c’est la première fois que j’en parle en public, quand vous regardez “
La liste de Schindler” et que vous voyez la foule de juifs à l’écran discuter des chambres à gaz (“
attention, on a entendu qu’il y a des chambres à gaz”), en tant que spectateur, vous êtes vous aussi terrifié par le concept.
Lorsque les juifs sont envoyés aux douches,
nous anticipons complètement un massacre de masse et c’est bien sûr le
pic dramatique du film. Mais c’est en fait le produit d’un stress
pré-traumatique. C’est un fantasme ! Puisque comme nous nous apprêtons à
le découvrir, il n’y a pas de gaz, il s’agit de douches tout à fait
ordinaires, dont seule de l’eau s’écoule.
Vous voulez dire, dans le film ?
Oui, je parle bien du film. Mais c’est
un cas classique et il est surprenant que Spielberg ait décidé
d’éclairer cet aspect de la psyché juive dans le cinéma. Spielberg est
un personnage très intéressant. Prenons son film “ET” par exemple :
c’est tout simplement l’histoire d’un juif qui est sorti du ghetto, qui a
eu des problèmes mais qui finalement s’est lié d’amitié avec des
goyims. Cela dit, il veut tout de même rentrer chez lui, dans le ghetto !
Mais pour l’instant, il est avec tous ces goyims qui l’aiment, chose
qui n’est sans doute jamais arrivé à Spielberg lui-même (rires).
Habituellement –pas en Israël évidemment mais en Europe– cette intelligentsia essaie de nous manipuler, comme vous dites “par la tromperie” (“by way of deception”,
la devise du Mossad), prétendant être constituée de citoyens comme les
autres. Et pourtant dans le cas de Dieudonné, ils révèlent leur
stratégie et leur pouvoir politique au grand jour. Où cela va-t-il les
mener ?
J’ai un grand respect pour Dieudonné et
je pense que c’est réciproque. En fait, cette histoire a été l’emblème
de la politique identitaire juive. Ils ressassent en permanence “
the personal is political” (“ce qui est personnel est politique”), alors Dieudonné a répondu “
oh,
très bien, dans ce cas puisque je suis noir, ma politique sera noire,
je vais m’intéresser à des questions qui touchent les noirs comme la
discrimination ou l’esclavage et je vais moins m’intéresser à votre
truc, la Shoah, ça c’est votre truc à vous”. Mais apparemment, “
ce qui est personnel est politique”
si et seulement si vous n’amoindrissez ou n’éclipsez pas la souffrance
juive. Parce que la souffrance juive est LE sujet principal et
l’Holocauste en est la nouvelle religion, une religion épouvantable.
Dans le christianisme par exemple, il s’agit de propager la bonté ; l’Islam parle de la paix (“
Salaam”),
de se trouver soi-même. La religion de l’Holocauste par contre, prône
la vengeance. Un philosophe israélien d’envergure – feu
Yeshayahu Leibowitz-
disait que les juifs croyaient en beaucoup de choses… Ils croient dans
le judaïsme, ils croient en Bouddha ; vous avez des “juifs pour ceci”,
des “juifs pour cela” et des “
juifs pour les palestiniens”,
mais tous sans exception croient à l’Holocauste. L’Holocauste est la
nouvelle religion juive, c’est un problème qui leur appartient. Mais
quand ils vous demandent à vous, peuple français,
de faire de l’Holocauste votre nouvelle religion, cela interfère avec votre système de valeurs occidental.
Avez vous lu quelques-uns des nombreux auteurs français qui ont proposé une lecture critique de la question juive, comme Proudhon, Toussenel, Drumont ou Sorel ?
J’ai lu Georges Sorel oui, il est très intéressant !
Saviez vous qu’il était
judéophile au départ par opposition au cléricalisme chrétien avant de
devenir clairement antisémite après les conséquences de l’Affaire Dreyfus ? Il est aujourd’hui uniquement étiqueté comme tel.
D’abord, ça n’est pas très difficile
d’être étiqueté comme antisémite. Il suffit de dire la vérité ! Vous
savez, les antisémites sont tout simplement des gens “brutalement
honnêtes”, la plupart du temps d’origine juive ! (rires)
Beaucoup de français
partagent votre opinion. Par exemple Hervé Ryssen, un écrivain militant
utilise la même métaphore que vous lorsque vous évoquez le miroir qu’il faut tendre aux juifs vous accusant d’antisémitisme pour lire leur racisme envers les goyims projeté sur autrui.
