- Publié le : samedi 24 mai
- Mots-clés : États-Unis; International; Israël; Services secrets
- Source : E/R
Alors
qu’un projet de loi est à l’étude pour que les ressortissants
israéliens n’aient plus besoin de visa pour entrer sur le territoire
étasunien, l’exaspération monte au sein du Congrès et de la « communauté
du renseignement ».
Le 6 mai dernier Jeff Stein, auteur d’un long article sur le sujet dans
Newsweek, écrivait, non sans malice :
« Il paraît aussi improbable de voir les Israéliens renoncer à
espionner les États-Unis que de les voir abandonner la matza pour la
Pâque juive. »
Mais selon plusieurs rapports confidentiels, les manœuvres
israéliennes pour dérober des secrets étasuniens sous couvert de
missions commerciales et de contrats de technologie de défense ont «
dépassé les bornes ».
Ces rapports interviennent alors qu’un projet de loi visant à
assouplir les conditions d’attribution de visa aux citoyens israéliens
est à l’étude aux États-Unis. Israël exerce dans le même temps
d’intenses pressions pour figurer sur la liste des pays (38
actuellement) dont les ressortissants n’ont pas besoin de visa pour
entrer aux États-Unis. En janvier dernier, un membre du Congrès avait
qualifié l’un de ces rapports d’ «
électrochoc alarmant et même terrifiant », expliquant que les Israéliens pensaient qu’ils «
n’avaient qu’à claquer des doigts »
pour trouver des soutiens au Congrès capables de voter un changement de
loi plutôt que de passer par la procédure réglementaire avec le DHS
(département de la sécurité intérieure des États-Unis). Jonathan Broder,
journaliste spécialisé dans les questions de défense et de relations
internationales pour le site d’information CQ Roll Call, cite un haut
responsable de la Chambre des représentants :
« La communauté du renseignement américain craint que l’admission
d’Israël au programme de dispense de visa ne facilite l’entrée d’espions
israéliens dans le pays. »
En effet, des spécialistes du contre-espionnage auditionnés par le
comité judiciaire de la Chambre des représentants et le Comité des
affaires étrangères ont déclaré que «
l’espionnage de l’État hébreu aux États-Unis [est] sans égal ».
Les services secrets étasuniens aux abois
Plusieurs auditions de ce type ont été organisées au cours des
derniers mois par le département de la Sécurité intérieure, le
département d’État, le FBI et la direction nationale du
Contre-espionnage : «
Aucun autre allié des États-Unis ne se permet de franchir la ligne rouge comme les Israéliens »,
a déclaré un ancien membre du personnel du Congrès, qui a assisté à une
réunion confidentielle à la fin de l’année 2013. Parlant d’ «
espionnage industriel », il désigne «
des
gens qui viennent pour des missions commerciales ou avec des sociétés
israéliennes travaillant avec des sociétés américaines, ou bien des
agents du renseignement directement gérés par le gouvernement, ce qui
veut dire – je suppose – en dehors de l’ambassade d’Israël […]
Si
on leur permet d’envoyer librement des ressortissants, comment
pourra-t-on mettre fin à cette situation ? Ils sont incroyablement
agressifs. Ils font preuve d’agressivité dans tous les aspects de leur
relation avec les États-Unis. Pourquoi leurs services de renseignements
seraient-ils différents ? […]
Je pense que personne n’a été
surpris pas ces révélations. Mais quand vous réfléchissez un peu et que
vous entendez qu’aucun autre pays ne profite plus qu’Israël de nos
relations de sécurité à des fins d’espionnage, c’est assez choquant. Les
gens doivent comprendre que même après l’affaire Pollard, rien n’a
changé. »
Un espionnage qui ne date pas d’hier
Une allusion à Jonathan Pollard, tristement célèbre agent de
renseignement de la marine étasunienne qui fut condamné à la prison à
perpétuité en 1987 pour avoir dérobé des dizaines de milliers de secrets
au profit d’Israël (ces informations auraient ensuite servi de monnaie
d’échange avec Moscou pour l’émigration des juifs d’URSS, et cela en
pleine Guerre froide). Israël avait présenté ses excuses et promis de
ne plus jamais espionner les États-Unis sur leur territoire, non sans
avoir nié pendant plus de dix ans être le véritable employeur de
Jonathan Pollard. Évidemment, d’autres espions israéliens ont été
arrêtés et condamnés par des tribunaux américains depuis cette promesse.
Comme l’expliquait Paul Pillar, ancien responsable de la CIA pour le
Moyen-Orient et l’Asie du Sud, les sionistes envoyaient des espions aux
États-Unis avant même la création de l’État d’Israël pour rassembler des
fonds et des équipements pour la cause, puis plus tard pour soutenir le
jeune État.
Site de Sylvia Cattori
Qu’est-il advenu de l’honneur chez les voleurs ?
Lorsque la National Security Agency s’est fait prendre à écouter le téléphone cellulaire de la chancelière allemande Angela Merkel, on a considéré que c’était une manière choquante de traiter une amie.
9 mai 2014
Maintenant les responsables du renseignement américain disent-quoique très discrètement, derrière des portes closes sur Capitol Hill [le Congrès des États Unis]-que nos « amis » israéliens sont allés trop loin dans leurs opérations d’espionnage ici.
Selon des notes confidentielles
relatives à la législation visant à alléger les restrictions pour les visas exigibles des ressortissants israéliens, les actions de Jérusalem pour voler les secrets US sous le couvert de missions commerciales et de contrats communs en matière de technologie de défense ont « franchi des lignes rouges ».