J’utilise en fait le mot “projection”, mais l’image du miroir est sans aucun doute similaire. La projection est d’ailleurs
quelque chose que Freud nous a appris.
Vous savez, nous devons admettre que quelques uns des humanistes les
plus intéressants dans l’Histoire occidentale sont juifs.
Le Christ, Spinoza,
Marx
étaient juifs. Pourquoi ça ? Vous voyez, même si vous n’êtes pas
religieux et que vous croyez en l’égalité des gens et des peuples et que
tout va plutôt bien, quel genre de nouveau concept humaniste
pouvez-vous trouver dans votre pensée ? Mais si vous êtes plein de haine
et que vous vous retournez contre votre système de pensée, il y a
beaucoup à dire. Je regarde ma judéité ou mon “israélité” et cela
soulève beaucoup d’idées qui sont un peu plus intéressantes que celles
des gens qui ont grandi dans un environnement très libéral et tolérant.
Maintenant, il est intéressant de noter
–et de nouveau, c’est la première fois que j’en parle- que la gauche est
dévastée par le parcours d’un
David Duke
par exemple, qui a fait partie du KKK dans sa jeunesse. Voici quelque
chose d’incroyable : je l’ai lu et j’ai été choqué de découvrir que ce
type
en connaissait plus sur l’identité juive que moi-même ! Comment un goy soit-disant “raciste” qui n’a probablement jamais franchi le seuil d’une synagogue pourrait
en savoir plus que moi sur le judaïsme ? La raison est en fait très simple : nous parlons d’
un homme blanc et fier,
c’est à dire digne. Il se sent concerné par le nationalisme, par la
culture de son propre peuple, donc il comprend des choses auxquelles je
ne suis meme pas autorisé à penser, car croyez-le ou non, même en tant
que juif, je n’avais pas le droit de me considérer comme un raciste.
J’étais un raciste, j’en suis peut être toujours un, mais je n’étais pas
autorisé à le reconnaître. Une fois que David Duke le reconnait, il
parle des droits des hommes blancs ; dans un sens, il raisonne comme
Avigdor Lieberman ! Mais en réalité, il est bien meilleur que Lieberman. David Duke est un humaniste puisqu’il dit “
Je veux célébrer mes droits et vous devriez célébrer vos droits”
que vous soyez musulman, noir ou peu importe. Il croit que tous les
peuples devraient célébrer leurs droits, c’est sa philosophie actuelle.
Avigdor Liberman n’est pas un humaniste, car il veut célébrer ses droits
au détriment des autres peuples.
Cette façon de voir les
choses est très américaine : chaque communauté œuvrant pour ses propres
droits. En France, on nous enseigne que la solution réside dans
l’universalisme et que nous ne devrions pas penser en termes de
communautés. Pourtant nous avons des communautés, dont
certaines extrêmement puissante, comme le CRIF dont vous parliez durant
la conférence. En dehors de cette communauté spécifique, nous
devrions être universalistes et anti-communautaristes. Nous ne pouvons
pas ici nous organiser en communauté comme aux USA. Même le patriotisme
et le nationalisme sont considérés comme quelque chose de mauvais.
Bien sûr, et c’est exactement le
problème. Si on vous autorise à célébrer votre racisme juif en France,
chaque autre groupe devrait pouvoir en faire de même, et c’est en effet
un défi pour la société française, mais jusqu’ici sous la dictature du
CRIF, vous ne pouvez pas le relever.
Vous avez parlé du politiquement correct. Pensez vous que tout ce qui est interdit par ce politiquement correct, comme l’étude du fascisme ou de la deuxième guerre mondiale dans tous ses aspects pourrait mener à la solution ?
Je pense qu’éliminer le politiquement
correct et démanteler le pouvoir des gens qui imposent cette dictature
et cette frustration formelle est la solution. Quel en sera le résultat ?
Je ne suis pas un prophète. Je crois en l’humanité. Je crois dans la
beauté de l’humanité. Je crois que dans le monde dans lequel je suis né,
avant la domination juive et le politiquement correct de gauche –ce qui
est en fait est la même chose (la gauche est juive par procuration) –
nous avions de la grande musique, de la grande poésie, une grande
pensée, de grands défis. C’était un monde dans lequel nous pensions que
le système politique était le miroir de notre condition humaine.
Mais maintenant nous sommes réduits à
l’état de consommateurs et le système politique n’a pour rôle que de
faciliter la consommation. Le politiquement correct est le véhicule qui
facilite ce désastre. Donc peu importe si le résultat de tout cela nous
amène à regarder de plus près l’histoire de la seconde guerre mondiale,
cela me va à 100%. Et qui sait, peut être découvrirons nous que les
juifs disent la vérité. Ce serait formidable ! Et alors je dirais : “vous savez quoi, je suis juif “ (rires).
Avez vous une opinion positive du révisionnisme ?
Non seulement j’en ai une opinion
positive, mais surtout je soutiens que les seuls historiens sur cette
planète sont des révisionnistes. L’Histoire, c’est la capacité à
regarder le passé à mesure que nous nous éloignons et à réviser ce que
nous pensons du passé tandis que nous avançons. C’est le vrai sens de
l’Histoire en tant que discipline des sciences sociales.
Avez vous déjà lu certains des livres de Christopher Lasch ? C’est un penseur américain qui a écrit au sujet de la révolte des élites contre le peuple, comparant l’élite occidentale à des pharisiens rêvant d’une terre promise. En France, c’est suffisant pour être taxé d’antisémitisme !
Intéressant. Je ne l’ai pas lu. J’essaie
de lire beaucoup mais malheureusement je ne peux pas tout lire. J’adore
être en France, j’y rencontre beaucoup de gens qui sont très
intelligents et stimulants.
Vous n’êtes évidemment pas
un gauchiste, je pense que nous l’avons tous compris, mais vous n’êtes
pas de droite non plus. Êtes vous anarchiste ?
Non, c’est plus simple : je crois que la
dichotomie gauche/droite est obsolète. Je suis un penseur
post-politique et je m’intéresse à l’émergence de la conscience éthique.
Et je crois que l’Occident a connu un grand moment d’inspiration
lorsqu’il était éclairé par Athènes. Aujourd’hui, il est envahi par
Jérusalem et c’est pourquoi nous devons restaurer Athènes.
Vous parlez de la démocratie originelle d’Athènes, avec le tirage au sort ?
Non, je ne parle même pas de démocratie.
Je parle de la naissance de la culture polythéiste, avec beaucoup de
reflets variés de nous-mêmes qui nous rappelaient qui nous étions, et je
parle d’éthique. Jérusalem fonctionne avec un dieu ; oui/non,
bon/mauvais, juif/goy, tout est dans l’opposition. Et plus important, à
Jérusalem vous n’avez pas de conscience éthique. Vous avez 10
commandements : ne tue pas, ne bois pas, ne fais pas, ni ça, ni ça, ni
ça… Les peuples éthiques n’ont pas besoin de 10 commandements. Ça, c’est
Athènes.
Est-ce que vous votez encore ?
Je ne participe pas à la mascarade démocratique.
Vous avez eu une conversation avec Jacob Cohen dans un café français qui a été enregistrée. Je l’ai vue et je l’ai trouvée très intéressante parce que Jacob Cohen, qui se considère comme un juif anti-sioniste, avait l’air mal à l’aise en face de vous, comme pris dans ses contradictions.
Beaucoup de gens ont vu cette vidéo.
Jacob Cohen est un type gentil. Quand il me parle, il est renvoyé à son
tribalisme, mais ça n’est pas une mauvaise chose. C’est un type bien qui
possède une belle âme, cette discussion avec moi a été stimulante pour
lui. Il a des contradictions, c’est vrai, mais la contradiction est une
bonne chose et nous devons apprendre des nôtres pour les dépasser. J’ai
aussi des contradictions vous savez. Je parle de moi comme d’un “juif
fièrement antisémite” (proud self-hating jew), et parfois comme d’un ex-juif. Vous voyez… je dois me décider, mais je ne le fais pas, je rebondis de droite à gauche.
Dans la même vidéo, vous
dites que vous êtes en quelque sorte “sorti de la judéité” avant de vous
reprendre et d’expliquer que non finalement, et qu’au vu du temps que
vous consacriez à cette question, votre famille et même vos enfants
seraient “dedans”. Comment pensez vous que vos enfants se considéreront ?
C’est une grande question. Ça n’est pas
facile de grandir avec un penseur et un musicien et j’espère qu’ils
seront heureux et c’est leur choix plein et entier. Même si mon fils
décidait de devenir rabbin, je le laisserais faire. Mais je ne pense pas
que cela va se produire (rires).
Parfois la radicalité de certains poussent leurs enfants à être radicaux dans l’opposition, donc cela pourrait arriver, non ?