Les activités d’espionnage d’Israël en Amérique sont sans équivalent et sont indignes, ont déclaré les responsables du contre-espionnage aux membres des Commissions judiciaire et des affaires étrangères, elles vont bien au-delà des activités menées par d’autres proches alliés, comme l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni et le Japon. Un attaché parlementaire en poste au Congrès et au courant de la teneur d’un briefing de janvier dernier a qualifié ce témoignage de "très décevant ... alarmant ... même terrifiant." Un autre attaché l’a qualifié de « dommageable ».
Objectif principal de l’État juif : les secrets industriels et techniques de l’Amérique. "Aucun autre pays proche des États-Unis ne va jusqu’à dépasser la limite en matière d’espionnage comme le font les Israéliens", a déclaré un ancien membre du personnel du Congrès qui avait assisté à une autre réunion d’information classifiée à la fin de 2013, une des nombreuses réunions de ces derniers mois avec des fonctionnaires du Department of Homeland Sécurity (Sécurité Intérieure, DHS), du Département d’état, du FBI et de la Direction nationale du contre-espionnage.
Les services de renseignement ne vont pas dans les détails, a expliqué l’ancien employé du Congrès, mais ils ont parlé "d’espionnage industriel ici avec des missions commerciales ou avec des entreprises israéliennes partenaires d’entreprises américaines, [ou] des agents de renseignement sous le contrôle direct du gouvernement , ce qui signifie je suppose, de l’ambassade [israélienne]
".
Un porte parole de l’ambassade israélienne a démenti catégoriquement ces accusations mardi après avoir d’abord refusé de s’exprimer sur le sujet. Aaron Sagui a déclaré à Newsweek : « Israël ne mène pas d’activités d’espionnage aux États Unis, point final. Nous condamnons ces accusations mensongères et scandaleuses qui sont dirigées contre Israël. » Les représentants de deux agences de renseignement américaines, tout en reconnaissant des problèmes avec des espions israéliens, n’ont pas voulu parler [avec la presse] des témoignages classifiés. Un représentant du Département d’état a simplement dit que des personnels des affaires consulaires et israélo-palestiniennes ont informé les membres du Congrès sur les problèmes de réciprocité du visa.
Bien sûr, les États Unis espionnent eux aussi Israël. « C’était le dernier endroit où on avait envie de partir en vacances », a dit à Newsweek un ancien agent de haut rang de la CIA, à cause de la surveillance israélienne extrêmement pesante. Mais le
niveau de l’activité d’espionnage israélien ici [aux USA] ulcère maintenant le contre espionnage américain.
« Je ne pense pas que quiconque ait été surpris par ces révélations », déclare l’ancien attaché au Congrès.
« Mais quand vous prenez du recul et que vous entendez... qu’aucun autre pays ne tire avantage de notre partenariat de sécurité comme le font les Israéliens à des fins d’espionnage, c’est assez choquant. Je veux dire, personne ne devrait perdre de vue que malgré tout ce qu’on a pu écrire sur [Jonathan] Pollard, ça continue. »
Israël et les organisations pro-israéliennes aux États Unis font pression depuis longtemps sur l’administration américaine pour qu’elle libère Pollard, un ancien analyste des services de renseignements de la marine américaine qui purge une peine de prison à vie depuis 1987 pour avoir volé des dizaines de milliers de secrets pour le compte d’Israël (le contre espionnage américain soupçonne Israël d’avoir échangé avec Moscou une partie des informations à l’époque de la Guerre Froide en échange de l’émigration des Juifs de Russie). Après avoir nié pendant une dizaine d’années que Pollard émargeait auprès d’elles, les autorités israélienne ont présenté des excuses et promos de ne plus espionner sur le sol des États Unis.
Depuis, d’autres espions israéliens ont été arrêtés et condamnés par des tribunaux américains.
I.C. Smith, un ancien haut gradé du FBI spécialisé dans le contre espionnage à l’époque de l’affaire Pollard, affirme à Newsweek que, « Au début des années 1980, s’occuper des Israéliens était, pour ceux à qui était confiée cette mission, extrêmement frustrant. Les Israéliens avaient une confiance totale en leur influence, spécialement sur le Congrès, pour se débrouiller à peu
près de n’importe quel problème. C’était l’époque de la Criteria Country List – qui deviendra ensuite la National Security Threat List, liste des menaces à la sécurité nationale – et je trouvais incroyable que le Vietnam et Taïwan, par exemple, y figurent alors qu’aucun de ces deux pays n’avait mené des activités comparables même de loin avec celles de l’affaire Pollard, et qu’aucun de ces deux pays n’avait une capacité comparable à mener des activités de ce genre. »
Alors que tout ça se passait, Israël faisait un intense lobbying pour figurer sur la liste restreinte des pays (38 à ce jour) dont les citoyens sont dispensés de visa pour séjourner aux États Unis.
Récemment encore, la pierre d’achoppement était le traitement discriminatoire et parfois brutal infligé par l’État juif aux ressortissants arabo-américains et palestino-américains qui veulent entrer en Israël. Israël n’a pas non plus satisfait à une autre exigence du programme, comme de signaler rapidement et régulièrement les passeports perdus et volés, disent les officiels – un problème d’autant plus sensible depuis qu’on a découvert que des Iraniens avaient embarqué avec de faux passeports dans l’avion de la Malaysia Airlines qui a disparu.
« Mais c’est la première fois que des attachés parlementaires ont indiqué que les inquiétudes en matière de renseignements et de sécurité nationale sont aussi pris en considération pour l’admission d’Israël dans le programme d’exemption de visa, »écrivait le mois dernier Jonathan Broder, chef de la rubrique défense et diplomatie de CQ Roll Call, un site d’information consacré à Capitol Hill. « La communauté américaine du renseignement s’inquiète du fait que l’admission d’Israël
dans le programme d’exemption du visa rende plus facile l’entrée des espions israéliens dans le pays. »
Les Israéliens « pensaient qu’ils n’avaient qu’à claquer les doigts » et trouver des amis au Congrès pour obtenir une changement de la réglementation sur le visa, déclare un attaché parlementaire, en contournant les embûches posées par le Department of Homeland Security (DHS). Mais face à la résistance des services secrets US, Israël a récemment fait part de sa disponibilité à collaborer avec le DHS, affirment des officiels israéliens et américains. « Israël est intéressé par l’admission dans le programme d’exemption de visa et fait des pas concrets pour satisfaire à ses conditions », a déclaré à Newsweek Aaron Sagui, le porte parole,de l’ambassade israélienne. « Tout récemment, les États Unis et Israël ont décidé de constituer un groupe de travail pour faire avancer le processus », a ajouté Sagui, précisant que « le vice-ministre israélien des affaires étrangères Zeev Elkin conduira la délégation israélienne. »
Il a refusé de dire quand la délégation d’Elkin allait arriver.
Les attachés parlementaires se sont rengorgés à cette annonce. « Les Israéliens n’ont strictement rien fait pour être admis dans le programme d’exemption de visa, » affirme l’ex attaché parlementaire, faisant écho aux points de vue de deux autres collaborateurs parlementaires qui travaillent sur ce dossier. « Je veux dire, si les Israéliens se retrouvaient dans le programme d’exemption de visa et si nous étions en mesure de répondre à ces préoccupations [des services de renseignements] – formidable, ce sont nos proches alliés, il y a de solides relations économiques et culturelles entre les deux pays, ce serait magnifique si plus d’Israéliens pouvaient venir ici sans visas. Je suis certain que ça ferait affluer l’investissement et l’argent des touristes dans notre économie et ainsi de suite. Mais ce que je trouve vraiment drôle, c’est qu’ils n’ont absolument rien fait pour entrer dans le programme. Ils pensent que leurs amis au Congrès peuvent obtenir leur admission, et ce n’est pas le cas. Le Congrès peut lever un ou deux obstacles, mais il ne peut pas simplement légiférer pour faire admettre les Israéliens [dans le programme sans satisfaire à certains critères, NdT].
Le chemin vers les exemptions de visa passe par le DHS et peut nécessiter plusieurs années ? Pour le Chili, il a fallu trois ans, a indiqué un officiel du gouvernement sous couvert d’anonymat ; pour Taïwan, « plusieurs » années. Les critères requis comprennent « une amélioration des échanges d’informations judiciaires et relatives à la sécurité avec les États Unis ; le signalement en temps opportun des passeports perdus ou volés ; et l’application de normes élevées en matière de contre terrorisme, de police judiciaire, de contrôle des frontières, de l’aviation et de la sécurité des documents », lit-on dans une déclaration du DHS.
Israël n’est pas près de satisfaire à ces critères, observe un attaché parlementaire. « Il faut mettre en place des passeports lisibles à la machine – les e-passeports munis d’une puce électronique. Les Israéliens viennent à peine de commencer à en délivrer à leurs diplomates et à leurs hauts fonctionnaires et ainsi de suite, et il ne sera probablement pas diffusé au reste de la population avant encore dix ans. »
Mais le contre espionnage américain aura le dernier mot. Et comme il n’y a pas plus de chances qu’Israël cesse d’espionner ici qu’il n’y en a qu’il renonce au pain azyme pour la Pâque juive, la barrière du visa va sans doute rester en place.
Comme Paul Pillar, l’ancien officier de la CIA en charge du Proche Orient et de l’Asie du Sud l’a dit à Newsweek, il est difficile de rompre avec de vieilles habitudes : les sionistes dépêchaient des espions en Amérique avant même la création
d’Israël , pour collecter de l’argent et du matériel pour la cause et par la suite pour l’État naissant. Des composants essentiels des bombes nucléaires israéliennes ont été obtenues clandestinement ici. « Ils ont trouvé des moyens inventifs et créatifs », affirme Pillar, pour obtenir ce qu’ils veulent. [le producteur de cinéma Arnon Milchan (**) a admis avoir travaillé comme espion pour Israël au profit notamment de son programme d’armes atomiques, NdT]
Jeff Stein - The Daily Beast (USA)
6 mai 2014
Traduit de l’anglais par Djazaïri
* Jeff Stein anime la rubrique SpyTalk pour Newsweek depuis Washington, D.C.
(**)
Milchan a notamment produit Brazil, Pretty Woman , Fight Club, Daredevil et Noah. (Avec Brad Pitt et Angelina Jolie)
" Si nous leur donnons le champ libre pour envoyer des gens ici, comment ferons-nous pour arrêter ça? » ajoute l’ancien attaché
parlementaire. « Ils sont incroyablement agressifs dans tous les aspects de leur relation avec les États Unis. Pourquoi leur relation avec nous en matière de renseignement serait-elle différente? »
Espionnage sioniste aux Etats Unis, Jeff Stein enfonce le clou!
Espionnage sioniste aux Etats Unis, trop c’est trop!
juif.org - "Quelqu'un veut saboter les relations Israël/USA" Le ministre israélien des Affaires stratégiques et du Renseignement, Youval Steinitz, a critiqué samedi le rapport du magazine américain Newsweek accusant Israël de dépasser "la ligne rouge" en matière d'espionnage sur le sol américain, affirmant qu'il s'agit d'une "tentative malicieuse et intentionnelle de saboter les relations entre Israël et les Etats-Unis".
RFI media | Selon Newsweek, Israël espionne massivement les États-Unis Les Israéliens espionnent-ils les États-Unis à grande échelle ? Newsweek en est persuadé. L'hebdomadaire publie cette semaine une enquête qui tend à prouver que l’espionnage israélien en Amérique «dépasse l’entendement». Ce dossier est basé sur des sources au Congrès américain qui ne souhaitent pas être citées. Une enquête qui tombe mal pour Israël.