Je ne pense pas être si radical. Et
d’ailleurs, pendant cette conférence, j’ai parlé pour la première fois
du génie juif. On dit souvent qu’ils dominent le monde, mais si nous
avons un problème, ce n’est pas parce qu’ils sont stupides, c’est bien
plutôt parce qu’ils sont intelligents. Admettons cela et essayons
d’analyser ce phénomène, et le meilleur moyen d’y parvenir est de
commencer à étudier la psychologie évolutionniste, ce que la gauche et
les juifs ne nous autorisent pas à faire. Heidegger, comme de nombreux
autres auteurs disait que ce que les juifs détestaient tant chez Hitler,
c’était le reflet de ce qu’ils portaient en eux-mêmes.
Otto Weininger a saisi cela 20 ans avant lui.
Quand on déteste quelque chose chez l’autre, c’est généralement quelque
chose qu’on déteste d’abord en soi. Weininger suggérait que c’était la
raison pour laquelle tant d’antisémites étaient juifs : parce qu’ils
voyaient dans les juifs ce qu’ils ne supportaient pas en eux.
Une critique suggérait
que Bernard-Henri Lévy serait le produit de la pensée juive qui aurait
implosée dans les plus hautes sphères de la bourgeoisie française. Cela
vous semble-t-il pertinent ?
Je pense que c’est juste. Ce qu’il
serait intéressant de comprendre c’est ce qui attire la bourgeoisie
française dans l’intelligentsia juive.
Cela semble pertinent,
d’autant plus que c’est lié à cette vision que vous défendez d’un
sécularisme juif né à la veille du capitalisme moderne à l’époque de la
révolution industrielle. Est-ce que la pensée juive et la judéité sont
un meilleur logiciel pour la machine capitaliste, un logiciel plus
performant, plus efficace ?
C’est presque ça. Le capitalisme, du
moins traditionnellement, est associé à la manufacture et à l’industrie.
Comme nous le savons, les juifs ne s’intéressent pas à l’industrie. Les
deux derniers siècles ont vu l’élite juive s’installer confortablement
dans le domaine de l’argent, les centres financiers ainsi que dans les
médias et la culture. D’une certaine manière, l’émergence de l’économie
mondiale de services alliée à l’effondrement de la manufacture dans le
monde occidental n’est pas surprenante. L’élite montante est une
communauté mondiale déconnectée de la vie rurale comme de toute forme de
production. Elle est animée par des principes d’économie de marché et
par la cupidité,
comme Milton Friedmann le disait, l’économie de marché est très bonne pour les juifs.
J’ai lu un économiste français, Francis Delaisi, qui a écrit un livre en 1942 au sujet de l’économie et de la politique nazie,
livre qui était introuvable avant qu’Alain Soral ne le réédite. Je
trouve très intéressante sa théorie selon laquelle Hitler a refusé
catégoriquement de remettre son pays sous la domination des banques de
Wall Street (qui selon lui étaient tenues par les juifs) et que c’est
pour cette raison que lui et ses compatriotes ont été anéantis. Certains
français pensent aujourd’hui que la religion de l’Holocauste est un
moyen d’empêcher quiconque de s’approcher de ces études en ramenant tout
de manière hystérique à ce sujet.
Tout à fait. La Shoah est un instrument
politique fructueux. Au nom du passé juif, on élimine l’avenir de la
France et même celui de l’Occident.
De nombreux véritables socialistes, des socialistes originels
comme Leroux ou Considerant utilisaient le mot “juif” pour incarner une
métaphore du capitalisme débridé. De nos jours, la gauche a tendance à
prétendre que c’était le fruit d’une époque antisémite, mais pour elle,
l’histoire entière le serait. Qu’en pensez-vous ?
Je pense que la peur de l’antisémitisme
va mener les juifs à des problèmes majeurs à une échelle mondiale. Le
niveau de ressentiment ne fait qu’augmenter et le manque de critiques
conduit à un sentiment d’impunité pour l’élite juive. C’est très
dangereux.
Abraham Leon a publié en 1943 un livre intitulé “La Conception matérialiste de la question juive”
dans lequel il déclarait que les juifs tendent à se comporter comme une
classe, courant derrière des statuts élevés dans la bourgeoisie. Le
sionisme serait la dernière étape d’un capitalisme commençant déjà à
pourrir. Êtes vous d’accord avec lui ?