AFP | Israël, l'allié qui espionne le plus les États-Unis Israël espionne les États-Unis plus qu'aucun autre de ses alliés, et cette surveillance dépasse les limites, a rapporté le magazine Newsweek mardi.
Les États-Unis, premières victimes Les révélations de “Newsweek” sur l’espionnage israélien
L'espionnage d'Israël aux USA "passé sous silence" Un ancien responsable du renseignement américain parle du "réseau d'amis" qui protège l'État hébreu au Congrès
L'espionnage des États-Unis par Israël "dépasse les limites" Les secrets industriels et techniques américains sont principalement visés par l'espionnage israélien.
Israël : Newsweek accuse les services secrets israéliens d’avoir espionné Al Gore Le site américain Newsweek persiste et signe dans ses accusations contre les services secrets israéliens. L’hebdomadaire révèle à présent que les Israéliens ont espionné il y a seize ans, l’ancien vice-président américain Al Gore.
TIMES OF ISRAEL | L’ex-chef du Mossad : l’histoire du Newsweek est « délirante » Pour Danny Yatom, les méthodes d’espionnage israéliennes sont plus sophistiquées
Si c'est plus sophistiqué, alors c'est pas mal pire qu'on croit!
Mossad : Le coup tordu des renseignements américains Les articles de Newsweek ne font que souligner l’hypocrisie et l’ignorance d’une communauté américaine des renseignements qui adopte une attitude vindicative envers Israël.
"Israël n'espionne pas les États-Unis", a affirmé samedi l'ancien chef du renseignement militaire israélien en réaction à un rapport détaillé publié le même jour dans le magazine américain Newsweek accusant Israël de dépasser "la ligne rouge" en matière d'espionnage sur le sol américain.
NEWSWEEK | Israel Won’t Stop Spying on the U.S.
By
Jeff Stein
Filed: 5/6/14 at 5:31 AM | Updated: 5/6/14 at 6:22 PM
Israel is flouting the “friendly” rules of espionage to steal U.S. trade and tech secrets
Joe Sohm/2/VisionsofAmerica/Ocean/Corbis
Whatever happened to honor among thieves? When the National
Security Agency was caught eavesdropping on German Chancellor Angela
Merkel’s cell phone, it was considered a rude way to treat a friend. Now
U.S. intelligence officials are saying—albeit very quietly, behind
closed doors on Capitol Hill—that our Israeli “friends” have gone too
far with their spying operations here.
According to classified briefings on legislation that would lower
visa restrictions on Israeli citizens, Jerusalem’s efforts to steal U.S.
secrets under the cover of trade missions and joint defense technology
contracts have “crossed red lines.”
Israel’s espionage activities in America are unrivaled and unseemly,
counterspies have told members of the House Judiciary and Foreign
Affairs committees, going far beyond activities by other close allies,
such as Germany, France, the U.K. and Japan. A congressional staffer
familiar with a briefing last January called the testimony “very
sobering…alarming…even terrifying.” Another staffer called it
“damaging.”
The Jewish state’s primary target: America’s industrial and technical secrets.
“No other country close to the United States continues to cross the
line on espionage like the Israelis do,” said a former congressional
staffer who attended another classified briefing in late 2013, one of
several in recent months given by officials from the Department of
Homeland Security (DHS), the State Department, the FBI and the National
Counterintelligence Directorate.
The intelligence agencies didn’t go into specifics, the former aide
said, but cited “industrial espionage—folks coming over here on trade
missions or with Israeli companies working in collaboration with
American companies, [or] intelligence operatives being run directly by
the government, which I assume meant out of the [Israeli] Embassy.”
An Israeli Embassy spokesman flatly denied the charges Tuesday after initially declining to comment. Aaron Sagui told Newsweek "Israel
doesn't conduct espionage operations in the United States, period. We
condemn the fact that such outrageous, false allegations are being
directed against Israel." Representatives of two U.S. intelligence
agencies, while acknowledging problems with Israeli spies, would not
discuss classified testimony for the record. The FBI would neither
confirm nor deny it briefed Congress. A State Department representative
would say only that staff in its Consular and Israel Palestinian Affairs
offices briefed members of Congress on visa reciprocity issues.
Of course, the U.S. spies on Israel, too. “It was the last place you wanted to go on vacation,” a former top CIA operative told Newsweek, because of heavy-handed Israeli surveillance. But the level of Israeli espionage here now has rankled U.S. counterspies.
“I don’t think anyone was surprised by these revelations,” the former
aide said. “But when you step back and hear…that there are no other
countries taking advantage of our security relationship the way the
Israelis are for espionage purposes, it is quite shocking. I mean, it
shouldn’t be lost on anyone that after all the hand-wringing over
[Jonathan] Pollard, it’s still going on.”
Israel and pro-Israel groups in America have long lobbied U.S.
administrations to free Pollard, a former U.S. naval intelligence
analyst serving a life sentence since 1987 for stealing tens of
thousands of secrets for Israel. (U.S. counterintelligence officials
suspect that Israel traded some of the Cold War-era information to
Moscow in exchange for the emigration of Russian Jews.) After denying
for over a decade that Pollard was its paid agent, Israel apologized and
promised not to spy on U.S. soil again. Since then, more Israeli spies
have been arrested and convicted by U.S. courts.
I.C. Smith, a former top FBI counterintelligence specialist during the Pollard affair, tells Newsweek,
“In the early 1980s, dealing with the Israelis was, for those assigned
that area, extremely frustrating. The Israelis were supremely confident
that they had the clout, especially on the Hill, to basically get [away]
with just about anything. This was the time of the Criteria Country
List—later changed to the National Security Threat List—and I found it
incredible that Taiwan and Vietnam, for instance, were on [it], when
neither country had conducted activities that remotely approached the
Pollard case, and neither had a history of, or a comparable capability
to conduct, such activities.”
While all this was going on, Israel was lobbying hard to be put on
the short list of countries (38 today) whose citizens don’t need visas
to visit here.
Until recently, the major sticking point was the Jewish state’s
discriminatory and sometimes harsh treatment of Arab-Americans and U.S.
Palestinians seeking to enter Israel. It has also failed to meet other
requirements for the program, such as promptly and regularly reporting
lost and stolen passports, officials say—a problem all the more pressing
since Iranians were found to have boarded the missing Malaysia Airlines
flight with stolen passports.
“But this is the first time congressional aides have indicated that
intelligence and national security concerns also are considerations in
weighing Israel’s admission into the visa waiver program,” Jonathan
Broder, the foreign and defense editor for CQ Roll Call, a Capitol Hill
news site, wrote last month. He quoted a senior House aide as saying,
“The U.S. intelligence community is concerned that adding Israel to the
visa waiver program would make it easier for Israeli spies to enter the
country.”
The Israelis “thought they could just snap their fingers” and get
friends in Congress to legislate visa changes, a Hill aide said, instead
of going through the required hoops with DHS. But facing resistance
from U.S. intelligence, Israel recently signaled it’s willing to work
with DHS, both Israeli and U.S. officials say. “Israel is interested in
entering into the visa waiver program and is taking concrete steps to
meet its conditions,” Israeli Embassy spokesman Aaron Sagui told Newsweek.
“Most recently, the U.S. and Israel decided to establish a working
group to advance the process,” Sagui added, saying that “Deputy Minister
of Foreign Affairs Zeev Elkin will head the Israeli delegation.” He
refused to say when the Elkin delegation was coming.
Congressional aides snorted at the announcement. “The Israelis
haven’t done s**t to get themselves into the visa waiver program,” the
former congressional aide said, echoing the views of two other House
staffers working on the issue. “I mean, if the Israelis got themselves
into this visa waiver program and if we were able to address this
[intelligence community] concern—great, they’re a close ally, there are
strong economic and cultural links between the two countries, it would
be wonderful if more Israelis could come over here without visas. I’m
sure it would spur investment and tourist dollars in our economy and so
on and so forth. But what I find really funny is they haven’t done s**t
to get into the program. They think that their friends in Congress can
get them in, and that’s not the case. Congress can lower one or two of
the barriers, but they can’t just legislate the Israelis in.”
The path to visa waivers runs through DHS and can take years to
navigate. For Chile, it was three years, a government official said on a
not-for-attribution basis; for Taiwan, “several.” Requirements include
“enhanced law enforcement and security-related data sharing with the
United States; timely reporting of lost and stolen passports; and the
maintenance of high counterterrorism, law enforcement, border control,
aviation and document security standards,” a DHS statement said.
Israel is not even close to meeting those standards, a congressional
aide said. “You’ve got to have machine-readable passports in place—the
e-passports with a data chip in them. The Israelis have only just
started to issue them to diplomats and senior officials and so forth,
and that probably won’t be rolled out to the rest of their population
for another 10 years.”
But U.S. counterspies will get the final word. And since Israel is as
likely to stop spying here as it is to give up matzo for Passover, the
visa barriers are likely to stay up.
As Paul Pillar, the CIA’s former national intelligence officer for the Near East and South Asia, told Newsweek,
old habits are hard to break: Zionists were dispatching spies to
America before there even was an Israel, to gather money and materials
for the cause and later the fledgling state. Key components for Israel’s
nuclear bombs were clandestinely obtained here. “They’ve found creative
and inventive ways,” Pillar said, to get what they want.
“If we give them free rein to send people over here, how are we going
to stop that?” the former congressional aide asked. “They’re incredibly
aggressive. They’re aggressive in all aspects of their relationship
with the United States. Why would their intelligence relationship with
us be any different?”
Jeff Stein writes SpyTalk for Newsweek from Washington, D.C.
US State Department does not deny reports of ‘unrivaled’ Israeli spying
US officials: Extent of Israeli spying ‘shocking’
Intelligence officials to Congress: Israel 'crossed red lines' in spying on U.S. Newsweek quotes confidential briefings to Congress and says Israel's massive spying is behind the failure to provide visa waiver to Israelis entering U.S.
'Israeli spying in US crosses red lines' Newsweek reporter Jeff Stein cites classified U.S. intelligence document on "Jerusalem's efforts to steal U.S. secrets under the cover of trade missions and joint defense technology contracts" • Foreign Minister Avigdor Lieberman slams "malicious" report.
PRESSTV -
US intelligence officials: Israel has crossed red lines in spying on US
Report: US Intelligence Officials Say 'Israel Crossed the Line'
Secret US Intelligence Reports Reveal “Sobering” “Alarming” “Terrifying” Israeli Spying on America!
ADL Director Foxman slams ‘unfounded’ US fears of Israeli spying
Liberman calls accusations of Israeli spying on US 'false and malicious' Senior Israeli officials condemn allegations in 'Newsweek' of espionage, claim reports are anti-Semitic.
Israel rejects US spying allegations as false, ‘malicious’
Israel slams report of massive spying efforts against US Israel decries Newsweek report claiming it is involved in attempts to steal US 'industry and technical secrets,' saying report has 'whiff of anti-Semitism'; officials say 'someone is gunning for visa waiver program.'
US fears mounting Israeli espionage
ADL Director Foxman slams ‘unfounded’ US fears of Israeli spying Il croit vraiment qu'on va gober ça?
Newsweek: Extensive Israeli spying in the US kept quiet due to pressure from the lobby
Israel’s Aggressive Spying in the U.S. Mostly Hushed Up
Spy Revelations Are “Anti-Semitic” Say Zio-Supremacists as Media Blacks Them Out
Israeli spying on US swept under rug, report claims
Did an Israeli spy hide in Al Gore's bathroom? Just days after Newsweek quoted senior U.S. intelligence officials as saying that Israeli espionage operations in the United...