Abraham Leon fait simplement une
sympathique tentative intellectuelle juive comme il y en a d’autres pour
expliquer l’anormalité culturelle et sociale juive, voilà le piège. Les
juifs ne sont pas une classe, un peuple, une race, un culte, une
ethnie, une nationalité ou les gens les plus intelligents sur cette
planète, mais en même temps ils peuvent être n’importe quoi parmi cela
ou tout cela à la fois. La judéité est une culture d’exil, hautement
adaptable. Ce seul fait explique chaque aspect de la politique, de la
culture et même du talent juifs.
Est-il juste de dire que le
judaïsme d’Europe de l’Est était une tentative pour certains juifs
d’échapper aux coutumes communautaires et de faire valoir de nouveaux
droits dans leurs relations aux autres, une tentative de se réaliser
uniquement par l’abstraction au lieu d’utiliser leur plein potentiel
(physique, social, etc.) ? Il semble que le judaïsme en Europe de l’Est a
longtemps été un moyen pour quelques personnes de dominer des
communautés soustraites au fait social (i.e. ghettoïsées) mais aussi de
dominer d’autres peuples par leurs élites selon Israel Shahak.
Pourrions nous dire que leur conversion à cette religion particulière
était un moyen parfait de satisfaire l’appétit de prédation de ces gens?
Il semblerait que vous mélangiez deux questions ici. Pour commencer, la conversion des
Khazars
au judaïsme n’a pas grand chose à voir avec la référence de Shahak aux
juifs devenant plus tard l’instrument de l’oppression au service de
l’élite d’Europe de l’Est.
Les Khazars se sont convertis au
judaïsme en raison des conditions géopolitiques spécifiques au IXème
siècle. Les juifs sont devenus une classe oppressive dans l’Est suite à
leur libération qui leur a permis de se mettre au service des
propriétaires terriens et de l’aristocratie locale. Shahak soutient que
ce rôle et cette affinité unique avec le pouvoir sont inhérents à la
culture juive, compatibles avec le Talmud. Cela ne fait aucun doute que
Shahak a raison et l’histoire juive démontre cette affinité avec le
pouvoir à différents endroits et à différentes époques.
Que pensez-vous du Hezbollah
en tant que mouvement de résistance au sionisme ? En France, il est
impossible d’utiliser leur nom si ce n’est pour le condamner.
C’est une belle chose. Une authentique
force de libération. Il serait intéressant d’étudier leurs bases
culturelles et de découvrir pourquoi le Hezbollah a réussi là où le
Hamas et les Frères Musulmans ont échoué.
Selon vous, l’Europe devrait
revenir à Athènes et oublier Jérusalem. Pourtant les deux nous ramènent
à l’esclavage sous une forme (physique) ou une autre
(dette). Ne serait-il pas temps pour nous de penser moins à la
conscience éthique mais plutôt de rendre aux gens leur bon sens, leur
sens commun (comme Orwell l’appelait, la décence ordinaire, c’est à dire une perception ordinaire et spontanée de ce qui est juste et de ce qui ne l’est pas) ?
N’est ce pas exactement cela, la vergogne ? Qui décide ce qui est bon pour les gens,
le Guardian de Sion
? L’Observateur de Judée ou devrions-nous simplement l’appeler Big
Brother ? Je crois qu’Athènes, par principe, permet aux gens de penser
indépendamment et de façon éthique. Ça va bien au delà de la Torah et
des commandements.
Nous cherchons la réponse à
cette prochaine question depuis très longtemps. L’Histoire juive nous
dit que les juifs ont été persécutés depuis la nuit des temps parce que
personne ne les aimait. Mais après la chute de l’Empire Romain, le soi-disant Moyen-Âge
était une ère profondément enracinée dans laquelle les gens étaient
interconnectés à travers des communautés organiques, du respect, parfois
peut être des guerres mais tout de même, des liens réels. A cette
époque, il est bien connu que les juifs étaient considérés comme des
gens vicieux, nos professeurs d’histoire nous enseignent que ceci a été
inventé par l’Eglise. A travers toutes mes recherches, j’ai trouvé des
procès, des controverses
qui étaient remplies d’accusations spécifiques, pas seulement
d’injures. Comment peut-on nous dire aujourd’hui sans l’ombre d’un doute
que toutes ces accusations étaient fausses quand, étonnamment, les
romains, les européens de l’Est, les Goths et d’autres ont rapporté les
mêmes choses au sujet des juifs à travers l’Histoire ?