Israel Eavesdropped on President Clinton’s Diplomatic Phone Calls
New book claims Israel spied on Bill Clinton
'Israel didn't wiretap Clinton' Steinitz denies Newsweek report, slams defense apparatus, accusing it of PR schemes.
Newsweek--Israel Eavesdropped on President Clinton’s Diplomatic Phone Calls
Report: Israel spied on Bill Clinton Latest Newsweek report on alleged Israeli espionage cites new book claiming Clinton's calls were tapped.
Report: Israel tapped president Clinton’s diplomatic calls
The Accidental Spy Bombshell By
Nathan Guttman A bombshell book details Israeli spying on America,
including shocking wiretaps of President Clinton. Even more amazing?
Author Ahron Bregman was chasing a whole different story.
Netanyahu said to have offered Lewinsky tapes for Pollard New
critical book on the Clinton family claims that Israel tapped White
House phones, blackmailed president with recordings of intern
Obama's 'helplessness' an act: Snowden reveals scale of US aid to Israel
Israel Flagged as Top Spy Threat to U.S. in New Snowden/NSA Document
Foreign Policy Journal: How Israel Has Betrayed America
Israeli counterterror chief’s son blames US for his 1988 assassination
Ed
note-given the extremely embarrassing nature of the recent pieces
detailing Israeli spying against America, it is somewhere between
possible and probable that this story involving the death of Nir is just
Israel’s tit-for-tat response. This does not mean however that there is
no truth in it, although the more likely explanation is that whatever
role the US played in his death was done with Israeli
direction/collusion.
Israel assails latest allegations of brazen spying on US In response to 'Newsweek' report, Strategic Affairs Minister Steinitz accuses “someone of trying to maliciously harm" US-Israel ties.
A spy in the ointment of U.S.-Israel relations Israel should be troubled not by the unconvincing espionage allegations, but by their timing.
Newsweek reporter stands by Israeli spying allegation: Facts are facts
Israel denies spying on US
US spies vindictive on Israel
US Officials: Israeli Spying on US has 'Crossed Red Lines'
Ex-Mossad chief calls Newsweek spy story ‘delusional’
Congressional Move To Ease Visa Rules for Israel Hits Snag Over Spying Reports
The Latest Document From the Snowden Trove Highlights Israeli Spying
Why Snowden hasn't harmed Israel's intelligence services
There was an expectation that the Snowden documents would yield details
on Israel's electronic surveillance capabilities, yet Glenn Greenwald
has barely reported on Israel.
Israel Flagged as Top Spy Threat to U.S. in New Snowden/NSA Document
VIDEO -
Former Israeli Ambassador Suddenly Can't Hear MSNBC When Asked About Spying On John Kerry
VIDEO -
Espionnage de John Kerry : Quand l’ancien ambassadeur israélien "n’entend pas" la question
Interviewé par une journaliste américaine, Michael Oren, ancien
ambassadeur israélien auprès des États-Unis, n’a "pas entendu" la
question portant sur de possibles écoutes israéliennes sur John Kerry.
ÇA COUPE....? LE MOSSAD À L'ÉCOUTE?
Kerry-Netanyahu call abruptly terminated
Prime minister, secretary of state spoke on Sunday, but the
conversation was ended due to 'communications issue' according to State
Department; Kerry not planning to attend Cairo talks
ÇA COUPE...? LE MOSSAD À L'ÉCOUTE?
Rep. Sherman says Israelis should enter US without visas
Hamas executes two men in Gaza as spies for Israel
Report: Egypt uncovers Mossad spy operation
Egypt claims Israeli spy ring uncovered
U.S. denying visa to Israeli defense officials?
Les Américains empêchent les agents du Shin Bet et du Mossad de visiter leur pays
Israeli push for visa-free travel to US faces test
U.S. intelligence objects to visa waiver for Israelis
PRESSTV -
US officials oppose admission of Israeli spies to Visa Waiver program
Our
alliance with Israel has caused the United States to be isolated on the
world stage because of Israel lawlessness on the international stage
Silverstein atteint du syndrome de Stockholm affirme que l'une des victimes de Bruxelles travaillait pour le Mossad
« Une
source israélienne confirme une rumeur qui a circulé dans les médias
israéliens : l’un des Israéliens assassinés au musée juif de Bruxelles
travaillait pour le Mossad. » C’est ce qu’affirme aujourd’hui Richard Silverstein sur son blog Tikun Olam (de sensibilité « juif libéral »).
Les deux Israéliens assassinés, Emmanuel (54 ans) et Miriam Riva (53
ans) experts comptables de profession, ont d’abord été présentés comme
un couple de touristes israéliens venus de Tel-Aviv.
Or Miriam Riva officia pour le Mossad, explique aujourd’hui Richard
Silverstein, qui rapporte également qu’Emmanuel Riva a travaillé pour
Nativ, une agence du gouvernement israélien. Cette agence a notamment
œuvré, en lien direct avec les services secrets israélien, pour l’Alya
des juifs d’URSS et plus généralement pour inciter les juifs d’Europe
de l’Est à opter pour une installation en Israël plutôt qu’aux
États-Unis.
La chaîne de télévision Channel 10 News rapporte par ailleurs que le
couple travailla six ans durant pour le « service gouvernemental » (government service)
allemand. Or l’expression « service gouvernemental », en Israël, est
parfois un euphémisme pour désigner les activités de renseignement.
S’il n’exclut pas définitivement qu’ils aient pu être ciblés en
raison de leur appartenance aux services secrets israéliens, Richard
Silverstein considère néanmoins cette hypothèse comme peu probable car
aucun d’eux n’était présentement actif.
Selon Amir Oren, expert du journal
Haaretz
pour les questions de défense, les services de sécurité israéliens
prennent cette piste en considération et enquêtent pour déterminer si le
couple Riva a réellement été visé au hasard.
Police hunt Brussels Jewish Museum gunman
REUTERS-An Israeli official said Emmanuel Riva had formerly worked
for Nativ, a government agency that played a covert role in fostering
Jewish immigration from the former Soviet Union.(...)
The gunman was “cold-blooded and very determined,” officials
said on Monday, leading some security experts to suggest he may have
been a hit man rather than an anti-Semitic “lone wolf.”(...)
But some terrorism and security experts said the way in which the
assailant carried out the killings suggested planning and execution by a
specialist.
Edwin Bakker, professor at the Centre for Terrorism
and Counterterrorism at the University of Leiden in the Netherlands,
said the gunman’s calm manner indicated he had experience.
He added that no organization had claimed responsibility for the attack, suggesting it was not an act of terrorism.
Attaque du musée juif de Bruxelles : «Haaretz» parle d'une «guerre secrète»
AFP 27 mai 2014
Selon le quotidien, les meurtres ne seraient pas antisémites, mais le résultat d'une «attaque ciblée» contre des Israéliens ayant travaillé pour le gouvernement.
(...)Les deux Israéliens tués, un couple de quinquagénaires, avaient
travaillé pour le gouvernement mais étaient comptables plutôt
qu’espions, selon l’expert en matière de défense de Haaretz, Amir Oren. Miriam et Emmanuel Riva «étaient tous deux comptables, employés séparément par des organismes gouvernementaux», a-t-il indiqué. «Mais
il est possible que le meurtre (...) ne soit pas un crime haineux ou
antisémite mais une attaque ciblée (...) une bataille dans une guerre
secrète, même s’il y a peut-être eu erreur sur l’identité des personnes
visées».
Selon Haaretz,
Emmanuel Riva a travaillé pour le ministère des Finances ainsi que pour
l’organisation Nativ, fondée dans les années 1950 pour encourager
secrètement l’éducation juive dans l’Union soviétique durant la Guerre
froide ainsi que l’immigration en Israël. Autrefois accusée d’espionnage
par le KGB, cette organisation qui dépend du bureau du Premier ministre
œuvre aujourd’hui pour encourager l’émigration vers Israël des juifs
russophones résidant en Europe de l’ouest, particulièrement en
Allemagne.
Miriam Riva a elle travaillé pour une «agence gouvernementale» non précisée, affirme le quotidien israélien, précisant que «son travail était purement administratif». «Elle n’était pas Mata Hari»,
ajoute le journal, en référence à une danseuse et courtisane qui a été
fusillée en France pour espionnage pendant la Première Guerre Mondiale.
Contacté
par l’AFP, le ministère israélien de la Défense a nié que le couple ait
travaillé pour lui, tandis que le bureau du Premier ministre s’est
abstenu de tout commentaire.
Jewish Couple Killed in Brussels Museum Were Israeli Spies
Is Brussels, Belgium unsafe for Jews? Israel
says couple killed in Jewish museum were victims of “hate,” but
investigators believe duo was part of secret spook recruitment network
THE SPY GAME
Richard Walker for American Free Press (Issue 25, June 22, 2014)
Israel’s
leaders have made much ado about a Jewish couple who were gunned down
on May 24 in broad daylight at the Brussels Jewish Museum, claiming that
the two retired accountants were targeted because they were Jews. In
truth, however, it looks like the two were Israeli spies and were
targeted not because of their ethnicity but due to their work in
espionage.
The Israeli government has claimed the murder was a “hate
crime” caused by growing anti-Jewish incitement across Europe, but
investigators have a different interpretation.
On May 24, the couple
was shot along with two other people in the museum in Brussels. A gunman
armed with an AK-47 rifle first shot the couple and then the other
people. He calmly chose his targets like a professional assassin, left
the museum immediately following the shooting and then vanished in a
maze of side streets. The two Israelis and one other person died at the
scene while the fourth victimwas left in critical condition.
Within
hours, Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu denouncedwhat he called
growing anti-Jewish sentiment in Europe. He accused European leaders of
hypocrisy for not being loud enough in condemning the shooting as a
hate crime.
Some commentators have suggested Netanyahu deliberately
chose to react in a bellicose fashion to make headlines that would
overshadow the pope’s meetingwith Palestinians, an event opposed by
Netanyahu and his Likud Party.
It was not long before the media, especially Israeli newspaper Ha’aretz, questioned Netanyahu’s analysis of the shooting.
Journalists
learned the dead couple, Miriam Riva, 53, and her husband, Emmanuel
Riva, 54,were linked to Nativ, an organization with ties to Israel’s
notorious spy agency, the Mossad, and to Netanyahu’s personal office.
The
Israeli government was quick to insist the Rivasweremerely
accountantswho hadworked for Nativ, an organization that functioned
effectively during the Cold War to bring Jews from the former Soviet
Union to Israel. In otherwords, it was simply a tool used in an
immigration process. Miriam Riva was also reported to have worked for
the prime minister’s office and in Germany for six years. One Israeli
news outlet announced the couple had been in “government service,” which
was shorthand for saying they had been spies.
On May 30, Brussels
police arrested a Muslim man from France, on suspicion of the murder.
According to reports, it is believed that the man, Mehdi Nemmouche, had
been to Syria and trained with terrorists fighting the Syrian
government. Those same terrorist groups have received weapons and
training from the CIA as well as Israeli intelligence.
A retired
European intelligence officer, speaking to this writer on condition of
anonymity, claimed most European intelligence agencies had long ago
“logged Nativ as aMossad asset for recruiting spies throughout Europe,
especially Eastern Europe.”
He said Nativ had always portrayed itself
as a social tool, enabling it to use the cover of being an immigration
bureau to spy and recruit spies.