L’Histoire se présente comme une
tentative de raconter le passé, mais en pratique c’est une chronique de
dissimulations de notre honte. À travers cette chronique de la honte
nous apprenons ce qui pouvait embarrasser les gens à différentes
époques. Les juifs ont un grave dilemme à cet égard. D’un côté, ils
adoreraient être traités en victimes suprêmes, mais alors, si tout le
monde les déteste tout autant cela pourrait suggérer que quelque chose
ne va pas. En tant que révisionniste je suis là pour suggérer qu’à
travers le présent nous pouvons saisir le passé. A travers notre
rencontre avec BHL, Israël, le CRIF, nous saisissons le passé. Si les
juifs veulent changer leur passé ils feraient bien de faire disparaître
leurs lobbies bellicistes.
Être si radical peut causer des problèmes. Avez-vous subi des menaces ?
Je ne suis pas si radical !
Vous l’êtes. J’ai regardé “American Radical” de Norman Finkelstein, j’ai beaucoup de respect pour lui, mais s’il y a un radical, c’est vous.
Ceux qui ont peur de moi ne sont pas les
sionistes ou les juifs. Ceux qui ont le plus peur de moi, c’est la
gauche juive. Parce que je soutiens que la gauche juive est un leurre.
C’est un oxymore ! Si vous êtes de gauche, vous êtes sensé être
universaliste. Si vous conservez votre identité tribale juive, vous êtes
orienté racialement. Donc, la gauche juive serait en fait
nationale-socialiste. Mais le national-socialisme est une belle chose.
Si vous êtes national-socialiste, vous croyez dans la terre, le sol,
vous êtes patriote, vous courez nu dans la forêt (d’ailleurs je n’ai
jamais vu un juif courir nu dans la forêt) mais vous croyez aussi à
l’égalité, à la justice sociale universelle.
Les juifs ont une ruse politique très
intéressante : ils capturent toujours les deux pôles du discours. Ils
sont les capitalistes à Wall Street mais simultanément ils tiennent
aussi l’opposition, la révolution, et au moment où les goyim comprennent
ce qui se passe, les juifs ont déjà des années d’avance. Ils vont en
Palestine, ils la transforment en Israël, puis on découvre que tous les
antisionistes sont eux aussi dominés par les juifs. De nouveau, au
moment où nous réalisons cela, ils sont déjà passés à l’étape suivante
et nous n’avons pas la moindre idée de ce que cela peut être. C’est la
raison pour laquelle -et ça n’est pas surprenant- Marx, qui était juif
après tout, nous a présenté la pensée dialectique : parce que la pensée
dialectique est profondément intégrée dans leur culture.
Vous parlez du pilpoul ? [Note: Forme talmudique de dialogue cherchant à réconcilier les contradictions dans le Talmud]
Oui ! Le pilpoul (
rires)… Il serait temps qu’ils utilisent
leur pilpoul pour faciliter la pensée universelle et éthique plutôt que
pour faire avancer leur non-sens tribal.
Alain Soral dit que lorsque
vous discutez avec une personne de gauche, vous pouvez avoir un débat
d’une heure avant d’en arriver au cœur du sujet, alors qu’avec une
personne de droite, vous pouvez au moins aller directement au but.
Laissez moi vous dire quelque chose que je n’ai jamais dit à la presse française…
(rires) Nous ne sommes pas la presse, mais allons-y !
Pour moi vos êtes la presse la plus importante…. parce que vous êtes la seule qui me parle ! (
rires).
Egalité et Réconciliation par exemple est plus populaire que la plupart des médias en France.
Maintenant, voici un élément important :
à droite, vous avez une dichotomie claire entre le militantisme et le
savoir. Le militantisme, c’est l’idée qu’on peut changer la réalité
sociale et amener la justice. Le savoir, c’est l’idée de la vérité.
Heidegger était un érudit. D’autres nazis étaient des militants et ils
ont formé le régime. A gauche, il n’y a pas de dichotomie, c’est la
raison pour laquelle ils compromettent systématiquement la réalité au
nom du discours social. Ils finissent toujours très vite par tenir un
discours détaché de la réalité, de la vérité, de l’humanité. Et c’est
pour cette raison que nous allons gagner et que nous gagnons déjà en
fait. Vous savez, c’est agréable de vous parler. Hier, nous avons vu
Richard Falk.
C’était très intéressant mais la salle était remplie d’un public
gériatrique qui ne sera pas là dans dix ans. Est-ce cela la résistance
palestinienne ? Aujourd’hui par contre, nous avons vu de jeunes gens.
J’en suis très heureux.