“It has played that same role in the
Russian republics since the end of the ColdWar. It remains the major
player in the recruitment of spies in Jewish communities in Russia. No
one in the intelligence world is fooled by its public persona, and my
sources tellme the couple in Brussels had a history of espionage,” he
stressed.
In 1998, a Russian security officer branded Nativ as
“extremely perfidious,” accusing it of running a spy network. His
comments followed the ouster of a Nativ operative for passing classified
plans for a new Russian battle tank to Mossad.
In the wake of the
Brussels museum shooting, Russia has turned down several requests from
Israel to allow Nativ to set up shop in Russia and its republics. The
latest request was from Israeli Foreign Minister Avigdor Lieberman, a
former Soviet bloc immigrant,whowas a Nativ operativewhen he lived in
Moldova during the Cold War. The Russian Foreign Ministry rejected
Lieberman’s request.
——
Richard Walker is the pen name of a former N.Y. news producer.
Israeli Murdered in Brussels Worked for Mossad By Richard Silverstein for Tikkum Olam
Tuerie de Bruxelles : la police aurait reçu le renfort du FBI
Swiss professor: Belgium may be lying about museum shootings A Swiss professor wrote on Facebook that Belgian officials may be part
of a conspiracy to falsely present the Brussels Jewish museum shootings
as anti-Semitic.
VIDEO -
Antisémitisme : attention à l’intox!
Israel won’t let nuclear whistle-blower leave country The government is refusing to let Mordechai Vanunu leave the country for three days to speak at a conference in London and...
31 juillet 2014. Libération s’indigne. Ulcan, un hacker franco-israélien ose s’en prendre à l’extrême gauche pro-palestinienne. Un vrai scandale. Et ce qu’il fait est très grave. Il déface les sites. C’est à dire qu’il publie sur la page d’accueil de ses victimes un insert humoristique tournant en dérision la junte militaire fasciste et raciste au pouvoir à Gaza. Intolérable. D’ailleurs le hacker israélien est ce même criminel abject qui a osé s’en prendre au grand humoriste breton Dieudonné, le célèbre filleul du Président d’Honneur du Front National, M. Le Pen. Les journalistes de Libération écrivent en effet avec respect:"le polémiste Dieudonné". Ulcan "le harceleur" israélien comme le qualifie avec mépris Libération, a "piraté" le site du polémiste français Dieudonné. Intolérable. Libération déplore également que le hacker israélien ait osé s’en prendre à des suprémacistes racistes ou à des repris de justice notoires voire à des islamistes. Le journal bourgeois-bohème qui s’improvise soudain expert en sécurité informatique croit savoir qu’Ulcan exploite des failles du logiciel libre SPIP (Système de publication pour l’Internet) pourtant signalées par le CERTA. Si l’information du journal de la rue Béranger est vraie cela signifie simplement que les sites piratés ne sont pas sérieux et techniquement déficients. Un comble pour des sites de partis qui ambitionnent de diriger ou révolutionner le pays. Le reste des divagations de Libération prête à rire pour ceux qui ont suivi les aventures d’Ulcan sur Youtube et sur Twitter. Les harceleurs ne sont pas ceux que l’on croit et Libération se trompe volontairement de cible. Aux antipodes du vrai journalisme, cela s’appelle un papier de commande, qui généralement vaut une récompense (hochet, promotion, renvoi d’ascenseur, pantouflage, menus avantages etc…).
Les idées préconçues anti-israéliennes de Charles Enderlin Ils le lâcheront jamais ce Enderlin... Depuis l'Affaire Al-Dura ils l'ont pas lâché.
Photographed punching an Arab woman? Sue the photographerMedia hypocrisy on Israel Op-ed: So-called prestigious newspapers Guardian and NYT give platform to every nonsensical item about racism in Israel.
Massmedias antisémites? Faites-moi pas rire!
Sur ce blog:
Médiats juifs antijuifs? La chaîne CBS rapporte que l'administration Obama a demandé à Israël de bien vouloir cesser d'assassiner les scientifiques iraniens
La CIA voit le Mossad comme sa pire menace en matière de contre-espionnage
Surprise durant la semaine de l'anniversaire de l'assassinat de JFK: Arnon Milchan, producteur juif d'Hollywood, a confirmé ce que nous savions en avouant publiquement avoir été à l'emploi du Mossad dans le cadre du développement du programme nucléaire d'Israël...
Israël admet que le producteur du JFK d'Oliver Stone, Arnon Milchan, était un agent du Mossad
Les États-Unis semblent en avoir marre de devoir toujours couvrir Israël et prendre le blâme pour ses activités criminelles, lèvent le voile sur l'espionnage international israélien. Israël a-t-elle vraiment besoin d'épier la planète entière comme elle a besoin de son arsenal nucléaire et de son "Option Samson", simplement pour "survivre"?
Les médias juifs désignent Obama comme bouc émissaire du scandale d'écoute électronique par la NSA, pour faire pression sur lui et son administration afin que l'option militaire soit envisagée dès maintenant en Syrie et en Iran
Le procès d'Alan Gross, espion "américain" dans la communauté juive cubaine, pourrait envenimer les relations entre Cuba et les États-Unis
À quand une nuit de cristal pour démanteler ce réseau international d'espionnage?
Rare témoignage du policier qui a procédé à l'arrestation des "Israéliens dansants" du 11 septembre
Analyse du rapport du FBI sur les "Israéliens dansants"
Les documents du FBI sur les fameux "Israéliens dansants" arrêtés le 11 septembre 2001
Lobbying sioniste et libération des "Israéliens dansants" du 11 septembre
Vingt ans avant le VP iranien, l'ancien agent du Mossad Victor Ostrovsky accusait le Mossad de se financer par le trafic international de la drogue
"Je larguerais Israël demain matin!" dit au Congrès le professeur Michael Scheuer, ancien directeur de l'unité anti-Ben Laden à la CIA